Deuxième rencontre. [ Erwan]

Ailen marchait tranquilement dans les ruelles, elle n'aspirait plus qu'a une chose: rentrer chez elle. Se reposer. S'occuper de sa maison.
Des occupations très différentes de l'Ailen "d'avant" pourrait-on dire. Elle avait été occupée ses derniers jours et n'avait pas revu Erwan. Peut être ne le reverrait-elle pas d'ailleurs... A près l'avoir quitter ainsi.
Elle avait passer quelques jours à s'occuper et préparer une demande de Trystan, et cela l'avait empécher de vraiment réfléchir et donc de se morfondre...

Ailen portait se jour là une robe noire, si rare chez elle. A vrai dire, elle ne portait presque que du noir depuis sa rencontre avec Erwan ? Se serait-elle décidée à faire enfin le deuil de son fiancé ? Qui sait... Même elle ne savait pas.
Ses cheveux avaient étaient attachés en une queue haute, laissant quelques mèches involontaire tomber sur son visage.

Elle s'arrêta devant une maison avec un rosier et ouvrit la porte avant de la pousser avec lassitude. Elle avait eu la bonne surprise de la retrouver presque intacte. Elle n'aurait pas été surprise de découvrir ses vêtements d'enfant rangé dans l'armoire.
La petite maison n'était de toute évidence pas très grande mais bien assez pour une personne voir deux. Celle ci était assez chaleureuse et les couleurs chaudes.

Elle s'avança un peu, souriant devant la deumeure coquette, elle s'attabla pour manger un peu... Puis allez savoir pourquoi sortie chercher quelques roses sur son rosier. Donner une touche plus gaie à sa maison encore une fois. Cependant... Elle ne se sentait pas seule. Elle coupait quelques tiges avec une dague. Son couteau empoisonné aurait pu tuer l'arbre.
D'un coup elle se retourna et envoya sa dague vers une petite ruelle. Si elle était seule, celle ci s'enfoncerait dans le mur. Si elle touchait quelqu'un on entendrait un petit gémissement surement... Et si on entendait rien... C'est qu'elle avait été arrétée.
Et c'est ce qui se produisit. Elle haussa un sourcil, elle ne connaissait pas grand monde dans la petite ville, et pour rattraper cette dague il fallait être très attentif, rapide...
Un proffessionnel ? Mais qui aurait pu vouloir la tuée ici ? Vraiment...

- Erwan ?

Sa voix avait tremblée un peu. Elle ne voulait pas tellement le voir, de peur de devoir s'expliquer. Remuer des souvenirs cuisant trop perdu dans sa mémoire.
Elle soupira doucement, pourquoi désirait-il la revoir ?
Puisqu'elle était assurée que c'était lui, peut être un préssentiment parmis ses montagnes de questions qui envahissait son esprit quand a sa présence à lui...

La chaleur envahissait les rues. Chaque bourrasques de vents était une véritable bénédiction, car l’apaisement qu’on en retirait permettait d’échapper quelque peut à la véritable fournaise qui sévissait dehors. Les lieux les plus frais ne le restait pas longtemps temps les hommes de la cité les scouataient rapidement. Erwan marchait dans les rues paisiblement, il se sentait bien aujourd’hui, et n’avaient plus aucun contrat à effectuer. Bien entendu, Erwan avait largement de quoi survivre. Et cette ville regorgeait de contrats juteux, qui lui apporterait probablement de quoi vivre bien durant un bon moment. Sur sa droite, un marchant essayait désespérément de vendre ses poteries, mais personne ne semblait s’y intéresser. Et à première vue, ces même poteries étaient bien trop chère pour quiconque. Mais Erwan n’y prêta pas attention. Tout les marchant usaient de la même technique, ils montaient les prix, pour ensuite les négocier et ce faire ainsi une marge suffisante. Erwan passa son chemin et tomba sur divers marchants ambulant, certain le regardaient lorsqu’il passait d’autre ne prêtaient même pas attention à lui. Erwan se décida à quitté la rue commerçante dans laquelle il se trouvait pour rejoindre une autre rue, lus connu pour ses auberges. Il emprunta une ruelle adjacente, et sans y faire attention s’enfonça dans une rue … peu fréquentable. Aussitôt fut il entré, que des têtes se tournèrent dans sa direction. Une jeune femme s’approcha alors de lui. Il la regarda et ne mit pas longtemps à comprendre qui elle était, ses formes presque parfaites, soigné et habillé de sorte à tout mettre en valeur.

- Tu veux une gâterie mon mignon ? En plus tu es super bien fait. Je suis certaine qu’on peut bien s’entendre tous les deux.

Erwan regarda la femme, il comprit qu’il s’agissait là d’une femme de jeux, une femme de plaisirs. Il n’avait en aucune façon l’intention d’aller avec elle, lui ne faisait que passer. Bien que cette jeune femme était très attirante, et existait un peu Erwan ; il n’avait jamais voulu entrer dans ce genre de mondanité.

- Je m’excuse, mais je ne suis pas intéressé, peu être trouverez vous un autre homme à satisfaire, mais pour ma part, je ne désire pas cela. De plus mon cœur appartient à une autre, et je ne puis me résoudre à la tromper.

- Mais elle n’en saura rien mon chéri … A en voir ton regard tu ne cèdera pas. Dommage je t’aurais bien fait une petite réduction vu que tu es beau gosse.

Erwan s’écarta de la femme, et poursuivit son chemin. Il atterrit dans la rue désirée, la rue était tel qu’il l’avait vu auparavant, et n’avait pas changé. Chaque auberges portaient toujours le même nom, et aucune autre échoppe n’avait ouvert par mit cette rue pleine d’auberges. Chaque panneaux étaient toujours en place. Comme à son habitude Erwan alla s’installer à l’auberge qui faisait le coin avec une autre rue adjacente. Au moment ou allait s’asseoir, il vit du coin de l’œil une chevelure rouge ocre, qu’il connaissait bien : Ailen. Il n’hésita pas une seconde et la prit en filature sans qu’elle ne puis le remarquer. Il connaîtrait ainsi ses habitudes et peu être même son lieu d’habitation. Il la suivit durant près de dix minutes, puis il la vit pénétrer dans une maison. Il semblait évident que c’était la sienne.

Erwan s’approcha de l’habitation, il resta dans un coin d’ombre. Observant du coin de l’œil les mouvements d’Ailen, il la vit sortir et cueillir des roses a l’aide d’une dague. L’instant d’après, un mouvement imperceptible, vif, rapide, envoya la dague voler dans la direction d’Erwan. Il eu à peine le temps de réagir et seul ses réflexes lui permirent de s’en sortir. Il détourna l’axe de la dague et l’attrapa en plein vole. Sans un bruit il la rangea dans un de ses étuis restés vides.

- Erwan ?

Une fois encore, Ailen l’avait sentit. Ou avait sentit sa présence et avait voulu enlever un doute. Mais elle avait vu juste les deux fois. Il s’agissait peu être d’un sixième sens que possédait Ailen. Erwan ne le savait pas, mais il se décida à se montrer. Et se glissa dans le halo de lumière qui tarissait dans la ruelle. Il regarda de plus belle Ailen et remarqua qu’elle semblait gênée.

- Une fois encore tu as su sentir ma présence, je ne sais comment tu t’y prends. Mais tu es doué.

En prononçant ses quelques mots il remarqua sans problème que le visage d’Ailen se déforma quelque peu. Comme si elle était mue par une force inconnue, qui lui inspirait le dégoût, ou peu être était ce de la haine. Erwan ne su le dire. Mais il était certain qu’Ailen avait quelque chose sur le cœur.

- Ailen, tu sais, moi je ne regrette rien, lança t’il au hasard. Et j’ai même passé un très bon moment en t’a compagnie. Je ne regrette qu’une chose, c’est d’être un peu plus avec toi. Je vois bien que quelque chose te dérange. Je sais aussi qu’on à tous nos petits soucie et notre vie privée. Je conçois donc aisément que tu ne puisses me le révéler.

Erwan fixa attentivement le visage d’Ailen, il scrutait le moindre changement d’expression et bien que ces quelques mots furent un peu laborieux, il voulut faire au plus juste et ne surtout pas frustrer Ailen. Il désirait plus que tout qu’elle aille mieux et il ferait tout pour cela. Il essayerait de l’aider, même contre sont gré.

Ailen le sentit mal, péttrifié de ces paroles qui lui faisait du mal... Si il savait qu'Ailen souffrait aussi de son coté, si seulement il savait. Il ne répondit pas de suite ne semblant pas réaliser ce qu'elle lui disait et Ailen se força à revétir son mur de glace, elle ne devait pas claqué maintenant non... Au moins par respect pour son défunt fiancé.

- M…M…Mais, pourquoi ? Non, tu ne me dit pas tout. Que me cache tu Ailen, je n’ai pas la moindre envie que cela ce termine ainsi. Je sais que je suis fautif de quelque chose, mais ai au moins l’obligeance de ma dire quoi. Et je ne crois pas tes dire, il tu ne voulait plus qu’on se revoit tu ne m’aurais pas fait entré chez toi.

- Je n'allais pas te dire ça en pleine rue, réfléchit Erwan !

Ses mots s'étaient délicatement glissé dans un souffle. Un murmure glacial et cassant dans un souffle presque inaudible.
Elle avait toujours les yeux baissés et refusé de remointer la tête fièrement, de voir la douleur dans ses grands yeux bleue.

- J … Je ne te crois pas, Ailen je ne peut croire à tes propos. Si tu était marier il y aurait probablement des signes de sa présence dans cette maison, hors il n’y en à aucun. Au contraire je penserai plutôt que tu étais marier. Mais pas que c’est encore le cas aujourd’hui. Et quand à t’oublier, il n’en ai pas question. Je n’oublie pas comme ça, tu n’est pas une simple conquête pour moi, tu es bien plus. Je ressent pour toi ce que j’ai toujours chercher à cacher et à enfouir au fond de mon âme. Mais avec toi je ne peut le garder profondément caché plus longtemps.

Ailen se sentait mal devant la voix du jeune homme qui vacillait sous la douleur. L'amour était bien la pire des armes, Ailen n'en avait que trop fait les frais... Un grand silence était tombé entre les deux anciens amants.
Elle le sentit alors prendre sa main, et reporta son regard sur lui. Elle vit des larmes coulé sur son visage, elle était surprise... Un assassain pleure rarement et que pour des choses très grâve voir jamais, là Erwan pleurait pour elle. Mais c'était sans se douter de ce qu'il allait dire.

- Je… Je t’aime Ailen, je suis fou de toi, tu représente ma moitié manquante, et je ne peu l’abandonner sans me battre.

Les mots interdits, banni du coeur de tout assassain. Ses mots capable de briser la glace de tout briser d'ailleurs ! Ailen déguagea sa main de celle d'Erwan violemment, se leva et se retourna. Elle passa ses doigts sur ses tempes et les massa quelques secondes avant de se retourner lentement. Elle fit tomber le foulard de ses épaules, dévoilant so nunchaku qu'elle prit en main.

- Moi je ne t'aime pas. Alors si pour te faire comprendre que tu dois m'oublier on doit se battre je le ferais !

Ailen avait froncé les sourcils, la tête bien droite. Cette solution ne l'enchanter pas surtout qu'elle n'avait surement pas son niveau et que si elle était supérieur elle le tuerais, ses armes n'étaient pas pour temporiser. Un ou deux coups pour la mort, et cela ne l'enchanter pas vraiment ce jour là. Elle se mordit l'intérieur de la lèvre, se demandant se qu'il allait faire.
Elle ferma les yeux une dernière fois et plongea son regard dans les beaux yeux bleues d'Erwan.

- Ne m'oblige pas à me battre contre toi, Erwan. Je n'en est pas envie et toi non plus. Comprend-moi. On a fait une erreur, je ne peut t'offrir que mon amitié et pour toujours ce sera ainsi...

[HRP: je vous laisse faire un peu votre combat, histoire de mettre un peu de peps et mon personnage veut voir si il à vraiment besoin d'intervenir pour que sa cible meurt.]

Une ombre étudiait soigneusement le plan dessiné avec adresse sur un morceau de parchemin. Il n’était pas modeste mais il avait des raisons d’être fier de sa nouvelle invention. Il rajouta quelques inscriptions à divers endroit du plan, complétant quelques croquis puis il plia la feuille avant de la ranger soigneusement dans sa cape de soie noir qu’il ne quittait jamais. Il repoussa la chaise sur laquelle il se trouvait assit depuis plusieurs heure et étira ses membres ankylosés. Puis le meilleur assassin que la ville de Diantra ait connu depuis longtemps se leva et sortit sans bruit de la pièce sombre et exigüe qui lui servait de bureau.
Il monta souplement une volé de marches qui débouchait sur une autre porte de bois cerclé de fer. Il porta la main à sa ceinture et y décrocha un lourd trousseau de clé dans lequel il fouilla quelques instants avant de se saisir d’une grosse clé doré. Il se pencha sur la serrure et y fît jouer la clé, bientôt le verrou céda et le battant s’écarta. L’homme pénétra dans la pièce obscure et referma la porte derrière lui.
Il y eut un bruissement puis une série de cliquettements métalliques suivit par une vive lueur. Et lorsque ses yeux s’habituèrent à la lumière il pu constater encore une fois que son mécanisme fonctionnait à merveille.
Il inspecta pendant quelques instants les cordes et poulies qui, chaque fois qu’il abaissait un levier près de la porte actionnaient une séries de briquets rudimentaires qui permettaient l’allumage des torches. Il suffisait d’actionner le levier dans l’autre sens pour que des tuyaux placés au dessus des torches lâchent un filet d’eau pour éteindre les flammes.
Il se trouvait dans une salle toute en longueur au plafond en alcôve et aux murs de pierre devant lesquels s’alignaient des séries d’étagères surchargés d’étranges objets aux allures souvent meurtrières. Un fond de la salle ce trouvait une sorte d’atelier de forgeron clandestin.
Il s’intéressa pendant quelques instants à une étagère située à mi-chemin entre l’entrée de la pièce et l’atelier, examinant une à une les armes quelle contenait puis il sembla se décider pour l’une d’elle et l’emporta avec lui hors de la pièce. Il n’omit pas d’éteindre les torches avant de sortir puis il retourna dans son bureau ou il déposa l’étrange objet dans une mallette de cuire. Il devait se hâter car la nuit n’allait pas tarder à tomber et son entreprise comme toujours risquait de prendre du temps.
Il se dirigea mallette en main vers la seconde porte de son bureau. Celle la menait directement à une volé de marche qui donnait sur une rue peu fréquentée du quartier pauvre de nord de la ville.
Le contrat de ce soir était spécial. Les renseignements obtenus sur sa cible laissaient à penser qu’il s’agissait d’un assassin. Il sourit.
* Bah ! Ses imbéciles en sont encore à croiser le fer au lieu de faire marcher leur cervelle. Il ne verra surement pas le coup venir, enfin…elle*
Demain la ville compterait un assassin de moins…
Il prit rapidement la rue du monte-en-l’air comme l’appelait les voleurs, sautant de toits en toits jusqu’à ce qu’il atteigne ça destination, plus d’une heure plus tard.
L’habitation semblait vide et tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Une bâtisse plein pieds, simple, située un peu en retrait des autres sans moyens immédiat de quitter l’habitation par les toits. Ça allait compliquer sa tâche.
Il sauta et atterrit souplement sur le sol puis se dirigea d’un pas sur vers la maison. Il n’y avait personne dans la rue mais quiconque aurait croisé l’assassin n’aurait vu qu’un homme rentrant simplement chez lui après une journée de travail. Il s’approcha de la porte et passa sa main sur le bâtant, de manière à détecter un quelconque mécanisme qui aurait pu servir de piège. Ne trouvant rien il prit de nouveau le trousseau de clés à sa ceinture et en retira cette fois une pièce de fer simple agrémenté de quelques aspérités à son extrémité. Il introduisit l’objet dans la serrure et exécuta une série de mouvements experts jusqu’à ce que la serrure cède. Il sourit de nouveau devant la simplicité avec laquelle il était venu à bout de la serrure puis il entra prudemment et referma le battant dans son dos. L’unique fenêtre de la pièce laisser passer assez de lumière pour que les yeux de l’homme, habitués au noir puissent voir distinctement chaque détaille de la pièce. Elle était correctement meublée, sans chichi.
L’assassin repéra bientôt l’endroit idéal pour installer son jouet, une table située un peu à gauche de l’entrée. Il posa sa mallette à proximité et entrepris de monter son mécanisme en le fixant sous la table de manière à mettre la porte en ligne de mire. Il resta ainsi de nombreuses minutes puis, ayant finit son office, remit tout en place, prit sa mallette, sortit et referma la porte derrière lui. Enfin il disparut dans la brume naissante de cette nuit d’hiver…



Cela faisait plusieurs heures qu'il attendait, allongé sur le toit d'une bâtisse à proximité de celle qu'il avait piégé. Il tenait entre ses mains un boule de cristal dans laquelle il voyait distinctement la pièce avec son gros meuble en face de la porte et la table.

Il changa lentement de position pour reposer ses muscles tendus et replongea son regard dans la boule. Il fît jouer ses main dessus et son angle de vue changea, si bien qu'il pouvait voir à présent la porte de la maison de sa cible.

Quelques minutes passèrent encore et soudain le rythme cardiaque de l'assassin s'accéléra lorsqu'il vît la clanche bouger. Le panneau de bois fût écarté et une jeune femme entra dans la maison suivit d'un jeune homme et bien que l'assassin ne puisse pas les entendre il comprit qu'ils se disputaient.

Il sourit et décida d'attendre un peu avant la mise à mort, se délectant de la scène qui se déroulait dans la boule de cristal.

Puis lorsqu'il en eut assez après quelques instant il se concentra. et lorsque la jeune femme fît un pas de plus sur sa droite il lança:

- " JUENNSSI!

Dans la maison on entendit un cliquetis métallique, le bruit mat d'une corde qui se détend et le bruissement d'un projectile fendant l'aire à pleine vitesse vers le corps de la jeune femme...