Le retour de la Lignée... (Nakor,Valkayre,Trystan) (PV)

Le soleil d'hiver était là. La neige fondait en cette journée... Valkayre observait le château depuis un bon moment, avec Nakor il planifiait quelques éléments, Alors que la population était en suspend voyant ce groupe d'hommes marcher fièrement vers le château tout en lisant sur leur regard la guerre, les combats et la fatigue.Valkayre continua de marcher en repensant à la dernière rencontre qu'il avait eut en ce lieu. Il commença par voir la première garde à passer. Valkayre montra la dépouille du drow et la garde le fit passée sans hésiter. Ensemble Nakor et lui marchait et traversait les couloirs du château. Accompagner par deux gardes du palais le jeune chef voyait en ce lieu que il y avait une vie totalement fermer de l'extérieur...Il aperçu des jardins dans lesquels le malheur n'existait pas. Il vit des jeunes femmes bien habiller rigoler on ne sait pourquoi...Bref ce lieu était trop beau pour être vrai..

Puis il arriva enfin devant la grand porte où le trône ce situait. Les deux gardes ouvrirent celles-ci et annoncèrent Valkayre. Il s'avança avec Nakor Les hommes posèrent la civière sur le sol froid et ils laissèrent le voile en lin sur la dépouille

Bonjour à vous Prince Trystan,

Je suis ravi de vous revoir seigneur. Sachez que je me permets de vous importunez en ce beau jour pour venir reparler de notre dernière audience. Je m'excuse d'avoir était trop brute tout d'abord.Mais sachez que pour mieux comprendre mon peuple et notre situation je suis venu avec mon ami que dis je seigneur mon second Nakor

Il salua Trystan et regarda Nakor pour qu'il se lance à son tour. De plus il l'avait nommé Second. Et oui Valkayre ne voulait pas lui dire ainsi mais Nakor allait être surement le Second la Lignée. Il espérait que ceci ne génerait pas Nakor dans sa tirade

Nakor suivit tranquillement Valkayre, qui semblait une fois de plus s'étonner de certaines choses dans ce monde étrange qu'était le monde de la noblesse, Nakor lui était très largement habitué à tout cela et il ne voyait plus ce monde avec l'œil de la découverte, bien heureusement pour eux deux d'ailleurs! Une fois arrivé à bon port, Nakor laissa Valkayre saluer Trystan, car en effet un roi saluait son homologue avant de laisser ses subordonner prendre la parole et démarrer les négociations, de sorte que le roi n'est pas à répéter deux fois la même chose : à ses subordonnées, et à ses pairs royaux! Valkayre fut très protocolaire et ne commit aucune faute, il énonça même une sorte d'avancé, d'élévation de grade de Nakor dans la lignée, heureusement que le vieux fou n'était pas un jeune ambitieux, sinon il aurait perdue toute contenance! Ne souriant même pas à cette remarque, de peur que l'aveugle remarque ce sourire dans sa voix, Nakor parla humblement, avec franc parlé et sérénité. Il s'avança, pour se placer à un niveau plus proche de Trystan et commença à parler

"Monseigneur Trystan, acceptais les salutations distinguées d'un vieil homme. Monseigneur Valkayre, trop bon et trop prompt à encenser ses subordonnés est venus dans un but officiel à votre cours. Nous avons en notre possession un cadeaux pour la royauté de Diantra, un cadeau qui, nous l'espérons, permettra de créer des liens de confiances et de qualités entre vous, les puissants dirigeants du monde des hommes, et nous, guilde naissante, venus du fond des âges glorieux, dans le seul but d'aider ce monde en perdition!"

Nakor parlait avec passion et connaissance précise du protocole, il prononça d'abord le nom de leur hôte, puis celui de son seigneur, enfin il énonça les raisons de cet entrevue et précisa à demi mots, voir moins encore, le but réel et final de la lignée de l'arbre blanc. Nakor était dans un de ses rares moments de sérieux intense où une sagesse sans fond se faisait sentir dans l'air, où ses yeux étaient brulants de pouvoirs et où tout bon magicien sentirait qu'il avait fort à faire! Nakor reprit, afin de montrer qu'il ne forcerait rien au prince

"Monseigneur désire t il en savoir plus sur ce cadeaux et tout ce que cela pourrait amener?"

Nakor laissa sa question en suspend, énoncé au bon moment avec le bon ton et suffisamment de piquant pour éveiller l'intérêt du prince au plus haut point.

Dernière édition par Trystan le Mer 29 Oct 2008 - 17:58, édité 1 fois

[Je considère que cette entrevue se passe avantla réunion à Kirgan, dites le moi si je me trompe Wink

]

Une journée comme une autre au royaume de Diantra... Des doléances, des plaintes, des personnes à recevoir et satisfaire, des litiges à régler... C'était long et fastidieux, mais c'était aussi grâce à ces dizaines de petites choses que Trystan amenait doucement, mais surement les hommes à le considérer comme la nouvelle autorité.

Assis sur le trône, il avait l'air tout à fait à son aise et serein, alors que son esprit bouillonnait de dizaines de réflexions. Son mariage avec Lilianna approchait, son couronnement aussi par la même occasion. Cela était à la fois excitant et effarant... les choses s'étaient emballées ces derniers mois à une vitesse vertigineuse.

Vêtu de bleu sombre et d'or, les cheveux noirs détachés, il avait l'air sévère et plus âgé que ses 26 ans. Cette impression, il la renvoyait souvent, affectant une mine autoritaire et fermée depuis son plus jeune âge.

Et quand on annonça un certain Valkayre, il se redressa subrepticement. Tiens, il revenait à la charge? Qu'avait-il de nouveau à lui apporter? Les grandes portes se refermèrent et la voix du jeune chef de la Lignée emplit l'air subitement.

- "Bonjour Seigneur Valkayre. J'avoue être surpris de vous revoir en ces lieux, si rapidement. De notre dernier entretien, je ne dirais pas que vous vous êtes montré brutal... Il me semble que vous n'êtes guère familier de certaines convenances et situations."

Trystan pouvait-il mettre cela sur le compte de la jeunesse, alors qu'ils avaient sensiblement le même âge? Non, il fallait mettre ça sur le compte de l'inexpérience et d'une autre éducation...

Il reporta alors son attention sur le dénommée Nakor. Et fut surpris d'entendre une voix plus âgée. Le discours était un peu plus recherché et Trystan en déduisit que le vieil homme était plus à l'aise avec le prootcole que son jeune chef. Pourtant, le jeune prince retint un sourire quand il se vit flatter et quand le vieil homme parla d'une humble guilde qui combattait le mal.

- "Une guilde naissante? Réellement? Je vous pensais un peuple à part entière qui désirait son indépendance... parce que l'autorité du roi ne le satisfait pas sans doute?"

La voix était doucereuse, mais elle ne trompait pas : le moindre faux pas serait dramatique pour Valkayre et Nakor... Plus sensible que la moyenne aux sensations, il remarqua que le vieillard n'était sans doute pas un simple vieux sage, mais quelqu'un de puissant... de magiquement puissant. Sur ses gardes, mais curieux, il se redressa un peu sur son siège, imperturpable. Le vieux mage pouvait bien être puissant, il n'était pas né celui qui saurait décontenancer Trystan lors d'un conseil officiel!

- "Messire Nakor, savez-vous que le dernier cadeau que nous ayons reçu était la tête de nos princesses dans une petite boite? Depuis, je dois avouer que le mot cadeau ne me fait pas bondir de joie..."

Nakor écouta bien tranquillement les paroles du jeune Trystan, en effet le futur roi du monde des hommes était jeune mais avait été bien formé et surtout, ne montrait que peu d'adhérence au principe même de respect mutuel, tant il disait à demi mot, toute la moquerie possible sur la lignée de l'arbre blanc et sur le souvenir de leur ancien entrevue avec Valkayre, qui à l'époque avait certainement manqué cruellement de soutient! N'ayant jamais reçu de formation politique à la cour, il avait du être mis à mal à bien des reprises et s'embourbé dans une boue impossible Nakor chercha rapidement ses mot et répondit à la place de Valkayre, car c'était à lui que Trystan s'adressait, une chance que Valkayre ne se soit pas emporté, cela montrait qu'il faisait fit des moqueries inexactes de Trystan

"En effet monseigneur, je sais cela est les jours qui nous couvrent sont bien sombre, mais si le mal réussi à vous faire perdre le gout des plaisirs de la vie, alors ce serait le laisser gagner son combat sans qu'il ait à se battre! Les drows, leurs menaces et leurs perfidies ne doivent pas vaincre et nous enfermer dans un monde de peur, où à chaque seconde, on craint qu'un couteau vienne se planter dans notre dos. Non monseigneur, la lignée de l'arbre blanc, une guilde renaissante et non un peuple, vous apporte, afin de faire montre de tout le respect que nous avons, un dignitaire drows! Tout ce qu'il peut avoir de plus mort. Monseigneur Valkayre vous apporte Tebryn, le chef des drows, mort sous nos coup. Si nous vous amenons ce présent c'est dans un but bien précis, inutile de parler à demi-mot monseigneur, nous vous amenons ce corps dans l'unique but de palier aux différents que la lignée peut avoir avec les maitres du monde des hommes. Laissons de coté votre ancien entrevue avec monseigneur Valkayre, qui, venant d'un monde difficile et loin de la cours, n'a pas eu la chance de recevoir une éducation qui lui permette de faire face à un futur roi de Diantra. Mais depuis le temps, beaucoup d'efforts ont été fait et Monseigneur est dorénavant affranchi de toute incompétence dans le domaine. Je connais votre point de vue sur nous et notre idéal monseigneur."

Nakor fit momentanément silence puis reprit d'une voix forte et absolument sur d'elle

"Autrefois, vos ancêtres ont accepté l'aide de la lignée, il y a plus de quatre cent ans, et à l'époque j'avais trouvé cela extraordinaire de voir que les rois avaient accepté cette aide sans demander allégeance et que le mot confiance n'était pas denué de sens, mais ce n'était que pour mieux les tromper et lorsque l'aide fut apporté, la lignée fut remercié en étant exterminé! Nous n'avons pas oublié le passé monseigneur, et nous voulons donc éviter une fois de plus que les erreurs du passé soit répété, de votre coté et du notre, nous avons donc premièrement pensé à prêter serment et rejoindre votre armée, puis nous avons décidé que non, parce que si nous vous prêtons allégeance nous aurons les poing et les pied liés, liés parce que nous n'aurons plus la seule chose qui fait notre force : notre effet de surprise! De loin, sans que personne à part vous et de rare autres dirigeants connaissent notre existence et notre force, nous pourrons frapper les drows, dans le silence, sans qu'ils ne nous voient arriver! Nous sommes très peu nombreux, mais justement nous pouvons harceler les drows et les terroriser, comme ils le font avec tous les autres peuples de Miradelphia. De plus, si nous entrons à votre service complètement, nous serons soumis aux règles ingrates de l’ambition et de l’avancement, de sortes que les idéaux que nous cherchons à mener à termes, seront détourné pour servir des causes moins nobles et semer la discorde dans nos rangs. Vous comprenez donc bien que nous ne pouvons prêter serment mais simplement jurer alliance, comme vous l'avait fait avec les nains et les elfes : sécurité de non agression et soutient au combat si jamais la bataille se déclare, nous ne demandons qu'une seule chose : ne pas être traqué comme des renégats dés que l'un d'entre nous est aperçue au loin et pouvoir vivre pour le plus grand bien en agissant comme bon nous semble dans cette bataille contre le mal et contre le mal uniquement."

Nakor avait longuement parlé, mais peu importait à la cour que les discours soit plus ou moins long, Nakor avait simplement déroulé le fils de ses pensées, en se gardant bien de piquer le roi ou son mode de fonctionnement afin de pouvoir réagir plus violemment si ne fois encore Trystan était hautain et méprisant avec eux.

[Bon j'enchaine, je suppose que c'est à moi du coup ^^]

Trystan écouta le vieil homme et une surprise sincère se peignit sur ses traits alors que Nakor lui annonçait qu'ils avaient là le cadavre de Tebryn, un cadeau en signe d'entente et de bonne volonté. Mais ce moment de surprise passée, il redevint stoïque, alors que le vieil homme parlait. Et plus il parlait, plus les questions fusaient dans son esprit, ainsi que les incertitudes, sans parler des failles de son argumentation. néanmoins, Trystan ne dit rien, laissant le vieil homme terminer ce qu'il avait à dire. Un sourire amusé se dessina alors sur ses lèvres :

- "Vous êtes quelqu'un d'éloquent Messire Nakor. Pas étonnant pour un vieux magicien, n'est-ce pas?"

Après tout, l'aura magique et puissante de nakor ne trompait pas ou peu. Trystan n'avait surement pas son niveau de magie, il était bien trop jeune, mais il était quand même assez érudit dans ce domaine. Sa phrase était chargée de sous entendus : les magiciens étaient des manipulateurs de nature, des illusionistes.

- "Non, messire, nous ne connaissez pas mon point de vue sur vous et votre Lignée, pour la simple et bonne raison que vous ne m'avez pas assez éclairé à ce sujet. Et je remarque aussi, que vos discours ne sont pas identiques quant à ce mouvement... Guilde? peuple? Savez-vous seulement ce que désire votre jeune chef messire mage? Vos buts sont-il réellement les mêmes? Ou bien tentez-vous un autre angle d'approche pour endormir ma méfiance? Pour ma part, je trouve cela fort nébuleux. Qu'ai-je donc entre les mains? Un petit groupe de volontaires qui se battent pour un but : éradiquer le mal. Ils sont menés par l'héritier d'un peuple éliminé par mes ancêtres... La vengeance n'est-elle pas de mise dans un coeur blessé?"

Il se renfonça dans son fauteuil et reprit, d'un ton dénué de toute émotion ou jugement :

- "Sans vouloir vous manquer de respect, je ne vois pas en quoi faire allégeance au roi vous empêcherait de continuer votre action. Vous êtes une armée indépendante, soit, vous n'auriez dés lors qu'une seule autorité à qui rendre des comptes : le roi. Aucune affiliation avec l'armée officielle. Vous resteriez cette armée de l'ombre qui frappe avec rapidité... Et vous ne seriez affiliés qu'à cette mission. En ce qui concerne l'ambition et l'avancement, soyez sans crainte, cela n'arrivera pas, le roi est la seule autorité à laquelle vous devrez des comptes et il est déjà l'autorité suprême. Et pour mater les nobles ambitieux, il y a l'armée officielle. Sincèrement, qu'est-ce qui vous retient si votre but est bien de repousser le mal?"

Il se tut un instant pour les laisser réflechir à ses paroles.

- "Réflechissez bien messires. Je suis prince, je suis habitué à manipuler les gens pour obtenir ce que je désire, mais mes paroles ne sont jamais mensongères. Je suis homme d'honneur malgré ma naissance. Je ne doute pas de votre courage et de votre foi en votre cause, mais il me faut des garanties. Vous avez raison seigneur Nakor, il ne faut pas vivre dans la peur et la paranoïa, mais les traîtres existent et la prudence est de mise."

Nouveau temps de pause, alors qu'il fronçait les sourcils et se rappelait soudain du cadavre présent dans la pièce.

- "Ainsi donc vous avez tué Tebryn? Vraiment? Je suis curieux d'entendre le récit de cet exploit... Seigneur Valkayre quand vous aviez parlé de me ramener un haut dignitaire drow pour l'enfermer dans les cachots, je pensais qu'il serait un peu moins...mort."

Cette fois, il y avait de l'humour dans sa voix.

Le dialogue se forme entre Nakor et le prince...Valkayre ne bronchait pas, il restait muet en pensant que c'était la meilleur chose à faire...Mais Nakor avait raison de parler de guilde mais Valkayre lui voyait ses hommes comme des frères et sœurs surtout donc comme un peuple. Bref ceci étant mis de côté pendant un moment. Valkayre entendit Trystan parler du cadavre. Il s'avança légèrement vers Nakor et prit la parole:

En effet seigneur Trystan moi et mes hommes étions partis en éclaireur dans les marais non loin des terres stériles. Une fois là bas nous avons découvert un paysage de mort...Mais pas produit par les elfes noirs...Il y avait des cris étranges dans ces marais.Ne sachant pas d'où ceci venait nous restions sur nos gardes. Puis à force de marcher nous repérions un petit terrain mort et noir. Là se tenait notre ennemi Tebryn...Mes hommes et moi nous nous tenions près Nakor lui était derrière coincé dans les branches...Moi et mes hommes prirent l'ennemi de front tout en sachant que Nakor allait arrivé. Les flèches de mes hommes furent déviés par une magie que je ne connaissais. Je croisa la fer avec lui. Mais ce dernier était un fin combattant. Mais par chance Nakor arriva et la combinaison de sa magie et de mes talents aux combats on permit d'abattre notre ennemi...

Ne me demandé par pourquoi il était la seul je l'ignore...Je sais juste que c'était une chance pour nous et pour vous seigneur Trystan...

Je ne sais quoi dire à présent avez vous des questions ou bien puis je laissé Nakor poursuivre son discour qui dit ce que nous demandons à la cour de Diantra

Il avait essayé d'être net et clair. Nakor le suivrai surement dans son histoire. Maintenant reste à savoir si Trytans allait laissé la Lignée libre et active...

Nakor laissa donc Valkayre répondre à la question qui le était posé, pendant ce temps Nakor résuma tout ce que Trystan avait dit et sous entendus avant de pouvoir lui même reprendre la conversation! Le chef de la lignée de l'arbre blanc, dont Nakor ne doutait pas, expliqua donc ce qui s'était passé lors de la capture de Tebryn, ou plutôt de sa découverte et du combat qu'ils avaient menés sur les terres marécageuses! Nakor prit donc son tour de parole en insistant d'abord sur l'exactitude des propos de son chef

"En effet Monseigneur à présenté clairement les choses, le combats dans les marais fut intense mais bref, Tebryn qui se trouvait là pour on ne sait quelle raison a eut à affronter le fer et la magie alors qu'il était seul, sans sa garde ni personne pour le protéger de loin! Le reste vous le connaissez : le cadavre du responsable de tous les récents maux de Diantra mais aussi de tout Miradelphia est entre vos mains! Cela serait un avantage de poids, que le futur roi de Diantra puisse, lors de son couronnement, faire montre au peuple de sa capacité à agir sans faire perdre de vie à ses soldats et donc à son peuple, à tout ces pères de familles dont les femmes et les enfants sont apeuré à l'idée de perdre un être cher dans ce combat maudit. Le peuple serait enfin satisfait de voir que la justice règne toujours sur le mal et que rien ne peut se permettre de tuer et de détruire sans que cela soit punis!"

Nakor amplifia légèrement le son de sa voix, afin de la rendre forte, sur et direct. Le vieux magicien alla droit au but

"En effet les paroles de magiciens sont à mettre en doute tant elles peuvent être munis d'artifice et de détournement! Mais un magicien est aussi quelqu'un qui voit clair dans les actes et qui sait aller plus loin que la moyenne des gens! Vous savez bien sur de quoi je parle Monseigneur!"

En disant cela Nakor montrait que si Trystan se jouait des magiciens, il se jouait donc aussi de lui même. Mais l'important n'était pas là, il fallait ramener la discussion à son point important

"Notre guilde et je dis bien notre guilde, ne veut qu'une chose, que ses confrères de Diantra et D'Ydril, ne les considère pas comme des drows, des scélérats sans scrupules qui ne cherchent qu'à déstabiliser le pouvoir! Nous voulons agir comme nous l'avons fait jusqu'à maintenant et qui nous à permis de vous ramener le cadavre du maitre des drows. Sans lui, les elfes noirs vont passer les prochains jours à s'entre tuer pour qu'un nouveau gouvernant prenne ses fonction! Nous apportons donc du repis au combat! Nous réunissons tout ceux qui sont digne de confiance et qui veulent être le plus loin possible des hiérarchies afin de mener librement leur combat à terme et permettre au monde de devenir meilleur! Si nous acceptons de perdre notre liberté que se passera t il le jour ou un roi indigne voudra étendre son pouvoir! Je ne suis pas en train de vous manquer de respect mais dans toute monarchie, les dictatures viennent, s'en vont et reviennent! J'en ai suffisamment vue dans ma longue vie, au sein de chacun des peuples pour savoir que cela arrivera de nouveau un jour! Si nous prêtons allégeance au roi des hommes, puisque c'est ce que nous sommes en grande majorité. Comment pourront nous être en accord avec nous même et continuer à obéir au roi, alors que selon notre point de vue il faudrait mettre en place une nouvelle tête couronné. Il en va de même pour le roi des elfes ou celui des nains De plus notre diversité nous interdit de prêter serment, autant d'elfe, de nain, d'homme de demi-elfe et de demi-drows compte notre guilde! Nous ne pouvons obliger chacun de ces membres à obéir à une race différente de la leur! Monseigneur Valkayre, de part ses origines et son éloignement d'un quelconque pouvoir réussi à les réunir et donc à agrandir notre force d'action contre les drows! Mais nous ne pourront maintenir une telle cohésion en étant lié à autre chose qu'à nous même! Nos conditions sont claires et elles ne sont pas trompeuses, fois de magicien : nous voulons signer un traité de non agression commune et surtout, que nous soyons reconnus comme existant et ayant le droit de l'être, sans être chassé sur vos terre ou partout ailleurs! En contre partie nous promettons de rester loin du pouvoir de ne jamais chercher à l'obtenir et de continuer à harceler les drows, en vous tenant informer, vous comme le reste des dirigeants de ce monde, de nos avancées! Bien sur nous serons là pour vous soutenir si un jour les hommes sont attaqués tout comme nous le serons si les nains ou les elfes sont attaqués! En échange nous espérons aussi recevoir cette aide si jamais le monde drows déferle sur nous!"

Nakor cessa de parler, il avait en effet tenu un long discours mais c'était là l'unique preuve que la lignée de l'arbre blanc avait les idées très claires et qu'elle n'hésitait pas sur ce qu'elle désirait, Nakor reprit tout de même avant de se taire définitivement

"Sans oublier bien sur que nous avons bien assez de choses à faire pour que nous passions en plus notre temps à vouloir nous venger d'actions mené par des hommes qui n'existent plus, contre des hommes qui sont mort depuis bien longtemps et dont nous avons complètement fait le deuil! Il est tout aussi inutile de vous confirmer que, si j'argumente avec un futur roi, c'est parce que je sais très clairement quelles sont les ambitions de la lignée et de son chef, qui aime tellement ses soldats et les idéaux pour lesquelles ils se battent, qu'il considere que sa guilde forme un peuple, unis et fraternel, mais qui n'est qu'une guilde et rien d'autre, puisque faite à partir de gens de tout les peuples de Miradelphia."

Nakor avait mis un point d'honneur à rappeler qu'il ne défendait pas la lignée par obligation mais parce qu'il y croyait dur comme fer et que si Valkayre s'emportait sur les termes, la définition exacte de la lignée était bien celle de guilde.

Trystan restait perplexe et le visage de marbre alors que Valkayre lui exposait la façon dont ils étaient venus à bout de Tebryn. Déjà, le fait qu'il soit seul dans les marais était intriguante en soi. C'est comme si Trystan se retrouvait seul en pleine forêt d'Aduram! Inconcevable... Surtout parce qu'il ne pouvait guère se déplacer seul au vu de son handicap, il fallait l'avouer, mais aussi parce que quand on dirigeait un peuple, on ne pouvait se permettre de partir à l'aventure tout seul.

Bref, ce premier point était déjà obscur. Mais soit, admettons.

Ensuite, Valkayre était en reconnaissance dans les marais exactement au même moment... Quelle coincidence! Il avait une sacrée chance d'être tombé avec TOUS ses hommes sur un Tebryn absolument SEUL. Et ils l'avaient tué en s'y mettant à plusieurs... Bien que Trystan ne soit pas un combattant chevronné, son honneur se rebiffait devant cette attaque déséquilibrée, bien qu'en temps de guerre, les duels un contre un soient risibles. Aussi ne répliqua-t-il rien à ce sujet, cela aurait été déplacé, malvenu et idiot. En guerre, on abattait l'ennemi quelque soit la manière. Point final.

- "Je ne savais pas Tebryn magicien... Puissant guerrier oui, mais pas magicien."

Il disait cela en allusion aux flèches ennemies déviées par une mystérieuse puissance. Fichtre, ce récit était assez étrange, un peu comme un conteur qui enjolive les faits des centaines d'années après une escarmouche devenue célèbre bataille par la magie des bardes. Il ne parla cependant pas de son scepticisme. Après tout, le corps de Tebryn gisait bien dans la pièce.

- "J'espère que vous n'avez pas eu à subir trop de pertes pour cet acte héroïque."

Valkayre n'en dit pas plus, préférant laisser son second parler à sa place pour les nouvelles tractations. Le jeune prince acquiesça donc à la proposition de Valkayre.

- "Seigneur Nakor, je vous écoute."

D'abord le vieux magicien appuya son chef, avant d'offrir Tebryn à trystan, en guise de symbole de la réactivité humaine. Voilà un plan judicieux, bien que mensonger, puisque les forces humaines n'y étaient pour rien dans cette histoire. Il écouta donc avec plus d'attention les dires de Nakor.

Et ne put s'empêcher de sourire quand Nakor le remit à sa place finement. trystan avait beau être de sang bleu, le vieux magicien ne semblait pas vouloir s'en laisser compter. Pour lui, Trystan devait être un gamin. Un gamin qu'il fallait remettre à sa place de temps en temps. Il aurait pu s'en montrer offensé, mais non, c'était l'amusement qui primait.

- "Finement renvoyé Messire."

Et Nakor se lança dans un long discours vibrant, sur la Lignée et sa reconnaissance. Et enfin, Trystan avait ce qu'il voulait dans les dires du magicien. Quand il eut fini de parler, trystan laissa le silence s'installer un moment, réflechissant à toute vitesse à ce qu'il convenait de faire. Cette seconde entrevue lui laissait meilleure impression quant aux agissements de cette Lignée. Finalement, il reprit la parole, d'une voix mesurée et souveraine, s'adressant aux deux hommes à la fois :

- "J'ai entendu votre discours et un question toute naturelle me vient à l'esprit : que se passerait-il si un jour, une guerre éclatait entre humains et elfes? Quel parti prendriez-vous si parti il devait y avoir?"

La question était délicate... Très délicate. Mais légitime.

- "Si un jour, vous jugez les exactions du roi humain indignes et viles, que ferez-vous?"

Nakor l'avait dit : il ne voulait pas jurer allégeance au roi, parce que cela lierait la Lignée à la maison royale et la forçerait à obéir, même si le roi en place était un tyran sans foi ni loi. Cette indépendance qu'ils chérissaient tant leur laissait un atout de taille : le libre arbitre. Et un jour, peut-être que ce libre arbitre les pousserait à mettre un terme à la lignée royale humaine. Et même si Trystan n'avait rien à craindre, ne se considérant pas comme un tyran, il devait penser à sa descendance... sur plusieurs générations.

De la réponse des deux hommes découlerait la décision de Trystan, bien qu'une idée lui trotte déjà dans la tête à ce sujet, sans qu'il n'en fasse mention tout de suite...

Nakor allait reculer, car en effet, il avait remit en place le prince Trystan, avec un petit discours sur les magiciens, puis avait donné toute sa passion de la lignée pour la défendre et expliquer ses positions! Mais maintenant, le futur roi de Diantra, demandait qu'elle serait le comportement de la lignée dans une situation délicate, la question était très piégeuse, mais c'était à Valkayre de parler, après tout, c'était au chef de dicter le comportement de tout ses subordonnés! Mais en reculant, Nakor sentit la main de Valkayre qui bloquait son dos, et le chef de la lignée qui, d'un coup de tête, invita Nakor à continué. Avait il eu deviné la difficulté de la question et n'était pas sur de répondre correctement ou bien préférait il que le diplomate de la lignée termine les discussions et les négociations, peu importait, Nakor reprit donc, sans hésiter

"Monseigneur Trystan, votre question est délicate, mais pas pour la lignée, notre position étant clairement définit comme loin de tout pouvoir et de toute ambition, le jour où une guerre éclate entre hommes et elfes, ou même hommes et nains ou encore nains et elfes, pour nous tout cela est la même chose : nous chercherons qui est responsable du conflit et pour quelles raisons ce conflit à été déclenché! C'est contre le responsable que nous agirons, mais d'abord en essayant de raisonner chacun des partis prit! Pour nous, la guerre est l'ultime réponse et nous n'entrerons en guerre que si toutes les autres possibilités autres ont été tentées! Et si cela doit vraiment arriver, nous serons forcement du coté de ceux qui ont subit cette guerre et non de ceux qui l'ont déclenché! Votre question est trop vaste, car se profile à l'horizon la possibilité que ce soit parce que les elfes aient tué des membres de la famille royale, que vous soyez amené à déclarer la guerre, mais pour nous cela équivaut à ce que ce soient les elfes, qui, par leurs actes, ont déclenché cette guerre!"

Nakor souffla longuement puis insista encore

"Comprenez nous bien monseigneur, nous chercherons réellement le responsable de ce conflit et ferons tout ce que nous pouvons pour l'éviter, et si jamais le combat est inévitable, nous serons du coté de ceux qui n'ont rien à se reprocher! Cela est nécessaire si nous prétendons faire ce que nos idéaux nous dictent, si je vous donnais une autre réponse, alors je ferais montre de l'incohérence implicite des menteurs, car je ne serais pas fidele à mes propos, mais ce n'est pas le cas!"

En effet, de part ce que la lignée était, et sa manière d'agir, Nakor ne pouvait répondre autre chose que de ne pas pouvoir prendre partie prit dans une guerre pour les hommes à tout les coups, et Nakor se disait que c'était un test de la part du jeune prince très intelligent! Puis Nakor aborda le point délicat d'une possible tyrannie dans le monde des hommes!

"Et si un jour, votre lignée tend vers le mal, si un jour le monde des hommes devient une tyrannie, alors oui monseigneur, nous interviendrons! Si vous nous accordez le statut que nous désirons, c'est à dire la conscience de Miradelphia, la seule guilde qui ne doit rien à personne et qui de ce fait, peut s'assurer que la vrai justice soit rendus partout, alors nous ferons pression sur le roi pour qu'il calme ses ardeurs. Je pense que nous pouvons conseiller les rois, si nous obtenons de tous ce statut que nous demandons! Et faudrait il que je passe le reste de ma vie à allait de trône en trone pour conseiller et m'assurer que le monde tourne rond, je le ferais! Mais si un vrai tyran prend son poste, qu'il se montre cruel et dangereux, alors ce qui doit être fait le sera! Mais nous sommes aussi liés à notre pacte moral, et nous ne pouvons pas détruire une lignée sous prétexte qu'un membre était devenu dangereux! Nous devrons alors nous assurer que l'un de ses enfants puisse prendre le trône et qu'il soit correctement formé à ses fonctions! Nous ne croyons pas en la transmission du mal : un père fou ne donne pas naissance à un démon, c'est en grandissant qu'il le transforme, à nous alors de nous assurer que son esprit soit loin du mal et qu'il ne soit pas détourné de la voie que les rois de toutes races doivent emprunter! Nous agirions bien sur de même avec les nains et les elfes."

Nakor s'arrêta brusquement, il venait de se rendre compte qu'à quelques reprises il venait d'employer "je", plutôt que nous, comme si il invitait le futur roi à lui proposer ce genre de poste épuisant ou Nakor devrait, en plus de gérer les magiciens de la lignée et les relations avec les autres races, conseillers les rois et donner son avis sur telle ou telle chose! Tout cela impliquerait qu'il doive supporter plus souvent les têtes couronnées afin que la lignée, puisse être vraiment représentative de ce qu'elle cherchait à défendre! En effet si elle voulait être neutre et absolus, il faudrait qu'au moins l'un de ses hauts membres soit proche de tous les dirigeants et puisse avoir un poids dans des discussions!
De toutes les manières Nakor avait donné ses réponses, les seules réponses que la lignée pouvait donner concrètement, s'il avait donné une autre réponse, il se serait forcement contredit et aurait donné un argument à Trystan pour refuser l'offre qu'il lui était fait. Nakor espérait qu'il avait passé le test de Trystan, car même si les réponses étaient inquiétantes pour le futur roi, il ne pouvait donner d'autres réponses que précisément celle là.

Bien.

Tout cela était très bien.

Trystan ne répondit pas tout de suite à Nakor, se contentant de se caler sur le trône, de poser ses coudes sur les appuis du même nom, de croiser les mains et de se tapoter les lèvres d'un air faussement absent, mais réellement songeur.

Il avait posé une question piège. Nakor y avait répondu avec sincérité. Trystan avait tendu l'oreille et analysé la voix et le ton du vieux magicien et il en était ressortit trois choses : la sincérité, la conviction et la sagesse.

- "Seigneur Valkayre, vous avez bien de la chance de compter sur un tel second, j'espère que vous en avez conscience..."

C'était Nakor qui avait défendu la Lignée. Valkayre était peut-être un très bon chef d'armées, de cela, Trystan ne pouvait juger, mais en matière de diplomatie, son second avait tout à lui apprendre.

- "Soit, vous vous voulez les défenseurs de la justice internationale. Noble but s'il en est. Vous abatterez tyrans et belliqueux pour maintenir la paix... Ne pensez-vous pas cela présomptueux? Ne pensez-vous pas que vous pouvez être, vous aussi, victimes d'erreurs de jugements? Pire, votre lignée se perpétuera, comme la mienne... Des déviances ne pourraient-elles pas naitres chez vos futurs dirigeants? Rendez-vous compte, vous me demandez de vous octroyer un pouvoir énorme : un libre arbitre absolu. Voilà une chose bénéfique chez les gens de bien... mais désastreuse chez les arrivistes... Qui me dit que dans quelques siècles, un meneur de votre Lignée ne songera pas à abattre la monarchie, fort de sa liberté et de son armée? Si accord il doit y avoir, il sera écrit, notifié et surtout il devra comporter quelques clauses pour parer à ce genre de problèmes."

Il laissa Nakor et Valkayre s'imprégner de ses questions et ses exigences nées de la plus élémentaire des prudences, avant de reprendre :

- "Cependant seigneur Nakor, ce que vous proposez rejoint ce que j'envisageais. Je vous propose un poste de conseiller... Un peu spécial. Vous serez le lien entre le royaume des hommes et la Lignée de l'arbre Blanc. Un lien à votre image : solide et sincère."

Nakor avait parlé avec clarté, étant sur de lui et de ses propos, bien qu'une seule chose n'avait pas été prononcé, afin de laisser, au pire, Trystan toucher ça du doigt, sinon il le tairait jusqu'au dernier moment! Voila que le jeune roi se mit à réfléchir, ou peut être à faire semblant de réfléchir, afin de déstabiliser Nakor, comme s'il avait en fait déjà prit toute les décisions et qu'il ne continuait que pour pousser Nakor dans ses derniers retranchement! Une chose était sur le vieux magicien pouvait aller toujours plus loin! Et le futur roi répondit enfin à Nakor et Valkayre. Il précisa en premier lieux, que Valkayre avait bien de la chance d'avoir Nakor, à ce moment là une sonnette d'alarme fut tiré dans l'esprit du vieux sorcier, sans trop savoir pourquoi!

Ensuite Trystan parla longuement, du seul point faible de l'argumentation de Nakor qu'il n'avait pas eu le temps de développer! L'orgueil de ses propos était en effet de taille et la chance qu'un tyran prenne le contrôle d'un royaume était aussi forte que celle de la lignée! Nakor allait répondre quand Trystan parla de nouveau, coupant Nakor avant même qu'il prononce sa première syllabe! Gardant donc sa respiration en suspend, Nakor répondit sans prendre garde après les paroles du prince

"Que le diable m'emporte c'était donc ça!"

Puis Nakor fit ce qu'il faisait de mieux, il explosa de rire! Une fois son fou rire passé, Nakor parla d'une voix très fraiche et direct

"Monseigneur est donc comme tout les rois, un bon roi même, puisqu'il savait déjà qu'il allait me proposer ce poste avant même que je ne réponde à ses questions! Ne jamais oublier que la flatterie d'un roi n'est jamais dupe et sans but! Bien Monseigneur, je vais d'abord répondre à votre question, en effet j'ai voulu développer ce point plutôt, mais je m'emporte et je perds le fil! En effet nous avons autant de chance d'avoir à notre tête un tyran, que vous d'en avoir un sur votre trône! C'est donc pourquoi je voulais vous proposer une clause dans notre alliance! Cela sera la chose qui nous obligera à garder la tête froide et à réussir la mission très compliqué de garder un comportement égal au fil des ans! Avec la menace d'une éradication de notre part, par les trois races entières et réunis pour notre destruction totale si jamais nous agissons sans discernement et que nous nous approchons trop des pouvoirs en place! Avec cette menace au dessus de notre tête, nous réussirons à prendre les bonnes décisions. Mais ce pacte doit être signé par les trois races, nous le faisons d'abord avec vous, pour le reste je finaliserais le traité qui nous concerne, moi même avec mes amis les nains, puis avec un moyen de pression sur les elfes tout devrait entrer dans l'ordre. Surtout si vous lancé, le traité en premier. Cela doit vous paraitre très orgueilleux seigneur, mais je vis depuis six cents vingt deux ans sur cette terre, et jamais je n'ai voulu le pouvoir, ce n'est pas demain que l'envie m'en prendra ni même dans les siècles à venir, alors dites vous simplement qu'il y aura toujours quelqu'un pour veiller sur la lignée. Ce qui nous amène au second point monseigneur, ma position dans tout cela!"

Nakor cessa de parler et souffla longuement. Durant ce temps de pause Nakor comprit que ce qui l'avait inquiété était que le prince lui demande d'occuper un tel poste, afin de passer une très grande partie de son temps, en présence des têtes couronné de toutes les races afin de conseiller et surveiller de loin ce qui se passe! Nakor aimait les concours d'esprit à esprit que la cours offrait, ainsi que les méthodes de langages et les piques sans cesse envoyé! Mais il préférait tout de même l'aventure et errer dans tout Miradelphia pour trouver les lieux où l'on pouvait avoir besoin de lui, un magicien en sommes! Mais en s'engageant auprès de Valkayre, il avait déjà renoncé en grande partie à cela. Avec cette proposition de poste singulier, il allait y renoncer encore plus fortement, mais c'était là l'occasion de sa vie, il pourrait enfin avoir un poids dans ce qui se passe dans le monde! Nakor répondit donc

"Très bien, j'accepte le poste Monseigneur, et vous remercie de la chance qui m'est offerte de mener à terme nos idéaux! Je suis aussi touché par vos propos et les qualités que vous me trouvez. Qu'il en soit ainsi, rédigeons ensemble et signons, si vous le voulez bien, le traité qui donnera vie à la lignée de l'arbre blanc!"

Nakor avait été chaleureux dans ses propos, en se disant au fond de lui, qu'il pourrait finir par apprécier la compagnie de l'aveugle, puisqu’ils seraient amené tout les deux, à passer beaucoup de temps ensemble.

Etrangement, ce fut un rire sincère et chaleureux qui acceuillit la proposition de Trystan, alors que Nakor prenait conscience que cette idée trottait dans la tête du Prince bien avant qu'il ne réponde à ses questions pièges. Mais c'était de ces réponse qu'avait découlé la proposition finale et formulée.

Trystan laissé filtrer un petit sourire alors que le vieux magicien lui répliquait qu'il agissait comme tous les bons rois en sachant déjà quoi faire.

- "J'y pensais déjà oui. Mais je n'aurais pas formulé cette idée si votre réponse avait été différente."

Nakor répondit alors à ses insinuations concernant un chef de l'Arbre Blanc trop ambitieux et sa réponse suffit au jeune prince qui hocha simplement la tête. Cependant, une expression d'étonnement se lut sur ses traits alors que le vieil homme disait avoir plus de 600 ans. Trystan ne s'était pas posé la question concernant l'âge et la race de l'homme. Vieux, oui. Magicien, oui. Mais en perdant la vue, il avait perdu la capacité de savoir à quelle race appartenaient ses interlocuteurs et avait donc fait abstraction de ce genre de détail.

- "Je ne vous pensais pas si âgé messire..."

Il se retint de lui demander si c'était un elfe ou pas. mais quelque chose dans sa voix lui disait que non, comme une imperfection typiquement humaine dont était exempt le beau peuple. Quoiqu'il en soit, Nakor accepta le rôle que lui offrait Trystan.

- "Qu'il en soit ainsi."

Des serviteurs entrèrent, installant une petite table et une chaise, alors qu'un homme d'une cinquantaine d'années suivait, lui même suivi d'un gamin de 10 ou 12 ans qui tenait toutes sortes de plumes et de parchemins dans ses bras. Le scribe s'installa alors, sortit sa plume, ronchonna après son jeune apprenti et se tint alors prêt.

Commençèrent alors de longues heures de discussions, à rectifier chaque terme, chaque clause, pour enfin, parvenir à un accord que les deux partis signèrent d'un commun accord.

La Lignée de l'Arbre Blanc était officiellement reconnue comme existante et alliée de la Communauté de la Lumière.

[TERMINE si vous le voulez bien Wink

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Pacte signé!

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