[fini]Mission assez spéciale [PV Trystan][Bureau de Trystan]

Ailen avait reçu une missive du chateau. Une missive urgente, et la personne avait du avoir un peu de mal à la trouver. Si bien qu'elle la reçut vers 11h de la matinée:


Un mot griffoné en urgence. Que ce passait-il de si important pour qu'elle soit apelée carrément par missive.
Elle se prépara donc en moins de 10 minutes, s'armant comme elle en avait l'habitude. Elle partit en direction du chateau...

- HEP vous ! On rentre pas dans le chateau ! Passe ton chemain !

Ailen soupira et s'approcha du garde en lui montrant le seau de Trystan.

- On me demande immédiatement, vous comptez m'empécher d'aller voir Messire d'Erac ?

Le garde, un peu surprit la laissa passer. Elle savait à peu près où était les appartements de Trystan pour s'y être rendue une fois et elle y arriva rapidement. Elle tomba sur le jeune homme qu'elle avait vu lors de sa première rencontre avec le duc. Il était devant la porte et semblait l'attendre

- Il est dans son bureau...

- Merci...
murmura Ailen.

Il la conduisit dans le bureau de Trystan, Ailen y entra silentieuse. On entendait que le bruit de leurs souffles. Le jeune valet partit.

- Bonjour.... Tu voulais me voir ?

Elle semblait détendue mais en réalité, elle était très nerveuse. Que lui voulait-il ?? Et sa rencontre avec Erwan n'arrangeait pas les choses.
Si Trystan l'avait demandé immédiatement, c'est qu'il avait quelque chose d'urgent sur le coeur et l'esprit d'Ailen tournait à 100 % Pour savoir ce qu'il allait lui demander... Elle s'attendait à tout. Surement quelqu'un à tué pensait-elle... Où à trouver.

Il avait fait chercher Aileen à l'aube... Et les heures passaient sans que personne ne le rejoigne. Où était-elle bon sang? Sans doute en vadrouille dans Diantra... La retrouver ne serait pas facile, il le savait, mais il avait un besoin urgent de parler avec elle.

Enfin, elle se présenta, sans détours. Il aimait cette façon d'aller droit au but. Il se permit un petit sourire et répliqua, non sans humour :

- "Un besoin urgent de te parler plutôt."

Il alla s'asseoir dans un fauteuil et invita Ailen à faire de même.

- "Il est évident que cet entretien est privé et que tout ce qu'il se dira ici devra rester secret. J'ai confiance en toi Ailen, c'est pour cela que je ne peux m'adresser qu'à toi."

Il s'interrompit un instant. Ce qu'il allait demander était énorme, comme service. Il le savait. Elle pouvait refuser, il ne lui en tiendrait pas rigueur.

- "Je suis dans une situation assez délicate. J'ai besoin de me débarasser d'un témoin génant. J'ai besoin que tu tues Edward de Christabel et que tu maquilles le crime en suicide."

Il avait parlé d'une voix froide et dénuée d'amotion alors qu'il demandait quand même l'assassinat d'un homme.

- "Je sais que tu répugnes à ce que je te considère comme un assassin. Tu n'es pas que cela à mes yeux, mais en l'occurence, j'ai besoin de tes talents. La raison de son suicide est assez simple : après être entré dans mes appartements pour y battre sa femme et sa fille alors qu'elles venaient chercher une protection, il a été mis sous surveillance et sera jugé pour intrusion chez moi par la violence et maltraitance. Ultuant n'aime guère que l'on batte les femmes. Cela signera sa déchéance, la fin de toute sses ambitions. Un coup dur pour un tel homme. Tu vas te demander pourquoi je ne laisse pas faire la justice... Simplement parce qu'il faut qu'il reste muet à jamais sur sa présence ici et la raison de sa violence envers elles."

Il n'en dit pas plus, laissant Ailen tirer ses propres conclusions. Il termina simplement :

- "Ce n'est pas un ordre du Conseiller du roi Ailen, c'est une demande d'aide d'un ami. Mais je comprendrais que tu refuses..."

- "Un besoin urgent de te parler plutôt."

Ailen sourit... Il parlait avec ironie mais le fond de l'histoire devait être très très important. Il s'assit et pria la jeune assassine de faire de même. Elle s assit également, bien qu'elle préfère de loin rester debout.

- "Il est évident que cet entretien est privé et que tout ce qu'il se dira ici devra rester secret. J'ai confiance en toi Ailen, c'est pour cela que je ne peux m'adresser qu'à toi."

- C'est si important que cela ? Moi qui me disait que tu avais juste envie de parler avec moi ! Décidément...

L'humour et l'ironie étaient loin d'avoir leurs places ici. C'était une évidence... Aussi, elle se tut. Son visage pris une expression plus sérieuse. Mais quand allait-il enfin lui dire ? Elle était impatiente de savoir ce qui l'avait fait envoyer un garde parcourir la ville pour finalement venir la chercher dans sa maison carrément.

- "Je sais que tu répugnes à ce que je te considère comme un assassin. Tu n'es pas que cela à mes yeux, mais en l'occurrence, j'ai besoin de tes talents. La raison de son suicide est assez simple : après être entré dans mes appartements pour y battre sa femme et sa fille alors qu'elles venaient chercher une protection, il a été mis sous surveillance et sera jugé pour intrusion chez moi par la violence et maltraitance. Ultuant n'aime guère que l'on batte les femmes. Cela signera sa déchéance, la fin de toute ses ambitions. Un coup dur pour un tel homme. Tu vas te demander pourquoi je ne laisse pas faire la justice... Simplement parce qu'il faut qu'il reste muet jamais sur sa présence ici et la raison de sa violence envers elles."

Cette fois Ailen saissa vraiment de sourire. Elle ne dit plus rien... Assassin ? C'était sa deuxième nature... Elle n'y pouvait rien.
Quand au reste, tuer quelqu'un en maquillant un suicide n'était pas très dure mais le faire à la cour... Elle soupira et se leva du fauteuil pour se diriger vers une fenêtre d'où on avait une jolie vue de Diantra. Elle croisa les bras. Elle n'allait pas refuser mais il lui fallait un plan d'action. Elle ne connaissait pas cet homme et cela ne lui facilitait pas la tache.

- "Ce n'est pas un ordre du Conseiller du roi Ailen, c'est une demande d'aide d'un ami. Mais je comprendrais que tu refuses..."

- Assassine est ma deuxième nature Trystan. Quand on tue, on ne s'arrête pas brusquement. On se fait des ennemis. Rentrer dans se métier c'est s'enchaîner à la mort alors tu comprendra qu'au point où j'en suis... Un peu plus de sang sur mes mains ne changera rien.

Elle soupira encore. Puis reprit presque immédiatement.

- Je crois que tu oublies de me dire une partie de l'histoire que je devine aisément. Tu as déshonorer la fille, et si cet "Edward" le dit, vous tombez tout les deux, même trois...

Ailen se retourna vers Trystan et pinça les lèvres.

- Introduit moi à la cour, servante irait très bien. Je ne pourrais pas l'approcher autrement. Quand à un suicide, mauvaise idée de ta part. Il déshonore sa famille en mettant fin à ses jours et supposer que tu aimes cette fille, elle doit quitter la cour sous la honte de cette mort et elle est déchue de sa noblesse en quelque sorte puisque cela sera tachée. Donc tu ne pourrais pas l'épouser, cela vous ferez couler. Alors que si son père meurt de cause naturelle dans les bras de sa nièce par exemple... Une mort naturelle un peu accélérée par un poison. Ce n'est pas une mort digne, mais ca sauve l'honneur et le rang.

Ailen n'en était pas particulièrement heureuse, mais c'était un bon plan. Elle se passer pour une filleul d'une autre contrée de Miradelphia et l'empoisonnerait sans qu'il ne s'en rende compte. Il leur faudrait un poison lent de préférence. De manière à ce qu'il y est une dégénérescence sur plusieurs heures et donc une mort qui paraîtrait naturelle. Elle attendit la réponse de Trystan.

- Je me fais passée pour une servante et le tour est bon. Cependant, c'est très préssé ton histoire ? J'aimerais mieux éviter... Mais il faudrait que je reste à m'occuer un moment de lui, que les gardes soient au courent et me connaissent. Qu'il ne me soupsonne pas de tuer Edward quoi...

Elle roula des yeux, mais ça Trystan ne dut pas le voir...

Il eut un petit sourire en coin malgré lui quand Ailen parut déçue qu'il ne la convoque que pour parler affaires et pas simplement pour le plaisir de sa conversation. Il avait prit soin de lancer un sort afin que personne n'entende leur conversation. Au cas où il y aurait des personnes mal avisées. Mieux valait être prudent.

- "Pour un entretien moins formel, je n'aurais pas envoyer un garde te trouver aussi rapidement Ailen. Mais tu sais bien que ta conversation m'est toujours agréable."

Il lui exposa alors son plan, le plus calmement et précisément possible, dévoilant les faits et ne cachant rien, ou presque rien. Ce qu'il ne disait pas était facilement devinable. Quand il eut finit, il attendit. Elle se leva, comme pour mieux réflechir, et enfin, le son de sa voix se fit de nouveau entendre.

- "Je sais, mais tu pourrais refuser car cette mission n'est pas sans risques réels."

Il acquiesça simplement quand elle lui exposa ce qu'il lui avait caché.

- "C'est à peu près ça, mais un peu plus compliqué... Cet idiot nous dénoncerait par vengeance, au lieu de se taire et de profiter de tous les avantages qu'il y a à tirer de cette relation qui risque fort de s'officialiser. Je l'ai surpris en train de frapper Ariane de CHristabel et sa fille Liliana, dans mes appartements. Cet homme bat sa femme depuis toujours et c'était la deuxième fois qu'il levait la main sur Lilianna. Une fois de trop. Je lui ai réglé son compte et il doit en être humilié. Il est fou Ailen, simplement motivé par le pouvoir et la vengeance. Un tel homme ne doit plus nuire. Si la Cour apprend notre relation, Lilianna ne sera rien moins qu'une pute. Et elle a déjà assez souffert comme cela."

Il se fichait bien de ce qu'on dirait sur lui, mais pas sur elle. Elle ne supporterait pas les médisances et la perfidie. Ailen le contredit alors, disant qu'un suicide serait dangereux pour l'honneur de Lilianna. Possible, mais Trystan pourrait rétablir leur honneur, avec l'appui d'Ultuant. Elle lui exposa son plan de se faire passer pour une servante, de se glisser auprès d'Edward et de le servir, jusqu'à l'empoisonner. Il grimaça :

- "Il faudra agir toute en finesse alors, il n'est pas si vieux que cela, une mort naturelle peut paraître suspecte... Il faudrait que son coeur lâche, surmené par les derniers évènements traumatisants pour cet homme. C'est assez urgent, oui, pour le moment il est sédaté et ne peut donc pas parler. Et cela doit continuer. par contre, plusieurs gardes t'on déjà vu à mon service, il va falloir te grimer et disparaitre à leurs yeux Ailen... Devenir une petite souris grise et sans intêret."

Camoufler sa chevelure incandescente, sa peau pâle, prendre une attitude soumise et servile, dans une robe de servante sans couleur et sans forme. Qu'elle devienne invisible.

- "Je m'arrangerais pour que les soldats qui t'ont déjà vu e te croisent pas en leur assignant des tâches qui les tiendront éloignés de toi. Juste uen précaution supplémentaire, au cas où ton déguisement ne serait pas suffisant pour te faire oublier."

Il avait éclater de rire et lui fit remarquer qu'il n'aurait pas envoyer un garde pour la chercher si c'était juste pour parler.

- Et je n'ose même pas imaginer le temps qu'il a fallut à se malheureux pour me retrouver...

Elle roula des yeux, il faudrait qu'elle donne son adresse qu'on puisse la retrouver facilement malgré le fait qu'elle ne soit pas très souvent chez elle.
Il lui affirma qu'elle pourrait refuser si elle voulait, malgré ses chaines à la mort.

- Arrète Trystan tu vas me tenter !

La prase avait été dîte avec une ironie évidente, il fallait bien rire un peu dans ce bureau ou tout semblait prendre une ampleur et où tout était sérieux...
Il expliqua finalement toute l'histoire et elle le laissa finir, écoutant et retenant les noms... Ariane de Christabel... Lilianna... Lilianna ?? Non ? Cette femme qui lui avait fait tourner la tête déja l'autre fois ? Cette Lilianna là ?

- Lilianna ? Celle auprès de laquelle je t'avais conseillé de t'excuser et qui te faisait déja un peu tourner la tête quand on s'est vu dans les jardins ?

Ailen n'y allait pas par quatre chemins de toute évidence ! Elle éclata de rire.

- Moi qui commençait à te trouver volage !

Evidemment qu'il ne l'étais pas, c'était une évidence. Déja moins de 10 personnes l'apellaient Trystan et Ailen se doutait qu'il n'est pas déshonoré énormément de fille à la cour, déja par son sens de l'honneur.
Ailen avait tendance à prendre tout à la rigolade, même les choses très sérieuse. Une femme et sa fille qui se font battre... Elle retenait tout mais ce qu'elle avait relever c'était le nom de la fille et les conquêtes de Trystan. On pouvait la trouver déséspérente des fois c'est vrai...

Elle le vit grimacer quand elle lui exposa son plan. Evidemment c'était risqué, évidemment...
Il lui expliqua qu'il faudrait agir vraiment en finesse, qu'elle devrait devenir une autre car certain la connaissait.

- Il est dans quel état exactement Edward ? Tu ne l'as pas bléssé visiblement au moins ? Pas de marque ? Si ?

Ailen avait un doute, si il était bléssé, cela compliquerait les choses... Il lui dit finalement qu'il s'arrangerait pour que ceux qui l'avait vu ne la recroise pas.

- Attend Trystan... Camoufler mon corps et mes cheveux... Pas de problème, mais mes yeux ? C'est sûr les yeux rouges c'est super courant j'avoue ! Et ça je ne peux pas les cachés... Ensuite, niveau mise en scène. Edward meurt d'accord... Mais une servante qui arrive un jour et qu'on ne revoit pas le lendemain. Ce n'est pas possible et je compte pas passer ma vie comme servante au palais. Il suffirait simplement de glisser le poison dans son repas et ça irait non ? Rendons nous a l'évidence je ne pourrais pas complètement passer inaperçue et ma présence où plutôt mon absence sera détaillée...

Il acquiesça avec un demi sourire quand Ailen fit le rapprochement entre la Lilianna de leur première rencontre et cette Lilianna là.

- "Oui, c'est elle."

Il se mit à rire doucement quand elle lui fit une remarque concernant sa fidélité.

- "Volage, moi? Oui et non. Je l'étais un peu avant, puisqu'attachée à aucune demoiselle. Maintenant, c'est différent."

Maintenant, il tenait énormément à Lilianna et n'avait nul besoin d'aller voir ailleurs pour assouvir un besoin tout naturel. C'était facile de ne pas être fidèle quand on n'aimait pas et qu'on se contentait d'un désir passager pour une femme. c'était un peu plus difficile quand le coeur entrait dans l'affaire. Et surtout, absolument pas nécessaire.

Mais sa bonne humeur s'envola quand ils enr evinrent à Edward. Quelque chose dans l'expression de Trystan donna la réponse à Ailen quant à sa question sur son état physique.

- "Si je l'ai blessé, dans son orgeuil et dans sa chair. Si tu vas le voir, tu verras la trace de mon courroux sur sa joue et son cou."

Il parlait sans états d'âme, sans remords, avec une dureté impressionnante. Elle lui fit alors ses objections et il soupra.

- "Pourquoi est-ce que je t'ai demandé de le tuer discrètement en t'introduisant chez lui sans te faire remarquer, à ton avis? J'y ai pensé à tout ça... Un poison naturel serait parfait, administré en douce, faisant penser à une crise cardiaque ou une attaque, ou n'importe quoi de naturel dans son état..."