Loki Kiraj [Assassin]

HJ : Je m'excuse d'hors et deja pour l'avatar « pas très recherché ». Tout le monde l'aura reconnu... Et bien que j'apprécis Sephiroth si je l'ai séléctionné c'est parcequ'il colle a mon idéal RP. C'est aussi la suite de sérieuses recherches ^^



Nom/Prénom : Loki Kiraj

Âge : 52 ans soit environ 34 ans « humains ».

Sexe : Masculin

Race : Demi-Drow

Particularité : Ce n'est pas une infirmité mais sa volonté que présenter son mutisme. Ses phrases, lorsqu'elles doivent sortir, restent donc courtes. Ce phénomène ne s'explique pas par la peur d'autrui mais simplement par la volonté infaillible de son esprit. Il n'a aucun problèmes à assumer son sang Drow. Tatoué en sa poitrine droite, sur tout son long est marqué un mot : Thrall.
--> Fais partis de l'INCIPIT : pour comprendre, il faut lire la suite ^^

Alignement : Neutre

Métier : Rôdeur (pour le moment) / Assassin / Qui souhaite offrir (et non pas vendre) ses services (plus tard).

Classe d'arme : Corps à corps 

Équipement : Enigmatique, sombre... son apparence vestimentaire est à cette image. De longues bottes de cuir, de souples gants de cuir. Un long manteau, lui aussi en cuir noir soutenut par de fines épaulettes en fer blanc. Dans chacune de ses bottes résident deux modestes couteaux (soit un total de quatre). Mais c'est à sa ceinture que ses deux armes de prédilection se dissimulent : une dague, et une courte épée toutes deux chromées. Le pommeau et la garde sont finement ouvragés, tels que les Elfes savent faire.
C'est dans un petit sac de toile sur ses hanches qu'il transporte mes livres, ou plutôt, mes quelques pages.
--> Fais partis de l'INCIPIT aussi.

Description physique : Par ses origines mystérieuses, sa peau prit une teinte blanche comme beaucoup de Demi-Drows. Ses yeux perçants, légèrement en amande, gris, et ses oreilles plus pointues que n'importe quel homme confirment ses origines. Ces dernières ne sont pas camouflées en sa chevelure argenté, contrairement a beaucoup de ses confrères. Celle-ci étant par ailleurs très soignée.
La vision de beauté étant sensiblement changeante selon l'individu je ne me prononçerai pas la dessus. Il est particulièrement grand du haut de ses deux mètres (sa taille semble donc empruntée aux Elfes). Sa musculature n'est que suffisante en fonction de ses deux cents centimètres : 100 kilos tout au plus. Son alure froide dénote la droiture, et ses traits remarquent l'adulte confirmé.
Lorsque sa voix se doit d'être entendue, on la distingue sèche, froide, rauque, mais non pas désagréable pour autant, car elle est très calme, pratiquemment réconfortante.
--> Fais partis de l'INCIPIT là encore.

Description mentale : Son moral est comme son apparence, à l'image de son esprit obscure et les mystères qui l'enssère. C'est ce mot, précisemment, qui le définit le mieux : mystérieux. Loki est de nature froide, distante et ne partage jamais ses ressentis. Ses yeux restent fréquemment fermés, et il ne m'a jamais dis pourquoi. J'en ai donc conclu qu'il ressentait fréquemment le besoin de réfléchir, d'user de son cerveau afin d'élucider quoi que ce fusse et que la réfléxion faisait partit de son passe-temps favoris.
En ce qui concerne sa remarquable patience et son calme, je ne suis pas parvenus a saisir d'où ils pouvaient bien venir.
Il a beau être pratiquemment muet, il n'en est pas moins très intriguant, presque intéréssant. Oui... Ce sont des phénomènes étranges chez lui. Et il serait rude d'établir une liste de ses défauts. Pas qu'il n'en ai pas... Non... Il est assez maniaque, quelque peu cupide, se culpabilise vite et est surtout assez inculturé. Loki doit avoir bien d'autres défauts. Sa tête est impénétrable... sauf avec la personne en relation avec son ultime but m'a t'il déclaré.
--> Fais partis de l'INCIPIT ici aussi.

Histoire :



Introduction :


Je n'ai aucuns talents d'écriture. Et je lui ai dis. Mais il ne m'a pas écouté. Sâchez donc que je ne séparerais pas comme tout bon écrivain chaque section interne qu'il pourrait y avoir aux trois livres. J'ai en tout cas quand même accépté sa requête, après quelques mots échangés avec lui. Il est assez persuasif, en tout cas avec moi.


Je l'ai rencontré un Hiver de Verimios. Il était alors déjà comme je vous l'ai décris dans l'incipit. Exactemment le même, et il m'a fait très peur à notre première rencontre. C'était il y a quelques jours.
Je résidais dans la Plaine d'Atral, en bord de mer. Ma maison -ou plutôt mon taudis- restait cachée au flanc d'une petite montagne. J'habitais seul et survenait seul a mes besoins, tel un ermite, sans pour autant prétendre à en être un.
Comme à mon habitude en ce Tariho, dernier jour de la semaine, je pêchais. Ou plutôt je me forcais a le faire, car il n'y avait pas une seule partie de pêche ou le sommeil ne me surprit. C'est tellement ennuyeux... Mais j'ai besoin d'un peu de poisson.
Assis sur le sable, je contemplait avec langueur ma cânne qui ne frémissait définitivement pas. Le soleil était déjà descendu bas, j'allais plier bagage et renoncer a cette après-midi ennuyeuse.


C'est a ce moment précis qu'il m'effraya. Je n'avais rien entendu, et pourtant, cet énorme humain était bien là, juste devant mes yeux. Je les relevais avec effrayement. Mes yeux grands ouverts admiraient alors l'individu. Pour moi, il était beau, grand, fort, et résolument terrifiant avec ses yeux sérieux. Il tennait dans la main plusieurs petits livres dont j'appris plus tard qu'ils n'avaient que quelques feuilles vierges. J'entendis alors pour la première fois sa voix presque caverneuse qui ne fît qu'accroître ma nervosité.


« - Tu vas prendre ces livres. Et tu vas y raconter ce que je te dirais. »


C'est quelques heures après que je sûs qu'il ne savait pas écrire, ni même lire et que je pûs constater que nous allions passer beaucoup de temps ensemble... Plus que je ne m'imaginais.


Il a tout d'abord dû vous donner un faux nom... Loki Kiraj est le vrai. Je vous y apprendrais de nombreuses choses à savoir sur lui, et d'autres moins utiles mais qui constituent sa volonté. Je partagerai aussi mon point de vue. Sâchez qu'il y a beaucoup de « trous » de sa vie malgré ma rédaction. Alors ne vous attendez pas à de grandes révélations... Ce n'allait pas être à moi qu'il dirait ses plus sombres secrets... Et donc encore moins à vous.



Folio I :



Vous savez déjà ce à quoi il ressemble puisqu'il a dû vous donner ses livres. Quand à son état d'ésprit je pense vous en avoir dis ce que j'ai vu et ce qu'il m'en a dit, plus haut. Je ne m'étallerai donc pas là-dessus.
Ce premier livre sera donc dédié au premier (et logique) titre qu'il m'a éxigé:



Passé infantile...



Sur ce point, il ne m'a vraiment pas tout dévoilé. Il fût bref. Peut-être aime t'il s'entourer de ce voile de mystères ? Où bien qu'il n'assume pas son passé, chose qui m'étonnerait pourtant... Ce qui est sûr c'est qu'il est né de mère humaine et de père sombre. Que sa mère s'occupera seule de son éducation jusqu'à l'âge de 13 ans (soit approximativement 9 ans de maturité humaine).
Il ne m'a rien dit sur elle, sauf qu'elle est morte en âge mûre, suite à son assassinat par de quelconques bandits au retour de promennade.
S'en suivra son premier vagabondage dans la forêt d'Aduram, où il s'enquit d'une lutte pour sa survie en si bas-âge. Ceuillette, pose de pièges, vols, et moins fréquemment la châsse, la pêche, la fabrication d'un abris rudimentaire et l'apprentissage forcé de la discretion.
Il devait en effet en avoir grandement besoin au vue de la fréquentation de la forêt, de son degrès de dangerosité et de son aspect, me décrit t'il, « d'enfant sauvage ».
Ce passage de solitude le viguorifia, je présume. Il ne se souvient pas exactemment de cette durée d'errance... Tout au moins 4 années.


Alors qu'il rêvassait comme à son habitude en ce jour de repos auto-proclamé, le Kÿrianos, c'est avec surprise et violence qu'on le captura. Des soldats ou bien des brigands ? C'est à l'ouverture du sac dans lequel on l'avait fourré qu'il le découvrit, quelques jours plus tard : ni l'un ni l'autre.
Il était entre les mains d'une seule et unique famille, écartée du reste du monde. La famille Kiraj (dont il décidera de garder le nom plus tard), famille, à l'époque de renom, en matière... d'éspionnage et d'assassinat.



Folio II :



La suite est par déduction, elle aussi logique. Vous l'avez sans doute devinée... Ce que moi j'ai deviné, par contre, était que mon éspérance de vie venait de chuter considérablement... Très probablement... L'intitulé, donc :



Capacités, apprentissage, découverte...



Il venait de s'être fait capturé par une riche famille. Néanmoins, elle ne recrutait pas ses esclaves et ses domestiques légalement, étant en marge totale de la société. Le traitement de ceux-ci n'était pas vraiment favorable... Mais cependant viable. Le fait qu'il soit bâtard ne lui coûta pas la mort, cette famille humaine se moquait pas mal de la définition de race, puisque tout le monde était suspectible d'être un jour son « client » ou sa « cible ».
Devenir esclave serait pour beaucoup voir pour tout le monde désagréable et désobligeant. Le sentiment de mécontentement vis à vis de ses maîtres naît alors tout naturellement.
Ce ne fût pas le cas de Loki. En effet, il passait de son état de sauvage (il vivait pratiquemment nue) et de survie constante en une vie stable, ou il dormait sur une couchette, ou il mangeait sans rien avoir à préparer et surtout : ou on lui demandait d'accomplir quelque chose, de rendre des services... Bref, Loki se rendait utile, et c'était la première fois dans sa vie -tout au moins dans sa mémoire-. C'est probablement en ces années là qu'il y prit goût... A la servitude.


Contrairement à ses proches et ses nouveaux amis, eux aussi esclaves ou mieux : serviteurs, il prennait a coeur son travail, le réalisant avec toujours plus de ferveur et d'assiduité. Il pouvait faire les tâches les plus ingrates, sa réjouissance n'avait pas de limites.
C'est donc quelques années après, qu'inévitablement, il intrigua ses maîtres. Son ardeur qui n'avait de cesse lui permit ainsi de gravir un à un les échellons de la reconnaissance sociale, dans cette petite communauté.
Il perdait au fur et à mesure ses amis qui ne saisissaient pas le jeune homme. Mais il gagnait surtout en notoriété tout autant qu'en responsabilités.


Là encore la notion du temps échappe à mon dicteur, il sait que son ascension prit du temps bien qu'elle gagnait toujours plus d'ampleur, sans pour autant se la mémoriser parfaitement.


Ce fût un jour d'Automne que tout bascula, non pas en mal non. Le maître de la résidence, soit le père de famille Kiraj, vint à son encontre. Ici, par contre, sa mémoire ne fait défauts.


« - Tu le sais aussi bien que moi, Loki. Tu es surprenant. Cet enthousiasme au labeur et ta dévotion sans faille à notre famille t'as valu de terminer Intendant en chef de notre résidence... Je viens te proposer beaucoup mieux. Loki... Accepterai-tu de devenir apprenti-assassin, sous mon injonction ?


- De... De... Devenir... Assassin... ?


- Cela te fait-il peur ?


- Non puissant maître, non ! Bien au contraire, je vous ai toujours admiré pour votre carrière... Je... Je pense être fasciné par cet... Art du meurtre... c'est ça ?


- C'est ça, l'assassinat est un Art occulte, et il est très éloigné de ce ramassis de déchêts qui pratiquent la torture et toutes ces atrocités de guerre. Nous, nous tuons en toute discretion, sans identité, sans souffrance... Loki, tu as alors devant toi de très longues années d'apprentissage... »


En ce jour, la jalousie des esclaves, serviteurs, domestiques, mais aussi des membres de la famille des assassins s'empira, jusqu'à ce qu'involontairement, Loki fût mis à part de tous, à la seule exeption de son maître assassin et... Père... me dicte-il à présent. Cette considération était d'ailleurs réciproque et grandissante. Ce fût ce lien si puissant entre les deux hommes qui parvint à garder Loki en vie, Kyuno (le père de la famille Kiraj) étant constemment en train de protéger son apprenti.


Deux années plus après, Kyuno révolta définitivement toute sa résidence en annonçant son désir d'adoption vis à vis de Loki. Malgré les démarches administratives débutées, et les nombreuses et longues discussions qu'entrenirent la famille écartelée, Kyuno ne parvint pas à satisfaire sa volonté et se résilia à cette idée. C'est aussi cette année là que Loki fût officieusement déclaré comme Assassin au service de la maison Kiraj.


Malgré les dissensions, il n'y eu jamais de planifications douteuses contre Loki. Mon énonciateur disait que la famille aimait trop son père, et que leurs puissants liens arrivaient à canaliser la haine envers le Demi-Drow. Quoi qu'il en sois les années se débitaient inlassablement, il devint adulte et ses traits commencaient à se figer tandis que son « Père », lui, vieillissait. Durant une décennie il fût assigné à d'innombrables missions qu'il n'ose me raconter, par manque de temps et d'envie.
L'empathie des deux hommes était à son paroxysme. Cette euphorie devait s'arrêter, et ce, brusquemment.


Une mission d'ordre écarlate (mission à très haut risque et d'importance capitale) parvint à la résidence. La « cible » s'agissait tout bonnement du chef d'une guilde d'assassins, elle aussi réputée. Kyuno n'avait jamais décliné une seule mission et c'est personnelement qu'il prépara le meurtre.
Malgré l'éxperience de l'humain, de sa discretion sans failles, de sa tactique ingénieuse et de son style de combat pernicieux et dévastateur, son âge eu raison de lui et ce fût l'échec. Kyuno ne mourrut cependant pas, par contre, il venait de déchaîner une guilde d'assassins contre sa maisonnée...


Celle-ci ne perdit pas de temps à planifier sa vengeance. Le chef de cette guilde eut l'intelligence d'user du point faible de la résidence pour combattre la famille Kiraj. Il s'agissait simplement de leurs serviteurs et esclaves.
Après prise de contact, une date fût fixée, les esclaves et tout les partisans de la guilde saboteraient et faciliteraient l'accès de la guilde dans la résidence.


Une nuit d'Hiver, le plan fût mis à éxécution. Avec succès, une centaine d'assassins pénétraient la maison endormie. Un ancien ami de Loki, qui n'avait gravit que quelques échellons eut pitié de son ancien compagnon et prit sur lui de le prévenir afin de le sauver, alors même que les portes de la cour s'ouvraient dévérsant le flot des professionnels de la guilde.


« Loki ! Réveille toi, vite ! Et prend les armes avec nous ! Tu as été le serviteur de ces esclavagistes, mais maintenant, nous prennons notre revanche, la famille Kiraj va périr ! »


Il se réveillait difficilement, ses idées n'étaient pas claires à cause de l'alcool ingurgité la soirée et son crâne ne perçut vraiment que les derniers mots : « ...nous prennons notre revanche, la famille Kiraj va périr ! ». Il n'appréciait personne de cette famille outre son maître, et, dans son élan de bêtise, d'insouciance et peut être même, d'instinct de survie, il accéptait de suivre son ancien ami.


Le combat n'eut pas vraiment lieu, la guilde eut rapidement l'ascendant sur l'ensemble de la résidence et un par un, enfants, femmes, hommes et vieillards périrent sans un bruit. Loki fût emmené avec son ami et d'autres esclaves dans la chambre même de Kyuno Kiraj. Ils avaient décidés d'occir eux mêmes leur tyran. Lorsqu'ils pénétrèrent la chambre bruillement, Kyuno se battait déjà. A ses pieds gisaient plusieurs hommes.
Tous sautèrent dessus et il croula sous le nombre d'adversaires. Cela-dit la version de Loki est un peu différente... Il m'a dit qu'il fût prit, à l'entrée de la chambre, d'une lenteur soudaine et d'une profonde réflexion. Ses yeux fixant incessement son « Père ». Il m'a dit que c'est à sa vue, que le père de la famille Kiraj arrêta toute résistance, profondèment troublé, choqué, les yeux lui aussi perdus dans le néant. C'est surtout après qu'il se souvint...


« Viens donc Loki et prouve nous ta haine envers cet homme ! Bouge toi et transperçe le ! Je ne te crois pas quand tu dis « l'aimer comme ton père », alors viens et plante cette lame dans son corps ! Allez Loki, fais le ! Prouve nous que tu détestais cette servitude, que tu cachais ton dégoût envers cette famille ! Tus le !!! »


Il n'y parvint pas. Il s'écroula au sol comme assomé. A son réveil, Loki m'a dit qu'il avait prononcé exactemment ces quelques mots : « Mais... Je l'ai choisis... Moi... Ma servitude... J'avais enfin un but dans ma vie... »


Les Kiraj disparaissaient entièrement cette nuit, sauf un, un « faux-sang ».

Folio III :



Ce sera les dernières feuilles que je complèterais. Loki n'est pas très bavard, et j'ai pas mal étoffé. Mais on arrive enfin à son devenir actuel. Je dois dire que sa vie est vraiment intriguante... Nous arrivons aussi à ma prochaine mort. J'aurai très bien pu essayé de m'enfuir de lui. Mais je l'ai finalement choisie, et j'en suis fiers... MA Mort.



Quelques explications...



Les quelques mois qui suivirent cet événement tragique sont les plus chargés.
« La vie n'a aucun sens. C'est à chacun d'en donner un. » Et je suis d'accord avec lui.
Son but semble maintenant assez clair pour lui, il ne souhaite vouer sa vie qu'à être le serviteur le plus fidèle qu'il soit, le plus acharné, maître des arts du meurtre. C'est lui même qui m'assura qu'il souhaitait toutefois un maître adèpte et spécialiste, lui aussi de l'assassinat et de ces autres arts occultes tels le sabotage ou l'éspionnage. 


Servir est son ultime but, il n'a pas d'idéaux et ne parvient pas à différencier le « Bon » du « Mal ».
Il m'a révélé qu'un Sombre n'était à ses yeux pas plus maléfique qu'un humain. Qu'une femme n'était pas plus « faible » qu'un homme. C'est une machine... Que rien ne peut enrayer sauf la perte de son possesseur, seul être chèrs à ses yeux.
Je sous-entend que ma rédaction sera adréssé à peu de gens. Vous qui lisez, vous êtes probablement son « possible-propriétaire ». Car c'est un « chien de chasse », il n'est pas vraiment humain.
Comprennez bien ces dernières phrases, si vous voulez tenter de le comprendre. Vous devez par ailleurs être prodigieusement éloquent ou fine lame pour posséder ces feuillets. Je l'ai vus se déplacer, et il m'a raconté une ou deux de ses anciennes missions. Elles étaient simplement parfaites, croyez moi.


Alors que vous vennez de pénétrer dans ce qui importe le plus en Loki, 8 années séparent ces écrits de la conclusion du Folio II. C'est un grand débrouillard, c'est sans aucunes difficultés qu'il gagna assez d'argent pour vagabonder. Par contre, il m'a souligné ceci : il ne supporte pas le vol. C'est pour lui un acte bas et ancré de bêtise. Il n'est pas pur, mais en tout cas honnête.


Les vêtements qu'il porte sont de nombreuses copies de sa garde-robe. Il ne change jamais. Il ne se rend pas compte qu'il fait peur... Sans compter sur son « presque-mutisme », -dont il ne m'a même pas expliqué pourquoi il se forçait- c'est tout naturellement qu'il erra à nouveau, en quête d'un maître. Durant 8 longues années de rôde il ne parvint pas à ses fins.


C'est à Anaeh qu'il se fit marqué « Thrall » par un Elfe solitaire. J'ai dû lui demander ce qu'il était advenu de cet Elfe pour savoir. Il l'a tué, il ne laisse aucunes traçes derrière lui.
Il a aussi tué tout ses anciens amis et compagnons de la maison Kiraj. Loki ne m'a pas dit que c'était par vengeance, je suppose qu'il dit vrai. Il n'aime pas mentir.


Je crois que c'est pour faciliter cette recherche qu'il me fait écrire. Bien que peu éduqué, il est vraiment très intelligent... Dommage qu'il ne partage pas cette intelligence.


Vous me pardonnerez ce fouillis, mais c'est avec difficulté que j'écris ces dernières phrases. Je sais qu'à chaque point que je rédige ma durée de vie se réduit d'heures en heures, de minutes en minutes.
J'ai aussi décidé de ne pas signer, mon nom n'importe pas dans sa vie. J'ai par contre cru qu'il était utile que je donne mon point de vue en différents endroits de ces multiples lignes. Il est donc dissimulé dans son récit, mais si je l'ai rédigé, vous pouvez vous y fier.


Ca y est... Il n'a plus rien à me dire, ou plutôt il ne veut pas m'en dire plus. Lors de sa dictée, lente, ses yeux restaient vide de sentiments, soient plongés sur les planches, soient perdus dans les vagues de la proche mer Olienne, relativement agitée.
Je lui ai tiré beaucoup de vers du nez. Et quand il me répondait c'est que ça ne le dérangeait pas.
Je repose finalement ma plume et contemple mon taudis... J'aurai dû faire comme lui et mettre sur papier ma vie, on se souviendrait de moi, au moins. Mais puisque je n'ai pas le temps j'ai profité de ces folios pour vous expliquer quelques petites choses sur moi, vous m'en excuserez.


Demain, je serais mort... Au moins, je ne souffrirais pas, la faucheuse arrivera trop discrètement pour que je la supplie de m'épargner. Et je ne pleurerais pas de perdre cette vie désolante.


Je n'ai plus que quelques petites choses à vous conseiller :


-Forcez-vous à poser vos questions de manière à ce que les réponses soient courtes.
-Ne lui demandez pas de vous révéler ses secrets, si vous le faites, ne réitérez pas.
-Contrairement à ce qu'il laisse paraître, il n'est pas insensible aux charmes, quels qu'ils soient. Mais ca ne l'empêchera pas de presque toujours refuser de donner son avis.
-Fiez vous complètement à lui. Jamais plus vous ne rencontrerez de serviteur plus fidèle, plus loyal.
-C'est un homme très ouvert. Vous pouvez tenter de lui ouvrir les yeux ou son esprit sur certains points, car même s'il ne vous répond pas il retiendra chacune de vos paroles, fussent-elles pertinente.
-Il est pratiquemment impossible de le faire rire.
-Il est aussi pratiquemment impossible de l'énérver. Même si vous le suivez sur sa route durant de longues heures en débitant votre monologue. Mais ca ne l'empêche pas d'être impulsif lorsqu'on le tracasse vraiment trop, et ses pulsions à lui sont meurtrières.


Je vous souhaite donc bon courage avec cet énèrgumène tout aussi simple que complexe. Je suis ravis d'avoir eu ce rôle, dans sa vie. Soyez vous aussi ravis du vôtre, je vous en supplis.



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Comment trouves-tu le forum ? : Exactemment comme je le voulais. Il risque d'être pour moi une source d'apprentissage de l'écriture RolePlay d'un bon niveau (à ce que j'ai pûs en voir), avec toutes les possibilités qui pouvaient m'intérésser ! ^^
Comment as-tu connu le forum ? : De par un Top forum RPG.


HJ : J'éspère que la lecture ne fût pas désagréable, tant sur le plan orthographique, que sur le plan du vocabulaire ou de l'espacement !