Arrivée à Diantra [Terminé]

Enfin arrivée à bon port !

Ayant vécu dans la cité portuaire d’Ydril, cette expression fonctionnait, pour elle, en toute occasion. Voila déjà une semaine qu’elle marche vers la gloire. L’espère-t-elle en tout cas. Nyfaline avait du quitter sa ville natale pour essayer de marcher sur les pas de sa mère écrivaine. Quelle meilleure idée que de rejoindre la capitale ? Si elle arrivait à se faire connaître ici, alors un grand pas était déjà amorcé. A Ydril, elle était connue dans son quartier. Malheureusement pas par son talent mais la tragédie de sa famille. Elle avait donc dû quitter sa maisonnette anciennement familiale pour partir à l’aventure. Une aventure qu’elle voulait riche et glorieuse de préférence.

C’est donc par un beau matin de Bàrkios, qu’elle avait prit quelques effets utiles chez elle et était partie à la conquête de Diantra. Tout recommencer de zéro. C’était réellement la meilleure idée après les deux années interminables qu’elle avait passées. Le voyage dura une bonne semaine. Elle était partie à pied pour mieux apprécier le paysage et peut-être en tirer des idées. Elle marchait à une allure soutenue mais sans trop se presser. Se délectant de retrouver les routes, qu’elle n’avait plus parcourut depuis 18 ans. La jeune fille croisait quelques villages sur sa route et pu grâce à eux, dormir dans un lit chaque nuit.

Plus les jours avançaient et plus elle appréhendait de se retrouver dans une aussi grande ville. Elle avait une certaine habitude de la foule, du monde et du bruit avec Ydril, mais Diantra était tout de même la capitale. Alors elle commençait à s’imaginer la ville et ses habitants. Mais son angoisse ne faiblit pas.

[…]

Et quand j’arriverais là-bas, je vais faire quoi ?

Elle y pensa enfin. En partant, elle avait été tellement heureuse qu’elle ne s’était pas posée la question. Mais à une journée de la grande ville, celle-ci se posait.

Je verrais bien sur place. Je ne connais même pas la ville.

[…]

La nuit arrivait à son terme et Diantra était enfin en ville avec ses hauts remparts. Un lever de soleil à l’horizon et le spectacle saisissant de la ville qui était dans les mêmes teintes. Elle resta alors quelques instants à graver ce moment dans sa mémoire. Le début de sa deuxième vie – on peut dire ça comme ça – allait commencer lorsqu’elle passerait les portes. Plus elle approcha de son premier but, plus l’excitation surpassait l’angoisse qui lui avait noué l’estomac depuis maintenant une semaine.

Après avoir passer les portes, le calme des plaines environnantes avaient laissé la place aux bruits de la foule. Il allait falloir qu’elle s’y réhabitue après les 9 jours passés dans la campagne. La jeune femme n’eut pas le temps de s’émerveiller et de connaître la ville car elle n’avait pas encore mangé et surtout elle voulait déposer quelques affaires dont elle ne jugeait pas en avoir besoin ici. Elle décida de trouver une auberge au plus vite alors pour pouvoir profiter de cette journée. Elle en trouva une qui lui paraissait bonne et fut séduite par l’intérieur simple et l’aubergiste. Elle ne jurait en aucun point avec le décor de l’auberge : simple et accueillante.

C’est donc après s’être restaurée et avoir réglé pour le repas et la chambre, que Nyfaline sortie de l’établissement et fit un tour dans les rues. Regardant chaque échoppe et bâtiments dont elle passait devant. Mais elle observa surtout les gens. Pour pouvoir s’intégrer plus rapidement. Elle ne savait où menaient ses pas, mais elle s’en fichait. Ceux-ci la menèrent vers un jardin. Justement se dont elle avait besoin ! Elle trouva alors un banc inoccupé et s’y assit, sorti une feuille avec son support solide et commença à rajouter des notes à celle prise durant son voyage. Personnes ne fit réellement attention elle. Beaucoup était trop presser de rejoindre leur lieu de travail pour cela.

Ange était partie aux aurores de son dispensaire, un épais sac sur le dos, elle marchait à la recherche d'éventuelles personnes dans le besoin de soins médicaux ou autres.

S’ils ne viennent pas à moi, j'irai à eux.

Elle revenait a peine d'Ydril et son échec lui enssérait encore le cœur, elle n'était pas arrivée a tant, elle n’avait rien pue faire contre l'attaque des drows, il ne lui était plus resté alors comme option que rentré le cœur lourd.

Cette fois la guerre a commençait et dieu sait ce qu'elle va nous coutés, le sang et les larmes couleront a flot, si cela dure nous y perdrons bien plus que quelques vies ...

Elle ramena distraitement derrière son oreille une longue mèche de cheveux échappé de son strict chignon, elle aurait pue passée pour une vagabonde au vu de sa tenue, ample chemise blanche, ample pantalon noir, le tout étant des vêtements masculins, des bandes enssérant tant bien que mal ses formes, une longue cape noir complétant le tout.

Oui Ange offrait un bien curieux spectacle pourtant elle n'était en rien une vagabonde, elle était guérisseuse, une bonne guérisseuse bien que les gens craignaient a la consulté, pas qu'elle soit mauvaise non mais l'ont redoutaient ses soins.

Sorcière.

Voila des mots qui résonnaient souvent a ses oreilles, les gens redoutaient ses étranges pommades, ses guérisons miraculeuses, les absences de cicatrices, mais en vérités ses potions n'avaient rien avoir avec cela, elles n'étaient destinés qu'a lui permettre d'exercé son don sans la crainte d'être découverte.

Cette sécurité permanente me coupe des gens. Tout était si simple sur les routes, ici tous se méfient.

Pourtant elle ne pouvait se permettre de renoncé a cette sécurité, elle avait paillé fort le prix de sa confiance, une fois, une seule et elle ne laisserait plus cela arrivé.

Rare était les patients qu'elle voilait, les seuls qu'ont lui amenés étaient peu recommandable ou d'une autre nature qu’humaine, en somme elle recevait tout ceux dont les autres guérisseurs a l'esprit trop étriqués se refusaient de soignés.

Elle jeta un œil aux alentours, elle venait de quittés les bas quartier et se rapprochés du château, elle jeta un regard peu amène vers les superbes édifices des rues.

Vous tous nobles vous restez empêtrés dans vos fortunes a ignoré ceux qui souffrent, aucun de vous jamais ne descend dans ses rues ...

Les pauvres ne manquaient pas , plus encore après les familles décimés par la peste mais les nobles restaient ce qu'ils étaient, habitants du château, en sécurité entouré de leurs gardes.

Dire que j'en fais partie ... Non j'en ai fais partie.

Ange avait quitté la noblesse et tout ce qui s'y rapproché un peu avant sa majorité, avant qu'ont ne l'oblige a épousé un homme de l'âge de son père, avant qu'elle ne devienne une de ses dames distingués de la cour.

Elle n'avait pas de regrets quand a la vie laissés derrière elle, aucun hormis de n'avoir emportés sa fortune, oh pas pour elle jamais elle n'en aurai voulue mais avoir vu la misère de ce monde lui fessait regrettés de n'avoir plus de moyens pour aidés tout ses pauvres gens.

Visiblement ce n'est pas aujourd'hui que je ne serai me rendre utile, pas dans ses beaux quartier de toute façon .

Perdue dans ses pensées elle se laissa tombé sur un banc non loin de la avant de s'apercevoir confusément qu'il était occupé par une demoiselle a la chevelure flamboyante.

Ange se releva rapidement et adressa un sourire poli à la demoiselle.

Pardonné mon intrusion, je n'ai pas fait attention, j'espère ne guère avoir troublé votre repos.

Si il s'agissait d'une noble ou d'une dame de la haute, elle allé sans doute lui faire un scandale d'avoir osé voler un peu de son air.

Il faut que j’arrête de pensé des choses pareilles, ma chère Ambre est toujours noble et elle n'est pas devenue comme ses harpies de la cour.

Nyfaline contemplait les gens qui passait devant elle où se posait non loin. Ce petit jardin était parfait pour ses observations. Elle avait remarqué beaucoup de passants richement habillés ou au minimum aisé. Elle soupçonnait donc d’être dans les beaux quartiers de la ville. Mais passait aussi des coursiers, messagers en tout genre. Elle tournait vers tous ses gens des oreilles indiscrètes pour entendre leurs conversations. Le but recherché était surtout leur langage et leur façon de parler.

Super, elle ne change pas beaucoup d’Ydril. Un bon point pour moi.

Elle prit quelques notes. Se penchant pour écrire, elle vit sa robe et remarqua alors qu’avec elle, elle pouvait facilement passer pour une dame aisée au moins. Elle pourrait l’utiliser à son avantage plus tard. Elle remarquait que les pauvres ou la classe juste au dessus qu’on pourrait qualifier de normal, était souvent méprisé ou rejeter par les hautes classes.

Quel gâchis tout de même. Eux savent mieux que quiconque se que veut vraiment dire le mot travailler.

Et nombre de fois où elle a voulu s’interposer pour défendre une pauvre personne ou un simple enfant … elle ne les compte plus. C’était inadmissible pour elle. Et son vieux caractère bagarreur failli revenir. Mais elle avait un peu mal au doigt d’être crispé sur sa plume en regardant, impuissante – non elle n’était pas réellement impuissante mais décidait de ne pas intervenir car elle avait l’impression que c’était tout à fait normal ici et qu’il valait mieux pour le moment, pour sa carrière, qu’on ne se rappelle pas d’elle comme étant une nouvelle robin des bois – ses gens se faire rejeter. Alors elle posa sa plume et ferma les yeux un moment pour se détendre et reposer un peu.

C’est dans ces moments là que je regrette l’odeur de l’océan et la bise qui y souffle. Elle avait le don de me détendre complètement et j’adorais me poser au bord de l’eau. Perdre mon regard dans l’immensité bleu. Il va falloir que je me fasse à cette ville parce qu’il n’y a pas de port ici.

Elle soupira. Pour sursauter deux secondes après. Un étrange bruit de fioles qui s’entre choque à côté d’elle la fit ouvrir les yeux. Elle remarqua alors une jeune femme qui devait avoir la vingtaine. Elle la détailla totalement. En espérant qu’elle ne s’énerve pas de son petit rayon X qui voulait essayer de savoir exactement de quelle profession elle était.

Les fioles – et encore faut-il savoir se qu’il y a dedans – me diraient un métier dans la médecine ou recherche.

Nyfaline allait lui parler lorsque son interlocutrice se leva d’un bond et s’excusa avec un léger sourire. La jeune rousse, retint un soupir. Où espérant en tout cas qu’elle ne le prenne pas mal.

Qu’est-ce que je disais à propos de ma robe.

Bonjour, vous n’avez pas à vous inquiétez. Je crois que ce banc est largement assez grand pour nous deux.

Elle lui sourit avec toute sa douceur naturelle et fit un peu de place pour la jeune femme. Elle était très "dispersé" quand elle le voulait. Et cette petite phrase la fit sourire. Se remémorant Alinor, sa défunte mère, qui lui répétait sans cesse d’être un peu plus ordonné. Puis re sourpir. En se remémorant les années d’enfance. Mais elles étaient loin maintenant. Mais elle reprit son sourire léger.

Est-ce que ça vous dérangerait si je vous posais quelques questions ? Je viens d’arriver tout droit d’Ydril et je suis écrivain. J’aimerais connaître un peu mieux cette ville pour peut-être m’en inspirer pour un livre. Et comme je risque aussi d’y vivre un moment, je pense que se n’est pas une trop mauvaise idée. Ah oui, et je me nomme Nyfaline. Nyfaline Liadi.

Ange se sentie mal a l'aise quelques secondes, elle n'aimait pas être ainsi détaillé de la sorte, cela pouvait selon la personne être blessant ou gênant, heureusement pour la demoiselle, elle était femme et non homme.

Une noble ... Qui va me dire que je n'ai rien à faire ici. Si elle savait à qui elle parle.

Pourtant quand la voix de la jeune femme s'éleva elle n'avait rien de ce a quoi c'était attendue Ange, elle n'était ni hautaine, ni froide et elle ne lui demanda pas de disparaitre bien au contraire.

C'est très aimable a vous, je ne vous ennuierais pas longtemps.

Ange lui adressa un sourire distant mais poli puis elle se réinstalla a la place qu'elle occupait quelques secondes plus tôt, elle eu peur que la situation ne soit rapidement gênante a cause d'un silence pesant car si il y'avait bien une chose pour laquelle Ange n'était pas douée c''était les relations humaines.

Voila ce qui arrive quand on passe le plus clair de ces cinq derniéres années seulle .

Pourtant il n'en fut rien, pas de genne, ni de silence pesant, il ne fallu pas longtemps avant que la voix douce ne l'inconnue ne s'élève à nouveau.

Un écrivain ... Voila un bien beau métier. Ydril.

Avait elle assisté a la bataille ou était elle déjà sur les routes, Ange chassa ses tristes pensées pour se concentré sur la jeune femme.

Enchanté, je suis Angelina, mais tout le monde m'appelle Ange.

Comme toujours elle évitta soigneusement de noté son nom de famille bien trop populaire dans la noblésse .

Un fin sourire se dessina sur ses lèvres.

Si je peux vous aidés je le ferai mais je doute d'avoir matière a vous donné pour un livre ...

C'est surtout que le peu que je me permettrai de lui révélé n'aura rien de bien intéressant.

Vous êtes donc nouvelle en ville, a quand remonte votre arrivée ??

Elle ne sentit pas la gêne de la jeune femme tout de suite. Aussi se fut un peu tard lorsqu’elle arrêta. Lorsque Nyfaline avait parlé, elle avait sentit et vue comme de la surprise sur le visage de son interlocutrice.

Vous ne m’ennuyez pas du tout. J’accepte votre compagnie volontiers. Pour le moment je ne connais personne, alors il faut bien commencer par quelqu’un.

Elle lui sourit et se présenta. C’était la moindre des choses. La jeune femme brune lui répondit et ne pu retenir cette phrase.

Très joli ton surnom.

Elle n’avait pu se retenir de la tutoyer directement. Pour elle, la différence était grande. Lorsque l’on se vouvoie, on a l’impression d’avoir une barrière entre les différentes classes sociales. Alors qu’ici il n’y en avait aucune. Et puis autant se faire une amie rapidement dans une aussi grande ville. Mais elle remarqua qu’elle ne lui avait rien demandé. Certaines personnes pouvaient en prendre ombrage et si c’était le cas, se serait mal parti.

Est-ce que je peux vous tutoyer du moins ? J’ai pris la liberté de le faire, mais je ne sais pas si vous êtes d’accord.

Elle reprit ensuite à la suite.

Vous pouvez m’en apprendre et m’inspirer beaucoup plus que vous ne le pensez.

Elle lui fit un petit clin d’œil avec un large sourire. Essayez de détendre l’atmosphère et faire qu’Angelina soit plus sur et lui parle librement. C’était son but pour le moment. Elle répondit ensuite à sa question.

Plus nouvelle on ne peut pas. Je suis arrivée ce matin. Vous êtes la première personne à qui je parle. Sans compter l’aubergiste bien sur.

Devant la retenu d’Ange, elle ne savait si elle pouvait réellement commencer à poser des questions. Mieux valait essayer que d’attendre la neige.

J’ai remarqué, enfin plutôt entendu, que vous aviez des fioles dans votre sac. Seriez-vous dans le métier des soins ou une chercheuse ? Pardonnez-moi si je suis un peu trop curieuse ou indiscrète. Surtout que je ne connais pas encore les us et coutumes de cette grande ville. En faite je ne connais rien du tout de cette ville à part qu’elle se nomme Diantra et qu’elle est notre capitale.

Trouvant qu’elle parlait beaucoup, elle s’arrêta pour laisser la jeune brune placer un mot. Nyfaline était presque surexcité. Une adrénaline qu’elle ne s’était pas encore connue.

En fin d’après-midi, il va falloir que j’aille me défouler un peu. Une semaine que je n’ai plus manié l’épée et mon trop plein d’énergie me l’atteste.

Arrivée dans une ville nouvelle, croisée de nouveaux visages, cherché sa place, combien de fois Ange l'avait elle fait, bien trop ces cinq dernières années.

Ange ne tiqua pas lorsque la jeune femme la tutoilla , bien au contraire c'était la preuve que ce n'était pas une de ces demoiselles coincés de la cour.

Tu peux me tutoillé, je voyage beaucoup, sur les routes, j'y suis habitué, ça ne saurait en rien m’offensé.

Elle lui adressa un discret mais aimable sourire.

Je ne suis moi même installée ici que depuis quelques mois mais je connais ces lieux depuis ma prime enfance alors si je peux t’aidés, je le ferai.

Le matin même, en effet il était difficile de faire plus nouveau, elle fut néanmoins soulagée de savoir que la demoiselle avait déjà trouvé endroit ou logé.

Curieuse ... Je suppose que ça va de paire avec le métier.

Je suis en effet dans le métier médical, je suis guérisseuse. Du moin j’éssaie comme je te l’ai dis je suis revenue il y'a peu et les gens ont du mal a faire confiance a une nouvelle venue .

Elle sait le plus beau de ce qu'il y'a à savoir de cette ville.

Tu en sais déjà bien assez si tu ne veux pas en ternir la belle image que tu en as ... Par contre si tu veux tout en connaitre tu te trouves dans les mauvais quartiers ici tout n'est que prestige et apparences trompeuses.

Au delà de ses rues se trouvait la pauvreté, la douleur tout ce que les nobles se refusaient à voir restant cloitré dans la sureté dans leur château a ne parlés que de leurs sordides histoire de complots et de coucheries ou d'une guerre qu'il ne ferait qu'a l’abri derrière leurs gardes.

La jeune fille lui semblait amicale, elle avait quelques heures a perdres, elle décida donc de se laissés prendre au jeu des questions.

Si tu as des questions, poses les, je tacherai d'y répondre au mieux.

Et dans la limite de ce que je peux dire.

Elle fut soulagée qu’Angelica ne soit pas dérangé du tutoiement. Et découvrant qu’elle était aussi une voyageuse, elle fut encore plus ravit d’être tombé sur elle.

Si tu es une grande voyageuse, on risque de se recroiser alors. Dans d’autre contrées. Et c’est donc un point commun entre nous. J’ai moi-même beaucoup voyagé dans les villes elfiques durant ma plus tendre enfance.

Se remémorant ses débuts d’années de bonheur … non il fallait qu’elle arrête. C’est le passé. Et y repenser à longueur de journée ne fera pas revenir ses parents et moments passés. Ecoutant la jeune femme à côté d’elle, elle lui répondit qu’elle ne serait pas contre quelques tuyaux pour pouvoir s’en sortir. Elle fut surprise de la suivante remarque sur la ville.

Cette ville serait-elle aussi mauvaise que cela ?

Elle faisait confiance en Ange pour croire se qu’elle lui raconta. Elle trouvait cette histoire intéressante. Elle prit quelques notes rapides sur sa feuille et marqua à la suite : A approfondir au plus vite. Ce pourrait-il que tout ce faste ne soit qu’illusoire ? Il se pourrait oui, car c’était tout à fait dans la mentalité humaine. Non qu’elle les critiquait. Elle faisait juste une constatation de son point de vue d’écrivain objectif.

L’invitation de la guérisseuse à poser des questions la rassura de nouveau. Elle était maintenant libre d’en savoir un peu plus sur le monde qui l’entourait avec ses légendes, coutumes et autres faits. Elle allait profiter du savoir qui lui était offert. Mais elle ne savait pas trop par quoi commencer. Elle réfléchit un moment pour enfin se jeter à l’eau. Autant commencer par quelque chose de simple.

Tu m’as dit que dans se quartier tout était donc faut et ne reflétait pas réellement la ville. Est-ce que tu pourrais me parler des quartiers pauvres ?

Elle prit soudain un visage déterminé et sérieux. Elle voulait être concentré au maximum pour ne perdre aucune information. Analyser se qu’on lui disait. Et en sortir les éléments importants et qui pouvait lui servir autant pour son intégration que son histoire. Elle avait remarqué que peu de livres parlaient de pauvreté et misère. Elle allait changer ça. Ouvrir les yeux des gens qui ne pouvaient le faire seuls.

Une voyageuse, voila au moin un sujet qu'ange maitrisé bien et qu'elle pourrait partager sans mal.

Pour ma part, je ne suis jamais allée en terre Elfique mais il est dans mes projets d'y allé un jour, je ne sais guère reste en place, je vais ou le vent m’emporte, la ou on a besoin de moi.

Lui parlé des quartiers pauvres de l'autre facette de Diantra, étais ce prudent , oh Ange ne craignait pas pour elle mais si la jeune fille publiait quoique ce soit la dessus, elle risquait de s'attiré des ennuis.

Je suis prête a te parlé de Diantra, des ses plus sombres recoins et de tout ce que les nobles se plaisent a ignoré ...

Elle posa un regard franc et inquiet sur la jeune femme.

Mais n'oublis pas que bon nombre de nobles ne supportent pas d'être critiqués, quelques lignes la dessus pourrait te causés bien des ennuis.

Son regard ballaiya le paysage.

Diantra n'est pas fait que de beautés et de richesses, dans ses quartiers les plus reculés se terrent les pauvres gens, les oubliés, ceux que les nobles se refusent à voir ...

Elle adressa un faible sourire à la demoiselle.

Je veux bien te parlé de tout cela , te parlé de la misère , te parlé de la peste , te parlés de ses nobles qui vivent a l'abris des regards se convainquant pour bien dormir de faire ce qui est le mieux pour le peuple mais une fois que je l'aurais fait , il n'y'aura pas de retour en arrière possible , tu ne verras plus jamais tout cela de la même façon .

Elle désigna le luxurieux jardin qui les entourait.

Tout ça c'est de la poudre aux yeux dont seul jouit un groupe de privilègié, veux tu vraiment que tes yeux s’ouvrent a ce qu'il y'a au delà, après ça tu ne pourras plus l'oublié ...

Les armes , tient la demoiselle semblait bien avoir un autre point commun avec Ange et cela fut une bonne chose car si elle se décidait a publié quelque chose, quelques nobles peu scrupuleux pourraient bien lui envoilé de non charmantes personnes a ses trousses.

Ta mère était donc écrivain, la soif de connaissances et de partage doit coulé dans vos veines.

Elle lui adressa un sourire.

Comme il devait être agréable de partagé ce genre de choses avec sa famille, Ange n'avait jamais rien partagé avec sa mère, elle avait simplement due se plié a ses désirs encore et encore jusqu'au jour de sa fuite.

Si tu es sur de toi, en ce cas je vais te dire ce que cache ses beaux jardins, ces belles dames aux grandes robes luxuriante.

Oui car Diantra contrairement a l'avis populaire ce n'était pas que ça et malgré son rang Ange l'avait appris très tôt, alors qu'elle avait fuis discrètement un bal, la jeune demoiselle qu'elle était alors s'était un peu trop enfoncé dans les rues de la ville, elle n'avait jamais pue oublié alors la pauvreté et la grande misère qu'elle y'avait trouvé, son cœur de jeune fille s'en était irrémédiablement brisé, tout son monde avait volé en éclats.

Comment au palais tous pouvait s'amusés et baignés dans le luxe alors que dans les bas quartiers de pauvres gens y mourraient seuls et dans le besoin.

Je ne sais si tout les nobles connaissent l'existence des bas quartiers mais la plupart d'entrent eux se plaisent a les ignorés, ils vivent dans leur petit monde tapissé d'argent et de complot, ils préfèrent ne pas penser aux enfants qui meurent un peu plus bas sous leurs fenêtres.

Ange eu un regard de dégout vers l'imposant château qui s'étalait au loin.

Des riches, des pauvres, bien sur ce son la les bases de toute civilisation mais c'est pire depuis que la peste a frappé, la cour s'en est occupée a sa façon, ce fut sans doute une dure décision ...

Quoique Ange doutait que l'un des nobles qui avaient pris cette décision n'est jamais versé une larme sur tout les pauvres gens mort de leurs choix .

Une nuit ils ont tout brulés, maison, mourant, malades, c'était la solution pour sauvé le reste de la population , ah le beau peuple a applaudit mais ils s’en sont tous retournés dans leurs grands château comme des héros, ils avaient vaincus la peste et ça c'était vrai.

Ange sentie l'amertume la consumait.

Mais aucun jamais n'est revenue pour voir la désolation, le chagrin des familles, la perte d'un père n'est pas seulement tristesse c'est pour bien des familles la perte de revenue, combien de famille sont maintenant dehors non seulement en aillant perdue un membre de leurs famille et leur maison mais aussi leurs unique sources de revenus.

Ange regarda tristement vers le château, bien sur tout les nobles n'étaient pas mauvais, elle et sa cousine en était la preuve, mais combien sortait de leur château pour se soucié des pauvres gens.

Trop peu .

Un vrai garçon manqué.

Cette remarque fit sourire Ange lui rappelant les foudres de sa mère envers son peu de féminité lorsqu'elle était petite fille.

Elle nota que la jeune femme l'écouta avec attention et beaucoup d'émotion, ainsi elle s'intéressé vraiment au sort de ses pauvres gens , qui sait peut être même songerait elle a les aidés , Ange fessait au mieux mais c'est de la que venait ses regrets de n'avoir pas pris sa forture en s'enfuillant , pauvre elle ne pouvait que si peu pour ses malheureux et sa chère cousine Ambre avait déjà tant de soucis a sa charge qu'elle ne pouvait guère lui demandé de l'aide .

Les gens ne voient souvent en arrivant a Diantra que le faste du château et la beauté de ces quartiers riches, memes les gardes s'aventurent rarement dans les quartiers pauvres sauf si arrestation il doit y’avoir.

Et la encore c'était rare, à vrai dire les bas quartiers étaient les lieux idéals pour y commettre les actes vils, même les nobles le savait puisque les plus sans scrupule d'entrent eux venaient y passés la leurs sordides contrats.

Si tu parles d’eux, n'oublis jamais de le faire avec prudence et surtout ne cites pas les nobles, tu te mettrais en danger et sans doute ces pauvres gens par de même.

Des nobles peut scrupules pourraient en effet régler la situation a leur manière, c'était la ce que redoutait Ange.

Mais avant toute chose si tu dois écrire cela, vois le par toi même, rencontre ses pauvres gens, voir leur courage, vois tout l'honneur qu'ils mettent dans le peu de choses qu'ils ont ...

Ange parlait avec animation , avec fierté, ces gens n'avaient peut être rien ou presque mais la plupart le partageait sans mal, c'était tous de braves gens que la vie n'avait malheureusement pas épargné.

M’enfin dés ton arrivé, je te donne une bien triste image de tout ce qui nous entoure, rassures toi Diantra a aussi ses beautés et ses joies, si ma chère cousine était la, elle te trainerait volontiers dans une taverne, mais je crains fort que ça ne soit guère mon genre.

[Désolé pour le retard et très joli ta nouvelle image !]

(HRP : Pas de soucis, j'ai juste eu peur que tu n'es abandonnée. Merci et par contre c'est Angelina non Angelica )

Ange nota que l'entrevue allait s'en doute touchée a sa fin quand elle constata que la jeune femme rangeait son matériel, c'était peut être mieux ainsi, Ange n'avait pas idée du temp qu'elles avaient passés a discutés et bien qu'elle doute de trouvé quelqu'un aillant besoin de son aide, elle n'avait pas finie sa ronde.

Je crains fort que malheureusement certains nobles les plus vils soient aussi suffisamment intelligents pour faire en sorte que s’il devait t'arrivés malheur, nul ne remonte à eux.

C'était malheureusement la une réalité et pas des plus glorieuses, de nos jours il était si simple de faire appel au petit peuple pour exécuté les sales besognes.

Donc prend bien gardes à toi.

Elle lui adressa un léger sourire, espérant ne pas l'avoir effrayé car il s'avérait que la jeune femme lui était forte sympathique.

J'ai été moi même ravie de pouvoir t’aidé, il est si rare de rencontré des gens qui cherchent la vérité ne se contentant pas que du faste qu'inspire Diantra. Je suis heureuse de savoir que tu auras a cœur de découvrir tout cela par toi même. Si jamais tu souhaitais un guide, ce jour la, je serai ravie d’être la.

Malheureusement pensa Ange, elle ne l'avait en rien monopolisé, si seulement ça avait était le cas, Ange se sentirai probablement moin inutile, mais la confiance des gens étaient dure a obtenir et Ange ne pouvait leur en vouloir sa propre confiance étant si dure a acquérir.

N'ais aucunes craintes, tu ne m'as en rien dérangé, ce fut un agréable moment, une petite parenthèse dans ma journée et je t'en remercie.

Ange se leva à son tour.

Se défoulée, hum il semblerait que nous partagions plus d'un point commun.

Je t'accompagnerais Volontier jusqu'a ton auberge avant de reprendre mon chemin, qui sait peut être pourrai je t'être encore utile ...

Elle lui adressa un franc sourire.

Nous y'allons ??

Elles prirent le chemin de l’auberge.

Comptes tu te posé définitivement a Diantra ou n'est ce qu'une halte parmi tant d'autres ??

[HRP : Je n’abandonne jamais quelqu’un. Ah oui désolé, j’avais même pas remarqué ma faute. Changé ^^]

Avec de l’argent, toutes les portes sont ouvertes

Ange retint un soupir, c'était la triste réalité et si elle l'avait voulue, elle aurait pue faire partie de ce monde, mais elle avait renoncé a tout cela, il y'a déjà bien longtemps et sans regrets.

Honnête.

Ange appréciait qu'elle s'intéresse aux malheurs des pauvres gens tout en aillant l'honnêteté d'avoué que ce genre de livre ne serait pas bon pour débuté sa carrière, la jeune femme avait un grand cœur mais était écrivain. Ange respectée cela.

Ange lui adressa un sourire en songeant que cela faisait beaucoup pour une seule perssonne, elle si réservé, elle qui avait tant de mal a se lié.

Ne t'en fais pas, même sans mon aide, je ne pense pas que tu aurais pue te perdre, les auberges sont un peu prés toutes situées dans le même coin et plutôt bien indiqué, quel est le nom de la tienne ??

Elle était a une intersection d'un coté s'étalaient les vastes et riches auberges et de l'autre les plus modestes.

Un an, en effet je crois qu'a ce rythme il ne serait pas bon de resté a l'auberge a moin que tu veuilles y laissé tout ton argent ... Pour les maisons, il y'a Diantra même ou ses alentours ou tu peux avoir un petit appartement, ils sont très agréables.

Ange pensa a son petit dispensaire, elle lui aurait bien volontiers proposait une chambre mais elle était trop méfiante pour cela, et elle avait de bonnes raisons de l’être, elle se devait de protégé son don.

L'argent toujours l’argent. Le monde ne semble plus répondre qu'a cela et pourtant je continue de le fuir.

Les routes ont tendances a me manquées aussi, j'y ai passés plus de 4 années de ma vie et parfois elles m'appellent encore, j’ai beau être établie ici depuis peu, il m'arrive encore de partir dés que l'occasion se présente.

Elle pensa au voyage dont elle avait parlé avec sa cousine mais qu'elles n'avaient encore jamais pues réalisés : un tour du monde.

Je ne suis en effet pas très populaire.

Ange lâcha un rire.

Il faut voir ma clientèle, mais ce n'est rien, j’aide la ou je le peux en espérant qu'un jour ils me fassent confiance. A dire vraie j'ai plus l'occasion d'exercé sur la route qu'ici mais pour l’instant Diantra reste mon point d’encrage.

Des nobles qui passaient haussèrent un sourcil hautain a la vue de la tenue d'ange bien que l'homme lui jeta un regard tout autre, elle les ignora superbement tout deux.

Alors ai-je le droit de savoir sur quoi portera ton premier livre ou cela doit il resté un mystère ??

Échangé les rôles, une idée intéressante, une idée qui changerait la face du monde et dieu sait combien il en avait besoin mais Ange était persuadée que bien des nobles préféreraient mourir de faim plutôt que d'un jour accomplirent pareilles basses besognes, c'était la l'une des choses qui faisaient que rien ne changerait jamais.

Je crois qu'il coulera beaucoup d'eau sous les ponts et beaucoup d'année dans le sablier de la vie avant que pareille chose n’arrive, les nobles trouveront toujours de pauvres gens dans le besoin pour les servirent ...

Elle lui adressa un léger sourire se demandant si la jeune femme avait déjà eu a fréquenté le monde de la noblesse, le faste , les belles robes, de riches parures, tout cela attirait l'œil et l’envie, mais peu se douté du réel poids de cette cage doré ou de son cout.

Le pommier, un endroit bien agréable, tu y seras au mieux en attendant de trouvé ta maison. D'ailleurs nous arrivons.

En effet un peu plus haut dans la rue, dans un petit angle se trouvait une chaleureuse petite auberge dont sur la façade s'étalait en lettre d'or : Le pommier.

On dirait que nos chemins vont bientôt se séparés, j'espère t'avoir aidé au mieux et j'espère sincèrement que tu trouveras a Diantra ce que tu es venue y cherché.

Encore quelques pas et elles seraient devant l’auberge, un rencontre prenait fin, leurs chemins allaient se poursuivrent mais elles n'en avaient pas moin passés un agréable moment chose étonnante pour Ange qui se lié si difficilement.

Elle adressa un sourire à la jeune femme.

Ma clientèle est en grande partie faites de gens peu recommandable ou de personnes qui pour une raison ou une autre se voit refusé l'accès aux autres guérisseurs de la vie ... Mais cela ne me déplait pas tant que ça, les routes me permettent de faires des rencontres intéressantes.

Puis il est tellement plus simple d'utilisé mon don avec des personnes dont il y'a peu de chances que nos routes se recroisent.

Elles arrivèrent devant l'auberge.

Et bien voila c'est ici que nous nous quittons, je vais poursuivre mon chemin et te laissé a ton inspiration. J'espère que ton livre sera une réussite.

Elle lui adressa un grand sourire quelque peu taquin.

Et bien que j'espère pour ta santé que ce ne soit jamais le cas, si un jour tu avais besoin d'une guérisseuse, demandes Ange il y'aura toujours quelqu'un pour savoir te mené a moi.

Je suis beaucoup sur la route et je t'avourai non sans mal que je me lie difficilement mais j'aurai grand plaisir à te revoir et si tu a besoin de quoi que ce soit, pas nécessairement de soin, n'hésites pas.

Ange lui adressa un sourire rayonnant, elle la regarda entré dans l’auberge, lui adressa un petit signe de la main puis repris sa route, la journée toucherait bientôt sa fin, Ange n'avait pue aidé personne, du moin pas dans le sens ou elle l'aurait voulue mais la journée n'avait pas été totalement perdue puisque chose curieuse mais néanmoins réelle, Ange s'était faites une amie ou tout du moin une connaissance.

Comme quoi tout peu arrivé ...

Le vent souleva une mèche échappée de sa chevelure, un doux sourire et un regard lumineux vinrent éclairés son visage, les routes l'appelaient à nouveau, si personne n'avait besoin d'aide ici, elle trouvait ailleurs, elle marcha le pas léger vers la ou le vent l'entrainerait.

(Terminé)

(HRP : Merci pour ce RP, ce fut bien agréable . )