~~~~~ Nom/Prénom : Almariel Rackham mais se fait appeler Alwin Rackham
Âge : 24 ans
Sexe : Féminin bien que difficile à identifier à l’œil nu
Race : Humaine
Particularité : Un tatouage pour chaque parties de Miradelphia visitées.
Alignement : Neutre
Métier : Pirate
Classe d'arme : Corps à corps/Défensif
~~~~~
Équipement :C’est simple, toutes ses acquisitions sont entreposées dans un baluchon en cuir qu’elle porte souvent sur son épaule. On peut y retrouver deux bouteilles contenant les deux liquides favoris d’Almariel. De la bière de Criss et du Zat’kyr. Un petit bocal contenant de la poudre de Jak’nir et dont elle ne se sépare jamais car elle lui permet d’agrémenter sa pitance. Les queues de ces piments sont, quant à eux, soigneusement gardées dans une peau de bouc.
On peut aussi compter dans ses biens : une boussole, une carte de Miradelphia, du charbon, de l’herbe à fumer, un couteau bien aiguisé et enfin trois onguents : un dont l’odeur ressemble à s’y méprendre à celle du mâle, un autre au musc, une odeur enivrante et le dernier qui n’est autre que l’odeur de l’Ourm. Et tout ceci reste caché dans son bagage.
Parlons maintenant des armes : un sabre, une dague à lancer dans chacune de ses bottes, une autre dague pour le corps à corps et un gantelet.
~~~~~
Description physique :Des goûts et des couleurs, on ne discute pas… et pourtant, on ne fait que ça. Je vous laisserai seul juge de son apparence. Almariel est tout à fait femme désormais, malgré la petitesse de ses seins. Ils sont néanmoins suffisants pour satisfaire mais surtout pour devoir les dissimuler sous un épais bandeau de toile. Ses cheveux roux sont assez mal coupés et certaines mèches balayent ses joues rondes, constellées de taches de rousseur. Pour tromper le regard, elle les attache en catogan. Un nez aquilin donne un air assez charmant à ce mignonnet qui ressemble plus à un animal farouche qu’à un guerrier sans pitié. La bouche a encore la pulpe de l’enfance et le regard sombre en rehausse l’impétuosité.
Elle ? il ?
Vraiment difficile à deviner. Si on la prend pour une femme, elle n’en ait que plus jolie. Si on la prend pour un garçon, elle ressemble plus à un jeune marin d’eau douce imberbe et aux traits efféminés. Difficile à deviner devant tous les artifices qu’Almariel utilise pour tromper le regard. Une seule chose peut-être peut faire pencher la balance. Malgré son air mutin et ses gestes équivoques, dès lors qu’elle fût en dehors des beaux quartiers, sa gouaillerie de marin, son sans-gêne et ses manières de libertin refont immédiatement surface.
Quant à ses
vêtements, rien de plus classique pour un pirate !
Un bandeau sur le front pour retenir ses cheveux et se protéger des éclats de bois. Une boucle d’oreille en or à l’oreille gauche. Une longue chemise ample et surtout pas collée au corps pour cacher sa féminité. Une grande écharpe autour de la taille avec un large ceinturon pour y glisser son sabre et sa dague. Un pantalon ample court. Quant à son entrejambe, qui eût pu faire douter de sa virilité, sa mère lui avait enseignée à rouler un morceau de tissu dans ses culottes pour le grossir et faire illusion. Son accoutrement se termine par des bottes.
~~~~~
Description mentale :Discrète et réservée, Almariel se laissait rassurer par sa mère qui prétendait que jamais on ne découvrirait leur secret. La fillette avait tenté de l’en dissuader, incapable d’expliquer pourquoi elle était tant angoissée par ce mensonge, refusant d’imaginer qu’un jour on les pendrait pour sorcellerie ou autres abominations. Forcé de constater qu’au fil du temps, les seules représailles qu’elles encouraient ait été d’être chassé, le caractère d’Almariel s’est endurcit et affirmé. La nuit, lorsque sa mère s’adonné aux plaisirs de la chairs, le doute quant aux bienfondés de ses idées l’avait assaillie. Elle devint haineuse envers les hommes et leur protubérance. Et la seule manière de les attaquer était de connaître leurs faiblesses. Elle s’assimila un comportement de gueux et devint pire que les matelots de basse extraction. Tantôt une bois-sans-soif, tantôt un forban, ou encore railleuse, elle eut vite fait de devenir comme sa mère. Parfois loyal, il est très rare qu’elle se lie d’amitié. D’autres qualificatifs lui sont souvent prêtés comme l’opiniâtreté, l'agressivité ou encore la jovialité. Comme la plupart des humains, elle s’adapte selon la situation… En résumé, on peut dire qu’elle est lunatique.
~~~~~
Histoire :-
Qui suis-je mère ?-
L’unique seul le sait ma fille répondit Anne, en enveloppant la petite poitrine de sa fille d’une longue bande blanche
Ce fût le Tariho Verimios, du haut de ses 12 ans que la fillette reçut cette affirmation d’un air dubitatif. Plantée devant sa mère, elle vit son image dans un miroir et cela ne parvenait pas à lui plaire. Était-elle un être au sexe indéfini ou fallait-il encore attendre de nombreuses années avant de découvrir enfin qui elle était ? Les cheveux roux bouclés avaient été si mal taillés par sa mère que certaines mèches retombaient sur la nuque ou alors se dressaient sur son crâne. Constellée de rousseur, seul son nez aquilin arrivait parfois à détromper les inconnus quant au sexe de l’enfant.
Almariel Rackham ne s’habituait pas à l’accoutrement que sa mère l’obligeait à porter. De vils haillons de garçon de ferme lui servaient de vêtements et elle sentait le crottin à mille lieux à la ronde.
-
Garde bien le secret ma Almariel, car je te le jure, nous allons accomplir de grandes choses.-
Oui mère répondit l’enfant avec tendresse
L’histoire des deux humaines était assez simple. Fille de fermiers, Anne vivait dans les plaines d’Atral, et ça petite vie monotone l’insupportait. Sentir le fumier à longueur de journée, plonger les mains dans le purin pour en sortir un porc n’avait rien de bien jouissif. La jeune femme aspirait à vivre une vie de bohème dans les grandes villes et en particulier à Diantra. Et pour ce faire, elle n’eut connu qu’un seul moyen pour sortir de sa condition. Laisser libre entrée aux grands de Miradelphia dans sa couche. Anne usa et abusa de ses charmes pour les convaincre de la prendre pour femme ou de l’entretenir. De ces perversions, elle ne tarda pas à porter un enfant viable dont elle ignorait jusqu’à la provenance de la semence du père. Cinq années durant, elle s’isola pour enfanter et ainsi ruminer sa revanche. Ses parents, outrés des actes de leur unique fille, ne tardèrent par à mourir de sénilité. Anne porta rapidement le deuil, vendit les seuls biens qu’elle n’eut posséder que par les liens de parentés et chercha tous ceux qui étaient passés dans son lit. Un à un, elle essaya de les convaincre de l’employer dans leur maisonnée. Habillant Almariel de vêtements de garçonnets, elle avait choisi de la faire passer pour un mâle auprès de ses anciens amants. Tous semblèrent s’y laisser prendre, elle força ainsi demeure et apitoya les nobliaux en mal de descendance.
De duchés en baronnies, de comtés en marquisat, une quinzaine de saisons passèrent ainsi. Profitant de la faiblesse des hommes, la mère trouvait des emplois de femme de chambre, assurant ainsi son quotidien et celui de sa fille. De ces différents voyages, Almariel pouvait recevoir l’instruction d’un futur chevalier ou même parfois, d’un descendant d’un nobliau. L’enfant reçut pour leçons la géographie et l’histoire de Miradelphia, l’écriture et la grammaire, l’arithmétique, l’elfique, l’équitation et le maniement des armes, mais aussi et surtout l’art de la Mer. Se cultiver était devenu une boulimie, qu’elle n’arrivait à arrêter que lorsque la tromperie de sa mère était découverte. Alors on les chassait sans ménagement et encore une fois, elles devaient trouver refuge dans un différent domaine. C’est ainsi que la jeune enfant devint une jeune femme épanouie et éduquée qui jamais n’aurait pu se contenter de rester deux années au même endroit. Elle voua une haine sans limite à la noblesse et à ses hommes qui pouvaient tout aussi être des pères comme des ennemies. Ils abusaient de sa mère comme auparavant et parfois lorsque sa véritable nature était découverte, leurs complexes dévièrent vers Almariel. Un coup dans le l’entrejambe et un couteau menaçant leurs étaient nécessaires pour se convaincre que l’enfant était une démone vouée à rejoindre les armées des Sombres. D’ailleurs, elle s’identifia de temps en temps à eux, à ces créatures sournoises et sans scrupules. Almariel n’avait pas choisi de naître pauvre. A la mort de sa mère, elle se jura de ne pas le rester et de prendre la mer comme dans les histoires de ces valeurs pirates qui berçaient son enfance. Elle avait tout pour en devenir une grande. La volonté, le maniement des cordages et des armes, mais aussi l’ambigüité de son sexe.
C’est comme ça que commence
son histoire. Celle d’une nouvelle pirate qui ne demande que reconnaissance et gloire. Faites attention, elle cache bien son jeu. Ne vous fiez pas à son petit minois de garçonnet, elle vous montrera alors qui décide…
~~~~~
Comment trouves-tu le forum ? : Vraiment bien, j’avais depuis longtemps dans l’idée de m’y inscrire, mais je n’ai pas vraiment eu le temps.
Comment as-tu connu le forum ? : Un classique ! Sur tour de jeu