|
| [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] | |
| | Auteur | Message |
---|
Astéride de Valis
Ancien
Nombre de messages : 2408 Âge : 37 Date d'inscription : 21/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Apprenti
| Sujet: [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] Mar 30 Sep 2008 - 7:28 | |
| Encore une fois, sa petite pelle s'enfonça dans la terre meuble...Oh bon sang ! C'était dur ! Et dire que c'était cet arbuste que voulait Vermiceau : Il n'avait pas pu se contenter de ce qu'il avait déjà ? Non, môsieur voulait un bosquet de rose jaunes ! Enfin, un bosquet...C'était plutôt un jeune pied...Songea-t-elle en considérant le petit arbuste qu'elle tentait d'extraire de terre sans l'abimé. Il n'y avait pas assez de jardiniers pour que la fille cadette du Duc d'Erac et soeur d'un Prince héritier s'amuse a enfoncer ses doigts dans la terre ? En vérité, Astéride n'avait demandé a personne. De même que l'idée ne lui avait même pas traversée l'esprit. Vermiceau voulait son pied de rose jaune, il aurait son pied de rose jaune cueillit de ces mains à elle. Elle sourit toute seule en creusant une petite rigole autour du pied. Depuis qu'il en avait vu au domaine Dilandro, Incanus voulait a tout prix des roses jaunes. Elle ne comprenait pas ce soudain amour pour ces fleurs mais bon, si il n'y avait que cela pour lui faire plaisir...Du dos de la main, elle s'essuya le front, traçant une ligne brune sur son front...Ses cheveux s'évadaient du léger noeud avec lequel elle les avait emprisonner et venaient bouclés autour de son visage rougit par l'effort et, en cette minute, elle n'avait rien d'une jeune demoiselle de la cour...Par dessus sa robe simple, elle avait nouer autour de sa taille un carré de coton blanc, la faisant ressembler a une servante si il n'y avait un médaillon d'or autour de son cou.
Un frisson la parcourut et elle soupira. Le froid commençait a ce faire cinglant ! Et l'étole de laine qui lui couvrait les épaules était un bien maigre bouclier contre la légère bise qui soufflait dans le jardin. Il en existait plusieurs d'ailleurs, mais celui ci était le seul a posséder des pieds de rose jaune., alors, vaille que vaille, elle s'évertuait a en déterrer un. Ce qui n'était pas une mince affaire au vu de son peu d'expérience en matière de jardinage...Le soleil était haut et malgré cela, elle sentait sa peau se hérisser de froid. Foutue saison ! Soudain, une ombre accrocha son regard, fronçant les sourcils, elle leva les yeux et son visage se peignit d'un sourire aimable.
-Oh, bonjour Veldrin.
fit elle l'air de rien, agenouillée sur le sol, une grande trainée de terre lui barrant le front.
Dernière édition par Astéride le Dim 5 Oct 2008 - 15:32, édité 1 fois |
| | | Veldrin Dëlisa
Hybride
Nombre de messages : 845 Âge : 37 Date d'inscription : 11/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] Mar 30 Sep 2008 - 12:58 | |
| Veldrin errait depuis au moment au sein du Palais. C’était l’un de ses rares moments solitudes, il se détachait de tout pendant que son esprit s’évadait par delà les épais murs de pierres qui l’entouraient. Il avançait tel un somnambule, réagissant au salut des gardes et autres personnes qu’ils croisaient. Les températures étaient légères et l’hybride aimait sentir cette froideur mordre sa peau, c’était une nouvelle fraîcheur qui le prenait en tenaille à chaque coup de vent. Il était habillé d’une tenue très légère et avait rivalisé d’ingéniosité afin de croiser le moins de monde possible. Il était habillé faiblement, afin de profiter pleinement de son errance, il ne portait qu’un pantalon confectionné par sa sœur spirituelle, Feldrys. La main de maître avait facilement produite une belle pièce, le pantalon était blanc avec des broderies d’or, saillant et très libre dans sa possibilité de mouvement, assortit à une cape que le Sénéchal portait sur le bras. Il tourna sur la droite au croisement et déboucha dans la partie des jardins royaux, de beaux ornements de toutes couleurs et possédant une flore importante. Il s’avançait d’un pas léger, un sourire esquissé sur ses lèvres. Il jeta un regard rapide à la surface exposé au soleil qui ne devait pas forcément réchauffer le tout à la vue des vents secs qui balayait la Cité royale. En y songeant une légère brise se mit à souffler, la tignasse grisonnante de Veldrin s’éleva dans les airs dans un balais étrange. Il aperçut rapidement une silhouette, son regard vivace reconnu Astéride, la sœur de Trystan malgré son accoutrement quelques peu accommandants pour son rang. Il s’engagea séance tenante dans le jardin pour aller voir la jeune humaine. Son ombre se fit plus large sous l’éclat léger du soleil et l’effet était plutôt agréable, sa peau mise à nue était effleuré par la chaleur de l’astre alors que le vent coupait court à toute tentative de réchauffement. Au fil de ses pas, il discernait plus amplement la jeune fille, elle avait l’air d’une servante et c’était barbouillée le front à essayer de déterrer quelque chose. Elle avait les cheveux tombants, s’étant détachés de leurs étreinte, son visage était plutôt agréable à cet instant. Il atteignit bientôt son niveau et eu rapidement une réponse. Aux paroles d’Astéride, l’hybride émit un léger sourire. Son regard fut rapidement prit par sa bonne humeur, il plongea dans les yeux d’Astéride, se faisant dévorant et profond. Il la fixa d’une manière bien étrange, puis cela retomba, disparaissant aussi vite que cela était arrivé. Il ne fallait pas commencer à faire n’importe quoi. Sans une réponse, il détacha sa main de sa taille et plaça la veste inutilisée sur les épaules d’Astéride. Sous les effets du soleil, étant à contre jour, il était plongé dans une lumière légère et vivace, torse nu avec son sourire amusée.
Bonjour Astéride, je me demande bien ce que vous pouvez faire ici, habillée comme ceci…Vous devriez faire attention, sinon vous allez prendre froid.
Il hésita à scruter ses pensées mais se résigna, ce n’était pas n’importe qui au final. Il avait parlé d’une voix douce et légère, mélodieuse dans son ton. Il scrutait Astéride sans ciller, son regard actif et perçant possédait une note unique. Repensant à sa tenue, son sourire s’élargit.
Je vous parle de tenue alors que la mienne n’est guère usuelle, pardonnez moi mais je ne peux m’empêcher d’apprécier ce froid.
|
| | | Astéride de Valis
Ancien
Nombre de messages : 2408 Âge : 37 Date d'inscription : 21/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Apprenti
| Sujet: Re: [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] Mar 30 Sep 2008 - 21:17 | |
| Le soleil jetait ses rayons directement au coeur des iris sombre de la jeune femme alors qu'elle levait les yeux. Sa main droite se leva et vint se poser en parasol sur son front juste a temps pour surprendre un regard bien étrange.Ce n'était pas vraiment la première fois que ce cher baron la fixait de cette manière et, autant l'avouer, elle n'aimait pas franchement cela. Elle le fit comprendre en haussant aristocratiquement un fin sourcil. Elle avait un bouton sur le nez ou quoi ? Décidément, cet homme était bien étrange, mais elle se tint coite. Après tout, c'était un ami de son frère n'est ce pas ? Cela dit, il ne fallait pas que cela se répète trop souvent au risque de la voir se décider a lui dire son fait. Baron ou pas, il y avait des limites a ne pas franchir. Enfin, encore fallait il pouvoir délimiter ces dites limites. Elle ne pouvait pas dire que c'était un regard grivois comme ceux qui pouvait l'effleurer parmi les courtisans, de même qu'elle ne pouvait tabler sur une curiosité malsaine...Mais cela avait le don de la mettre mal à l'aise et elle n'aimait pas être mal à l'aise. L'étrange étincelle qui dansait quelques secondes auparavant dans les yeux du Baron disparue aussi vite qu'elle était née tandis qu'il se baissait et couvrait ces épaules de sa toge...Et c'est à ce moment qu'elle se rendit compte de la tenue arborée par son vis à vis...Cette fois ce fut les deux sourcils qui se haussèrent de surprise...
-Ahum...Merci, mais ne vous inquiétez pas pour cela, je suis dotée d'une santé solide.
fit elle par dire en fixant le torse qui lui faisait face. C'était particulièrement indécent ! Surtout lorsqu'un coup d'oeil aux alentours lui apprit leur complète solitude...Et bien, voilà qui ajouterait du blé au moulin à vipère si un quidam venait à les surprendre. Son sourire se ternit un peu a cette idée...Enfin, une réputation n'était qu'une chose toute faite et elle même n'y accordait que peu d'importance mais c'était toujours dérangeant de se voir salie...
-Décence serait plus approprié que le mot usuel.
ajouta-t-elle en se redressant, essuyant ces mains pleines de terre sur son tablier. Son combat contre un certain pied de rose n'était pas gagné...Un nouveau souffle d'air lui balaya le visage, faisant danser les boucles qui l'encadraient.
-Je ne sais pas comment vous pouvez aimer la caresse de ce froid, ni même comment vous pouvez le supporter a vrai dire. Personnellement, il me glace le sang.
Sa tête bascule légèrement sur le côté tandis qu'elle affrontait sans faiblir une seconde le regard perçant qu'il portait sur elle. Chaque jour, elle plongeait au coeur d'iris aussi profonde et âgées que la terre elle même, ce n'était pas cette lueur étrange qui la ferait trembler.
-Vous devriez prendre garde, a se promener dans une telle tenue vous risquez une épidémie de syncope parmi les nobles dames de cette cour difficilement explicable.
reprit elle avec un léger sourire en coin. |
| | | Veldrin Dëlisa
Hybride
Nombre de messages : 845 Âge : 37 Date d'inscription : 11/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] Mer 1 Oct 2008 - 19:46 | |
| Veldrin esquissa un sourire en supposant sur les pensées de la jeune sœur. C’était bien loin de ses manières et la coure le surprendrait toujours pour sa froideur et son goût fade. Plusieurs courtisanes lui avaient déjà donné des avances, il pouvait admettre certaines remarques. Il imaginait que cet intéressement émanait de son caractère original, de ses idées et son adéquation marginale. L’hybride continuait à fixer Astéride. Il la trouvait drôlement amusante, il c’était prit à penser qu’il aurait aimé passer outre certains principes pour lui montrer ce qui était définissable de vie, néanmoins ce n’était pas comme si il le pouvait. Exécutant un rapide coup d’œil sur l’arbuste malmené, il compris ce que pouvait mijoter la jeune humaine. Le jardinage n’était pas ce qui lui serait venu à l’esprit en premier lieu, cependant tout supposait à croire qu’elle déracinait un arbuste présent à leurs cotés. Il ne pu réprimer un large sourire lorsqu’elle parla de décence.
Je ne doute point de la solidité de votre santé, mais je préfère être prévoyant. En ce qui concerne ma tenue, ne soyez pas si vindicative. J’ai bien peur que les préceptes et autres protocoles de la coure me rendent plus culotté. Je vous prie tout de même de m’excuser, j’en oublie que nos mondes sont différents.
Son ton amusé et sa voix légère ne laissaient rien sous entendre. Il était toujours franc, parfois trop, mais ne se retenait jamais de dire ce qu’il pensait à voix haute. Astéride avait été bien éduqué, une fine pensée se tourna vers Trystan. Il essayait d’imaginer son frère entrain d’apprendre que Veldrin s’occupait de sa sœur. Il aimait ce genre de situation fugace et imagée, on le prenait toujours pour ce qu’il n’était pas et le fait de crée du remue-ménage autour de lui, surtout à la coure, était une source d’amusement dont il ne se lassait jamais.
Ce genre de caresse ne peut être offert que par la nature, et à chaque fois qu’elle vient mordre ma peau, cela me rappelle que j’ai de multiples choses à faire. Ce n’est pas un châtiment juste une façon de remercier la nature pour ces soins.
Astéride ne devrait pas réellement comprendre le sens de ses mots, mais là n’était pas vraiment l’important, Veldrin savait ce qu’il faisait dans le sens de ses croyances et l’influence de courants de pensées que lui avait offert Leyan. La remarque fusant, le sourire large du Baron réapparut.
Je pense que cela est déjà fait depuis mon entrée à la cour.
La jeune Astéride avait du mordant, il aimait ça. Remarquant la barre de terre sur son front, Veldrin s’approcha de la jeune fille, ils étaient proches au point qu’il aurait suffit à l’un ou à l’autre de se rapprocher pour obtenir un baiser. Il passa sa main chaude avec douceur sur le front de la jeune fille pour effacer les traces barrant son front. Astéride remarqua à son toucher, que Veldrin semblait jouir d’une chaleur corporelle forte. C’était un doux toisement, elle ne sentit que la brûlure de sa main sur son front alors qu’il finissait ce qu’il avait entreprit.
Vous aviez une trace de vos travaux sur le front.
Il se releva vivement et se mit à sourire. Imaginant d’or et déjà les réactions de la jeune fougueuse. |
| | | Astéride de Valis
Ancien
Nombre de messages : 2408 Âge : 37 Date d'inscription : 21/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Apprenti
| Sujet: Re: [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] Mer 1 Oct 2008 - 20:16 | |
| Ainsi donc, c'était la rigidité de la cour qui le poussait a enfreindre les règles établies ? Une étincelle rieuse s'alluma soudain dans les prunelles sombres de la jeune noble.
-Je vois. Ainsi vous n'aimez pas les règles établies. Seulement, étant un homme, vous pouvez vous permettre de les outrepasser sans craindre pour votre réputation et, helàs, ce n'est pas notre cas, a nous pauvres femmes. Donc, nos mondes soient disant différents se limitent au sexe.
répondit elle avec un léger sourire accroché aux lèvres. Elle n'osait même pas imaginer la tête de son frère si elle venait, par excès de rébellion dirons nous, a se pavaner torse nu...Nul doute qu'il l'enfermerait de suite dans un donjon et l'obligeant a prier tout les dieux pour se repentir. Le sujet revint sur le froid ambiant et, par réflexe, Astéride referma plus soigneusement la toge qui lui couvrait les épaules. Elle ne savait pas vraiment de quelle matière elle était faite, mais une chose était sure, elle avait le don de freiner la course du vent. Du moins, assez pour lui permettre de ne plus frissonner au moindre souffle d'air. La remarque que lui fit le baron la laissa quelque peu perplexe. Pour sa part, elle ne voyait qu'un moyen d'avoir un bon rhume de poitrine, pas vraiment de se souvenir de ce qu'elle devait faire...Ou alors, sa phrase avait un autre sens...Possible après tout.
-Mmmh...Une réponse plutôt énigmatique, comme son auteur, vous êtes un bien étrange personnage monsieur le Baron.
fit elle néanmoins en adoucissant sa critique d'une pointe de rire contenue. Cependant, critique n'était pas le bon terme...Juste une constatation, tout au plus. Par contre, ces mots suivant eurent le don de la faire rire. Comme une fontaine cristalline, son rire s'écoula frais et léger.
-Et bien, on ne peut pas dire que la modestie vous étouffe...Cela dit, vous n'arrivez pas a la cheville du Baron Dilandro dans ce domaine, bien que vous jouissez d'un petit cercle d'admiratrices, je vous l'accorde.
Et il s'approcha d'un coup, faisant taire son rire et teintant son regard d'une pointe de curiosité dénuée de crainte cependant, que pouvait il lui arriver ?. Il leva la main et...qu'est ce que...? Et elle comprit. Sans nul doute c'était elle mit de la terre partout ! Sans gants, cela ne l'étonnait pas outre mesure...Mais il avait besoin de s'approcher a ce point ? Son contact n'était pas désagréable, non, mais elle se méfiait toujours de ce genre d'attention, cela cachait bien souvent de mauvaises pensées. Il était...Chaud...Constata-t-elle avec surprise. Etonnant au vu du froid qui régnait et du peu de vêtements qu'arborait le baron...Un sort ? Peut être, après tout, elle même était bien capable de porter la température de sa peau a un degrés tel que toute chose touchée se trouvait carboniser...Elle sourit doucement lorsqu'il la conforta dans ses pensées.
-Oui, un ami m'a demandé de lui rapporter des roses jaunes, il n'en a pas dans son jardin, alors...Autant en prendre là où elles sont les plus belles. Personne ne le remarquera, a part les jardiniers et je les ai prévenu.
fit elle en hochant légèrement la tête.
-Cela dit...Vos mains sont étrangement chaudes, vous êtes sur qu'il est bien prudent de vous promener a moitié nu ?
Et de venir discuter avec une jeune femme assez connue de la cour et résolument pas mariée...Songea-t-elle sans rien dire. Il valait mieux faire attention ici, ou monsieur allait se retrouver avec la corde au cou sans qu'il n'ait le temps de dire ouf et là...Elle ne pourrait rien faire. D'un geste rapide, elle se dégagea de la toge et la tendit a son propriétaire.
-Faites moi plaisir voulez vous ? Remettez donc votre cape, je m'en voudrais de vous voir tomber malade.
Moui, il y avait mieux comme excuse non ?. |
| | | Veldrin Dëlisa
Hybride
Nombre de messages : 845 Âge : 37 Date d'inscription : 11/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] Jeu 2 Oct 2008 - 13:20 | |
| Symbole de l’ignorance et d’une vie cruelle sûrement. Veldrin jugea avec légèreté et panache la teneur des propos de la jeune fille. Il avait de langoureux souvenir du monde que ne pouvait admettre la mignonne. Ce n’était au final qu’un léger soupir qui pouvait la conforter. Il réagit avec un sourire taquin aux propos de la Dame.
Vous vous méprenez ma chère. L’audience et la prestance que vous accorder à ce que vous pouvez définir comme votre monde est très loin du mien. Disons que là ou ne voyez qu’une question de sexe, je vois l’idée du chien fou. La réputation est un terme lointain, contrairement à ce que vous pensez et malgré mon titre, je n’attache que peu d’importance au prémices de la coure, votre frère s’en charge à ma place. Pas que je suis un fainéant mais je causerais trop de soucis à celle-ci pour me voir totalement libre.
Il n’aimait pas spécialement dévoiler certains éléments de son mental. Préférant le flou et l’ignorance qu’à la croyance. Il n’y avait que quelques personnes au sein de ce monde à le connaître sur le bout des doigts et à savoir de quoi découlait son psychisme, Trystan était l’une d’elles d’ailleurs. Il gardait ce sourire flottant aux coins des lèvres. Elle paraissait candide, revêche et pleine d’énergie et l’hybride se laissait submergé par l’idée de découvrir que pouvait caché la jeune sœur. Il se racla la gorge, il ne devait pas laisser agir le courant de pulsions qui l’animaient en temps normal, cela serait une erreur à la vue de sa situation et de la sienne. La réalité et le destin l’amusait, deux notions totalement disparate l’une de l’autre mais qui amenait souvent à une réflexion profonde. Encore une fois, il se laissait vagabonder et fut rapidement rappeler par la charmante demoiselle qui était à ses cotés.
Permettez moi de vous dire l’inverse. Comme je le dis, je suis aussi facile à lire qu’un livre, l’idée est de savoir dans quel sens me lire. Je ne suis pas énigmatique, juste porté à d’autres songes.
Ce fut un rire par la suite, il aimait cette jeune fille pour sa franchise et ses rires prolongés. Cela l’amusait aussi.
Je vous en prie, là n’est pas mon but et je n’aurais jamais la présomption de chercher les mots doux auprès de la coure, je m’en éloigne plus qu’autre chose.
Il eut un sourire taquin à la vue de la réaction de la jeune fille. La proximité la dérangeait ? L’idée d’être en contact direct la mettait mal à l’aise ? Peut-être bien. Plus le temps passait, plus Veldrin souhaitait joué et plus encore.
Je vois. Sachez que ce rosier n’apprécie guère et qu’il quémande votre parole en matière de soin. Il aimait l’endroit auquel vous tentez de l’arracher.
Il ne chercha pas plus loin dans l’idée, après tout ce n’était pas ses affaires, mais il ne pouvait admettre la plainte sourde du rosier. Elle renchérit rapidement sur le fait de la chaleur de Veldrin au caractère étrange. L’hybride ouvra la bouche pour répondre alors qu’Astéride réagissait de nouveau lui tendant sa cape avec vigueur et prétextant quelque chose qui n’avait pas lieu d’être. Il ne put s’empêcher de rire cette fois, un rire amusé et léger. Tout en calmant son rire il prit la cape entre ses mains et la replaça sur les épaules de le jeune fille avec douceur se rapprochant encore une fois de prés et glissa ses mains chaudes au creux de son cou pour boutonné l’accroche d’or du vêtement. Encore ce contact chaud et vertueux. Puis il prit avec douceur la main d’Astéride et la leva pour la plaquée avec légèreté et lenteur contre son torse nu. Il dégageait de la chaleur, une chaleur douce et bienfaisante, elle pouvait presque sentir les faibles palpitations cardiaques de l’hybride. Veldrin souriait.
Je vous le répète mais nos mondes sont différents. Le froid à peu d’effet sur moi. |
| | | Astéride de Valis
Ancien
Nombre de messages : 2408 Âge : 37 Date d'inscription : 21/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Apprenti
| Sujet: Re: [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] Jeu 2 Oct 2008 - 20:09 | |
| -Soucis dites vous ?
Ses lèvres s'écartèrent légèrement pour laisser la voie libre a un petit rire moqueur.
-Mais la Cour adore les soucis causés par de sulfureux nobles, mon cher, elle en raffole même...Guettant la moindre apparition, la moindre entorse aux convenances. Cachés, vos actes n'en seront pas moins disséqués. Les...Chiens fous, comme vous dites si joliment, sont ses chouchous.
affirma-t-elle avec un clin d'oeil amusé. Exagération ? Si peu..la vie a la Cour était tellement ennuyante que tout était prétexte a prendre un air outré doublé d'une pointe d'avidité. Une bande de vieilles pies en somme. Elle en parlait avec amusement et futilité, mais elle savait que ces même vieilles carnes étaient capable d'un fiel tel qu'il perçait la moindre carapace. Lilianna en avait fait les frais, elle aussi en l'hébergeant dans ses propres appartements. Une trainée, comme cela se murmurait dans l'ombre des couloirs...Ils ne savaient rien, mais cela n'empêchait pas l'extrapolation...
Sa main fine vola dans l'air avant de revenir se nicher bien sagement dans son giron aux paroles suivantes du Baron.
-Alors pardonnez moi ce jugement, ma foi, fort rapide et certainement erroné...Je ne sais lire un livre que dans un seul sens...La croix de la jeunesse certainement !
Un autre coup d'oeil aux alentours, discrets et rapides et...toujours personne a l'horizon. Ouf ! Enfin...Non pas ouf...ou si un peu..Oh et puis zut ! Si on ne pouvait même plus discuter tranquillement avec quelqu'un sans que cela ne jette l'opprobre sur une jeune femme, où allons nous ?
-Inutile de les chercher, ils vous trouverons tout seul ! Vous n'avez qu'a tendre un peu l'oreille pour ce faire !
Là dessus, il enchaina sur le rosier et...S'attira un regard étrange...Comment ça ce rosier n'appréçiait pas ? D'eux même ses yeux sombres vinrent se poser sur le dit arbuste et Astéride le fixa durant quelque seconde, septique avant de regarder de nouveau son compagnon. Une interrogation muette au fond des yeux.
-Je me doute qu'il ne doit pas aimer...Cela dit, là où je l'emmène, il sera choyé et je dirais même plus, vénéré...Mais...Peut être devrais je demander a un jardin de le déterrer a ma place, je ne suis guère douée....
Et là, elle n'exagérait rien ! Incanus adorait les plantes, en raffolait, il passait son temps a les respirer, à les caresser, bref..Il en prenait soin comme la prunelle de ces yeux.
Elle ne réagit pas tout de suite alors qu'il se saisissait de sa main droite et la porta à....Euuuh...Là, ça devenait franchement indécent ! Cela dit, hors de question de s'enfuir comme une pleutre ! Après tout, il ne faisait que souligner un fait qu'elle avait elle même soulevé...N'est ce pas ? Cela dit, c'était étrange de voir sa main, si petite, face a cette poitrine qui était tout sauf fluette. Elle déglutit discrètement, histoire de faire passer la boule qui venait de se loger au creux de sa gorge...Sans succès...Mais fort heureusement, ce moment ne durant guère...Non, il devint pire alors qu'elle levait le menton pour faciliter, autant que pour éviter avouons le, le contact direct/ Elle n'avait pas l'habitude d'être touchée et bien qu'étant particulièrement chaleureuse avec ces proches, c'était toujours elle qui touchait...Bon, soyons honnête, ce n'était pas désagréable, il y avait pire, mais il y avait ce petit quelque chose qu'elle n'arrivait pas a définir et ça, ça la mettait mal à l'aise. Les mots accompagnant les gestes la firent tiquer...Deux mondes...Certes...Et ? Et alors elle scruta avec attention les traits du Baron...Pourtant, ce n'était pas évident au premier abord, ou alors, elle n'y avait pas vraiment accordé d'importance mais...
-Vous parlez de race peut être ?
Et paf, avec subtilité et délicatesse...Non franchement, il y avait mieux non ? |
| | | Veldrin Dëlisa
Hybride
Nombre de messages : 845 Âge : 37 Date d'inscription : 11/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] Sam 4 Oct 2008 - 14:46 | |
| Il était certain qu’Astéride en savait plus long sur la cour que Veldrin. C’était un fait simple qui se suffisait à lui-même. L’hybride s’amusait de la compagnie de cette fille, il esquissa un sourire à cette pensée. Un amusement c’était certain, ceci dit il y avait autre chose. Tel un galérien ramant à travers moult pensées, Veldrin se décida rapidement.
Je n’en doute pas. Mais je n’ai guère à offrir en guise de divertissements. Je suis dans les murmures mais ne sort jamais sur scène.
Il esquissa un sourire léger. La cour, une notion de fanatisme déluré, à la bouche de beaucoup qui incite autant de curiosité dans ses murs qu’à l’extérieur. Des préambules inaptes dont Veldrin n’appréciaient guère l’éloquence. Il était plutôt du genre à faire en sorte de passer pour un vil et abject personnage contre les règles qu’à utiliser le ton mielleux qu’il entendait parfois.
Ne voyez pas si injuste, peut être n’avez-vous pas prit le temps de lire entre les lignes. Un livre n’est qu’un mot au final. Un être peut tout aussi bien être aussi simple et à la fois si complexe.
Il s’amusait de son non-sens, pas qu’il souhaitait importuner la belle mais plus pour amusement. Il la jugeait assez intelligente et sûrement aussi tempétueuse que lui pour qu’elle sache de quoi il voulait parler. Il était rarement abordable aux premiers abords. Trystan était l’un des seuls et des rares à en comprendre tout les plis et tous les aspects. L’hybride remarqua rapidement les coups d’œil furtifs de la demoiselle. Il arqua un sourcil gardant son sourire léger.
Cela vous dérangerait-il qu’on nous voient ?
Qu’importait de toute façon, ce ne serait pas la première fois ni la dernière. Il était hors de question qui prenne cela en compte à titre personnel. Cependant il ne voulait pas abuser de la bienséance d’Astéride. Il eut un nouveau sourire et son sourcil revenu à son état d’origine. Elle enchaîna rapidement encore.
J’y penserais à l’avenir. De toute façon, cela ne reste qu’un murmure à mes oreilles. Je suis sûrement trop indiscipliné et trop sourd pour les entendre.
Il ne répondit rien quant au rosier, la teinte de son regard unique revenu. Elle avait réagit de manière amusante à ses gestes. Sa main se dégagea brutalement, l’hybride ne la chercha pas de nouveau. Il la scrutait. Elle semblait aussi vivace qu’un torrent et aussi indisposé de part sa jeunesse sûrement. Veldrin était bien trop tenté, telle la passion indésirable de l’être il ne pouvait résister ou bien ne le voulait-il pas tout simplement. Le soleil perlait au travers de l’ouverture des jardins. Son regard prit plus d’insistance, de légères flammèches jouant dans ses yeux. La remarque d’Astéride sur la race ne fit qu’élargir plus amplement son sourire. Elle pouvait sentir toute l’apesanteur qui prenait forme, une attirance intact et réelle qui se formait à partir d’un rien, une béatitude légère et fugace d’un murmure lié à une vie. Le Baron n’était pas aussi bien élevé qu’elle aurait pu le souhaiter ou le croire. Sa main vient attraper son menton avec douceur et légèreté. Il la fixait, figé, mêlant sensualité et vélocité.
Pas tout a fait…
C’était un murmure, un effluve sonore dans le vent. Les lèvres de l’hybride s’approchèrent de celle d’Astéride, elle sentie d’abords son souffle chaud et choyant sur son visage puis bientôt les lèvres brûlantes de Veldrin effleurèrent les siennes, il vint saisir sa lèvre inférieure dans un mouvement imprégnée de maîtrise et de douceur puis ce fut un baiser, langoureux, chaud, sensuel. Une bribe légère et torride qui mettait les cinq sens en activité. Bien au-delà du froid et de l’endroit, elle pouvait sentir quelque chose au goût irréel. |
| | | Astéride de Valis
Ancien
Nombre de messages : 2408 Âge : 37 Date d'inscription : 21/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Apprenti
| Sujet: Re: [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] Sam 4 Oct 2008 - 15:23 | |
| On pouvait discourir sur la Cour pendant des heures, disséquant ces us et coutumes, ses travers bien plus que ces qualités. Astéride naviguait au milieu d'un nid de vipères...Et elle se savait parfaitement. Les armes étaient connue et reconnue, là où agissait l'épée sur un champs de bataille oeuvrait la langue acérées de mère matrones serpentines. Pour un peu, elle envierait Veldrin pour cette capacité a ce moquer de tout, des regards comme des soupirs...Elle..Elle devait se conforter dans l'image qu'on avait d'elle, ne renvoyer que cela, celle d'une jeune noble, pas tout à fait femme mais déjà plus une enfant...Et cela devenait lourd, si lourd que parfois ses épaules s'affaissaient...Incanus lui murmurait alors des paroles chaudes et fortes...Elle secoua doucement la tête, chassant du même coup de sombres pensées...Que ? Revenant à la réalité, elle émit un léger rire.
-Me déranger ? Non pas vraiment...Après tout, plus d'une m'envierait non ?
Répliqua-t-elle avec humour alors qu'il avait semblait remarquer son malaise. Après tout, ces proches la connaissait assez pour savoir faire fi des rumeurs de la cour. Et puis tiens, cela l'amuserait d'être au coeur des discutions d'alcôves...Une bande de vipères jalouses...Un léger soupir s'échappa de ses lèvres entrouvertes alors qu'elle haussait une épaule.
-Vous avez bien raison...Bien que j'avoue aisément l'amusement provoqué par certaines rumeurs...C'est d'un risible tel que je ne peux m'empecher d'écouter aux portes parfois.
Continua-t-elle une lueur moqueuse dans les yeux...La question de la race, fort subtile au demeurant s'était évadé de ses pensées avant même qu'elle eut le temps de l'arrêter. Décidement, il faudrait qu'elle apprenne a être plus...délicate. Cela dit, c'était une question qui la taraudait depuis qu'elle avait remarqué certains traits étrangers a la race humaine sur le visage de Veldrin. Un manque flagrant de savoir vivre mais excusable...la jeunesse était parfois un beau bouclier. Un masque qu'elle arborait lorsque l'envie la prenait...Volage et futile...Une aristocrate jusqu'au bout des ongles comme une peinture toute faite et ne dégageant que froideur. Helàs, la froideur n'est qu'un bien faible paravent lorsque s'attise les flammes et elle l'apprit dans la minute suivante. Ce n'était qu'un baiser...N'est ce pas ? Ce serait si facile de le penser...Oui, tellement facile...Mais non, elle ne pouvait passer à côté sans rien dire, sans rien ressentir...Les masques explosent...Une ombre étrange envahit les iris sombres, une flamme noire vaillante, vacillante...Force et faible..Prémices d'une colère légitime ?...
-Je serais de celle que l'on caricature si souvent, j'étalerais sur votre joue une magnifique empreinte écarlate...
murmura-t-elle lorsque ses lèvres furent libérées du joug imposé...
-Mais il se trouve que je n'en suis pas aussi...Mon cher...Me contenterais je juste d'un mot.
L'ombre grandit soudain dans ces yeux, un reflet emeraude entrelacé aux ténèbres...Un reste de sauvagerie née d'un lien aussi fort que l'éternité.
-Pleutre...
Comment ? Un mot bien étrange, une insulte bien enigmatique...Croyez vous ? Et non. Astéride n'était pas cette jeune fille en fleur, niaise et innocente qu'elle laissait transparaitre...Parfois, lorsque les émotions, le chaos et le tourbillon impétueux de sa fougue reprenait le dessus, elle devenait presque amazone. Etait ce cela qui effrayait ? Peut être...Pleutre de s'arrêter a cela, pleutre de chercher un moyen si prévisible de la dépouiller de ces habits illusoires...Pleutre de penser que cela suffirait, pleutre de n'oser véritablement abattre un à un les murs dressés. L'éclat emeraude s'éteignit, ne laissant la place qu'a une lueur vengeresse... |
| | | Veldrin Dëlisa
Hybride
Nombre de messages : 845 Âge : 37 Date d'inscription : 11/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] Sam 4 Oct 2008 - 16:03 | |
| Veldrin demeura d’abords silencieux. Son attache langoureuse évadée, il se prit à se remettre en question, encore une fois il avait céder sous un poids qualifiable d’animal. Enigme intransigeante de l’âme et poids de la réelle pulsion animale. Personnage tailladé dans un cristal brut ayant été contraint d’apprendre à maîtriser les effluves de sa fougue et la grande vivacité qui le possédait, nul ne pouvait contraindre l’âtre de ses pulsions. Veldrin n’était pas du genre timide et ne se refrénait que trop rarement. Il laissait son sourire plané, non pas par moquerie mais par simple assouvissement. Garde véritable de son visage, ce n’était qu’un sourire.
Vous auriez pu. Néanmoins…
Humeur changeante. Le iris sombres de la jeune fille dansait sous de multiples aspects, jouaient de multiples teintes. Colère, vivacité, tout se jouait dans une danse enivrante. Pourquoi ? La question lui prit séance tenante la plus grande partie de sa réflexion. C’était étrange, elle déboussolait, il se serrait contenter d’une claque agressive, vérité de l’unique sens possible. Cependant c’était autre chose, une autre réaction. Quelque chose de plus grand, plus vivace. Arrimé à ces accolades, roués dans ces souvenirs chantants, il devait d’admettre que cette fille avait beaucoup de choses pour elle, des choses qu’il ne soupçonnait sûrement pas. Encore cette question, encore ce doux murmure. Il voulait savoir, aller plus loin encore. Ce fut un mot, un simple mot qui fusa dans l’air. En proie à autre chose, la cour savait former les façades, rendre le visible invisible. Il ne la quittait pas des yeux, observant le changement de teintes, changement d’harmonie. Une lueur vengeresse se dessina au sein des deux orbites de la fille qui se tenait face à lui. Son sourire s’agrandit. Il allait allé trop loin, il le savait éperdument, mais l’extase que procurait le fait d’être en dehors de tout et bien au-delà de la réalité, le mettait en éveil.
Pleutre ? Je m’attendais à plus chantant j’imagine…Qui plus est, je vous prie de me pardonner.
Une fin ? Non un début. Le pardonner pour ce qu’il allait faire. Il ne pouvait s’arrêter à ces termes, ne pouvait s’arrêter à cette étreinte. Furibond et inconditionnel, il voulait voir la jeune Astéride libérée de toutes étreintes qui pouvaient la retenir. Il se rapprocha lentement, ces deux bras vinrent attraper la jeune fille avec douceur et panache, sa tête plongeait lentement, sensuellement. Elle pouvait sentir toute la chaleur de l’hybride l’enveloppée de ces exquises volutes. Son torse se colla à elle dans une étreinte unique, proche, rassurante. Ses lèvres vinrent à nouveau se poser sur les siennes, érotiques, prenantes, farouches. Il se délectait de ses sensations, appréhendant. De ses bras et avec une délicatesse travaillée, il l’a plaqua contre lui. Elle était au creux de son corps, contre ses lèvres. Ses lèvres étaient plus véhémentes, chercheuses. Veldrin couvrait Astéride de toute sa splendeur, oeuvrant pour ces sens et cherchant à la délier pleinement. C’était une étreinte, pleine active, songeuse. |
| | | Astéride de Valis
Ancien
Nombre de messages : 2408 Âge : 37 Date d'inscription : 21/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Apprenti
| Sujet: Re: [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] Sam 4 Oct 2008 - 16:28 | |
| Etait ce provocation que ces mots échappés ? Astéride n'y voyait aucune et pourtant, c'était ainsi qu'il le prit...Non, elle n'avait fait que juger...Il se perdait dans cette voix qui ne menait nul part..SI ce n'est a quelque chose qui dormait profondément. Nul n'avait ce droit ! Nul n'avait cette arrogance de croire qu'elle n'était qu'une femme atrophiée, un ersatz de fémininité si facilement déstabilisée par l'appel charnel. La colère...La colère assombrit ses iris...Vague de noirceur au coeur de son immaculé. Il provoquait, jouait de ses sens, prenant plaisir a déchainer pour lui seul ce qu'elle cachait si précieusement...Se prévaloir de connaître les méandres du sexe dit faible était une erreur, surtout en ce qui la concernait...L'angélisme se teinta de ténèbres...Colère oui...Etait elle si futile ? Si pâle ? Il se trompait, oh oui et gravement...Il cherchait quelque chose qu'aucun ne devait voir, ressentir...Ce secret qu'elle dissimulait aux yeux de tous, cette partie d'elle, héritage honni...il voulait jouer ? Très bien...jouons...Le maitre d'orchestre lançait l'assaut d'une valse sans commune mesure.
Une main fine se leva, fragilité exacerbée...Une gifle ? Diantre non, cela serait d'un commun sans égal. Non, Astéride possédait des armes bien plus sournoises que cela...Il jouait et cela était intolérable !
-Devrais je me pâmer ? Hurler a l'outrage ? Est ce cela que vous cherchez ? Non n'est ce pas ?
Souffla-t-elle, le regard assombrit d'un mélange étrange, entre voracité et rebellion...
-Vous cherchez ce que nul ne peut voir. Le coeur lui même...Ais je l'air d'une innocente jouvencelle pour vous illusionnez qu'une aussi piètre attaque pouvait faire voler en éclats les voiles qui me cache ?...Oubliez, Baron...
Et la sirène entra en scène, sulfureuse, une leçon a donner, un avertissement. On ne jouait pas impunément avec les bourrasques violentes d'une dignité bafouée...
-Je ne pardonne pas...
Le souffle chaud s'écoula directement sur les lèvres qui venaient de fouiller son âme sans prudence...L'éclat devint farouche et sauvage...Ces mains encadrèrent le beau visage du baron sans même un tremblement...
-Le pardon est facile...Beaucoup trop au regard de vos actes.
Le feu naquit, noir et avide de vengeance. Tôt ou tard, qu'il se méfie de l'ombre qui le suit.
-Jouez les goujats tant qu'il vous plaira, cela reste sans effet...Un masque que vous revêtez pour tenter de percer les ombres qui m'entoure. Cela ne sera pas si facile..Prenez garde a ce que je ne perce pas les votres, Veldrin, c'est un conseil...
Un dernier reflet opaque, fougueux, une promesse muette, terrifiante et l'ombre de la décence regagna son hôte, les reflets d'une jeune femme naïve et innocente...Un bouclier si facile a manier..Et toujours dormant dans ces iris sombres, l'étincelle. |
| | | Veldrin Dëlisa
Hybride
Nombre de messages : 845 Âge : 37 Date d'inscription : 11/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] Sam 4 Oct 2008 - 17:06 | |
| Ce fut un tumulte, un déferlante éprit de vélocité et d’agression qui tonna. Une tempête dont l’essence ne pouvait faire que tressaillir Veldrin. Elle réagit de manière vivace, aussi rebelle et revêche qu’une rose arrachée à son rosier. Exquise de valeur et profonde. Une lionne se débattant face à un être qui ne cherchait qu’une porte. L’hybride n’était pas du genre à faillir, n’était pas du genre à se contraindre. Il allait de l’avant, outrepassant les règles allant au-delà des sentiers défendus et cherchant toujours plus loin. Elle n’était plus ange, sa tempête n’était plus aussi retenue, elle changeait et paraissait telle une bête sauvage, prête à bondir. Lui était face à elle, n’ayant pas de mouvements de recul, la scrutant de son regard profond et sans fin dans son avidité. Il souriait de ce sourire unique, que l’on ne voit que rarement. Il se laissait allé à sa candeur, son insouciance. Au diable les règles de préséances et au diable les bonnes tenues. Elle semblait le prendre à la légère. Il s’amusa de son visage empourpré et de son regard violent. Il n’y avait qu’un pas à franchir. La faiblesse de l’âme ne requiert que peu de choses pour s’évader. Etait-ce bien au final ? Etait-ce ce qu’il voulait ? Il l’ignorait, ne souhaitait pas se poser certaines questions. Il préférait aller plus loin encore.
Vous réagissez bien vélocement pour un simple baiser.
Sa voix était calme et posée, une note chaude et sensuelle s’en dégageait sans en comprendre la réelle teneur.
Je n’oublie pas, je cherche bien plus que vous pourriez le croire. Vous avez l’air de me prendre pour bien plus miséreux que je ne le suis. Pour vous dire les choses franchement, j’ai déjà vu, je veux donc autre chose...
Elle était succulente, hors de ces sens et en proie à la tempête. Il gardait cette voix pouvant être perçue de manière narquoise, mais c’était tout simplement sa manière d’être. Pas d’idées prétentieuses, juste cette candeur.
Alors je ferais sans. Mes actes ne sont qu’un murmure.
Il continuait à la fixer alors qu’elle encadrait son visage de ses mains. Ses prunelles se dilatèrent à ses nouveaux propos. Ces deux iris se courbèrent avec plus de véhémence et son regard poussa au travers de la jeune fille. Il gardait ce sourire.
Le jeu n’est pas forcément un fait, cela peut être une excuse. Auriez vous peur ma chère que je vous vois sous votre vrai jour ? Je ne demande pas de la facilité, bien au contraire. Qu’en à mes ombres, ma chère Astéride, en aucun cas elles m’entourent, j’en ai déjà fait mienne…Vous avez tort. Tort parce que vous pourriez croire ou percevoir.
Ses mains vinrent se placer sur les siennes, encadrant son visage. Il s’approcha d’un pas, pour être au plus proche de la jeune fille. L’ombre de son visage planait sur le sien. Il la scrutait de son regard indescriptible et tonitruant.
Il est dangereux qu’une femme de votre rang, tentes un homme de mon genre. C’est une vérité qui se suffit à elle-même. Pourtant vous n’avez pas répondu comme vous l’auriez du. Vous vous êtes au final affriolé de cette flamme qui ne devrait pas avoir grande valeur…Et juste pour ce fait, je compte vous démontrer quelque chose, une vérité absolue.
Sa voix était moins forte, plus douce. Ses mains se détachèrent des siennes et vinrent saisir sa taille et son cou, il la souleva avec facilité. Elle était à présent plongée dans ses bras, elle percevait de nouveau cette chaleur fusante.
Je n’aime pas forcément les façades…
Un nouveau murmure, il se tourna résigné et commença à s’avancer dans l’allée du jardin pour rejoindre le château. Il était hors de question que cela finisse de la sorte et pour une fois, bien qu’il en soit plus qu’étonné, cette jeune revêche l’avait fait réagir. Pourquoi ? Encore cette question. Peu importait. Il s’engouffrait déjà dans le château…Ou l’emmenait-il… |
| | | Astéride de Valis
Ancien
Nombre de messages : 2408 Âge : 37 Date d'inscription : 21/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Apprenti
| Sujet: Re: [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] Sam 4 Oct 2008 - 22:45 | |
| Autre chose ? Que voulait il d'elle, que voulait il qu'il ne pouvait avoir ? Un instant, elle se trouva déboussolée...Qu'avait elle ? Pourquoi elle ? Tant de questions sans réponses...Tant de gouffres sans fonds...En elle se mélangeait la colère, la rage, la nuance, la curiosité...
-Que voulez vous ?
Murmura-t-elle sans laissez entrevoir un seul instant le trouble qui était le sien. Non, elle ne laissait rien paraître, hors de question, elle arborait un regard franc, mais sinueux de part les ombres qui l'habitaient...Il se fichait de son pardon, existant ou non, il rejettait cela comme un fétu de paille, une épine dérangeante...Surprise ? Oui...Elle si sûre de ce qu'elle pensait avoir comprit...Avait elle fait fausse route ? Cherchait il quelque chose de plus...profond ? Mais quoi ? Cette interrogation ne cessait de la hanter...Revenant comme une marée éternelle, s'échouée sur la plage tumultueuses de ces pensées...Et toujours ce déni, trop dangereux pour ce qu'elle était...Bien trop dangereux. De frêle, la flamme devint ardente. Elle sursauta.
-Peur ? Crainte ? Non...Je ne sais que trop ce que je suis. Miséreux ? Si seulement ! Helàs, ce n'est pas le cas...Que savez vous de ce que je perçois ? Les secrets sont miens nullement votre, paradez si vous le voulez, de vérité vous n'avez pas !
Ils étaient proches, bien trop aux regards de la décence, mais ce qui vibrait était loin d'être une sonate versatile et folâtre, bien loin de ce miel qu'aimait étalé les courtisans sirupeux..non, c'était bien plus sulfureux, comme un ouragan prêt a se déchainé, lachant ces éclats grondants sans distinction. Frêle rempart, si fragile et pourtant animée d'une force sans mesure, voici ce qu'elle était en cette minute. Farouche et indomptable, elle refusait le mord. Elle plongeait avec témérité dans le regard posé sur elle, nul peur en son coeur et cela était dangereux...
-Ainsi je vous tente ? Qu'il est facile de voir dans les iris de l'autre sa propre faiblesse...très facile. Qu'aurais je dut répondre ? Allons, vous saviez parfaitement ce que vous faisiez ! Ne me faite pas coupable je vous prie ! Ne me faite pas porteuse de vos envies ! Affriolantes ? Me suis je pâmer entre vos bras ? Je ne crois pas...Et cela vous aurait déçu. Jouerais je votre jeu ? Soit, mais les règles sont miennes ! La vérité absolue n'existe pas ! Combien même puissiez vous vivre des siècles !...Mais...Que faites vous ? !
S'exclama-t-elle alors qu'elle se sentait décollée du sol, emprisonnée dans une étreinte volcanique...Etreinte avec un quelque chose de doux et ardent en même temps...L'idée de se débattre traversa son esprit, mais elle refusa cette défaite ! Oh que non, cela serait trop facile !
-Nous portons tous des masque, mon cher ! Qu'importe vos préférences !
Emportée dans sa fougue, Astéride ne prit pas garde au chemin empreinté. Embrassée, enlevée...Mise à mal, elle ne s'avouerait pas vaincue, jamais ! Le jeu venait de commencer et la fin demeurait incertaine ! |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] | |
| |
| | | | [les jardins]L'ombre d'une épine [Veldrin][terminé] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |