Le règne de la vengeance débute... [Ou]

Garmin était de plus en plus tendu à l’approche de son couronnement. Le grand jour était arrivé, et il profitait en quelque sorte de ses dernières heures d’insouciance, même si ces dernières semaines avaient déjà été pour lui bien difficiles en tant que Régent. Aujourd’hui, il recevrait officiellement le titre de Roi des Nains, ainsi que les attributs de la Royauté ; il en profiterait pour déclarer à son peuple les principales mesures qui seraient prises dans les jours à venir, et assiérait ainsi son autorité sur son peuple. Il avait préparé un discours autoritaire, pour changer des discours compatissants de ces dernières semaines : les siens avaient eu le temps de faire leur deuil, ils étaient avides de vengeance, et il fallait aller dans leur sens en les… secouant un peu. A la fin de la matinée, Garmin sortit de son bureau, car l’heure était venue… Il avait donné rendez-vous à son peuple sur la grand-place de Kirgan : lui-même serait couronné sur le grand balcon qui surplombait la place, à la vue de tous. Bien entendu, seule une partie de son peuple le verrait et l’entendrait, mais il comptait sur la vélocité de ses messagers, et celle encore plus grande du bouche-à-oreille, pour faire passer ce qu’il avait dit chez tous les Nains du monde connu.

Il monta quelques escaliers et arriva devant son peuple. A ses côtés étaient ses futurs Conseillers ; seuls deux étaient déjà présents du temps de Yordin, donc ils devaient être présentés au peuple par le nouveau Roi. Les applaudissements à son arrivée furent nourris, et, après avoir essuyé une larme d’émotion, Garmin réclama le silence. Il ne prit tout d’abord pas la parole, et ce fut Ethgar, Général de l’infanterie naine, ancien Conseiller de Yordin, qui prit la parole. En effet, un Roi devait, selon une énième coutume, être couronné par un proche de son prédécesseur. Le Général fit un petit discours où il louait les qualités des deux Rois décédés, puis celles de leur successeur ; il exhorta le peuple à l’obéissance, disant que Garmin mènerait les Nains vers un avenir moins sombre, vers une victoire éclatante. Puis le casque de Yaron fut amené par un garde, et  le posa avec délicatesse sur le crâne de Garmin ; celui-ci sentit la magie du casque affluer dans tout son corps, se ragaillardit, oubliant le stress de sa prise de fonction. Puis la hache d’Ikthor fut à son tour apportée avec cérémonie, et le nouveau Roi la saisit fermement. Puis il fit face au peuple, et le général lança un cri qui fut peu à peu repris par tous.


« GLOIRE ET RESPECT AU ROI! »


Une fois que le cri eut été répété quelques fois, Garmin réclama le silence et fit un grand sourire à son peuple. Puis il prit la parole.


« Fier peuple nain! Mes camarades! C’est avec fierté que j’accepte les responsabilités qui me sont confiées, et je suis prêt à affronter avec vous toutes les épreuves qui nous attendent : nous sommes un peuple fort, qui a toujours su se relever, parfois blessé, parfois au bord de la ruine, mais toujours survivant. Les jours sombres que nous avons connus et que nous connaissons toujours ne doivent pas nous désespérer, ni l’esprit de vengeance nous envahir! Les Drows ont ruminé pendant des millénaires un tel esprit de vengeance, et cela les a menés à devenir des êtres cruels et implacables. Je devrais vous dire que nous ne devons pas céder à un tel esprit… Ceux qui sont morts ne reviendront pas, quand bien même nous les vengerions. Je devrais vous dicter d’être guidés par la seule volonté de protéger vos proches, et d’oublier la noirceur qui habite votre âme… »


Le visage de Garmin s’était assombri, ses traits s’étaient durcis pendant qu’il parlait. Il avait raffermi la prise de sa main droite sur le manche de la Hache, à tel point que si elle n’avait pas été magique, on l’aurait sûrement vue brisée… Des murmures se faisaient entendre parmi la foule ; les Nains semblaient ne pas comprendre pourquoi il ne fallait surtout pas se venger, tant leur colère était forte depuis cette damnée bataille. Alors, le nouveau Roi lança son poing gauche dans une armure toute proche, qui avait été placée là en guise de décoration, et rompit son bel agancement, bosselant le métal du harnois en un bruit tonitruant qui résonna dans la gigantesque caverne. Il reprit son discours avec une rage difficilement contenue.


« Mais je ne puis moi-même contenir ce désir de vengeance! J’ai bien entendu vos cœurs qui hurlaient lorsque nous avons enterré les nôtres! Les Sombres nous ont trompés, ils ont tué nos proches! Ils ont volé, ils ont torturé, ils ont brûlé et ont commis des abominations innomables chez nos amis Humains et Elfes! Nous ne pouvons plus nous permettre plus d’inaction! Ils méritent un châtiment, et il nous faut être assurés que plus jamais ils ne feront subir de telles ignominies à quiconque!! »


Sa face était déformée par la rage, et certains de ses frères Nains dans l’assistance laissaient parler leur propre colère, ou plutôt la hurlaient, reprenant les paroles du Roi. Celui-ci brandit la hache d’Ikthor au-dessus de la foule, puis lança un grand cri, qui fit trembler les galeries de Kirgan.


« VENGEANCE!!! VENGEANCE!!! »


La foule reprit une nouvelle fois ce cri ; les haches, les marteaux et les boucliers furent brandis, voire frappés contre la roche, pour donner encore plus de retentissement à la colère du peuple nain. Les cris se prolongèrent pendant un peu moins de deux minutes, et le calme revint peu à peu. Garmin put alors reprendre son discours.


« Mes amis! Notre peuple est en guerre ouverte contre les Drows! L’état d’urgence est déclaré dès aujourd’hui, et notre armée recrutera à tour de bras! Les forges flamboieront plus encore que les fournils, et l’unité sera le mot d’ordre! A ce titre, les règles et lois qui régissent notre peuple seront désormais gravées dans la pierre, sur un grand mur que certains d’entre vous ont peut-être remarqué… Au pied de ce Mur de l’Allégeance seront installés de grands registres, où chaque personne du peuple nain devra signer avant l’âge de vingt-huit ans, sous peine de se voir immédiatement bannie de nos terres! Aucune dérogation ne sera acceptée, et tous devront se montrer loyaux et droits, si nous voulons que notre peuple survive à l’engeance maléfique qui vient du Sud et de l’Est! Les soldats seront rois, et les forgerons seront princes! Mes frères, à la guerre!! »


Ce dernier cri fut également repris, et le nouveau Roi put reprendre son souffle et réfléchir à ses paroles suivantes, qui clôtureraient son discours. Le silence revenu, il les prononça ainsi.


« Nous aurons grand besoin d’alliés dans cette guerre. Pour cela, un Conseil se tiendra aujourd’hui même avec nos amis Elfes et Humains. A ce Conseil siègeront, en ma compagnie et celles des dirigeants alliés, les Généraux ici présents des Armées Naines : Belegar “le Forestier” Ungor, Grahan Findelfer et Ethgar Bradacier ; siègera également le Sage Ambro, qui nous éclairera de son grand savoir. Nous déciderons de la marche concrète à suivre pour nous mener vers une victoire juste et implacable. En attendant, je vous prie à tous de faire le plus chaleureux des accueils aux Hommes et aux Elfes : ils connaissent la même douleur que nous et ont la même volonté… Que ceux qui veulent s’engager dans notre armée aillent se présenter à la caserne la plus proche de chez eux : ils seront accueillis avec honneur et bienvenue. Dans l’attente les prochaines directives, mes camarades, polissez vos armures, affûtez vos haches, et que vos casques brillent! Que Mogar vous protège tous, ô mon peuple! »


Il s’inclina devant la foule, sa barbe touchant presque terre. La foule s’inclina à son tour, indiquant qu’elle l’acceptait comme souverain. Le Roi une nouvelle fois brandit la hache d’Ikthor au-dessus de lui, et un dernier « GLOIRE! » clôtura cette cérémonie. Le Roi se tourna vers ses Conseillers, s’inclina à nouveau, puis rentra dans le Palais, afin de recevoir les félicitations et l’allégeance des hauts gradés de la société naine, juste avant le début du concile avec ses alliés ; il se plaça donc sur son trône et attendit, discutant avec ses Conseillers. Le règne de Garmin le Vengeur venait de commencer.

Après avoir assisté à la cérémonie funèbre de l'enterrement des siens qui avaient luttés contre ces horribles Drows qu'elle detestait au plus profond d'elle même, Ulaysa s'etait renseignée sur la suite des événements et avait appris qu'il y avait très bientot le couronnement du nouveau chef des nains. Elle avait envie de faire partie de cette communauté et souhaitait integrer les troupes armées. Elle savait qu'elle avait sa chance, car son père lui avait appris tous les rudiments de la guerre et elle avait tellement de hargne dans tout ce qu'elle faisait qu'elle avait un sacré coup de hache .... Elle n'avait pas énormément combattu contre les drows mais ceux qu'elle avait rencontré n'avait pas fait long feu.

Après avoir rencontré plusieurs nains qui lui avaient expliqué où et comment allait se dérouler cette fameuse cérémonie, elle se trouva une chambre dans une taverne non loin. Elle partagea quelques choppes avec les gens assis ici et là et glana de nouvelles informations. Elle apprit notamment que le nouveau chef etait un ancien tavernier donc avait beaucoup de relations et etait proche du peuple ce qui pouvait être bien pour eux ! Après avoir bu un nombre de verres pas très raisonnable, elle monta se coucher en revant à cet homme qu'elle ne connaissait pas et qui pourtant avait bien été dévoilé ce soir.

Le lendemain, lorsque le coq chanta elle sursauta. Elle prit quelques secondes pour retrouver ses esprits. Elle avait la langue pateuse et les idées dans le brouillard mais elle se souvenait qu'aujourd'hui elle allait assister à quelque chose d'inoubliable.

Déja beaucoup de monde etait en route pour la cérémonie. Elle suivit la file et se retrouva sur une grande place où elle se faufila pour être au plus près de l'endroit d'où tout allait partir ....

Il entra enfin sur l'estrade et abreuva la foule de ses mots pleins d'espoir. Elle le buvait du regard et ne pouvait se détacher de son visage. Non elle n'etait pas amoureuse, mais elle croyait en lui comme si elle le connaissait depuis des lustres. Elle fut attentive jusqu' à la fin et le regarda s'eloigner avec une âme remplie de bonheur tant elle avait envie de participer à tout cela.

Ses mots lui sortirent de la bouche sans qu'elle s'en aperçoive.


Quelle cérémonie !

Les nains proches d'elle se retournérent mais elle n'en avait cure ... Elle était heureuse d'être arrivée à temps dans cette contrée afin de faire parti de cette magnifique fête et d'enfin avoir un but dans son existence solitaire. Ellle allait enfin pouvoir faire parti d'un groupe pour pouvoir combattre ses enemis les Drows. Elle se dirigea donc tout naturellement vers la caserne la plus proche pour aller se recenser....

Le premier Seigneur à s'avancer fut un Nain du nom d'Harald Langue d’or. Chose curieuse : il avait refusé que le garde qui l'introduit dans la Salle du Trône l'annonce, et Garmin avait fait entrer un Seigneur anonyme, qui s'était par la suite présenté de lui-même. Il avait l'air au premier abord d'un militaire de carrière, un nain à poigne, ce qui était confirmé par la réputation de sa famille dans toute l'armée naine ; il n'était pas seulement un noble, mais aussi un grand meneur d'hommes, et ses soldats étaient réputés parmi les mieux entraînés. Ce grand Seigneur s'avança donc, et prêta allégeance, ajoutant au protocole un bref état de la... situation de ses hommes, ceux de la grande garnison du delta de la Virné. Garmin répondit avec un grand sourire :


« Frère Harald, c’est avec honneur et plaisir que j’accepte ton allégeance! Les tiens sont de valeureux guerriers, et notre peuple aura grand besoin de vous… »


Le Roi se leva de son trône et s’approcha du Seigneur de Thanor. Les deux Nains étaient grandis par leurs casques monumentaux et sublimés par leurs armures brillantes, et c’étaient deux fortes personnalités qui se faisaient face : ils entretiendraient des rapports respectueux, voire amicaux, mais aucun ne voulait trop ployer face à l’autre. Garmin, se trouvant à deux mètres d’Harald, reprit :


« Je me doute que tes soldats sont prêts, mon frère. Et je n’hésiterai pas à faire appel à toi au moment adéquat… Ce moment s’approche à grands pas, mais il n’est pas encore venu. D’ici là, que tes guerriers fassent leurs derniers préparatifs, qu’ils disent adieu à leur famille… Car si je suis assuré que nous remporterons la victoire, si je suis certain que la justice est de notre côté… Je reste réaliste : je sais que cette victoire ne s’obtiendra qu’au prix de trop nombreuses vies. »


Il avait pris une teinte triste, mais retrouva bien vite sa dignité. Il regagna son trône en marchant vers l’arrière, afin de ne pas manquer de respect au Seigneur en lui tournant le dos : Garmin se voulait un hôte soucieux. Il se rassit sur le grand siège de pierre et parla à nouveau.


« Mon ami, es-tu prêt à partir à la guerre? Es-tu prêt à protéger ton peuple et à venger ceux qui sont tombés? »


Il avait posé cette question spontanément, sans trop savoir pourquoi… Il attendit la réponse d’Harald, cherchant comme un écho à son propre désir de vengeance chez ce Seigneur, ce meneur d’homme ; au moins ce nain était-il sincère et direct en toutes circonstances, ce qui simplifierait les rapports des deux nains.

Ulaysa etait allée dans l'un des endroits qui était prévu pour se faire recenser mais malheureusement elle avait trouvé porte close. Elle était fort déçue et râlait à gros jurons toute seule sur la route.

La pluie commença à tomber et ça l'a mis encore plus en colère.

Elle entra dans une boutique où elle ouvrit sa bourse pour s'acheter un bouclier et un glaive ainsi qu'une hache et une armure qui la protègerait des coups. Elle regarda également les casques et là, elle eut un peu plus de mal à choisir. Comme à son habitude , elle etait indécise vis à vis d'un choix et mis deux bonnes heures avant de se décider à prendre un casque qui non seulement la protegerait mais aussi etait aussi harmonieux que possible. Parce que ne l'oublions pas, Ulaysa etait une guerrière mais non moins une fille ... et elle aimait etre la plus jolie possible (tant soit peu que les nains soient beaux ...).

Elle revint près de l'endroit où la cérémonie du couronnement du roi avait pris part et vit qu'un grand seigneur etait en train de se présenter au Roi.

Elle s'approcha pour essayer de voir si elle ne pouvait pas lui parler car apparement il avait une armée d'hommes avec lui et elle aurait bien voulu en faire partie. Le seigneur s'appelait Harald Langue d'or...
quel drole de nom se dit elle en son for intérieur ... Pourquoi donc langue d'or ? peut etre parce que tout ce qu'il disait etait valeur de vérité ?

Elle ne le connaissait pas et ne voulait pas le juger hativement, ce n'etait pas son tempérament. Elle aimait bien scruter les gens et les tester pour savoir à qui elle avait à faire. Elle ne se démonta pas et alla se présenter au seigneur Harald une fois qu'il en eu terminé avec le Roi.

Elle se posta devant lui avec une posture des plus assurée et lui adressa la parole d'une voix assez forte afin qu'il l'entende.

Seigneur Harald ?
je me présente je suis une naine guérrière du nom d'Ulaysa et j'aimerai savoir si je pourrai faire partie de votre troupe ? Je sais que je dois faire mes preuves vis à vis de vos guerriers valeureux mais je pense que je ne suis pas une mauvaise recrue et que je pourrai amener mes compétences à votre service et qui plus est à celle du roi à qui vous venez de faire allégence.

Elle se rendit compte qu'elle n'avait pas posé son casque récement acquis et s'empressa de l'oter par respect pour le seigneur Harald

[hrp]hum au fait mes confuses pour le grand retard dans mon RP >_< je poursuis au plus tard ce week-end \o/[/hrp]

L’homme avait beau être fort, les événements et sacrifices de ces derniers jours n’en pesaient pas moi très lourd sur ses épaules. Une vie de sacrifices personnels au nom de son peuple commençait pour un nain, un ami.
Ethgar, lorsqu’il pénétra dans la salle du trône lu dans le regard de son souverain la même appréhension qu’il l’avait lui-même submergée lors de sa nomination au plus important corps d’armée de l’empire nain. Il sentait qu’il avait un devoir de repentir, il savait qu’il aurait du demander pardon à cet homme pour s’être montré négligeant. Mais lorsque celui-ci leva le regard et que ses yeux trahirent le soulagement il ne pu rien dire à part :
- Majesté, il est l’heure.
L’autre inclina la tête et se leva. Il bomba le torse et redressa la tête et se dirigea d’un pas sûr vers l’escalier qui menait au balcon qui avait porté tout les rois nains comme un berceau porte un nouveau-né, suivit d’Ethgar et de tous ses conseillés.
Les rayons du soleil inondèrent la salle de leur éclat aveuglant lorsque des pages en tenue de cérémonie écartèrent les rideaux pourpres pour laisser place au roi et à sa délégation.
La foule explosa. Elle appela à elle le symbole de la survie, de l’espoir. Une faible flammèche que les Drows avaient bien faillit emporter avec eux dans l’obscurité. Deux pages s’avancèrent, tenant cérémonieusement un cousin pourpre brodé de fils d’or sur lequel se tenait le casque de Yaron, symbole de la charge de roi tandis que d’autres portaient la hache d’’Ikthor.
Ce dernier leva les bras pour réclamer le silence puis il se tourna vers Ethgar, l’exhortant, d’un hochement de tête à prendre la parole le premier. Le général s’avança, son visage exprimant comme à son habitude une détermination sereine puis il prit la parole d’une voix grave et profonde qui semblât emplir la cavité centrale tel un raz-de-marée :
- Il est inutile, en ce jour glorieux, de rappeler à tous la tristesse qui submerge toujours nos cœurs. Nous nous pensions en sécurité… Je le pensais, reprit-il sur un ton coupable, et nous avons eut tord. Le destin nous l’a fait payer cher, mais cette tragédie devra rester dans nos mémoires, non comme un sentiment d’impuissance ou même de regret mais comme une leçon ! Une leçon durement apprise : Tant que le soleil éclairera nos il ne faudra jamais baisser la garde, jamais !

Ethgar pris alors le casque de Yaron et le déposa lentement sur la tête de son roi puis le marteau d’Ikthor lui fût remit
Alors il entonna :
-« GLOIRE ET RESPECT AU ROI! »
Plusieurs fois. Cris qui fût reprit par la foule, et, lorsque le peuple se fût calmé le roi entonna son discourt. Il dura de longues minutes, durant lesquelles, sa voix désormais sacrée porta comme un souffle l’espoir et le courage vers le peuple nain
Puis lorsqu’il eut finit il s’inclina devant la foule, sa barbe touchant presque terre. La foule s’inclina à son tour, indiquant qu’elle l’acceptait comme souverain. Le Roi une nouvelle fois brandit la hache d’Ikthor au-dessus de lui, et un dernier « GLOIRE! » clôtura cette cérémonie. Le Roi se tourna vers ses Conseillers, s’inclina à nouveau, puis rentra dans le Palais, afin de recevoir les félicitations et l’allégeance des hauts gradés de la société naine, juste avant le début du concile avec ses alliés ; il se plaça donc sur son trône et attendit, discutant avec ses Conseillers. Le règne de Garmin le Vengeur venait de commencer.