[Alentours de Diantra] Séance d'escrime [PV Aerandir/Haeldra]

Ordre de postage :

Nyfaline Liadi
Aerandir Ancalimë
Haeldra Coloara
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Après avoir quittée Ange, la jeune fille était montée dans sa chambre pour se changer. Elle troqua sa belle et longue robe pour une tenue plus légère et pratique. Elle enfila donc sa chemise et son bas de lin, avec ses bottes en peau. L’ensemble idéale – pour elle – pour une petite séance d’escrime.

Après c’être changée, elle rangea soigneusement ses notes et ses affaires dans une étagère. Faisant attention de ne surtout pas égarer des feuilles. Et quand tout fut enfin à sa place, Nyfaline sortie son épée. Elle adorait l’admirer. C’était une vieille épée à une main, qui avait pour garde, une petite tête de loup sculpté avec beaucoup de minutie et moult détails. Une petite émeraude donnait un certain regard à l’animal. C’était une belle arme.

Allez, fini de rêvasser ! Je dois me dépêcher avant que le soir ne tombe trop et que les portes ne se ferment.

Elle remis alors l’épée dans son fourreau, l’accrocha à la taille, et sortie de sa chambre. Elle descendit au réfectoire, et tomba sur l’aubergiste.

Excusez-moi, j’aurais juste une question.

Je vous écoute.

J’aimerais savoir à quelle heure vous serviez le souper ? Je vais sortir pendant une petite heure, voire peut-être plus, et je ne voudrais pas le louper.

Il sera prêt dans 2h environ. Mais vous aurez toujours la possibilité de manger un peu après.

Merci beaucoup.

Elle lui sourit et sortie alors. La jeune fille se dit que cette aubergiste était bien gentille, tout en marchant d’un bon pas vers les portes les plus proches. Heureusement, elles n’étaient pas très loin, et elle y arriva rapidement. Cette fois, elle avait fait attention de bien se rappeler du chemin. Deux gardes étaient de faction. Nyfaline s’approcha alors d’eux pour avoir des informations.

Excusez-moi messieurs. J’aimerais savoir à quelle heure ferment les portes ?

Au premier coup d’œil, il comprirent pourquoi elle sortait et elle se sentie dévisager. Elle en passa outre et attendit la réponse impatiemment.

Les portes ne devraient pas se fermer tout de suite. Vous avez encore trois bonnes heures devant vous. Et puis, si vous arrivez trop tard et que vous le demandez de rentrer si gentiment, je suis sur qu’on ne vous laissera pas dehors.

Il lui fit un clin d’œil, et c’est tout juste si Nyfaline ne leva pas les yeux au ciel. Elle les remercia, et sortie en coup de vent.

Ces gardes sont vraiment insupportables ... Bon maintenant, il faut trouver une clairière.

La jeune écrivaine parti alors en direction de la forêt environnante à la cherche de l’endroit idéal. Elle allait au petit trot, comme pour s’échauffer avant d’attaquer l’exercice. Son épée battant à ses côtés.

[…]

Elle n’avait pas mis longtemps à trouver ce qu’elle cherchait. Une petite clairière presque ronde, avec un petit ruisseau pas loin pour se désaltérer. C’était parfait. Elle se dit, d’ailleurs, qu’il fallait qu’elle retienne son emplacement pour y revenir.

Cela faisait déjà une bonne demi-heure qu’elle enchaînait passes, estocs et autres feintes. Son bras devenait un peu lourd à cause du manque d’entraînement des deux semaines passées. Elle s’accorda alors une pause, n’en pouvant plus. Nyfaline rejoint le ruisseau, entreprit de se désaltérer longuement et se s’assit un moment dans l’herbe pour récupérer. Le soleil se couchait tranquillement et, dans environ une heure, elle n’y verrait plus rien.

Elle se remit alors à l’exercice. Toujours très concentrée. Elle sentait la sueur couler sur ses tempes. Mais elle n’y fit pas plus attention. Mais elle entendit alors un bruit. N’y faisant pas vraiment attention, elle ne s’arrêta pas. Le bruit se fit alors plus fort. Plus proche. La jeune fille n’avait pas totalement peur. Elle avait son épée et elle savait se battre. C’est alors d’une voix qu’elle espérait neutre et autoritaire qu’elle cria presque.

Qui va là ?

Il inspirait lentement, doucement, comme un amant qui découvre le corps de sa compagne, avec cette délicatesse absolue. L'air était frais, frais mais tellement revigorant...Une ombre qui marche lentement, sans se presser, comme si le temps n'avait plus d'importance, comme si ce vieux bonhomme au sablier avait arrêté sa marche juste pour lui. Une volute d'ébène passa devant ses yeux d'or, et sur ses lèvres pleines jouait un sourire presque enfantin. L'humeur n'était pas à la colère ou à la haine, non, en son coeur dormait la silhouette evanescente d'une rose éclose, révélant sa beauté magnifique aux yeux de l'infidèle qu'il était.

Le frottement de sa toge marquée aux emblème d'Arcamenel produisait a chaque pas un murmure apaisant, sur sa poitrine dansait l'éclat argenté d'un miroir divin. Présent d'un Dieu pour son fidèle serviteur. Ces traits fins et beaux étaient voilés d'ombre provoqué par la végétation...Il avançait de cette démarche presque dansante qui était la sienne, aveugle peut être, ou sourd allez savoir ! Il était d'humeur joyeuse, enfantine, malicieuse aussi...Sa silhouette sinueuse et gracieuse s'offrait au soleil avec cette innocence qu'on les enfants lorsqu'une voix brisa ses rêves...Doucement, l'or de ses iris se dévoila, empli de lumières et d'ombres valsant dans une étreinte étrange et sulfureuse. Le pli de sa bouche recouvrit l'habit de l'amusement alors qu'il notait la présence d'une femme. Une femme, une déesse parmi les hommes bien trop souvent avilie alors qu'il n'existait pas de plus merveilleuse beauté. Il pencha la tête sur le côté et ses mains volèrent dans l'air pour finalement s'enlacer et cacher son sourire.

-Allons...Rangez cette arme, ma chère, nulles craintes n'est à avoir de moi.

Il ne se présenta pas tout de suite, peut être même n'en avait il pas envie, l'éclat des filaments d'argent qui rampaient sur sa toge laissait assez deviner son rang et sa religion...

Quelques minutes après avoir posé sa question, un homme fit son apparition. Non … un elfe ! Cela faisait des années qu’elle n’avait plus eu la chance d’admirer le beau peuple. Elle rêvait de retourner des leurs contrées. Et voilà qu’un de leur représentant était devant elle. Nyfaline n’aurait jamais cru en rencontrer aussi vite.

Elle allait parler, lorsqu’un geste de l’elfe l’arrêta dans son élan. Ses yeux c’était agrandi, comme devant une horreur et ses mains cachaient sa bouche. Surprise de ces drôles de manières, il la devança encore une fois.

Allons...Rangez cette arme, ma chère, nulles craintes n'est à avoir de moi.

Elle comprit alors que c’était son épée qui l’avait choqué, et non la jeune femme. Elle remarque alors les étranges vêtements de son interlocuteur. Où avait-elle déjà bien pu les voir ? Un gros trou noir remplaçait l’endroit où la réponse aurait du se trouver. Elle haussa les épaules et rassurée, elle rejoignit alors ses affaires pour ranger son arme dans son fourreau et lui dit tout en marchant.

Je suis confuse de vous avoir bouleversé avec mon épée. Voyez-vous, j’étais en plein entraînement, et quand j’ai entendu ces bruits qui approchaient … Mes instincts de guerrière on prit le dessus.

Elle essaya un peu la sueur qui la maculait et sourit à l’elfe. Elle allait se présenter, mais une autre personne arriva.

Et bah ! On peut dire que j’en ai de la visite aujourd’hui !

Et par n’importe laquelle, comme elle va s’en rendre compte. Une drow. Elle n’en croyait pas ses yeux. En face et derrière elle, se tenaient les deux êtres à la fois les plus semblables et les plus éloignée.

De moi non plus d'ailleurs.

Le ton de la nouvelle venue était étrangement joyeux. Bien que Nyfaline respect tous les êtres présents sur ce contient, elle craignait qu’il n’en soit pas de même pour eux. Elle n’avait vraiment pas envie de devoir les séparer, surtout que …

Mais oui, ça me revient ! C’est l’habit d’un Haut Prêtre. Et pas n’importe lequel : Arcamenel.

Elle aurait du le savoir tout de suite. Il n’avait pas réellement apprécié la vue de son épée. Raison de plus pour qu’aucun combat ne s’engage. Même si le ton de la drow avait été léger et sans la moindre amertume, elle préférait être prudente, plutôt que de se retrouver avec le corps d’un Haut Prêtre sur les bras. Elle se tourna alors vers la nouvelle venue, le visage neutre, la fixant dans les yeux.

Pardonnez-moi, mais étant un peu suspicieuse, je préfère demander. Puis-je vous faire confiance ?

La jeune femme avait remarqué que la drow n’avait pas d’arme, mais sait-on jamais …

La guerre...Le combat...Tant de petite chose qui n'avait qu'une seule origine, un chant mélodieux. Le Serviteur sourit doucement, presque tendrement. Oh, il comprends, il sait, mais a l'épée, il prefère le velouté d'un pétale de rose eternel.

-Bouleversé n'est pas tout a fait le bon terme, ma douce. Il se trouve que la violence peut revetir bien des habits...

L'or de son regard danse de malice, il est enfant joueur en cette minute, il est gamin malicieux et se plait dans ces méandres amusés. Voilà qu'entre en scène un autre personnage. Le Serviteur Dévoué glisse ses yeux d'or sur la nouvelle venue...Un fruit mélangé, une image vivante du Prisonnier...De ce chant qu'il a jetté sur la terre, par colère, par vangeance...Tout aurait été si beau, si magnifique si on l'avait laissé faire...Doux Prisonnier aux deux visages...il ne sait ce qui hante les pensées des belles fleurs, mais ne s'en inquiète pas. il possède la puissance dévorante de l'amour, sa violence, sa soif de sang...Oh, il est doux, si doux qu'on ne peut se méfier et pourtant, dérrière l'or si pur de ses yeux existe les labyrinthes terribles de ses colères...Mais l'heure n'est pas a la rage non, l'heure est au plaisir du hasard joué sur les notes féminines. Le Serviteur incline la tête devant le fruit de deux races ennemies. Le Miroir qu'il porte autour du cou chante soudain, des notes reconnues que de lui seul et il lève le visage au soleil, offre ses traits a son éclat, un sourire étrange sur les lèvres...

-Voici une bien étrange réunion ne trouvez vous pas, belles roses ?

[HRPG: petite remarque j'ai simplement dit que je vérifié mes armes un peu plus loin mais je n'ai jamais dit que je les laisse là-bas^^]

Haeldra posa ses yeux rouges sur la jeune humaine, celle-ci lui demanda:

-Pardonnez-moi, mais étant un peu suspicieuse, je préfère demander. Puis-je vous faire confiance ?

Un petit sourire s’afficha sur son visage, elle avait l’habitude qu’on lui pose ce genre de questions elle préféra ne pas se formaliser, elle choisit ses mots et répondit d'une voix neutre:

-Si je répond non un combat s'engagera ce qui n'est pas mon but, du moins pour l'instant alors oui vous pouvez me faire confiance.

Elle regarda pendant quelques minutes l’humaine, ensuite l’elfe, elle ne savait rien d’eux même pas leur nom, elle se demanda si elle à son tour, pouvez leur faire confiance, après tous elle n’accorde que rarement sa confiance à quelqu’un depuis le jour où on l’avait trahi, pourquoi ne rebrousse t-elle pas chemin ? Quelques choses lui demandait de ne pas le faire, pourquoi ? elle ne saurait le dire, une voix la ramena à la réalité :

-Voici une bien étrange réunion ne trouvez vous pas, belles roses ?

Elle se tourna vers l’elfe, ce dernier venait de la nommer « belle rose », il s’adressait aussi à l’humaine mais un elfe qui nomme ainsi une drow sa court pas les rues, elle se contenta de répondre :

-Etrange réunion conviendrai parfaitement, un elfe, une humaine et une drow réunit c'est étrange effectivement.

Elle posa son sac à côtés d’un arbre ainsi qu’une gourde remplit d’eau, elle décida de rester après tous une petite pose ne ferait de mal à personne.