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 Là où tout commence et que tout se perd

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Ruby de Elda
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MessageSujet: Là où tout commence et que tout se perd   Là où tout commence et que tout se perd I_icon_minitimeSam 28 Juin 2008 - 16:00

RP non conforme au BG actuel

Ce Rp a été écrit à une époque ou le contexte de Miradelphia n'était pas le même qu'aujourd'hui. Il décrit des éléments d'univers, des personnages et/ou des évènements qui sont susceptibles d'avoir été modifiés par les refontes successives.
Nous le laissons à la disposition des lecteurs curieux. Vous pouvez y trouver de l'inspiration et quelques éléments à remanier selon votre bon plaisir, mais les BG actuels et le jeu récent priment sur son contenu.

En cas de doute, avant de réutiliser un élément ou un personnage, contactez le Staff.


Date estimée : Barkios 996:X
Note : La Cité d'Elda n'est pas à ciel ouvert.


Une demeure immense situé dans le quartier Noble du Volcan du Puy d’Elda, une bâtisse qui semble vide de toute vie et pourtant à sa fenêtre derrière un rideau blanc elle regarde dehors. Elle avait le regard si triste et vide qu’il semblait presque mort, l’horizon semblait se refléter dans iris particulièrement sombre. Ses cheveux roux ondulaient le long de son visage, elle contemplait le ciel, inerte et de marbre, une tel facilité à paraître statufié son regard ne ciller pas. Parfois elle quittait la fenêtre pendant un temps, sûrement pour manger, ou pour se laver, ou autre activité nécessaire à la vie, mais elle revenait toujours se poster à la fenêtre la lueur terne de ses yeux voguant vers la caserne. Elle détestait cette endroit à présent et le haïssait plus que tout, on lui avait enlevé son père elle ne le leur pardonnerait pas de si tôt, sa nourrice s’inquiétait de son état peut-être avait-elle raison ou peut-être avait-elle tort… Ruby était une enfant vivante qui animait la maison de son rire sarcastique, qui illuminait les pièces de son regard mesquin et remplit de malice, qui émerveillait tout le monde avec ses idées diabolique, mais depuis la mort de son père tout ceci semblait avoir disparu de cette petite fille. C’est le cœur lourd que sa nourrice s’occupait d’elle, elle ne trouvait pas le moyen de la réconforter, rien n’y faisait. Elle s’en voulait de ne pas pouvoir aider cette enfant, elle refusait toute forme de tendresse ou de gestes affectifs, renfermé sur elle même elle attendait. Qu’attendait-elle? Elle patientait dans sa chambre, guettant le retour des soldats afin de retrouver celui qui était censé la prendre en charge, cloîtré dans sa chambre avec toute opposition à en sortir elle observait les aller et venue de la caserne. Comment reconnaître un inconnu, elle n’en savait rien, la seule chose qu’elle savait c’était quel jour se rendre à l’entrée de la caserne, lui se chargerait de la reconnaître. Après tout il n’y aurait pas vingt petite fille à l’attendre à  la grille de la caserne, elle serait sûrement la seule à approcher la caserne les autres enfants ont tendance à avoir peur, faire face à autant de soldats Drows n’était pas simple mais Ruby ne craignait pas l’endroit, elle l’adorait plus que tout avant que son père n’y meurt. Les jours étaient long et ensoleillé, la chaleur écrasante mais la petite rousse restait derrière ses fenêtre, tard le soir ses yeux brillaient au clair de lune, les larmes qui s’y perdait et qu’elle ravalait avec force lui donnait cette petite étincelle lumineuse dans le regard. Sa nourrice, les passants, ses amis l’observaient et pourtant pas un seul regard de la part de Ruby ne leur était attribué.

Vint le jour tant attendu par cette gosse de 11 ans, par cette infernale petite peste qui ce matin là souriait. Oui, elle souriait pour la première fois depuis quelques jours, sa nourrice en était ravie. Ruby courrait partout à travers la maison, elle cherchait une de ses plus jolies tenues pour faire bonne impression, chose que sa mère lui avait apprise, elle montait les escalier dans un tapage sourd qui rendait la maison plus vivante que jamais comme ci tout une ribambelle d’enfant vivait là, mais ce n’était que Ruby. Elle étala sur son lit les éventuelles robes, tenues, ensembles qu’elle pourrait porter, sa nourrice surveillant de près se doutait que Ruby lui demanderait son avis. La petite fille passa aux essayage afin de parvenir à éliminer quelques tenues, elle n’allait pas s’entraîner donc elle élimina tout ce qui lui servait au combat, il lui restait des robes quel valdingua car la couleur ne lui plaisait pas, ou bien trop de froufrou et de petits détails qui les rendait trop sage selon elle. La mine boudeuse, elle regarda autour d’elle puis s’empara d’une paire de chaussure qu’elle trouvait à son goût une sorte de ballerine en cuir noir, puis elle enfila la jupe d’un ensemble, jupe qui était verte foncé et à jupons, en haut elle enfila son bustier d’entraînement en cuir noir et à lacet vert. Elle avait changé les lacets pour que ceux-ci aillent avec sa jupe, elle ne faisait aucune faute de goût, une tenue à son image espiègle, déterminé et présentable, elle avait mélangé combat et noblesse pour cette tenue presque parfaite. Il ne manquait plus que sa coiffure, d’un point de vue pratique elle devait les attacher et pour la noblesse garder ses boucles anglaises bien en évidence, c’est sa nourrice qui se chargea de la coiffer sous les directive de Ruby.  Une fois fini elle était sublime et prête à aller accueillir l’ami de son père.
Elle dévala les escalier en trombe pour ne pas être en retard elle courut jusqu’à la caserne, elle était enfin arrivé et attendait devant les grilles. Sa nourrice arriva quelques minutes après pour lui remettre le panier qui contenait les petits gâteaux qu’elle avait fait pour elle et peut-être son futur papa. Ruby remercia sa nourrice et lui fit un énorme câlin, ses bras se resserrèrent autour de la taille de sa nourrice, celle-ci passant sa main dans les cheveux de l’enfant. Elle se retira et la remercia avant de laisser place à sa voix enfantine, douce et mélodieuse:


-Dites Nani puis-je l’attendre seule ? Je préfèrerais.

Sa nourrice acquiesça et s’en retourna vers la demeure de Ruby pendant que celle-ci attendait patiemment le retour des soldat. C’était le début d’après midi et personne n’était encore venue, des soldats sortaient joyeux, s’exclamant à plein poumon, et laissant leur rire s’épanouir, ils allaient sûrement fêter leur retour comme ils se le devaient, mais à leur passage devant elle ils la regardaient interloqué par sa présence. Elle se contentait de les ignorer, les heures passaient et personne n’était venu la chercher, la soirée s’annonçait, elle tournait en rond devant la caserne, elle shootait dans de petit cailloux. Peu à peu la tristesse se lisait sur son visage, elle croyait de moins en moins que l’on vienne la chercher. Et si il refusait de s’occuper d’elle? Si il était passé et l’avait ignoré pour ne pas à avoir à la prendre avec lui? Toutes ses questions traversaient l’esprit de cette petite fille, qui entre la tristesse trouvait la force d’être colère et remonté si personne ne venait la chercher. Un officier dow vint la voir et lui demanda ce qu’elle attendait, Ruby lui avait expliqué et il sourit avant de la rassurer. Le régiment qu’elle attendait avait du retard et aucun n’était arrivé à la caserne, il était déjà 17 heures passé mais elle avait retrouvé une once de sourire. Elle s’était assise sur un petit muret et jetait des cailloux le plus proche possible du mur de la caserne, elle sentait la faim lui venir et ouvrit le panier pour prendre un de ses gâteaux. Elle le fourra dans sa bouche, on aurait dit une sorte de petit rat qui avait les joues pleine de graines.  Elle grava sur la fontaine son prénom à l’aide d’une sorte de silex plutôt bien tailler, allongé à plat ventre sur le muret, les jambes replié vers le ciel, elle chantonnait tout en s’exerçant à l’art du vandalisme de lieu publique. Quand soudain une silhouette sombre s’approcha d’elle et la stoppa net dans toute ses activités, elle leva doucement la tête vers l’inconnu qui venait de s’approcher d’elle d’un pas lent et dur, un peu glaciale pour tout vous dire. A cette instant Ruby n’osait dire un mot et préféra lui laisser le libre choix de lui parler ou non, de lui demander ce qu’il lui voulait tout simplement. De ses immenses yeux elle le toisa sans baisser le regard une seule fois.
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Oreyn
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MessageSujet: Re: Là où tout commence et que tout se perd   Là où tout commence et que tout se perd I_icon_minitimeSam 28 Juin 2008 - 17:06

[Précédemment]


Avec regret il avait quitté Ellana, au bord d’une route. Aussi simplement qu’il l’avait rencontré. La large entrée du Volcan s’offrait à lui, dans toute sa sinistre splendeur. Un lieu de mort qui abritait un obscur peuple, presque aussi vieux que le monde, sa maison… Depuis deux jours qu’il rentrait, ses pensées l’assaillaient, de toutes parts, ne le laissant jamais tranquille. Il n’avait guère put se reposer, et s’était obligé à tenir un rythme de marche soutenue pour arriver au Puy le plus vite possible. Il avait littéralement cuit sous son armure lourde. Ses pensées lui tenaient compagnie, mais il s'agissait plus de fardeaux, que de réels amis. Maintes fois, il faillit perdre son sang froid. Ses erreurs et ses faiblesses rabâchaient sans cesse en lui les même doutes, les mêmes peurs. Il livrait en lui un terrible combat. Il pensait à la femme et aux autres qui avaient dû passer l’arme à gauche. Jamais le Sombre n’avait autant ressentit de haine. A l’égard du monde, des elfes et de lui-même. A mesure qu’il approchait de la caserne, la peur se faisait plus grande. Il redoutait de découvrir qui de ses camarades l’avaient quitté. Il rentrait et pourtant il avait l’impression d’aller à l’abattoir, accompagné d’un mauvais pressentiment dont il n’arrivait pas à se défaire. Il s’en voulait de ne pas avoir vaincu et d’avoir fricoté avec l’humaine, sa faiblesse le hantait d’autant qu’il ne regrettait rien. Il maudissait parfois ce qui l’empêchait de rester avec elle. Ses craintes balayaient son esprit à la manière d’une tornade, sans lui laisser de répit. Il s’accrochait à un problème pour divaguer sur un autre. Les elfes payeraient, le goût du combat s’était réveillé en lui, il avait envie de se battre, de frapper, pour se venger. [/size]

Sans s’attarder dans les allées obscures du volcan qui lui avait quand même manqué, il parvint très vite au sous-sol, d’une démarche résignée pour aller à la rencontre de son destin. Il aperçus bientôt la caserne. Oreyn était sale et malgré son armure impeccable, il avait triste allure, lui qui d’habitude était si soucieux de l’impression qu’il dégageait. Il ressemblait au survivant désespéré qui rentre du combat deux jours après les autres. Il prit alors sur lui pour se donner une allure froide et mesquine, prenant son air légèrement hautain et déterminé. Les autres parleraient de son absence, c’était certain et pendant un petit moment. Il devait chercher un bobard, quelque chose d’assez solide. Il savait quasiment déjà plus ou moins ce qu’il allait dire. Qu’il s’était égaré et avait du faire un large détour pour échapper aux elfes, pas question de leur parler de la fille. A l’étage du capitaine, une petite lueur brillait. L’enfoiré s’en était sortit. Les cartes n’étaient pas encore redistribuées. Ce n’était pas aujourd’hui qu’il prendrait sa place de manière légale. Quelles mauvaises surprises allait-il encore découvrir ? Honte a lui si ses meilleurs soldats étaient tombés et que lui demeurait là bien en chair à son bureau. Ou s’était-il planqué pendant la bataille. Dans la tête du lieutenant la survie était devenue beaucoup trop dominante. Il était plus une lopette qu’un soldat, même si le bougre savait toujours tenir une épée. Sa succession était un autre problème auquel il fallait trouver une solution. Mais dans l’immédiat il y avait plus important.

Devant l’édifice Oreyn aperçut une petite fille. N’y prêtant guère attention au début, son visage finit par attirer son attention à mesure qu’il avançait. On voyait rarement de tels cheveux, d’un roux éclatant. La petite fit travailler sa mémoire, il se rappela soudain la gamine de Fàraïr. Etait-il toujours en vie ? Il ne l’avait guère vu pendant la campagne. Etait ce sa môme qui se tenait là, avec un air désespéré et qui semblait attendre, il ne savait qui. Son cœur se serra, il crut comprendre, mais préféra ne pas se fier à une vulgaire intuition. A son approche la jeune fille, s’arrêta net, et le regarda droit dans les yeux, de son regard noir. Oreyn fit de même, un peu surpris qu’elle le dévisage effrontément. Il ralentit puis à deux pas d’elle puis lui dit :

« Que fais-tu là petite ? Tu t’es perdue ? »

Il la regarda suspicieusement, cherchant de l’aide ou un quelconque soldat alentours pour qu’il lui explique. Il se trouvait à deux pas de la vérité, derrière la porte il serait ce qu’il en était de ses frères d’armes. La caserne était d’ailleurs atrocement triste. Mille questions traversèrent son esprit alors qu’il la regardait. Il s’imaginait déjà Farair agonisant dans son lit. Etait-elle une messagère venue lui annoncer quelque chose de grave. Il n’avait plus rien à perdre, ni famille ni bien. Il n’avait pas de temps à perdre, il n’en pouvait plus. La fatigue l’accablait, il aurait envoyé bouler la petite si ce regard ne l’avait pas cruellement rappelé. Machinalement il remit sa cape en place, et prit une pause de héros, bien impressionnante, retravaillant son masque pour paraître sérieux devant la gamine. Elle ne le lâchait d’ailleurs pas du regard, elle avait du cran, il n’avait pas le plus doux regard du Puy.Il regarda le toit, de l’immense grotte. Geste mécanique qui aurait du l’emmener aux étoiles. Tout allait de travers. Tout n’était que chaos. La guerre commencerait, il devait trouver du soutien, il sentait déjà le coup fourré.
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Ruby de Elda
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MessageSujet: Re: Là où tout commence et que tout se perd   Là où tout commence et que tout se perd I_icon_minitimeJeu 3 Juil 2008 - 16:12

L’enfant remarqua qu’il semblait intrigué par sa présence, un peu désorienté. Elle se demanda pourquoi il avait ralentit son pas à sa venue vers elle, elle ne voulait sourire mais une douce esquisse se perdit sur son visage d’enfant sage. Il avait l’air fatigué, épuisé et rongé par un mal mais Ruby n’en fit rien, elle resta là impassible. Quand il s’adressa à elle, elle l’écouta, puis analysa ses mots avant de se redresser. Elle s’assit sur le muré, droite et ne quitta pas du regard ce guerrier, elle décida de lui répondre sur un ton un peu narquois mais suffisamment doux:

-Ce que je fais ici? Pour tout vous dire j’attends…Suis-je perdue? Non pas vraiment je connais le volcan par cœur… Alors vous me direz de vous dire qu’est ce que j’attend ainsi? J’oserais répondre, mais je ne suis pas sur que vous le prendriez bien… Je pourrais vous demander de vous asseoir mais vous n’en ferez rien, alors je dois vous dire que je suis sure que c’est vous que j’attends. Si je ne me trompe pas vous êtes Oreyn, mon père m’a parlé de vous.

Elle marqua une légère pause, elle remarqua qu’il la regardait suspicieusement, il se méfiait d’elle comme de tout ce qui l’entourait. Il cherchait des réponses entre ses murs mais personne ne venait à son secours, elle savait qu’elle devrait tout lui dire elle même, qu’il le prendrait certainement mal… Mais elle devait faire ce que son père lui avait demandé. Il semblait à l’affût de toute réponse, elle l’observait. Il désirait partir, pousser l’une de ses porte pour trouver réponse à ses questions, et si tout simplement la réponse était devant lui, voudrait-il y échapper? Ruby avait la net impression que cet homme la fuyait pour elle ne savait encore quelles raisons, mais elle se jura de mettre la main dessus. Il replaça sa cape que ses épaules, pris une posture sérieuse à la limite de l‘héroïsme, et encore une fois cette petite fille resta de marbre devant tant de superficialité. Elle ne se démontait pas, jamais, même devant bien plus fort qu’elle, elle savais que chaque Drow pouvait et reconnaissait les aptitudes d’un autre. Elle se fiait à son instinct, un peu comme lui sauf qu’il le refoulait ceci se voyait à sa mine. Elle soupira lentement et repris sur un ton plus accablant un légers voile de tristesse présent dans sa voix:

-J’ai plusieurs chose à vous annoncer, je sais que vous vous y attendez un peu et je suis désolé de vous l’apprendre ainsi… Je suis Ruby De Elda, fille de Fàraïr. Mon père est mort il y a trois jours ici même, il n’a pas agonisé longtemps de ses blessures et il s’est laissé partir. Le reste c’est à mon père de vous le dire…

Elle fourra la main dans sa poche et en sortie une lettre cacheté au sceau de sa famille. La cire rouge qui scellait la lettre était intact, le nom qui figurait dessus était très claire, " A mon ami de toujours, Oreyn ". Ruby pressa la lettre contre elle et pour la première fois depuis l’arrivé de cet homme elle baissa le regard. Elle grimpa sur le muré, une fois debout elle ne faisait qu’une tête de moins que le soldat, elle lui tendit la lettre, un léger sourire aux lèvres, un regard brillant et un geste simple. Lettre qui contenait les explication de son père:

"Cher Oreyn,

Je sais que cela fait bien des années que ne nous sommes plus parlé, des combats, des missions à tes côtés. Tu as toujours été là pour moi quand j’en avait le plus besoin, et pour ça je t’en remercie. Après la mort de ma femme, il est vrai que je me suis renfermé, que je ne sortait plus entre soldat mais ma petite fille avait besoin de moi, j’étais suffisamment absent pour ne pas en rajouté. J’ai avalé mon chagrin et je l’ai vaincu en m’occupant d’elle, elle me rappelle tellement sa mère. Elle a du te dire que j’étais mal en point, très mal suite à une blessure profonde à l’abdomen, les organes vitaux ont été touché et je pense qu’à ton retour je ne serais plus par mis vous. Il me reste néanmoins un problème, il n’y a personne pour s’occuper de ma fille, mon ami je t’en prie je n’ai confiance en personne ici à par sa nourrice et toi… Mais je ne veux pas que ma fille soit une mauviette en se faisant élever par une simple nourrice. Je veux que tu adopte Ruby, que tu t’en occupe comme de ta propre fille et que tu la garde à tes côtés. Protège là et aime là comme tout père ferait avec son enfant, je te le demande car ceci est ma dernière volonté.
Oreyn, je te confis dès lors la garde et la parenté de Ruby, ma petite fille.

Sache que si tu accepte je t’en serais éternellement reconnaissant, Ruby est au courant de tout si tu veux des explications elle te les fournira. C’est une petite fille qui te plaira j’en suis sûr.

Ton ami Fàraïr."


Ruby, l’observa dans sa lecture. Elle le trouvait arrogant, un peu trop sûr de lui mais il avait fière allure elle ne le reniait pas. Elle était certainement plus prête que lui à devenir sa fille, que lui devenir son père mais cette enfant pleine de ressource et d’imagination ne démordrait pas facilement de la volonté première et dernière de son défunt père. Elle s’abaissa et prit le panier où il y avait les biscuit qu’elle avait fait pour lui et elle à l’occasion. Il avait l’air décomposait par la fatigue, mais elle s’en fichait un peu tout ce qui l’intéressait était une réponse de sa part face à cette lettre mais l’homme demeurait silencieux. Elle décida donc de prendre la parole une nouvelle fois pour briser se silence macabre qui les entourait:

-Tiens sert toi! Ce sont des biscuits que j’ai fait pour ton retour, et je ne cherche pas à t’acheter tu peux te rassasier le temps que l’on discute un peu si toute fois tu as des questions à me poser. Il me semble que mon père ait fait tout les papiers nécessaires et qu’il les a fait envoyer chez toi… fin à ta chambre à la caserne.

Ruby avait soudainement décidé de le tutoyer et ce changement radical sembla intriguer son interlocuteur. Elle prendrait le temps qu’il lui faudrait à lui pour s’adapter, mais ne craignait pas qu’il la laisse là à son libre sort. Elle savait que les Drows étaient des personnes de parole et que la trahison était un châtiment, il ferait le bon choix elle en était certaine. Elle était face à lui, innocente et toute jolie,, un brun arrogante tout comme lui, mais un sacré caractère qui faisait face à se soldat qui restait bouche bée à la regarder et à observer les alentours à la recherche d’aide et de réponse quelconques…
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MessageSujet: Re: Là où tout commence et que tout se perd   Là où tout commence et que tout se perd I_icon_minitimeVen 4 Juil 2008 - 18:52

De sa voix petite fluette, la gamine lui répondit, le condamna. Elle était une sacré pipelette, a l’inverse de lui, et déversa un flot de parole, en réponse à sa courte question. Il la regardait amusé alors qu’elle lui délivrait un véritable charabia. Jusqu'à ce que le destin le ramène sur terre, brusquement, un frisson glacé envahit son corps. Elle l’attendait. Il n’y eut plus de doute dans l’esprit du fier soldat, c’était bien la fille de Farair, il ne connaissait qu’un seul drow dans sa cohorte qui avait reconnu une fille légitimement. La méfiance traversa le visage du sombre, il redoutait ses paroles. Il avait peur. Il le savait maintenant, la fille était porteuse d’un obscur message.. Sadiquement, elle attendit qu’il emmagasine bien les informations, mais rien ne trahit l’attitude d’Oreyn, qui resta impassible malgré la pression qu’exerçait la gamine sur son esprit. Puis l’inévitable se présenta, bousillant sa vie et traînait dans son sillage la mort et la transformation. Le destin d’Oreyn semblait s’être réincarné dans cette lettre, que lui tendait la fille d’un de ses plus chers amis de la cohorte, qui était maintenant décédé. Comme il s’y était attendu dans la forêt des elfes, loin de tout tracas.

La réalité reprenait ses droits. Il était rentré pour la connaître. N’aurait pas du t-il la fuir ? Partir et s’envoler. Ruby de Elda semblait se trouver à mille lieux de là avec son sourire aux lèvres, lorsqu’elle lui tendit la lettre. Il s’assit résigné, pour supporter le choc et pour mieux garder son masque de froideur. Il ne pipait mot. Il lut. Farair résumait sa vie, chamboulée après avoir mis au monde cet enfant. Alors celui qui avait réussit à sortir Oreyn de sa sinistre torpeur, était devenu comme lui. Renfermé, il avait vécu seul malgré les autres, avec ses soucis et sa solitude. Sa famille dans son cœur l’avait toujours accompagné, il n’avait plus beaucoup parlé, mais avait quand même continué à vivre ses moments ou tout semble s'être arrêté sur le champ de bataille au coté de ses frères. Plus que de lui annoncer qu’il était décéder d’une grave blessure au ventre, il apprit à Oreyn que sa vie à lui aussi changeait radicalement. Il lui demandait en quelques mots de s’occuper de la petite. Le sombre tressaillit, écrasant la lettre dans sa main, seul signe de sa nervosité. Il la jeta au loin, puis garda le silence pendant un petit moment. Il regardait le sol, essayant de mettre ses pensées au clair. Essayant de ne pas se faire submerger par la vague d’émotion qui affluait en lui, refusant de perdre le contrôle de lui-même sous le poids des mots et des changements qui s’exécutaient dans sa vie.

Oreyn était abasourdis. Il n’était pas fait pour être père, lui qui avait tué le sien. La famille, les proches, il n’avait jamais connu ça. Jusqu'à cet instant, il avait vécu égoïstement, pour lui. Personne ne l’avait jamais attendu, lui-même n’avait jamais dépendu de quiconque. Il allait devoir changer sa vie, trouver un endroit ou loger, la gamine, puis venir la voir une fois par jour, et plus s’il le pouvait. Il se sentait perdu. Inquiet pour son côté paternel, lui le froid et arrogant, comment allait-il faire ? Pour donner de l’amour et transmettre des sentiments à cette gamine, qui en avait tellement besoin. Il n’était bon qu’à prendre les armes ou les enseigner, toutes ses choses qu’on ne dit pas et qu’un père mais qu’un père accomplit, il n’était pas prêt pour élever cette enfant seul. Il ne réalisait pas, il ne pouvait se dire, voilà maintenant cette petite est sous ma responsabilité, je suis en charge de sa vie. Tout cela était impossible. Ne pouvait-il pas refuser ? Tout envoyer bouler et partir ? Il n’avait pas le droit de faire ça à son ami, il n’allait en sortir que trop de remords. Mais son ami n’avait pas le droit de lui faire ça. Ruby le sortit retranchements.

Elle avait fait son choix, décidant pour lui. Elle était déjà sa fille, elle le tutoyait, il prit le temps de la regarder. Non ce n’était pas une farce elle ressemblait bien à la femme de Farair, avec ses uniques cheveux roux. Elle était bien présente, là devant lui. A lui tendre ses biscuits amicalement. Derrière ses petits yeux, se cachait un esprit bien formé. Elle semblait maligne, bavarde et beaucoup plus mure. Elle tirait des conclusions, de ses propos comme l’aurait fait un adulte. Malgré ses efforts, pour jouer franc jeu, il ne pouvait pas sourire. Il était énervé, personne n’avait le droit de lui faire ce genre de chose. Il détestait que l’on décide pour lui. En cet instant il sut qu’il ne tenait pas sa vie entre ses mains. Elle était mignonne mais incarnait le changement. Son avenir venait de bifurquer sur une autre route, loin de celle qu’il aurait voulu emprunter.

Appuyé contre le muret, il regarda la petite, assise à son côté. Malgré une façade qui disait peut être tout le contraire. Il voulut faire le premier geste, il était dur et responsable, il mènerait ce combat comme l’aurait fait un général de guerre. Il passa sa main dans les cheveux de la petite et lui dit gentiment :

« Ton père va nous manquer petite, je l’aimais bien moi aussi… Si tu le veux, je…je m’occuperais de toi, je ne sais pas ce que je vaux en papa mais nous verrons. Ou habites-tu ? Y’a t-il un endroit ou tu vis et ou je pourrais venir te voir ? »

Il ne voulait pas lui parler comme à une adulte, il ne se sentait pas de taille a lui mettre tous sur les épaules, lui dire qu’elle allait changer toute sa vie, même s’il l’avait préféré. Il l’aida à descendre du muret, puis s’agenouilla devant elle. Ses émotions se mélangeaient, entre colère et désespoir il se sentait ailleurs. Il avait peur de rater quelque chose.

"Est ce qu'il y a quelque chose que tu voudrais me dire ?"
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MessageSujet: Re: Là où tout commence et que tout se perd   Là où tout commence et que tout se perd I_icon_minitime

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