| | | Anthinéa Nar'Pheliar [Noble] |  |
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Anthinéa Nar'Pheliar
Humain
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Âge : 37
Date d'inscription : 06/08/2008
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| Nom/Prénom : Nar'Pheliar Anthinéa Âge : 24 ans Sexe : féminin Race : Humaine Particularité : Anthinéa est officiellement l'épouse d'Enéon Nar'Pheliar, issue d'un mariage forcé avec celui-ci, décidé par son beau-père et oncle. Autrefois princesse, elle a été une prêtresse de Tyra, inclue dans son éducation noble. Présentement, elle a dans son dos un étrange tatouage aux signes étranges dont on ne connaît pas le sens, ni l'origine. Alignement : La communauté de la Lumière Métier : Noble/??? Classe d'arme : A distance Équipement :
- Son arme principale est ce qu'il y a de moins orginal : un arc. Cependant, il serait bien tort de croire que la jeune demoiselle ne sache point sans servir car elle eut subit un entraînement intensif, aiguisant et perfectionnant sa vision. Il est rare pour elle de râter une cible, se montrant patiente et sage. Son arme se nomme " Faëre ", et est taillé dans du bois rouge et se voit gravé d'étranges inscriptions dans une couleur charbon. Solide et fiable, Anthinéa a toujours pu compter sur lui, quelque soit la situation. Son carquois peut contenir un grand nombre de flèches, taillées dans la même matière que son arc.
- Autres armes tout aussi subtiles, elle possède des aiguilles, les " aiguilles de Cybellus ". Elles peuvent avoir des vertus médicinales comme meurtrières. Cela demande une connaissance approfondie des corps humains afin de pouvoir toucher les bonnes zones. Elles sont de tailles fines et discrètes, de couleurs noires, elles sont légères et aisément manipulables. Généralement, elles sont trempées dans du poison et sont utilisée en lancer.
- Dans un tierce temps, la jeune femme possède un petit poignard aux armoiries de sa famille, dont le manche est taillé dans de l'ivoire. Sa lame serait moulée dans de l'argent pur. Elle la camouffle sous ses vêtements, généralement sous ses jupes, au niveau de la cuisse.
Description physique :Heureusement pour elle, Anthinéa est une jeune femme ayant la bénédiction des dieux et la chance avec elle en ce qui concerne son humble apparence, car même si l'on est né sous une coupe royale, rien ne garantit de bel apparat pour les héritiers. La jeune femme ne prétendra jamais à être l'une des plus belles humaines qui soit, mais on ne pourrait nier le charme qui est le sien.
La jeune demoiselle possède une belle stature. Ni trop grande, ni trop petite, elle est svelte et ses épaules fines, bien dessinées. Le contour de ses hanches pourrait en fait pâlir bien plus d'une, et envie plus d'un homme. Son postérieur, aussi princier que charmant, ne manque pas à souligner sa démarche nonchalante et sa silhouette langoureuse. Sa poitrine timide et modeste lui scie à merveille, apportant une touche délicate et juvénile à sa fémininté.
Les traits de son visage sont assez fins pour une humaine, peut-être pas autant qu'une elfe mais elle n'avait rien à leur envier. Ses pommettes sont saillantes et rosées à souhait. Ses lèvres sont subtilement carmins et sucrées, une bouche dont les mots peuvent être aussi doux que venimeux. Son nez est mignon et petit, en parfaitement concordance avec le reste de sa figure. Ovale, celle-ci donne une impression de sérénité et de calme, ainsi que de douceur.
Cependant, son regard prouve que la gente demoiselle n'est pas aussi docile que le prétende les apparences. En effet, ses yeux sont couleurs de feu, d'un orange jauni, en harmonie avec la pierre d'ambre. Cela souligne son visage avec grandeur, lui donnant tantôt des airs mutins, tantôt provocateurs. Une forme en amande, lorsqu'elle vient à papillonner des yeux, tout son charme prend son envergure. Si il y a un danger, cela est bien de se faire capturer par l'un de ses regards enjoliveurs, un véritable poison pour l'âme.
Ses cheveux sont une rivière obsidienne, une belle trainée de poudre noire, tissés comme des fils de soie. Ils tombent toujours avec justesse et beauté le long de ses épaules, aussi sensuellement que découle une rivière obscure. De sa vie passé, elle en garde quelques coutumes, dont celle de parfois rester coquette. Elle les entretient toujours avec beaucoup d'attention, les peignant régulièrement, les parfumant quand elle le peut aux senteurs fleuris qu'elle chérit tant. Généralement, elle préfère les arborer dans leur simple longueur, et ne mettant que de belles épingles pour les grandes occasions ou bien paraître.
Son teint est pâle et de nâcre, une peau de pêche, aussi douce que celle d'un chérubin. Anthinéa est si blanche qu'elle n'est pas sans rappeler la pureté de la neige, ou simplement de la lune. Radieuse la jeune femme illumine toujours de sa présence. Cela cause un bien beau paradoxe avec la couleur de corbeau de ses cheveux. Néanmoins, elle n'est pas si parfaitement que cela, car un grand tatouage souille sa peau perlée dans son dos. De grandes arabesques étranges lui parcourent l'épaule jusqu'au bas de ses reins.
Sa voix est cristalline et emplie de douceur. Il n'y a rien de plus mélodieux et délicat. Sensuelle et suave, tout individu est libre de boire ses paroles gouluements. Son chant vous enmporte dans des rêveries inimaginables, autrefois dédié aux rituels de la déesse Tyra. Son timbre n'en est pas moins calme et mélancilique de tant à autre, mais peut parfois devenir tempête lorsqu'elle se voit saisie par la colère.
Pour ce qui est de son allure, Anthinéa est capable d'arborer tout type de vêtement, du plus humble et modeste, à la plus élégante robe, provocatrice ou distinguée. Le plus étonnant est de savoir que, quelque soit son vêtement, elle dégage toujours un charme certain, même pour une humaine. La princesse d'autrefois l'est restée par les gestes et sa noblesse. Chacun de ses mouvements est un enchantement pour les yeux, quand elle danse, quand elle marche, ou simplement quand elle sourit.
Description mentale :Si vous avez vaguement connaissance des caractères de nombreuses femmes de la cour, vous ne seriez donc point surpris par la fougue qui anime alors la douce Anthinéa. A l'image de ses yeux, elle est aussi imprévisible et endiablée que le feu. Mais pourrait-on lui en tenir rigueur tout en sachant dans la famille avec laquelle elle vit le jour?
Il est inéniable de dire que cette jeune femme là est pourvue d'une caractère bien trempée. En effet, elle n'est autre que fougue et sauvagerie quand elle s'emporte dans de vive colère, mais toujours avec distinction, comme le pourrait un grand écrivain ou n'importe quel érudit défendant ses thèses. Elle n'aime point faire preuve de violence gratuite et eut toujours préféré la malice. Néanmoins, elle ne se refuse pas à employer les grands moyens lorsque les nécessités l'obligent.
Mais avant tout, elle est une femme intelligente, ayant une foi sans vergogne pour la ruse. Elle eut toujours préférer de bien malins stratagèmes qu'à des coups bas et traitres. Anthinéa est une femme cultivée et rafinée, très curieuse sur la vie et ce qui l'entoure. Elle passa beaucoup de temps dans sa jeunesse dans les livres et entourées de précepteurs pour en faire une femme convenable. Elle étudia toute sorte de chose, mais de préférence la biologie, les corps et la végétation, car elle voue une fascination pour les plantes et les fleurs. C'est une jeune femme de bonne manière.
Pourtant, elle eut été surnommée la " princesse rebelle " et ce n'était pas due au hasard. Malheureusement pour elle, la vie de noble était pleine de contrariété dont celle d'obéir aux ordres, d'avoir une image exemplaire, d'être parfaite. Ce n'était pas de son goût car elle était beaucoup trop volubile pour cela. Bien qu'obliger pour les convenances, parfois elle se laissait à suivre les ordres, mais elle se rattrapait en dépassant l'autorité, sous peine de bien des corrections. Encore aujourd'hui, elle exècre que l'on lui donne des ordres.
Entêtée et emplie de détermination, Anthinéa est aussi une jeune humaine passionnée. Electron libre, elle aime jouir d'une vie pleine de rêve dans la limite du possible. Elle se donne toujours entière dans ce qu'elle entreprend et y place souvent toute son énergie afin d'arriver au bout de ses ambitions. Elle n'aime pas faire les choses à moitié et va toujours au bout de ses engagements.
Néanmoins, la jeune femme n'est point facilement approchable. Issu d'une famille où tout n'était que traîtrise et complots, elle a développé un grand sens de la méfiance et n'accorde sa sympathie peu rapidement. Sa confiance est à gagner sur la longue durée. Si l'on vient à lui faire un coup bas, qu'on se le dise, sa rancune est grande. Elle pourra faire preuve de beaucoup de patience et tombera sur vous à des moments où vous ne vous attendrez pas. Elle parcourrera les distances nécessaire, et sa rage vous poursuivra.
Mais à l'opposé, si vous entriez dans ses bonnes grâces, alors elle vous sera loyale. Elle se montrera une amie digne de confiance et une confidente d'exception. Elle pourra alors se plier en quatre pour ce qu'elle chérit, allant jusqu'à donner sa vie. Elle est une femme d'honneur et de parole, et tient toujours ses promesses, en espérant qu'elle vive jusque là.
Habile et belle à la fois, elle est une arme à double tranchant à elle seule. Elle sait parfaitement se servir de ses charmes pour tourner les choses à son profits, tout comme être aussi discrète qu'un papillon de nuit. Mais elle peut tout aussi bien se montrer impitoyable que douce. Cependant, Anthinéa n'en est pas moins une femme comme les autres, ayant des aspirations plus sereines. Si la vie n'était pas telle qu'elle, la jeune femme n'aurait d'autres rêves qu'une vie commune et simple. Son coeur est tout aussi fragile que celui d'une jouvencelle, bien qu'elle s'obstine à le noircir au possible, comme une autre partie sombre de son éducation le lui eut demandé.
Directe et franche, généralement, la jeune jeune femme n'aime pas perdre son temps à mentir, sauf dans des cas spéciaux. Pourquoi le ferait-elle? Elle préfère souvent omettre les choses, subtilement. Une tactique comme les autres. Dans le cas échéant, elle essaiera toujours de se montrer diplomate et sage, mais si rien n'y fait, alors elle se montrera implaccable. Malheureusement, la force a raison de l'intelligence dans certains cas, à son grand dam.
Jouer les provocatrices n'est pas un problème à ses yeux, ne lui causant aucun problème d'éthique. Elle n'est pas pudique de corps ni d'esprit. Ses mots peuvent devenir mielleux ou acérés selon le besoin. Autant dire que discuter avec une femme de son tempéremment peut s'avérer toujours enrichissant, mais il faut rester sur ses gardes.
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Comment trouves-tu le forum ? : Il m'a l'air vraiment sympathique d'après ce que j'ai pu voir, et j'espère que l'ambiance l'est tout autant.
Comment as-tu connu le forum ? : C'est grâce à Eneon, un autre membre du forum, qui m'a convaincu rapidement de venir ici. On a souvent des goûts communs! loool Très gros bisous à luiiiiiiiiii !
Dernière édition par Anthinéa Nar'Phéliar le Jeu 7 Aoû 2008 - 16:55, édité 2 fois |
|  | | Anthinéa Nar'Pheliar
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| Histoire:Chapitre I
La non-désirée, cadeau de la déesse Tyra Des cris de douleurs dans un appartement luxueux de Gadar Narzùl, château sous le joug de Maraxia Nar'Phéliar, lieu même où résidait la totalité de sa famille. A cet instant même, c'était sa belle-soeur qui hurlait à la mort, comme beaucoup de femmes dans ces moments critiques, l'épouse de son frère cadet Archélion. Cette femme se prénommait Neya, une femme connue pour sa beauté et pour avoir mis au monde le premier hériter mâle de la famille, Thanos, fils d'Archélion. Il ne devait pas avoir plus de deux ans alors. Celui-ci accompagnait alors son père dans l'attente de la venue de sa petite soeur, car c'était une fille qui allait voir le jour. Certes, il aurait été mieux vu d'avoir un fils, mais les astres et les Dieux en avaient vu autrement. Il n'était qu'un petit chérubin, marchant à quatre pattes comme un animal, allant et venant sur le sol pavé, tirant parfois sur les braies de son père qui angoissait pour son épouse. Oui, il angoissait bien plus pour sa femme que pour l'enfant, car aussi étrange que cela soit, il était un homme amoureux... pour ce qu'il en était de sa femme, c'était autre chose. Voilà le lourd fardeau des mariages arrangées, parfois le temps n'allait pas dans le sens que l'on souhaitait.
Neya n'eut rien à redire sur sa destinée, et ses souhaits, l'on s'en moquait bien. Néanmoins, en contrepartie de son obéissance, elle acquérit le prestige de son statut, honneur et richesse. Cependant, elle ne maudissait son sort qu'à moitié, car elle fut promise aux plus doux des deux frères Nar'Phéliar, et certainement le plus aimable. Pourtant, elle ne parvint jamais à l'aimer d'amour, mais le considérait comme un ami de circonstance. Archélion s'en contenta, sachant pertinament qu'il ne pourrait jamais forcer sa douce à s'éprendre de lui. Le plus étonnant était que tout deux restèrent fidèles, on n'eut aucun écart de leur part respective. Les mauvaises langues trouvaient cela louche, et à maintes fois Archélion dût faire face à la perfidie de son frère aîné.
Quoiqu'il en soit, c'était techniquement la troisième fois que la jeune femme mettait un enfant au monde, le second ayant été une fausse couche. Neya avait beaucoup d'apréhension pour le devenir de son futur bébé mais elle se réconfortait avec l'idée que c'était une fille, tout comme peut-être déçue. Les garçons étaient toujours mieux vu, mais au moins, cela lui permettrait de passer beaucoup plus de temps avec le fruit de ses chairs. En effet, elle ne voyait que peu Thanos, à qui Maraxia lui-même voua un enseignement digne d'un guerrier. On l'obstrua le plus possible de présence féminine, à part les nourrices. Un poid pour une mère, mais dans les familles princières, il en était ainsi... ou tout du moins, chez les Nar'Phéliar.
Soudain, alors que le jour n'était pas encore levé, Neya ne criait plus, mais c'était un bébé que l'on entendait présentement. L'enfant s'empoumonait vivement, signe de bonne santé mais pour ce qui était de Neya... Elle ne mourrut point ce jour là, mais son état se verrait fragiliser tout le long de sa vie.
Alors que les médecins sortirent de la pièce, l'on convia enfin à Archélion d'entrer dans les appartements, prenant son fils avec lui. Là, isl trouvèrent la jeune femme réhaussée sur son lit, tenant une petite fille dans ses bras, maternellement. Le bébé avait de splendides yeux ambrés et une petite touffe de cheveux noirs corbeaux. Alors que ses petits bras potelés s'agitait et qu'Archélion prit place dans un fauteuil, Thanos sur les genoux, des yeux affectueux tournés vers ce joli tableau idyllique, Neya s'exprima d'une voix fébrile.
" Cet enfant se nommera Anthinéa. Et je regrette déjà d'avoir eu de mauvaises pensées avant sa venue. Elle est encore plus belle que ce que j'aurais cru Archélion. "
" Elle est à l'image de sa mère, ma chère, à l'image de sa mère.... Vois Thanos. Te voilà pourvue d'une petite soeur. Tu deviendras son protecteur. "
La jeune femme sourit alors que ses yeux fatiguées se tournaient vers son fils. Le futur guerrier riait, tendant les bras vers sa mère. On aurait pu croire que le lien de fraternité venait déjà d'être tissé... mais lorsque l'on naissait dans une famille aux ambitions dignes des drows, les liens pouvaient être aisément corrompus.
Ce fut alors qu'un médecin revint dans les appartements avec des femmes de chambre, il fallait nettoyer le bébé et le langer proprement. Laissant alors les époux Nar'Phéliar seuls, on enleva les enfants. Ils avaient beaucoup de chose à se dire car la venue d'un nouvel enfant était signe de nombreux projets, mais pas forcément ce à quoi l'on s'entendait.
" Neya... Tu me sembles préoccupée... et je vois aisément que cela a un rapport avec notre petite Anthinéa. "
" Mmmm... j'ai peur à propos de Maraxia. Tu sais comment est ton frère? Regarde... il nous subtilise déjà notre fils... lui qui n'en a pas encore. J'ai peur qu'il projette d'autres manigances envers notre fille. J'ai déjà l'impression d'avoir perdu Thanos, ou tout du moins que je suis en train de le perdre... Je ne veux pas que cela soit la même chose avec elle. "
" Je comprends parfaitement... Mon frère est... imprévisible... Il tient cela de notre père...Je... Je ne sais pas si je trouverais un jour la force de lui tenir tête mais... étant prince moi même, je possède quelques pouvoirs dû à ce titre. Je ferais en sorte qu'il n'arrive rien à Anthinéa, c'est le moins que je puisse faire pour vous. "
" Votre bonté est à l'image de votre clémence Archélion. Vous êtes un ami qui m'est cher... j'aurais tant aimé savoir vous aimer... comme vous le méritez. "
" Je sais Neya... je sais... mais je me conforte à l'idée de savoir que j'ai votre confiance et amitié. Bien... vous devez être épuisée ma mie. De bien longues journées nous attendent tous dès demain..."
Ce fut avec un poid au coeur, un sourire peiné qu'Archélion quitta les appartements de son épouse. Il ne préférait pas partager sa couche pour cette nuit là, étant donné que celle-ci avait besoin de beaucoup de repos. A l'antithèse de son frère détesté, il était chaleureux et plus humains que quiconque, mais son manque de courage lui faisait défaut. En attendant, il partit veiller sur le bien être de sa nouvelle fille... Anthinéa. Qui aurait cru, qu'une simple petite fille pourrait indirectement chambouler autant de vie?
Chapitre II
Lorsqu'une fleur s'épanouit... Si il y avait bien un endroit, où l'on pouvait trouver l'intrépide Anthinéa, c'était bien les jardins. La petite humaine était une adolescente relativement pertubatrice, courant partout, presque assez hyperactive. Elle donnait une assez bien piètre image d'une princesse docile mais elle gardait cela, seulement pour l'usage ou les occasions où le bien paraître était séant. Pour ce qui était le reste du temps, la demoiselle était une véritable petite chipie et ne manquait pas le moins du monde d'audace.
Vous vous demandez, pourquoi avait-elle besoin de se cacher? Tout simplement parce qu'elle psosédait l'art de faire insurger les hommes lui servant de précepteurs, n'ayant aucune peur de jouer les hérétiques et ne pratiquant pas la langue de bois depuis déjà très tôt.
Au jour d'aurjourd'hui, la jeune fille avait atteint sa quinzième année et s'ennuyait ferme à Gadar Narzùl. Pour cause, les rares conversations que l'on pouvait avoir en ces lieux était de l'ordre de la guerre, des batailles à faire naître, les complots envers des alliés peu scrupuleux, rien qui ne puisse passionner une jeune princesse emplie de rêve et d'escapade. Mais voilà, elle était la fille d'Archélion, elle ne pouvait se permettre cela. Le plus ironique de tout cela, comme elle se plaisait à le dire, on ne lui rappelait jamais sa filialité avec son père, mais plutôt celle de son oncle. " Tu es la nièce de Maraxia, montre-toi digne de lui ". Voilà bien quelque chose dont elle n'avait que faire, elle n'aimait pas du tout cet homme, un homme avide de pouvoir, cruel au possible. De plus, elle le jugeait responsable de la perte de son frère. Ho! Non! Thanos n'était point mort, mais celui qu'elle eut jadis aimé n'était plus. En effet, son aîné avait changé depuis qu'il eut passé dans la caserne de Gadar Narzùl. Il était devenu froid, puissant, et était sous l'aile protectrice de leur oncle, en faisant un homme à son image. Cela la chagrinait terriblement, c'était une profonde blessure en son coeur, lui avec qui elle eut rit autrefois, qu'il jura de la protéger parce que c'était son devoir de grand frère... mais ces idéaux semblaient évanouis dans le lointain avec ce qu'il fut autrefois.
Depuis la mort de Neya sa mère, succombant à la maladie de par sa fragilité, son père était devenu au fil du temps plus morose mais étrangement plus protecteur avec sa fille. Cela la réconfortait un peu. Anthinéa eut toujours été plus liée à sa mère, ce fut elle qui apprit les bonnes manières et son devoir. Mais Neya avait compris rapidement que sa petite fille serait avide de savoir, et c'était ainsi qu'elle souhaita en faire une femme intellectuelle. Malheureusement, cela dépassa les espérances. Aussi bavarde et curieuse qu'une pie, elle demandait toujours à en savoir plus, elle rabattait souvent le caquet de ses professeurs. Autant dire que beaucoup d'entre eux se refusaient, froissés dans leur égo, de l'avoir comme élève. Mais un mot d'Archélion, et ils reprirent leur tâche. Il était amusant de voir comment ils maudissaient tous leur sort d'avoir une élève brillante. Les sujets pour lesquels elle montra beaucoup d'attention, n'était autre que les plantes, la biologie mais aussi les étoiles. La navigation l'intéressait beaucoup aussi mais, elle ne put jamais apprendre en pratique.
Anthinéa était certes devenue maligne, elle n'en était pas moins devenue une belle fleur. On la flattait souvent sur sa beauté, parfois, on la comparait à la déesse Tyra, de par ses longs cheveux bruns, son teint clairs et la douceur de son visage. C'était amusant car elle n'en était pas moins la déesse de la Mort, et une divinité très apréciée dans les environs. D'ailleurs, à plusieurs reprises, maintes prétendants demandèrent sa main mais sans succès. Elle n'était nullement intéressée par la vie d'épouse. La ruse, et aussi grâce à son père, elle put repousser toutes tentatives d'épousailles, mais seulement pour un temps... car arrivée à sa seizième années.... elle ne pourrait plus avoir d'excuse à part que....
Fuyant alors le courroux de ses professeurs, garçon manqué à ses heures, Anthinéa était une demoiselle intrépide. Et souvent contre tout avis et ordres, elle échappait à la vigilence de gardes pour aller se promener à son grès. Un jour comme les autres d'apparence, mais qui allait changer plus d'un destin.
Alors qu'elle déambulait dans les rues, voilà qu'une carriole princière lui passa devant. Elle transportait nul autres que ses cousins : Asthéa, plus âgée qu'elle et dont elle n'apréciait pas du tout la compagnie, et son jeune frère Enéon, garçon dont elle n'eut jamais vraiment le prestige de rencontrer. Seulement, il était le fils de Maraxia et son avis sur lui était rapidement fait. Son oncle avait corrompu son frère, alors son fils ne devait pas être bien meilleur, et étant donné qu'elle avait déjà un aperçu de la fille... Ce côté là de sa famille, elle le méprisait.
Ce qu'elle ne sut pas à l'époque, c'était que son tendre cousin allait succomber à ses charmes. Voilà bien quelque chose dont elle n'avait point prévu l'arrivée. Alors que des femmes peu scrupuleuses auraient pu tourner cela à leur avantage, il n'en était rien pour Anthinéa, mais ce jour là, elle ne le remarqua pas, par contre, des soldats du royaume la reconnurent elle... la punition fut vive au retour... Encore aujourd'hui, elle était capable de se souvenir des tapes sur les doigts, le regard injurieux de ses précepteurs, et le soupirement désabusé de son père. Seulement, celui-ci était incapable de refuser quoique se soit à la seule femme de sa vie maintenant.
Seulement, les temps s'ombrageaient et plus le temps passait, plus la fleur pouvait se fâner. Le glas n'allait point tarder à sonner car Anthinéa devrait faire face à son destin de Princesse : celui de faire un mariage qui rapporte énormément à la famille Nar'Phéliar. Néanmoins, ce que l'on ne pensa pas, était qu'Anthinéa allait faire preuve de beaucoup d'ingéniosité...
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Anthinéa Nar'Pheliar [Noble] Mer 6 Aoû 2008 - 20:37 | |
| Chapitre III
Lorsque les devoirs prennent le pas sur le désir Voilà que le temps approchait, celui où la belle adolescente d'Anthinéa devrait faire face à son destin, destin qu'elle contourna intelligemment. Voilà qu'un jour, avant que l'échéance ne tombe, la jeune fille alla mander son père pour une convocation spéciale, se moquant éperdument de savoir si celui-ci était en affaire car il se jouait là son avenir. Tout en se montrant respectueuse au possible, la princesse semblait résolument convaincue de ce qui allait être dit. Poussant les portes grinçantes des bureaux d'Archélion, le sourire aux lèvres et le regard plein de fierté et de malice, elle se plaça devant lui, et lui tint alors ce language.
" Père! Je ne me marierais pas! Quoique vous en disiez. Et je vous prie, ne me dite pas que le débat est clos car cela n'est point vrai. Je suis une jeune fille de noble lignée mais voyez-vous, quelque soit le mariage, je n'aurais jamais la clémence des dieux si je ne leur fais point pénitence. "
" Mais de quoi parles-tu ma fille ? Qu'est-ce que tu es encore allée chercher? "
" Mais rien voyons. Sachez juste cela. Je me dois d'attirer les bonnes grâces des Dieux sur moi. Souhaitez-vous donc que ma vie de soit que malédictions et malheurs? Il me faut suivre une initiation religieuse pour être digne d'eux et du nom que je porte. En tant que princesse, il faut que je fasse honneur à ma famille. "
" Anthinéa... pourquoi cherches-tu à éviter l'inévitable? Ton statut t'obligeras à te marier tôt ou tard..."
" Vous avez le don de me rappeler les mauvaises choses, cependant, je suis libre de le repousser encore un peu. Je n'aime pas avoir les mains liées par un contrat dont je suis le fruit. Je ne suis pas une marchandise. D'autant plus, que je ne vois pas ce qui vous effraie. Maraxia n'aura pas l'idée d'offenser les Dieux. De toute façon cela fait partie de mon éducation. Il me faut apprendre humilité et me montrer pieuse. "
" Tu joues avec le feu... et ne pense pas trop que ton oncle soit un homme de foi. Il se moque bien des règles mais si tel est ton désir ma fille.... Au nom de Neya, je ferais mon possible pour couvrir des manigances. "
" Mais de quelles manigances parlez-vous? Je vous l'ai dit, cela fait partie de l'éducation d'une jeune noble. Ma décision est tout à fait naturelle. Et au moins, en tant que prêtresse de Tyra, je gagnerais du temps...."
" Pour manigancer autre chose... Pfffff.... Anthinéa... Je maudis parfois les Dieux de t'avoir accorder beaucoup trop de réflexion. Cela nous mènera à bien des problèmes. "
" L'intelligence n'est pas une malédcition, mais une vertue qui n'est pas donnée à tout le monde de posséder. Traiter moi de folle père, mais vous savez pertinemment qu'il vous sera impossible de me faire changer d'avis. "
" Oui folle tu es ma fille. Mais tu n'en es pas moins la prunelle de mes yeux. Enfin, enfin.... soit. Va donc prier dans les temples le temps nécessaire... Tu es vraiment incorrigible mais... tu sais pertinament que l'on va trouver étrange que tu t'assagisses d'un seul coup, non? "
" Les voix des Dieux sont impénétrables cher père. Soyez sans crainte, je serais sage... "
Un étrange sourire illumina alors le visage de la demoiselle. On ne savait que faire dans ces moments là : succomber ou être angoissée. Mais la détermination de la princesse était grande, aussi grande que son entêtement. Ce fut sur ses paroles qu'elle quitta les bureaux d'Archélion, un père désespéré, d'autant plus qu'il n'avait plus que sa fille audacieuse. Thanos avait maintenant comme gourou son oncle Maraxia, plus rien ne liait le père et le fils. Maintenant, il devait se résoudre à voir Anthinéa pris au piège de la monarchie. Heureusement pour elle, elle possédait bien plus de courage que son paternel.
Dans la journée, Anthinéa entra dans les ordres alors, à la stupéfaction de bien du monde. Elle ne put faire face au jasement de la plupart des gens de la cours mais qu'importait. Elle les dédaignait tous. Religieusement, elle s'engagea alors à n'aduler que la grande Tyra, déesse de la mort, de l'eau et des océans. Rites, prières, sages paroles au nom de la déesse, voilà ce qu'allait être le quotidien de la demoiselle. Néanmoins, bien que l'ennui allait rapidement la gagner, elle avait bien plus de liberté dans le temps qu'à Gadar narzùl. Cependant, cette liberté soudaine allait avoir un prix, car elle ne pourrait plus dire mots au palais pendant son absence. Trois années passèrent avant qu'elle ne gagna de nouveau la cour... et la surprise allait être de taille, car elle n'était pas la seule à réapparaître au palais...
Officiellement, cela faisait quelques jours qu'Anthinéa était de retour à Gadar Narzùl et l'on préparait une grand fête, car le prince se devait de revenir de la caserne. On disait de lui qu'il était devenu un incroyable guerrier, que ses capacités au combat était sans équivalent et que peu de gens souhaitait à avoir à l'affronter, non seulement après l'avoir vu à l'oeuvre, mais seulement à l'entente de son nom. Cela surprit beaucoup Anthinéa quand on lui fit une telle image de lui parce que les rares fois où elle eut croisé, il n'avait point l'allure du profil mais puisqu'il était le fils de Maraxia, tout était possible. D'autant plus que ce qu'on lui rapportait de lui ne le mettait pas en valeur dans le coeur de la jeune fille. On fit de lui un homme rude et impitoyable... peu vendeur quand on savait ce qui allait suivre.
Ce soir là, elle dut faire preuve de faux semblants quand la fête battait son plein. Elle se tenait de manière distinguée aux côtés de son frère, non loin de là, son oncle et sa cousine Asthéa. Archélion, lui, se tenait à l'ombre de Maraxia, comme à son habitude. Sa fille n'eut jamais aprécié que son père se ploie autant devant son oncle, mais elle ne savait que trop qu'une parole de travers pourrait lui coûter la vie.
Alors que la princesse discutait de ça et là avec les convives que nous qualifiront d'intellectuels du palais, elle sentait sur elle le poid d'un regard. Ce n'était autre que le jeune Enéon, âgé de dix-sept ans alors. Cette insistance la mettait rudement mal à l'aise, d'autant plus qu'elle ne l'apréciait pas. En un sens, elle se trouvait indigne de pareils pensées car cela allait à l'encontre de ces idéaux. En effet, elle ne connaissait pas véritablement ce cousin là, n'ayant jamais eu l'occasion de converser avec lui, mais chaque fois qu'elle le voyait, elle l'assimilait à son père, Maraxia. Ce qu'elle ne sut pas alors s'était qu'à seuls ses regards insistants, c'était son destin qui allait se jouer.
Quelques jours plus tard, elle fut convoquée par son père. Elle trouva d'abord cela assez énigmatique mais ne chercha pas plus loin que cela... seulement après quelques minutes d'entretien, on put entendre les cris de rage d'Anthinéa dans tout le château, faisant frémir les murs et l'enceinte dans sa globalité, les rares volatiles fuirent. Claquant la porte, elle n'adressa plus la parole à son père. La nouvelle qui ébranla la demoiselle? Son père avait convenu un mariage avec Enéon, sous ordre de Maraxia. Voilà que tout se mettait en route...
Chapitre IV
Les malheurs n'arrivent pas seuls C'était officiel, Anthinéa allait épouser son cousin Eneon, autant cela enjouait le sus nommé, autant cela désenchantait la belle, mais présentement c'était inévitable. Il était bien souvent connu que dans les mariages de ce type, où tout était convenu et tout de raison, les mariés n'étaient guère heureux, mais le visage agacée de la princesse en disait bien plus long. Heureusement pour les festivités, la jeune femme se comporta merveilleusement bien et sa beauté cacha son mécontentement. Ho! Voilà une chose bien vrai, elle était une sublime mariée, jalousée par sa propre cousine Asthéa qui, elle aussi, pour une fois, n'était pas du goût de ce mariage.
Encore aujourd'hui, la jeune femme était hantée par le souvenir des voeux prononcés et du baiser de convenance que l'on donnait à ce moment là, scellant l'union devant toute une cour et les regards attentifs de tout un peuple. Bien qu'au fond d'elle, dans ses pensées, l'idée d'embrasser son nouvel époux l'écoeurait, dans la réalité, le moment vécu, elle se surprit à aprécier le contact des lèvres juvéniles de ce mari là. Pourquoi? Pourquoi aurait-elle senti ce curieux sentiment, cet émotion étrange alors qu'elle méprisait ce fils de Maraxia? Pourquoi avait-elle frémi et ressenti ce désir éphémère de réitéré la chose? Préférant alors nier le tout, elle se convaincut que ce n'était que dû aux festivités elle-même et le stress du moment à passer.
A partir de ce jour là, Anthinéa n'osa plus regarder cet époux là, gardant aux mieux ces distances, autant dans la vie quotidienne, que dans la couche maritale. De plus, le jeune Enéon semblait avoir quelques apréhension à approcher la belle, ressentant parfaitement l'égard peu affectueux qu'elle lui laissait paraître. Cependant, depuis son mariage, la jeune femme n'apportait d'attention à personne, se recluant la plupart du temps dans la bibliothèque ou les jardins. Archélion n'avait point réussi à entrevoir sa fille qui se refusait toujours à lui adresser la parole, lui qui avait failli à sa promesse. Sa lâcheté l'avait une fois de plus enmporter face à son frère aîné. Néanmoins, pour une fois, par amour pour Neya, par amour pour Anthinéa, celui qui était toujours dans l'ombre allait enfin prendre son courage à deux mains. Rapidement, il se rendit auprès de son frère.
" Maraxia, j'ai à te parler. C'est important. "
" Ho! Ho! Ho! Voilà une audace que je ne connaissais pas, petit frère. Depuis quand te permets-tu de rentrer dans mes appartements sans frapper? Tu sais que je pourrais te faire couper les mains pour cela."
" Coupe moi les mains si cela te plaît, mais ce n'est pas de moi qu'il est question. Annule le mariage d'Anthinéa et d'Enéon. Je ne t'ai jamais rien demandé jusque là, je me suis toujours tu alors que tu manigançais dans le dos de tout le monde, je t'ai toujours couvert mon frère. Annule le mariage... tu n'as rien à y gagner dans ses épousailles. "
" Pauvre cancrelat. Depuis quand as-tu une langue pour venir me parler ainsi? De quel droit me mandes-tu pareil chose? Archélion... tu n'es rien comparé à moi, ta vie ne vaut rien à mes yeux, pas plus que celle de ta fille. Et vois-tu, si, j'y ai quelque chose à perdre... mais cela ne te concerne pas. "
" Tu es un immonde scélérat Maraxia Tu n'as donc aucune éthique, ni de coeur! "
" Je ne vois pas en quoi cela me concerne, ici, je suis la voix toute puissante. Avoir un coeur! Quelle inepsie!Mais si toi tu as des problèmes de conscience, je peux toujours te soulager... héhé "
" Tu n'oserais pas? Tu sais parfaitement que tout le monde saura que tu m'as fait assassiné! C'est beaucoup trop dangereux pour ton image! "
" Pfffff... Parce que tu crois que l'on oserait lever le doigt contre moi? Tu es plus stupide que tu ne croyais... enfin enfin... ne t'inquiète pas mon cher petit frère, une fois que j'aurais ce que je désire, je tuerais ta fille. Hahahahahaha! "
" Espèce de.... Arggggh"
" Oups... la lame a fourché. Mais regarde le bon côté des choses, je t'épargne la douleur de sa perte. Tu ne seras pas là quand elle mourra..."
A cet instant, Maraxia venait de poignarder, le sourire aux lèvres son frère cadet. Mortellement blessé, il fiit en sorte que quelques hommes de l'ombre viennent à déposer le corps mourrant de celui-ci dans sa chambre, incognito. Ce fut dans son propre lit, sans pouvoir bouger que Archélion expiera, succombant à sa blessure. Le roi prit le soin de faire assassiner ses propres hommes de main pour cette affaire, afin que rien ne soit dévoiler. Le jour suivant, une femme de chambre trouva Archélion baignant dans son sang, le visage livide.
Rapidement, on convia Anthinéa à venir sur les lieux, c'était dans les larmes qu'elle vint au chevet du mort. Pourquoi? Pourquoi l'avait-on assassiné? Ils avaient tout deux tant de choses à se dire et à se faire pardonner, mais le temps leur a été coupé sous le pied. La princesse se jeta sur son père et à cet instant là... avant qu'il ne soit nettoyer, elle vit qu'en lettre de sang, Archélion écrivit sur son bras, les lettres M A R A X, n'ayant pas la force de terminer. D'outretombe, il désignait le coupable... Cela ne fit que grandir la haine qu'elle portait à sa propre famille... Effaçant alors la dernière empreinte de ce père contre qui elle eut toute colère, elle retourna alors à ses appartements, ne pouvant alors que prier la déesse Tyra, lui demandant des explications dans ses supplications. Le lendemain, elle devrait porter le deuil...
Le jour de l'enterrement, Anthinéa, se tenant aux côtés de son époux, était parue étonnemment muette et silencieuse. Mais elle détournait un regard noir à l'égard de son oncle. Celui-ci affichait une mine faussement triste et quitta les lieux avant la fin de la cérémonie, n'ayant aucun égard pour Archélion. Il ne semblait pas désireux de suivre les convenances. Après tout, devait-on en attendre plus de la part d'un être tyranique? L'aspiration la plus profonde qui animait alors la jeune femme, n'était autre que voir la dépouille refroidie de Maraxia... Mais elle en pourrait jamais l'approcher car elle était surveillée. En effet, celui-ci avait pris ses dispostion envers sa nièce, ne connaissant que trop sa fougue. Elle était à ses yeux, l'ennemi la plus proche. Mais qui aurait cru que le danger était déjà plus proche du loup?
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| | | | Anthinéa Nar'Pheliar
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Anthinéa Nar'Pheliar [Noble] Mer 6 Aoû 2008 - 20:38 | |
| Chapitre V
Chamboulement et nouvelle vie Cela faisait près d'un mois qu'Archélion était mort, et Anthinéa réfléchissait à un moyen de faire assassiner son oncle, l'esprit de vengeance au plus haut. Son époux n'était que peu à ses côtés, car en tant que fils de roi, il avait déjà beaucoup à faire. Malheureusement pour le jeune couple, le mariage n'avait pas encore été consommé, la princesse se refusait toujours à lui, et Enéon ne tentait aucune approche. Par ailleurs, elle ruminait toujours dans son coin, tentant de comprendre pourquoi elle eut désiré ce fils du diable. Mais elle ne pourrait nier que ce coeur de démon avait le visage d'un ange obscur, et cela la faisait encore plus frémir. Attirant, il l'était... mais sa raison refusait de céder, il était le fils de Maraxia, il avait son sang qui coulait dans ses veines, elle ne devait pas l'oublier, et elle se le répétait autant que possible, surtout pendant les instants où elle semblait baisser toutes barrières.
Cependant, la jeune femme allait se voir dépasser par la plus improbable créature, sa propre cousine Asthéa. On racontera plus tard que ce fut elle même, qui, ingénieusement, réussi à empoisonner son père. Néanmoins, cette même nuit, leur voisin et soit disant allié prit d'assaut Gadar Narzùl. Ce fut une véritable surprise et un bain de sang. Nombreux sont les soldats qui cédèrent sous le poid des lances et arbalètes, le château lui même plia sous les catapultes et les béliers.
Anthinéa perdit la trace de son frère Thanos, frère avec qui elle n'eut plus de contact, même à la mort de leur père, ni même avant son mariage. Cela la désola mais elle ne savait même point si il était en vie aujourd'hui.
La princesse perdit aussi la trace de son époux, car dans le tumulte, les deux jeunes gens furent séparés. Ce fut alors de ses propres mains et forces que la belle dût quitter les lieux, dans la précipitation et la discrétion. Heureusement pour elle, la jeune femme eut une légère éducation militaire. Elle savait parfaitement de défendre dans les combats, mais principalement à distance. Archesse reconnue, elle savait tenir tête à bien des soldats. Mais elle ne devait son salut qu'à la bénédiction des dieux, voire même à la déesse Tyra elle-même qui fit reculer la mort sur son ancienne prêtresse. Peut-être que ses années passées au temple avait payé?
Miraculeusement, Anthinéa échappa donc au massacre de sa maison, seul lieu où elle passa sa vie, où elle grandit. Un grand incendit illumina l'endroit tel un feu de joie, un feu de victoire qui ravagea la totalité de Gadar Narzùl. A des kilomètres, on pouvait voir même le ciel et la fumée s'embraser. L'image était terrible aux yeux de la jeune femme, en quelques heures, c'était tout un passé, toute une vie qui se voyait disparaître dans les flammes. Son coeur était à l'image de ce paysage, désolée, triste, pathétique. Elle était tout aussi perdue que révoltée. Que lui restait-il à faire maintenant? Que pourrait-elle faire de sa vie? Devait-elle retrouver son époux? Mais que ferait-elle une fois devant lui? Etait-il d'abord toujours en vie? Etait-elle la seule à avoir survécu? Tant de questions qui ne trouveraient pas de réponse d'ici tôt... car Anthinéa ne reviendrait jamais en arrière pour fouiller les cendres de son amer passé.
Disparaissant alors, perdant son statut de princesse, déchue par le feu, elle ne pouvait alors plus que compter que sur ses longues connaissances et son talent d'archesse. Elle s'en sortait relativement bien, elle qui aurait semblé n'être qu'une débutante. Erudit? Vagandonde? Noble? Dans quelle lignée pourrait-elle continuait? Quelle voix lui permettrait-elle d'atteindre ses rêves? Longeants les côtes dans un premier temps au ryhtme de ses pas, puis quelques caravanes de marchands, atteindre la Capitale lui était parut comme une évidence. Une vie à refaire était plus accessible là bas. Diantra lui ouvrit alors les portes. Elle fut surprise de voir la communauté qui vivait là, autant de gens, de peuples différents, tout semblait si loin de ce qu'elle avait connu à Gadar Narzùl, c'était magique. Mais ici, le nom de Nar'Phéliar n'était connu de personne, elle pourrait jouir d'une grande liberté, et enfin, sa pensée pourrait voguer à son grès.
Mais un jour, alors qu'elle était dans un pub tranquillement, buvant sans retenue de bonne gorgée mais avec délicatesse, cachée sous un manteau lugubre, une conversation étrange lui parvint, ou plutôt, un nom. Des hommes parlaient d'un caporal, un homme d'exception et exemplaire au combat, un homme se battant pour la communauté de la lumière, un homme qui semblait être aprécié pour ses qualités humaines. Son nom était Enéon... Se pourrait-il que ce soit son époux? Ou un simple héros du même nom? Chassant alors l'éventualité qu'un homme aussi bon d'après les rumeurs puisse être le fils de Maraxia, Anthinéa préféra se concentrer sur sa reconvertion... tenter par une vie parmi la cour du roi? Ou devenir un rat de bibliothèque? Mmmmm.... allez savoir où ses pas allaient la mener...
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| | | | Almárean
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| - Révérie a écrit:
- Bonjour et bienvenue ^^
bon petit soucis de mon coté :p l'arme:
des fils de fer? c'est jolie certe, mais impossible a manipuler :s
je pense que des chaines, fouet ou autre serais plus cohérante.
ps: les fils n'ont aucun poid donc pas possible de s'en servir autrement qu'en étant au corp a corp et comme garrot... :s - [b]Loreleï a écrit:
- [/b]Je crois qu'il y a aussi un autre problème :/
L'avatar
est déjà utilisé par Aria la blanche, même si elle ne vient plus depuis
un moment, c'est pas très cohérent d'avoir deux personnages avec le
même avatar ^^"
Edit: J'allais oublier le plus important  Bienvenue :D - Lilianna a écrit:
- Welcome \o/
Je pense qu'on peut le lui laisser puisque justement elle ne vient plus... Je fais du ménage vu que ces charmantes demoiselles ont floodéesalors que tu n'avais pas mis ton histoire ... Je te donne mon avis quand j'ai terminé de lire T__T
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| | | | Lilianna
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| Alma , désolée si je prend les devants Mais tu n'étais plus co ^^" Superbe fiche , j'aime énormément. Validée !  Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses^^ Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet. Voilà , bon jeu .^^. Les mariages forcés c'est le mal è___é |
| | | | Almárean
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| | | | ayala
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| | Sujet: Re: Anthinéa Nar'Pheliar [Noble] Jeu 7 Aoû 2008 - 16:06 | |
| moi aussi j'aime beaucoup ta fiche
bienvenue ^^ |
| | | | Anthinéa Nar'Pheliar
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Anthinéa Nar'Pheliar [Noble] Jeu 7 Aoû 2008 - 16:25 | |
| Merci beaucoup!!! C'est gentil à vous!!! J'espère me montrer digne de votre attente!!!
Je file faire mon inventaire et mon compte en banque!!
J'espère vous croiser au cours du rp! ^^ |
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| | | | | | Anthinéa Nar'Pheliar [Noble] | |
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