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 Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]

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Ashenie De Sephren
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MessageSujet: Un parfum enivrant d''idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeJeu 18 Sep 2008 - 16:05

La nuit s'avançait, pâle et insolite, dans le lit de la princesse ducale. Les voiles recouvraient le lit sur toutes sa hauteur, et dissimulaient la dame sous un torrent de tissu clair. Ses songes se formaient aux doux mouvements berçants de la lune étincelante. La dame blanche rayonnait de sa splendeur tendre et infantile, innocente par sa clarté, salie par le bleu qui l'étouffait et l'entourait, dont les scintillements sont semblables à mille poignards pointés vers l'échéance meurtrière. Un lac s'étendait à perte de vue sous le ciel étoilé. Des papillons de chaire virevoltaient au dessus de l'eau teinté d'un bleu-nuit sublime et effacé. Leurs ailes, étrangement semblables, étaient de fines et sculptées de façon artistique. Elles étaient teintées d'un dégradé pourpre virant à la pâleur du rose le plus clair, presque immaculé. Leurs extrémités tombaient, à la manière d'un voile toujours plus fins. Des taches rouges-sang arboraient les ailes, donnant un aperçu vif et merveilleusement déteint, semblables aux touches finales qui rendent une œuvre d'art unique. De fins os ressortaient maigrement sous les coutures complexes des ailes légères. Elles arboraient un corps fin, attirant et élégant. Elles volaient gracieusement; brillantes à la manières des étoiles au dessus du ciel maritime. De fines vaguelettes de formaient sous leur passage, effleurant l'eau avec habilité. Une large foret, lugubre et macabre ceinturait le lac calme. De la mousse avait recouvert pierres et tronc, verdoyants et ternes. Les arbres avaient, par endroit, perdu leurs feuilles. Au loin, sur une colline de hautes herbes d'un vert sombre, s'élevait un triste château, dont la majesté avait autrefois fait éclat, mais dont les ruines témoignaient la déchéance lointaine. Le sale, et les charognards avaient prit d'assaut la forteresse abandonnée. Un long cimeterre s'étendait en descendant la montagne de verdure. Des tombes, écorchées par le temps, laissées à l'oubli, s'élevaient piètrement, sales et maladives. L'eau était pourtant claire, pures, d'un bleu saint. Un pas de fer troublait la sérénité relative du lac engourdi. Lentement, une armure animée s'avançait dans le lac, un amas de soie entre les bras; une armure animée s'avançait dans le lac, au milieu des fées trop innocentes, les bras porteur de la duchesse amorphe, dont les cheveux ruisselaient de rayons lumineux, tombant dans l'eau et ondulaient avec finesse. Elle se réveillait dans un léger gémissement, entre-ouvrait les yeux, et découvrait ce preux chevalier la soutenant au dessus de l'eau. Un large heaume couvrait sa tête, et semblait symboliser ce cœur de fer. Elle se débattait soudain, à la sensation des bras retirant. Lentement, elle sombrait dans l'eau, sans pouvoir plus remonter à la surface. Les fées s'étaient approchées, et leur canines pointues s'exposaient sous leur rires moqueur. Elles plongeaient, à vive allure, et tirait la demoiselle vers le fond. Elle se débattait tant qu'elle pouvait, et les fées redoublaient d'efforts, arrachant parures et ornements. Le souffle lui manquait, et elle visitait le fond du lac. Sa gorge saignait sous les crocs des fées, et criait à l'aide, étouffée par son contexte. Son cœur battait ardemment...
L'aube pointait au loin, détachant dans ses rayons les anges de l'orient, dans un vol de cygnes venus des iles du soleil. Le verre doux filtrait la lumière éclatante, et venait transpercer les draperies, se balançant au gré du vent. Le corps de la demoiselle blonde, endormie dans la soie, semblait être l'éclat des rayons, tant ils tendaient à danser sur la peau d'une luisance douce, presque nacrée, à l'image d'une perle polie. Ses longs cheveux blonds formaient une douce cascade d'or, lisse, qui s'épandait sur les draperies nocturnes. Elle se réveillait vivement dans ses draperies soyeuses. Sa chambre se dessinait. Elle calmait ses visions troubles, et se levait avec soin. Lentement, elle marchait jusqu'à son balcon, d'un pas silencieux et gracieux. Elle respirait enfin l'air sur son point culminant. Elle regardait le ciel de ses yeux limés-céruléens. Le jour se dessinait maigrement, et les rayons du soleil perçaient les nuages orangés, tombant sur ses cheveux doux aux reflets d'or. Elle se laissait guider par la fraicheur matinale... Le petit matin laissait ses rayons pénétrer le balcon. Le marbre éclairé donnait une lueur de paradis et en son centre, un ange vêtu de rose. Ses ailes étaient deux halos de lumière cendrée, recouvertes d'une cascade dorée. Elle s'appuyait sur la terrasse de marbre, soutenue par les six statues de cires sculptées. Son regard se perdait dans le flot flamboyant. Elle se tenait, belle, droite, maintenue. Elle reprenait longuement son souffle. Ses deux lèvres closes semblaient luire au rayon du soleil, comme mouillés par les pétales d'une rose tendre. Elle détressait lentement ses cheveux, en se perdant dans de fines caresses survolant la crinière d'or. Son visage rond contemplait la beauté matinale. Ses pommettes hautes soulignaient l'émotion de ses yeux étincelant, comme deux gouttes de rosée, que le ciel avait pourvu de deux couleurs dissonantes et froides, dans la chaleur de l'émotion encore proche. Elle fredonnait légèrement la mélodie de l'espoir et du cœur. Ses cheveux se décroisaient sous les lentes pointes de ses doigts fins. Ils tombaient, avec une légère ondulation le long de son dos creusé. L'air du jour envahissait ses poumons, et les emplissaient d'un repos léger et doux. Elle semblait se laisser voguer dans la solitude paisible qui la conduisait vers d'autres cieux, plus clément, sous les notes volantes et avenantes d'une mélopée douce, issue de la plus pure imagination. La symphonie buccale, dont l'orchestre s'échafaudait sous les chants animaux, et les bruits alentours, prenait une ampleur douce, guidant le subconscient de la jeune duchesse au delà des astres disparaissants. Elle posait ses deux mains sur le plateau de marbre. Les statues de cires resplendissaient. Le soleil, si blond, faisait maintenant face à la jeune femme, au milieu des statues, dans une beauté naturelle et tendre. L'ombre se dessinait dans son dos, comme un voile lourd, pensant, mais dont la légèreté de mouvement le laisse impérissable. Elle souriait sous ses cheveux ondulés, et coiffé vers l'arrière par les brises souples. Elle s'éprenait du jour sauveur, et malgré le désespoir du subconscient encore fais, rayonnait de bonheur. Lentement elle tournait les talons, et disparaissait derrière le rideau de baudequin, que la lumière du jour perçait mal, laissant pénétrer une lueur tamisée. Elle s'arrêta brusquement au cœur de sa chambre richement parée. Sur la pointe des pieds, elle se retournais d'un demi tour avec soin, et légèreté, en laissant les pans de sa robe virevolter en une tempête tournoyante de draperies fines. Elle s'agenouillait, sur le ventre de la créature féminine, dépeinte sur le tapi doux, face au balcon d'où la lumière provenait. Ses yeux pétillants brulaient d'émotivité lorsque ses bras se levaient doucement vers le haut plafond. Ils décrivaient de longs mouvement circulaires et descendants, semblable à une incantation profane.
« -Sub tuum præsidium confugimus, me et le animas omittate, sancta dei Néera, filiae divinae; nostras deprectiones ne despicias in necessutatibus sed a periculis cunctis libera nos semper, femina gloriosa et benedicta.»
Ses lèvres avaient prononcé ces paroles divines d'une façon machinal, comme si une longue pratique avait précédé et introduit ce précepte moral et religieux. Elle se souvenait de ces moments interminables, ou, encore jeune, elle était formée et contrainte à se mettre à genoux. Elle avait essayé de résister une fois, prétextant que son esprit malade avait besoin de repos, et que sa tête explosait de chaleur, laissant son corps amorphe aux tourments fiévreux et intarissables. Elle avait été enfermée, suite à une saignée. Pour augmenter la douleur, en prétextant inutilement le bien être de la petite, Soeur Bonté avait placé des sangsues sur son dos, pour renouveler le sang. Des bocaux de verre étaient ensuite placé sur les sangsues, et accroissaient la douleur, dans le but de parfaire le renouveau sanguin. La douleur était insoutenable, surtout pour une frêle personne, que les lames et le sang insupportaient. Elle l'avait attachée pour éviter qu'elle ne se débatte, et se délectait de constater la souffrance de la petite. Elle n'avait pas recommencer à rechigner. Elle avait été intronisée et entrainée à répéter cette prière plus vite, jusqu'à ce que sa langue la prolifère machinalement. Elle se rappelait toutes ces claques distribuée au son froid et terne: « plus vite!». Ces images avaient finir par se ternir à son esprit. Et même si la souffrance avait guidé son enfance elle était redevable aux nonnes, qui, au fond, avaient fait démonstration de bonté à son égard, tant elles l'avaient choyée. Elle était belle, encore à genoux, les vent dans les cheveux, les lèvres closes. Elle se relevait paisiblement, contemplait la lueur du jour, et songeait à son rêve étrange. Cette armure animée, cachant sans doute un preux chevalier, ces fées, ce lac.. où se trouvait le bon sens? Ces pensées obscurcissaient son visage d'une légère moue. Ses sourcils se fronçaient avec douceur. Elle se délectait de ses pensées enivrante de mystère, se blottissant dans les voiles de sont lit de plume.
Elle semblait être le fruit de la douce beauté du soleil, et de l'inconstante lune chaste, tant ses parures faisaient éclat lorsqu'elle descendit dans le salon de discutions. Après une courte révérence, elle observait son frère, perplexe, qui semblait se perdre dans ses pensées attractives.


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SaYoLe
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeVen 19 Sep 2008 - 11:40

Le Garde du Corps lui, avait veillé toute la nuit. Seul adossé au mur juste sous le balcon, il avait scruté les ombres de la nuit. Le matin pointait déjà le bout de son nez, indiquant que l’heure du repos d’était pas loin. Juste à coté de lui, plusieurs restes de tabac et de feuillent jonchaient le sol. La nuit fut calme et sereine en ce qui le concernait. Elle avait été bien plus repose qu’on aurait le croire. Habitué à ses veillées, il arrivait à garder les yeux ouverts et garder une bonne attention tout en ne se fatiguant que très peut. Néanmoins, quelques heures de sommeil ne lui auraient pas fait de mal. Il comptait les prendre lors du repas de sa protégée. Il entendit des bruits lointains, une prière ou incantation. Mais ce cou-si, il décida de ne pas bouger, son expérience d’hier soir l’avait dissuadé de réagir à chaque fois... Néanmoins, cela signifiait qu’elle était réveillée. Avec une petite grimace de douleur dut au fait qu’il n’avait pas bougé depuis plusieurs heures, il se leva, attrapa ses deux armes, frotta le seul avec son pied pour disperser le tabac et prit le chemin de l’intérieur du bâtiment.

Il passa la porte, remonta les escaliers et se posta à l’extrémité du couloir qui donnait à la chambre de la jeune fille. Il n’eut d’ailleurs pas à attendre longtemps, elle sortit dans les minutes qui suivirent et SaYoLe lui emboita le pas plusieurs mètres derrières elle afin de ne pas lui imposer sa présence. Ils arrivèrent dans le salon de discutions, et SaYoLe s’arrêta dans l’embrasure de la porte.
Un homme était présent. D’après se qu’il avait entendu, cela devait être le frère d’Ashenie… En tout cas, elle le connaissait bien… Soudain, il repensa à la tentative d’intrusion d’hier. Etait-il au courant ? Il ne pouvait pas prendre le risque qu’il en parle a sa protégé. D’un geste rapide il pivota légèrement, se qui eut pour effet de faire taper le fourreau de sa dague contre le mur. Un bruit métallique en résultat, se qui attira l’attention des deux protagonistes. C’est un regard sombre et froid qu’il plongea dans celui de l’individu, lui faisant comprendre que si il parlait de l’intrusion à Ashenie, SaYoLe trouverai un moyen de lui faire payer…
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Lund Set' Ago Tanu
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeVen 19 Sep 2008 - 17:56

Le lendemain matin, Lund dormait, enfin s'était rendormit. La nuit fut longue est douloureuse autant par les souvenirs nostalgiques que par les pensées de son futur que par les ressorts lui rentrant dans le dos...mais sinon, il dormait. Les gardes ne faisaient aucun bruit. Encore fallait-il y en avoir. Maintenant, pour Lund, son but était de manger et de boire...puis partir. Les barreaux, n'ayant pas bloqué beaucoup de personnes et pas très entretenus était fragiles. Lund essaya de voir s'il y avait quelqu'un, mais non. Il passa ses mains sur deux barreaux puis émit une force à deux cotés opposés. Il fit de même pour les deux autres adjacents. Celà fut difficile mais il réussit et passa avec tout autant de mal. Il ramassa son épée, ramassa sans bruit l'armure qu'un garde avait laissé et l'enfilla. Elle était assez grande, parfait pour sa massive corpulence.


Il passa à coté d'autres gardes immitant le salut. L'un d'eux demanda s'il venait au buffet. Lund, d'une voix résolu lui dit promptement :


" Oui à part si Dame Ashenie me refuserait mais avec sa gentillesse... "


Puis ils partirent, les gardes à gauche, Lund vers la droite. Il leva la visière et bu, dans une fontaine, sans se faire repérer. Il partit en marchant détendu vers le chateau. Il posa sa main gantée sur le mur et la fit glisser. Les murs étaient doux. Doux même avec les gants. Il arriva devant la porte où il s'était fait arreter. Il vit le salut, sorte de signe pour passer pour les gardes. Il fit l'indentique et suivit l'homme au poison. Il le doubla quand la princesse Ashenie passa. Il accelerra et passa juste à coté du frère d'Ashenie puis resta à l'angle du couloir, faisant semblant d'avoir fait tomber un pot de fleur...il n'était pas possible de le voir derrière cette armure...





Tout à coup, ses yeux s'ouvrirent...ce n'était qu'un rêve...peut-être prémonitoire, qui savait ? Il allait être emmené par les gardes vers une destination inconnu...
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Ashenie De Sephren
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeSam 20 Sep 2008 - 18:18

La jeune demoiselle regardait le preux chevalier dans un éclat de douceur dans ses yeux mi-clos. Lentement , elle se laissait bercer par quelques songes vigoureux, fruit des jardin éparses de sourires, d'imaginaire doux, sous la tendresse du soleil qui acheminait son ascension vers la culminance du ciel. Elle tentait de déceler les quelques perplexités de son admirable frère, quoi que trop hermétique à lui, car au fond leur enfance fut séparée par la méconnaissance de l'autre, puisqu'en vain, la jeune femme portait la lourde malédiction du mauvais présage. Si la jeune femme était attirée dans quelques pensées, l'ainé était en proie à la divagation vicieuse de l'inquiétude combattue par le courage, qui découlait cette froideur et cette irritation palpable. Il avait cependant tourné son visage angélique lorsque l'orchestre de tintement de la petite princesse ducale, dont les bijoux heurtaient le silence, s'était fait entendre.
« - Je te souhaites le bonjour Ashenie. Comment vas tu? La nuit t'a t-elle porté dans des draps salvateurs? Le visage du jeune homme s'était illuminé d'un doux sourire chaleureux, et emplit de sincérité.
La demoiselle revenait à la réalité, doucement, et entamait une douce révérence, inclinant simplement la nuque dans une habilité affirmée, comme pour marquer respectueusement l'affirmation. Lentement, sa voix posée, douce, et enveloppée d'ingénuité amplifiait l'air d'une atmosphère d'affection marquée.
- Je te rends le bonjour, Aaran.. j'ose espérer que tu te portes à merveille, comme peut le suggérer ton visage, bien que plongé dans la perplexité. Quant à moi, je me trouve dans une instance de douceur, bien que la nuit m'ait choyé dans quelques rêves cauchemardesques, mêlant féérie et épopée dans une étrange mixité mortuaire.
- Hélas, petite sœur,
reprenait l'homme dans un ton, plus grave, lorsque son regard mêla le sentiment d'affection et celui d'inquiétude dirigés tous deux vers la demoiselle, j'ai été contraint de veiller au près de la garde quelques interventions extérieurs. Qu'importe, il me tardait de savoir ton état, continuait l'homme, en lançant un regard de fer au garde du corps. Certes il n'allait rien divulgué, mais il n'aurait pu penser une attitude marquée d'insubordination par le jeune garde, car, dans son optique, le regard pouvait être un irrespect puisqu'en vain l'homme ne disposait de rien contre le chevalier, pas l'ombre d'un pouvoir. Ses yeux s'étaient fixés sur la jeune femme, tendis que sa main parcourait sa joue. Et tu es radieuse à ce que je peux constater. J'aime à te voir comme cela, ce fut comme si l'orient s'élevait, et que tu en fut le soleil. Gardes ce sourire à tes lèvres... oui! Celui là, il est le plus beau dont tu disposes...
- Merci Aaran, je m'incline devant ton optique..., quoi qu'il en soit j'ai pu constater cette nuit, avec frayeur ces quelques tumultes de la garde, et ne me suis résolue qu'a prier de loin, croyant à une attaque... Il n'est rien arriver de grave.. ou du moins j'ose l'espérer. Toi et les autres hommes n'avez rien eu?
La voix de la jeune femme, naïve, pointait vers l'inquiétude douce de compassion.
- Non, rassures toi, il ne s'agit là que de troubles causés par un intrus. Rien de grave, deux gardes ont été assommés, mais il a été maîtrisé. Répondait l'homme d'une voix posée et rassurante.
- Où reposent les victimes de ce malheureux incident? La voix de la demoiselle se faisait compatissante dans cette éternelle douceur, lorsque son visage avait perdu ce doux sourire. Elle affichait cette expression qui émanait la pitié.
- Dans la caserne... Je sais dors et déjà que tu tâcheras de les voir... ta pureté te perdra! Rétorquait il dans un sourire provocateur. A présent garde l'esprit tranquillité. Rien ne troublera ta tranquillité, je m'y engages. Il reprenait sur un ton ironique. N'oublie pas... ta vaillante Sœur Bonté approches, et sera ici dans quelques moments pour que tu te confesses... Je te souhaites dors et déjà bon courage.»L'homme s'éclipsait dans un rire doux et feutré, laissant la demoiselle perplexe à ses songes de compassion.

Le drow était resté enchainé au mur. Bientôt, les gardes, qui avaient effectué des rondes dans l'édifice durant toutes les nuits, comme toujours, venaient à frapper les barreaux dans un bruit métallique, comme pour stimuler la colère du drow. L'agacement allait se faire sentir, c'était une question de temps.

«- Alors espece d'horreur! Ta nuit dans ton trou, c'était agréable... Oh mais ai-je mentionné qu'ici, la ou repose ta tête, y'a les rats qui urinent... Eh ouai!Tu baigne dans les excréments frais! Ohh! Fais pas cette tête, on y remédiera vite! Héhéhé... T'as de la chance que je puisse pas te torturer pourriture, tu mérite que ça...»
Bientôt la porte s'ouvrirait, et on conduirait l'homme en sécurité vers les duc, après quelques coups de fouets cela va de sois, tendis que celui ci n'aurait pu que suivre, face a un nombre plus important de garde. On allait lui passer quelques cordes autour des poignets, de sorte que ses mains soient liées, comme ses jambes afin de limiter ses mouvement. Étroitement surveillé, l'homme n'avait aucun espoir d'échappatoire. La sentence tomberait... avec l'espoir qu'elle soit clémente.


Dernière édition par Ashenie De Sephren le Dim 21 Sep 2008 - 10:00, édité 2 fois
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SaYoLe
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeSam 20 Sep 2008 - 22:57


Un regard Glaciale répondit à celui du frère d’Ashenie… SaYoLe se crispa légèrement, il venait de trop en dire, et nul doute que Ashenie trouverai vite de quoi il en retourne… Le frère n’avait pas cédé aux injonctions du Garde du Corps et lui tenait tête… Très bien, ils allaient devoirs avoir une petite explication. Il laissa les deux discuter un moment, laissant ses penser divagués. Ashenie était bien trop naïve et pur pour comprendre les risques qu’elle prenait en libérant le Drow, et il était prêt à mette sa main à couper qu’elle ferai tout pour cela. Il était d’ailleurs quasi-certain du point de vue de SaYoLe que le Duc pliera devant les demandes de sa fille chérie…
Soudain, les paroles du frère le tirèrent de ses pensées… Une sœur ? Parfait, cela allait lui laisser le temps de parler au duc. Il croisa un instant le regard de la jeune fille et lui adressa un sourire avant d’emboiter le pas au frère.
Il le suivit à quelques pas derrière et le rattrapa quelques mètres avant la salle se trouvait le duc. D’une main puissante, il attrapa son bras le fit pivoter et le plaqua contre le mur, déposant son coude juste sous la gorge du jeune homme de manière à lui ôter toute envie de riposte. Il plongea un regard glacial sur lui et commença d’une voie froide et dure :


Que les choses soient claires. Tu es peut-être son frère, mais je suis chargé de sa sécurité et je n’hésiterai pas à t’ôter de mon chemin s’il le faut…
Ne t’avise plus jamais de faire ce genre de chose, elle doit rester en dehors de tout ça. Et si tu à un problème avec mes méthodes, c’est pareil ! Est-ce claire ?

Sans attendre de réponde, il relâcha sa prise et continua rapidement sa route pour pénétrer dans la grande salle et ainsi éviter une discussion qui risquait d’être aussi explosive que longue... Le drow enchainé venait d’être agenouiller devant le duc. SaYoLe passa juste à coté de lui sans même lui adresser un regard et vint se présenter devant le Duc. Après une rapide révérence qui lui tira une grimace tant son cou le faisait mal d’avoir veiller toute la nuit, il commença d’une voie neutre :

Monsieur le Duc, je suis désoler de faire interruption comme cela, mais j’aimerai vous parler…

Il laissa quelques secondes de vide afin de laisser le temps au duc de l’arrêter s’il ne souhaitait avant de reprendre d’une voie légèrement plus froide, toujours sans adresser une regard au prisonnier.

En ma qualité de Garde du Corps de votre fille je vous recommande la mise à mort rapide.
Nous ne pouvons le laisser ici pour des risques évident de sécurité, ni prendre le risque qu’il s’évade un jours… Nous ne pouvons non plus le laisser repartir, il connait le domaine et nous ne savons même pas à quel point. Il pourrait revenir seul ou accompagner. Je ne peux laisser faire une telle erreur qui pourrait la mettre en danger. C’est pourquoi je vous demande de suivre mes conseils…

Le jeune garde du corps gardait son impassibilité, pourtant la fatigue commençait à véritablement se faire sentir, et il n’aimait pas cette situation. Il voulait que tout soit réglé avant qu’Ashenie ne vienne s’en méler…
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Ashenie De Sephren
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeDim 21 Sep 2008 - 1:01



La tension était monté d'un cran dans les esprit protecteurs des deux agents masculins tournoyant autour de la petite duchesse ingénue. Aaran s'était cependant éclipser avec tact, avec soin, dans un rire feutré et lentement effacé, comme lorsqu'il taquinait sa sœur, comme deux enfants de bas âges, et pourtant déjà adultes. Il se dirigeait à présent vers les bureaux ducaux, qui renfermaient le seigneur suzerain des lieux, principale actionnaire, et gérant de la propriété. Les pensées envolées vers d'autres cieux, il songeait à cette nuit inattendue et brumeuse qui venait de s'écouler, sans dissimuler un quelconque contentement quant à l'humeur de la douce et jeune demoiselle. De bruits de pas, rapides, le ramenèrent à la réalité et il fut soudain déporté vers le mur, les épaules contre la paroi, par un pivotement du bras. Son armure claqua grossièrement, provoquant les vibrations des plates, et par delà tout le corps. Le garde du corps de sa sœur avait une voix froide et dur, et prononçait ses mots, mettant les choses au point, comme s'il eut quelque chose à lui reprocher. L'homme afficha une mine froide envers le garde du corps, et se retient d'avoir la force de l'expulser violemment, pensant à sa sœur qui pourrait en subir les frais. Il le regardait alors s'éloigner lâchement et sifflait entre ses dents.
«- Ma vertu m'eut retenu une fois.. cependant, tu ne perd rien pour attendre... Mon honneur ne supporterait pas deux affronts. Prenez bien garde à ma sœur, car elle pourrait être votre dernière cliente...»
Il lui emboita un pas nerveux, mais cependant bien maintenu, dans une grâce presque affichée. Il se tenait en arrière plan de la scène contemplant l'intrus de ses yeux bleus et doux.
Le drow avait été agenouillé devant le suzerain ducal. Ce dernier se dressait fièrement devant l'intrus, la poitrine bombée, et ressortie, à l'image d'un héros triomphant, montrant sa grande supériorité. Il gardait cet air froid et claquant. Alors qu'il ne savait strictement rien de l'individu, encore, le garde du corps fit de nouveau une superbe apparition. L'homme exposait, contre toute attentes un point de vue sur le jugement encore non prononcé du drow, certes justifiable, mais trop directe, se heurtant à la froideur et la distance du duc. Sa fille étant cependant un sujet primordial, il laissa l'homme terminer sa tirade. Dans une ignorance presque totale, il détourna son visage de l'homme, et fixa le drow. Sa voix glacée fendait l'atmosphère.
«- Qui êtes vous? Déclinez votre identité! Que faites vous en ces lieux? Qu'avez vous fait? D'où venez vous.. Croyez vous que vous puissiez ainsi vous infiltrer en mon château impunément, vous et votre peuple? Répondez maintenant...»
Sa voix froide avait suivi son regard et s'était posée su le visage du drow. Ses yeux verts, son visage âgé et aigri, contemplaient avec froideur l'intrus, et ne semblaient rien laisser déceler.



Dernière édition par Ashenie De Sephren le Sam 25 Oct 2008 - 21:09, édité 1 fois
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SaYoLe
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeLun 22 Sep 2008 - 10:55


Le sang du Garde ne dit qu’un tour lorsque le drow parla d’Ashenie. Quand aurait-il pu la voire ? Au son balcon ? Pourtant lui était là… Quels intérêt auraient eut les gardes à insulter la jeune femme ? Le fait de l’apercevoir rentrer dans ses appartements durant la nuit y serait pour quelques chose ?... Une nouvelle fois, ce fut beaucoup de questions pour très peu de réponse… Néanmoins, cela donnait une raison de plus pour tuer ce drow…
Pourtant le Père ne semblait pas vraiment y faire attention. Soudain, une femme entra pour s’en prendre au prisonnier. SaYoLe leva un regard interrogateur vers cette étrange femme qu’il n’avait jusque là jamais vu. En tout cas, elle semblait être connue de la famille… Purifier ? Serai-ce le None dont le frère avait parlé précédemment ? Si tel était le cas, SaYoLe plaignait sa protégée, elle ne devait pas être agréable… Même s’il était à mille lieu d’imaginer se qu’il s’était réellement passer quelques minutes avant…

Le frère en question prit alors la parole, et à la surprise de SaYoLe prit la défense du drow. Celui-ci serra les dents et jura en silence « Quelle Connerie ! Vous préférez la fierté de la famille à la vie d’Ashenie ?! ». Ce fut alors le père qui prit le relais et d’arborer dans le sens de son fils. SaYoLe ne laissa rien transparaître, mais il était fou de rage. La situation était devenue d’une absurdité complète. Il jeta un regard de biais au Drow. Il était à porter de lame… Juste un mouvement, juste un coup d’épée et sa tête aurai roulé au loin tout comme les problèmes qu’il représentait… Un seul coup… L’idée qui germait fut très vite éteinte par les paroles du Duc, annonçant qu’il ne pardonnera pas d’écart. Le Garde posa un regard de Glace sur le dirigeant des lieux et répondit d’une voie tout aussi glaciale tout en s’inclina:


Il sera fait selon vos désires monseigneur… Je vais aller le relâcher loin du domaine…

Les gestes et les paroles contrastaient à merveilles avec la voie et les sentiments du jeune homme. Celui si tourna son regard successivement sur le frère et sur le prisonnier. Il l’agrippa par ses chaines et le releva d’un coup avec force et vigueur. Il le fit pivoter pour le mettre dos à lui et lui glissa à l’oreille.

Fait moi plaisir, tente de t’échapper que je puisse séparer ta sale tête de ton pitoyable corps…

Et il le poussa en avant pour lui intimer d’avancer. Le frère suivit le mouvement juste devant eux. Le Prisonnier était encore bien enchainer et n’avait aucune échappatoire. Il pouvait uniquement se laisser conduire… Le petit groupe passa la porte avant de continuer son chemin vers la forêt.
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Lund Set' Ago Tanu
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeLun 22 Sep 2008 - 13:46

39 ans auparavant



Lund s'en était remis. Après avoir été liminer, il était resté sur cette défaite. Il décida alors de faire une cure au bord de la mer. C'est donc au bout de 15 mois après sa défaite qu'il ne fut plus bancale au niveau psychologique et le Drow était devenu réaliste, conscient. Il partit à la recherche des Dolgans pour venger les peuples piller.



____________________________



Lund fixa le duc puis regarda à gauche, voyant le frère d'Ashenie et il tourna ensuite sa tête à droite, et vit Sayole. Il plongea son regard dans celui de l'homme neutre et gris même s'il cachait ses sentiments et que Lund le savait. Se levant, face au duc, ce dernier demandant comment le drow avait connu sa fille. Lund ouvrit la bouche quand il entendit le bruit des portes retentirent. Il pivota sur 180° et vit une femme. La nonne se montra, attifée comme un chien après avoir plongé dans de l'eau, elle marcha en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte, grassouillette, du milieu de laquelle un nez à bec de perroquet ; ses petites mains potelées, sa personne dodue, son corsage trop plein qui flotte, n'était pas en harmonie avec cette sale qui suintait la richesse par rapport à elle. Ses cris résonaient entre les murs. Elle jacassait du mal au drow qui ne lui avait rien demandé. De quoi se mellait-elle ?



Elle fut stoppé et le fils du duc répliqua de sorte à défendre Lund. Dans quel intéret ? Pourquoi faire une chose pareil ? Ce n'était pas vraiment le plus important. Il fit signe de remerciement de la tête puis vit SaYole énervé. C'était normal et légitime. Il lui passa un message à l'oreille. Lund lui répondit à voix normal :



" Attend ! "



SaYole allait être prit au dépourvu, du moins Lund le pensait. Il se retourna en faisant volte-face au garde du corps. Il le recula avec le braspour voir le duc. Il s'avança devant et lui cria :



" Pour répondre à votre question, j'ai vu votre fille le soir de mon arrivé, où Monsieur (montrant SaYole) réduisait en fumée une sorte de poison...ou je ne sais quoi ! Elle ressemble tellement à mon ancienne petite amie...elle aussi était humaine mais tué pas des Drows. Si vous croyez que je serais avec ces êtres avides de sang...mais si je dois vous prouver que je ne suis pas méchant, c'est à votre guise (en s'abaissant) "



Lund avait abasourdit la salle. Il re-dépassa Sayole et suivit son cortège personnel.



*Je voudrais la revoir...mais ce serait une bétise...*
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Ashenie De Sephren
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeLun 22 Sep 2008 - 18:38

[Précision: Mon ancien rp à été supprimé et je ne compte pas le refaire, c'est impossible. Donc Ashenie s'est fait promettre une purification suite à la venue de la sœur, et a subit quelques attaques de la soeur. Cette dernière a ensuite voulut purifier le drow. Le frère est intervenu pour le sauver.]

« - Allons! Lançait Aaran dans un sourire charmeur, Drow, vous vous inclinerez respectueusement devant les victimes de votre intrusion. Nous verrons leur sentence, raillait il en trainant le Drow.» L'homme menait la marche, doucement. Alors qu'il traversait les jardins intérieurs, le soleil pointait son zénith. L'astre luisant éclairait la mer céleste d'une éclatante lumière, tendre, chaleureuse, pénétrant le long dôme de verre, doucement gardé, avenant, abritant le corps frêle ensevelit dans la soie. Les saccades de son corps témoignaient de ce long chagrin, sur lequel s'épanchait un sanglot doux. Ainsi, le voile de la tristesse avait recouvert les traits de la jolie demoiselle, confondue en une créature merveilleuse de pitié douce. Non pas qu'elle fut laide, mais son état eut donné toutes les envies au monde de parfaire l'éclat d'antan de ses yeux vairons, limé-céruléens, qui émanaient cette agonie de la douleur. Elle avait faillit. Ses cheveux blonds formaient une draperie soyeuse et luisante, étalés sur son dos. Sa tête était enfouie entre ses bras. Le calme silencieux détenait en sa main les appartements, et avait cousu les bouches de pollutions sonores, si bien que le regard ne fut porté que sur elle. Le corset comprimait ses poumons étouffés, serrait son lacet sur la douce peau de la demoiselle, la marquant de quelques brûlures rouges, lorsque sa poitrine osait se gonfler jusqu'à occuper l'étau en sa totalité. Enfin, elle paniquait, se perdait dans des divagations douloureuses, sans issues, comme si les murs se resserraient, la comprimaient... mais doucement, comme si on eut voulu apaiser sa douleur. Elle avait été déchirée avec lenteur, distillant un à un ses songes de compassion. Elle ne sut combien de temps le silence ordonna son salut, mais le temps lui parut long. Cependant, le calme vint se troubler par quelques éclats de voix. La jeune femme se levait alors, attirée par l'extérieur de ses songes, attirée par la lumière, attirée par la douceur face à la douleur. Elle se déplaçait avec lenteur, avant de contempler en un instant de stupeur l'immonde scène. Ses yeux s'attardaient sur les protection de son frère, le tissu de son garde du corps, tous deux libres et traînant une créature enchaînée!.. Non, il était impossible que cela fut vrai. Elle relevait gracieusement la tête, ravalait son chagrin, et affichait de nouveau cette beauté ingénue, sur laquelle on pouvait maigrement déceler les traces des aléas de la bonté. Enfin, elle s'élançait. Quoi que fut ce a quoi elle s'attendait, son cœur bondissait de sa poitrine, désignant l'injustice de son doigt pulsatif. Les appartements étaient vides, et lorsqu'elle arriva aux entrées des jardins intérieur, les hommes étaient déjà au bout, décidé à emmener le pauvre homme vers d'autres abstractions tortueuses.
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeLun 22 Sep 2008 - 23:45


Devant les nouvelles paroles divagantes du Drow, le Garde du Corps contint sa colère à grande peine mais parvint tout de même à garder son masque de neutralité. C’est néanmoins avec une poigne plus violente et plus raide qu’il retourna le Drow dans le sens de la marche pour quitter la pièce et le poussa en avant, gardant une bonne poigne sur les chaînes qui le retenaient. SaYoLe ne connaissait pas vraiment les liens qui unissaient le frère et la sœur mais s’étonnait de l’absence de réaction d’Aaran… Le petit groupe passa par le grand Hall, se déversa dans les jardins et prit la direction de la sortie.
Le Garde du Corps se perdit quelques instants de ses pensées. Il avait vraiment du mal à comprendre se qu’il venait de se passer. Le père venait de l’engager pour la protection de sa fille, une protection physique et mentale, et il laissait partir un Drow qui avait visiblement des vues sur sa fille… S’extirpant de ses pensées, il fit un moulinet de la tête, ses vertèbres le faisaient souffre, la fatigue de sa nuit de veille plus pressante. Il fallait qu’il aille se reposer…
Le groupe avait maintenant dépassé les murailles depuis un moment et avançaient sur un sentier de la forêt du domaine ducale. SaYoLe observa les alentours, et eut un sourire. Cela ne ressemblait pas vraiment au chemin qu’il avait prit en venant l’autre jour. Il trouvait amusant que le décor puisse changer suivant le sens de la marche.
Puis, il entendit des bruits de pas derrières eux, d’abord étonné, il tourna la tête et aperçus Ashenie. Le jeune homme lâcha un juron et arrêta sa marche, tirant sur la chaine du Drow pour le sommer de s’arrêter. Un regard Glacial vers le frère et lui tendit les chaines qui empêchait le prisonnier de ce mouvoir aisément.


Finissez le chemin avec cette créature, je m’occupe de votre sœur…

Doucement, le Garde du Corps fit demi-tour et marcha à la rencontre de la jeune femme qui n’était plus qu’à quelques 10e de mètres d’eux. Le Garde couvrit la distance en quelques pas rapide et darda sur elle un regard ampli de reproche même s’il savait qu’il n’avait rien à lui rapprocher… Il se disposa devant elle de manière à cacher volontairement le Drow.

Dame Ashenie… Vous ne devriez pas sortir du domaine sans que je sois là… De plus, ce qui se passe ici n’est pas de votre ressort….

Alors qu’il finissait sa phrase, un bruit de fer le mit en alerte. Il eut juste le temps d’apercevoir une chose briller dans les buissons non loin d’eux avant d’entendre siffler des flèches.
Immédiatement, le Garde s’enroula dans sa cape de voyage tout en enveloppant lui-même la jeune femme. La première flèche se planta dans le sol à quelques centièmes d’eux, la deuxième ricocha sur la brassière de son bras gauche dans un bruit métallique désagréable. Puis deux autres bruits plus sourds se firent entendre et SaYoLe fut prit d’un spasme de douleur. L’une des flèches venait de le percuter de plein fouet dans son dos mais fut arrêter par la cotte de mail alors que l’autre avait trouvé une faille et venait de se planter dans son omoplate gauche, après avoir également traversé sa brassière. Les dents sérés par la douleur, le Garde du Corps pivota sur lui-même tout en enclenchant le mécanisme de la mini-arbalète à deux tirs fixée à son bras. Leurs agresseurs qui étaient aux nombres de 5 sortaient de leur cachette, épée aux claires. Le premier garrot partit dans un claquement sec et le projectile manqua l’assaillant. Sa blessure l’empêchait de viser correctement. Un deuxième claquement sec et l’un des assaillants s’effondra. Rapidement le groupe se divisa, deux partirent en direction de Aaran et du Drow alors que deux autres venaient dans leur direction.
SaYoLe se releva. Il sentait son sang chaud couler le long de son bras et de son dos et avisa d’un rapide regard les dégâts. La flèche ne l’avait pas transpercé et restait accroché dans son épaule. D’un geste lent, il défit sa lourde cape afin de gagner en agilité et dégaina ses deux sabres non sans une grimace de douleur.
Sans un regard ni un mot pour sa jeune protégé, il se lança à la rencontre de ses adversaires afin de porter le combat le plus loin possible de leur cible. Les 3 individus se rencontrèrent dans un bruit sourd. SaYoLe venait de percuter le premier d’un coup rageur d’épaule, l’envoyant tomber un peux plus loin et entama une passe d’arme avec celui qui restait. Après deux échanges de coups, SaYoLe releva la garde de son adversaire d’une de ses lames à lui asséna un coup de biais qui faillit séparer le corps en dos. Il se retourna pour s’occuper de l’adversaire qu’il avait mit au sol et fut surprit de la voir debout plus proche de lui qu’il n’aurait dut. Il décapita l’archer d’un moulinet du bras, envoyant sa tête roulé à quelques pas. Alors qu’il voulait se retourner pour observer Ashenie il constata avec surprise que son corps ne répondait plus… Il baissa son regard et constata avec étonnement une courte dague enfoncée dans son ventre. Son dernier adversaire l’avait touché… Comme s’il se sentait loin de la scène, il enleva la lame de son corps donnant à son habit une tinte ocre. L’adrénaline du combat lui avait épargnée la douleur première du coup, mais maintenant il la sentait remonter le long de son corps comme un virus affamé. C’est un regard vide qu’il porta vers sa protégée, affichant un regard ampli d’excuse. D’un pas lent et mal assuré il se dirigea vers elle tout en réarmant à grande peine son arbalète. Arrivé à sa hauteur il parvint à lui bredouiller :


Ne vous inquiétez pas…

Il posa un genou à terre afin d’être plus stable et porta son regard vers le combat qui opposait Aaran et ses deux opposants. Le drow enchainé ne pouvait être que spectateur… Lentement, il releva son bras gauche ensanglanté, visa puis tira. Le sifflement de la flèche traversa le sentier et le projectile vint percuter l’un de deux hommes dans le dos. Celui-ci s’effondra dans un râle sourd. Le garde du corps visa de nouveau, mais sa vue se troublait et c’est bien loin de la cible que le garrot partit. SaYoLe lâcha un juron de débit et se releva en soufflant. Un goût amère dans la bouche, il cracha une gerbe de sang à ses pieds. Il savait que ce n'était pas bon signe, ce sang signifiait que la blessure avait touchée ses poumons. Ses épaules se relevaient et s'affaissaient au rythme de sa respiration difficile. A ce moment précis, il espérait que le jeune frère serai capable de se défaire de son adversaire et ainsi protéger Ashenie… Lui avait faillit, il n’était plus capable de se battre et tenait à peine debout… Aussi drot que la douleur lui permettait il se tenait entre Ashenie et se qui restait de danger.
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Lund Set' Ago Tanu
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeMar 23 Sep 2008 - 17:20

Lund avait suivit ses gardes, plus haut d'au moins une tête des gardes voyant aussi bien au loin, que derrière. En marchant dans le couloir, il aperçu toutes les orfèveries. Elles luisaient et brillaient...Lund n'avait jamais vu briller autant des choses...à part son épée mais seulement quelques fois...Ce luxe étouffa Lund. Il allait être envoyé dans la forêt. Il allait partir, s'en allait, comme il était venu. Toujours à jeun, il avait les yeux à demi-clos, baissé par la fatigue. Il aperçut alors l'entrée. C'était là qu'il s'était fait attraper. Il leva les yeux vers le ciel, continua à avancer tout en se retournant et vit alors le balcon de la Dame. Cette femme ressemblant à son ex-petite amie...Elle le fixa et vice-versa. Elle partit en courant et Sayole se détacha du cortège. Lund continua à marcher, fixant l'horizon. Les gardes étaient menés par le frère, qui semblaient très sympatique vu les conditions. Lund imagina...sur un échaffaud sa tête tombante...triste vision...il ferma les yeux, les rouvrit et entendu du bruit derrière lui. Il se tourna sa tête d'un coup et vit des flèches. Il pivota d'un coup brusque, faisant tomber deux gardes tenant les chaines.



L'un des guerriers courant vers le cortège tomba à quatre pattes à cause de la flèche. Lund lui sautilla pour se déplacer aux cotés du frère et du guerrier. Il pointa son bras vers le Aaran pointant une dague qui sortait d'un système mécanique et capable d'être lancé. Lund poussa, en plongeant, le fils du duc et la flèche se planta dans le biceps du Drow. Il venait de sauver le frère. Il tomba à genou à cause de la fatigue et de la blessure. Les gardes tombés avaient depuis longtemps laché les chaines et attaqué l'homme. Lund, voyant Sayole en Piteuse état, tourna sa tête vers la victime sauvé de la dague et montra le garde du corps comme il pouvait. Il dit, avant de tomber dans les pommes, qu'il ne pouvait plus rien, à cause de la faim, de la soif et de la blessure. Il le fixa et ne faisait que le regarder. Il ferma les yeux et s'écroula au sol.
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Ashenie De Sephren
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeMer 24 Sep 2008 - 14:23

La belle demoiselle était gracieusement descendue, non sans un certain empressement, tendis que les pans de sa robe couvraient les marches d'un doux rideau de soie blanche, de plumes légères et douces, de voiles tombants. Elle s'était arrêtée pour saluer la sœur de nouveau, dans une révérence respectueuse. Elle avait détourné les yeux, comme pour suggérer un certain hasard quant aux raisons de sa présence hâtée.
« - Eh bien demoiselle de Sephren, quel empressement vous anime ainsi? Oh, mais devinons, voudriez vous peut être de nouveau défier la pureté de la vie? Votre... SaYole, reprenait elle avec une mine de dégoût, doit sans doutes attendre le don charnel de votre douce enveloppe corporelle... Il est cependant de mon devoir de souligner votre préservation. Ainsi... puisque votre but découle d'une perversité étonnante, nous viendrons purger toutes pestiférations dans votre corps... peut être quelques forces vous ramèneront à la raison ma chère enfant...
- Gardez vous, madame, de m'ensevelir de tels vice. Mon empressement n'est dû qu'a la nécessitée de ma présence au près de mon frère. Que Néera me garde de tous concepts détournés...» répondait calmement la demoiselle, d'une voix innocente et pure. Un élan d'ingénuité était venu recouvrir ses yeux de ce voile fin, et tendre, qui ne tardait que d'être consumé par la nonne dévolue aux préceptes les plus ambigus. La nonne avait lentement passé son chemin, un sourire de satisfaction sur ses lèvres. Elle ne perdait pas l'espoir que la purification apporterait un renouveau plus vif, et plus soumis en faveur de la jeune femme. Il était après tout inutile d'abuser d'une quelconque emprise, la douleur s'immiscerait peu à peu en son sang. La jeune femme n'attendit pas plus. Les mots se bouleversaient en elle. Les liens qui avaient unis ses yeux, aléas de pureté, aux chaines d'une étrange créature sombre. Ses pulsions cardiaques volaient, sombraient dans un tambour lourd et d'une assonance constante, d'une sonorité sourde et ébranlée. Elle traversait les pièces avec empressement, tendis que sa main gauche serrait un premier pan de sa robe, tendis que l'autre formait l'extrémité d'un arc anguleux, remplié sur sa poitrine. Son poing était en effet serré, fermé, sur le centre de sa poitrine, trahissant l'émotion montante, alors que ses yeux jetaient cette éternelle pitié, accentuée par la hauteur de son regard. Bientôt, elle avait en vue le cortège masculin, dont elle reconnaissait aisément les figures emblématiques et antithétiques de son frère, Aaran, doux protecteur, et de SaYoLe, fraichement embauché pour assurer sa sécurité. En son centre, le drow enchaîné était contraint d'avancer, à la grande peine de la demoiselle. Elle se hâtait, suivant le cortège la muraille du château, qui refermait doucement sa porte sur le groupe. Son pas pressant, sa robe soulevant les nuages de poussière, elle finit par arriver devant les portes.
« - Halte là, demoiselle Ashenie. Par ordre ducal, les dangers de l'extérieure vous sont préservés. Vous m'en voyez désolé.
La demoiselle affichait un regard supplicateur, les yeux ampli de cette tristesse douce, qui, même face au mur, permettait une douce fissure, si bien que l'éclat avec lequel elle rayonnait transperçait les esprits. Elle reprenait avec conviction, le regard plongé dans celui du garde, plaidant sa cause, dans le bon sens de la foi. Ses yeux brillants parlaient d'eux mêmes, et venaient souligner la douce conviction de pitié et d'ingénuité.
- La foi de Néera me pousse vers ces contrés inconnues, où trône la protection de mon frère, et de mon récent garde du corps. Je vous en prie... la jeune femme détournait le regard. Vous me voyez dans l'obligation de rejoindre le cortège au plus vite. L'importance de ma présence n'a pas d'égal...
- En ce cas, reprenait le garde, je me délègue à la responsabilité de vos protecteur. Ouvrez la porte!» Lançait-il à l'égard des autres.
La demoiselle le remercia gracieusement d'une révérence, ornée d'un sourire sincère qui laissait sa cible enveloppée dans une gratitude certaine. Elle détournait la tête vers les autres membres de la protection ducale.
«- Je vous remercie gracieusement...» disait elle en inclinant la tête, le regard porteur de chaleur bienveillante. Elle s'élançait plus loin, vers le groupe disparaissant à l'horizon. Ses pas se marquaient doucement sur la terre des chemins détournés, avant de s'envoler au contacte léger des plumes. Le groupe s'était rapproché...


Tendis que la demoiselle se rapprochait, Aaran menait la cadence de ses hommes. Lorsqu'il entendu la mention de sa sœur, il tressaillait, portant un regard interrogateur vers l'arrière. Il sourit un instant, trouvant l'idéal de la demoiselle trop inconscient, et ses précautions finalement inutiles. Elle s'illustrait parfaitement dans sa sœur, et il reconnaissait qu'il en aurait fait de même. Caressant la douce idée de son idéal, il était cependant irrité de la voir ici, seule. Son élan fraternel voulut répondre à la protection lorsque SaYoLe mentionna qu'il s'en chargeait; l'homme ne fit pas abstraction d'un regard glacial à l'égard du garde du corps, accompagné d'un léger soupire. Les traits durs, il tirait sur les chaînes du drow.
« - Avancez, créature! Qu'on en finisse...!»
Le garde du corps avait eu un long regard de reproche sur la demoiselle arrivante. Son pas était rapide, sa course ferme, et il était un dernier rempart au prisonnier, froid et infranchissable. A ce regard emplit de reproche, la demoiselle voulut tourner les yeux, s'excuser, fuir devant la glacial attraction, éclater en sanglots et se confondre en une longue complainte douce attendrissante, sinueuse, et ampli de compassion envers la créature. Cependant, ses jambes la portaient, raccourcissant la distance, et au regard de l'homme répondait un regard brillant et chaleureux, antithétique en somme, heureuse de se retrouver en une compagnie protectrice. Elle soutenait le regard avec fermeté, presque malgré elle, les lèvres closes, semblable à deux pétales de roses luisant. Ses yeux doux émanaient la pitié, la compassion, dans une luisance éclatante, dans un émoi indissociable et touchant. Arrivée à sa hauteur, elle s'arrêtait, plongeant son regard dans le sien, tendis que ses quelques mèches libres s'inclinaient face aux aléas du vent. Il avait prit la parole le premier, déclarant d'une voix neutre, quoi que ponctuée de reproche et d'inquiétude son inaptitude face à la situation qui se déroulait, et son inconscience de sortir sans lui, bien qu'ils fussent à présent réunis. La jeune femme gardait un regard doux, plein de tristesse, lorsque, sans comprendre, son garde du corps l'enveloppait, et l'emmenait plus loin. Elle était placée derrière lui à présent, lorsque son cœur bondissait de sa poitrine, de peur, face aux assaillants. Aaran avait tourné le visage, dégainé son épée, et s'élançait vers deux des hommes hostiles, qui s'approchaient dangereusement de sa sœur. Il mettait en œuvres les principes de la dualité, et combattait avec soin, tact, et classe. Ses coups produisaient une symphonie métallique désorganisée, mais contenaient les adversaires dans une élégance rare. Son épée fendait l'air, son armure absorbait les chocs, et le parfait chevalier s'élançait à la conquête du mal. Lentement, le duel se resserrait, sous les yeux de la demoiselle, qui semblait égarée en cette brutalité. Elle fixait SaYoLe d'un regard d'espoir et d'encouragement, puis Aaran dans cette détresse folle, qui l'empêchait de se mouver, heureusement hors d'atteinte des hommes. Aaran avait désarmé l'un de ses adversaires, tendis qu'il poussait l'autre d'un violent coup de bouclier. L'épée ne tardait pas a laisser quelques gouttes de sang couler, dans l'innocence du combat, tendis qu'il n'en restait plus qu'un pour le moment. C'est alors qu'il se voyait violemment poussé par l'énergumène enchaînée, qui s'était vraisemblablement sacrifié pour lui. Son armure l'aurait cependant protégé du coup de grâce, bien évidemment, et son bouclier ne servait pas a rien. Il rétorqua en donnant un violent coup de pied dans la nuque du drow, avant de finir par retourner au combat déloyal. Plus loin, Ashenie laissait ses yeux percuter les chocs. Elle n'avait pu s'empêcher de laisser échapper un petit cris de frayeur à la première blessure de SaYoLe. Elle ne l'avait pas quitté des yeux, et il avait vaillamment accomplit son devoir, sous les yeux brillants de sa protégée, le cœur sautant à chaque râle et qui de temps à autres, portait quelques regards à son frère, visiblement en de bonnes position, aidé par les gardes. Enfin son regard s'était reporté vers SaYoLe,visiblement souffrant. «SaYoLe!» avait murmuré la demoiselle, les yeux désolés, dont la pitié émanait. Elle voulut courir et lui venir en aide, coupable d'un crime subit. Cependant, c'est lui qui s'avança dans un pas lent, presque titubant, parvenant à ranger son arme. Un regard vide, désolé, arborait son visage tendis que la demoiselle le renvoyait à cette mer de compassion, cette pluie de douceur et de gratitude, et cependant teintée de larmes d'inquiétudes, roulant doucement dans les yeux, contenues. Elle mordait doucement sa lèvre inférieur et le suivait des yeux, lorsque celui ci se postait entre elle et ce qui restait de combat. Son habit était teinté d'ocre, et sautait aux yeux de la demoiselle, éprise d'un désir salvateur certain. Il lui avait recommandé de ne pas s'inquiéter avant d'abattre un autre homme dans un râle qui fit sursauter la demoiselle. Elle fixait le combat d'un air apeuré tendis que SaYoLe semblait succomber sous le virus affamé. Du sang sortait de sa bouche, en un crachat écarlate. «SaYoLe!» laissait échapper la demoiselle en soutenant son garde du corps. Elle avait relevé son visage, sans se préoccuper du reste du combat, et était passée devant lui, comme un rampart entre le combat et SaYoLe. Si l'homme avait eu l'idée de pointer son épée contre elle, elle aurait été le sacrifice d'une vie, dans un rôle visiblement inversé. Ses yeux d'émotions étaient plongés dans ceux de SaYoLe. Elle essuyait avec un morceau de tissu quelques gouttes de sang, et reprenait d'une voix douce, et plongeant dans un calme profond.
« - Je suis désolée... cela n'aurait jamais du arriver.»
L'homme, visiblement mal en point, laissait au cœur de la demoiselle une douleur grandissante. Elle le soutenait avec sa maigre force fébrile, dans une émotivité marquée.
Derrière le combat s'était apaisé. Enfin Aaran rangeait son épée, repus.
« - Misère... que cet endroit empeste la mort... Je pense que nous devrions laisser le Drow ici.
- Qu'a t-il fait pour mériter un tel jugement?
Demandait la demoiselle calmement, d'un ton ingénu.
- Les menaces pèsent sur le château, peut êtres des vies sont elles en danger. Je préfère en écarter la sources, et la relâcher à la nature...
- Libérez le, qu'il puisse survivre... pauvre créature... déclarait elle tristement.
- Ashenie... son sang ne respire que guerre, et vengeance. Je ne voudrais pas qu'il vous arrive du mal...lançait il tendrement à l'égard de sa sœur, qui soutenait un regard brillant et craquant. Oh.. reprenait il... libérez le! Et ramenez SaYoLe au château, il a besoin de soins! Dépêchons...
Les gardes s'exécutaient. Libérant dans un premier temps le drow, enfin détaché de ses chaines, vers lequel Ashenie s'avançait doucement, suivie de son frère, l'épée à la main. Elle tendait lentement sa paume, après avoir fouillé doucement dans une petite bourse bleue, et en dégageait quelques écus, au nombre 17.
- Vous me voyez désolée de votre sort. Puissent ces pièces éconduire votre vie vers d'autres cieux pacifiques...» finissait la demoiselle, dans un regard doux, et de compassion, lorsque sa beauté rayonnait. Elle déposait les écus près du Drow, et se retournait vers SaYoLe, le regard triste. Les gardes s'avançaient vers lui, tendis que son frère fixait le drow, et lui faisait signe de déguerpir.



Dernière édition par Ashenie De Sephren le Mar 13 Jan 2009 - 15:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeMer 24 Sep 2008 - 16:08


La douleur, sa respiration difficile, sa vision… Les secondes qui suivirent furent trop flou pour la SaYoLe pour qu’il en garde une trace dans ses mémoires. Il n’avait même pas vue la fin du combat et encore moi Ashenie se poster devant lui. Lorsqu’il reprit ses esprits, la jeune femme essuyait avec un doux tissu le sang qui parlait encore à ses lèvres. Il mit du temps à réagir. Les rôles ne devaient pas s’inversé ! Il posa doucement sa main sur l’épaule d’Ashenie comme pour s’y appuyer, mais là n’était pas son objectif. Il voulait la repousser derrière lui. Mais la voie du frère le coupa dans son élan. Le combat était finit et le danger écarté pour quelques temps. Il la laissa rejoindre son frère et s’en alla d’un pas chancelant trouvé appui sur un arbre. S’y calant avec son épaule valide dans un petit râle de douleur. Maintenant que le combat avait prit fin, l’adrénaline ne faisait plus effet, la douleur et la fatigue se faisaient plus intense comme s’y l’équilibre se mettait en place. Il remercia dans une prière silencieuse son corps d’avoir tenue le coup le temps de la passe d’arme, lui ayant permit ainsi de remplir son rôle. Il repensa alors aux paroles d’excuse de sa jeune protégée… Oui en effet, cela n’aurai jamais dut arrivée ! Elle n’aurait jamais du sortir du domaine…

Lorsqu’il entendit prononcer son nom, il releva ses yeux vers le frère et les gardes qui s’avançaient maintenant vers lui. Aussi rapidement que son cerveau atrophié par la douleur le pouvait, il analysa la situation. Il ne pouvait se laisser ramener par les gardes. En cas d’une seconde attaque, il serai un poids mort qui pourrait faire pencher la balance dans le mauvais sens… Son maître lui avait apprit que la protection de la personne venait toujours avant sa propre vie dans l’ordre des priorités… Lorsque le garde passa prêt de lui et commença à se positionner de façon à la soutenir, SaYoLe le repoussa d’un geste lent mais significatif.


Ne me touche pas !

Sa voie était encore aussi glaciale que ses yeux malgré la pointe de douleur que l’on pouvait y déceler. Il jeta un rapide coup d’œil sur le Drow pour s’assurer qu’il partait bien avant de reporter son regard vers le frère dans une once de défit.

Ne croyez pas que je vais vous faire le plaisir de me ramener comme un chien blessé…

Il détourna alors ses yeux gris pour darder un regard aussi froid qu’il le pouvait sur la jeune femme afin qu’elle ne proteste pas. Il savait, malgré son inimitié pour lui que le frère en tant que soldat comprenait la situation. Se qu’il voulait surtout c’est qu’Ashenie ne proteste pas. Il pivota légèrement afin de se mettre dos au tronc tout en faisant attention à ce que la flèche encore planté dans son omoplate ne le touche pas et se laissa descendre doucement pour s’assoir. D’un geste lent et légèrement tremblant, il sortit sa petite boite de tabac et s’alluma une cigarette. Après une profonde inspiration durant laquelle il du se retenir pour ne pas tousser, il raccrocha un petit nuage de fumé et reprit.

Partez devant, je vous rejoindrai au château après m’être assuré que plus personne ne vous suit…

Une déclaration amusante si on se base sur le fait qu’il était aussi mal en point. Mais cette phrase n’avait pour but que de rassurer la jeune fille. Il posa de nouveau son regard sur le frère.

Prenez en soin, il serait malheureux qu’elle perde la vie sous votre responsabilité dès que j’ai le dos tourné…

Il partit dans l’un de ses rares sourires. Signe qu’il allait mal ? Peut-être… Quoi qu’il en soit, les gardes et les deux enfants du Duc prirent le chemin du domaine, et SaYoLe les regarda partir tout en fumant sa cigarette. Il attendit qu’il les suppose hors de porté de voie avant de se relever à grande peine et de jeter sa cigarette au sol. Il darda un regard rageur vers les corps de leurs adversaires et passa sa main droite par-dessus son épaule et tira d’un coup sec. Dans un cri de douleur qu’il contint à peine il retira la flèche qui s’était figée dans son épaule. Il remercia silencieusement le personne qui leur avait fait prendre des flèches classiques et pas à pointe recourbée…
Après avoir attendu quelques instants pour reprendre son souffle, reprit sa route d’un pas lent et mal assuré, se concentrant pour mettre simplement un pied devant l’autre. Après une longue marche qui avait prit des tournures de parcoure du combattant, il arriva enfin en vue de la muraille du château. Il souffla quelques instants, il avait perdu pas mal de sang et n’avait quasiment plus de force. Il traversa la porte principale sous le regard interloqué des gardes. Là encore il refusa leur aide et continua sa route vers le centre du domaine.

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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeJeu 25 Sep 2008 - 16:32

L'écho rouge sanglant tachait les cieux en une larme écarlate et amer, que la jeune femme laissait à son cœur, laissait à ses songes doux, portés vers la compassion réelle, l'humanisme né. Elle avait laissé son regard glisser sur les plaies de l'homme, contrainte à suivre son frère, dés lors que sa main s'était refermé sur l'extrémité de l'avant bras de la jeune femme, décoré de divers bracelets. Elle avait appris la docilité physique, cependant ses songes s'évaporaient en une douce mélodie de complaisance maladive, dans un mal unique et lancinant, que la compassion venait à tirailler... Ses pas s'effaçaient peu à peu, traduisait cet retour incontestable, subit. La garde l'entourait comme un petit joyaux, silencieuse. Son voile doucement roulait sur ses épaules. Quelques unes de ses douces mèches volaient en silence dans la marche mortuaire. Elle ne parvenais pas à chasser un sentiment de culpabilité de son esprit. Lentement, les portes se refermaient derrière elle. Bientôt, elle serait enfermée dans ses appartements, bientôt, Arathor prononcerait sa sentence, bientôt, au soleil déclinant, elle subirait sa purgation, bientôt. Le garde du corps avait enfin rejoint la sérénité protectrice du château. Le page avait été averti de son état de douleur, et se devait de l'apporter au près de la sœur, pour qu'elle y effectue les soins nécessaires. En effet, la nécessité grandissante, on se devait de soigner ses blessures au plus vite. D'un pas décidé, assuré dans une grâce furtive, le page décoratif s'en alla soutenir le blessé.
« - Ne vous inquiétez pas, monsieur. Je m'en vais de ce pas vous conduire à la nonne! Elle vous soignera...disait l'homme d'une voix soumise, entreprenant le cheminement vers la torture salvatrice.
- Raeth! Auriez vous perdu l'esprit!
- Mais l'on m'a demandé..
- Fi! Vous dis-je... Il n'est pas nécessaire de torturer ce pauvre homme auprès de cette sorcière! Continuait la nourrice. Venez mon tendre ami... la haut attend votre réconfort.»
La vieille femme soutenait à son tour le corps du garde. Elle entreprenait furtivement, dans l'espoir que quelques regards ne croisent pas leur route, de venir gravir les marches de l'espoir. Bientôt, elle se retrouverait dans les appartement privé de la demoiselle, enfermée
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeJeu 25 Sep 2008 - 17:37



(Court poste pour dire que je pars ^^)

Lund avait été laissé comme pour mort devant la porte. Il se réveilla, très affaibli au bout d'un certain temps. Il trouva des Ecu. Il les placa dans sa poche, tituba jusqu'à une fontaine et bu. Et il arracha alors dans un grand cri la dague dans l'épaule. Il la lança, dans un ragard flou. Il repartit en titubant jusqu'à la forêt, se retirant ainsi du duché. On ne vit qu'un point noir de loin, un silouhette, une ombre, puis rien. C'est ainsi que Lund partit des Terres du Duché de Langehack, marqué autant physiquement que psychologiquement, par de bons et de mauvais souvenirs...

" A jamais, ce moment sera marqué dans ma mémoire, que je vive encore 6 mois ou 80 ans, tel sera le destin de mon subconscient de se souvenir de ce moment... "

Du sang coula...

Ainsi finit l'histoire de Lund là bas, on ne le revit pas...pour le moment.
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeJeu 25 Sep 2008 - 17:43

Le Garde du Corps avançait à grande peine, sa respiration de plus en plus difficile l’empêchait de faire marcher pleinement ses muscles. Il avançait plus par habitude que par réelle réflexion. Après tout, il ne savait pas vraiment où aller, il n’était pas la depuis longtemps. C’est donc machinalement qu’il prit le chemin qui menait à sa chambre dans l’espoir futile d’aller s’y endormir et de se réveiller le lendemain sans douleur, sans blessure comme une brise matinale effaçant les cauchemars d’une nuit trop agitée. A deux reprises, il dut se retenir pour ne pas cracher du sang sur le sentier du domaine. Un goût amer emplissait sa bouche, celui du sang qui remontait à chaque quinte de toux…

Le jeune homme était vraiment en piteux états. Deux blessures saignaient son corps et ses forces à blanc. La première qu’il avait reçut et la plus douloureuse était celle infligée par la flèche lors du prémisse à l’affrontement. La blessure était profonde et des éclats de sa brassière s’étaient insinués…
La seconde et la plus grave était celle de son abdomen. Le couteau avait transpercé la peau et s’était glissé entre deux côtes, atteignant le poumon dans lequel du sang s’infiltrait, rendent ainsi sa respiration difficile et douloureuse. C’était la que résiliait le principal problème…

Sa vision, ses pensées, tout était flou. Il n’était plus capable de grand-chose, et c’était déjà un exploit qu’il marche encore. De la sueur se mêlait au sang qu’il sentait couler sur son corps meurtrit. Soudain il repéra une présence toute près de lui entrain de la soutenir. Le fait de ne pas avoir vu arrivé et sentit plutôt l’aide qu’on lui offrait l’effraya. Son cœur s’accéléra d’avantage. Il entendit à peine les paroles qui étaient prononcés, et y trouvait encore moins une signification. Il mit d’ailleurs plusieurs secondes à se rendre compte qu’une autre personne c’était join à eux. S’il n’avait pas le visage marqué par la douleur, il aurait affiché un sourire. Le voilà dans un sacré impasse…
Docilement il se laissa conduire. Enfin, il se laissa plutôt trainé jusqu’au appartement de la jeune fille. L’esprit embrumé, il était rentré dans son monde, ne sentant plus la douleur, ni le temps, ni l’espace… Néanmoins, il reconnue une odeur qui lui était devenue familière ces derniers jours…
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeJeu 25 Sep 2008 - 19:30

L'instant critique se prolongeait en une vapeur colorée, et s'immisçait dans les brumes de la chambre de la petite princesse ducale. La demoiselle, aussi fraiche fut elle, restait enfouie dans la soie de son lit. Lentement, ses bras couvraient sa tête, tendis que son corps étendu s'enveloppait sur les plumes douces. Son toucher délicat venait à parfumer les senteurs de la douceur, palpables dans les nombreux tissus qui ornaient son lit, refuge de pleurs ensanglantés, de regrets amers, et de songes tortueux et cependant contrastés et tiraillés dans cet idéal noble. Elle n'avait revêtit à présent que sa robe de nuit. Non pas que le soleil fut déjà disparu, mais la parure ne lui était que d'un encombrement certain, puisqu'elle resterait cloitrée dans ces lieux jusqu'au soupé. Le silence des appartements ne se laissait troubler que par les parfums de tendresse, les chants mélodieux d'oiseaux virevoltants. L'idéal imaginaire paradisiaque se formait sur les murs de la douce chambre, contenu par le verre doux, qui laissait à la lumière le somptueux droit de caresser la chambre avec douceur. Lentement, la jeune demoiselle se perdait dans les délires tendres, emportée par les ailes de papillons de clarté, envolé déjà en d'autres cieux. Un bruit assourdissant venait cependant étouffer les rêves, lorsque l'on frappait à la porte, demandant l'asile temporaire d'un blessé de guerre. Loin de son cœur l'idée de refuser une intervention bénéfique, elle se levait cependant, intriguée par le vide de la pièce, le regard perdu. Elle se déplaçait hâtivement, ouvrant les portes, et découvrant l'homme avec stupeur. Ses fidèles étaient un soutien, ce dernier rempart entre la vie et le délire douloureux. Ils entraient furtivement, soutenant avec peine et courage le corps fiévreux de souffrances du garde trop dévoué. Les yeux limés et céruléens de la jeune femme scrutaient avec douceur l'état de l'homme, plaignant à son cœur chacun de ses maux en une complainte subjective et partiale, visant à l'attendrir. La bienséance lui interdisait cependant tout contacte, bien qu'elle fut prête à refermer les plaies, une à une, de caresses salvatrices et douces. Ses yeux interrogateur se postaient ensuite sur les domestiques, doucement bercés de questions implicites. La nourrice n'attendit pas plus, et commença de sa vieille voix:
« - On l'a trouvé dans cet état, mademoiselle! Je me suis dit qu'on ne pouvait pas la laisser dans les mains de notre sœur, et qu'il faillait que je vous l'amène. Vous pouvez quelque chose pour lui, vous... Il ne fallait pas le faire souffrir inutilement, ce petit loupiot..
La demoiselle afficha un air égaré, presque décontenancé. Elle ne savait comment gérer une telle situation. Son visage se radoucit doucement, et la naïveté douce vint se poser dans sa voix tendre:
- Pauvre homme... Quelle ironie du sort que de s'acharner ainsi sur un innocent. Nourrice.. chère nourrice.. Pourriez vous, je vous prie, vous quérir de quelques eaux chauffés, ainsi que vous atteler à la préparation de cataplasmes... Raeth, oserai-je vous demander d'user de votre douce musculature pour amener ce corps au milieu de la salle de toilette? Il ne faudrait pas qu'un regard extérieur croise sa présence ici... Tâchez aussi de lui ôter ces encombrements, et parures inutiles et gênantes à l'application de baumes...»
La voix douce de la jeune femme avait laissé un esprit d'initiative guider sa compassion. Cependant, elle avait prononcé ses mots sur le même ton qu'une prière, une requête d'idéal, et non sur un ordre directif et odieux. La Nourrice s'en était allée, tendis qu'Ashenie avait rejoint sa petite pièce de toilette, secondée par Raeth. Le corps de SaYoLe avait été placé dans le lourd cuvier d'argent, et le fidèle page s'adonnait maintenant à retirer les divers tissus tachés du sang de l'individu agonisant. La demoiselle avait sorti quelques essences, huiles parfumés et combinaisons terreuses, de sorte qu'elle fut comme armée à chacune des douleurs envisageables. La jeune femme s'était attelé à disposer quelques pétales de rose dans le cuvier riche. Son regard s'était posé sur l'homme, dont la détresse émanait. Ses yeux caressaient sa peau meurtrie, tendrement, en prenant soin de se confondre dans une émotion de compassion, touchante par sa sincérité.
« - Ne vous perdrez pas en inquiétudes et en douleurs superflu, SaYoLe, j'ose espérer vous tirer de ce mal pas... Chut.. gardez vos forces...» murmurait doucement la jolie demoiselle, dans un souffle tendre, presque intime.
Lentement, ses yeux parcouraient le corps de son garde attitré, décelant les blessures avec inquiétude. Pour la première fois, elle se surprenait à porter attention au moindre grain de peau, le cœur battant, dans un tremblement doux. Mal assurée, elle tentait de déceler les failles du corps presque nu de SaYoLe, uniquement recouvert de ses sous vêtements. Sur son épaule se décelait aisément la terminaison d'un tatouage. Sa musculature tréssée, saillante soulignait les fins aléas de beauté qui dépeignait son physique dégradé. La demoiselle, non sans trouver une certaine part d'avenance en son corps, sans avoir une quelconque connotation de désir, sans même aller plus loin qu'une constatation divine, se perdait dans ses yeux gris et douloureux. Alors que le temps suspendait son court, la Nourrice revenait, plongeant le corps dans une eau bouillante...
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeVen 26 Sep 2008 - 16:03

Appuyer sur Raeth, et guidé par la nourrisse il avait franchit les derniers mètres avant la porte de la jeune Ashenie sans le flou. Il ne sentait presque plus rien… Son cerveau, submergée par la douleur se déconnectait peu à peu afin d’échapper à ces signaux d’alarme incessant. Lorsque la porte s’ouvrit, le Garde du Corps n’eut même pas la force de lever son regard vide vers la jeune femme. De toute manière, il ne s’était même pas rendu compte qu’Ashenie était là. La seule chose qu’il percevait du monde extérieur était un doux parfum qui emplissait ses narines. Rien que cette odeur était à elle seule un réconfort…
Il n’entendit pas les paroles qui furent échangée… Son esprit était concentré sur ce parfum si agréable… Soudain, il se sentit soulever puis légèrement malmené lorsqu’on lui ôta ses habits et sa brassière de protection. Le fait de retirer cette partie d’armure lui tira un râle de douleur presque étouffé…
Les yeux toujours ouverts, son regard fixé un point du plafond comme si son salut s’y trouvait. Ces yeux gris avaient perdus leur luminosité en même temps que leur froideur… Il sentit alors un léger souffle prêt de son oreille, une voie, un murmure… Il n’en comprit pas la signification, mais voulut y répondre par habitude, mais aucun son ne sortit de sa bouche hormis un soupire douloureux. Sa cage thoracique se soulevait de manière irrégulière sous sa respiration hasardeuse. Soudain, il sentit une chaleur intense sous lui, une chaleur qui s’insinuait et qui augmentait. Il se crispa lors qu’elle atteignit blessure de son épaule.
Son corps fut prit d’un spasme de douleur doublé d’un frisson. La douleur de l’eau bouillante sur sa blessure avait surenchérie sur la coupure que la chaleur avait eut sa respiration et alors qu’il avait cherché une bouffée d’aire, su sang emplit ses poumons. Il toussa violemment, crachant un sang qui coula le long de sa joue pour aller rougir d’avantage l’eau qui l’entourait. Puis doucement, son corps s’apaisa.
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeVen 26 Sep 2008 - 19:02

La demoiselle De Sephren avait longuement observé, dans un regard tendre et caressant les doux sommets de compassion, chacun des maux qui se ternissaient de lentes effluves sanguines. Elle mordait légèrement sa lèvre inférieure, de toute beauté, trahissant la douleur liée à la souffrance qui animait l'homme avec vigueur. Non... aucune larmes, aucun ciel pluvieux ne devait s'épancher sur sa vie, tendis que le voile sombre et étincelant de douceur venait se poser, et les recouvrir dans une inimitée floue. Alors que la demoiselle soutenais avec éclat l'homme dans un regard émotif, dans son immense douleur palpable, la petite pièce s'enivrait des senteurs douces, ces éclats tendres de rose banches, qui venaient se mêler à la délicatesse de la tubéreuse. L'odeur douce, flatteuse aux narines, laissait la pièce dans une atmosphère de tendresse, porteuse dans ces cieux salvateur et reposant. Doucement, le niveau de l'eau venait immerger le corps presque dans une nudité complète, et seulement préservée par la pudeur, et submergeait, çà et là, les sculptures saillantes du corps fin. La nudité du corps, et sa proximité, en temps normal, eurent gène l'intimité de la demoiselle, dont les conventions sociales interdisaient tous rapprochements d'une telle ampleur. Enfin, les deux opales teintées, étincelantes, et semblables à une douce voute d'étoile, que décrivaient ses yeux brillaient dans un regard lunaire et attractif de ces marées de compassion, se versant dans ceux de SaYoLe, voilés. Enfin, elle se levait tendrement, et songeait à disposer une poudre curative dans l'eau, à quelques bases terreuses, et sur le corps du jeune garde. Elle avançait doucement sa main, effleurant la peau avec timidité, dans l'eau chaude qui le recouvrait à peine. La mixture brune, aux aspects de terre, laissait une dernière couche d'intimité entre les doigts délicats de la demoiselle, et le corps meurtri de l'homme. Le toucher fébrile, presque tremblant, mal assuré en son geste ample, venait étaler, doucement, et avec une certaine lenteur, les pans terreux sur les égorgements de peau, ces entailles béantes et angoissantes. La mixture venait a effleurer le corps, posée lourdement contre la peau, assise en une boue par le contacte de l'eau, avant de s'être évaporée au rythme des flux aquatiques. La demoiselle se concentrait doucement, et ses mains étaient à présent entièrement posées sur le torse du garde. Elle palpait lentement la chaire, apprivoisant le mal dans un long enchevêtrement salvateur de douceur, porteur d'une légèreté frivole. L'eau avait prit une teinte écarlate, et inquiétante, tendis que les mains de la demoiselle se dirigeaient vers l'abdomen meurtri du pauvre homme. Ses doigts doucement effleuraient la plaie. Elle prenait soin, du bout de ses doigts glacés, de ceinturer le pourtour de la plaie, avant de la presser pour diluer dans l'eau quelques éclats d'infection. Ses yeux appelaient la détresse. Lentement, elle retirait sa main.
« - Nourrice... pourriez vous me préparer quelques feuilles de pastel en cataplasme? Elles reposent dans quelques bocaux, et prenez soin, je vous prie, d'y ajouter quelques arômes d'eucalyptus. Vos doigts de fée alchimiste sauveront cet homme... lançait tendrement la demoiselle, de sa voix douce et supplicatrice, tendis que ses yeux se posaient sur le visage intrigué de sa nourrice. Elle reprenait d'un ton doux à l'égard de son page. Raeth, pourriez vous, je vous en supplie, faire usage de votre force masculine, afin d'aider ce pauvre homme, et le sortir de ce bain d'infection?»
Ashenie gardait à l'idée le confort de l'homme, et disposait une draperie soyeuse sur le sol, agrémenté de quelques cousins, afin de créer une couche de fortune. La douceur tu tissu parfumé de lavande conduirait l'homme dans des songes plus rêveurs, agrémentés de sourires éclatants. Raeth avait bientôt étendu l'homme tendis que la nourrice s'affairait à réduire en une bouillie cataplasmique les quelques plantes médicinales avancées. Ashenie, elle, avait entreprit de saisir parmi ses divers produits cosmétiques,disposés de façons à montrer leur utilité durant la toilette,un flacon d'huile de bourrache, dont la vertu adoucissante était d'une grande renommée. Elle s'était doucement agenouillée, prenant soin de relever les pans de sa robes, et les plumes roses qui l'ornaient. Elle ne se situait qu'a quelques centimètres du corps, ses genoux pliés, ses tibias sur le sol, tendis que ses pieds pointaient l'arrière. Doucement penchée vers l'homme, le dos courbé, elle entreprenait d'adoucir l'irritation de la plaie, après avoir soigneusement séché la peau. Ses doigts suivaient des mouvements circulaires et pénétrants, lents dans leur cercles. La demoiselle se retournait, et portait un regard à son page, demandant d'une voix pure la nécessité de trouver quelques tissus adéquats à l'absorption sanguine. En effet, la demoiselle ne tardait pas à entreprendre d'éponger le sang, lentement.
Lorsque, à force d'essorages intempestifs dans le cuivier, elle pu dégager amplement la blessure, elle laissait doucement ses mains arpenter un second tissu, qu'elle trempait dans une eau de vie. Elle lançait un regard tendre à son protecteur, et murmurait à mi-mot.
« - Soyez fort, cette douleur qui vous assiège est une douce salvation... tenez bon... »...
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeSam 27 Sep 2008 - 2:10

Une chaleur, des sons, des odeurs… Toujours dans le flou, l’homme commençait à appréhender le monde qui l’entourait. Signe qu’il allait mieux ? Pas sûr… En tout cas, doucement, ses sens revenaient un peu plus à eux… Il sentait l’eau chaude l’entouré comme dans un cocon protecteur, puis il sentit se qu’il décrivit un instant comme un voile se posant sur lui. Il lui fallut plusieurs secondes pour se rendre compte que cette sensation était due à des caresses. Doucement, il pivota légèrement la tête, ou plutôt la laissa tomber de coté pour essayer de trouver l’origine de la sensation. Ses yeux gris se posèrent sur Ashenie mais ne parvinrent pas à faire une mise au point suffisante pour qu’il la reconnaisse. Il sentit les doigts de la jeune fille se balader le long de sa plaie abdominale comme s’ils dansaient autour. Puis une voie. Il ne parvint qu’à en déceler quelque bride de conversation, quelques mots qui son cerveau parvint à enregistre sans réellement leur donner une signification.

Soudain il sentit son corps se soulever et une voie de plus il grimaça de douleur. Ses muscles endolories par l’effort des combats et de la marchent le lançaient, et ses blessures n’arrangeaient rien, bien au contraire. Il retoucha enfin le sol et se sentit comme dans un univers de douceur. Le contact était agréable, doux et moelleux. Il sentit de nouveau quelques choses sur lui. Il ne parvint pas à comprendre se qu’il se passait et frissonna de froid. Après l’eau bouillante qui l’avait entouré, le vent sur sa peau nue lui semblait d’une température glaciale. Puis cette voie, une nouvelle fois il entendit cette voie douce s’élever non loin de lui. Son cœur d’accéléra d’un coup lorsqu’il arriva enfin à mettre un visage sur cette voie : Ashenie ! Bien qu’il n’arrivait pas vraiment à comprendre tout se qui se passait autour de lui, il savait que la présence de la jeune femme n’était sans doute pas très appréciée. Il voulut se redresser et lui répondre, mais son corps ne donna qu’un faible tremblement et sa voie ne fut pas plus qu’un murmure incompréhensible. Doucement, il tourna de nouveau la tête vers la silhouette qui se tenait prêt de lui, essayant de décerner un peut plus qu’une vaguer silhouette.
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeSam 27 Sep 2008 - 8:08

Ashenie gardait ses yeux fixés sur ceux de SaYoLe, en approchant doucement un bout de tissu blanc, très propre, trempé dans une eau de vie forte, vers la plaie, loin d'être immense, mais gardant une certaine profondeur inquiétante. Ses yeux étincelants jetaient une désolation douce, résultant du mal dont elle connaissait l'agencement, et devait cependant y parfaire la souffrance, dans une purgation nécessaire de la blessure. Un réconfort doux, agrémenté de soutiens tendres venaient transparaître dans ses yeux, qui fixaient l'absence de SaYoLe. Celui-ci, en effet, semblait être perdu dans un monde délirant, fiévreux de toutes ces graves divagations, qui emportaient la douleur dans le essence, provoquant cette impossibilité de repos. Ses yeux ruisselaient le long de son corps, inquiets, et venaient se reposer au niveau de la blessure. Sa main froide laissait à la blessure le soin d'être dégagée, et appuyait légèrement le corps. Enfin, elle approchait le pan de tissu alcoolisé et nettoyait doucement les alentours de la plaie, son extrémité, sans y pénétrer davantage. Son autre main appuyait doucement la poitrine de SaYoLe, pour le laisser en place. Elle essorait le sang de l'homme dans le cuvier, et laissait le chiffon s'imbiber d'eau de vie de nouveau, tendis qu'elle s'affairait à préparer quelques compresses fraiches. Elle laissait bouillir quelques instants des fleurs de camomilles un récipient chauffé et y trempait un tissu doux. Elle se penchait de nouveau vers l'homme, lentement, et disposait une compresse sur son front. Elle gardait cette inquiétude palpable sur le visage, et ce perpétuel encouragement, qui amènerait avec espoir son hôte à rester actif dans sa lutte douloureuse. Elle soufflait doucement, d'une voix douce et porteuse d'espoir, dont les notes mélodieuses semblaient à une douce symphonie salvatrice.
« - Apaisez vous à présent, l'enchevêtrement de la souffrance vous quitte. Que Néera vous protège...»
La demoiselle retournait lentement à la blessure de son garde du corps, et entreprenait de poser le chiffon d'eau de vie sur la plaie. Avec douceur, elle entreprenait de désinfecter la plaie, passant et repassant, dans un travail minutieux et long, à l'intérieur, tendis que l'eau de vie brûlait les chaires et purifiait le corps. Pendant ce temps, Raeth avait entrepris de bander les autres blessures apparentes sur le corps du blessé, pour limiter les pertes sanguines superflues. La nourrice, quant à elle, s'affairait à nettoyer son corps, et absorbait le sang s'écoulant du corps, séchait les toux ensanglantées, et préparait ça et là, diverses infusions et mixtures qui semblait faire quelques effets reposants au corps de l'homme. La demoiselle mordillait doucement la lèvre inférieure, concentrée. Elle s'appliquait, tant bien que mal, et enchevêtrait de ses doigts doux et froids la doucereuse vie au corps de SaYoLe. Le tissu rentrait, appuyait sur les parois de la plaie, dans une douleur insoutenable, sans doutes. Elle fixait de temps à autres SaYoLe, dans un regard doux et caressant, plongeant dans un bien être imaginaire. La petite lueur de la pièce tremblait, tendis que les miroirs montraient les couples dans leur actions lentes, intemporelle. Combien de temps s'était écoulé? Aucun indices n'aurait pu permettre de le deviner, mais l'atmosphère enivrante s'alourdissait du drame, dans sa légèreté parfumée, qui laissait driver un aspect reposant tout de même. La respiration posée de la jeune femme se figea, alors qu'un son sourd retentit jusque dans la salle de toilette. On venait de frapper...
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeSam 27 Sep 2008 - 14:11

SaYoLe ne sentit pas tout de suite le chiffon posé sur son front et ni le tissue passer autour de la plaie de sa cage thoracique. Son esprit comme ses yeux essayait de visualiser Ashenie. Il avait beaucoup de mal à analyser la situation, il se sentait frissonner, vulnérable… Pourquoi était-elle ici ? Et lui où était-il ? Doucement, il repartit en arrière, visualisant la bataille qui avait eut lieu d’un point de vue neutre. Il vit les flèches partir. Il vit son corps secoué lorsque l’une d’elle lui transperça l’épaule… Il vit le combat, il vi la mort et la haine qui accompagnait toute bataille… Il se vit blessé, désorienté… Puis plus rien, un vide, un trou noir qui le rendait mal à l’aise. Puis de nouveau le son d’une voie, celle d’Ashenie.
Puis un douleur, violente et soudaine, celle d’une brulure atroce comme si une flamme dansait sur sa peau. Ses dents se serrèrent et ses yeux affichèrent une détresse palpable. Un râle s’échappa de sa bouche très vite étouffé par une nouvelle quinte de toux et le sang qui l’accompagna une fois de plus… Puis doucement, son corps s’habitua à la douleur, atténuant ses tremblements. Son esprit se déconnecté de cette univers de douleur pour aller se réfugier dans son passé…
SaYoLe retourna ainsi dans son enfance, calme et posé en tant que fils d’une famille noble… Puis l’attaque, la destruction, la mort de ces parents et enfin cet homme. L’homme qui la prit sous sa protection, le forma et devint plus que son père génétique ne fut jamais pour lui… Puis tout s’arrêta de nouveau. Et le Garde revint à lui, ses yeux gris reprirent leur vigueur. Et la douleur le reprit à nouveau. Il tourna a tête, essayant de repérer le lieux où il se trouvait. Il mit plusieurs secondes à reconnaitre la pièce qui faisait partie des appartements d’Ashenie…Il pivota la tête vers elle, grimaçant à la douleur que lui infligeait son épaule. Elle semblait figé, comme dans l’attente de quelques chose, le regard tourné vers l'escalier qui donnait sur sa chambre à coucher…
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeSam 27 Sep 2008 - 16:42

La Nourrice s'était hâtée d'ouvrir cette porte scellée, découvrant la grande duchesse De Langehack, parée d'une robe longue, ample et pourpre. La dame, dans sa splendeur s'avançait d'un pas décidé.
« - Où est ma fille, Nourrice? Je te somme de l'appeler sur le champs... Ashenie! Dieux! Où êtes vous donc?
- Bien madame.»
La nourrice disparaissait du champ de vision de la dame. Elle entrait à toute vitesse dans la salle de toilette, où s'affairait encore dans ce parfum enivrant cette longue lutte entre le voile sombre de la mort qui s'épanchait sur l'enchevêtrement prompt de la vie. La demoiselle De Sephren la fixait, d'un air suppliant. Ses yeux vairons étincelaient à la faible lumière.
« - Ma chérie, votre mère vous demande sur l'heure. Courez la rejoindre, je m'occupe de ce cadavre! Déclarait elle, pressée.
- Merci Nourrice, j'ose espérer que mon absence ne lui portera aucuns préjudices. SaYoLe, reprenait elle avec une douceur palpable, résistez, je vous prie aux assauts mortifères de la douleur... Je n'oserait me confier à votre tombe, et avouer la culpabilité de mon absence... Son regard doux caressait un instant le corps de l'homme, ponctué de sa voix douce, porteuses d'espoirs et de soutien, sous les traits de l'ingénuité. Elle apparaissait enfin devant sa mère, tendis que derrière elle virevoltait ses pans de tissus, ses plumes douces, dans une parure rose et moulante.
« - Eh bien, où se trouve votre sens des responsabilités? Me faire attendre ainsi, c'est indigne. Vous n'êtes pas volontaire, ma fille. J'en informerai notre Soeur Bonté.. déclarait elle froidement.
La jeune demoiselle détournait les yeux, doucement, l'air ingénu, celui que cette dame froide n'avait jamais su que feindre.
Ashenie! Vous savez l'amour que votre père vous porte... ah maudit soit il! S'il n'en tenait qu'a moi, je vous aurait fait fouetter jusqu'au sang pour tant d'inconsidération. Poursuivre votre frère ainsi, pour faire éclat d'un rien! Quelle ironie! Quoi qu'il en fut... Il ne vous limite qu'a rester ici. Profitez du calme de ces lieux, ils pourraient bien être vos confidents jusqu'à ce que votre père juge bon de vous laisser une prompte liberté d'action. Avant cette heureuse fête, ne comptez pas mettre un pied en dehors de cette résidence! Ma chère, retournez donc à vos tergiversations... Je m'en vais de ce pas trouver votre SaYoLe, et lui porter mon plus sincère réconfort... déclarait la femme, une étoile de chaleur dans les yeux.
-Il... est impossible de vous rendre au près de lui. La commodité impose un repos des plus complet, sans quoi l'homme ne saurait vous porter même un regard.. déclarait timidement la jeune femme, tendis que ses yeux imploraient la pitié.
- Soit... il est vrai que je n'oserai m'approcher d'un tas amorphe et incapable de réaction... Prévénez le, puisque sans doutes vous croiserez son chemin avant moi, que je passerai lui rendre une courte visite de courtoisie demain, en quelques chaleur de l'après midi. Allons.. retournez à vos leçons.
- Bien, madame.»Déclarait la demoiselle, dans une révérence lente et gracieuse, tendis que la dame sortait d'un pas décidé, les idées embrumées par un esprit échauffé. La jeune demoiselle, se redressait lentement, refermant la porte.
Dans la petite pièce de toilette, la douceur et la délicatesse de la demoiselle avait laissé place à la rude exploration des blessures par les gros doigts vieux de la nourrice. Son manque de délicatesse était flagrant, et marquait une lourde étape entre elle et Ashenie. Enfin, celle ci revenait, et surélevait la tête de SaYoLe, avant de la reposer sur ses genoux, passant ses mains froides sur son visage, comme pour le plonger dans une douce atmosphère de repos.
« - Nourrice... Il n'est plus nécessaire de procéder à la désinfection... Je vous en prie, passez le baume que vous avez préparé en cataplasme sur la blessure, il devrait atténuer grandement les brulures et les souffrances... Pauvre homme.. vous ne méritiez pas cela SaYoLe..» déclarait la jeune femme, de sa voix emplie de douceur. La Nourrice passait avec soin le baume sur le corps de SaYoLe. Enfin, un apaisement devrait se faire ressentir. Le page s'affairait à nettoyer le sang superflu.
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeDim 28 Sep 2008 - 3:24

Il vit une silhouette passer rapidement devant ses yeux qu’il ne reconnue pas. C’était la nourrice qui c’était précipiter vers la porte. Dans la pièce où il se trouvait, tout semblait figé dans l’attente de quelques choses… Puis la nourrice revint et se fut au tour d’Ashenie de se relever. L’esprit de SaYoLe émergeait à peine, il ne parvint pas une fois de plus à comprendre les mots qui s’échangeait, même s’il arrivait à en saisir les grandes lignes. La réplique qui le traitait de cadavre lui tira un sourire crispé mais sincère. Il regarda sa protégée s’éclipsé sans un mot et essaye d’entreprendre une respiration plus calme et plus profonde. Sa blessure n’était pas refermée, mais les divers soins prodigués avaient considérablement ralentit l’hémorragie. Ses poumons avaient évacué par mal de sang grâce à sa toux. Tout cela lui permettait de reprendre son souffle avec plus d’aisance. Une luxe qu’il ne s’était pas vu permis ses derniers heures. Il entendit un début de conversation entre Ashenie et se qu’il devina être sa mère, mais rapidement, il décrocha. La nourrice venait de plonger ses doigts sans la plaie avec la douceur d’une sorcière. Le visage du Gard du Corps exprima une douleur profonde et vive. Ses muscles crispés depuis un moment le faisaient souffrir comme si toute les fibres de son corps c’étaient donné le mot pour lui faire payer ses actes.
Puis il entendit un bruit de pas derrière lui et sentit des mains douces lui relever la tête. Surpris, il se laissa faire, même si de toute manière il n’avait plus la force nécessaire pour résister. Il sentit alors sa tête reposer sur les genoux d’Ashenie. Fermant quelques instants les yeux lorsqu’il sentit les doigts froids de la jeune femme parcourir son visage alors que la nourrice avait enfin arrêter son traitement, l’homme essaya doucement de détendre ses muscles. Hormis son épaule très douloureuse, il se sentait légèrement mieux, et reprenait ses esprits lentement. Rouvrant les yeux pour découvrir ses iris gris, il leva un regard douloureux vers Ashenie et lui adressa un sourire .


Peut-être que me voire transformé en cadavre comme me décrit si bien votre nourice vous servira de leçon… J’espère qu’à l’avenir je ne me retrouverai pas dans une telle situation suite à votre manque de prudence.

Il savait que ses mots étaient durs pour la jeune femme. Mais maintenant qu’il avait reprit ses esprits, son idéal de Gard du Corps avait reprit le dessus, et il souhaitait profiter de la peine d’Ashenie afin d’encré plus efficacement les règle de prudence. Néanmoins, la douleur et sa forme physique ne lui permettaient pas de garder son masque de glace habituel. C’est donc un regard résultant d’un avant mélange entre colère et gratitude qu’il adressait à sa protégée. Conscient de cette faiblesse, il ne tarda pas à détourner le regard et à fermer les yeux. Le fait d’avoir reprit autant conscience n’était pas une si bonne chose pour lui. Certes, c’était bon signe pour sa guérison, mais soigné la blessure infligée par la flèche sera une étape bien plus cruelle pour lui et il le savait…
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MessageSujet: Re: Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé]   Un parfum enivrant d'idéal prisonnier [Terminé] I_icon_minitimeDim 28 Sep 2008 - 13:29

La Nourrice palpait lentement la blessure, sans agilité, presque dans une brutalité marquée. Un bandage doux, parsemé d'huile de bourrache, venait à compresser la plaie, dans un chemin de guérison tracée. Le parfum entêtant des diverses senteur cosmétiques venait à enivrer l'air d'une lourdeur grave, d'une étincelle de râles muets, aux bruits sourds, au son doux des bougies parfumées. La faible lueur éclairait faiblement les grains de peaux, et laissait les enfants des flammes danser sur les divers teints présents. Les miroirs absorbaient les rayons, et épiaient les actes enclenchés, d'un œil avide et respectueux, fidèle à l'image de la réalité. Le verre doux dessinait en sa toile les aléas de tendresse de la petite duchesse envers son garde du corps, et gardait jalousement le secret de leur intimité interdite, bravée par la compassion douce d'une insupportable étreinte de l'âme de la demoiselle, encore trop jeune pour comprendre avec certitude les raisons d'une blessures; trop pure pour admettre la résignation face à la douleur, et cependant inapte à concevoir les conséquences aux yeux externes d'une entorse aux conventions sociales, prônant l'intimité de la vierge loin des mains furtives et de la possession des hommes. La peur familiale, ancrée dans la noblesse aristocratique et raffinée de la société, fut qu'en effet l'honneur de la demoiselle se perdit dans les sentiers tortueux de la passion, amenant sans failles à l'aumône charnelle d'un corps hélas doté d'une parure naturelle, si bien que les yeux masculins viendraient à se poser sur les branches sculptés d'un arbre de beauté. Mais ces craintes là furent à jamais gardées dans un cœur étranger à celui de la demoiselle, dont la chaleur émanait tendrement. Cette dernière, loin d'ignorer ces conventions bienséantes, n'était aveuglée que par l'idéal de noblesse qui parcourait ses veines, et tachait son sang d'une encre abrupte et inaccessible, pourtant écoulée sur chacun de ses mots. Ashenie s'enivrait lentement du parfum, occupée à concentrer son garde du corps dans une douce divagation de repos. Enfin, la voix de ce dernier venait à briser le silence salvateur, dans des paroles animées de reproches difficiles. La demoiselle lançait alors un regard coupable, doux, grave, dont les larmes sadiques roulaient sur le bord des yeux, et mouillaient d'émotion le regard étroit, dans jamais se laisser aller à couler. Elles tournaient, lentement, dans le contour des yeux, avant que la voix de la demoiselle reprenne, de sa douce ingénuité fautive, animée d'une compassion certaine, et dont l'émotion était palpable.
« - Veuillez me pardonnez SaYoLe, j'implore votre clémence quant à ma fuite précipitée, mais je ne me résolvais pas à laisser un crime de haine combattre les aspiration idéales. Pardonnez mon impulsivité, et lorsque j'en vois les conséquences, j'en éprouve un millier de regrets sincère... Vous ne méritiez pas un tel châtiment, Non! Jamais douleur ne fut aussi hostile à mes yeux que lorsque je la vois vous submerger...»
Sa voix avait laissé son regret s'animer, dans vigueur inhabituelle, et témoignait d'un attachement réel à la gente humaine, et vivante en sa globalité. Bien qu'elle fut touchées des paroles prononcer, elle s'éfforcait, par éducation, de rendre compte d'un aspect lisse à leur égard, sans pour autant feindre l'indifférence, mais en gardant cette distance sociale qui empêchait la manipulation trop vive. Ses yeux s'étaient détournés, après avoir contemplé ceux de de SaYoLe, ajoutant le poison de la douleur fautive à sa culpabilité. Elle mordait doucement sa lèvre inférieur. Le silence venait être rompu par la vieil Nourrice, soupirant devant le dialogue des deux jeunes gens.
« - Dites donc, la maladive! Vous pourriez montrer un petit peu de reconnaissance à la dame qui vous sauve... elle vous a rien fait pour qu'vous l'agressiez comme ça, monsieur!»
La vieille voix avait prononcé ces mots à l'image d'une mère, surveillant deux enfants. Elle en avait fini avec le bandage, tendis que le page regardait la demoiselle, avec une douce tendresse dans le regard, animée du désir de réconfort et cependant incapable d'agir. Déjà, la demoiselle lui adressait un regard significatif, et lui demandait d'une voix pure.
« - Raeth, pourriez vous, je vous prie, amorcer le retournement de l'homme? Je nécéssite votre force masculine...
- Avec joie,
soufflait le page en souriant, s'exécutant.
- Je vous remercie de tout cœur, Raeth.» Lançait la demoiselle avec respect.
L'épaule du garde du corps affichait un caractère affligeant. La douleur y émanait jusqu'au regard, saisissant par delà sa fenêtre l'âme de la demoiselle, torturée par les conséquences dramatique de ses actes. Elle dénouait les bandages mal accordés de l'épaule, et entreprenait d'essorer les effluves sanguines, afin d'en dégager la plaie, utilisant l'eau chaude à sa disposition. L'eau se teintait d'un écarlate sombre, tendis que la demoiselle s'appliquait avec la plus grande délicatesse dont elle pouvait s'éprendre. Sa voix douce mumurait à l'oreille de SaYoLe, inquiète.
« - La flèche a manqué de peu une perforation plus ample. Elle soupirait doucement. A quel seuil se situe votre douleur si vive, SaYoLe?»
Elle avait lentement prononcé ses paroles, d'un ton toujours rassurant, et maîtrisé. Elle posait une caresse oculaire sur l'homme, comme dans l'espoir qu'elle puisse en inspirer la tendresse.
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