[Alentours] Petite escapade amoureuse [Révérie]

[Ceci se passe après le sujet du Lac d'Uraal, encore en cour]

La nuit étoilée était, ce soir, le témoin de la fucge de deux elfes qui se tenaient la main et couraient sur les passerelle doucement agitées par la brise nocturne. Parce que Dragan n'en pouvait plus de ne pas avoir une minute à lui et à accorder à Révérie et parce qu'il avait besoin de faire le point avec elle, de parler avec elle... Elle n'était pas seulement sa maîtresse et sa future femme, elle était aussi son amie, sa confidente et elle lui manquait également dans ce rôle.

Il s'était donc faufilé jusqu'à sa chambre, l'avait surprise en posant un doigt sur ses lèvres, le regard pétillant comme un gamin qui va faire une bêtise et en l'entraînant dehors, dans le dédale de passerelles et d'échelles qu'il connaissait comme sa poche. Si Rév était encore un peu hésitante face au vide, Dragan lui, avait le pied sûr né de l'habitude. Mais il ne doutait pas que l'esprit aventureux de la jeune hybride ai raison de ses réticences et il eut raison. Quand elle eut comprit le truc, son pied se fit plus sûr et elle le suivit plus rapidement.

A sa question d'où ils allaient, il se contenta de sourire en silence. Il ne dirait rien de plus. Et finalement, ils s'éloignèrent un peu de la cité, pour se retrouver dans la forêt environnante et calme. Il arriva près d'un vieux chêne plusieurs fois centenaires, en fit le tour, écarta les broussailles et révéla une entrée aménagée dans le tronc. Il invita Révérie à le suivre. Ils grimpèrent plusieurs marches, pour se retrouver sous un toit de feuilles épaisses. Une petite cabane naturelle y était aménagée et une sorte de "terrasse" s'étendait devant eux, donnant pleine vue sur la beauté du ciel. En tendant les doigts, ils avaient l'impression de pouvoir saisir les étoiles. La cabane était située très haut et totalement invisible depuis le sol. il s'assit par terre, posa ses mains derrière lui et soupira, heureux :

- "Voilà, ici au mois, personne pour nous rappeler nos devoirs et nous interrompre."

Il lança un regard espiègle à Révérie.

- "Par contre, cet endroit est secret, un secret entre Anàrion et moi, un lieu où nous pouvions nous retirer étant enfants, construit par nous-même."

Il eut un petit rire :

- "D'où la grossièreté de l'architecture."

Elle n’avait pas vraiment peur du vide, non c’était plutôt l’équilibre différent et mouvant qui la perturbait et rendait ses pas légèrement hésitant. Mais au bout d’un temps elle retrouva toute son assurance. Elle avait trouvée son équilibre parfait et en profitait, elle avait trouvée LE truc. Bref, elle suivait Dragan, plusieurs fois elle l’avait interrogée du regard sur leur destination avant de lui demander ouvertement ou ils allaient. Mais rien, juste un sourire mystérieux.

Enfin, elle ne s’en plaignait pas, non bien au contraire. Elle était seule avec lui, elle avait délaissée ses robes pour optée pour un pantalon noir, moulant ses formes outrageusement mais lui permettant de conserver toute son agilité. En haut un morceau de tissus brodé de perle cachait tant bien que mal sa poitrine voluptueuse mais laissa à la vision de qui voulais bien regarder la brulure abominable sur sa nuque. Ses cheveux nattée en tous sens était remontée en queue de cheveux et tombaient dans son dos jusqu’as ses fesses. Bref, elle était belle, simple mais jolie…

Finalement ils arrivèrent a un arbre, un magnifique arbre ayant surement plus de 5 fois son âge. Un arbre magnifique qui cachait en son sein un entrée, puis un escalier et enfin une cabane ?! C’était adorable ! Grossier mais magnifique ! Elle s’approcha du rebord et regarda le paysage qui s’offrait à elle avec des yeux émerveillés. Alors qu’elle l’écoutait elle rit elle aussi un peu avant de s’approcher de Dragan et de s’asseoir sur son ventre.

« C’est magnifique ! Et je te promets de garder le secret. Vous avez vraiment trouvé l’endroit parfait pour vous couper du monde. Je suis touchée d’être mise dans la confidence. »

Elle posa ses mains autour des épaules de son tendre amour et sourit.

« Demain je devrais aller retrouver mon père… et nous serrons à nouveau séparé toi et moi pendant trois jours… cela vas me sembler interminable Dragan. »

Elle lui sourit amoureusement, calme et sereine.

« Mais ensuite nous serons marié l’un à l’autre. On pourra s’aimer ouvertement et je n’aurai plus a me faufiler en journée dans ta chambre pour avoir le plaisir de pouvoir être dans tes bras. Je dormirai dans ton lit et personne ne s’en plaindra. »

Un sourire rayonnant et elle rajouta.

« Et je n’aurai pas à cacher notre bébé… et mon ventre s’épanouira tranquillement. J’espère être une bonne mère… je n’ai jamais eu de modèle féminin et je ne sais pas vraiment ce que je suis censée faire. J’ai eu cinq pères, mais pas de mère… Tu m’aideras Dragan ? Tu m’apprendra à être une mère digne de ce nom ?»

Ho elle avait encore peur de mal faire, mais elle n’était plus la gamine apeurée non, c’était la jeune femme réfléchie et sage qui parlait.

Il haussa un sourcil quand elle s'approcha de lui et vint s'asseoir, non pas à côté, mais sur lui. Il fit une petite grimace, le temps de trouver une position confortable et répliqua avec une pointe d'humour :

- "Ca va, je fais une bonne chaise?"

Il sourit et reprit :

- "C'est normal, tu vas partager ma vie durant les siècles à venir... Je suppose qu'Anàrion entrouvrira également les portes de son jardin secret à Illydril quand il se sentira prêt. Ils s'aiment tous les deux, mais ils ont des difficultés à le reconnaître... Il faut les aider un peu... J'ai hâte que tu les rencontres Rév... Anàrion m'a agréablement surprit te concernant."

N'était-ce pas son ami qui lui avait conseillé de se battre pour Rév, qu'il devait se battre pour être digne de son amour? Il avait été stupide de croire qu'Anàrion aurait pu le condamner. Et il s'en voulait d'avoir douté ainsi de son ami.

- "Oh, je ne t'ai pas dis? Je leur ai envoyé une missive pour les prévenir du mariage et les y inviter. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de leur dire de vive voix. Illydril m'a répondu... Vous avez à peu prêt le même âge tous les deux, vous devriez vous entendre à merveille."

Cependant son sourire s'effaça quand elle l'enlaca et lui expliqua qu'elle devrait partir le lendemain et qu'ils devraient restés séparés 3 jours durant.

- "Je sais... Pourquoi t'ai-je amené ici en secret à ton avis? Pour me gorger de ta présence avant ces trois jours interminables."

Son sourire revint et son regard pétilla de malice alors qu'il répliquait :

- "Tu sais qu'il est de coutume de dormir dans des chambres séparées même après le mariage?"

Il se mit à rire. Evidemment, il n'avait pas envie de l'appliquer. Son sourire se fit plus tendre quand elle lui exposa ses doutes sur ses capacités.

- "Je vais déjà essayer d'être un bon père."

Il se redressa alors, la faisant glisser un peu pour pouvoir lui faire face et poser ses mains sur ses hanches.

- "Ca ne s'apprend pas Rév... c'est instinctif et tu as tellement d'amour à donner que je ne doute pas un instant de tes capacités..."

Il ponctua ses paroles d'un long baiser amoureux, totalement convaincu par ce qu'il disait.

« Non pas une bonne chaise, mais tu es un support à peu prés convenable. »

Elle lui tira la langue amusée tout en l’écoutant. La discutions dériva sur Anarion et Illydril et elle fut à la fois surprise et amusée. C’était rassurant de savoir que les deux futurs souverains s’aimaient et que le mariage n’était pas aussi forcé que cela.

« Toute les femmes ne sont pas capables de sauter sur l’homme qu’elle désir et de lui avouer son amour aussi librement que moi. Je doute aussi que beaucoup d’elfe soit capable d’accepter aussi facilement leurs sentiments que toi Dragan et pie, de céder a la tentation du corps d’une femme qu’il aime et de lui avouer a elle aussi. »

Puis elle posa son dois sur ses lèvres avant de continuer.

« Mais si je peux me permettre je pense qu’ils n’auront pas vraiment besoin d’aide pour la suite si ils s’aiment. Leurs mariages fera ce que tu n’as pas fais. »

Elle lui fit un clin d’œil, car oui, aucun doute quand au fait qu’il y était pour quelque chose et cela l’amusait.

« Te surprendre a propos de moi ? Il a donc parfaitement acceptée ma place dans ton cœur ? Si c’est le cas se sera surement un grand souverain, connue pour sa bonté et sa clairvoyance. Je comprends pourquoi il est ton ami. »

Elle sourit a nouveau, plissant un peu ses yeux et son nez en l’écoutant.

« Aussi jeune que moi ? Hum, moi qui croyais que c’était hors de question pour les elfes de se marier avant l’âge dit de la majorité. La famille royale a des privilèges bien étranges. »

Une petite touche d’humour dans sa phrase et voila que le sujet dérive. Un sujet de tendresse et d’amour. Oui il l’avait amenée ici pour profiter au mieux d’elle avant que le lendemain matin elle soit escortée a l’épine d’or pour y vivre durant trois jours et ne pas être mise en présence de Dragan. Loi Stupide ! Mais quand il lui avoua que les elfes même marié vivaient dans deux chambres séparées elle ouvrit des yeux rond et dit d’une voix indignée.

« Mais c’est Honteux !? C’est horrible de ne pas pouvoir dormir contre l’homme que l’on aime ! Je ne pourrais jamais faire chambre a part avec toi… Je trouve vos coutumes Barbare… »

Elle remua un peu son nez en faisant une moue avec ses lèvres, voyant le rire détendu de son amour qui voulait tout dire. Oui hors de question pour eux de ne pas dormir dans les bras l’un de l’autre. Sur ce point au moins ils étaient totalement d’accord.

« Tu seras un bon père Dragan je ne m’inquiète pas pour ça. »

Il se redressa et elle fit attention a se déplacer pour l’aider a se mouvement sans l’émasculer. Elle rougit ensuite quand il lui avoua sa confiance en sa façon d’aimer leurs enfants et l’embrassa. Elle y mit du sien et lui rendit son baiser au centuple. Puis quand leurs lèvres se séparaient elle reprit.

« J’ai envoyée une lettre à mon dernier père du monastère vivant. Le seul à avoir survécu aux années… c’est un demi-elfe mais je suppose que cela ne posera pas de problème. Mon père est déjà au courant mais je vais aller lui confirmer par moi-même, de toute façon je suis obligée d’y aller. Pour la cérémonie tout est fin prés et tu seras condamné à devoir subir une double cérémonie… une elfique et une humaine que Phillipus pratiquera et que tu ne pourras pas faire autrement qu’accepter. »

Un long soupire et un sourire.

« Ce fut le mois le plus chargé que je n’ai jamais vécu… »

- "Je suppose qu'il faudrait que j'engraisse un peu pour être vraiment confortable."

Il laissé chapper un petit rire grave à cette idée. C'était quasi impossible d'engraisser quand on était un elfe... Question de métabolisme. Dragan n'échappait pas à la règle. Il était fin et élancé, il était musclé sèchement... Rima-Marcil était une exception chez les elfes, plus bâti comme un humain que comme un de ses congénères. Révérie en était une aussi, trop voluptueuse, trop musclée...

- "C'est vrai... Mais je ne suis comme ça qu'avec toi... C'est étrange d'ailleurs... Et Anàrion, qui a du sang humain dans les veines pourtant, est encore plus coincé que moi au niveau des sentiments."

Il haussa les épaules.

- "Je suppose que c'est une question d'éducation..."

Il sourit quand elle lui rétorqua qu'il valait mieux laisser faire les choses maintenant.

- "Tu as raison. Même s'ils sont si têtus qu'il y aura immanquablement des crises... Mais il est temps que je m'occupe un peu de mon propre bonheur."

Elle lui rétorqua qu'Anàrion fera un grand monarque de par son ouverture d'esprit.

- "Oui, je me tue à le lui dire, mais il doute encore, parce qu'il n'est pas de sang pur... Pourtant, les drows ont ravagé sa vie et celle d'Illydril, mais aucun d'eux ne voit en toi leur engeance. Ils feront des dirigeants hors paire..."

Il se remit à rire quand Révérie s'offusqua des privilèges accordés à la famille royale. Il la choqua presque en lui parlant des chambres séparées et sourit quand elle lui avoua trouver ça barbare.

- "C'est comme ça... Question de convenances... Mais je suis d'accord avec toi, c'est dépassé..."

Il fit une petite mour perplexe quand elle lui répondit qu'il ferait un bon père. Il n'était pas si sûr qu'elle à ce propos. Il n'arrivait pas à se mettre dans la peau d'un père de famille. Déjà dans la peau d'un fiancé, c'était difficile, alors dans le rôle du paternel... Evidemment, il avait un en excellent exemple, mais il se sentait encore bien jeune...

Elle lui parla de l'invitation du père Phillipus et il sourit alors qu'elle lui parlait de la double bénédiction.

- "J'accepterai tout ce que tu veux... J'ai hâte de le rencontrer... J'ai quelques petites choses à lui demander concernant ma future épouse."

Il appuya son front contre celui de Révérie alors qu'elle avouait que c'était le mois le plus chargé de toute sa vie... Il ne pouvait être que d'accord.

- "Et pour moi donc! Ma vie a radicalement changé dés lors que je t'ai rencontré... Mais je n'irais pas m'en plaindre... Et toi?"

L’idée de voir Dragan grossir la fit rire aussi. Impossible en effet et elle ne s’en plaindrait pas. Elle appréciait son coté filiforme et sa musculature sèche. Oui, cela lui plaisait et elle appréciait son corps sans nul doute. Elle l’écoutait encore sans rien répliquer jusqu’as ce qu’il parle de son sang drow. Les deux futur monarques avaient perdu des proches a cause des drows et ne tenait pourtant pas rigueur de cela a la jolie métisse.

« Lis sur mes lèvres Dragan. JE NE SUIS PAS UNE DROW… »

Elle avait articulée de manière exagérée et voulais a tout pris qu’il évite de faire a nouveau se genre d’allusion. Pourtant son sourire n’avait pas quitté ses lèvres et elle n’était pas du tout gênée d’être nommée ainsi. C’est ce qu’elle était a demi non ? Elle devait l’assumer et prouver doublement qu’elle n’était pas un danger pour les elfes mais bel et bien pour les drows.

« Peu importe les convenances, j’enverrai valser le protocole sans la moindre gène sur se sujet. Je n’en vois même pas l’utilité… enfin, je comprends mieux pourquoi la natalité chez les elfes est délicate… Si il y a un protocole pour la parade amoureuse, pour le mariage, pour la nuit… il y en a peux être aussi un dans les draps ? Et faire chambre a part n’est pas fait pour vraiment nouer le lien amoureux et la complicité des deux époux… enfin c’est mon avis. »

L’idée d’être père lui faisait bizarre a la vie de sa moue et de son air perplexe mais aucun soucis elle était sur d’elle et du fait qu’il s’en sortirait bien une fois que l’enfant serai dans ses bras. Par contre sa curiosité sur elle la fit rougir et elle lui dit d’une voix faussement boudeuse.

« Que vas-tu lui demander ? Si tu as été le premier ? Tu es le mieux placé pour le savoir non ? Si j’étais une enfant turbulente, sage ? Quelle bêtise j’ai bien pu faire ? Pire… lui demander les croquis qu’il a fait de moi enfant ! Ha non ç c’est hors de question… haha… et puis, que lui demanderait’ tu que tu ne peux pas me demander ? »

Elle sourit rayonnante et amusée. Puis un moment de tendresse infinie eu lieu. Front contre front il se regardait l’air amoureux.

« Me plaindre moi ? Non, jamais. Ma vie aussi a radicalement changée. J’aime un homme, doux, romantique, intelligent et terriblement sexy. J’ai quittée mon dévouement le plus totale au dieu de la guerre pour me consacrer à l’homme que j’aime et à l’enfant qui vas naitre. J’ai abandonnée la mort pour trouver la vie… Non je ne regrette pas d’être devenue une femme et de ne plus être qu’une arme. »

Elle caressait ses cheveux, heureuse, sincèrement heureuse.

- "Je sais..."

Il avait peut-être parlé un peu vite et ne voulait surtout pas vexé Révérie en la traitant d'engeance de drow. Mais elle devait bien comprendre le sentiment des elfes à son égard.

- "Mais Rév, tu as leur sang en toi, même à moitié et certains ne verront que cette moitié là. Crois bien que cela m'exaspère une telle étroitesse d'esprit, mais ce que je voulais dire, c'est que ni l'un, ni l'autre ne se méfient de toi à cause de ton ascendance."

Il choisissait soigneusement ses paroles pour ne pas la blesser. Ce n'était pas évident, mais elle devait bien savoir qu'il ne parlait pas pour lui, non?

- "La natalité chez les elfes est délicate en partie parce que les femmes sont fragiles et ont des difficultés à porter un enfant. Ma mère a réussit à en porter cinq, un record, mais le dernier accouchement lui a été fatal..."

Des jumeaux en plus... C'était très rare... et dangereux. Dragan espérait que Révérie avait plus hérité des drows que des elfes concernant ce point... Qu'elle soit plus forte et endurante.

- "Quoiqu'il en soit, chacun a ses appartements parce qu'il n'est pas nécessaire d'honorer le devoir conjugal chaque nuit et que donc, il n'y a pas utilité à dormir ensemble... Après, chacun sa façon d'aménager sa vie conjuguale... Mais peut-être te lasseras-tu de mon lit ?"

Il lui lança un clin d'oeil espiègle, avant de rire quand elel lui demanda ce qu'il voulait savoir auprès du moine.

- "Oui, j'aimerai savoir quelle enfant tu as été. Comme si ça ne t'intéressait pas de récolter des anecdotes auprès des mes soeurs à mon sujet!"

La suite du discours de la jeune femme le fit légèrement rougir. Voilà qu'elle vantait ses qualités et lui attribuait presque la perfection!

- "Attends d'avoir vécu un peu avec moi, tu vas me trouver des qualificatifs moins flatteurs."

Il écarta son front de celui de Révérie et le lui embrassa.

- "Puis-je donc conclure que ce mois aura été le plus beau de notre vie également?"

lle s'était remise à jouer avec ses cheveux. Une manie chez elle. Elle prenit un malin plaisir à le décoiffer à tous les coups!

« Ne t’en fait pas je ne suis pas susceptible au point de ne pas reconnaître que j’ai du sang drow. Je l’accepte totalement depuis que j’ai en ma mésaventure à cause du poison. Je suis a moitié drow et a moitié elfe, et parce que je t’aime et que j’ai grandit en apprenant à aimer et non a haïr, je suis capable de refuser cette offrande héréditaire censée faire de moi un monstre. Pour ça je veux être traitée comme une elfe par toi tout au moins, les autres je m’en contre fiche a un point !»

La suite elle l’écouta plus sérieusement. Le corps des femmes elfes n’était pas fait pour enfanter. Elle avait du sang drow, une chance… mais elle n’était pas adulte et son corps ainsi que sa croissance n’était même pas achevée. Enfin, sa mère avait vécu facilement son accouchement apparemment et elle devait surement avoir plus de facilitée. Déjà de part ses hanches plus large que les elfes… mais son ventre musclé allait poser problème peux être… enfin tout cela se verrait en temps voulu.

« Je suis à moitié drow Dragan, alors mon ventre supportera tes enfants bien plus facilement que n’importe qu’elle elfe. Le corps des drows est fait pour enfanté, le mien est entre les deux alors nul doute que je vivrais bien tout ça. »

Oui c’était paradoxale, elle ne voulait pas qu’il la voix comme une drow et la c’est elle qui lui disait qu’elle l’était. Enfin, c’était quand même différent comme sujet.

« Pas une obligation pour les elfes ! Mais pour ma religion c’est fondamentale. Tu devras m’honorer des que tu en auras l’envie ou le besoin ou bien quand moi j’en aurai envi et tu devras t’y faire. Je me suis découvert une faim intarissable pour l’union de nos deux corps et j’aime encore d’avantage mon culte ! »

Et oui, elle avait été élevée chez les humains et pour eux l’acte d’amour était fondamental dans le mariage. D’ailleurs en parlant de son enfance voila que Dragan voulait en savoir plus la dessus et elle sourit mystérieusement.

« Tu serais sans doute déçu… j’étais une petite fille modèle et obéissante. Enfin, pose toute les questions que tu veux a Phillipus… il t’y répondra sauf si cela concerne des secrets de l’ordre hihi… Pour tes sœurs pas besoin de demander elle m’en on raconter et abreuvée plus que de raison. »

Puis le voila qui lui certifie qu’elle lui trouvera des mots moins flatteur… elle prit un air amusée et murmura de manière poétique comme si elle disait une tirade de barde.

« Mille printemps prés de toi
Mille hivers dans très bras
Tu es et restera mon roi
Que tu le veuille ou pas ! »

Plus sérieusement elle reprit.

« Jamais je ne pourrais me lasser de toi. Je veux vivre des siècles et des siècles avec toi. Tu es parfait a es yeux, avec tes qualités et aussi tes défauts. Tu étais un Don juan mais peu m’importe le passé. Tu es énervant des fois à rester toujours calme et pragmatique. Pourtant je t’ai vu t’énerver… je ne vois rien en toi qui pourrai me pousser à te qualifier autrement que par des mots doux. »

Un baiser simple et chaste sur son front et il lui posa une question a laquelle elle répondit sans réfléchir une seconde.

« Bien sur que oui Dragan ! Je n’est jamais été aussi heureux ! Je vais être femme, épouse et mère. Je t’aime et mon mariage n’as rien de forcé. Je ne pouvais pas rêver meilleur futur que celui que tu m’offre aux creux de tes bras Dragan. Non pas Dragan… Melindo ! Quoi que bientôt je ne pourrais plus te nommer mon amant… c’est fâcheux ! »

Elle prit une moue faussement déconfite.

Il sourit et l'enlaca plus étroitement alors qu'elle répliquait qu'elle voulait être considérée comme une elfe à ses yeux.

- "Peux-tu encore douter de la façon dont je te vois? Tu es une elfe, comme Anàrion... Je ne vois que cela en vous deux et c'est bien pour cela que dans quelques jours tu seras ma femme..."

Un petit sourire, triste cette fois, recourba ses lèvres alors que son regard se voilait et qu'il enfouissait son visage dans le cou de la jeune hybride. Elle venait de lui assurer que sa moitié drow la préserverait de tout problème...

- "Je l'espère Rév, je l'espère vraiment, j'ai faillis te perdre une fois et je sais que je ne le supporterais pas..."

Il soupira contre elle, mais elle lui remonta le moral en parlant de sa religion et de la faim qu'elle avait de lui et de leurs étreintes. Il retrouva son sourire si craquant et reprit d'un ton bien plus léger :

- "J'aime beaucoup ta religion."

Elle lui rétorqua qu'elle était une enfant sage et qu'il n'y avait pas grand chose à dire sur elle, alors même qu'elle avait tiré les vers du nez de ses soeurs.

- "Sauf que le Père Phillippus n'irait pas déformer la réalité pour te couvrir de ridicule... Je suis certain que Lalaith a des histoires à revendre sur moi."

Il fit la grimace.

- "Et je ne suis même pas présent pour me défendre."

Elle lui récita alors des vers de sa composition, lui arrachant un petit rire :

- "Mille printemps et mille hivers, qu'est-ce dans nos vies si longues? Rien, une poignée d'années dans une existence humaine... Mais si tu me supportes jusque là, ce sera déjà admirable."

Elle reprit plus sérieuement et il se fit un devoir de répondre :

- "Je n'étais un coureur de jupons que parce que je cherchais celle qui saurait combler mon corps, mon coeur et mon esprit. Tu remplis ces trois conditions à merveilles."

Il éclata de rire quand elle continua en disant qu'elle était ravie, mais qu'il ne serait bientôt plus son amant.

- "Oh Rév, même mari et femme, je serais toujours ton amant, sauf que cela sera officiel... Mais en attendant, nous continuons d'agir dans le péché..."

Un sourire malin étira sa bouche, alors que ses mains caressaient le corps de Révérie. Ses lèvres vinrent embrasser son cou. Cette nuit, ils avaient à parler, mais aussi à gorger leurs corps de la présence de l'autre pour les trois jours à venir...

Il voyait l’elfe en elle, s’inquiétait pour sa santé et avouait mutin qu’il aimait sa religion. Il était fou d’elle mais accepterait’ il aussi facilement ses défauts ? Son manque de diplomatie effroyable, ses moments ou elle n’était qu’une petite fille et son coté femme fatale ? Oui sans nul doute il les aimait. N’aimait’ on pas une personne pour ses défauts plus que pour ses qualités ?

« Détrompe-toi amour, Phillipus est en romancier, un scribe et un grand rêveur… il exagère souvent les choses surtout à mon sujet. Enfin, tu verras par toi-même… il viendra et procédera a un rituel que tu vas adorer. Mais tu le découvriras bien assez tôt par toi-même jusque la tu devras rester dans l’ignorance la plus totale hihi. »

Elle rougit un peu en y pensant puis revint a Dragan qui lui parlait.

« Oui, mille printemps et milles hiver pour nous ce n’est rien… mais élevée parmi les mains j’ai appris à chérir chaque seconde comme si c’était ma dernière. L’éternité a tes cotés ne serait pas encore assez pour te donner tout l’amour dont je regorge a ton encontre. »

Il riait a propos de la terrible nouvelle. Oui ce serait officiel donc moins amusant et il n’aurait plus a se cacher autant.

« Mais l’interdit nous attirait, si cela deviens autorisé aura tu encore envie de moi ? »

Un sourire mutin et espiègle alors qu’il embrassait sa gorge blanche qu’elle étirait.

« Dragan… tu devrais avoir honte d’agir dans le péché et dans l’inconvenance ! Tu es un noble et tu devrais me montrer l’exemple… »

Elle frémissait comme pour démentir ses dires et sourit.

« Je veux profiter de l’interdit encore un peu finalement… »

Et la voila qui caresse ses cheveux et sa nuque alors qu’elle le laisse dévorer sa peau.

- "Rév, le jour où je n'aurais plus envie de toi, c'est que je serais mort..."

Il ponctua sa réponde d'une petite caresse et enchaina en murmurant :

- "Comment pourrais-je me lasser de cette peau si douce... de ces courbes voluptueuses... de ce corps qui ne frissone que pour moi?"

Elle le réprimanda faussement, lui arrachant un ricanement joyeux :

- "Il faut croire que c'est toi qui a une mauvaise influence sur moi et non le contraire."

Mais évidemment, elle n'était pas contre du tout. La preuve, elle se tendait, se cambrait pour mieux s'offrir à lui et son avidité.

- "Moi aussi... et nous profiterons de la légalité par la suite... Quoique, il y a toujours moyen d'y accoler l'interdit..."

Quand on était noble, il y avait des choses à ne pas faire et finalement, il était aisé de se jouer des convenances et d'en rire. Révérie était une enfant, Dragan n'était qu'un gamin sur certaines choses. Il l'embrassa fiévreusement, avant de relever la tête vers elle et de s'emparer de ses lèvres, tandis que ses mains découvraient doucement sa peau. Elle était assise à califourchon sur lui, postée un peu plus haut que lui. Elle dominait cette fois... Au dessus d'eux, il n'y avait que les étoiles pour les regarder s'aimer.

Il lui murmurait des choses a faire rougir plus d’une elfe, mais surement pas choquée une métisse autant désireuse du corps de son tendre amour et amant. Par contre la suite la déboussola un peu et elle murmura d’une voix troublée et surement un peu échauffée.

« Mes courbes généreuses ? Je croyais justement que les elfes préféraient les femmes filiforme et belle à en mourir comme il y en a tant chez les elfes. J’avoue m’être sentie disgracieuse en Ardamir… tant de femme au corps parfait alors que je me semble si ronde… pourtant parmi les humains je me trouvait svelte… »

Elle se cambra un peu plus et écouta à nouveau son amour parler.

« Moi une mauvaise influence sur toi, J’étais pure et chaste quand tu m’as connue voyons ! … hum… tu m’as pervertie ! A moins qu’Arcamael ne soit mêlée a tout ça… en se cas c’est son influence a lui qui est mauvaise… ou bonne. Tout dépend des points de vu non ? »

Elle le regarda surprise et un peu curieuse… ?Mêler l’interdit au permis ? Comment comptait’ il faire un tel prodige ?!

« A quoi penses-tu Dragan ? Quelle idée capable de faire rougir la moindre jouvencelle vient de fleurir dans ton esprit amoureux ? Dit moi tout…. »

Mais voila qu’un baiser ravi ses lèvres pour une danse qu’elle n’aime que trop. Elle s’enflamme et l’embrasse de plus belle, se collant a lui. Le pire c’est que les mains vagabondes la dénudent doucement mais surement et déjà elle sent son corps bouillir.

« Compte tu me faire tienne ici Dragan ? Si c’est le cas je te découvre encore plus espiègles. »

Oui elle au dessus de lui, la position était intéressante et d’ailleurs voila que la belle métisse lui rend la pareille de dénouant les liens de sa chemise pour également le dénuder. Ils devaient parler de chose et d’autre mais cela sera ajournée il faut croire. Ou du moins reporté à plus tard. La faute surement a l’idée qui venait de germer dans leurs esprits sans doute.

Il se fendit d'un petit sourire devant le trouble de Révérie :

- "C'est vrai que tu n'entres pas exactement dans les critères de beauté elfique... Quoique, il suffit de voir ton visage pour oublier tes formes un peu trop généreuses. Tu n'es pas disgracieuse, Rév, tu es différente et j'aime cette différence. Tu te souviens quand tu es sortie nue du lac? J'ai été subjugué par cette vision et je ne l'oublierais sans doute jamais, dussé-je vivre 10 000 ans. Oui, il y a des critères de beauté, mais nous ne sommes pas tous formatés pour aimer le même type de femme... Et heureusement, tu ne trouves pas?"

Il l'embrassa et reprit :

- "Tu es un papillon parmi les libellules... Tu te démarques des autres... Et puis, je suis amoureux de ce que tu dégages, de ce que tu es... Non Rév, tu n'as pas à te sentir moins belle ou inférieure aux elfes. Je t'interdis de penser cela."

Il rit quand elle répliqua que c'était lui qui l'avait pervertie et se défendit :

- "Eh! mais c'est toi qui mangeais de façon à me faire bouillir le sang! Et je te rappelle que tu n'étais pas contre..."

Elle parla d'Arcamenel et il répondit, songeur :

- "Arcamenel a bouleversé la vie de ton père, lui offrant la pire des tortures. Et aujourd'hui, il offre de nouveau l'amour à sa fille... J'espère que c'est pour rattraper la fois précédente. J'espère que toutes ses flèches ne sont pas empoisonnées... Néanmoins, Anàrion m'a rappelé certains de ses préceptes, que j'avais oublié... Notamment, que l'amour, ça se mérite."

Il prit un air mystérieux devant ses interrogations.

- "Non, je ne te dirais rien, je te surprendrais. Je veux faire de ta vie avec moi, une succession de surprises."

La routine l'ennuyait et il savait que cela était dangereux pour un couple. Il ne la laisserait pas s'installer. Il la déshabilla avec fièvre, scellant sa bouche de ses lèvres et chuchota :

- "Tu n'as encore rien vu mon amour."

Elle le déhabilla à son tour, dénouant les liens de sa chemise. Il leva les bras pour qu'elle l'en débarasse et frissona sous la brise fraîche et nocturne qui caressait sa peau.

Il lui rappelle un souvenir qui la fit rougir, sa sortie du lac. Elle était alors nue et n’avais pas encore acquis a conscience de la pudeur qu’elle avait a présent. Elle comprenait que cela pouvait être déplacé et mal vue même si elle avait encore du mal a comprendre cela. Il aurait du avoir honte en tant que noble d’avoir agit ainsi en présence d’une femme. Mais si il n’avait pas agit ainsi ou n’avais pas été la, elle ne connaitrait sans doute pas le bonheur qu’elle éprouve à présent.

« Oui, heureusement que tous les hommes n’aiment pas tous le même genre de femme. Heureusement que tu es différent et que m’aime moi et mes courbes… Et mois j’aime ta peau douce et ta musculature sèche…. »

Il n’était pas poète mais on pouvait s’y méprendre facilement alors qu’il la nommait papillon parmi les libellules. Les libellules frêles et miroitantes aux couleurs pastel ou bleuté… unie. Elle un papillon aux couleurs vive alors qu’elle n’était que blancheur. Oui il trouvait les mots pour l’émouvoir et la troublée mais aussi pour faire emballer son corps et le faire courir aux grands galops dans sa poitrine. Puis il en arriva à la nourriture.

«J’ai toujours mangée ainsi, je ne savais même pas que cela pouvait faire le moindre effet a un homme… mais je l’ai appris avec toi et j’ai bien retenue la leçon. Toujours manger ainsi en ta présence !»

La discutions sur Arcamael l’intrigua, oui il avait intérêt à réparer son erreur qu’il avait commis avec sa mère et son père. Mais c’est surtout le mystère de sa dernière phrase qui perturba Révérie. L’amour se mérite ? Comment voulait’ il qu’elle comprenne cela ? Y avait’ il un sens caché ? Elle y aurait volontiers prise plus de temps pour y penser mais voila… son corps avait une toute autre idée en tête et cela lui allait très bien.

« Des surprises ?! Mais j’en ai tout les jours avec toi ! Bien que je crois ne pas te laisser en reste question stupeur… haha »

Elle émit un rire pendant qu’il finissait d’enlever son haut et elle enleva le sien alors qu’il levait les bras. Oui elle n’avait encore rien vue mais tant mieux. Ils auraient des décennies pour ce découvrir un peu chaque jour, il fallait en profiter et jouer de patience. Se collant a nouveau a lui elle frémit, sa poitrine collée au torse de son amour. Doucement elle glissa sa main entre leurs ventres et murmura.

« Si moi je n’ai rien vue alors toi non plus… »

Reculant ses hanches pour pouvoir avoir accès a son bas ventre, voila sa main qui caresse doucement son bas ventre au travers du tissu.

« Je t’aime Mélindo… »

Son sourire s'élargit en la voyant rougir alors qu'il évoquait sa sortie des eaux... Pour sûr, il ne l'oublierait jamais. Ce n'était pas tous les jours que l'on croisait une femme dans son plus simple appareil et nullement génée de l'être, dégoulinante d'eau... Une image qui suffisait à lui échauffer le sang! Il n'était pas particulièrement voyeur, mais il avait été impossible pour lui de détourner le regard de cette apparition... Surtout quand elle était si librement offerte! Elle lui répliqua alors que c'était bien ainsi, avant de lui dire qu'elle aimait sa musculature sèche et sa peau douce. Il éclata de rire et répliqua, taquin :

- "Ca, c'est des années d'hydratation de la peau, recommandée par Laurelin! Eh, quand on est beau comme moi, il faut s'entretenir!"

Il plaisantait bien entendu. Et il le faisait clairement comprendre à la jeune femme en se moquant de lui-même si facilement.

- "De toutes façons, tu n'as pas le choix, je ne pense guère gagner en épaisseur, à moins de pratiquer des heures et des heures de musculation... Mais je ne serais jamais bâti comme ton père."

Il se remit à rire alors qu'elle parlait de sa façon de manger.

- "Franchement, je me demande comment les moines ont résisté..."

Ils parlèrent des surprises qu'ils se réservaient l'un l'autre et son sourire s'affina :

- "Non, tu n'es pas en reste et j'espère que tu ne le seras jamais. J'aime trop ça... Tu me causes de sacrées décharges d'adrénaline!"

Sa respiration s'accéléra alors qu'il sentait la poitrine ferme de Révérie sontre son torse et qu'elle glissait une main sur sa peau. Ses muscles se contractèrent sous la caresse.

- "Montre-moi..."

Un petit gémissement lui échappa alors qu'elle le titillait doucement. Pas besoin de ça pour faire se dresser son désir.

- "Moi aussi Rév... Comme un fou..."

[Attention… la suite de se rp est coquin voir tres coquin. Jeunes gens pures et chastes passer votre chemin huhu]

Il lui racontait n’importe quoi. Elle ne voyait pas du tout Dragan prendre soin de lui as se point. Oui il prenait le temps de se coiffer, se mettre a son avantage, mais tout de même pas à se passer crème et lotion en tout genre pour être parfait. D’ailleurs en parlant de ses cheveux elle les avait déjà à moitié défaits. Les liens de cuir tombaient sur le sol les uns après les autres. Enfin ça il s’en doutait, c’était inévitable, dés qu’elle avait l’occasion de fouiner dans ses cheveux il se retrouvait décoiffé.

« Je ne veux pas que tu gagne en épaisseur, je me sens déjà assez petite et fluette comparé a toi. »

Elle lui sourit doucement alors qu’il se demandait comment les moines avaient résisté à ses charmes. Elle était leurs petite sœur, leurs grande sœur ou leurs filles mais rien de plus et ça jamais ça n’aurais changé.

« Je me lavais en leurs compagnie, je dormais avec eux et je m’entrainais parmi eux. C’est normal qu’il ne m’ait jamais vraiment vue comme une femme a part entière. »

Elle ne redit rien quand aux frayeurs qu’elle lui avait fait et profita plutôt du contacte de son torse contre celui de son amant. Sa peau brulait si vite avec Dragan, jamais elle n’avait eu tant envie d’une personne de façon aussi irraisonnée. D’ailleurs elle voyait bien a la respiration et au regard de son tendre amour qu’il n’était pas non plus réfractaire a sa présence.

Sa main descendant inexorablement atteint le tissus et elle caressait se qui se trouvait en dessous. Il en échappa un gémissement léger, suffisant pour donner confiance en Révérie qui embrassait déjà le torse de son amant en repoussant les liens de son dernier morceau de tissus. Elle dénouait le lien, écartait l’étoffe et se saisie de membre dur et fièrement tendu. Il avait terriblement envie d’elle et elle le savait, mais elle voulait faire quelque chose que jamais elle n’avait osée avant. Quelque chose surement impratiqué par les elfes… trop chaste et prude peux être.

Elle se pencha lentement, ses lèvres venant jusqu’au nombril, lentement, très lentement pour doucement atteindre son bas ventre et donner de petit coup de langue espiègle sur se que tenait sa main. Elle s’amusait et sentir son compagnon se crisper alors qu’elle lapait comme un félin affamé la partie dépassant de sa main. Il voulait voir ? Et bien voila… elle allait mettre en pratique ce que certain livre lui avait appris. Les livres interdit… ou plutôt interdit a une jeune femme de son âge… enfin cela ne changeait pas grand-chose que se soit permit ou non sur se qu’elle faisait a son amant.

[Oh oui, soyons coquins xD]

Il lui décocha un sourire amusé alors qu'elle lui répondait qu'il n'avait pas besoin de ggner en épaisseur, puisqu'elle se sentait déjà assez petite et fluette comme ça... petite oui, elle l'était, mais elle grandirait encore. Fluette en revanche... Ce n'était pas vraiment le terme qu'il aurait utilisé. Les sylvaines étaient fluettes et graciles... Rév était mince et musclée. Ce n'était pas la même morphologie. Rien que sa poitrine et ses fesses bombées le proouvaient.

- "Tant mieux, je n'ai pas envie de refaire ma garde robe."

Il lui lança un regard lourd de sous entendus quand elle répliqua qu'ils ne la voyaient pas comme une femme parce qu'elle faisait tout comme eux et parmi eux.

- "Justement... Je n'aurais vu que toi... Mais je n'ai pas la foi et la dévotion des moines et je ne vois pas que mon dieu... Quoique... Si, je vénère un culte : le tien. Et je vais d'ailleurs faire mes dévotions à la plus sublime des déesses."

Là dessus, les paroles devinrent inutiles. Il allait honorer SA déesse. Sa déesse qui avait le don de l'exciter comme nulle autre encore. Il suffisait qu'elle le regarde de manière un peu polissone pour que des images jalillisent dans son esprit et aiguillonnent son désir. Un jeu d'enfants pour elle! Ses lèvres embrassaient son torse alors que sa main se saisissait de ce qui faisait de lui un homme. Rév n'avait jamais été passive, mais là, elle prenait les choses en main (c'est le cas de le dire xD) et il ne pouvait pas s'en plaindre. Il prit une brusque inspiration qui se coupa sous l'effet qu'elle lui faisait, alors qu'il lui lançait un regard mi interrogatif, mi suppliant.

Espiègle, elle descendit lentement jusqu'à son bas ventre douloureux et sa langue vint succéder à sa main. La respiration de l'elfe s'accéléra sous la divine caresse alors qu'il se contractait sous la force de son désir et de son plaisir.

- "Rév..."

Un murmure, un chuchotement, un souffle suppliant... Oh oui, il adorait ce qu'elle faisait et c'était la première fois qu'une femme lui procurait ce genre de plaisir... Cependant, il l'arrêta d'un geste au bout d'un certain temps, tout simplement parce qu'il avait ses limites.

- "Tu as gagné amour, tu es plus surprenante que moi..."

Sa voix était hâchée, sa respiration laborieuse et sa virilité douloureuse. Il la voulait... Maintenant...

- "Mets un terme à cette divine torture Rév..."

Après tout, c'était toujours elle qui dominait. A moins qu'elle n'inverse les rôles... Il ne restait pas inactif, ses mains, venaient se perdre sur ses courbes, les caresser amoureusement, ses doigts fins s'aventuraient dans un écrin humide et précieux.

Sa déesse, ho oui, qu’il honore celle qu’il vénérait comme elle l’honorait de son amour. Car lui aussi était son dieu, celui qui prenait toute la place dans son corps et le dieu de la guerre devait surement jalouser le noble elfe d’avoir pris le cœur de son ancienne plus fidèle enfant. Enfin, elle lui restait tout de même dévouée à sa façon mais préférait avant tout être dévouée corps et âme à son fiancé, son futur époux et le père de l’enfant qu’elle portait.

Bref, la suite devint plus que délicate pour notre pauvre elfe. En même temps aucun elfe ne lui aurait fait ça, non, c’était surement dégradant selon elles. Mais selon Révérie c’était surement une façon de pousser son amant à gémir son prénom et a lui faire plaisir. Elle n’était pas en reste, le voir se tendre et se crisper sous sa langue lui procurait un plaisir indéniable. Puis elle ne trouvait pas cela vraiment indécent, c’était plutôt agréable même.

Un temps après, il lui fit comprendre d’un geste de mettre un terme à sa douce torture. Relevant ses yeux elle émit un sourire en passant sa langue de manière gourmande sur ses lèvres. Se redressant elle appréciait le fait qu’il la reconnaissait plus surprenante que lui et elle sourit encore plus quand il la supplia presque de les unir.

A se moment la il se mit à la caresser et elle fit un non de la tête avant de repousser sa main. Elle était excitée au possible aussi et n’avait ni le besoin ni l’envie de se genre de caresse. Ce qu’elle voulait c’était lui ! Son regard prédateur pris place sur ses lèvres alors qu’elle repoussait le dernier morceau de tissus et se retrouvait totalement nue.

Puis elle revint sur lui et s’assise sur sa virilité en la guidant en elle de sa main. Qu’elle soulagement ! Elle gémit à son oreille alors qu’il glissait en sa chair et elle se permit même a murmurer son prénom. La suite ? Elle ne lui laissa pas le dessus, ondulant de ses hanches comme un serpent elle faisait des mouvements amples et assez lent au début, pour s’habituer a sa présence et pour ne pas faire monter trop rapidement l’envie pour lui.

Ensuite le mouvement se faisait plus rapide, plus sauvage et puissant. Il la guidait de ses mains sur ses hanches, sur sa poitrine, ses baisers… tout en lui la rendait totalement ivre de plaisir. Puis, après un temps qu’elle serait incapable de nommer, elle poussa un cri de plaisir a peine étouffée par la morsure légère qu’elle lui infligea à l’épaule. Elle était trempée et brulante mais heureuse d’avoir entendu, malgré le voile brumeux qui s’était emparé d’elle, la voix de son compagnon quand il s’était rependu en son ventre. Essoufflée et heureuse, voila ce qu’elle était en cet instant.

Dragan était certe quelqu'un de fier, éducation oblige, mais pas toujours, pas avec tout le monde. S'il pouvait se montrer incroyablement arrogant quand on le cherchait, il pouvait aussi laisser tomber son orgueil au profit de la sincérité. Et avec Révérie, c'était facile... Très facile. Sa fierté, il la conservait, mais pas au point de ne pas lui dire la vérité, pas au point de ne pas lui faire plaisir en reconnaissant sa défaite... Une bataille de perdue seulement, il ne s'avouait pas vaincu et elle devait bien le savoir.

Mais là, elle allait au delà de ses espérances... Si bien qu'il ne pensa pas à s'offusquer de ce qu'elle lui faisait, mais bien à en tirer tout le plaisir qu'elle lui procurait. Et il la bénissait d'être entreprenante... Au delà des mots. eulement, toutes les bonnes choses ont une fin et pour ne pas avoir la honte d'exploser avant de s'être uni à elle, il la fit stopper sa divine et diabolique caresse, tout en lui faisant comprendre les raisons de ce choix.

Evidemment, cela la fit sourire, et elle se lécha les lèvres comme une chatte gourmande qui se lèche les babines encore humides de lait.

Il tenta bien de lui procurer à son tour du plaisir, mais c'était sans compter l'impatience de la jeune femme, excitée par les sensations qu'elle faisait naître chez son compagnon. Révérie n'était pas aussi délicate que les elfes, il devrait s'en souvenir. Elle avait besoin d'attention et de délicatesse, évidemment, mais pas toujours... Il allait devoir apprendre à jongler...

Elle lui fit enfin le plaisir de le laisser s'introduire en elle. Il frémit alors qu'il s'unissait à elle et qu'elle chuchotait son prénom à son oreille. Ce fut elle qui rythma leur danse. Avec une précision diabolique. Lentement tout d'abord pour faire monter la pression, puis plus rapidement. Les mains de l'elfe s'étaient emparées du corps de l'hybride. Et quand il atteignit le 7e ciel, il put entendre sa compagne jouir également...

L'osmose parfaite.

Malgré la fraîcheur de la nuit, leurs peaux étaient brûlante de fièvre. Une fièvre bienvenue et délicieuse. Il oussa un petit soupir d'extase et leva les yeux de nouveau vers elle, un sourire aux lèvres, les étoiles se reflétant dans la glace de ses yeux.

- "Divine amazone... Tu as mené cette chevauchée de façon fantastique."

Il émit un petit rire et leva les yeux vers le ciel cette fois. Un ciel piqueté d'étoiles. Pour y voir une étoile qui filait dans l'obscurité.

- "Fais un voeu Rév..."

Le sien était simple... Mais il ne le révélérait pas.

Pour la douceur et la délicatesse Révérie n’était rien d’autre qu’un subtile mélange elfique et drow. Elle avait besoin de sentir ses instincts sauvage apaisé de temps à autre et il en avait subit la soudaine effervescence. A la fois prédatrice fougueuse, amazone dominatrice et pourtant, jeune jouvencelle timide et encore surprise de ses propres gémissements. Bref, L’Unions avaient un gout plus teinté par une pulsion instinctive que les autres nuits qu’elle lui avait offertes jusqu'à présent. Peu être était ce du au fait qu’elle avait du se torturer elle-même alors qu’elle lui prodiguait un plaisir qu’elle se refusait.

Enfin le plaisir fut atteint, la petite mort comme certain nomme cet état second. L’osmose de leur plaisir était si fréquente qu’elle commençait à croire que son corps avait été façonné pour être honoré par celui de Dragan. C’était si… Inespéré d’être comblé sur tout les plans par un être du sexe opposé et à la fois idyllique. Un peu comme un concept que les adorateurs prient et chérissent sans avoir s’il existe vraiment et que la plus galeuse et lointaine de ses brebis en trouve tout le sens.

Doucement elle reprenait son souffle, encore saccadé et ses jambes tremblotantes. Cela avait été si fort pour elle qu’elle avait cru ne pas pouvoir en supporter toute l’intensité mais bien au contraire. Relâchant ses muscles elle se blottit à son amant, frémissant à l’air qu’il trouvait plaisant de souffler sur sa peau humide de sueur. La fraicheur sur sa peau brulante lui fit un bien insoupçonné et elle écouta Dragan avec un sourire.

« Je ne suis pourtant pas une cavalière digne de se nom… pas comme toi. »

Oui, il montait à cheval mieux qu’elle et de loin, elle n’arrivait pas à tenir sans l’aide d’une personne derrière elle ou devant elle. L’animal pour elle était le plus grand des mystères de l’univers. Puis tournant rapidement son regard vers le scintillement mouvant elle sourit en fermant les yeux. Son vœu ? Il ne fallait pas le dire… Pourtant elle le murmura en son fort Intérieur. Elle avait souhaitée que pas une seul fois Dragan ne souffre ou ne soit malheureux. Voila ce qu’elle voulait, le bonheur éternel de son amour.

L’autre chose qu’elle souhaitait un peu égoïstement était de donner un fils à Dragan. Elle voulait le voir rayonnant en tenant son enfant. Voir un petit garçon au sang mêlé des leurs grandir et Dragan s’attendrir pour un rien. Doucement elle murmura d’une voix éteinte.

« Trois jours Dragan… tu te rend compte ?! … d’ici trois jours nuls ne pourras plus avoir le droit de nous séparer malgré mon jeune âge. Je pourrais t’aimer ouvertement en ignorant totalement ce que peuvent bien penser leurs autres. Mais avant cela une épreuve de trois jours… y somme nous vraiment contraint ? Ne peut-on pas passer outre ?»

Ho elle la connaissait parfaitement la réponse qu’il lui donnerait mais elle voulait l’entendre de ses lèvres, savoir que cela lui déchirait autant qu’elle le cœur.

Il était bien là... Allongé sur les planches grossières, Rév à moitié sur lui... Blottie contre lui. Il avait remarqué qu'elle recherchait énormément son contact et il ne s'en plaignait pas.

- "Je ne suis pas n'importe quel étalon..."

Il se mit à rire, son torse s'agitant de petits spasmes hilares.

- "Mais tu apprends vite... Ceci dit, il va falloir encore pratiquer... Ne pas relâcher tes efforts."

Il la vit fermer les yeux pour faire son voeu, se concentrant comme une enfant. Il se demanda ce qu'elle avait bien pu souhaiter, même s'il en avait une vague idée. Lui, il voulait vivre éternellement heureux comme aujourd'hui, avec elle... Il ne voulait pas la perdre. Jamais.

- "Tu ne crois pas que nous avons déjà assez disgressé les règles comme ça? Et puis, je vais vraiment finir par me faire haïr de ton père... Or, s tout va bien, je risque de l'avoir comme beau père pour une trèèèès long moment. Alors autant qu'il m'apprécie. Parce que je suppose que je ne survivrais pas à sa haine."

Il sourit, amusé, mais en même temps, il ne plaisantait pas totalement. Rima-Marcil ne lui faisait pas peur, mais il était assez intelligent pour préférer s'octroyer le respect d'un tel homme.

- "Rév, ce ne sont que trois jours... Que sont ces 72 heures dans toute notre vie? Et puis, nous allons être occupés..."

Il essayait de raisonner... Mais ce n'était pas si facile.

- "Et puis, je suppose que nous n'allons pas passer notre vie collés l'un à l'autre. Il nous arivera bien d'être séparés quelques jours. Vois ça comme un entraînement."

A demi allongée sur lui elle caressait doucement de ses doigts le torse de son amour. Oui elle recherchait la tendresse, c’était un besoin de sentir le contacte et le touché de leurs peaux. Elle était de nature à avoir besoin de petit contacte régulier juste pour savoir qu’il était la, rien de plus. Idiot non ? Et bien elle n’y pouvait rien… non vraiment rien.

« Non en effet, pas n’importe quel étalon… les rumeurs de tes anciennes conquête disent que tu es un amant hors paire. Cela me fait rire de penser que tu as abandonnée ta liberté pour t’enchainer a moi avec en guise de fer, les maillons de notre amour. »

Aucune elfe n’aurait réagit comme elle sans aucun doute. Puis c’est légèrement honteux et indignée qu’elle reprenne la parole les joues rouges.

« Dragan ! Ne dirais-tu pas cela pour profiter de mon corps et abuser de moi ? Hum… m’inciter à t’honorer n’est pas la meilleure façon pour me donner envie de toi… Il te suffit de me regarder pour ça avec cette lueur d’amour et je ne peux plus te résister. »

Enfin il lui avoua qu’ils avaient déjà fait trop d’entorse aux règles de leurs peuples. Oui elle le savait et le comprenait même mais qu’y pouvait’ elle ? Ce n’était pas du tout dans sa façon de penser et d’agir et elle faisait des efforts mais en vain. Puis l’argument pointant du doigt son père qu’ils avaient surement déjà suffisamment offensé acheva de la dissuader de faire encore une folie.

« Oui c’est vrai… et ce n’est pas tant que cela mais… je me sens si… mal quand tu es loin de moi ? Je t’aime Dragan et je me sens puérile de te dire cela mais ta présence m’est aussi vitale que l’air. Sentir ta peau, même si je ne peux te tenir que bout des doigts cela m’importe peux. Je vais surement me faire une raison mais… je n’ai jamais été séparée des personnes que j’aimai si ce n’est par la mort. Je dois m’habituer définitivement au fait que je ne vie plus en communauté et que je dois comprendre tes voyages et attendre ton retour… »

Elle sourit et reprit.

« Finalement je crois que je suis juste un peu capricieuse. »

- "Je n'aime pas le terme enchainer... Je n'ai renoncé à rien. Je ne vois pas les choses ainsi. La liberté, c'est de pouvoir choisir... Et j'ai choisi de rester auprès de toi."

Il ponctua sa phrase d'un baiser léger, avant de poursuivre, soudain sérieux :

- "Tu ne regrettes pas de ne pas pouvoir comparer? Enfin, je veux dire, que moi, j'ai connu plusieurs femmes et ainsi, j'ai découvert que c'était toi qu'il me fallait... Mais toi, tu n'auras connu que moi. Ne le regretteras-tu pas?"

Voilà une question qu'il ne s'était jamais posé auapravant et qui venait de s'imposer tout naturellement à son esprit... Cependant, la réaction faussement outrée de Révérie le tira de ces pensées importunes alors qu'il se fendait d'un sourire :

- "Quoi? Moi, faire une chose pareille? Mais non pas du tout, que vas-tu imaginer là? Je prends à coeur ton éducation, voilà tout!"

Ils revinrent sur un terrain plus sérieux alors qu'elle lui avouait ne pas supporter la séparation, mais devoir se faire une raison. Il la serra un peu plus contre lui :

- "Je ne sais pas tenir en place très longtemps et je voyage beaucoup oui. Il est évident que tu pourras venir avec moi quand tu le souhaiteras. Mais quelques fois, cela ne sera pas possible. Cependant, tu peux aussi avoir à voyager sans moi... Je suis d'un naturel jaloux et possessif Rév, mais pas au point de brider ta liberté. Tu n'es pas faite pour vivre dans une cage, aussi dorée soit-elle. Cela je l'ai compris et je l'accepte... Même si c'est difficile."

Sa conclusion le fit sourire.

- "Non, pas capricieuse. Juste jeune et pleine de vie... Insouciante et très peu à cheval sur les règlements..."

Il l'embrassa de nouveau pour conclure :

- "Et c'est pour cela que je t'aime... Tu es ma lumière, tout simplement."

« Oui, et parce que tu m’as choisie moi, tu as rendu malheureuse des dizaines de femme. Rustre que tu es de les avoir éconduit ainsi! »

Puis il s’aventura sur un pente glissante et a cela elle le provoqua un peu en souriant.

« Oui je n’ai connue que toi, mais supporterait tu de me savoir des les bras d’un autre homme a crier et gémir en murmurant son prénom ? Non je ne crois pas… et il n’y as que tout tes assauts que je veux m’offrir. De toute façon la question ne se pose pas, je t’aime, tu es l’homme de ma vie et c’est ton enfant que je porte… alors quoi de plus me faudrait t’il pour savoir que ma vie c’est avec toi que je veux la passer ? »

Et elle éclatât d’un rire clair et franc alors qu’il lui parlait d’être soucieux pour son éducation. Honte sur lui de dire de tels mots !

« Toi ? Jaloux et possessif ? Alors que tu me laisse dévoiler mon corps par des jeux de tissu qui font rêver certains et dégoute d’autre ? Tu sais Dragan, moi aussi je suis affreusement jalouse et possessif… ce que tu as fais avant moi ne me chagrine pas du tout, je m’en fiche des femmes que tu as aimé avant moi… mais j’ai peur de te perdre, pour une femme plus belle, plus digne de toi… Une femme intelligente et dans les critères de beauté elfique. Mais en même temps j’ai confiance aveugle en toi et je me dis simplement que tu ne pourrais pas me faire ça… »

Elle lui prouvait pour la première fois qu’elle était jalouse… Oui, jalouse, impensable non ? Son regard amoureux ne quittait pas celui de son amant alors qu’elle vint l’embrasser tendrement.

« Nous sommes trop semblable sur notre liberté… trop sauvage et fougueux pour rester cloitré entre quatre murs.»

Puis il lui fit une déclaration simple mais digne des plus belles qui soit.

« Dragan, c’est beau ce que tu viens de dire… Si je suis ta lumière, accepte tu d’être mon soleil ? Je t’aime Mélindo, comme jamais je n’aurais cru le pouvoir avant. »

- "Je ne pouvais en épouser qu'une... Quoique, avoir un petit harem ne me déplairait pas..."

Il se mit à rire, rire qui s'éteignit peu à peu quand elle lui répondit concernant ses questions un peu indélicates.

- "Tu as raison... c'était stupide comme question."

Elle lui expliqua qu'il était incroyablement tolérant pour quelqu'un de jaloux, qu'elle craignait qu'il ne trouve mieux un jour, mais qu'elle avait confiance en lui.

- "Te changer serait te dénaturer... Je n'aime pas voir les regards des autres sur toi quand tu es vêtue ainsi, je le reconnais, mais c'est toi dans toute ta splendeur. Je ne veux pas te modeler selon mes désirs. Et aucune autre ne saura me détourner de toi... Tu es trop unique et précieuse pour que je détourne un jour mon regard ébloui de ta personne."

Il eut un petit rire malicieux quand elle lui répliqua que c'était beau ce qu'l venait de dire.

- "Tu déteins sur moi, voilà que je me fais poête."

Il l'embrassa de nouveau quand elle lui proposa d'être son soleil.

- "Tout ce que tu veux Rév, tout ce que tu veux..."

Sur ces mots, il l'entraina de nouveau dans un tourbillon d'amour et de sensations. L'aube les rattrapa vite malheureusement. Avec regret, ils quittèrent leur refuge et retournèrent à leur vie...

Révérie fut emmenée à l'Epine Dorée et Dragan resta à Ardamir.

Trois jours, ce n'était rien, mais c'était tout...