Astéride d'Erac [Duchesse d'Erac]

Nom/Prénom : Astéride d'Erac

Âge : 17 ans

Sexe : Féminin

Race : Humaine

Particularité : Demi soeur de Trystan d'Erac. ( vu avec l'interressé ^^ )

Alignement : Neutre bon

Métier : Dame de compagnie de la reine ( si possible ^^)

Classe d'arme : Magie / Défensif.

Équipement : Astéride ne possède pas grand chose, si ce n'est un livre de magie hérité de son père et;...Une garde robe a toute épreuve. Autour de son cou danse l'éclat doré d'un pendentif aux armoiries des d'Erac, cadeau de son père pour son quatorzième anniversaire. Ce pendentif s'ouvre et l'on peut y ranger n'importe quel billet ou esquisse. Contre sa cuisse, et bien qu'elle ne sache pas vraiment s'en servir, dort la lame meurtrière ( ou catastrophique xD ) d'une petite dague au manche de nacre. Ornement plutôt défensif et dissuasif si il en est.

Description physique :

Fade. Oui, fade et terne. C'est peut être les premiers qualificatifs qui vous viendront à l'esprit en la voyant pour la première fois. Oh, elle n'est pas si moche, elle n'est pas laide, mais cette beauté froide et arrogante ne dégage aucun charme...Une chevelure teintée de roux, bouclée, vague soyeuse qui descend jusqu'au bas du dos. Ils sont rares ceux a l'avoir vu ainsi, les communs la verront tressée, entrelacée, prisonnière d'une mante qui étouffe sa beauté chaude. Son visage, les traits fins et ciselés avec noblesse, mais si éteints. Une statue de glace, une statue de marbre. Petite fille représentant à merveille la noblesse, froide et figée. Délicate, précieuse, d'Astéride irradie une impression étrange, entre faiblesse et force. Elle n'est pourtant pas bien grande, à peine 1m65, sa taille est gracile, sa poitrine petite et ferme, ses hanches à peine marquées, elle oscille entre enfance et maturité, et malgré cela, son être dégage une sorte de dureté impossible à abattre. L'héritage maternelle.

Mais, oubliez cela pour plonger dans ses yeux noirs. Car là réside véritablement son âme. Ils pétillent, ils s'illuminent, ils éclatent en milliers d'étincelles. Ils vivent, ils expriment ce qu'elle ne peut crier à haute voix. Ils vous capturent lorsque l'on s'y attend le moins. Etrange paradoxe qu'est cette femme-enfant, glace et feu mêlés.

Description mentale :

Farfadet et luciole. C'est ainsi que l'appellait son père, son petit soleil, son étoile du Soir...Vive et joyeuse lorsqu'elle n'étais qu'avec lui, froide et austère lorsque sa mère apparaît. Enfant non désirée, elle l'a toujours sut, s'y est résignée et, contrairement a son frère, avoue ouvertement haïr sa mère. Femme capricieuse aux ambitions démesurées, femme revêche qui n'a pas sut ouvrir son coeur. D'elle, Astéride a peut être hérité l'opiniâtreté, une attitude volontaire, et de son père...Elle a reçu en héritage, l'amour et la chaleur. Ceci dit, elle est une femme encore jeune, pétillante de vie et de gaité lorsque ceux qui l'entoure on reçu le don de son coeur. Quel contraste avec cette marionnette stérile et terne qu'elle offre, celle que sa mère a cru forger. Tour à tour, aristocrate empreintée ou sauvageonne échevelée, Astéride reste un mystère. Elle ne se dévoile pas, jamais. Encore plus depuis le départ de son frère et la mort de son père. Restée seule en compagnie de sa dragonne de mère, aigrie par ses ambitions avortées, Astéride s'est éloignée de plus en plus dans l'étude des Arcanes. Art magique que son père lui enseigna, aimant a se retrouvée seule au milieu des livres. Parfois son esprit erre, car c'est une rêveuse, encore et toujours, malgré les mots acides de sa mère, elle lève, en bouclier, la tendresse de son père et celle de son frère. Immensément attachée aux deux hommes qui ont su illuminer sa vie, elle souffre encore de leur absence, se réfugiant dans la solitude. En somme, c'est une jeune femme blessée, mais vaillante, qui offre toujours un sourire lorsque le besoin s'en fait sentir.

Histoire :

Astéride est née sur le tard. En vérité, elle est née car sa mère ne pouvait échapper au devoir conjugal éternellement. Elle est un accident, oui, un accident. Ni désirée, ni voulue. Un cheveu sur la soupe, une épine dans le pied, comme aime a le lui rappeler sa mère..Bébé braillard qui ne porte pas sur son front une couronne, même bâtarde. Une chose inutile en bref...Sauf..Sauf pour son père, le Duc Charles d'Erac...Non, pour son père, elle était une lumière qui éclairait son visage lorsque la tristesse le menaçait...Bien vite, Astéride apprit a fuir sa mère et à trouver refuge auprès de son père...Même auprès de ce frère, porteur des ambitions démesurées de sa génitrice. Car elle n'était que cela, pour elle comme pour lui...La petite fille apprit bien vite le lien unissant son frère et leur mère. Aux yeux de cette sorcière désséchée, désertée de bonté, il n'était qu'un instrument, qu'un objet servant à assoir une envie fantoche. Non, jamais elle ne serait reine et cela, elle ne pouvait le supporter Alors...Alors, cette jalousie enfantine qu'elle pouvait ressentir lorsque Mélisandre s'enfermait avec son fils, dédaignant cette fille qui n'était que néant se transforma doucement. Bien vite, elle découvrit la douleur dans les yeux pairs de son frère, la douleur dans les yeux de son père, cette souffrance gratuite que leur infligeait Mélisandre, insensible, égoïste Mélisandre. Cette souffrance égale a la sienne...Même la douceur d'un père fut refusée a Trystan, alors qu'elle, elle la sentait s'écouler tout autour d'elle, petite fille trop gaie dont les rires exaspérait Mélisandre, ce fut a son frère qu'elle en fit don. Juste un rire de temps en temps, de loin, juste un sourire, éclatant lorsque la marâtre tournait le dos, juste un regard qu'elle voulait empli de tendresse et d'amour...Un peu de leur père dont il était privé.

Elle grandit, trop vite, trop tôt, découvrit maintes secrets qui auraient dût restés dans l'ombre, apprit l'acidité et la méchanceté, mais jamais ces hydres venimeuses ne purent entacher son coeur, tant que les bras de son père lui étaient ouverts. En vérité, ils se consolaient tout les deux, lui d'être privé d'un fils, même adoptif, à qui il aurait pu transmettre son amour du duché, elle, de ne connaître la douceur d'une embrassade maternelle...Le père et la fille, ensemble, unis alors que l'image du fils et du frère s'éloignait sous le joug d'une sorcière. Heureusement, vint une période de bonheur relatif, alors même que Richard instruisait Astéride aux Arcanes, celle ci fut bientôt rejointe par Trystan...Un petit îlot qu'ils formaient ainsi, même si la distance qui séparait le père du fils était a tout jamais creusée, elle, elle appréciait ces moments, lorsque le regard de prédateur de Mélisandre était loin, bien loin...Puis, la déchirure...La Reine mourut, réveillant l'ambition de sa mère, éveillant le souvenir d'une promesse, elle mourut et, à nouveau, Mélisandre rêvait d'un trône...Trystan fut envoyé au palais, avec en son sein, la déchirure sous forme de lettre. Jamais elle n'avait sut si il s'était résigné a suivre les désirs de leur mère, jamais, mais elle espérait qu'il suivrait sa propre voie, pas celle, envenimée de Mélisandre. Elle espérait son bonheur, elle espérait la lumière alors qu'elle plongeait dans le noir, à l'instant même où Charles quitta cette vie pour une autre, meilleure...

La blessure, la plaie ensanglantée qui jamais ne se refermera, les ombres qui se jettent sur elle, désormais seule...Cette ombre maternelle dont les serres se referment sur sa gorge. Elle devint petit pantin de cire, alors que ces yeux brillaient de haine, elle devint aristocrate avide, alors que son sourire révélait la franchise. Elle se découvrit comédienne, livrée a son tour a sa mère. Suivre ses traces ? Et puis quoi encore !, songeait elle alors que sa tête hochait. Mélisandre ne voulait pas de sa fille, n'en avait jamais voulu, l'envoyer à la cour était un acte désinvolte, méprisant, c'était comme se débarrasser d'un insecte trop pressant...Mais fille de Duc, Astéride ne pouvait être traité comme une simple servante, la jeune fille ne sut jamais comment sa mère c'était débrouillée, mais toujours est il qu'un matin sombre, elle embarqua avec ses bagages pour la capitale. Elle partit, abandonnant derrière elle un lagon de souffrance, un curieux sourire aux lèvres...

Comment trouves-tu le forum ? : Génial et très beau ^^

Comment as-tu connu le forum ? : C'est un nouveau compte.

C'est avec un plaisir non dissimulé que je te valide ma chère soeur Astéride d'Erac [Duchesse d'Erac] 936117

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