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 [Septmonts] Quand règne le chaos | Libre

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Zohael
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MessageSujet: [Septmonts] Quand règne le chaos | Libre   [Septmonts] Quand règne le chaos | Libre I_icon_minitimeSam 2 Jan 2021 - 16:25


An 18 du Cycle XI, Favriüs, Julas de la quatrième ennéade
Septmonts, un village du Sud


Une pluie fine tombe sur les Septmonts, l'eau se mêle au sable et forme une couche pâteuse sous les sabots de chevaux sellés. Les cavaliers aux airs de voyageurs avancent à une allure modérée, observant sur leur passage l'état des environs. Majoritairement d'une taille proche d'un semi-elfe d'Ithri-Vaan, leurs habits ne se distinguent pas, ou très peu, de ceux que portent les itinérants de l'Ouest vaani. Aux yeux des rares locaux croisés sur leur trajet, ils ne sont que de simples voyageurs, de courageux passants ignorants des troubles qui sévissent ici-bas. Des troubles dont les traces sont bien visibles çà et là, que l'on ait l'oeil exercé ou non. Un chariot abandonné au bord d'un chemin, des regards méfiants de villageois craintifs, des charognards un peut trop nombreux autour de lieux de passage ordinairement réguliers, il est évident que la sécurité n'est pas idéale dans cette principauté normalement prospère. Et, bien que les cavaliers se trouvent bien loin de la capitale, l'atmosphère dans les villages reste trop lourde par rapport à ce qu'elle devrait être.

Les voyageurs atteignent un village ordinaire des Septmonts, situé à moins d'un jour de monte de la frontière. Ayant emprunté des itinéraires secondaires pour éviter Solon de Trys, les cavaliers ont traversé plusieurs bourgs et villages avant de s'arrêter à celui-ci. La raison, s'il y en a une, n'est connue que d'eux-mêmes. Le village, au bas mot, ne compte pas plus d'une trentaine de bâtisses. Le chemin qui y mène laisse penser qu'il est relativement peu fréquenté, et les champs de lin qui l'entourent révèlent une activité principalement rurale, vraisemblablement liée à la confection de produits vestimentaires. Les regards portés sur les passants sont à la fois curieux et méfiants, plusieurs fenêtre se sont fermées sur leur passage. La rue est presque déserte, et l'accueil, à défaut d'être chaleureux, est inexistant. Au pas léger, les cavaliers mènent leurs montures jusqu'à ce qui semble être la place du village, à en juger par sa taille et les deux grands bâtiments qui s'y trouvent : l'un ressemble à un temple et l'autre pourrait être un lieu de rassemblement. Les étrangers s'arrêtent devant un autre des bâtiments de la place, plus petit, qui de l'extérieur a tout l'air d'une auberge. C'est justement ce qu'indique le symbole peint sur la devanture.

A l'intérieur, pas un seul client ne s'y trouve. La porte grinçante s'ouvre sur une salle vide, aux décorations sommaires, et dotée seulement de deux tables disposées de manière à en former une plus grande. Ici pas de chaise, mais des bancs au bois usé et taché. Longeant le mur, face à la porte, un escalier mène à l'étage. Plus loin, sur la droite, une porte sans bâtant mène à ce que l'on devine être les cuisines, si l'on se fie à l'odeur qui s'en échappe. Sur les murs, à intervalle réguliers, des torches à cet instant éteintes sont accrochées. Et près de la porte, attendant sagement, une cloche laisse pendre le cordon qui sert à faire bouger son battant. L'un des visiteurs s'en approche et fait sonner la cloche, puis une seconde fois pour ne pas avoir eu de réponse. Un fracas se fait entendre des "cuisines", et une voix affolée s'en extraie.
- J'arrive, j'arrive !
Après quelques secondes, une personne se montre finalement. Haut d'un mètre soixante-dix environ, l'homme a la carrure forte et la peau hâlée. Sa barbe noire est mal taillée et sa tenue quelque peu négligée, mais son tablier laisse penser qu'il est le cuisinier de cet établissement.
- Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous voulez ?
Le ton du cuisinier est aussi méfiant que l'est son regard, et sa main gardée derrière le mur laisse deviner qu'une arme s'y cache.
- Nous sommes des voyageurs, nous cherchons un bon repas.
Le barbu marmonne quelque chose d'incompréhensible, puis pointe la table de sa main visible.
- Prenez place à la table, je vous apporte le repas. Aujourd'hui c'est semoule et ragoût de légumes, c'est cinq écus par personne. Si vous voulez boire, c'est trois écus le pichet.
- Alors quatre pichets.

Leur commande passée les voyageurs s'installent calmement tandis que l'aubergiste repart aux cuisines. Le barbu revient plus tard leur apporter choppes et pichets, puis, après quelques minutes, leur repas. L'un des étrangers, toujours le même, pose alors des questions à l'autochtone et une conversation se lance. L'aubergiste ses détend à mesure de la conversation, et finalement l'homme finit par s'assoire à la table de ses clients. Ainsi les voyageurs en apprennent plus sur la situation dans laquelle se trouve les Septmonts, bien qu'en réalité ils en savaient déjà l'essentiel. L'aubergiste leur avoue les raisons de la méfiance des villageois, que lui-même les avait prit pour des brigands. Il leur explique que les villes se font attaquer par des bandits, que certaines ont été pillées, que les routes ne sont plus sûres depuis quelques temps, que les marchands, déjà peu nombreux à venir dans ce village, sont encore plus rares. Il leur apprend que l'instabilité s'est développée sur les terres des Septmonts après que se soient répandues des rumeur selon lesquelles leur Prince-Marchand aurait été tué ou qu'il aurait provoqué la colère du Conseil de Thaar, et que les grands marchands se disputeraient désormais sa succession. Pour toutes ces raisons, l'aubergiste n'a pu que conclure en conseillant aux voyageurs de quitter au plus vite les Septmonts, car s'ils tentaient de les traverser alors ils risqueraient de grands périls. Le visiteur remercia l'homme pour son conseil, et après que leur repas soit terminé les voyageurs reprirent leur route, s'enfonçant plus encore dans les terres des Septmonts malgré l'avertissement de l'aubergiste.
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