Tout ne se voit pas avec les yeux... [PV]

[Si je peux conseiller une musique, je trouve qu'elle va très bien avec le texte... Innocemment... Juste l'air qui correspond bien aucun rapport avec le film... A relancer si besoin ]


Ailen avait quitté Ydril en début de matinée... Enfin même carrément à l'aube. Elle était restée une semaine après son "altercation" avec le compte de la même petite citée portuaire. Pour elle c'était vraiment des vacances.... Elle n'avait personne à tué et il faut le dire... aussi cruel que ce soit, s'ennuyer à en mourir.
Elle avait donc payer l'auberge au matin et était partie avec Prince.
Les forêts, plaines, collines lui manquaient... Mais avant de retrouver sa solitude dans les magnifiques paysage de Miradelphia, elle avait décidée d'aller à Diantra. Moment d'émotion car elle n'était pas rentrée dans la capitale humaine depuis que sa mère et elle étaient parties. Cette même route qu'elle emprunter aujourd'hui, avait pris la vie de sa mère et changer à tout jamais la sienne.
Mais bref... Mauvais souvenir.
Elle avait appris qu'une grande partie de la ville avait était décimée par la peste... Elle ne trouverait donc surement pas sa maison... Les rues auxquelles elle était habituée. Prince était au pas mais elle le trouvait encore beaucoup trop rapide... Elle n'était finalement pas si sûre de vouloir revoir cette ville.

Pourtant, lorsqu'elle fut entré dans cette ville, le sourire disparut un peu plus tôt de ces lèvres revint. Elle eu l'impression que le soleil tapait sur ces épaules et sur sa cape noire de voyage. Elle qui n'avait pas l'habitude de l'enlever quand elle était sur Prince elle le fit. Découvrant ses épaules à ce chaud soleil d'été.
Comme à son habitude elle se renseigna sur une bonne auberge. Elle avait de quoi payer, n'étant pas du tout dans la misère et elle aimait le confort.
On lui en indiquât une: "Rue du château".
D'après une déduction logique elle ne devait pas être bien loin du château... Logique. Elle ne mit pas longtemps à trouver l'auberge... En effet à moins de 100 mètres dans l'alignement du château.
Elle s'installa et laissa son cheval à un employer de l'auberge contre un peu d'argent pour qu'il s'occupe de Prince.
Elle sourit au cheval avant de partir et prit deux foulards. Mais ces deux là étaient spéciales, elle y tenait énormément... Ils étaient à sa mère avant qu'elle meurt. Elle n'en prenait jamais deux auxquelles elle tenait mais cette fois pourtant... L'ambiance était bien différente de d'habitude.

Elle arriva devant le château, il y avait une petite place, surement là qu'ils devaient faire leurs annonces. Trois garçons et deux filles se couraient après en riant, deux femmes brodait a soleil en jetant de fréquent regards aux cinq enfants. En voyant se spectacle un sourire mélancolique emplit les lèvres de la demie-drow.

- Si douce l'insouciance de l'enfance... Qu'elle ne vous quitte jamais...
murmura-telle dans ses pensés, un sourire si rare sur son visage car mélancolique et plonger dans le passé.

Elle l'avait perdue bien trop tôt.... Encore faudrait-il qu'elle l'ai eu un jour.
Elle enleva ses sandales doucement et ferma les yeux.
Debout au milieu de la place, le soleil sur son visage elle commença à entonner une mélodie... Assez triste, juste un air. Mais si elle l'improvisait, il était en parfaite accord avec son humeur. Elle entendit les enfants arrêté de courir... les regards se tourner vers elle. Elle commença alors à danser. en Rythme avec ce qu'elle chantait. Sa voix douce chaude et triste faisant voler les foulards qui jamais ne touchaient le sol, on aurait pu la dire magicienne.
L'émotion emplit le corps d'Ailen qui ne pouvait s'arrêter désormais. Elle ne voyait rien les yeux fermer mais peut importe, seule ses souvenirs existaient, portés par le vent et la douce mélodie qu'elle ne s'entendait même plus chanté.
Une larme roula sur sa joue, unique larme...

Et si tout les joyeux souvenirs revenait, les mauvais également. Cette unique larme était pour sa mère, elle n'avait sue la pleurer le jour de sa mort. Par fierté peut être ?
C'était une danse profonde et envoutante... Elle sentait en elle les regards posait sur elle. Nul autre bruit que sa seule voix s'élevant dans cette ville de Diantra qui maintenant guérie avait agonisé pendant des mois.
Ailen ne faisait qu'un avec ses foulards et sa danse. Et lorsqu'un de ses foulards effleura la joue de quelqu'un sa voix se brisa... Les foulards retombèrent.
Elle voulut ouvrir les yeux mais la puissante lumière sortant des ténèbres de ses souvenirs l'aveuglât. Elle était devant le château et ne savait pas qui elle venait de toucher. Ses foulards ne pouvant manifestement pas lui dire qui elle avait touché. Elle s'inclina donc, elle étant devant le château après tout.
Elle sentait de cette être une profonde tristesse mais la prestance digne d'un roi.

- Veuillez m'excuser... Messire.

Ailen était toujours inclinée et attendait qu'on la relève. Elle avait fait une pause au milieu de sa phrase d'excuse. Pourquoi pas Madame ? Pourquoi Messire ? Question d'insinct, et chaque fois qu'Ailen y avait cru elle ne c'était trompée. Pourquoi pas mon seigneur ? Messire était poli et elle ne connaissait pas le rang de cette personne.
Sa voix avait été douce sans être mielleuse, blessée et triste sans être craintive, sérieuse sans être grave et ferme, mélodieuse et envoutante sans être séductrice.
Enfin ses yeux s'accommodèrent au jour. C'était un grand homme aux cheveux couleur d'eben, il était richement habillé mais Ailen en savait pas qui il était. Il portait une canne et ses yeux avait du être d'un beau vert mais celui ci était maintenante terne... Il était aveugle.
Il ne la voyait pas, elle se releva donc pour faire fasse à cette homme.
Elle ne savait ce qu'il allait se passer après mais son instinct lui disait de rester là, de ne pas bouger... Ce qu'elle fit.
A entendre les murmures des autres personnes, il devait être très important. les femmes avaient repris leurs enfants et les tenaient fermement, craintive vraisemblablement de cette homme.

[Tu vas me faire pleurer avec cette musique T_T ]

Les rues de Diantra... Hautes en couleur, pleines de vie et de bruits. Le malheur était loin, la vie reprenait le dessus, la Peste était terminée. Les habitants avaient pleuré leurs défunts... Plus de cris, plus de sanglots, mais des enfants qui jouaient et riaient... Quel dommage que Trystan n'ai comme dernière image de cette ville que celle des charniers et de la mort... La voir renaître aurait été un soulagement. Il ne pouvait plus que la deviner désormais.

Autrefois, il aurait parcouru les rues seul, incognito, ou presque. Mais maintenant, c'était impossible. Pas seul, pas alors qu'il était sans défenses. Il était Conseiller du Roi, il n'était guère aimé du peuple, trop lointain, inaccessible et froid... Ses décisions n'avaient pas toujours été bien prises par les gens du commun. Il était difficile de comprendre qu'on agissait pour le bien du grand nombre en oubliant la minorité.

Il était donc perché sur son étalon, suivi de loin par des gardes et de près par Thibaut qui ne le quittait plus d'une semelle désormais. Il entendit alors une voix s'élever dans le brouaha, alors que son cehavl s'arrêtait, géné par la foule compacte qui s'était massée autour de la propréitaire de cette voix. Il ne voyait pas son petit spectacle, il ne voyait pas ce corps souple et gracieux virevolter... Il ne perçevait que la musique, triste et poignante.

- "Il y a une jeune femme qui danse avec des foulards..."

C'était un chuchotement qui s'échappait des lèvres de Thibaut. Un chuchotement émerveillé. Nul doute que le spectacle devait être de toute beauté...

- "Monseigneur, désirez-vous que nous dispersions la foule?"

Là, c'était un garde qui s'avançait irrité.

- "Non. Thibaut, viens avec moi. Vous, restez là et gardez les cheveux."

Il descendit de cheval alors qu'un des soldats s'emparait des rênes de l'étalon. Il avança, précédé par Thibaut qui lui faisait un chemin dans la foule compacte. Il tenait un bâton dans sa main droite, il avait bien du se résoudre à trouve run moyen de substitution... il se retrouva alors aux premières loges. Oui, il était richement habillé, bien plus que les manants qui l'entouraient. Un pourpoint noir cousu de fils d'argents... pas de cape, il faisait trop chaud pour cela. Ses cheveux noirs étaient attachés par un lien de cuir.

Il sentit alors quelque chose de léger le frôler. Et la voix s'arrêta alors que des murmures angoissés retentissaient. Si la jeune femme n'avait pas reconnu Trystan, la foule, elle venait de s'apperçevoir que le Conseiller était parmi elle. Et comme toujours son visage indéchiffrable faisait peur, car on ne savait jamais ce qu'il pensait et ce qu'il allait dire.

La jeune fille s'inclina (bien que Trystan ne le savait pas) et s'excusa humblement.

- "Vous excuser de quoi? De troubler l'ordre publique?"

La voix avait résonné, cinglante et froide. Evidemment, les gens autour d'eux comprirent le message et s'égayèrent comme une envolée de moineaux. Derrière Trystan, les deux gardes tendaient le cou, prêt à intervenir. Thibaut se dandinait d'un pied sur l'autre, navré que la jeune femme se retrouve dans cette situation. Il aurait bien aimé lui dire qu'elle chantait et dansait comme une déesse, et le dire à son maitre aussi. Mais ce serait très mal venu.

Ailen voyait sur le visage de Trystan une dureté et une froideur impressionnante. Nul doute que la foule autour d'eux chuchote de peur. D'aqilleurs quelle foule. les joues d'AIlen s'empourprèrent légèrement. Jamais elle n'avait eu tant de spéctateurs. Elle surprit un murmure.... Il était donc conseiller... conseiller du roi. Cela n'impressioonait pas Ailen qui restait impartiale fasse à nimporte qui. Elle traiter mendiant ou noble de la même manère... Peut être une de ses qualités ?

- "Vous excuser de quoi? De troubler l'ordre publique?"

Ailen ne s'attendait pas à autant de dureter dans sa voix. Un drole de sourire éclaira son visage. Et soudainement elle éclata d'un rire chaud alors que les gens se dispersaient.

- Vous ne semblez pas aimez les excuses. Quand au fait... De troubler l'ordre public. Je ne connais aucune lois ou traités qui interdisent à une femme de danser et de chanter dans les rues de cette ville. Mais si je vous insupporte autant, faites en vite un. Après tout vous en avez le pouvoir.

Sa voix était aussi glacée que celle de l'homme en face d'elle. Le sourire sur ces lèvres restait gravés. Les soldats semblaient près à agir au moindre ordre de leur "chef" bien qu'un soit visiblement peu enjoué par cette idée... mais Ailen n'avait pas peur. Il faudrait bien plus de trois soldats pour l'arreter.

- Mon être semble vous insupportez, pourquoi ne pas vous loger dans le chateau derrière vous, derrière ses murs rien ne devrait vous atteindre. Ni ma voie, ni mes foulard... Elle marqua une pause. Ni la misère et le desespoir des gens que vous ne semblez pas vouloir voir... Ou plutôt devrais-je dire sentir. Seuls les choses superficiels se voit avoir les yeux. La douleur de ses gens se sent avec le coeur. Si vous en avez un évidemment fait d'autre chose que de pierre et de glace je suis sûre que vous ressentez ce qu'il y a dans l'atmosphère en ce moment.

Elle restait dure et vit un garde équarquiller les yeux. Elle n'était qu'une petite danseuse et chanteuse itinérante. Pour ces paroles, Ailen aurait mérité une gifle. Et si son père avait était là, il la lui aurait surement mise. Ailen n'était pas une femme à se soumettre devant un homme pour peu qu'il soit bien habillé. Elle gardait une main dans le dos. Si elle devait se défendre, sans doutes aurait-elle besoin de son canif le long de sa hanche. Elle gagnerait à économiser ce geste au moins une précieuse seconde.

(qu'elle impertinence xD)

Trystan ne cilla pas en l'ntendant éclater de rire... Face à lui, bien des réactions étaient suscitées, toutes différentes. Certains s'écrasaient comme des cloportes, d'autres rampaient... Le père de Lilianna était un parfait exemple. Mais cette fille là... Elle n'était pasimpressionnée par son statut ni son pouvoir. Pourtant, il pouvait la faire enfermer au cachot selon son bon vouloir... Alors, stupide ou dangereuse?

- "Vous vous trompez, j'apprécie les excuses, mais pour les bonnes raisons... Quant aux lois dont vous parlez, elles n'existent certes pas sous cette forme, mais le trouble de l'ordre public si... Merci d'être passée, je vais pouvoir rajouter un paragraphe sur les danseuses à la langue trop bien pendue."

Et voilà qu'elle lui faisait la morale sur la misère du peuple. De mieux en mieux...

- "Vous êtes bien présomptueuse d'ainsi faire des hypothèses quant à ce qui m'intéresse ou pas..."

Lui suggérer de rentrer au château se cacher du malheur de la population... c'en était presqu'offensant! Jamais il ne s'était caché derrières ces murs imposants! Même alors qu'on brulait la ville, il était venu!

- "Sans parler de me parler avec autant d'insolence... pensez-vous donc que dans une décision arbitraire je ne puisse pas vous faire jeter aux cachots pour outrage à ma personne?"

Il était à moitié sérieux... Il n'était pas du genre à régler ses problèmes ainsi, mais il voulait savoir de quel bois elle était faite et surtout, pourquoi elle était si confiante. Les ardes s'étaient approchés mençanats.

- "Monseigneur, laissez-nous emmener cette bougresse! L'air humide des cachots devrait calmer son insolence!"

Thibaut jeta un regard ébahi au garde... puis à Trystan. Ils n'allaient pas faire enfermer cette fille parce qu'elle était franche quand même?

- "Messire..."

Trystan fit un signe de la main à Thibaut pour le faire taire, de même qu'il intimait aux gardes de ne pas bouger. Si encore elle avait insulté Ultuant, il auait pu la faire enfermer, mais là, le faire aurait tenu d'un égocentrisme surdimensionné. Il pouvait accepter les critiques. Il semblait la regarder, alors même qu'il ne a voyait pas... Pourtant, il la jaugeait sans doute mieux que n'importe qui, aveuglé par ses origines ou par sa beauté.

- "Vous vous trompez, j'apprécie les excuses, mais pour les bonnes raisons... Quant aux lois
dont vous parlez, elles n'existent certes pas sous cette forme, mais le
trouble de l'ordre public si... Merci d'être passée, je vais pouvoir
rajouter un paragraphe sur les danseuses à la langue trop bien pendue."

Le sourire d'Ailen restait accroché sur ces lèvres.

- C'était un plaisir. Quand à ma langue, laissez la là ou elle est. Elle y est très bien. Je suis heureuse de me dire que j'ai contribué à écrire encore une lois inutile pour le simple bon vouloir de certains.

Elle avait pris la remarque avec ironie et insolence. Elle ne savait si c'était la bonne solution mais de toute, c'était la seule qu'elle voyait.

- "Vous êtes bien présomptueuse d'ainsi faire des hypothèses quant à ce qui m'intéresse ou pas..."

- AI-je seulement tort ?

Ailen avait répondu au tac au tac. De ce qu'elle sentait, elle ne se trompait généralement pas et à regarder les gens, entendre leurs murmures, elle savait qu'elle ne se trompait pas.

- "Sans parler de me
parler avec autant d'insolence... pensez-vous donc que dans une
décision arbitraire je ne puisse pas vous faire jeter aux cachots pour
outrage à ma personne?"

Elle réfléchit un instant. Oui, évidemment il pourrait la faire jeter au cachot sans aucune hésitation. C'était un fait. Mais encore faudrait-ils qu'il l'attrape ! Ailen n'était pas vraiment une facile à attraper et passer une partie de sa vie dans les cachots ne l'enchanterait pas. Elle croisa les bras et lança d'une voix ironique, celle d'un enfant qui donne une réponse. Impatient de savoir si c'est la bonne:

- Je suis sencée avoir peur... C'est ça ?

- "Monseigneur, laissez-nous emmener cette bougresse! L'air humide des cachots devrait calmer son insolence!"

- Ohh..
souffla Ailen comme vexée et indignée.

- Comme les mots vont vites. Alors je suis une bougresse, pauvre de moi...

Encore une fois elle jouait l'ironie mais rien que de songer que cette homme pouvait prétendre réussire à l'attraper la faisait rire... Vraiment !

- "Messire..."

C'était un autre homme qui avait parler, comme pour convaincre son maître de ne pas le faire. Encore une fois un sourire éclaira le visage d'Ailen. Elle indiquat un clin d'oeil à cet homme. Il avait l'air gentil lui au moins.
L'homme aveugle les firent tairent tout deux.

- Certains de vos hommes sont stupides, d'autres très intelligent.
souffla-t-elle juste comme murmure.

Oui, bien que ca ne l'enchante pas, si ils essayaient quoi que ce soit contre elle, ils risqueraient de le payer bien cher de leur peau... Et en plus... Jamais ils ne la retrouverait !

- "Personnellement, je verrais plutôt votre langue en dehors de votre bouche, croyez-moi, dépouillée de cet attribut qui ne vous sert qu'à dire des bêtises, je ferais une bonne action en vous empêchant de vous attirer des ennuis."

C'est qu'elle commençait à l'agagcer l'effrontée! D'accord, il trouvait cela excitant qu'on lui réponde, mais quand même... Il y avait des limites. Surtout qu'elle ne semblait savoir que critiquer...

- "Il me semble que vous n'êtes pas du genre à les suivre ces lois de toutes façons."

Il esquissa un sourire glacial alors qu'elle lui renvoyait une question le concernant... Mais il ne lui ferait pas le plaisir d'être sincère. Qu'elle aille au diable avec ses questions sur sa morale! Lui, il n'avait aucun problème avec ça.

- "Auriez-vous donc la faculté de juger les gens en un regard?"

Il s'était fait méprisant. Il lui parla de cachots et cette fois, il y eut un silence... Trop court à son goût. Voilà qu'elle recommençait. Il soupira, déçu.

- "Vous n'êtes qu'une enfant... Une enfant mal élevée qui plus est."

Evidemment, il ne connaissait pas son âge, mais cette manière de rétorquer... Cela lui faisait penser à une sale gosse, ni plus ni moins. Elle se moqua du garde qui vira au rouge sous la colère étouffée.

- "Je vais t'apprendre à tenir ta langue femme!"

Il commença à se jeter sur elle, mais encore une fois,; Trystan l'arrêta en l'empêchant de passer, simplement d'un geste de la main. Le garde était discipliné, même si son regard était meurtrier.

Quant à Thibaut, il ne savait pas quoi penser. Il était le plus jeune ici (pensez donc, il n'avait que 15 ans), mais il était plus diplomate que les soldats et moins cassant que Trystan. Ses yeux noirs, vifs et intelligents ne quittaient pas la demoiselle du regard alors qu'il l'implorait en silence de la jouer plus fine. Elle complimenta l'intelligence de Thibaut et bien sûr, critiqua celle des gardes. Trop c'était trop! Le soldat en oublia les ordres et se rua sur elle, pensant n'avoir à faire qu'à une petite danseuse insolente. Trystan resta de marbre, contrarié que cet imbécile lui désobéisse, alors que Thibaut esquissait un geste pour le retenir :

- "Non!"

Pourtant, cette altercation allait lui en apprendre plus sur l'étrange jeune femme...

- "Personnellement, je
verrais plutôt votre langue en dehors de votre bouche, croyez-moi,
dépouillée de cet attribut qui ne vous sert qu'à dire des bêtises, je
ferais une bonne action en vous empêchant de vous attirer des ennuis."

Ailen souria à nouveau... Décidemment.

- "Il me semble que vous n'êtes pas du genre à les suivre ces lois de toutes façons."

- Disons que je m'arrange pour les enfreindre le moins possible.
Dit-elle en détournant légèrement ce qui n'était aps vraiment une question. Enfin à part tuer... Qu'elle lois ne respectait-elle pas ?

- "Auriez-vous donc la faculté de juger les gens en un regard?"

Le sourire était glacial sur les lèvres de trystan mais au moins il souriait !

- Hum... non. Mais à en voir les habitant de cette cher cité, les critiques qu'ils font de vous et l'amour qu'ils ont pour vous... me permet de faire ma propre opinion !

En réalité elle l'aimait bien, à se cacher derrière des masques... En plus il ne manquait pas de répartie ! En revanche ce garde près de lui ne lui inspirait pas confiance du tout. Elle espérait qu'il ne l'attaque pas. Elle n'était armée que de son petit couteau empoisonné. Si il l'attaquait, elle se défendrais et montrerais ces capacités au combat... Et si elle ne pourrait faire autrement qu'utiliser son couteau, il mourrait. Et elle devrait quitter Diantra au plus vite. Et ne plus revenir dans les capitales humaines.

- "Je vais t'apprendre à tenir ta langue femme!"

Le fameux soldat s'approcha d'elle et le sourire d'Ailen disparut. L'homme noble cependant l'arréta.
Puis elle critiqua dans un souffle la stupidité de se même soldat qui l'attaqua alors... Elle l'avait vu venir. Ce qu'elle n'avait pas prévu ce fut la réaction du jeune home qu'elle avait dit intelligent qui esseya de retenir le soldat.

- "Non!"

Elle avait perdue une seconde à l'écouter et déja l'home était sur elle. D'une passe habile elle se recula pour lui assener un coup sur el coté dont il se souviendrait, à l'endroit ou son armure légère se liée sur le coté pour ne pas se faire mal sur l'armure. Il en eu le souffle coupé devant la violence du coup d'Ailen. Elle sortit le petit couteau attaché à sa cuisse et alors qu'elle relevait le jeune homme le souffle court et agripper ses cheveux pour lui tenir la tête en arrière elle poita la lame à un cm de sa peau. Son coté rieur avait disparu ainsi que son sourire. Son ame de tueuse ayant repris le dessus. Elle éclata d'un rire glacial et dur.

- Je confirme vous êtes stupides. Vous voyez cette lame ? Elle est empoisonnée, excissés un seule geste contre moi et vous mourrez après 3 minutes de supplice. Es-ce clair ?

Ailen avait parler toujours aussi glaciale sans se cacher. Sans rien murmurer ou autre. Le soldat sembler tétanisé, osant à peine respiré - bien qu'il le fasse avec difficultée - . Elle relacha les cheveux de l'homme et l'envoya valser devant, au pieds du noble et de l'homme qui avait voulu le retenir.
Elle continuer à regarder le soldat avec un dégout non fint.

- La réputation des soldats de cette belle ville est donc véridique.

Elle avait parler avec un dégout palpable. Que faire maintenant ? Elle rangea la lame sans aucune pudeur et croisa les bras.

- Vous ne pouvez pas m'enfermer, votre soldat ma attaqué, j'ai donc agis en légitime défense. Et puis, si ils sont tous aussi stupides et incompétent, vous n'arriverez même aps à m'attraper pour les cachots dont vous me menaciez toute à l'heure.

Encore une fois, une voix calme et froide. Ce soldat ne devait surement pas être incompétent. Sinon il n'accompagnerait pas le conseiller du roi !
Il s'était juste montré imprudent. Elle tuer depuis son plus jeune age ! il n'avait aucune chance...
Elle ne faisait aps attention aux autres gardes qui devant sa démonstration de force avait mis la main à l'épée. D'un coté, Ailen se bénissait de ne pas avoir emporter son nunchaku. Elle était beaucoup plus rapide avec qu'avec son tout ^petit couteau et l'homme serait mort à l'heure qu'il était. En plus, une femme portant un petit couteau à sa jambe n'est aps si surprenant alors qu'une femme qui porte une arme beaucoup plsu dure à manier est déja plus suspecte. Et puis d'un autre coté, si elle devait se défendre de totu els autres gardes, elel passerait un sale moment. Pas qu'elle ne puisse aps. Mais eule, ce serait dure et elle.. préfèrerais éviter ça !
Elle observer également les toits, les maisons. Savoir par où elel pourrait fuir. Elle avait beaucoups d'oportunitée mais.. dans tout les cas elle devenait vulnérable à un moment ou à un autre.

- "Les gens parlent sans savoir et ne jugent que ce que je laisse voir. Vous ne devriez pas suivre l'opinion publique."

Eh oui, il avait mauvaise réputation, mais avouons-le, il n'avait rien fait pour se faire aimer des gens. Il s'en fichait en fait. Après, il n'avait pas à se plaindre de cette fausse image, c'était lui qui la nourissait après tout.

Mais si lui, avait la patience de supporter l'insolence de la jeune femme, il n'en fut pas de même pour ceux qui le suivaient. Qu'on remette en doute son intelligence ne plut que moyennement au soldat incriminé qui se jeta sur elle. Tout le reste de l'action fut bien évidemment brouillon pour Trystan qui n'y voyait rien. Et c'était très agaçant!

Pourtant, l'agitation cessa... Soit la fille était maîtrisée, soit c'était le contraire. Et quand la voix de la jeune femme résonna, glaciale et sadique, il comprit que le garde était en fâchause posture. Il entendit du raffut de nouveau et Thibaut fit reculer trystan d'un pas rapide alors que le garde venait s'écraser à ses pieds.

Le jeune duc d'Erac baisse la tête vers le garde :

- "Voilà une bonne leçon, quand je dis d'attendre... On attend!"

Lui aussi s'était montré glacial. Il releva la tête vers la jeune femme, un imperceptible sourire d'ironie au coin des lèvres :

- "Je suis certain que le spectacle ne devait pas manquer de piquant. Je ne dois hélas que me fier à la conclusion de ce piètre combat : ce n'est pas courant de voir une jeune artiste se promener avec une lame empoisonnée."

Il insista bien sur le dernier mot. Pas idiot le Conseiller. son sourire s'accentua quand elle se défendit.

- "Tiens, maintenant vous vous défendez alors que toute à l'heure vous me narguiez? Les cachots vous feraient-ils finalement un peu peur?"

Il se mit finalement à rire, un rire grave et profond alors qu'elle continuait les insultes et se disait insaisissable.

- "Mais MOI je ne suis ni stupide, ni incompétent... Bien sûr, on a tendance à penser que je suis inoffensif de par mon léger handicap et de par ma garde rapprochée... Ferez-vous vous aussi l'erreur de me sous estimer? Moi en tous les cas, j'ai bien l'impression que vous êtes un peu plus qu'une petite artiste itinérante..."

- "Je suis certain que le spectacle ne devait pas manquer de piquant. Je ne dois hélas que me
fier à la conclusion de ce piètre combat : ce n'est pas courant de voir une jeune artiste se promener avec une lame empoisonnée."

- En effet, mais comme vous l'avez dit, je suis une artiste. Pas une fille de joie et il 'nest jamais mauvais de pouvoir ce défendre. Et entre nous, c'est un cadeau de fiancaille. Monsieur pourrait être honorer c'est la première fois que je m'en sert !

Ailen était douée pour mentir mais là elle disait la véritée... Sauf évidemment sur le fait que sa soit la première fois qu'elle l'utilise. Elle avait tuer beaucoup de personnes avec mais n'allait pas s'en vanter.

- "Tiens, maintenant vous vous défendez alors que toute à l'heure vous me narguiez? Les cachots vous feraient-ils finalement un peu peur?"

Il se mit à rire. Au moins avait-elle réussit cette exploit !!

- "Mais MOI je ne suis ni stupide, ni incompétent... Bien sûr, on a tendance à penser que
je suis inoffensif de par mon léger handicap et de par ma garde
rapprochée... Ferez-vous vous aussi l'erreur de me sous estimer? Moi en tous les cas, j'ai bien l'impression que vous êtes un peu plus qu'une petite artiste itinérante..."

Se fut au tour d'Ailen d'éclater de rire. Là elle devrait jouer fin. Elle avait été imprudente. Quand elel parlait comme elle avait parler au garde en général elle le faisait silencieusement, et si non... C'était qu'elle avait dans ses projets de tuer tout le monde présent. Ce qui n'était pas le cas ce jour là.

- Je ne vous sous-estime pas, je n'ai juste pas peur de vous. Elle marqua une pause pour reprendre sur un ton plus que sérieux mais avec une pointe d'ironie tout de même. Ohh... Mince je suis démasquée. Bon pour parler à coeur ouvert vous avez raison. Je suis une tueuse proffessionnelle dont on paye les service poru éliminé quelqu'un. Je ne porte aujourd'hui qu'une seule arme car j'ai rendez-vous avec un futur client qui ma demandé de ne pas venir armée. Ma lame n'est qu'une précaution. Je porte en général un nunchaku, au cas où vous ne sachiez aps ce que c'est: c'est deux cylindres de fer reliés par une chaine en fer. Arme légère mais mortelle en un coup pour qui sait la manier. Mes mains sont déja taché de sang à aminte reprises et je n'ai rien à perdre alors je n'ai pas peur de beaucoup.
Quand au cachot, j'ai appris plusieurs évasions il y a peu. C'est donc qu'on peut en sortir facilement. Ensuite, mon fiancé dont je vous ai parlé toute à l'heure est un drow meurtrier. Lui et ses amis sont en ce moment postés à plusieurs coins de la ville. Si je suis emmenée au cachot, ils viendront me chercher... Mais pas sans faire de dégat à cette jolie ville.

Elle avait tous envoyer d'un traite. Sur un ton tellement sérieux qu'ironique et elle lui avait dit beaucoup de choses viridiques... Quand à son fiancer. Hormis le fait qu'il soit mort et qu'aucun de ses amis ne soit dans la ville c'était vrai.
Elle reprit avant qu'il n'est dit quoi que ce soit:

- Maintenant, voyons si vous êtes assez stupide pour me croire.?.

- "Voilà un cadeau de fiançaille bien singulier... Pour un homme encore, je comprendrai, ou même une simple lame pour une jeune femme sans défenses, mais de là à l'enduire de poison... C'est dangereux, être maladroite pourrait être fatal."

Son ton était lourd de sous entendus. Il ne croyait pas une seconde qu'elle ne savait pas s'en servir. Il pensait même qu'elle maniait ce genre d'arme fourbe à la perfection. Elle se mit à rire à sa tirade et encha^na en lui dévoilant bien des choses. Vraies ou fausses, il n'en savait rien. Ironique, il lâcha :

- "Je ne vous en demandais pas tant... Un peu plus et vous me donniez l'adresse où vous achetez vos vêtements."

Il reprit, à moitié sérieux :

- "J'espère que je ne suis pas sur votre hum... liste?"

Cependant, elle avait touché un point faible en prlant des évasions des cachots. C'était un réel problème. Il y avait trop de passages secrets dans ce maudit château!

- "Il n'y a pas tant d'évasions que cela, c'est juste qu'elles attirent l'atention et que les gens en font tout un plat. Mais beaucoup de prisonniers y croupissent encore et y finiront leur vie. Comme les tueurs..."

Il arqua un sourcil à la mention du fiancé.

- "Ah? Fiancée à un drow? Je comprends mieux le cadeau de mariage. Terriblement romantique."

Et puis soudain, son visage se durcit alors qu'il reprenait la parole, glacial :

- "Mais qu'ils viennent donc... Ils ont fait assez de mal dans cette ville pour qu'on ai envie de le leur faire payer. Vos petites menaces ne m'effraient pas, au contraire, j'ai de plus en plus envie de mettre ma menace à exécution, pour obliger vos amis à venir vous chercher."

Il s'était fait sarcastique sur la dernière phrase. Il ne croyait pas à son histoire d'amis drows prêts à venir la chercher. parce que les assassins se la jouaient solo et discrets.

- "Voilà un cadeau de fiançaille bien singulier... Pour un homme encore, je comprendrai, ou même une simple lame pour une jeune femme sans défenses, mais de là à l'enduire de poison... C'est dangereux, être maladroite pourrait être
fatal."

Ailen sourit mais ne répondit pas. Oui c'était dangereux, mais être maladroite n'était pas dans ses défaults.

- Je vous l'ai dit, c'est la première fois que je sort cette lame de son fourreau. Là où elle est, je n'ai aucun risque de me blesser...

Elle préférait jouer l'innocente. Elle aurait pu rajouter que "danseuse" et "maladroite" n'allait pas ensemble. Mais cela aurait pu compromettre grandement la suite des évènement.

- "Je ne vous en demandais pas tant... Un peu plus et vous me donniez l'adresse où vous achetez vos vêtements."

La demi-drow fit mine de réfléchir un instant.

- Ah ça je ne sais plus. Dès que cela me reviendra je vous le direz !

Encore cette insolence qui lui était bien propre... Ce devait surement être la première fois où une des seules fois qu'on lui avait tenu des propos insolent et ironique ainsi. Oui les gens préférait rampé pour s'attiré les faveurs de Trystan d'Erac... Conseiller du roi ! Ailen, elle, n'avait rien à perdre et rien à gagner.. alors...

- "J'espère que je ne suis pas sur votre hum... liste?"

La demi-drow soupira comme exaspérée...

- Supposons... Que vous êtes ma cible et que je suis bien une assassine. Pourquoi discuterions nous encore alors ? Prendrais-je le risque de bavarder avec vous alors que chaque minute qui passe rétrécit mes chances de vous avoir ? Non.. Evidemment. Si 'javais été une tueuse, je vous aurez tuer tout de suite et pendant ma danse. Mes foulards auraient caché ma lame, une simple égratignure et vous mourriez. J'aurais ensuite surement crié comme si je ne m'y attendait pas et j'aurais fait ma choqué. Pleurer même peut être. Les gens m'aurient laissé partir sans me soupsonner. Mais... je n'aurais certainement pas discuter avec vous !

- "Ah? Fiancée à un drow? Je comprends mieux le cadeau de mariage. Terriblement romantique."

- Fiancée ! Pas mariée...
Le corriga-t-elle.

D'ailleurs elle aurait du mal.. il était mort depuis si longtemps...

- "Mais qu'ils viennent
donc... Ils ont fait assez de mal dans cette ville pour qu'on ai envie
de le leur faire payer. Vos petites menaces ne m'effraient pas, au
contraire, j'ai de plus en plus envie de mettre ma menace à exécution,
pour obliger vos amis à venir vous chercher."

Elle soupira encore de lassitude.

- Cette conversation était... très interessante et enrichssante mais j'ai a faire. Je dois aller boulverser l'odre public autre part. J'espère vous revoir sous peu, Messire d'Erac.

Et tout naturellement elle tourna les talons et commença à se diriger vers son auberge.
Oh oui... Ils se reverraient surement.
Elle passa par les rues. Elle préférait les toits, mais elel s'était suffisament faite remarqué pour aujourd'hui !

[ Fait la retenir ou pas, comme tu veux ]