Zuela [Astéride]

Nom : Zuela
Âge : 27
Sexe : masculin
Race : humain
Particularité : une balafre en travers du tronc et des cheveux teintés en vert.

Alignement : neutre bon
Métier : mercenaire
Classe d'arme : corps à corps

Équipement : trois sabres équilibrés différemment. Le premier fourreau, blanc, gaine sa meilleure lame. Le second fourreau, noir, gaine la lame qui défend son flanc gauche. Le troisième fourreau, rouge, gaine la plus courte, la plus légère, et la plus traitresse des trois. Toutes sont d'une facture admirable, la garde ouvragée par trois forgerons de renom. "Blanche" est issue d'une forge elfique, "Noire" d'une forge humaine, et "Rouge" d'une forge naine.

Description physique : la musculature sèche et saillante, Zuela est un grand gaillard qui ne fait pas de gras. Habillé très sobrement, il évite de s’alourdir de vêtements et affectionne ceux qui n’entravent pas les épaules. Ses chaussures sont toujours de qualité supérieure et il porte un soin particulier à ses pieds. Le guerrier arbore trois anneaux en or à l’oreille gauche et trois sabres de belle facture au flanc droit. Le visage dessiné au couteau, son regard frondeur trahit une assurance sans borne.

Description mentale : depuis qu’il a déserté, personne ne saurait lui imposer son diktat. Il mène sa vie comme il l’entend, en parfait homme libre. Loyal, il n’a qu’une parole et met un point d’honneur à remplir un contrat avant d’en accepter un autre. Rusé dans l’action, il manque cependant cruellement de tact et la façon qu’il a de dire les choses, sans détours, le place parfois dans des situations des plus critiques. Si il est encore vivant, c’est qu’il fait preuve d’un sang froid que même son paternel lui envierait si il était encore de ce monde.

Histoire :

La jolie femme d’un soldat accouche d’un garçon. Il est fort et il passera l’hiver. Zuela grandit dans le giron maternel, avant l’adolescence, il ignore tout de son père. Ce dernier daigne s’intéresser à son fils quand celui-ci se montre enfin capable de fendre l’air avec une épée.

Le paternel est un homme grand comme une tour, qui parle d’une voix de stentor. Bien que l’armée l’ait réformé, il est et sera toujours un soldat, préférant les angles droit aux courbes, la rigidité à la souplesse. Son fils devient son petit soldat, il lui impose un nouvel emploi du temps très matinal, des plus rudes. Lorsqu’il entre dans l’âge adulte, Zuela embrasse comme de bien entendu une carrière militaire.

Il manie l’épée avec brio et fait rapidement ses preuves sur le terrain. Le jeune fantassin prend du gallon, il est nommé sous-officier.

Après plusieurs années de bons et loyaux services, Zuela est toujours le chef d’escouade des Busards. Si il n’a pas bougé d’un iota dans la hiérarchie, c’est que l’état-major a appris à le connaître. Le monsieur est quelqu’un d’efficace, sa valeur au combat n’est plus à démontrer, mais sa façon d’interpréter les ordres des officiers entache ses états de services. Même si ses improvisations s’avèrent le plus souvent payantes, certains gradés de sang bleu ne tolèrent pas de se voir damer le pion par un subalterne. Zuela est grillé au plus haut niveau, l’armée du roi n’a plus rien à lui offrir sinon de la boue et des combats.

Mais le sabreur s’en accommode très bien, le combat, c’est sa seule raison d’être, et les gallons il s'en contrefout, ils éloignent les soldats du champ de bataille. Cependant, le manque de perspectives pour sa technique du sabre le poussera à déserter. Avec le devoir de veiller sur ses hommes et d'attaquer ses adversaires toujours sur le flanc droit, plus possible de progresser.

Une nuit de printemps, en pleine campagne, Zuela file au nord-est. Au matin il est déclaré déserteur, au matin il se fait mercenaire. Il signe pour deux années de bourlingue à travers le continent, louant ses services au plus offrant sans jamais rompre avec ses principes. Cette existence le comble de bonheur, son paternel se retourne dans sa tombe mais sa mère est fière de lui ; il se fait bientôt un petit nom. A l’origine de cette renommée toute relative, les trois sabres qu’il porte à la ceinture. Sa technique rivalise d’efficacité avec les fameux danseurs de lames à la peau d’ébène et quelques fortes têtes en font les frais.

Aujourd’hui on entend plus parler de lui sur les quais de Meca, on dit qu’il s’est retiré du métier pour une femme.

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