Une douce nuit sous le Balcon [Terminé]

Sujet: Une douce nuit sous le Balcon [Terminé] Dim 7 Sep 2008 - 20:30

Doucement, SaYoLe ouvrit les yeux et laissa ses pupilles exposée à la douce lumière nocturne qui pénétrait par la fenêtre de sa chambre. Il prit une profonde respiration, et se redressa doucement pour jeter un regard circulaire sur la pièce. L’armoire comportait déjà ses affaires les plus encombrantes et ses armes. La commode avait été remplit de ses rares biens précieux et de quelques outils de travail, essentiellement des instruments de médecine. Diverses tapisserie ornaient les murs éclairés par les quelques chandeliers présent. Torse nue, il sortit du confort de sa literie pour attrapa une large haut noir ébène et attrapa ses armes ainsi que sa cape de voyage. Il attacha ses deux sabres dans son dos, ajusta sa brassière d’armure gauche, et finit pas remettre son long couteau à sa ceinture. Il doutait qu’il se passe quoi que ce soit, mais il valait mieux prévoir l’imprévisible, et il était payer pour cela…

Une fois sortit de sa chambre, il longea dans l’obscurité les couloirs du domaine et déboucha sur l’extérieur, à quelques mètres seulement du balcon où donnait la chambre de sa protégée… Il discerna de la lumière, elle était donc bien dans la pièce… Continuant sa route, il combla en quelques pas la distance qui le séparait du dessous du balcon et s’y arrêta. Au bout de quelques minutes, le garde du corps enleva ses deux fourreaux accroché dans le dos. Il pu alors s’assoir contre le mur du domaine et disposa ses deux sabre à porté de main. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas eut ce genre d’instant calme qu’il appréciait tant…

Cherchant quelques instants dans l’un des poches de sa cape, il sortit deux petites boites. Chacune était magnifique, finalement ouvragée et gravé « Narius ». SaYoLe fut un instant nostalgique… Narius était le surnom que lui donnait son mentor…Coupant court à ce retour dans le passé, il ouvrit les deux boites. L’un contenait du tabac séché et l’autre de fines feuilles. Lentement et avec minutie, il entreprit de rouler le tabac et après quelques secondes de concentration obtint se qu’il souhaitait. Il se leva, la mise dans sa bouche et alluma l’autre extrémité à l’aide d’une torche qui se trouvait non loin et retourna s’assoir.

Seul, dans l’obscurité de la nuit, seulement éclairé par la combustion du tabac, il leva les yeux vers les étoiles et contempla la voute céleste. Un spectacle magnifique. Il allait rester la à veillé sur la chambre de sa protégée jusqu'à l’aube… Ses sens aux aguets, il laissa sn esprit vagabonder à son passé, son présent mais n’alla pas jusqu'à son futur… Pour lui, seul le temps présent avait de la valeur. Le futur n’existait pas, et la passé n’était là que pour lui rappeler ses erreurs afin de ne pas les commettre de nouveau.

Sujet: Re: Une douce nuit sous le Balcon [Terminé] Lun 8 Sep 2008 - 21:28

La chambre de toilette était maigrement éclairée de quelques bougies incandescentes, et donnait un aspect spirituel au lieu embaumé de parfums exquis extraits de cœurs floraux, dont les pétales étaient soigneusement évincés afin de parfaire d'autres travaux. Les mets d'odeurs délicates se prolongeaient et enivraient la pièce à la douce chaleur des eaux léchant le corps de la demoiselle, pour y parfaire la beauté de la peau, sous les baumes aux algues. Ses cheveux étaient enduits d'un cataplasme à base de feuille de chêne, et de jus de bette. Lentement, la nourrice s'affairait à la laver avec entrain. Une suite de courbes subtiles, douces au regard, dépeignaient sur la toile de verre la belle Aphrodite dans une posture avenante. En toutes circonstances ses épaules relevées gardaient ses seins en avant, et hautement placés par le naturel. Elle semblait belle aux yeux des miroirs tendis que son psyché lui insufflait qu'elle ne l'était pas plus qu'une anonyme. Peu importe qu'elle s'aimasse peu, les autres le faisaient bien à sa place. Pourtant cette fois, et pour une première, elle se trouvait tendre, fraiche, accompagnée par la vie, prête à tirer quatre carrosses de grand apparat, mais peut être encore plus belle que ces princesses surenchéris par le soin et ses méthodes de jouvence. Sa peau, presque immaculée, tel un lys, ne laissait aucune trace de pilosité apparente. Elle se laissait revêtir une douce tenue de nuit. Rosée, elle arborait un longe camisole, semblable à un manteau transparent, dont les manches, et l'extrémité de la robe se finissaient en de lourdes plumes roses, douces, et abondantes. De longs pan de tissu transparent frottaient le sol avec légèreté. Sur sa taille, était accrochée une traine de soie volante, et douce, qui laissait entrevoir ses jambe dont le haut des cuisses étaient maigrement caché par un court jupon de dentelle. Sa poitrine était découverte, et un long voile tournait autour de ses épaules, maintenue dans le centre de sa poitrine par la broche nuptiale. Des pans d'organdi virevoltaient çà et là, d'une couleur saumonée.

Au pied du balcon de la beauté, une petite fumée s'élevait. Le calme des jardins laissait place à la clarté de la lune, bientôt troublé, hélas, par quelques éclats de voix provenant du balcon.
«- En êtes vous sûre mademoiselle? Je ne voudrais pas vous laisser en proie à la solitude et aux cauchemars... De plus il se fait frais et...commençait une voix âgée et inquiété; cependant animée d'une certaine tendresse.
- En vain Nourrice, je vous remercie de votre bon cœur, mais il serait irrespectueux de vous laisser ici toutes les nuits. Vous méritez votre nuit de repos, vous aussi. Rien ne peut survenir en ces lieux.. répondait la douce voix compatissante et naïve de la jeune enfant.
- Bien Ashenie, si c'est ce que vous désirez.» S'inclinait la Nourrice avant de déserter les appartements.

La jeune femme était seule à présent. Elle s'était appuyée sur le balcon, l'air rêveur, le regard portant loin, mêlé à l'horizon. Les pans de sa robe virevoltaient sous la légère brise fraiche. Ses longues manches s'étalaient en une longue cascade de tissu fin qui parsemaient le balcon de marbre. Sa tête était posée à l'horizontal, inclinée vers la droite; elle souriait tendrement, laissant ses yeux rejoindre les constellation d'étoiles douces, brillantes, lumineuses. Ses songes impénétrables semblaient pourtant émaner jusqu'aux cieux, et caresser les mains des dieux. Lentement, ils semblaient se délecter à la manipulation des songes reçus, humaient leurs parfums, et les dirigeaient vers d'autres cieux. La demoiselle laissait sa voix emplir le doux murmure du vent, dans une longue prière à la déesse de la vie, que les années de pratique avaient ressassées en elle. Enfin elle se levait, et disparaissait derrière son rideau. Le petit balcon désert retrouvait son calme tendre, avant de se laisser bercer par la douce symphonie d'une harpe, dont les cordes étaient survolés, et caressées par les doigts agiles de la demoiselle de Sephren. La longue ode au dieu de l'amour retentissait, mêlant la passion à la tragédie, sur le notes accompagnant le drame de Rethan et Sylthae. Lentement la fille du duc enivrait l'air de notes douces et transcendantes, créant cette atmosphère d'idéal noble, et délectable.

Sujet: Re: Une douce nuit sous le Balcon [Terminé] Mer 10 Sep 2008 - 13:19

Lund avait passé des murs il ne savait comment mais il ne s'était pas fait repérer (enfin s'il aurrait su qu'il y avait des gars !). Une ombre dans la nuit éclairé par la lune et les libellules apparut. Elle était massive, et silencieuse. Les branches craquaient sous ses pas mais il en évitait une grande partie. Le noir de l'ombre était presque le même que celui de sa peau. Ses tatouages ne se distingaient guère. Passant entre quelques chênes et pommiers, il sentit une odeur...Cette odeur...ne lui était pas familière....Un arbre ? Non, cette senteur était produite par l'homme...Il s'approcha quand il vit de la lumière. Une horde de guerrier ? Des mages ? Lund sortit son épée de son fourreau délicatement pour ne pas faire de bruit...En s'approchant un peu, il entendit un bruit près de cette lumière...C'était une boite qui se fermait...et l'odeur qu'il sentit dorénavant était celle d'un poison....Le tabac (qu'il ne connait pas) avait pour lui le même parfum que celui de toutes armes ne servant qu'on assassin et autre voleur, aux hommes les plus fourbes. Lund contourna cette partie de la maison, qu'il pensait être une petite maison de campagne quand il aperçut au premier étage de la lumière et une femme (dans le noir il ne voit pas la vrai forteresse et son éducation et très restrinte donc ne connait pas les chateaux). Une femme très belle. Elle ressemblait à l'humaine qu'il avait aimé et qui était morte...Lund avait fait une croix sur elle après son deuil quand ces pensées ressurgissèrent !

Lund ferma les yeux et contourna ce coté. Il vit une grande entrée avec deux gardes. Là bas pourrait il voir la femme, enfin voir que ce n'était pas son amour mort devant lui qui était revenu et avec un peu de chance voir que ce n'était qu'une hallucination du poison sentit ?! Il courru vers les soldats sans bruits, dans l'ombre noir pour se camoufler, épée en main. Il assoma un garde de dos, non-vigilant et désarma l'autre avec son épée. Il lui demanda de se retourner et l'assoma avec le manche. Il courru alors vers l'intérieur quand deux gardes sortit, les lances pointaient vers le ventre du drow...Il rangea son épée et leva les mains...amené vers le chef de la garde...Celà fit beaucoup de bruit...Lund criait tout le temps qu'il n'était pas méchant, qu'il cherchait de la nourriture, un logis et de l'eau. Il fut envoyé dans les prisons du duc...

Sujet: Re: Une douce nuit sous le Balcon [Terminé] Ven 12 Sep 2008 - 23:07

Son visage s’éclairait par intermittence au rythme de ses bouffées de tabac. Ses yeux scrutaient les alentours… Il entendit et reconnu la voie de sa protégée de manière très brève. Pour lui, il n’avait pas le droit de s’immiscer dans les affaires personnels de la jeune femme, alors il n’y prêta qu’une faible attention, ne se focalisant que sur la tonalité de la voie afin de la situer dans la pièce et dans ses sentiments afin d’y déceler une quelconque marque de peur ou d’inquiétude. Une entreprise difficile au vu du peu de temps qu’il avait passé auprès d’elle…

Il l’entendit alors marcher sur le balcon et pu apercevoir par moment les fin tissus de sa tenue de nuit dépasser du balcon. Détachant son regard de la scène, il se concentra sur son tabac et le calme de la douce soirée. Un calme vite rompu par une douce prière. Interrogatif, le Gard du Corps porta machinalement son regard vers le balcon même s’il savait très bien qu’il ne pouvait pas la voire. A qui était destinée cette prière ?... Il n’eut pas vraiment le temps de la réflexion car elle cessa pour laisser rapidement place à une douce mélodie…
Charmé par cette musique si unique, il ne se rendit même pas compte de la présence du Drow non loin de lui et entendit encore moins le vacarme provoqué par sa capture… Pour la première fois depuis bien longtemps il n’était plus sur ses gardes, il ne remplissait pas son rôle… D’un un sursaut d’orgueil il se ressaisit et se déconnecté de la mélodie jouée par sa protégée. Une longue nuit l’attendait, et il ne pouvait se permettre ce genre d’absence !

Sujet: Re: Une douce nuit sous le Balcon [Terminé] Sam 13 Sep 2008 - 14:30

La douce mélodie résonnait par delà le balcon, et chaque note s'envolait vers la voute céleste. L'ampleur dramatique des notes d'amour se laissaient doucement sentir dans l'atmosphère lourde et palpable de la soirée fraiche. Les yeux de la demoiselle sombraient dans le doux voile de soie qui portait le regard vers le cœur sentimental, la douceur des amants, le songe abstrait de quelques paroles d'amour musicales, en hommage au dieu de l'amour lui même. Ses yeux se relevaient lentement vers l'horizon, ses doigts s'arrêtaient brusquement sur une note inaccomplie. Son regard se plongeait dans les mouvements obscure et imperceptible, mais ponctué de l'écho d'un bruit sourd, diffus, mais troublant le calme avec une douce légèreté. Dans un sursaut, elle s'accrochait au balcon de marbre et scrutait la pénombre. Elle lançait une seconde prière au ciel, la voix inquiète, observant les ombres lointaines, agitées et cependant indéterminable. Son geste était tendu. Sa harpe avait glissé sur le sol, laissant un petit fracas envahir le Balcon. Son cœur battait à rompre... elle craignait ces attaques, ces voleurs, ces ravisseurs qu'elle avait pu imaginer dans les épopées, ou dans les échanges qu'elle avait eu avec son frère.
Au loin, on avait capturé l'intrus. Il avait été trainé, parcourant les immenses jardins ducaux, sans qu'on prête attention à ses plaidoiries mensongères. Les gardes, animés de la fureur de la surprise, mais également de la haine de l'extraction raciale, se délectaient de profiter de l'inaptitude de l'homme, pour le frapper à quelques reprises, avec discrétion. Les coups étaient dispersés, diffus, et espacés. Enfin, on le jetait sans merci dans une cage prisonnière, à l'image d'un animale de cirque. La petite pièce n'était pas éclairée, et ne comportait rien d'autre qu'une couche peu habitable. Il avait été enchaîné au mur, tendis qu'on entendait quelques échos de la réflexion à sa torture.

Sujet: Re: Une douce nuit sous le Balcon [Terminé] Sam 13 Sep 2008 - 15:03

Lund Set' Ago Tanu se faisait trainer, frapper et enchainer avec une telle bestialité qu'il ne pouvait croire celà d'humain. Il essaya de se défendre avec des paroles comme :

" Si j'aurais été méchant, j'aurais tué vos amis ! "
" Je ne suis pas méchant je vous dis ! "

Etant maltraité par ces charognards, par ces fauves, ces cruels tueurs, ces hommes assoifés de sang, les ennemis de sa race, ces hommes sencés être gentils... Ces humains...
Le baron devait être fier d'eux ! Des hommes qui tuent la première chose qui voient ! C'est sur, utile pour protéger sa maison ! Ils contournèrent un mur, puis un autre, dans une longueur indéterminé, mais vers le nord. Lund avait vu l'étoile la plus lumineuse...celle qui indiquée le nord. Il ne se souvenait plus du nom mais il l'avait vu. L'espace d'un instant, il était droit et les humains n'arrivaient plus à le pousser. Il fixait l'étoile puis se laissa glisser pour que les hommes ne le frappent pas. C'est alors qu'ils s'arrêtèrent devant une porte. Elle s'ouvrit, ils entrèrent.

Arrivés à l'intérieur, celà ne faisait pas du tout luxurieux. Il fut envoyé dans une minuscule cellule avec un lit qui n'était presque plus ce que l'on pouvait appelé "Lit"... Lund avait eu un quart de ce qu'il voulait au moins...Il avait eu un logis...Une pensé resta bloquer dans sa tête tout de même :

Mais qui était-elle ?

Sujet: Re: Une douce nuit sous le Balcon [Terminé] Lun 15 Sep 2008 - 9:44

Habitué au fond sonore qui se déversait agréablement du balcon d’Ashenie, SaYoLe ressentit un vide étonnant lorsque la musique s’arrêta. Une nouvelle fois, il leva un regard interrogatif vers le balcon. Un bruit de pas précipité, suivit d’une seconde prière adressé aux cieux. Un bruit, un objet qui tombait ! La voie était inquiète, tremblante…
SaYoLe lança se qui restait de son tabac, et se leva d’un mouvement gracieux et silencieux tout en attrapent ses deux épées posées contre le mur. D’un pas lent et limpide, il avança de quelques mètres afin de pouvoir voire Ashenie, et qu’elle puisse le voire également. Alors qu’il remettait des armes dans son dos, il porta son regard sur la jeune femme. Plongeant ses yeux gris dans les siens, c’était un regard de glace qu’il déversait vers la jeune femme. Pourtant, ceux qui le connaissaient, et ils étaient très peu nombreux, pouvaient y déceler une point d’inquiétude.

Aucun danger immédiat ne la guettait… La nuit était calme, les alentours vides de toute présence… Pourtant elle semblait inquiète… Il resta quelques instants entre deux eaux, se demandant s’il ne devait pas se contenter d’une protection physique… Se décidant finalement, il lâcha un petit soupir et prit la direction des escaliers. Ce type de protection allait lui poser problème… Il n’aimait pas le contact des gens, et par conséquent ne savait pas vraiment comment s’y prendre… Comment être vrai… Il allait agir comme la dernière fois, sur jouer, tricher afin de se faire apprécier.

En chemin, il croisa un garde qui passait d’un pas pressé et visiblement il avait mal au crane. Etonné, le Garde du Corps l’interpela au passage pour lui demander se qu’il se passait. Lorsqu’il apprit qu’un intru Drow avait été arrêté dans le château, SaYoLe réussit à garder son masque de neutralité à grande peine. Il lui ordonna à voie basse afin que personne ne puisse entendre :

Démerdez-vous comme vous le voulez, mais je ne veux pas que la jeune Ashenie ne soit au courant ! Est-ce claire ? Quand le Duc sera mit au courant, dite lui que je l’encourage à exécuté l’individu sans délais…

Il relâcha le bras du garde et continua son chemin, l’esprit un peut perturber. Et si, tout à l’heure alors qu’il écoutait la musique le Drow était venue vers eux, l’aurait-il vu ? Il ne pouvait plus se permettre de se laisser aller, les choses étaient plus compliquées à présent…
Arrivé devant la porte de la Chambre, il se redressa légèrement, et frappa à trois reprises.

Dame Ashenie, c’est SaYoLe…

Sujet: Re: Une douce nuit sous le Balcon [Terminé] Lun 15 Sep 2008 - 18:09

La demoiselle perdait son regard dans le songe abjecte de l'humanité naissante, ce fœtus difforme et pourtant commun , accouché par les serpents célestes qui batifolaient ça et là, s'adonnant à la luxure des sentiments. Les imaginaires romanesques, échanges des épopées dans un cadre fraternel, semblaient joncher son psyché. Enfin, les astres dessinaient le brasier d'un immense désastre, les cris hurlaient la pureté des étoile, et la douceur de la lune, ancrée dans les yeux de la demoiselle De Sephren, s'assombrissaient à la mesure de l'attaque lente et lancinante qui s'annonçait dans les songes de maladie éparses, de craintes futiles et presque orgueilleuse, si ce n'est que son regard était porté vers le château dans son intégralité, dans ces nourrissons tendres que les domestiques abritaient. Toutes les pulsions de son cœur semblaient s'envoler en un éclat, brisé par la crainte, et le trouble illusoire de ses yeux doux, de compassion ardente, presque apeurés, mais ingénu dans leur plus profond, si bien que de la regarder dans un élan de peur aurait inspiré le courage, et l'envie de lui vouer une protection sans faille, comme si l'on voulût que rien n'atteigne la belle, qu'en vain les étoiles elles même n'effleurent pas cette peau rayonnante, de peur de la briser. La demoiselle affichait en effet cette douce dimension fragile, ancrée dans une séduction subie, dont les éclats de porcelaine se fissuraient à la moindre petite fissure, laissant à nu la demoiselle, qui, par éducation, gardait cette noblesse d'esprit, cette pureté du cœur. Ses yeux fragiles, aveuglés par cet effroi, semblaient chercher un échappatoire. Lentement, un nom résonnait dans son esprit, à la mesure des pas d'un inconnu : SaYoLe. Le visage de l'inconnu se laissait en effet bercer sous les traits du garde du corps, qui semblait lancer un regard long de ses yeux gris dans le regard absorbé de la demoiselle de Sephren. Ses yeux limés et céruléens semblaient lancer cette profonde douceur, cette émanation tendre, ce lien continue qui l'animait, et la laissait aux plus vives émotions douces. L'homme avait disparut. Elle songeait à ses paroles. Quelques mots qu'il illustrait vaillamment par une omniprésence propre et rare, et néanmoins rassurante. Quelques instant, le bruit calme des étoiles avait reprit ses droits. Le silence pensant traduisait une angoisse montante, lorsque, tout à coup, quelques coups virent amener la demoiselle à sursauter; avant de la laisser se rassurer sous la voix du bon SaYoLe. Son ton neutre annonçait sa venue, sous la reprise de la respiration de la demoiselle. Elle avait laissé échapper un doux son de surprise de ses poumons, rehaussés sous le choc, lorsque son corps avait été pris d'un frisson. Les douces portes s'ouvraient sur le corps du garde, lorsque la petite duchesse affichait un long regards épris de la douceur et l'interrogation.
« - SaYoLe? Je vous souhaite bonsoir. Disait elle, la voix naïve et craintive, dans une douce révérence courtoise et polie. Ses yeux cherchaient son regard dans sa crainte fragile. Quelle est la raison de votre présence? Il y a t'il quelques incidents survenus qui dépêcheraient votre visite ... ?»
Les mains de la douce fleur ducal, posé sur sa poitrine cachaient involontairement son inconvenance douce. Sa tenue en effet ne se prêtait pas à la vision de quelques hommes, et il aurait été préférable que nul n'eut les circonstances de cette rencontre imprévue. Sa main close témoignait de ses sentiments exacerbés. Enfin, ses yeux apeurés traduisaient cette douce fragilité; et ce regard tendre baignait dans la douceur et la joie de revoir une présence à proximité. Elle se laissait bercée de la naïve illusion de la protection de l'homme.

Dans les cachots de pierre froide résonnait les voix grasses mêles aux rires glauques.
« - Le chevalet.. l'eau bouillante... mais que pouvons nous donc lui réserver pour qu'il parle?! Commençait une voix grave et grasse.
- Quoi qu'il en soit, il est préférable de ne pas réveiller sa majesté! Avec ses humeurs... Il sera jugé demain. Rétorquait une voix plus fine et féminisée, dans une pointe d'ingénuité et une totale obéissance.
Un long silence se fit attendre. Enfin une tierce voix, plus neutre prit la parole.
- Le voilà enfermé! La belle affaire! Oh.. et l'on m'a recommandé de ne pas ébruiter l'affaire aux oreilles de la pucelle Ashenie.
- Qui? Reprenait la voix grasse
- Ce.. garde du corps. Il se dirigeait vers ses appartements...
- Aurait il quelques avances à la «pucelle».. dans ses appartements, sous le nez de sa majesté! Oh! La vilénie... la protéger hein?! Le garde du corps.. comme on le dit, il veut garder ce corps! Et il l'aura rassuré jusqu'à ce qu'elle éprouve une telle con passion, qu'il finisse même par vouloir la border au cœur de son lit de soie! Ah ce que je ne donnerai pas pour m'y installer!
Les rires fusèrent en echo dans les couloirs. La voix jeune reprenait.
- Qui est elle?- L'unique fille du sa majesté. On dit d'elle qu'elle a une pureté à tout épreuve. Hum.. normal pour quiconque est choyé par ces deux chiens de garde que sont son père et son frère... Ashenie De Sephren de son nom. Elle n'est pas désagréable, ni aux yeux... enfin! J'm'égard!
Ils s'approchaient doucement de la céllule.
- Alors l'horreur? Il te plait ton palais? Pourquoi tu t'es pas contenté de tes taudis.»
Le bruit sourd d'une épée avait frappé les barreaux, et avait laissé un long écho.

Sujet: Re: Une douce nuit sous le Balcon [Terminé] Lun 15 Sep 2008 - 19:15

Lorsque la porte s’ouvrit, le Gard du Corps attendit quelques secondes avant de franchir le seuil de quelques pas lents et calmes. Il jeta comme lors de sa première visite un regard circulaire sur la pièce tout en continuant son chemin. Ne répondant pas à la question de sa protégée tout comme il ne semblait pas non plus s’occuper de sa tenue de nuit, il termina son parcourt sur le balcon et s’adossa à la rambarde. Il lança un regard furtif vers le lieu qu’il occupait quelques secondes auparavant, regrettant déjà son tabac… C’est alors qu’il tourna enfin son regard vers Ashenie. Ses yeux gris étaient redevenus de glace tout comme sa voie lorsqu’il lui répondit :

Non Dame Ashenie, il ne se passe rien qui puisse porter atteinte à votre intégrité.

Il laissa un blanc. Sans rien laisser paraître, il était plutôt inquiet. Un Drow ici ?... Pour quelles raisons ? Pourquoi ici et maintenant ? Dans quels buts ? Des questions auxquelles il n’aurait et ne voulait pas de réponse. Pour lui, il fallait l’exécuter au plus vite. Un message clair et simple à toute personne qui aurait pU l’envoyer. Lorsqu’il s’extirpa de ses pensées, il se demanda soudain pourquoi il était monté. Irrémédiablement, son regard se porta de nouveau sur la jeune femme, un regard froid et dur. Pourquoi avait-il accepté ce contrat ? C’était un homme d’arme, pas une nounou ! Adoptant une tenue plutôt décontracté, s’opposant à son regard, il répondit du même ton :

Je suis monté parce que m’on travail l’exige… Comme vous le savez déjà, je suis aussi pour assurer votre sécurité physique mais également pour que rien ne vous perturbe. J’ai sentis dans votre dernière prière une pointe d’angoisse, alors je suis monté…

La situation ne lui plaisait pas. Pas habitué, pas préparé, et surtout mal à l’aise. Seul son habitude à rester neutre lui permettait de cacher ces divers sentiments contradictoire entre la colère et l’appréhension. Pourquoi ? Pourquoi avoir accepté ?
Sans savoir vraiment, il sentait qu’Ashenie allait être l’une des personnes les plus durs à protéger. Elle était trop pur, trop naïve, pas prêt à affronter le monde qui l’entourait. Tout son opposé en quelques sortes. Et il avait vraiment du mal à comprendre…
C’est de nouveau avec sa voie glaciale qu’il utilisait comme barrière entre eux deux qu’il reprit la parole :

Quelque chose vous tracasse-t-il ? Puis-je vous être d’une aide quelconque ?

Sujet: Re: Une douce nuit sous le Balcon [Terminé] Mar 16 Sep 2008 - 16:51

*Pendant ce temps, à la prison du duché de Langehac*

Ecouter
Apprendre
Ne pas répondre
Ne pas Agir
...

Ecouter
Ne pas bouger
Agir
Tuer si besoin
...

Tel est la vie.

_____________________________________________

Lund était allongé sur son lit, les yeux fermés, content d'avoir une couche pour la nuit. Il ne faisait pas attention à ces pseudos Gardes...Il écoutait, de quoi faire virer les gardes...il retenait les prénoms quand il en entendait, observait les visages et les mémorisait. Celà pourrait surement servir. Il décida de se faire oublier...mais un garde revint et lui dit :

Alors l'horreur? Il te plait ton palais? Pourquoi tu t'es pas contenté de tes taudis

" L'horreur ? A part toi, je ne vois rien de vil ici ! Moi je suis pur comme l'eau...ou votre princesse hein ! Mais vous, vous parlez de cette beauté incotesté avec vulgarité...en tout cas mon petit palais me plait ! Je préfère dormir ici que dehors...c'était une chose que je cherchais d'ailleurs ! La nourriture et la boisson sont les seuls objectifs non atteint mais bon, au moins j'ai de la compagnie ! "

Lund avait refermé le clapée de cet homme inhumain, vil, dégoutant...il était toujours allongé, un oeil entre-ouvert. Les gardes étaient énervées mais avaient quand même assez peur...ils avaient déjà eu du mal à le ramener là...ils avaient compris pourquoi Lund s'était laissé tirer...

" Je ne suis pas méchant, croyez moi ou pas. Je dois voir votre chef, le baron ou sa fille...au plus vite ! Ok ? Sinon je vous arrache la tête ! "

L'intimidation...la meilleur arme...Ils ne firent plus de bruit et laissèrent dormir Lund...de peur...Ils n'avaient pas de cran pour ce travail...de grandes gueule comme on dit !

Sujet: Re: Une douce nuit sous le Balcon [Terminé] Mar 16 Sep 2008 - 19:46

Ashenie avait suivit la présence masculine des yeux surpris et intrigués, après avoir lentement refermé le seuil de son intimité douce. Ses yeux doux laissaient filtrer la luminosité douce, qui s'épanchait sur le balcon. La demoiselle avait affiché un comportement doux et avenant, bien vite troublé par le glacial du jeune homme, déjà adossé au balcon. Elle l'avait en effet suivit, traversant une nouvelle fois ses appartements. La nuit berçait le dôme de verre, et laissait aux pièces cette lumière terne et chaleureuse, éconduite par les douces flammes. Elle s'était doucement postée devant l'homme, avant qu'il ne prit la parole. Ses yeux avaient parcourus son regard glacé, et malgré ses paroles d'assurance, la jeune demoiselle avait laissé sa vue à d'autres murs, froid, et sur le sol, seulement plus doux que l'homme lui même. Elle caressait le sol, avant de remonter son regard, ébranlée, vers les yeux froids et durs de son interlocuteur. Il avait adopté plus d'aisance dans un contraste palpable avec son caractère glacial. Revêtissait il un masque. Lentement, elle songeait avant de saisir de nouveau cette froideur. Le blizzard se poursuivit cependant par ce ton presque détaché, comme si il n'eut affaire qu'à une tâche, et qu'elle fut au même titre qu'un objet. Son regard l'avait transpercée, à nue, et elle se sentit presque brisée par le manque de compassion de son garde, dans un instant où son cœur éprouvait les plus grands tumultes de l'inquiétude. Pourquoi son père l'avait il engagé, si l'homme ne montrait vraisemblablement aucun intérêt à elle. L'argent eu peut être été un motif. Il s'était cependant déplacé pour elle, en entendant le soin de sa voix, comme si elle fut l'appel à la détresse. Un lent sentiment de culpabilité l'enchaînait au mur de la honte, qui très lentement, élaborait ses pans au dessus du corps de la jeune ingénue. Si cependant l'intérieur se laissait ébranler par la froideur , elle gardait une façade pensive, d'une douceur large dont émanait la tendresse naturelle. Seul son regard affichait, entre autre, l'un des traits de perdition, au milieu de la naïveté, quoi qu'il se confondrait facilement avec la peur. Enfin, comme si son apparition froide n'eut pas été suffisante, sa voix glaciale proposait son aide, dans une disposition dévouée, contrastant une fois de plus. La jeune femme, alors emplie du sentiment fort de culpabilité montante, sembla, l'espace d'un bref instant, en proie à une crise de larme intense, tant les émotions négatives auraient assiégé la jolie poupée de porcelaine. Lentement, ses yeux émanait cette culpabilité que ses lèvres rosées ne tarderaient pas à exprimer, laissant apparaitre cette voix naïve, douce, et en proie au désarroi.
«- L'aurée du regret s'épanche dés lors sur mon corps, puisqu'en vain vous me voyez désolée de vous attirer en ces lieux, pourtant privés, par quelques craintes chétives. La voix d'Ashenie se faisait douce et sincèrement désolée. Je vous remercie cependant de votre déplacement et de votre inquiétude. La mienne n'est due qu'au tumulte de l'extérieur, qui attira en moi les plus vives craintes lorsque je vis la garde empressée. Ses yeux fuyaient en vain la froideur de SaYoLe. Ses mains s'étaient liées, à l'image d'un jeune fille plongée dans l'ingénuité. Ses yeux remontaient lentement le corps de l'homme, et se figeaient droit dans les siens. Je ne subit aucune nécéssité, je vous remercie de tout cœur monsieur, si ce n'est quelques éclaircissements au sujet des agissements de la garde... connaîtrait elle quelques troubles?»
La demoiselle avait laissé sa main rehausser ses longs cheveux blonds qui s'étaient éparpillés par les divers mouvements naturels. Enfin sa voix s'était fait douce, clémente, alimentée de cette compassion, chaleur persistante, et prônant une avenance douce. Elle regardait l'homme comme un protecteur humain, animée d'une certaine confiance.

Sujet: Re: Une douce nuit sous le Balcon [Terminé] Mer 17 Sep 2008 - 8:38

Des larmes ? Le Garde du Corps resta quelque peut perplexe devant le regard de sa protégée qui se brouillait. Bien qu’il gardait toujours une expression neutre, voire glaciale, il se sentait mal à l’aise. Il avait du mal à la cerner, à anticiper ces sentiments et ses réactions. Le souci était qu’il devait la protéger de tout mal. Hors à ce moment précis, c’était lui qui en était la cause. Etait-il vraiment apte à faire se travail ?... Plus le temps passait, plus cette question devenait insistante dans son esprit.
Lui n’aimait pas les gens, se foutait de savoir se qu’ils pouvaient penser de lui et c’était réciproque. Le voilà à devoir faire attention à tout cela avec Ashenie, et il devait se faire apprécier…
Il afficha alors un sourire rassurant, son regard s’adoucit. Le masque de glace était remplacé par un masque plus agréable, plus rassurant. Il se détacha de la rambarde du balcon et vint à la hauteur de la jeune fille :

Ne vous inquiétez pas Dame Ashenie, je suis là pour vous et le resterai toujours jusqu’aux jours où votre père ne me jugera plus utile…

« Où que je sois mort » songea-t-il. Une issue peut enviable mais pourtant plausible…
Il retint de nouveau une grimace, les questions de sa protégée se faisaient de plus en plus pressantes et précise. Il ne voulait pas qu’elle soit au courant pour pas qu’elle s’inquiet, néanmoins, il ne pouvait non plus se résoudre à lui mentir… Comme il l’avait fait quelques heures auparavant, il leva doucement sa main et caressa avec tendresse la joue de son interlocutrice, plongeant ses yeux gris avec bienveillance dans les siens.

Rien de bien grave, la garde à résolut un problème minime. Vous savez comment sont les soldats. Ils s’agitent toujours beaucoup pour pas grand-chose….

Retirant sa main, il se détourna et prit doucement le chemin de la porte. Il avait pas mentit, il n’avait juste pas tout dit…. Il espérait sur son changement de comportement et son geste l’avait assez déstabilisé pour lui faire oublier son gène et ses questions sur la garde. Jouer un double jeu… Quelques chose de dangereux, et à ne pas prendre à la légère s’il ne voulait pas tout perdre. Quasiment arrivé à la porte, il se retourna vers sa protégée :

Puisque je ne peux rien faire pour vous dans l’immédiat, je vais prendre congé. Je serai de nouveau juste sous votre balcon si vous avez besoin de quoi que ce soit.
Je vous souhaite une douce et bonne nuit.

Sujet: Re: Une douce nuit sous le Balcon [Terminé] Mer 17 Sep 2008 - 13:15

Lund s'était endormi quand les gardes, assez soul, avaient finit par sombrer...Il commença à tomber dans du coton...puis se mela à celà des souvenirs...d'affreux souvenirs...

¤¤¤¤¤

40 ans auparavant

¤¤¤¤¤

Les pillages s'étaient révélés fructueux cette année là et la tribu avançait lentement, ralentie par les chariots chargés et la longue file de captifs enchainés. Leur Chef se détacha de la colonne et observa la horde à mesure qu'elle passait devant lui, les cavaliers Dolgans (les Dolgans sont un groupe ancien...aujourd'hui disparu), une guilde de croyants peu connus mais très puissant, étaient alourdis par leur butin et leurs montures croulaient sous le poids de sacoches remplies d'or. Il se remémora combien leurs victime s'étaient bien battus, abattant de nombreux dolgans depuis ces maudits chariots de combats hérissés d'arcs et remplis de guerriers. Il était finalement venus à bout de ces machines de guerres en y mettant le feu. Un sourire s'esquissa sur ses lèvres. Plusieurs jours durant, le chef mena sa tribu en direction de l'est. C'est là qu'une silhouette sombre se tenait au centre du campement durant la pause des soldats. Son armure noire et ses bras entrelacées de symboles brillaient à la lueur du feu.
Ses larges épaules étaient recouvertes d'une lourde cape en fourrure. Faisant danser sa tête de droite à gauche, il observait les membres de la tribu qui reculaient devant son impressionante présence.

Il frappa le sol avec son épée, ce qui fit tinter les charmes et les osselets, puis de l'une de ses mains gantées, il attrapa un homme par le cou, c'était un dolgan qui était sa cible...il serra sa main, plantait les doigts au plus profond de la gorge, le guerrier avait le visages qui palissait, les traits tirés et plein de sueur. Il lança l'homme dans un bac de pièces d'or et fit bruler l'homme dedans faisant fondre l'or et bloquant le cadavre en son centre.
Tout en soulevant son épée au dessus de lui, il proféra un grognement guttural en direction du ciel. Les ténèbres se rassemblèrent, formant un voile qui semblait attirer à lui les ombres, puis des volutes d'obscurités se répandirent aveuglément autour de lui, aspirant de leur contact glacé l'énergie vital du corps du guerrier. Dans la pénombre, le chef de la tribu parla, sa voix résonnant comme si de sa gorge sortaient les paroles d'une douzaine de personnes.

Comme un seul homme, les barbares tombèrent à genoux devant le sorcier, leur chef, qui était manifestement fervant de lui. En un grand choc, le drow qui avait coulé un des guerriers dans l'or tomba par terre, vidé d'énergie. Le chef pensait que son sort l'avait complétement vidé de toutes substances de vie mais non...Lund s'en sortie...

Les prisonniers soupirèrent et personne ne su ce qu'ils leur arrivèrent.

¤¤¤¤¤

Lund se réveilla en sursaut, reprit ses esprits et s'asseya contre le mur, toujours sur son pseudo lit...Les gardes ronflaient, lui méditaient...

Sujet: Re: Une douce nuit sous le Balcon [Terminé] Mer 17 Sep 2008 - 17:34

La demoiselle de Sephren avait gardé ses yeux vairons fixés sur l'homme glacial. Elle ne décelait pourtant pas ce mécanisme subtil qui l'agençait, si bien qu'elle ne parvenait qu'a douter d'elle même, de ses actes pourtant si porté vers l'avant des sentiments humains non dissimulés. Elle laissait toutefois faire éclat d'un soleil de compassion, dont les rayons transparaissaient dans ses yeux et émanaient dans la nuit. Lentement, le cercle émotionnel se refermait autour d'elle, tendis que l'homme la regardait plus chaleureusement. Un sourire était venu illuminer son visage. Un regard doux, presque avenant avait voilé la froideur de l'homme dans un contraste étonnant. La jeune femme était déconcertée. D'un instant à l'autre, il sembla que l'homme eut fait volte face, détachant un nouveau visage de lui même, passant d'un extrême à l'autre, comme s'il eut connaissance des tourments psychédéliques et cependant découlant de sa propre culpabilité. Ses yeux caressaient le sol de nouveau, fuyant la douceur rassurante qui émanait alors de l'homme, tentant vainement de combler les aléas destructeurs de la glace. Non pas qu'elle y fut insensible, mais son psyché mémorial lui laissait ce goût âpre de préjugé, sang dilaté et écaillé sur un pétale de rose rouge. La bonne Bonté l'avait certainement mis en garde, si ce n'est conformée à la plus grande froideur quant à l'émotion masculine, trahissant ainsi leur façade sentimentale vainement affichée et cependant inexistante. Elle s'était plût à croire que sa nonne avait subit les ternissures des aléas masculines, prônant ainsi un idéal erroné. Cependant, elle restait songeuse quant à l'attitude de l'homme, qui illustrait si bien ce comportement changeant et inconstant propre selon la Bonté matriarcale à la gente masculine. Il était à sa hauteur à présent, la surplombant doucement dans son intimité. Si son père était entré alors... qu'en aurait il pensé? Elle se perdait dans ce songe en écoutant attentivement les paroles rassurantes de l'homme, qui bien qu'étrangement douces, gardaient une certaine forme de réconfort. La jeune demoiselle au regard tendre avait laissé ses yeux se plonger dans ceux de son interlocuteur, grisés. Le contacte de sa main la fit presque trembler, et elle soutenait ce regard avec gêne et honte, tant on lui avait inculqué les bases d'une vie sociale élaborée, qui bannissait ces contactes trop doux, portant à confusion. Enfin la notion d'amant même eut été un sacrilège divin, ce qui laissait à l'apprentissage le droit au doute le plus complet. Quoi qu'il en fut, elle se laissait bercer par le geste, par la douceur du regard, et sombrait dans cette ignoble tiraillement, qui semblait exclure la froideur en la gardant tout de même au fond d'elle. Elle ne savait plus vers quoi se tourner, se raccrocher, et ne parvenais pas à cerner l'attitude de l'homme, tantôt froide, tantôt rassurante. Elle baissait lentement les yeux, et ne tarderait pas à sentir la main de l'homme glisser, s'extirper de sa joue, avant qu'il ne se dirige vers l'extérieur de ses appartements. Il se retournait alors, sous le regard relevé de la jeune femme, brillant d'émotion, avenant et cependant illustrant cette fragilité émotionnelle intense. Il lui assurait sa présence, et lui souhaitait un bon repos, par politesse sans nul doutes. La jeune femme s'était délicatement inclinée, gracieusement, dans sa tenue légère et inconvenante. Elle hochait la tête, à la manière d'une petite fille en regardant l'homme une dernière fois.
« - Merci de votre déplacement, SaYoLe. J'ose ésperer que vous trouverez, vous aussi, un doux repos. Portez vous bien...»
Pourquoi? Elle n'aurait su le dire. Elle s'était assise sur son lit, l'oreiller serré entre ses bras, et songeait tendrement, le regard porté vers le dôme de verre sous la voute étoilée...

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