Salle de guérison

( HRP : ce poste a juste pour but de faire un descriptif des lieux. )



Description d'origine :
Une chambre simple. Deux portes se font face : l'une mène au hall, l'autre mène à la chambre des serviteurs. Ils peuvent ainsi surveiller les allées et venues nocturnes. Un modeste lit double s'y trouve ainsi qu'une vieille armoire et deux coffres.


La chambre de l’intendant, l'un des rares endroits où Ange s'était toujours bien sentie, une chambre simple. Deux portes s'y font face : l'une mène au hall, l'autre mène à la chambre des serviteurs. Un meublé discret mais accueillant, un contraste saisissant avec le reste du manoir.

Pourtant cela allait changer pour quelques heures du moins, cette pièce allait devenir l'infirmerie de la soirée, elle dut faire appel à quelques serviteurs pour l'aider à démonter l'imposant lit et le remplacer par 4 lits simples, l'intendant eut la gentillesse de débarrasser ses affaires bien qu'Ange s'y soit refusée. C'était maintenant très utile pour installer bandages et divers remèdes.

Elle installa aussi deux confortables fauteuils juste pour le style, les nobles aimaient se sentir dans le luxe même pour se faire soigner et des nobles, ce soir, il n'en manquerait pas.

Citation :

La salle de guérison donne accès :

au hall
aux chambres des serviteurs (maintenant chambres des invités)

(Vassili, je joue ton perso en PNJ. Le style est différent désolée )

Vassili, escorté par deux de ses meilleurs gardes, avait entraîné l'importun drow dans la pièce voisine au hall, la chambre de l'intendant transformée en salle de guérison pour l'occasion. Ange n'y était pas, il eut un léger sourire, comme une menace suspendue. Elle n'était pas à son post ? Il veillerait personnellement à ce que quelqu'un paye pour l'insolence de cette fille qui se prétendait de la famille ! Ce serait elle ou ce serait Ambre, mais l'une des deux payeraient pour la honte que cette fille lui avait fait subir ! Il saurait rappeler à Ambre qu'il la tenait...

La pièce était glaciale à son goût. Complètement démeublée ou presque, aucune décoration digne de son nom ou de son rang. C'était scandaleux d'avoir une pièce pareille dans le manoir, mais comme il s'agissait de la chambe de l'intendant il ne pouvait trop rien dire. Il n'aurait jamais dû avoir à y mettre les pieds. De toutes les pièces du manoir c'était sans doute celle qui offrait le moins de plaisir aux yeux et le passage de cette idiote de noble déguisée en servante n'avait rien arrangé. Quatre lits simples pour accueillir les fêtards qui auraient trop forcé sur la boisson, deux fauteuils de cuir que la paria avait dû attraper dans le salon des invités... Quelle plaie cette femme ! S'il pouvait considérer cette chose comme une femme. La peau abîmée par le voyage, un manque de féminité encore plus visible que chez Ambre... Finalement il n'avait pas à se plaindre d'avoir dû épouser Ambre, il aurait pu avoir pire...

Alors qu'il reportait son attention sur l'inconnu, il sentit une légère colère monter. Un drow chez lui ? Et puis quoi encore ? Il avait accepté toutes les fantaisies d'Ambre pour que cette dernière ait l'esprit occupé. Il aurait en effet été mal vu qu'elle découvre comment la fortune Soltariel avait diminué en son absence... Mais là c'était trop ! Il ne tolèrerait pas ça ! D'accord il se moquait bien que ce soit un drow en fait, ce qui l'avait réellement énervé avait été la réaction de sa femme. Sauter au cou d'un inconnu... Elle avait perdu la tête !

Vassili ordonna aux gardes de maintenir le drow dans un des fauteuils et se tourna vers lui, posant un regard glacial sur le soldat. Il le toisa un instant mais retrouva vite son calme, affichant un simple sourire, une colère muette comme il savait si bien les faire. Entouré de ses gardes, il n'avait rien à craindre. Au contraire, il était en position de force. Comme toujours.

- Vous avez de l'audace pour oser vous présenter ici en étant drow. Qui êtes-vous et comment connaissez-vous ma femme ?

Il allait éclairer cette histoire, il voulait savoir qui il était pour que son épouse se permette une telle familiarité en plein évènement mondain. Déjà, il était de très mauvaise humeur à cause de cette fête qui autorisait les nobles ET le peuple. Une idée tellement stupide, parfaitement digne de son épouse. Il toisa la tenue de ce sombre individu. Armé ? Désarmé ? Difficile à dire ! Il fit signe aux gardes, qui le fouillèrent pour lui ôter de possibles armes...

[b]Eowyndil fut trainé de force dans une petite piece ,a ce qu'il remarqua cela avait etre recement transformé en infirmerie ,en parlant d'infirmerie cela ressemblait drolement a celle de la caserne mais en plus petit et aussi il n' y mettai pas les pieds a chaque retour de misssion contrairement a l'infirmerie de la caser ne ou plutot l'hopital .

il observa rapidement la piece elle etait petite et tout ce qu'il y a de fonctionel le seul reproche etait ces fauteuil ne servant a absolument rien a part la decoration ,des armoires probablement replies de remedes etait adossé au mur .

Eowyndil se mit a fixer le nabot pour mieux cerner le personnage ,un regard hostile le touchat puis il disparut une chose etait sur : on essayait de le berner quelque chose ne tournait pas rond chez ce type et il allait le faire monter en pression pour savoir quoi !

on le fit s'asseoir dans un des fauteuils en cuir ,et la fouille methodique des gardes commençat ,au bout d'un certain temps les gardes trouverent une chose dans sa poche inteireure ,il s'agissait d'un drapeaus troué et imbibé de sang seché ainsi que la garde d'une epée brisée par les combats ,un garde se saist du materiel et le tendit au nabot .

Eowyndil degageat son bras et l'arrachat de la man du garde il fourra le tout dans sa poche ,en lancant un regard hostile il fixa le nabot .

-j'y tien beaucoup alors je vous conseille de ne pas y toucher ,seulement les millitaires le peuvent .Et encore c'esy parceque je le tolere , ce drapeau et cette garde d'epée represente le reste de ma compagnie morte ily a des années.
si j'ai ceci sur moi c'est parceque ne ce jour c'est l'anniversaire de leur mort et je leurs rends hommage ..


plus le temps passait plus Eowyndil se degoutait de ce personnage on osait lui prendre son drapeau ce drapeau pour lequel il avait versé son sang et la un noble voulait le toucher le fait meme de le voir etait un affront a ses camarades tombé au champ d'honneur .

si je viens ici ce n'est pas par audace mais par promesse j'ai promis de revenir en vie et envers et conte tous j'ai survécu a ma diversion ,bete pour vous hein ?
je suis sentinelle d'Aleandir ce blazon en temoigne ..

Eowyndil sedigat d'un regard et d'une rotation de sa tete le blason sur sa tenue symbolisant une ville proteger par un bouclier et portant la devise : " premier au front dernier a la maison !"

[i]ahh et j'ai connu votre femme lors d'une mission d'infiltration et de reseignement au puy d'elda j'ai eter requisitonner par un de mes capitaines pour rendre le groupe plus credible ,nous avons eter fait prisonier mais elle a reussi a nous faire evader en prenant en otage un personnage important , moi je me suis sacrifer pour faire diversion et lui permettre de s'evader ,le reste vous le connaiser !

[hrp: un peut court maius je suis pressé dsl j'editetais si il le faut ]

[hrp : deux ou trois lignes de plus seraient bien quand même^^]

Le drow le fixait sans baisser les yeux. Impudent ! Ce genre de roturier le répugnait. Il ne connaissait rien au respect des nobles, ils se comportaient toujours d'une manière si barbare que s'en était affligeant. Les cheveux longs et blancs, comme un vieillard, mais le teint jeune, comme un enfant. Les drows étaient vraiment étranges et Vassili devait bien admettre que c'était la première fois qu'il en voyait un. Il l'étudia de son regard perçant, posant ses étranges yeux verts envoûtants sur l'intrus.

Les gardes commencèrent la fouille minutieuse et ils ne trouvèrent aucune arme, hormis un drapeau troué couvert de sang sec et la garde d'une épée brisée. Rien de bien dangereux, il n'était donc pas venu dans un but agressif. L'entretien serait rapide et tant mieux, Vassili n'avait pas que ça à faire. Cela dit laisser un drow se promener parmis les nobles risquaient de faire jaser. Il s'arrangerait pour le garder enfermé quelque part en attendant la fin ou bien il le mettrait tout simplement dehors après l'avoir sermonné.

Le drow se dégagea vivement pour recupérer ses affaires. Son geste brusque fit légèrement pâlir Vassili, qui adressa un regard noir à ses gardes, leur conseillant silencieusement de mieux le tenir. Les deux vétérants hochèrent la tête tandis que l'intrus dévisageait Vassili, l'air furieux. Aucune importance, il était chez lui maintenant !

-j'y tiens beaucoup alors je vous conseille de ne pas y toucher ,seulement les millitaires le peuvent .Et encore c'est parceque je le tolère , ce drapeau et cette garde d'epée represente le reste de ma compagnie morte ily a des années. si j'ai ceci sur moi c'est parceque ne ce jour c'est l'anniversaire de leur mort et je leurs rends hommage ..

Pourquoi lui disait-il tout ça ? Comme si ça l'intéressait ! Vassili ne connaissait rien à l'armée et plus il se tenait loin des armes, mieux il se portait. Les gardes voulurent lui reprendre mais Vassili les interrompit.

- Laissez, il ne peut rien faire de mal avec des vieilleries.

Vassili préféra continuer à le questionner. Ce drapeau ne l'intéressait pas. Par contre si sa femme le trompait il devait le savoir. Il ne serait pas jaloux, bien au contraire. Il obtiendrait alors un nouveau moyen de pression des plus alléchant qu'il pourrait utiliser pour accaparer complètement la fortune et brider cette folle surexcitée de paysanne qui était sa femme.

- si je viens ici ce n'est pas par audace mais par promesse j'ai promis de revenir en vie et envers et contre tous j'ai survécu a ma diversion ,bete pour vous hein ?

C'était bête pour lui ? En quoi ? Vassili fronça légèrement les sourcils, ses soupçons se faisant plus importants, puis un très léger sourire fit frémir ses lèvres. Il ne le laisserait pas partir sans avoir une complète confession mais, pour ça, il fallait se montrer prudent dans le choix de ses propos et de ses questions.

- je suis sentinelle d'Aleandir ce blazon en temoigne ..

Une sentinelle elfe... Vassili posa un regard glacial sur le blason et il se retint de rire devant la devise. " premier au front dernier a la maison !" Lui c'était plutôt l'inverse : premier à la maison, dernier au front ! Ca lui convenait parfaitement ainsi. Si ce jeune drow travaillait pour le roi des elfes, c'était une bonne nouvelle. Il aurait plus de facilité pour le faire chanter lui aussi. Simple : un message au roi et ce jeune roturier perdrait sa place ! Voire, il serait condamné pour traîtrise. Qui remettrait en cause la parole d'un duc contre celle d'une petite sentinelle ? Mais sa présence ici était mieux justifiée.

- ahh et j'ai connu votre femme lors d'une mission d'infiltration et de reseignement au puy d'elda j'ai été requisitonné par un de mes capitaines pour rendre le groupe plus credible, nous avons eter fait prisonier mais elle a reussi a nous faire evader en prenant en otage un personnage important , moi je me suis sacrifer pour faire diversion et lui permettre de s'evader ,le reste vous le connaiser !

Pour le coup, Vassili écarquilla les yeux sous la stupeur. Il resta immobile un moment pour assimiler ce petit discours. Sa femme était partie en mission au Puy. Ca il l'ignorait pour commencer. Même s'il savait qu'elle était folle il n'aurait jamais cru qu'elle puisse être suicidaire à ce point. Pourquoi avait-il fallu qu'elle revienne en vie ? Il se serait fait un plaisir de la voir mourir pour devenir duc à lui tout seul ! Le duché Soltariel pour lui !

Ce drow était donc un simple compagnon d'armes, rien de plus. Il en fut légèrement dessus, car il ne pourrait pas la faire chanter pour si peu. Autre chose qui s'expliquait : les marques qu'elle avait sur le corps et qu'elle essayait de cacher ! Elle avait été faite prisonnière, elle avait certainement été torturée... Il ferma les yeux et inspira profondément. Quelle honte ! Pour lui comme pour le nom de leur famille ! Elle était certainement déshonnorée. Dès qu'il l'aurait prouvé, il la répudierait et épouserait une femme plus digne de lui.

Et cet Eowyndil qui s'était sacrifier pour lui permettre de la sauver... Ca expliquait bien des choses, comme la réaction d'Ambre ou sa volonté de venir lui montrer qu'il était bien vivant.

- Quelle vie mouvementée... railla Vassili, après quelques minutes de silence.

Qu'allait-il faire de lui ? Laisser un drow se promener seul à la soirée... Mauvaise idée. Le confier à quelqu'un ? Oui, pourquoi pas. Ambre serait certainement ravie de se charger de l'escorter mais elle lui avait déjà fait suffisamment honte pour l'instant.

- Très bien je n'ai aucune raison de remettre votre parole en doute. Maintenant que vous avez tenu votre promesse, vous allez pouvoir repartir gentiment d'où vous venez !

Il attendait sa confirmation pour le relâcher. Et en attendant sa réponse, il réfléchissait au meilleur moyen d'exploiter ces informations.

- Avant que vous ne partiez, pouvez-vous me dire ce que les drows vous ont fait subir ?

[hrp : pour info mais ça tu t'en doutes, Ambre ne te laissera pas partir si facilement . Pour la torture c'est gênant qu'on ne sache pas . Essaye d'improviser sans détailler, au pire on éditera plus tard.]

Vassili était tout disposé à le relâcher à présent, du moment que cet importun ne reste pas à la petite fête de sa tendre épouse. Mais plus intéressant encore, il savait pas mal de choses qui pourraient être utilisées afin de mener ses projets à bien. Evidemment, à quoi bon être marié à une femme comme Ambre ? Alors qu'il y avait tellement de belles nobles bien éduquées dans Miradelphia ! Maintenant qu'il avait le nom et la fortune, il n'avait plus besoin d'elle et il voyait en Eowyndil un bon moyen de s'en débarasser définitivement. Au pire il la ferait assassiner mais ce ne serait vraiment qu'en dernier recours. Il répugnait à ce genre de pratique.

tout d'abor je n'ai pas besoin d'armes pour tuer un doit suffit a vous terraser alors ne me sous estimer pas ,vous n'avez jamais entendut parler des drows n'est ce pas ?

Vassili plissa légèrement les yeux et remonta son monocle. Quel fanfaron ! Il croyait l'impressionner alors que Vassili était protégé par ses deux meilleurs hommes ? Enfin... Des hommes fidèles à Ambre, malheureusement. Qu'importe... pour l'instant ils lui obéissaient en tant que duc et seigneur du domaine. Vassili ne daigna même pas répondre à cette remarque mais Eowyndil eut un sourire malsain, révélant des dents blanches. Vassili pâlit légèrement mais toussota pour retrouver contenance.

-j'ai fait dans ma vie plus de choses que vous en ferrier dans la votre ,vous etes un planqué qui ne se batteras jamais j'en suis sur et puis vous vous etes regarder ? toujour a tenter d'ammaser une fortune sur le dos des gens alors que vous ne flancher rien de la journée .

Vassili eut un petit rire mauvais, fixant le drow avec dédain.

- Mais quand tu seras mort en héros, qui dirigera le pays ? Quand tu seras complètement fauché et dans la misère, qui pourra s'acheter une armée ? Qui paye ton salaire tous les mois, sinon le roi des elfes, Anàrion ? Les gens du commun sont tellement... commun qu'ils en paraissent idiots à chacune de leur phrase.

Vassili s'approcha de quelques pas, prenant de l'assurance. Il ne s'était jamais retrouvé dans une situation où ses paroles ne pouvaient pas dominer et là il avait affaire à un soldat, un vulgaire pion sur le grand échiquier des nobles. Une pièce sacrifiable... Ambre l'avait bien compris. Quoique non, connaissant sa femme, il en doutait un peu. Elle n'était pas assez respectueuse du fossé qui séparaient les nobles de la volaille pour penser à utiliser cet homme.

je ne partirais pas car j'ai autre chose a faire une chose a donner a Ambre en mais propres biensur et que cela vous plaise ou non je parle au gens normalement que vous soyer roi ou tyran!et de plus il me semble que ce ne soit pas vous qui porter la cullotte !

Quelle insolence ! Quel petit vermiceau insolent ! Comment osait-il ? La colère brilla un instant dans les yeux émeraudes de Vassili, mais il se ressaisit vite. Il ne savait rien du tout et c'était mieux comme ça, Vassili devait résister à la tentation de se vanter... Bon, ce drow refusait de partir car il avait un cadeau pour sa femme. Or il n'avait rien sur lui qui puisse valloir un cadeau de noble. Parfait, il allait pouvoir tourner cet évènement à son intérêt !

- Quelle perspicacité ! railla Vassili. Oui vraiment, bravo ! Non en effet ce n'est pas moi qui "porte la culotte". En apparence tout au moins. Ambre est si naïve que je...

Il s'interrompit. Et voilà, il s'était vanté ! Il ne devait rien dire de plus, c'était à lui de questionner et non l'inverse. A sa question sur la torture, le drow trouva également une réplique. Décidément il savait s'arranger pour ne pas répondre aux questions !

demande lui ,elle le sait mieux que moi !et pis vous ne pouver pas interpreter la reaction d'Ambre comme il le faut il esiste un lien qui se crée entre soldat entre ceux qui se battent pour une mem cause cote a cote ,entre ceux qui subissent les memes souffrances .

Comme si Ambre accepterait de lui donner de nouvelles cartes à ajouter à son jeu... Il trouverait bien quelqu'un pour tout lui raconter mais tout ceux qui mettaient les pieds chez lui avaient vraiment un caractère impossible... Quant au lien, Vassili s'en moquait bien. Les apparences étaient là et ça suffisait déjà amplement pour lancer des rumeurs...

sacher une chose je serais toujour la pour aider un camarde et encore plus si il fait partie de l'armée ,un rubant de medaille lie plus de des chaines d'or ,alors si il m'arrive une chose de louche ou si il arrive un "accident " a Ambre je ne donne pas cher de votre vie...

Il le menaçait... Il sourit, révélant pour la première fois ses dents blanches. Ces paroles étaient vraiment amusantes !

...les gens normaux ne demande pas ce qu'il s'est passé pendant une torture mais vous vous magnigance quelque chose ..je le sens .

Oh oui il manigançait quelque chose et il irait jusqu'au bout ! Ce qu'il y avait d'agréable dans son mariage avec Ambre c'était la fortune et bien évidemment la beauté de son épouse, même si la servante était plus à son goût. Seulement la fortune commençait à diminuer sérieusement et Ambre ne le laissait pas la toucher. Intolérable !

- Il n'arrivera jamais rien de fâcheux à Ambre, je la protège !

Il fallait bien essayer de le rassurer un peu. De toute manière, jamais il n'aurait de preuve, Vassili savait très bien comment intriguer en douceur. Eowyndil lui servirait d'outil, il en avait bien l'intention...

- Bien vous vouliez donner quelque chose à mon épouse si j'ai bien compris...

Il se tourna vers les gardes.

- Allez la chercher ! Et prévenez cette rustre d'Ange de venir accueillir les invités en notre absence ! Je vais mourir de honte à cause de cette fille mais je n'ai guère le choix... Ce ne devrait pas être long...

[hrp : après ta réponse je ramène Ambre dans la pièce . Ca évitera d'avoir à se mêler aux joueurs du hall :D]

Ce drow commençait doucement à le chauffer. Vassili était très patient et toujours calme, mais cet individu était lassant par ses répliques à peine intelligentes. Le peuple... Que les roturiers pouvaient être pitoyables !

Si je meurse ce sera surement pas en héros j'ai trop de sang sur les mains pour cela mais je suis sur d'une chose vous serer mort quand moi je le serais aussi vielliesse ou pas ...

Une menace ? Sous son propre toit ? Par un petit imbécile de roturier ? Vassili préféra dédaigner cette remarque d'un simple geste de la main. Qu'il essaye de le tuer, pour voir ! Tuer un duc lui coûterait très cher ! Mais il ne doutait pas un seul instant qu'Ambre serait ravie de se trouver débarrassée de lui. Seulement il avait tout prévu. S'il mourait, elle le suivrait dans la tombe. Et le contraire était également vrai... Mesure de précaution pour éviter les tentations de s'entretuer... Ils avaient réglé la question dès le lendemain de leur mariage. Ce qui n'empêchait pas Vassili d'essayer...

- je dirai qu'il a couté une pettite fortume et ce meme si il est horrible et que vous ressembler a n taillise dedans de part des frousfrous et de votre taille !

Un quoi ? Vassili plissa légèrement les yeux et remonta son monocle, agacé. Qu'il se calme, l'intrus, sans quoi il prendrait plaisir à le livrer à ses invités ! Et il savait très bien que le grand-conseiller serait agacé mais ravi de pouvoir mettre un autre drow dans ses geôles.

- vous n'avez pas besoin de parler pour avoir l'air idiot ,un regard m'a suffit pour voir que vous etier plus bete qu'un crottin de cheval..

Une vulgaire insulte et il pensait avoir raison de son sang-froid ? Vassili lui lança un regard dédaigneux et ouvrit la porte pour interpeller une servante.

- Apportez-moi du vin, je sens que ça va être long.

La servante s'inclina et partit aussitôt. Vassili retourna près du drow, un sourire suffisant étirant ses lèvres tandis qu'il prenait plaisir à le tourner en ridicule.

- Vous disiez ? Oh, sans doute rien de bien passionnant. Passons à la suite voulez-vous ?

Le drow souriait, le regardait mauvais, mais même si Vassili avait peur de sa puissance, il se sentait fort avec ses gardes pour le protéger. Les yeux rouges d'Eowyndil ne le rassurèrent pas mais il n'en laissa rien voir. Dominer la situation quoiqu'il arrive, c'était le maître mot des manipulateurs dans son genre. C'est là que, sous le regard du drow et sous sa position de force, Vassili commit une petite erreur, celle de traiter sa femme de naïve, déclarant qu'elle ne dirigeait qu'en apparence... La subtilité n'échappa pas à son interlocuteur.

- Tres bien j'ai ce qu'il me faut ,maintenant c'est moi qui vous tien vous avez trop parler et cela tombe mal pour vous ,cela va surement plaire a Ambre et je crois savoir ce que vous trafiquer ,surement l'argent et une autre femme ,les personnes de votre genre son si prévisibles en 80ans d'existance je ne me suis jamais trompé sur ce point ..

Vassili écarquilla les yeux, avant de laisser échapper un sourire goguenard. Il s'approcha doucement, restant cependant à distance respectable, et laissa un sourire carnassier faire tomber le masque noble de son visage.

- Et que ferez-vous de cette petite phrase anodine ? Vous croyez qu'Ambre ignore tout ça ? Elle sait bien que je ne l'ai épousé que pour l'argent, elle sait également que je ne lui suis pas fidèle et vous savez le plus beau ? Personne ne peut me le reprocher ! Il est normal qu'un noble se marie par intérêt et rien n'interdit à un mari de tromper son épouse. Le contraire, en revanche, n'est pas vrai.

Il se tut. Qu'il se taise ! Pas le drow, il se moquait du drow, mais lui devait apprendre à tenir sa langue sans quoi tous ses plans tomberaient à l'eau. Enfin pour l'instant, il n'était pas allé trop loin. Rien ne pouvait laisser paraître l'idée qu'il avait en tête et il en était soulagé. Cet imbécile serait son pion contre Ambre, il ferait tout pour ça...

Ambre ne peut pas etre en securité si vous manigancer dans son dos ,ej vais d'aliieurs la mettre au courant de ce fait , vous enfoncer sera un plaisir ..

Vassili s'écarta au moment où la servante apportai le vin demandé. Il saisit le verre, fit tourner l'alcool un moment puis but une gorgée. La servante attendait, docile. Vassili ne daigna pas la renvoyer, pas pour l'instant. Il posa sur Eowyndil un autre sourire.

- Elle sait très bien que je serai ravi de me retrouver veuf. Vous ne lui apprendrez rien..

Il vit le regard des gardes se durcir et il pâlit légèrement à cette vue. Il fallait qu'il modère ses paroles, les gardes étaient loyaux envers Ambre bien plus qu'il ne fallait. Si jamais ils décidaient de libérer le drow, Vassili ne donnerait pas cher de sa peau... Le vin coula difficilement dans sa gorge. Alors seulement il ordonna à la servante d'aller chercher Ambre. Il en avait assez de cette conversation à rallonge qui ne lui apporterait que des ennuis. Autant voir ce que ce drow avait apporté à sa femme avant de le mettre à la porte.

*****************

Quelques instants plus tard, Ambre entrait dans la pièce. Elle parcourut les personnes présentes du regard et posa un regard glacial sur son époux avant d'ordonner aux gardes :

- Arrêtez de le tenir comme ça, ce n'est pas une bête mais mon ami !

Les gardes hésitèrent un instant puis obéirent, s'écartant légèrement du drow mais pas suffisamment pour le laisser bondir à la gorge du duc. Dédaignant complètement son mari, Ambre rejoignit Eowyndil en souriant doucement, lui tendant les mains pour l'aider à se relever.

- Il n'a pas été trop désagréable j'espère ? En tout cas il semble toujours vivant donc je suppose qu'il a été sage !

Elle eut un petit rire léger et se tourna vers Vassili. Ce dernier, crispé, commençait visiblement à regretté d'avoir amené sa femme si tôt. Posant le verre de vin sur une table, il se décida à reprendre la parole.

- Ambre chérie, ce jeune homme a quelque chose pour toi. Qu'il te le donne, ensuite il partira. Tu comprends que c'est mieux pour lui, n'est-ce pas ? Un drox ici, parmi la noblesse, ne pourra qu'attirer de mauvais regards sur la famille.
- Si je m'étais tellement soucié de l'honneur de la famille je n'aurai jamais fugué. Eow est mon ami il restera aussi longtemps qu'il le voudra ! C'est chez moi ici !
- Pour l'instant...

Ces paroles la glacèrent un instant. Il faudrait qu'elle fasse rapidement les comptes des dettes de jeu de son époux, elle commençait à craindre le pire. Après un court frisson, Ambre se tourna vers Eowyndil.

- Je ne t'ai même pas demandé si tu avais fait bon voyage. Le choc... Je te croyais vraiment mort là-bas... Comment t'en es-tu sorti ? Ca me fait tellement plaisir de te voir vivant ! Je m'en voulais...

Elle réalisa qu'elle parlait un peu trop et se tut, souriante, attendant des réponses. Vassili n'existait plus à ses yeux, elle le dédaignait complètement. Et elle savait qu'il commençait doucement à bouillir de rage devant cette attitude.

Vassili gardait son calme, autant que faire ce peut. Il avait une parfaite maîtrise de ses émotions pour l'instant, il savait cacher son agacement et son envie d'ordonner aux gardes de le jeter aux cachots. Il voulait en faire un outil, pas un prisonnier. Un outil brisé ne lui servait à rien.

Vassili se retint de rire, il préféra se taire. Ignorant qu'il était... Non, il n'y avait aucune contradiction. Ambre savait qu'il l'avait épousé pour l'argent et qu'il la trompait. Mais elle ignorait que dans l'ombre il préparait de quoi renverser la situation bien stable de son épouse. Il allait la détruire en douceur et elle n'y verrait rien. Elle était naïve si elle pensait tout contrôler au manoir, elle n'était pas assez souvent présente pour pouvoir prétendre tout connaître des faits et gestes de Vassili...

L'arrivée d'Ambre et de la servante apporta une nouvelel ambiance à l'atmosphère tendue de la pièce. Ambre était ce genre de personne qui, même en colère, trouvait le moyen de mettre un peu de lumière là où elle passait. Quoique dans le cas présent, Vassili parvenait à tout annuler par l'aura d'agacement qu'il dégageait. Ambre sourit intérieurement : ce n'était pas tous les jours qu'elle le voyait aussi agacé ! Elle n'arrivait pas à le mettre dans cet état, il avait toujours ou très souvent le dessus dans leurs joutes verbales...

Ambre tendit les mains à Eowyndil pour l'aider à se relever mais il les dédaigna tout simplement pour se lever lui-même. Ambre ne put contenir un sourire. Fierté masculine, sans doute. Le soldat s'approcha d'un Vassili qui perdait ses couleurs et lui adressa un regard méprisant avant de se tourner vers Ambre.

tout d'aborqd je crois que la partie la plus interrsante de ce voyage est ici cette lavette que l'on appele homme viens de m'apprendre une sacré chose ,mais cela ne devrais pas te surprendre ..

Ambre leva un sourcil, attendant la suite. Qu'allait-il lui apprendre ? Qu'il la haïssait ? Elle n'osait imaginer le ton qu'avait pris la conversation. Vassili se mettait généralement les nobles dans "la poche", même les amis d'Ambre, mais avec un simple soldat il n'avait pas dû prendre la peine de s'en faire un allié. Mal lui en a pris, Eowyndil n'était pas à sous-estimer.

tout d'abord il se joue de toi puisque tu es soit disant naive ,ahh oui il t'as aussi epousé pour l'argent et te trompe mais cela aussi tu le savais !

Les mots doux n'avaient jamais manqué dans leurs conversations conjugales, elle n'ignorait pas ce qu'il pensait d'elle et il savait très bien également comment elle le voyait. Cependant de l'entendre de la bouche de quelqu'un d'autre avait un autre effet. Dans une dispute, on parlait généralement sous l'effet de la colère. Ambre baissa légèrement la tête. Pourquou avait-elle voulu s'en faire un ami, déjà ? Elle lui avait même ramené un petit cadeau d'Ydril lors de son dernier voyage. Quant à son infidélité, ah elle ne risquait pas d'oublier avec qui il la trompait ! Avec son ancienne meilleure amie et sa suivante... Ambre allait d'ailleurs s'occuper de son cas à cette courtisane de bas étage, même si Vassili la protégeait...

Ambre frissonna. Il irait donc jusqu'à la tuer ? Elle posa son regard sur Vassili, qui ne baissa pas les yeux. Leur petit affrontement silencieux dura un instant, jusqu'au moment où Ambre reprit la parole.

- Je ne peux pas lui couper les vivres bien que ce ne soit pas l'envie qui m'en manque. De toute façon avec le retour de mes cousins il va avoir plus de mal à intriguer dans mon dos, car Oligaro est un spécialiste de la noblesse et Terryl a le poing aussi rapide que moi.

Elle avait parlé sans quitter Vassili des yeux. Elle essayait d'être en colère mais sans vraiment y parvenir. Elle aurait plutôt voulu qu'il n'entre jamais dans sa vie. Le faire partir serait une bonne chose mais ça ne se passait pas comme ça dans la noblesse.

enfin il declare qu'il serait content d'etre veuf ,si tu veut mon avis coupe y les vivres en or et embache un garde du corps cela sent le coup de l'assasinat ou de la tentavie de renversement .

Ambre plissa les yeux.

- Mon cher petit mari, tu sais très bien que, le jour où j'aurai des preuves, je me ferai un plaisir de te répudier !
- Tu sais très bien que je pourrai déjà le faire avec toi, ma douce...

Ambre serra les dents, se retenant de lui hurler dessus.

- Tu n'as rien contre moi ! Cette lettre ne prouve plus rien, la vieille est toujours vivante que je sache !
- Elle sera cependant ravie d'apprendre que tu as donné l'ordre de lui soutirer quelques informations... La torture physique est toujours désagréable, mais ça tu le sais déjà...

Ambre ferma les yeux un instant. Si elle avait eu le choix, elle n'aurait rien fait. Mais des vies étaient en jeu... Elle n'avait pas vraiment eu le choix et voilà que Vassili avait une preuve matériel de la seule intrigue qu'elle ait jamais faite. C'était une vraie malédiction. Un jour elle trouverait cette lettre et elle la détruirait.

Eowyndil se lança alors dans le récit de son évasion, comment il avait échappé aux drows, comment il avait failli y laisser la vie, son retour épuisant à Alëandir et comment il s'était souvenu d'Ambre et de sa promesse en voyant l'annonce de la fête. Elle sourit légèrement lorsqu'il raconta comment il avait infiltré le manoir.

- Il va falloir que je renforce la sécurité si tu as pu passer aussi facilement. Je suis heureuse de voir que tu vas bien, mais tu dois être épuisé. Veux-tu te reposer un peu ? Nous avons des chambres à l'étage. Et... peut-être pourras-tu m'accorder une danse, si tu te sens assez remis pour ça...

Ambre ne remarqua pas le petit sourire de Vassili dans son dos, un sourire qu'il cacha aux regards de tous par son verre de vin.

Ambre était légèrement agacée par le comportement de maître-chanteur de son cher et tendre. Elle savait qu'il essayerait sans doute de la tuer à la première occasion, tout comme elle ne s'en priverait pas si l'opportunité lui était donnée. Elle aurait voulu fuir à ce moment-là et retrouver une compète liberté, saine comme lorsqu'elle parcourait le monde sans se soucier d'autre chose que de la manière dont elle allait manger de dormir. Une vie sauvage où les drows avaient été ses pires chasseurs. Mais c'était sans importance maintenant. Son père était mort, elle avait le devoir de reprendre son travail pour mener le duché d'une main de fer. Et comme Vassili était un vrai faignant, elle était obligée de travailler à sa place tandis qu'il recevait les compliments des nobles. Ambre haussa les épaules. Si Vassili avait les nobles pour lui, elle avait tous les autres. Et la force du peuple est bien plus importante que la force de ceux qui tirent les ficelles. Un mot d'elle, un seul, et les paysans du duché se soulèveraient.

Ambre questionna alors Eowyndil sur son état. Après un si long voyage, après avoir échappé à la mort, il devait avoir besoin de se reposer un peu. Il avait l'air si jeune encore... Il posa sur elle un regard inexpressif et le silence s'attarda un moment.

non-merci je ne suis pas fatigué et je ne sais pas danser ,mem si le voyage fatigue je tiendrais debout toute la nuit si il le faut cela ne serait pas la premiere fois ..

Ambre sourit légèrement. Il avait l'air d'avoir l'esprit troublé. Sans doute plus qu'elle, qui cachait ses récentes blessures sous des crèmes et des sourires. S'amuser un peu ne lui ferait pas de mal, mais Vassili ne semblait pas de cet avis.

- Très bien, vous allez donc pouvoir repartir. Nous ne pouvons vous offrir l'hospitalité, nos invités passent avant les... visiteurs inattendus.

Ambre lui adressa un regard noir mais son attention fut reportée sur Eowyndil, dont les mains s'étaient mises à trembler violemment. Elle s'approcha mais il savait déjà comment réagir apparemment, car il tira une gourde de sa ceinture et en but une gorgée. Ambre fronça légèrement les sourcil, inquiète. Il semblait habitué à ce genre de crises mais c'était tout de même inquiétant pour lui. Que c'était-il passé exactement ? Etait-il malade ? Eowyndil répondit à sa question muette.

un anti-douleur fait par mes soins j'en ai besoin car je dois avoir des os de cassé et il se remennt tout doucement ..ah tien j'ao oublié une chose ..

Ambre lui adressa un regard neutre, puis elle se tourna vers la servante.

- Allez quérir Ange, dite-lui qu'on a un blessé ici. La connaissant elle doit se cacher dans les jardins.

Elle se tourna lorsque Eowyndil sortit une épée brisée. Les gardes portèrent la main sur leurs propres lames, prêts à intervenir en cas de danger. Ambre leur intima de se détendre d'un seul regard. Ce qu'ils firent à contrecoeur. Le jeune drow démonta la garde de l'épée brisée et en tira une étrange boîte mauve. Ambre, curieuse, s'approcha d'un pas et se pencha en avant. Eowyndil l'ouvrit et lui en montra le contenu. Une médaille ? Ambre ne connaissait pas vraiment la valeur des médailles militaires...

en l'honneur de l'evasoin du puy d'elda et de la part des sentinelles d'aleandir je decerne la medaille du courage a titre exeptionel a madame pour ses exploit au puy d'elda..

Ambre en resta muette de stupeur. Les elfes lui décernaient la médaille du courage ! C'était un immense honneur ! Vassili était très pâle derrière elle mais Ambre ne se souciait plus de lui. Elle referma la bouche, reprenant contenance, puis elle tendit les mains vers la petite boîte, laissant ses doigts l'enserrer délicatement. Elle n'était pas dans l'armée, ses connaissances du protocole étaient très limitées. Cependant l'émotion y était. Les souvenirs des durs moments endurés au Puy remontèrent. Une médaille du courage ? Elle ne l'a méritait pas ! Enfin... Elle n'en savait rien en fait.

- C'est un honneur et c'est avec un grand plaisir que j'accepte cette reconnaissance.

Elle accrocha fièrement la médaille sur son corset, mais Vassili n'était pas de cet avis.

- Arrête ça, tu me fais déjà suffisamment honte sans avoir à te donner en spectacle ! Une femme noble médaillée, on aura tout vu !

Ambre l'ignora superbement et se tourna vers le jeune drow.

- Tu ne veux vraiment pas participer un peu aux festivités ? Ca nous ferait du bien à tous les deux je crois. Mais si tu préfères, je te confie simplement une chambre pour la nuit.

Ange avait quitté précipitamment les jardins sur la demande d'une des servantes, elle avait été demandé par Ambre car un patient requérait ses soins, Valkaire a sa suite, elle avait traversé le hall a vive allure échappant avec peine a la foule qui se mouvait entre chaque salle. Au moins une chose était certaine, la soirée semblait être une réussite.

Au moins elle ne pourra pas me reproché d'avoir bâclé l'organisation ...

Elle chassa rapidement cette pensée mesquine arrivé tout droit de ce regard de sa cousine qu'elle ne parvenait a oublié, elle se maugréa et se tourna vers Valkaire lui désignant un petit ban sur le coté.

Vous pouvez m'attendre ici ... Si a ma sortie vous n'êtes plus la, j'en déduirai que vous avez finalement trouvé une charmante demoiselle avec qui partagé quelques pas sur la piste de danse.

Chose qu'elle espérait fortement, non pas que l'homme soit désagréable bien au contraire mais elle espérait bien qu'il trouverait vite une occupation le détournant ainsi de son envie de dansé avec elle.

Bon respires un coup et entres ...

Elle donna un coup léger sur la porte afin de prévenir de son arrivée puis elle entra, la première chose qu'elle vu fut Vassili qui la regardé l'air dédaigneux ne se dépatissant de son regard hautain.

Et bien alors pas content de me voir, moi qui croyait vous avoir horriblement manqué ... Trêve de plaisanterie, vous pourriez sourire, je vous ai évitée ma présence et la honte qui en découle une bonne partie de la soirée.

Elle évita soigneusement le regard de sa cousine ayant trop peur d'y voir a nouveau le regard qu'elle avait posé sur elle a son arrivée dans le hall, sa voix était plus peiné et dure qu'elle ne l'aurait voulue, mais elle avait beau ne pas vouloir se querellée avec sa cousine, elle ne pouvait renier son caractère.

D’ailleurs, je suis sur qu'Ambre partage mon opinion, n'est ce pas , quel soulagement de me savoir dans le jardin loin du regard de tes amis nobles ... Mais qu'importe maintenant il semble que ma présence soit requise ...

N'attendant aucune réponse, elle se détourna parcourant la pièce des yeux.

Ou est mon patient ??

Elle fut surprise quand ses yeux se posèrent sur le dit patient, un Drow, une première pour Ange, il y'avait bien eu cette demie drow qui les avait aidés dans les falaises mais ça n'avait rien de comparable, la surprise d'ange ne venait pas qu'il soit drow loin de la Ange n'avait aucun préjugés a ce sujet. Sa surprise venait du fait de le retrouvé ici en ces lieux, elle douta qu'il soit passé par la porte d'entrée mais plus étonnant encore était de le trouvé entouré de Ambre et Vassili, Ange savait que sa cousine vouait une haine terrible aux Drows, elle était bien moins large d'esprit que Ange sur le sujet, quand a Vassili et bien Vassili ne semblait pouvoir aimé nul autre que lui-même .

Un mystère ...

Elle s'avança un léger sourire aux lèvres vers celui qui semblait devoir être son patient, bien que celui ci ne semblait guère empressé à l'idée de se faire soigné.

Je suis Ange ... Si vous êtes d’accord, je vais m'occupée de vous, il suffit que vous m'aidiez a localisé vos divers blessures ...

Effectivement allés d'elle même vers un humain pour palpé ces blessures étaient une chose mais le faire avec un drow en était une autre, elle attendrait qu'il l'invite a le soigné pour agir après tout elle ne savait rien de ce qui se passait dans cette pièce.

[hrp : tu as toujours de si charmantes pensées sur ta cousine, Ange... je dois bien te rendre la pareille ]

Ambre donna l'ordre d'aller chercher Ange, Maiw Eowyndil ne semblait pas du même avis. Il n'allait pas en mourir, non, mais si Ange pouvait le soigner alors ce serait parfait. De toute façon, elle ne comptait pas s'amuser. Ambre soupira légèrement à cette pensée mais ne dit rien. Profitant qu'Eowyndil se perde un peu dans ses pensées, elle fit un signe de tête à Naryu, qui partit chercher Ange. Eowyndil était son invité, mais elle restait la maîtresse de maison. Evidemment Vassili désaprouvait beaucoup mais, curieusement, il n'était pas intervenu. Il mijotait certainement quelque chose, le connaissant.

Il y eut la médaillon et le petit discours d'Eowyndil, mais l'intervention de Vassili ne sembla guère lui plaire. D'un bond il fut sur lui, l'attrapant par le col et le soulevant du sol. Ambre fit signe aux gardes de ne pas bouger, mais elle était très pâle. Inquiète pour son mari ? Certainement pas ! Mais si Eowyndil lui faisait le moindre mal il devrait le payer de sa vie. Et si elle prenait sa défense ce serait elle qui perdrait la tête, au sens propre, bien évidemment.

Ecoute moi bien parceque je repetrais pas ! cette medaille est decenrée au civils et millitaires dans des cas exeptionels alors ferme la ! c'est une fiereté de l'avoir !

Ambre soupira de soulagement. Ce ne serait pas aujourd'hui que son sang de soldat lui ferait tuer un duc sous le coup de la colère, et tant mieux. Le jeune drow relâcha son mari, qui tomba par terre. Vassili était livide et il se hâta de se lever pour regagner la porte, s'éloignant au maximum du drow. Ambre se dit qu'il allait finir par engager d'autres gardes, qui lui seraient plus loyaux et qui veilleraient à sa propre sécurité. Elle ne pourrait pas le lui reprocher.

et bien finalemnt je crois que je suis bon pour une petite seance de soins mais c'est moi qui la fera !

Ambre sourit doucement et posa sa main sur la plaie ouverte d'Eowyndil.

- Un bon soldat ne laisse pas son sang couler inutilement. Et il ne se soigne pas seul quand un guérisseur peut le faire pour lui d'une bien meilleure manière. J'ai déjà appelé Ange, elle ne devrait plus tarder.

La porte s'ouvrit alors sur Ange, qui repéra bien évidemment Vassili en premier. Elle semblait particulièrement de mauvaise humeur et Ambre craignait le pire. Quand Ange était comme ça, ça tournait généralement au vinaigre. Ce ne serait ni la première ni la dernière fois, mais là Eowyndil et Vassili avaient autant de caractère que les deux femmes. Elle regretta d'avoir fait mander sa cousine. C'était comme déclencher un mécanisme d'auto-destruction. Et elle n'avait pas tord. Ses premières paroles furent pour Vassili, venimeuses, hautaines...

Et bien alors pas content de me voir, moi qui croyait vous avoir horriblement manqué ... Trêve de plaisanterie, vous pourriez sourire, je vous ai évitée ma présence et la honte qui en découle une bonne partie de la soirée.

Ambre se retint de se frapper le front. Ce n'était vraiment pas le moment et Vassili lui adressa un sourire carnassier qui promettait de lourdes conséquences de son insolence. Ange ne réalisait donc pas que ce serait elle qui en payerait le prix ? Ange était libre d'aller où elle voulait, de faire ce qu'elle voulait. Elle n'était ni duchesse avec des responsabilités et des vies sous sa garde, elle n'était pas non plus mariée à un intriguant de talent... La vie était si facile quand on pouvait ne se soucier que de soi-même ! Ange évitait son regard, mais elle ne put contenir une remarque blessante.

D’ailleurs, je suis sur qu'Ambre partage mon opinion, n'est ce pas , quel soulagement de me savoir dans le jardin loin du regard de tes amis nobles ... Mais qu'importe maintenant il semble que ma présence soit requise ...

Oh elle n'attendait pas de réponse, cependant Ambre ne put tenir sa langue.

- Quand on invite il y a un certain respect à avoir vis-à-vis des invités et l'apparence en fait partie. Il est dommage que tu n'ais absolument rien appris de mon père.

Sec, mordant. Elle en avait assez de cette dispute, simplement parce-qu'Ange était trop têtue pour enfiler une robe ! Tout ce cirque pour une robe ! C'était désespérant à la fin. Mais il était surtout triste qu'elle ne comprenne pas les enjeux que pouvaient avoir une telle soirée. Dans un bal à la cour, c'était sa vie et sa réputation qu'on jouait. Pourquoi sa vie ? Simplement parce-que le moindre geste suspect était considéré comme trahison et villipendé partout. Et la trahison était punie de mort. C'était un faux pas de ce genre que Vassili semblait attendre d'Ambre. Et elle ne pouvait compter sur personne pour l'aider. Voilà pourquoi Ambre détestait la noblesse et son statut.

Ange s'était tournée vers Eowyndil et elle sembla surprise de découvrir le sang drow qui visiblement coulait dans ses veines. En quoi était-ce si surprenant ? Ambre préféra lui préciser :

- Eowyndil, voici ma cousine Ange, guérisseuse de talent. Ange, voici Eowyndil, un ami et un compagnon d'armes, un renégat de son peuple à qui je dois la vie.

Ange s'avança vers Eowyndil et lui proposa en souriant de le soigner. Ambre redoutait un peu la réaction de son compagnon d'armes... Elle espérait qu'il se laisse faire un minimum, sans quoi ça tournerait une nouvelle fois à la joute verbale. Elle se souvint alors qu'elle avait laissé les deux frères d'Ange dans le hall...

- Ah excusez-moi je reviens...

Elle sortit de la pièce, afin de voir que tout se passait bien.

Citation :

-> Hall pour saluer ceux qui n'ont pas vu que j'étais partie Je reviens lorsque ce sera mon tour, pas de soucis.

Quand on invite il y a un certain respect à avoir vis-à-vis des invités et l'apparence en fait partie. Il est dommage que tu n'ais absolument rien appris de mon père.

Ange avait pris sur elle pour ne rien répondre a cela, a vrai dire elle avait mieux a faire que se querellés avec sa cousine, de plus il semblait bien qu'elle ne voulait rien avoir a faire avec cette part de sa cousine.

Une image qu'elle ne lui avait jusqu'a maintenant jamais montré , futile , blessante , une noble dans toute sa splendeur , ce qui dérangeait Ange , ce n'était pas que sa cousine joue cette façade, une façade surement nécéssaire de par son rang , non le problème était qu'elle la jouait trop bien ... Cette ambre la lui était étrangère , hautaine ou était passée la jeune femme simple avec qui elle avait partagé mille danger pour secourir leurs cousins , ah il ne la dérangeait pas alors qu'Ange soit si peu féminine et si peu incline aux bassesses de la noblesse .

Ton père ... Il est surtout dommage que toi tu n'es rien appris de mon grand père.

Elle pensa avec affection au Viel homme qu'il les avait quittés bien trop tôt, un duc, un noble qui avait le mérite d'être respectée de tous sans se plié pourtant au tralala des nobles, ah comme il était fier quand Ange débarqué habillé en garçon manqué et qu'elle ne se gênait pas pour remettre a sa place quelques importuns .... Qu'elle avait aimé les fêtes de son grand père, elle pouvait être elle même, comme disait son grand père si ces amis s'en offusquaient c'était qu’il n’était pas de vrais amis et qu'en ce cas il pouvait aisément s'en passé mais Ambre était différente, elle se plié si docilement a la noblesse, a son rang et au pseudo honneur de la famille, Ange en était presque peiné pour elle, comme sa cousine avait elle pue se laissé devenir ainsi.

Quand a son mari ....

La encore Ange ne comprenait guère sa cousine , la Ambre qu'elle connaissait une fois leurs cousins libéré serait allée faire scandale au palais afin de se sortir de ce mariage arrangé ... Non sans doute que cela aurait entaché l'image de leurs si précieuse famille qui avait l'air de t'en tenir a cœur de sa chère cousine … Pourtant Ange avait l’impréssion que certaines choses lui échappait , avait elle pue se trompé a ce point sur sa cousine ??

Sa cousine s'excusa puis sortie et pendant qu'elle s'approchait d’Eowyndil pour le salué, elle pensa tristement qu'elle ne connaissait pas sa cousine si bien qu'elle le crollait, celle qu'elle croyait intrépide toujours en quête de justice comme elle c’était s'avérait être ce soir une jeune femme hautaine et attachant bien plus d'importances aux apparences qu'a ce qu'elles avaient pues traversés ensembles ... Et cela était regrettable.

Enchanté Eowyndil ... Sachez que si vous me laissiez faire, je pourrai faire bien mieux que vous donnez du désinfectant. Mes pommades font des miracles, vous n'auriez même pas de cicatrices et ne serai pas plus agréable pour profité de cette soirée ou visiblement vous et ma cousine avait tant a vous dire ??

Ange le regarda sortir fil et aiguilles , lui rappelant ce qu'elle pratiquait elle même si souvent , elle s'attarda ensuite sur la blessure , si il acceptait qu'elle le soigne , ce serait douloureux , la blessure la ferait souffrir mais elle en avait vue d'autre ... De plus la ne devait pas être sa seule blessure mais le drow ne semblait guère décidé a se laissé soigné , ah qu'il était simple de trouvé des blessés sur la route , eux étaient bien trop heureux de trouvé assistance contrairement a ce drow qui lui semblait prêt a bataillé pour gardé ses blessures .... Dans une certaine mesure il était semblable à ambre, du moine à la part d'ambre qu'elle aimait à connaitre, pas celle que sa cousine affichait ce soir.

Des pas, un bruit de clanche, une porte qui s’ouvre, sa cousine était de retour, évitant toujours son regard de peur d'être encore plus déçue qu'elle ne l'était déjà par ce qu'elle y lirait, elle parla d'une voix neutre.

Tu tombes bien ... J'ai bien peur que ton ami ne soit pas très enclin a se faire soigné ... Je connais la au moin un de vos points commun.

[hrp : pour mieux comprendre ce passage, sachez qu'Ydril appartient maintenant au duché Soltariel ]

Ambre était quelque peu énervée par la remarque acide de sa cousine, mais elle se devait de faire bonne impression et ceux malgré ses blessures, malgré ce corset qui l'étouffait, malgré la présence de son mari, malgré le comportement indifférent de sa cousine... Elle regrettait les étendues sauvages où tout était si simple à ses yeux. Falcor devait être dans la tour, à s'ennuyer, et Kaïla rôdait certainement dans les jardins. Elle espérait simplement que ce jeune loup imprudent saurait rester loin des invités. Mais l'enfermer aurait été une véritable tragédie pour ce compagnon épris de liberté.

Lorsque Ambre tenta de convaincre Eowyndil de se faire soigner par Ange, il lui renvoya qu'il n'était pas un soldat. Elle écarquilla les yeux. N'était-il pas une sentinelle d'Alëandir ? Mais ses propos semblaient plutôt sombres. Il devait déprimer mais elle ne pouvait pas prétendre savoir pourquoi. Que pouvait-elle faire ? Elle pouvait s'arranger pour soigner ses blessures physiques, mais certaines plaies internes étaient tenaces. Ambre passa négligemment la main sur sa hanche. Comment oublier ? C'était trop récent, elle ignorait comment elle allait parvenir à se remettre de tout ça. Elle n'avait rien dis à Ange non, elle ne voulait pas que sa cousine la soigne et porte ses blessures. Alors de quel droit demandait-elle à Eowyndil de se laisser faire ? Il accepta cependant l'aide d'Ange, pour qu'elle lui donne les produits nécessaires. La plaie qu'il montra alors était plutôt laide. Ambre remonta sa main jusqu'à une blessure qu'elle avait à l'épaule et que ses crèmes cachaient efficacement. Il avait souffert, sans doute avait-il plus de blessures physiques suite à leur échec au Puy. Quant à elle... Elle préférait refouler sa douleur pour la transformer en haine. Elle se vengerait... Mais pas ce soir. Ce soir, elle était là pour ses cousins, elle avait invité ce beau monde pour eux, pour Oligaro qui aimait la noblesse, pour Terryl qui préférait les gens simples.

Ambre préféra les laisser se débrouiller un peu et elle repartit voir ses invités. A son retour, elle vit Ange tourner la tête pour éviter son regard. Ambre préféra ne rien dire.

*Pense de moi ce que tu veux... J'ai négligé trop longtemps les affaires du duché et voilà...*

Elle avait appris récemment que le comte d'Ydril avait été enlevé par les drows. Or Ydril était sous sa juridiction, c'était elle qui devait assurer sa protection et négocier sa libération. Mais apparemment et, à cause de son absence, le conseiller Trystan d'Erac avait repris l'affaire en main.

*Et s'il meurt ? Ydril a été attaquée et je n'étais même pas là pour défendre mes terres ! Je n'ai envoyée aucun secours, trop occupée que j'étais chez les drows...*

Un frisson la parcourut. Elle leva les yeux. Fini l'aventure, il était temps qu'elle rentre dans le rang, qu'elle accepte enfin de gérer ses affaires correctement. Elle le devait pour ses gens, pour la mémoire de son père. Elle aurait voulu qu'Oligaro reprenne la place, mais apparemment son cousin n'en voulait pas. Le regard d'Ambre se fit lointain. Ses rêves et ses illusions de jeunes filles s'envolaient en fumée face à la réalité. Elle allait commencer pour négocier la libération du comte et, si jamais les drows n'y entendaient rien, elle irait le libérer elle-même. L'idée de retourner là-bas lui faisait peur et l'excitait en même temps. Elle sentait chacune de ses douleurs se réveiller, appelant le sang de la vengeance. Ils payeraient.

Tu tombes bien ... J'ai bien peur que ton ami ne soit pas très enclin a se faire soigné ... Je connais la au moins un de vos points commun.

Ambre eut un petit rire et posa un regard amusé sur Eowyndil.

- Il es têtu, je ne le convaincrai pas comme ça. Fais comme tu le sens, Eowyndil, mais Ange est là pour t'aider et ça lui ferait sans doute plaisir de pouvoir te soigner.

Au fond, Ambre ne savait plus pourquoi elle avait appelé Ange. Elle ne voulait pas voir Eowyndil souffrir, pas plus qu'elle ne voulait voir Ange dans cet état. Alors pourquoi ? Pour l'avoir à ses côtés ? Sans doute... Elle était aussi un compagnon d'armes, en quelque sorte. Ange ne tuait pas ses ennemis. Ambre le faisait pour sauver sa vie. Eowyndil le faisait quand il le fallait, tout simplement. Ange et Eowyndil ne pourraient jamais s'entendre sur ce point.

- Eowyndil, tu peux rester ici aussi longtemps que tu le veux. Tu es le bienvenu chez moi aussi longtemps que tu voudras.

La bienséance lui imposait de retourner auprès de ses invités, mais elle n'en fit rien. Elle attendait, debout dans sa robe blanche, la médaille du courage fièrement attachée sur son corset qui l'étouffait. Elle s'approcha un peu et Vassili en profita pour lancer un pic mordante avant de quitter la pièce. Il allait certainement courtiser quelques belles nobles... Peu importe.

- Ange, tu as sans doute mieux à faire s'il ne veut pas se faire soigner.

*Sans doute trouver un arbre pour lui tenir compagnie...*

- Eowyndil, tu sentirais-tu assez en état pour m'accorder au moins une danse ? Je t'apprendra ! Mais si tu ne pense pas pouvoir, je te conduis à une chambre d'ami où tu pourras te reposer.

Ambre était souriante. Elle tendit la main et une vive douleur la saisie, qu'elle cacha au mieux. Une légère tâche rouge se forma au niveau de sa robe. Une blessure...

*Et zut, va nettoyer ça toi !*

Avec un peu d'eau ça partirait vite mais il fallait le faire tout de suite... Et comment bander sa plaie devant Ange sans que cette dernière ne songe à la soigner ?

Elle poussa la première porte qu'elle vit avant de se rendre compte qu'elle était...

... Dans la salle de guérison.

La pièce des intendants avait été recyclée en infirmerie pour l'ocassion. A l'intérieur se trouvait Dame Ambre et Dame Ange en grande conversation avec un monsieur à la peau toute grise et aux cheveux tout blanc, comme elle.

- Ooooh !

Elle poussa un petit hoquet de surprise.

Mais pas de cette surprise engoissante qui vous signale que là, il faut paniquer et prendre ses jambes à son cou, parceque si les maitres vous prennent à fureter un jour de récéption ça ira mal pour votre tablier - comme disait souvent Bétanie. Mais il aurait fallu que l'esprit de Carna soit configuré sur cette manière trés humaine de réagire. Au lieu de cela elle resta plantée là entre le ravissement et la curiosité, serrant ses petit poings sur son tablier charmante. Elle ressemblait à un petit oiseau tombé de sa branche.
Elle se souvint soudain de ce que Roxanna lui avait apprit et se morigéna toute seule en se traitant mentalement de gourde comme l'intendante le faisait, si bien qu'elle crut presque entendre la voix de cette dernière résonner dans le creux de sa caboche.

-Euh... Pardon, madame...Mes dames.. euh.. monsieur... je...

Elle esquissa une révérence aussi pataude qu'attendrissante tout en béguayant de son petit filet de voix.

- Je.. euh.. je me prome.. euh.. non , en fait je...

Sa peau laiteuse s'empourprait délicatement autant que sa situation quand soudain elle vit la blessure sur le bras du peau-grise. Un liquide poisseux et rouge s'en échappait. Un liquide qui fit écho à quelque chose de profond en elle.
Regardant fixement le liquide vitale perler sur la peau crayeuse, elle s'avança à pas lents, ses yeux rouges fixés sur ce point unique.

Le sang.

Elle posa sa petite main blanche sur l'estafilade telle une plume blanche frôlant la peau du jeune homme. Elle macula ses doigts d'albâtre d'écarlate tout en posant un regard pénétrant sur le blessé, une regard n'appartenant pas à une petite fille de ce monde.

-Toi aussi tu es tout rouge à l'intérieur ? , murmura-t-elle

Et puis soudain , comme si elle prenait conscience à retardement de son manque de politesse, elle se retourna confuse vers sa maitresse en s'essuyant maladroitement les doigts sur son tablier, le tâchant au passage.

- Pardon.. euh.. j'ai fait une bêtise..... je crois.

Elle leva son visage poupon vers Ambre en serrant à nouveaux les pans de sa robe dans ses petites mains d'enfant.

-Si je peux.. enfin.. pour me rattraper ...?,

Elle stopa net sa phrase, posant des yeux éffarés sur l'auréole sanglante s'étalant sur la belle robe crème de la duchesse.

-Ma dame, votre robe.... ? Elle est toute rouge elle aussi...

Ange ne s'attarda guère a regardé le drow, de mauvaise humeur il l'était sans nul doute mais l'attitude qu'il eu envers la jeune servante, ça c'était de la méchanceté gratuite, chose que Ange ne tolérait pas surtout envers les plus jeunes, il ne voulait pas être soigné soit grand bien lui fasse, en ce cas elle n'insisterait pas.

Vous trouverez bandages et désinfectant dans l'un des placards, je suppose que vous serez les atteindre vu que toute aide semble méprisable a vos yeux et que comme vous l'avez si bien dis vous n'êtes plus un enfant.

Ange, tu as sans doute mieux à faire s'il ne veut pas se faire soigner.

Elle ne releva pas , accordant son attention a la jeune servante accrochée a la robe de sa cousine, elle l'écarta doucement, s'agenouilla prés d'elle pour que leurs yeux soient a la même hauteur et lui caressa doucement la joue.

Ne t'inquiètes pas, ce n'est rien. Il y'a des gens pas toujours très aimable dans ce monde ... Parfois c'est due aux épreuves qu'ils traversent et d'autres fois c'est dans leurs façon d’être ...

Elle lui caressa doucement les cheveux, les ébouriffant un peu au passage, puis après lui avoir adressa un sourire lumineux elle se redressa, faisant face a sa cousine, son regard à nouveau emprunt de tout l'amour qu'elle lui portait et de son éternelle touche d'inquiétude quasi maternelle.

Quand a vous jeune demoiselle hors de question que vous n'alliez danser tant que je ne vous aurez pas soigné ...

Elle prit les mains de sa cousine et avant qu'elle ne pue protesté elle ajouta.

Et pas la peine de discutée, un patient m'a tenue tète ce soir, pas deux, toi tu ne m'échapperas pas ...

Elle lui fit un clin d’œil puis se tourna ensuite vers Vassili.

Pas que je doute que vous vous souciez grandement de la santé de votre chère et tendre épouse mais ne croyez vous pas que la bienséance exige de vous que vous rejoignez vos invités, ils doivent se sentir plus que délaissés et sachant qui son vos invités pareil affront pourrait devenir incident diplomatique.

Il allait de soit qu'elle essayait de le faire sortir de la pièce afin d'utilisé son don en paix, de plus il était vrai que de l'autre coté certains des invités devaient se demandait ce qui retenait ainsi leurs hôtes encore plus si certains avait vu l'échange du drow et du duc, Ange savait Vassili friand de commérage mais elle douté qu'il en soit aussi friand quand les dit commérages parlaient de lui.

Et si vous ne voulez pas voirent vos invités se plaindre du manque de savoir vivre a l’accueil,si j’étais vous , je ne laisserai pas mes frères trop longtemps occupez la place de maitre des lieux ...

Ce cher Vassili n'apprécierait certainement pas cette façon de nommé ses frères , il se précipiterait sans doute dans le hall , reprenant la place qu'il estimait lui revenir de droit et il montrerait a tout les nobles présents quel était maintenant son pouvoir en ces lieux , Ange en était malade d'avance mais qui pouvait elle si sa cousine elle même ne faisait rien .

Elle caressa distraitement le bras de sa cousine, comme si cette simple caresse allait la soigné en attendant qu'elle put faire mieux, elle se demanda distraitement si l'homme des jardins était toujours la dans le couloir à l'attendre ou si il avait finalement trouvé d'autres centres d’intérêt, en clair une jeune femme plus encline a la danse qu’elle.

Elle tressaillit quand le monsieur à la peau grise la sortit brusquement de sa contemplation morbide. Il parla de manière brusque, froide en la secouant quelque peu. Quelque chose au fond d'elle se mit à vrombire sourdement, comme un ciel d'orage couvert. L'impression latente et obscure de trouble se dissipa rapidement. En réalité, le jeune homme lui donna juste l'impression d'être trés triste et trés seul. Elle se dit avec son bon sens d'enfant qu'il ressemblait à ce chat blessé qu'elle avait un jour retrouvé dans la goutière alors qu'elle observait le monde, comme à son habitude, du haut des toits élevés du manoir. Il avait été maltraité par les jeunes apprentis palefreniers qui avaient usé de leur cruauté innocente pour torturer l'animal. Il avait fallu du temps et beaucoup de patience à la fillette pour que le félin lui accorde une parcelle de confiance et accepte de se laisser soigner par ses petits doigts pâles.

Il était un peu comme ça le Monsieur Gris, du moins le ressentait-elle de cette manière, confusément.

Dame Ange, la gentille cousine de Dame sa Maitresse, se pencha vers elle et lui caressa les cheveux. Carna lui sourit d'un air paisible, visiblement pas plus affectée que ça par le comportement du drow.

-Ne t'inquiètes pas, ce n'est rien. Il y'a des gens pas toujours très aimable dans ce monde ... Parfois c'est du aux épreuves qu'ils traversent et d'autres fois c'est dans leurs façon d’être ...

-Je ne m'inquiètes pas, Ma Dame. Les animaux blessés ne font plus confiance à ceux qui les ont maltraités. Il faut juste être trés gentil et trés patient, fit-elle avec son petit filet de voix, en hochant la tête avec un sérieux tout enfantin .

Et puis elle nota l'auréole empourprée sur le corsage de sa Maitresse qui avait tenté de lui dire une phrase rassurante. Carna ne l'avait pas beaucoup vue sa patronne depuis qu'elle était ici, mais elle l'vait toujours trouvée fascinante. Elle se mêlait au peuple et était pleine d elumière à l'intérieure.
Et bizarrement, le rouge la rendait plus jolie...

Je vais chercher le necessaire à soigner... fit-elle à Ange qui priait Ambre se laisser panser et l'obligea à s'asseoire.

Elle fit une courte révérence, avant de trottinner jusqu'à l'armoire sensée contenir la pharmacopée nécéssaire.Elle en ouvrit les porte et tenta d'atteindre les bandage situés à un étage trop élevé pour elle. Désespérement, elle se hissa sur ses petites jambes tendant son bras au maximum, en vain, elle ne put atteindre qu'un petit flacon d'alcool fort pour désinfecter qui attérit malencontreusement sur sa tête avant de glisser dans ses mains. Non loin d'elle, à un tirroir de distance, se trouvait l'elfe noir, qui farfouillait nerveusement, sans succès apparent, de quoi se recoudre. Elle interrompit ses efforts tout en frottant son front douloureux et plutôt que de chercher une chaise fit un pas mesuré vers lui. Elle respecta une certaine distance pour qu'il ne se sente pas menacer par le rouge de ses yeux qu'elle pointait innocemment sur lui.

- Monsieur Gris ?...Hum... Monsieur Gris ? Les bandages sont là haut. Si vous pourriez m'aider à en prendre un peu pour Dame Ambre, vous pourriez en garder pour vous soigner, vous.

N'osant pas bouger de peur d'éffrayer le drow méfiant , elle resta plantée là, tournant et retournant la bouteille de désinfectant entre ses doigts blancs.

[EDIT: T-T pardon, je t'avais demandé sur la CB si je pouvais, j'ai cru comprendre que oui T-T désolée ! J'ai modifié mon message pour respecter la chronologie^^]

[hrp : désoée, je n'étais pas vraiment dispo ce week-end Carna, quelle impatience ]

L'ambiance générale de la pièce semblait commencer à se dégrader petit à petit. Eowyndil était déterminé à ne pas se laisser soigner et Ambre pouvait le comprendre. Quoique... Son compagnon d'armes ignorait que pout toute blessure guéri, Ange la récupérait à la place du blessé... Alors qu'elle, elle le savait très bien. C'était pour cette raison qu'elle ne voulait pas être soignée. Elle ne voulait pas faire souffrir Ange. Eowyndil se défendait bien vite, comme s'il avait peur qu'on le touche, en fait. Peut-être était-ce ça.

C'est alors qu'une petite fille entra dans la pièce. Carna, une de ses chambrières. Elle n'avait pas trop eu l'occasion de la connaître, Ambre n'avait pas été très présente depuis les cinq dernière années. En observant l'enfant, si fragile, elle se promit de corriger un peu son comportement. Elle n'était pas obligée de courir la campagne pour "sauver le monde". Elle devait utiliser le pouvoir ducale pour ça, c'était sa meilleure arme. La guerre était là, la plupart de ses hommes étaient partis se joindre au roi. Elle n'avait gardé que sa troupe d'élite, ceux qui étaient chargés de la protection de ses terres. Guerre ou pas guerre, les bandits pululaient et il fallait bien des gens pour les arrêter et protéger la population.

Carna se perdit en contemplation à son arrivée, sans réaliser qu'elle avait fait tomber un silence pesant dans la pièce. Ambre sourit légèrement. En tout cas, elle n'était pas effrayée par Eowyndil. Sans doute n'avait-elle jamais eu l'occasion de renconter de drows. C'était mieux ainsi. Tant d'innocence... Sans était touchant !

-Euh... Pardon, madame...Mes dames.. euh.. monsieur... je...

Elle esquissa une révérence aussi pataude qu'attendrissante tout en béguayant de son petit filet de voix.

- Je.. euh.. je me prome.. euh.. non , en fait je...

Ambre sourit doucement.

- Il n'y a pas de mal, Carna. C'est bien ton prénom, n'est-ce pas ? Allons, que fais-tu ici ? Tu devrais plutôt être entrain de t'amuser dans la salle de ball populaire non ?

Elle était sans doute trop jeune pour se mêler à cette ambiance où l'alcool coulait à flots... Ambre resta songeuse un instant et elle ne vit pas l'enfant s'approcher d'Eowyndil, posant sa petite main sur la blessure. Ambre frémit. Eowyndil ne lui ferait aucun mal tant qu'elle ne représentait pas une menace, mais elle était bien placée pour savoir que, parfois, il fallait aussi tuer des enfants. Le souvenir de cet enfant drow qu'elle avait dû tuer par surprise lui fit fermer les yeux. Il n'avait au aucune chance...

-Toi aussi tu es tout rouge à l'intérieur ?

Quelle étrange enfant ! Ambre n'avait pas souvent eu l'occasion de cotoyer des fillettes aussi étranges... Eowyndil se contenta de la tourner pour la regarder droit dans les yeux, un regard sévère mais en rien menaçant. Des mots durs mais qu'Ambre trouva justes. Il avait raison de la prévenir. Un autre drow l'aurait déjà tué. Même si le "je ne suis pas ton ami" était peut-être de trop. Cela dit elle ne pouvait pas lui en tenir rigueur. Carna s'éloigna du jeune drow, l'air confuse, et se tourna vers elle. Ambre lui sourit mais Ange fut plus rapide et elle la rassura gentiment. En tant que maîtresse de Carna, elle lui glissa tout de même un mot rassurant.

- Ne t'inquiète par Carna, ce n'est rien.

Ce fut à ce moment qu'Eowyndil remarqua le sang qui commençait à tacher sa robe. Il garda le silence mais il se releva néanmoins pour s'approcher d'elle. Elle se demanda un instant s'il allait dir ou faire quelque chose, mais ce fut Carna qui fut la plus explicite :

-Ma dame, votre robe.... ? Elle est toute rouge elle aussi...

Ambre frémit. Mauvais signe, elle qui faisait tout pour le cacher, voilà que Carna la trahissait innocemment... Elle secoua doucement la tête. Inutile de le cacher à présent, aussi retira-t-elle sa main.

Et bien je pense que danser ne me feras pas de mal , je ne suis pas ici pour dormir et je ne vais pas te deranger a rester ,je vois que je suis que moderement aprecier et tout mon materiel est resté a mon campement ...

Ambre sourit doucement et secoua la tête en le regardant.

- Tu es chez moi ici et tu peux te considérer comme un de mes invités ! Tu ne me déranges pas, il est hors de question que je te laisse repartir comme ça !

Ambre lui saisit doucement la main et elle s'apprêtait à l'entraîner dans le hall, mais Ange ne l'entendait pas de cette oreille. Elle voulait la soigner, évidemment... Ambre lâcha Eowyndil et posa sur Ange un regard explicite... Mais cette dernière lui prit les mains

Et pas la peine de discutée, un patient m'a tenue tète ce soir, pas deux, toi tu ne m'échapperas pas ...

Ambre soupira doucement. Il faudrait qu'elle parle à Ange de ce qui c'était passé au Puy. Ange lui caressa doucement le bras, tandis que Carna essayait de récupérer des bandages pour Eowyndil. La pauvre se cogna mais elle ne se blessa pas apparemment.

- Monsieur Gris ?...Hum... Monsieur Gris ? Les bandages sont là haut. Si vous pourriez m'aider à en prendre un peu pour Dame Ambre, vous pourriez en garder pour vous soigner, vous.

Ambre lança un clin d'oeil à Eowyndil.

- Si "Monsieur Gris" est demandé alors... Je vais laisser Ange soigner cette blessure, elle risquerait de me gêner.

Ambre alla s'installer dans un fauteuil. Elle posa un instant son regard sur Eowyndil, puis elle profita qu'il lui tourne le dos pour défaire le haut de sa robe, restant torse nue. Ange aurait bien quelque chose à lui prêter, mais là elle devait nettoyer sa robe rapidement, avant que le sang ne sèche. Et puis pour se bander, il fallait bien révéler la plaie. Par contre, malgré ses crêmes, elle ne pouvait pas cacher les nombreuses blessures qui parcouraient son corps. Elle espérait seulement qu'Ange ne prendrait rien de "certaines blessures". Elle le sentirait peut-être, mais normalement... tout irait bien, non ?