Un verre de vin [Libre]

Le vent se levait sur Diantra, l’Automne s’installant doucement et insidieusement, mordant les chaires découvertes d’un froid humide. Dans les rues de la ville, la vie s’activait, palpitait entre les cris des marchands à la sauvette, des gamins des rues courant après un larcin sans gravité et des bonnes femmes criant à leurs maris de ne pas rentrer trop tard de la taverne. La peste, quelques mois auparavant était bien un mauvais souvenir, la vie prenant le pas sur la mort qui avait été une compagne de tous les jours pour les habitants de la glorieuse capitale des royaumes Humains. Il fallait bien que la page se tourne et que chaque Hommes regarde devant lui, la guerre avec les Drows reprenant sa place dans les esprits de chacuns.

Dans une ruelles sombres, une silhouette se détacha. Son pas sonnait sur le pavés de la ville, un pas rapide et étrangement lourd à la fois,comme marqués par des années de vie et de labeur. L’inconnus regardant de ses
yeux marrons devant lui : une ruelle mal-famée des quartiers pauvres de
Diantra. Un vieillard vomissait du sang à son extrémités tandis que deux gamins lui volait sa bourse à grands renforts de piaillements et d’insultes. Mal éclairée en ce début de soirée, la ruelle n’offrait pas grande visibilité,
hormis autour de cet étrange personnage dont le visage se révela lorsqu’il
redressa son sceptre. Une main gantée redressa la tige de métal, mettant la flamme qui s’échappait de cette dernière au niveau de son visage. Serein et attentif, une barbe mal taillée d’un roux prononcé s’en détachait. L’homme cracha par terre sans façon, alertant les deux garnements de sa présence. Ils arracherent finalement la bourse du vieillard et s’en allèrent en courant, insultant le porteur de bâton en passant à côtés de lui. Une flamme passa dans le regard de l’inconnus mais s’éteignit une seconde plus tard.

*Pas maintenant. Pas ici.* Se dit-il.

Un regard méprisant au vieillard et l’inconnus sortit de la ruelle. Le vieux mourrait sans doutes, mais quelle importance? Toute sa race était promise à un trépas inévitable, par le temps ou l’épée. Seuls les Nains et les Elfes pouvaient clamer leur chance de vivre, pas eux. Eux devaient accepter le fait d’être à la fois les plus nombreux et les moins talentueux de tous. Du moins, c’est ce que l’inconnu pensait.

De retour dans l’allée principale, la vie reprit ses droits. La ruelle et son absence d’animation derrière lui, le sorcier avança à grand pas, la tête baissée, heurtant de l’épaule quelque uns de ses congénères, se faisant menacer des pires traitements. Le problème, c’est que les menaces n’était
jamais suivie d’effets. Cela lui donnerais un prétexte, un prétexte pour avoir recours à ses talents. L’envie l’en démangeait, mais il se retenait, serrant son poing libre en faisant craquer inaudiblement sa chaire et sa peau brûlée.

Finalement, une enseigne se découpa : “Au voyageur Fourbu”, un établissement assez miteux mais où on servait du vin et des bières Naines.
Il n’en fallut pas plus pour que l’étrange personnage n’entre dans la taverne,
s’assoit au comptoir sous le regard oblique des clients à la vue de la flamme d’Othar que l’homme transportait. La tête toujours baissée, l’homme ouvrit la bouche :

-Un verre de vin aux épices... s’il vous plaît...

Sa voie semblait plus vieille que ne l’était l’homme, comme atteinte d’un mal étrange. Elle était rocailleuse avec un fort accent du Langehack. Le patron, un homme simple et amical lui tendit donc son gobelet et tendis une main potelée pour recevoir son dut. L’homme tira sa bourse hors de son surcôt de cuir et déposa quelques écus dans la main du bonhomme.

-Merci mon bon seigneur, dis le patron. Z’êtes un de ces magiciens, non? Mon cousin Umor est aussi de votre... confrérie ou je ne sais trop quoi.

L’homme au bâton fit un signe de tête en aspirant une gorgée de son vin. Il fit claquer sa langue et repoussa le verre, à moitié vide désormais.

-Et c’est quoi vot’ nom? J’vous ais jamais vu dans l’coin.

L’inconnu leva alors les yeux et regarda le patron dans les yeux, mi agacés, mi compatissant. Il eut un rictus de contentement et prononça son nom, comme s’i venait d’une autre partie du monde Connu :

-Je m’appelle Anton...


[Si quelqu’un veut bien me rejoindre, je lui en serais reconnaissant ! Je cherche du boulot, mais une simple rencontre m’irait très bien : un premier post seul, c’que ce serait triste :( ]

Ca fait plusieurs jours que la jeune femme se trouve dans la forêt, elle a décidé quelques jours plus tôt de tenter un raccourci en ne suivant pas le petit chemin de terre qui était sencé l'amener vers la ville suivante. Son raccourci se révèla rapidement être un long-courci... Leçon a retenir de cette expérience? Ne jamais sortir du chemin de terre parce qu'on fini toujours par se perdre dans des endroits complétement inconnu et surtout dangeureux. Mais malgrè ca le voyage avait été plutôt bon, elle avait pu profiter de la tranquillité de la forêt, la nature c'est surement l'élément ou elle se sent le mieux puisque rappelons-nous qu'elle a tout de même grandi dans une petite cabane dans la forêt avec Melchior son père adoptif qui lui avait tout apprit.

Durant ses quatres jours dans la forêt, Gisèle n'avait pas vraiment eu l'occasion de se laver, a par une fois quand elle croisa durant son chemin un petit ruisseau tranquille. Elle avait du se nourrir de plantes, de fruits qu'elle avait trouvé, heureusement que Melchior lui avait appris a reconnaitre le bon du mauvais, beaucoup de plantes ou fruits qui semblent délicieux se trouvent être redoutable... Si on ne s'y connait pas un minimum, on risque fort de se retrouver mort assez rapidement.

Au bout de ses longues journées de marches, Gisèle retrouva enfin le chemin de terre, au bout on pouvait apercevoir les lumières de la ville, oui nous y voilà enfin. Un sourire de contentement se dessina sur les lèvres de la jeune femme, finalement elle n'était pas si mauvaise que ca niveau orientation, bien sur elle avait mit plus de temps que prévu mais vaut mieux tard que jamais non?

Les rues étaient bondés de monde, il y avait une drôle d'odeur qui planait dans l'air, hum c'était surement elle, elle ne s'était pas lavée depuis plusieurs jours... Elle sentit ses vetements et sous ses bras mais non ce n'était pas cette odeur la, l'odeur était une odeur de mort, mince que c'était-il passé dans cette ville? Elle n'était pas du tout au courant que quelques temps avant la peste avait ravachée cette ville qui maintenant était en train de reprendre vie lentement.

Bref il fallait qu'elle trouve un endroit pour dormir, mais surtout un endroit ou elle pourrait se laver parce que elle-même avait du mal a supporter son odeur de vieux fauve... Elle tomba nez a nez sur une vieille taverne, ce n'était pas très jolie mais ca suffira pour etancher sa soif, sa gorge était complétement séche, il fallait qu'elle boit, n'importe quoi lui conviendrai. Elle entra dans l'établissement ou il n'y avait que des hommes, d'ailleurs en la voyant tous se tournèrent vers elle. Gisèle se contenta simplement de continuer son chemin sans dire un mot, malheureusement pour elle les tables étaient toute prise. Des hommes étaient en train de la saluer en lui disant de venir s'installer près d'eux mais la jeune femme opta pour la table ou il y avait cet homme silencieux, cet homme qui ne semblait pas s'interesser a elle. Il était assez vieux et avait un espece de baton avec une flamme a coté de lui. Il avait l'air bizarre mais beaucoup moins que tous les autres personnes presentent dans cette taverne. Elle s'installa donc juste en face de lui et ne prononca aucun mot pour ne surtout pas le deranger dans sa conversation avec le tavernier.

[voila je t'ai repondu, j'espere que mon poste te conviendra =) ]

Le tavernier leva un sourcil. Drôle de nom ça, originaire de l’Est, Langehack en principe. Qu’est-ce que ce drôle de zigoto pouvait faire là, si loin de son dûché? La face rondouillette de l’homme se calma en voyant arriver une nouvelle inconnue qui s’installa à cette table. Les êtres les plus curieux du royaume avait donc rendez-vous dans son auberge? Le bonhomme soupira
en quittant les alentours de la table en s’essuyant les mains dans un torchon sale qui tenait à sa ceinture. Anton releva le regard pour regarder la nouvelle venue : plutôt jolie dans son genre, sûrement une de ces nobliaudes avec des couteaux à beurre en guise d’armes... A bien y regarder, la jeune fille possédait tout de même une épée, ce qui aiguisa la curiosité naturelle du sorcier, qui comme tout mâle, croyais que seul les hommes pouvaient porter ce genre d’armes. Les moustaches du trentenaire frémirent à la vue de cette personne, la folie permanente du sorcier pulsant dans son esprit. Cela faisait si, si longtemps qu’il n’avait rien brûler de vivant, et cette personne pourrait être un combustible de choix. Anton serra les poings, le crissement du cuir se faisant entendre.


Pour se calmer, Anton attrapa son gobelet et avala une nouvelle gorgée, émoussant ses sens, puis posa son regard interrogateur sur la jeune fille. Pourquoi avait-elle choisis de venir dans un coupe gorge pareil? La moitié des clients de cette taverne était armés tandis que l’autre devait être en manque de jolies femmes à se mettre sous la dent. D’ailleurs, le regard avide de plusieurs clients, bavant déjà, arracha à Anton un soupir de contentement. Si seulement ils pouvaient passer à l’action, qu’il puisse jouer
au chevalier sauveur, et surtout embrasé ces corps frêles dans les flammes d’Othar...


-Je sais pas si on appelle ça du courage ou de l’inconscience, mais vous vous êtes fourrés dans un sacré coupe-jarret...


Se disant, les regards des clients se firent plus insistants, on entendit également des raclements de chaises des clients dans le fond de la salle afin de porter leur regard sur une victime potentielle...

Apparemment la jeune femme n'avait pas choisi le bon endroit pour se reposer, les regards devenaient de plus en plus insistant mais aucune importance elle avait soif et avait besoin d'une chambre, ce n'est surement pas quelques hommes qui allaient lui faire peur si? Hurm en y réflechissant bien peut-être que oui, elle ne pourrait jamais se defendre seule fasse a ses hommes au regard plein d'attention malsaines. Mais le tavernier ne les laissera jamais faire? Ou bien peut-être participera t-il au carnage.. Gloups Gisèle ravala sa salive, il valait surement mieux pour elle de quitter cet endroit et vite.

Alors qu'elle était prête a se lever de sa chaise pour partir a toute vitesse vers la sortie, l'homme au baton de feu lui adresse la parole pour bien evidement enfoncé un peu plus le couteau dans la plaie. Non sans blague... pensa t-elle a sa remarque mais bien évidement elle garda ca pour elle, il ne valait pas se le mettre a dos lui aussi, peut-être pourrait-il l'aider a sortir de cul de sac.

"J'en ai bien l'impression aussi..."

Répondit-elle simplement en gardant un oeil sur tous les hommes presents dans la grande salle. Mais que pouvaient-ils bien vouloir d'elle? En faire une esclave? Ou bien peut-être s'amuser un peu avec elle avant de la laisser pour morte dans une petite ruelle sombre et mal famés... A cet instant, elle s'imagina tous les scénario possible et inimaginable. Qu'ils essaient de l'approcher et elle n'hésitera pas a se servir de son épée, jusqu'à maintenant elle n'avait pas encore eu l'occasion de s'en servir pour tuer quelqu'un mais il y a un commencement à tout.

"Tavernier amenez moi un verre de vin comme le monsieur"

Finalement Gisèle prit le risque de prendre sa commande, elle était venu ici pour boire alors elle allait boire avant de sortir de ce taudit.

[Alala désolé c'est vraiment minable ce que j'écris...]