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| Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] | |
| | Auteur | Message |
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Térébantine
Humain
Nombre de messages : 218 Âge : 41 Date d'inscription : 19/05/2008
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| Sujet: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Lun 1 Déc 2008 - 14:12 | |
| " J'ai besoin de tes services. Je saurais te payer à la mesure de ton professionnalisme..."C'est tout ce que le message disait. Il n'y' avait absolument rien de maternel là dedans. Les mots de Soledad résonnaient toujours dans la tête de Térébantine. Étrangement, alors qu'elle n'avait rien attendu de Deirdre de toute sa vie, elle prit cette missive comme un signe. " L'une enfantera. L'autre sera stérile... Et Myosotis est née "Cette comptine, dernier mots expirés de la tendre bouche de la petite Maloven avait une sonorité particulière à présent qu'elle pensait à sa génitrice : Deirdre la mère indigne, Charnelle la prostituée aux dents longues. Ethan, son boucher de père, avait aimé cette rousse jusqu'à sa mort, conservant précieusement une boucle de ses cheveux accroché au manche de son hachoir, dans une pochette de cuir tanné. Lorsqu'elle en avait hérité, elle avait arraché la breloque avec hargne. Elle était la créature pétrie de l'amour paternel et inconditionnel du seul boucher d'Ydril, pas de cette pute.
Était-ce vraiment la vérité ?
En arrivant devant la bâtisse luxueuse de la maison close, sur l'une des places les plus courue de Diantra, elle se prit à hésiter. Elle repoussa la capuche de sa capeline de velours rouge libérant l'épaisse chevelure verte et bouclée en cascade autour de son visage pâle. Au fond qui était-elle ? Jusqu'à présent les réponses simple et factuelles qu'elle s'était trouvées l'avait toujours satisfaite. Elle avançait en phase avec ce qu'elle s'était définit comme ligne de conduite. Peut importe que Térébantine ne soit pas son vrai nom. Peut importe qu'elle n'est jamais eu son certificat de médecine. peut importe qu'elle soit une fille de la plèbe issue de l'étreinte fugace d'un commerçant de viande et d'une putain.
Elle était simplement la Marchande de Suicides et le faisait bien.
Sa rencontre avec la douce et gironde Soledad avait bousculé ses solides certitudes. Et comme un poison lent et implacable, les paroles de défunte continuait de pénétrer son cerveau au rythme lancinant de ce cœur saignant et solitaire vibrant dans son bocal.
Elle déglutit.
La vérité.
Elle était une scientifique. Les scientifiques se nourrissent de vérité.
Après-tout, ne s'enorgueillait-elle pas de se foutre du destin ? Elle crachait à la figure des Cinq. Elle était son propre dieu. Et que Soledad et son cœur en conserve ne s'imagine pas que c'est par ses prophéties fumeuses qu'elle marchait sur les traces de ses origines, mais bel et bien parce qu'elle seule l'avait décidé !
Elle marcha d'un pas décidé vers les portes principales du Boudoir, dépassant la queue de clients souvent habituelle de la réputation des lieux. Bizarrement l'ouvreuse ne fit rien pour l'empêcher de passer, comme si elle était attendue. Dans l'entrée, une maitresse d'hôtel à la peau sable et au regard bleu glacé releva la tête vers à son arrivée. C'était une belle et grande femme, d'âge mure, mais que l'âge rendait d'avantage plus fascinante, comme les fossettes au coin de son sourire. Nul surprise dans son attitude.- Bonsoir Térébantine. Bonsoir Moignon.- Bonsoir Selma.- ...- Elle n'était pas sûre que tu viendrais.- Moi non plus.L'associée de Charnelle continua de la gratifier d'un sourire enveloppant. Térébantine se demanda un instant quel aurait été son chemin si Selma avait été sa mère. Aurait-elle veillé sur son berceau avec le même air serein en voyant une horreur à cheveux tesson de bouteille et aux pupilles sanglantes sortir de ses entrailles ?- Je vais te demander d'attendre dans ce couloir un moment. Je vais voir si elle peut te recevoir dès maintenant. Tu peux me tenir ça ? fit la majestueuse Selma en lui mettant l'épais registre entre les mains
Dans un glissement gracieux de soie sauvage, elle s'éloigna , son pas rythmé par un déhanché ravageur qu'elle avait certainement du amélioré au long de sa fructueuse carrière. Un peu surprise, la chirurgienne se retrouva comme deux ronds de flan dans un couloir vide avec des clients pressés à la porte qui commençait sérieusement à s'impatienter. - Euh.. mais je fais quoi moi avec ça...-...Moignon se tourna vers elle avec un air creux... mais à cet instant elle jura presque qu'il se foutait de sa tronche.
Au fond de la valise de médecin que tenait l'assistant sans bras droit, un cœur pulsant dans un bocal couvert de runes se mit à battre plus vite...
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| | | Yho Sétano
Ancien
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Mer 3 Déc 2008 - 22:11 | |
| … Et la raison l'ignore.
Yho, lui, s’en foutait. La raison, il l’avait perdu depuis longtemps. C’est pour cela qu’il se prétendait plus savant que les autres. Pour lui la raison cachait les choses qui devaient être absolument connu. Non pas pour devenir déraisonnable mais au contraire toucher du doigt ce que l’on appelait sagesse. La connaissance des maux et la voix de la guérison disaient certains. Pour l’heure il n’avait plus l'envie de réfléchir ni même d’apprendre, fait rarissime. Ces derniers jours avaient été éprouvants pour le Sétanais et il souhaitait se reposer et surtout échapper à ses poursuivants. Ils n’étaient pas très malins, ni très habiles dans l’art de la filature c’est pourquoi il s’était tout d’abord amusé à expérimenter différentes stratégies de fuite mais à présent ce jeu ne l’amusait plus. Tout avait commencé lors de sa rencontre avec Johann, la cavalière et cet étrange et amusant Garçon du nom de Vaith. Ce dernier s’était retrouvé, on ne sait comment, dans un chariot contenant des objets magiques. Une explosion douteuse, plus tard, Johann et le Sétanais S’étaient retrouvés au cœur d’une course folle qui les conduisit dans une auberge aussi nette que les dessous d’une femme de mauvaise vie, à la recherche des deux mercenaires chargés de l caravane. Les cibles furent vite appréhendées (après une chaine de ménage légèrement embarrassante) et l’aventure s’était terminée avec la remise des brigands aux autorités apparemment compétentes. Voila une semaine que l’aventure s'était terminée et les amis des deux ex-mercenaires arrêtés semblaient décidés à ne pas le lâcher. Cette comédie de filature l’avait conduit dans un quartier chic de la ville de Diantra. Il espérait, en agissant ainsi, priver les amis de ses ennemis de toute l’aide dont ils auraient pu bénéficier dans un quartier moins enclin à attirer les touristes. Les tripots et autres lieux de débauche humains étaient légions dans les environs et ne manquaient pas d’une certaine classe et certainement pas de clients. Yho s'arrêta un instant, intrigué, devant l’un de ses endroit dans les habitant de Diantra ventaient souvent les nombreux mérites. Il n’avait aucune idée de ce que l'on pouvait y trouver, ce genre d’entreprise n’existait pas cher lui. Une étincelle de curiosité bien au chaud dans la braise rougeoyante de son esprit tordu fusa et secoua le peu de neurones en bon état qui lui restait. Il réfléchit et se dit que ses poursuivants ne s’attendraient pas à ce qu’il entre dans un lieu de détente dans sa situation. C’est donc ravi de pouvoir satisfaire une fois de plus son insatiable soif de nouveauté qu’il poussa lestement la lourde porte de bois de l’endroit, tout sourire retrouvé. Il allait sûrement pouvoir ce reposer… L’atmosphère à l’intérieur était à nulle autre pareille. Il y régnait un parfum entêtant, subtile mélange d’herbes odorantes et de renfermé. Une chose était sûr, dans se caléidoscope d’odeurs, l’air qui le composait en grande partie n’avait pas vu la lumière du jour depuis on bon bout de temps. Toutes les fenêtres donnant sur l’extérieur étaient d’ailleurs masquées par d’immenses rideaux couleurs d’opale. Pourtant la salle était baignée d’une lumière étrange et tamisée d'origine inconnue qui mettait en valeur les nombreuses tapisseries colorées qui revêtaient les murs, plafonds et sols, imposant aux sens des visiteurs un travail inhumain. Ceux de Yho finirent finalement par s’adapter à cet impressionnant environnement et il s’intéressa plus avant à la foule bigarré et plus qu’hétéroclite qui se pressait la. Tous masculins certains en groupes et assis dans de confortables fauteuils, d’autres en de très bonnes et jolies mains. Certains encore faisaient la queue devant ce qui semblait être un guichet. Une Femme à la beauté fragilisée par l’âge, mais néanmoins attirante noircissait avec une sensualité inutile les pages d’un cahier. Elle relevait de temps en temps la tête pour diriger avec un sourire qui se voulait aguicheur les clients vers une des nombreuses pièces que semblait compter l’édifice. Ils étaient pour la plupart gras et tous semblaient mener une vie à l'abris de tout besoin, à par celui de recourir à une lipossussion tout aussi intense, qu'urgente.En écoutant plus attentivement le satanais s’aperçut que chacun tentait de parler plus fort que l’autre, essayant t’attirer le plus d’attention possible sur le personne, une chose dangereuse, pensa Yho. Ses hommes là semblaient ravis de s’attirer des regards parfois mécontents, voir même assassins, et curieusement Yho eut soudain la vision de dizaines et de dizaines de paons se bouffant mutuellement la queue, des queues toutefois magnifiques il fallait l’avouer. La porte s’ouvrit à cet instant, projetant sur les murs une lumière blanche et aveuglante. Yho craint un instant de se retrouver de nouveau face à ses poursuivants. Au lieu de ça il ce retrouva nez à nez avec la plus charmante des femmes qu’il eut jamais rencontré. Tout ce passa très vite car la donzelle semblait pressée, mais durant une fraction de seconde Yho pu détailler son visage Des yeux rouges comme le sang gonflé d’oxygène au petit matin, des cheveux du vert des marais, les lieux les plus mystérieux qu’il ait jamais visité jusque là, Des lèvres s'ouvrant sur une muraille de dents plus blanches que de raison, sans oublier bien sur une poitrine à vers pâlir de jalousie les montagnes naines… Attirante parce que belle, belle parce que différente, en somme tout était résumé ici, pour sur, elle était différente et bien après que la demoiselle eut passé son chemin, Yho garda en mémoire les nombreuses promesses d’un esprit tordu à souhait qu’elle lui avait fait miroiter, d’un simple regard. Il était sous le charme. Et pendant quelques instants son corps sembla refuser de lui obéir, gardant éhonteusement le regard braqué sur la dame. Pour une fois il ne réfléchit pas et ses jambes le portèrent mécaniquement à a suite de la dame, vers le comptoir. Cette dernière s’entretint rapidement avec la femme postée derrière le comptoir sous le regard brillant du Sétanais qui feignait (avec beaucoup de classe il faut bien le dire) d’attendre gentiment dans la courte file de riches bonshommes aux excroissances abdominales que même les impressionnantes robes de soies rares ne parvenaient pas à masquer complètement. Elles avaient un avantage, Yho pouvait se planquer derrière. La femme laissa son cahier aux soins de boucle vertes et disparut par une porte habilement dissimulé par une tapisserie, représentant, Yho s’en aperçut seulement, la copulation très enthousiaste de deux charmantes jeunes personnes. Yho, l’esprit embrumé resta un moment interdit, la bouche légèrement entrouverte, puis les rouages de son esprit se remirent peu à peu en place et il commença à comprendre, avant de se sentir brusquement… très mal à l’aise. Il est vrai et j’ai que le Sétanais, du haut de ses trente années passé sur cette terre n’avait jamais taquiné la zozotte, Fait normal dans sa communauté mais fortement embarrassant dans ce genre de situation. Il songea un instant à quitter l’endroit mais son regard s’attarda une nouvelle fois sur la demoiselle aux cheveux couleur du gazon fraîchement tondu (HAAAAAA, le pied !) Qui semblait décontenancée et prise au dépourvue devant une file de clients impatients de plus en plus longue. Le cœur à ses raisons que la raison ignore et ce foutu bon sans de cœur le poussa à venir tout naturellement en aide à la jeune fille, alors que lui-même bien sur n’y connaissait rien. Après tout une hache de guerre devait avoir plus d'expérience sexuelle que lui. On moins, elle, on la lubrifiait de temps en temps. Il fît le tour du comptoir et bégaya : - S'cuzez vous d'aide un peu? La jeune fille leva la tête vers lui, le noyant sous un regard dans lequel la pitiée et la moquerie se livrèrent une bataille acharné. Yho, surprit de constater que les mots semblaient buter et se mélanger dans son gosier devenu soudainement sec n'attendit pas la fin de la manche et répéta: - Vous... Vous, semblez... vous semblez... Vous semblez... Enfin du moins il essaya. Puis soudain les rouages s'arrêtèrent et les braises furent cendres: - ..., se fût très constructif. Alors, ne trouvant rien de mieux à faire il lui prit le registre des mains et se tourna vers le premier homme de la queue. Il l'observa un instant, de la tête aux pieds, s'arrêta quelques instants à ses yeux, puis d'une voix qu'il espérait crédible dit: - Vous aimez dominer, n'est-ce pas? Avec une légère tendance au sadisme, si je ne me trompe pas... et… HA ! Oui… et bien et bien et bien… Puis il glissa à la jeune fille: - Vous avez quelque chose qui pourrait lui convenir ? Apparemment, mais ce n’est pas très clair, il aime les hermaphrodites..., ou je ne sais pas comment vous appelez ça, vous autres…
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| | | Térébantine
Humain
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Jeu 4 Déc 2008 - 15:00 | |
| Elle avait l'air gourde.
Elle n'aimait pas avoir l'air gourde.
Elle était à deux doigts de balancer le registre à travers la pièce et de tempêter contre Selma, sa putain fébrile maternelle et la bande de zouaves aux braies humides qui la regardaient dans l'attente d'une délivrance sexuelle.
On s'était bien foutu de sa gueule.
- Connasse de Deir..
- S'cuzez vous d'aide un peu?
Elle leva son regard sanglant et furibond sur l'importun. Qui qu'il soit il allait prendre cher ! Elle s'arrêta une seconde interdite. Le bonhomme était tout sec, buriné et immense. Sa musculature, présente et noueuse, flottait dans une robe de bure certainement coupée dans un sac à patate au sécateur. Les couleurs chamarrées de sa mise étaient copieusement délavées par le temps, les intempéries, la vie au dehors et la marche à pied qu'il préférait nus, visiblement. Il était aussi chauve qu' un gland de verge pré-pubère.
Elle haussa un sourcil. L'étrange apparition venait de couper la chique à une de ses réparties cinglantes et amoureusement déservie à coup de scalpels pointus. Depuis quand le Boudoir recrutait pareil eunuque ?
- Vous... Vous, semblez... vous semblez... Vous semblez...
Elle rêvait où la peau toute lisse de ce benêt virait à l'écrevisse saignante ? C'était quand même pas elle qui lui faisait un tel effet...? Elle se surprit tout de même à le laisser prendre son temps. D'habitude elle l'aurait envoyé se piquer sur les un tapis d'épines de roses. Et brusquement il lui arracha le registre des mains et l'ouvrit. Avec un air parfaitement sérieux , il écouta la requête du premier crevard suintant de tête de fil, qui macérait dans son jus depuis un moment.
- Vous aimez dominer, n'est-ce pas? Avec une légère tendance au sadisme, si je ne me trompe pas... et… HA ! Oui… et bien et bien et bien…
Il se pencha vers elle qui pour la première fois depuis longtemps observait la scène complètement désarçonnée avec l'air certainement aussi stupide que Moignon à ses cotés - qui affecta d'adopter la même posture qu'elle de manière fabuleusement comique.
- Vous avez quelque chose qui pourrait lui convenir ? Apparemment, mais ce n’est pas très clair, il aime les hermaphrodites..., ou je ne sais pas comment vous appelez ça, vous autres…
- euh...
Elle ferma la bouche avant de gober des mouches -et le lieux était plutôt dangereux pour une bouche féminine ouverte. Elle reprit sa contenance habituelle et le registre des mains par la même occasion avec une autorité souveraine. Aussi près d'elle, le grand glabre pouvait respirer l'essence de sa peau laiteuse. Sa chevelure d'un vert inhumain exhalait un parfum étrange à mi chemin entre la fragrance du chèvre-feuille, le musc du tabac et l'odeur féreuse et si particulière du sang. Elle feuilleta quelques minutes le livre avant de comprendre la subtilité du classement de Selma et de ses tableaux.
- Hum... Il semblerait que Georgina soit libre. Veuillez signez ici et vous rendre à la chambre 47. Comme de bien entendu nous prendrons un acompte avant consommation de 5 écus.
- CINQ ECUS !! C'est du vol!! ça ne se passait pas comme ça avant ! Tempêta le client.
- Nouvelle politique financière. Si cela ne vous sied pas, je peux dépêcher nos maitresses créancières dès à présent. fit-elle avec aplomb et sans l'ombre d'un sourire.
Le gros lard pâlit. La réputation des filles de Charnelle n'était plus à faire. La règle était siple : Payer à l'heure et sans regarder trop sa bourse ou risquer de perdre des bourses d'une nature bien plus précieuses. Et ça même les non-habitués de la maison close le savaient. Il dépêcha de filer sans demander son reste après avoir paraphé le registre nerveusement. Térébantine rangea quatre des écus dans son corsage. Les piécettes d'or glissèrent contre sa poitrine avec un tintinnabulement musical. Elle hésita un instant puis finalement mit discrètement la dernière pièce dans la paume du jeune homme qui avait tenté de l'aider. Leurs mains se frôlèrent un instant. Térébantine grinça légèrement des dents. Elle abhorrait le contact physique presqu' autant que sa gueuse de génitrice.
- Pour ton aide, murmura-t-elle le regard fuyant.
Déjà un autre client patientait devant le comptoir et Selma ne semblait pas repointer le bout de son petit nez de prostituée. |
| | | Yho Sétano
Ancien
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Jeu 4 Déc 2008 - 19:44 | |
| Yho commença à reprendre contenance, maintenant que le premier contact était passé et que ces foutues hormones lui foutaient la paix. Il faut dire que ses organes génitaux n’avaient pas l’habitude de lui servir, alors pour une fois qu’ils pouvaient s’exprimer ils ne se gênaient pas.
Ce genre de sentiments, ou plutôt cette attirance charnelle brutale, était une nouveauté pour lui et donc difficilement contrôlable. Il lui faudrait à l’avenir palier à ce genre de désagréments, il détestait perdre le contrôle de son corps, Il n’y avait rien de plus dangereux, la cicatrice qui courait le long de son bras droit qui le parcourait encore en témoignait.
Son aide porta apparemment ses fruits, ce qui ne fît que le contenter d’avantage. Son taux d’endorphines, déjà anormalement élevé chez lui allait bientôt passer à un stade critique. Si cela arrivait deux issus étaient possibles. La mort, directement provoquée par l’objet de son désir, ou bien la castration physique sans sommation, avenant de la même personne.
*Respire, FOOUUUUUUU*
Voila, ça allait déjà mieux. Il s'oxygéna, les neurones, chassant le parfum entêtant du désir sans trop écouter ce qu’il se disait à coté, Il était trop occupé à garder le contrôle de son corps. Ce bête tas de cellules baignant de l’eau de mer ne lui avait jamais autant causé de soucis et il fallait que ce soit à cause d'une fille à la tignasse verte.
Il eut pendant une fraction de seconde l’impression qu’une partie très intime de son anatomie était trop pleine, et depuis bien trop longtemps.
-heu…
S’était au tour de la jeune fille de perdre ses moyens, et à voir son expression elle n’aimait pas ça non plus. Cette faiblesse ne dura d'ailleurs guère, laissant rapidement place à la détermination. C’était son environnement, sa vie, son présent. Elle les gouvernait. Elle en profita pour envoyer ses cheveux aux fragrances inhabituelles et délicieuse à la face de Yho après lui avoir chouravé proprement le cahier.
*Respire, FOUUUUUUUUUUUUUUUUUUU*, fin d'alerte.
- Hum... Il semblerait que Georgina soit libre. Veuillez signez ici et vous rendre à la chambre 47. Comme de bien entendu nous prendrons un acompte avant consommation de 5 écus.
Il eut vaguement conscience d’un éclat de voix comme perçu à travers un brouillard très épais, presque cotonneux. Ce à quoi la jeune fille répondit par un ton mordant : - Nouvelle politique financière. Si cela ne vous sied pas, je peux dépêcher nos maitresses créancières dès à présent.
Il était très rare de voir une fille possédant un caractère si trempé. Mais bizarrement cela ne l’étonna pas de la part de cette femme. Le Sétanais risqua un rapide regard vers elle alors qu’elle récupérait les 5 écus, maitresse, de sa vie, de son corps, de son esprit, cela ne faisait aucun doute, et nuls doutes non plus qu’elle avait les armes pour défendre tous ces biens. La jeune femme attendit un moment, faisant mine de vérifier l’authenticité de la monnaie pendant que l’homme se dirigeait vers son petit plaisir puis glissa discrètement quatre des pièces dans son opulente poitrine.
Ce geste, plutôt que d’échauffer le malheureux puceau, provoqua chez lui une perplexité non feinte. Il comprit cependant très vite et sourit devant l'ingéniosité discrête de cette manie.
- Pour ton aide…
A son grand soulagement, le contact physique ne provoqua pas non plus une de se étranges bouffées de chaleur qu’il ne parvenait pas à s’expliquer.
Il regarda pendant un instant l’écu au creux de sa paume. Il le lança rapidement en l’air et le rattrapa d’une main experte entre l’index et le majeur avant de le faire passer aux autres en un enchainement fluide et maîtrisé. Il exécuta plusieurs fois cette passe avant de lancer la pièce beaucoup plus haut cette fois. Elle décrivit un arc de cercle avant de plonger directement de ce même décolleté qui l’avait temps troublé. Enfin il retrouvait son détachement naturel !
- Garde la au chaud, elle risquerait de s'ennuyer sans les autres.
Il sourit à la jeune fille avant de s’installer confortablement et en tailleur sur le meuble derrière le comptoir
- Va-y à toi maintenant de trouver ce qui ferait plaisir au prochain client ! Ne néglige pas le regard, c’est le plus important !
Il posa son bâton sur ses genoux à portée de main, tandis que le prochain client s’approchait, un homme sec, vêtu plus simplement que les autres. Il ne dégageait pas non plus cette attitude d’attente fébrile, celle la même provoqué par un grand plaisir à venir, ou l’assouvissement d’un désir. Il était là simplement, vide..., alors que les autres au contraire semblaient trop pleins.
Autre détail troublant, ses yeux, Yho n’aurait sut dire pourquoi mais les quelques poils raz qui résistaient encore et toujours à la lame de son rasoir s’étaient hérissés…
Dernière édition par Yho Sétano le Dim 7 Déc 2008 - 19:44, édité 1 fois |
| | | Térébantine
Humain
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Ven 5 Déc 2008 - 8:54 | |
| La piécette vint atterrir dans son décolleté avec une précision chirurgical.
Quelle insupportable audace ! Voilà comment était remerciée sa mansuétude ! Elle s'en souviendrait pour les prochaines fois : les cochons n'apprécient pas la finesse d'une confiture.
-Va-y à toi maintenant de trouver ce qui ferait plaisir au prochain client ! Ne néglige pas le regard, c’est le plus important !
C'était quoi ça ? Ce gars en haillon était proprement entrain de lui donner des ordres. Il prit place de manière particulière sur le meuble derrière elle. Une fois qu'il fut confortablement assis, elle lui saisit le paletot et l'attira jusqu'à son visage. Elle n'avait pas spécialement l'air commode et son souffle chaud éclaboussa la figure de l'imberbe autant que sa colère. Sa voix légèrement cassée par l'usage trop addictif du tabac lui susurra des mots doux d'une autre nature :
- On ne refuse pas un cadeau c'est impoli. Utilise mon corsage une autre fois comme tirelire et j'utilise ce qui garni ton pantalon comme fourreau à scalpels. Vu ?
Elle le relâcha sèchement et se retourna. Ce qu'elle vit lui glaça les sangs -pourtant réputés polaires.
"Il" était là.
Grand, la peau d'une pâleur extrême, ses cheveux d'un blond tirant presque sur le blanc noués en un catogan méticuleux, vêtu d'un riche costume noir brodé de perles sombres, il portait toujours ces bésicles aux verres si opaques qu'ils l'empêchaient de voir la teinte de ses prunelles.
Térébantine fit un pas en arrière involontaire. Elle avait rarement eu peur dans sa vie, mais Andreï Castel de Maloven dégageait une aura puissante et profondément désagréable. N'importe quel animal mut par son besoin de survie l'aurait fuit.
- Tu oses revenir à Diantra, Catin ... fit-il d'une voix grave,atone, et aux sonorités infiniment menaçantes.
Elle sera les dents. Instinctivement elle attrapa la trousse de médecine épaisse que tenait Moignon dans ses bras et la serra contre elle. Elle recula d'un pas encore ce qui l'amena tout contre l'étranger imberbe."Prise au piège" se dit-elle.
- Ne m'approchez- pas.
- Je vais te conduire à la potence, Sorcière, mais avant ... DIS MOI OU EST MA FILLE ? !
Elle serra d'avantage la valise contre elle. le cœur de Soledad , précieusement enfermé dans son bocal battait doucement avec une paisible régularité. Etait-il possible que sa mère l'ai vendue ? Vu le peu d'amour filiale qu'elles entretenaient, c'était ma foi une éventualité des plus crédibles. Pute borgne !
- Elle..., elle déglutit, Je... je suis mandatée pour être ici, Je suis dans mon droit ! Allez-vous en.
- Dis moi où est Soledad. Ceci est ma dernière sommation.
Térébantine , acculée, fit fonctionner son cerveau fébrilement à vitesse grand V. Il lui fallait une porte de sortie, un échappatoire. Cet homme allait la tuer, elle le sentait comme une souris percevant l'ombre fugace du prédateur félin à ses trousses. Elle était trop jeune et trop talentueuse pour crever maintenant ! Elle frissonna malgré elle.
Les tremblements !
Les tremblements refaisaient surface.
Elle sentit les prémices d'une crise se profiler à la manière inéluctable dont sa chair se mit à se grêler comme celle d' une poule. Si elle ne recouvrait pas maintenant ses calmes moyens, l'épilepsie l'offrirait en pâture à ce chien de Maloven. Autours d'eux le silence s'était fait pesant. Les clients médusés attendait l'issue de l'altercation avec une appréhension palpable au couteau.
Elle n'avait plus guère le temps...
- Je.. Je suis tenue au secret professionnel...
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| | | Yho Sétano
Ancien
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Dim 7 Déc 2008 - 20:55 | |
| - On ne refuse pas un cadeau c'est impoli. Utilise mon corsage une autre fois comme tirelire et j'utilise ce qui garni ton pantalon comme fourreau à scalpels. Vu ?
Les trésors les plus splendides sont les mieux protégés, parait-il. Celui qui venait de lui postillonner à la figure devait l’être, assurément, aux vues de son caractère en acier trempé, que Yho ne pu que qualifier d’assassin. Il ne pouvait pas lui en vouloir, après tout le caractère est le dernier rempart de l’esprit. Yho chassa de son visage les gouttes de salive encore brulante de colère puis Il choisit de contre attaquer, projetant d’engloutir le cerveau de son interlocutrice sous une tirade hautement philosophique sur la signification du terme « gentillesse ». Il n’eut pourtant pas ce loisir.
L’atmosphère de la pièce venait de changer brusquement, comme un coup de vent qui aurait remplacé une ambiance par une autre. On pouvait à présent presque sentir la tension, un soupçon de peur…
Et la jeune fille recula.
- Tu oses revenir à Diantra, Catin ...
Un autre pas l’amena contre lui.
- Ne m'approchez- pas.
- Je vais te conduire à la potence, Sorcière, mais avant ... DIS MOI OU EST MA FILLE ? !
- Je... je suis mandatée pour être ici, Je suis dans mon droit ! Allez-vous-en !
- Dis-moi où est Soledad. Ceci est ma dernière sommation.
Yho n’avait aucune idée de ce qu’il ce disait. Et ne savait dans quel camp ce ranger. Après tout il ne connaissait cette fille que depuis quelques minutes et n’avait échangé que de brèves paroles avec elle, ainsi bien entendu qu’une grande quantité d’hormones.
L’autre homme voulait qu’on lui rende sa fille ? Quoi de plus naturel ? et s’il disait, vrai alors la fille aux cheveux verts avait quelque chose à voir avec son enlèvement.
Il soupira intérieurement, Il voulait se reposer, dormir, ou même s’allonger, profiter d’un lit, ce luxe, qu’il avait oublié, sacrifié pendant bien trop longtemps.
Le lit ne serait pas pour tout de suite. La jeune femme fût saisie de tremblements qui atteignirent ses sens aux travers des tissus pourtant épais, il avait déjà vu ça, il savait ce qu’il allait se passer.
Il prit alors une décision. Laisser la fille la signerait son arrêt de mort. Il n’avait aucune idée de ce dans quoi elle était impliquée mais il choisit de lui laisser une chance de lui expliquer, de ramasser les fragments du passé brisé pour le reconstituer. Après seulement il aviserait…
Il avait idée dans l’idée que son jugement avait été altéré par quelque chose de nouveau qui n’était jamais intervenu jusqu’à lors. Il se promit d’y réfléchir… plus tard. Les tremblements redoublèrent d’intensité elle lâcha difficilement une dernière phrase ultime tentative de se sortir de se que l’on pouvait qualifier sans problème de « merdier »…
Yho la sentait forte, cela ne faisait aucun doutes, il n’en doutait plus à présent, c’était certainement cela aussi qui l’avais poussé l’aider, mais elle ne tiendrait plus longtemps.
Il agit alors très vite, comme il en avait l’habitude, tendant ces muscles noueux plus entrainés pour la vitesse que pour la force. Il sauta sur le comptoir, dominant de toute sa hauteur l’homme de tête de file. Ce dernier ouvrit la bouche, surprit de la rapidité du geste.
Toujours dans la continuité de son mouvement sa main frôla l’étoffe de sa robe. Deux doigts passèrent furtivement dans l’une de ses nombreuses poches et continuèrent leur course jusqu’au visage de l’homme. Ses yeux s’écarquillèrent alors que sa bouche se fermait, trop tard. Il eut soudain du mal à inspirer.
Yho ne resta pas pour connaître l’évolution de la situation il descendit très vite du comptoir avant de rejoindre la jeune fille. Ils n’avaient plus beaucoup de temps, se n’était plus des tremblements qui l’agitaient, mais des spasmes… la crise n’était pas loin.
Il passa un bras de la jeune fille derrière sa nuque et le récupéra avec sa main droite.
- Il serait bon de trouver un endroit ou vous reposer !
Ils se dirigèrent vers les escaliers de droite alors que dans la salle la surprise faisait peu à peu place à l’incompréhension l’indignation, la colère. Il avait pour l’instant neutralisé le danger le plus imminent mais bientôt d’autres viendraient pour voir ce qu’il se passait…
Il espérait seulement que boucles vertes tiendrait assez longtemps pour leur trouver un abri dans cette immense demeure.
- C’est le moment de montrer que vous avez vraiment du caractère. Vous avez vraiment intérêt à tenir jusqu’à ce qu’on puise vous soigner.
Il la mena très vite en haut des escaliers puis ils disparurent dans un couloir poursuivit par un grondement menaçant qui présageait un orage apparent inévitable.
Et eux, pauvres hirondelles avaient tout intérêt à voler bien bas… |
| | | Térébantine
Humain
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Dim 7 Déc 2008 - 23:24 | |
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Le Grand Mal.
On échappe pas au Grand Mal. Cette foutue saloperie avait le don inné de vous rattraper où que vous soyez et de vous frapper dans les situations les plus apocalyptiques. Elle avait beau se doper de médicament et de tranquillisants, Térébantine savait que son vieil ami l'attendait toujours au tournant. Les frissons se murent en tremblements, les tremblements en spasmes. Elle réalisa alors à quel point le décès de Soledad avait pu la perturber. Comme une damnée elle s'accrochait à ce cœur palpitant et iconoclaste comme si c'était la dernière chose sur terre.
Elle était foutue.
Elle savait que son professionnalisme la tuerait mais elle ne s'imaginait pas que ce serait aussi vite. Elle n'aurait jamais du accepter ce contrat ! A présent Andreï et son acolyte chauve l'avait prise en tenaille et elle n'avait aucun moyen de fuir.
Soledad l'avait trahie. Charnelle l'avait trahie. Son corps même la trahissait !
Merde !
L'inconnu dans son dos choisit alors ce moment pour la surprendre. Bandant ses muscles noueux, il sauta sur le comptoir faisant face à Andreï. Sans demander son reste , elle tenta une fuite désespérée vers les escaliers non loin d'eux, s'agrippant au mur. Ses jambes flageolaient tellement qu'elle cru bien qu'elles allaient choir sous elle dans l'instant. Elle serra dents, poings et fesses. Ne pas flancher maintenant. Ne pas tomber !
Elle se sentit tout d'un coup soulevée du sol par la taille. On lui murmura des mots dont elle ne comprit pas toute la teneur. Mais la grande main qui la soutenait fermement à cet instant ne semblait pas hostile, pas plus que le visage imberbe et acéré de son étrange compagnon. Elle n'émit pas la moindre protestation lorsqu'il la porta en courant dans les escaliers. de toute manière, elle n'avait pas assez d'énergie à dispenser en plaintes. Elle était trop concentrée à tenter de préserver son état de conscience.
En bas un concert d'exclamation masculines contrariées, à l'étage, une symphonie de soupirs extatiques d'un rare cabotinerie.
Le grand maigre se rua dans la première chambre qu'il vit. Mauvaise pioche. La gueuse en exercice se mit à pousser de petits cris stridents tandis que son compagnon se rhabillait en hâte. Ils sortirent et enfoncèrent la seconde porte.
Ce fut un choix plus heureux que la première. Encore propre car inusitée, elle était parfaitement vide. Yho déposa Térébantine sur le lit avant de fermer à double tour derrière eux. Fébrilement, elle tenta de se redresser entre deux convulsions d'une intensité démoniaque, essayant de délacer maladroitement son corset à la recherche de l'étui contenant sa précieuse seringue de tranquillisant. En vain.- Ma ... Ma... médecine....Le sac qu'elle tenait entre les main glissa au sol avec un bruit mat. Le bocal contenant le cœur impie roula sous le lit comme pour se préserver du spectacle qui allait suivre. Plantant ses ongles désespérément dans ses lambeaux de conscience, Térébantine finit par lâcher prise. Le goût du sang inonda sa bouche avec ferveur. Ses dents claquant avec une frénésie impitoyable étaient en train de lui entailler la langue.
La dernière image qu'elle eut fut celle d'un chauve paniqué en train de se débattre avec sa seringue salvatrice. - Cuisse.... murmura-t-elle
Elle sombra.
On échappe jamais au Grand Mal... |
| | | Yho Sétano
Ancien
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Lun 8 Déc 2008 - 10:21 | |
| Il allongea la jeune fille toujours en proie à ces convulsions implacables qui l’affaiblissaient de plus en plus puis la laissa seule quelques instants afin de s’assurer que toutes les issues étaient bouclées et les rideaux tirés.
L’obscurité envahie la pièce. Satisfait il revint près de boucles vertes de plus en plus mal en point, il ne pouvait hélas plus rien faire pour elle, si se n’est lui tenir la langue pour ne plus qu’elle se mutile inconsciemment. Il n’avait rien sur lui qui lui permettrait de concocter un antidote, et encore moins de lui administrer assez tôt.
- Ma… Ma… médecine… - Vous avez un antidote ? ou ?
Elle tenta de reprendre le contrôle de ses bras qui laissèrent échapper la valise qu’ils protégeaient jusqu’alors. Yho vît vaguement un récipient de verre couvert d’inscriptions rouler avant qu’il ne disparaisse sous le lit.
La jeune fille se redressa et tenta de dégrafer son corsage mais ses bras incontrôlables la trahirent.
Il ne du se passer que quelques secondes, qui semblèrent durer de longues minutes pour Yho. Il hésita voyant ses gestes désespérés pour tenter d’ouvrir son corsage. Elle manquait sûrement d’air, à moins que… Yho la revit glissant les pièces arrachées au gros bonhomme dans son décolleté aguicheur et provoquant…
Il n’hésita pas plus une seconde, se surprenant lui-même et plongea la main sous le tissu. Il sentit son corps réagir au contact d’une peau douce et inconnu Il essaya de ne pas y prêter attention mais il se sentit soudain tiraillé par l’idée imbécile et pourtant délicieuse de prendre tout son temps malgré l’urgence de la situation. Il semblait être un prospecteur sur le point de trouver un filon, sauf que les deux énormes pépites en face de lui ne nécessitaient pas tant de recherches. Il jura, se maudissant, lui, et cette faiblesse et se ressaisit .Ca main entra enfin en contact avec un étui de cuir qui avait glissé sous le sein gauche de la belle.
Il contenait une seringue de cuivre ainsi que deux flacons apparemment pleins de tranquillisants. La seringue, en deux morceaux fût difficile à monter, alors que ses gestes, rendu maladroits par l’urgence, étaient devenu hésitants, tremblants.
- Cuisse…
La jeune fille s’effondra. La tête sur le coté, du sang coulant abondamment de sa bouche. Elle était dans un sale état. Seul point positif, les spasmes l’avaient quittée. Il la sentait encore tendu pourtant. Il lui fallait à tout prix son remède. Il savait que la crise n’était pas terminée, les spasmes n’avaient disparus qu’à cause de l’épuisement musculaire de son corps
Le Sétanais introduisit l’extrémité de la seringue dans l’un des flacons et actionna le piston jusqu’à ce que le liquide arrive au trait de jauge, maladroitement tracé à la main à même le métal
Il releva la longue robe cramoisie de la demoiselle, son esprit luttant toujours contre les effets d’un désir aussi primaire qu’agaçant, surtout en la circonstance. Il s’arrêta à mi-cuisse, par respect pour la pudeur de la jeune fille puis tira ses bas. Il n’avait pas l’habitude de suer mais il eut soudain très chaud. Son souffle s’était accéléré malgré lui. La tension et l’inquiétude sûrement. Il ne parvint pourtant pas à s’en convaincre, comme tout à l’heure dans le hall il y avait autre chose, quelque chose de plus profond et cette demoiselle n’y était pas étrangère.
La peau nue de ses jambes se découvrit. Il ne lui suffit que d’un centimètre. Il transperça la chair, cherchant comme on lui avait appris une veine importante, seul moyen de libérer rapidement tout son corps. Le premier essai infructueux laissa bientôt place au deuxième, puis au troisième.
Il s’essuya le front d’un revers de manche. Et refit un essai, impossible, il tremblait trop. Son corps semblait sur le point d’exploser. La testostérone et l’adrénaline ne faisaient pas bon ménage, lui ruinant chaque seconde un peu plus un cerveau qu’il avait déjà bien atteint habituellement.
Il fît alors quelque chose de très stupide. Il se planta brutalement la seringue dans la paume et éjecta une dose complète de calmant. Tant pis s’il n’atteignait pas la veine, sa main arrêterait au moins de trembler. L’effet fût immédiat. Il se rua sur l’étui de cuir remplit de nouveau la seringue et réussit cette fois l’injection.
Il n’eut pas le temps de retirer la seringue. Un vertige le frappa aussi sûrement qu’un coup de massue. Il tenta de se relever mais sa vision se troubla, tout devînt flou. Une vive douleur plus tard les brumes ténébreuses envahirent son esprit.
Ça dernière pensée fût pour une jeune fille aux cheveux verts, allongée sur le lit au dessus de lui. |
| | | Térébantine
Humain
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Lun 8 Déc 2008 - 11:09 | |
| Une voix qui chante.
Une voix de femme.
Une berceuse aux accents anciens. Une langue inconnue et la chaleur d'un sein maternel. Le goût du sel. Et puis le froid. Il a mal. Il est accroché à l'Arbre et il a mal. Ses cris résonnent autant que ceux de l'enfant dans la plaine sombre.
C'est si blanc autour. Les boucles rousses ont disparu. Deux grosses mains viriles et calleuses. Des mains d'homme. Et cet odeur... quelle odeur merveilleuse.
Sang et sueur.
Elle entrouvre les yeux faiblement.- Papa...***
Une chambre cossue et plongée dans la pénombre. Térébantine lutta un peu pour retrouver ses souvenirs. Sa tête lui faisait un mal de chien et elle se massa quelque peu les tempes avant de tenter une remontée à la surface. Elle s'accommoda comme elle put à la semi-obscurité et tâtonna autours d'elle, encore groggy.Dans les plis des draps , elle trouva les reliefs de sa seringue de calmant ainsi que ses deux flacons vides. Le tout lui revint brusquement avec la fulgurance dévastatrice d'un éclair et elle se palpa l'entre-cuisse. Elle y trouva plusieurs trou, reliquat d'anciennes injections et trois ou quatre nouvelles perforations.- .. pas foutu de viser juste....Elle se redressa sans prêter attention à son corsage défait qui lui laisser entrevoir un sein et à sa jupe relevée. Elle chercha du regard ce foutu chauve. Après tout elle lui était -un peu- redevable. Elle balaya la pièce du regard sans le trouver quand elle remarqua soudain une main accrochée fermement à son jupon. Elle se mit sur ses genoux et se pencha pour suivre la provenance du bras qui portait le poing refermé sur ses dentelles.
Par terre, complètement assommé, gisait son miséricordieux sauveur.
Il était humide de sueur comme en proie à une grosse fièvre et gémissait de manière pathétique. Elle retira non sans un certain dégout les doigts figés sur les plis de sa robes et sans plus lui prêter d'attention se mit en quête de sa précieuse trousse t de son contenu. Elle du se mettre à quatre pattes sous le lit pour atteindre le bocal au Cœur pulsant qui continuait de battre convenablement sa partition. Elle le rangea avec soin et s'apprêta à quitter la pièce et ramassa le reste de ses affaires pour s'éclipser en beauté.
Un léger soupir douloureux se fit entendre dans son dos et l' hérissa malgré elle. Depuis quand avait-elle des remords ? Elle se retourna et observa Yho en grinçant des dents.- Pute borgne ! Maugréa-t-elle en rebroussant chemin et en se penchant sur le pauvre hère.
Elle le redressa comme elle pu et tapota sur ses joues.- Hé! Hé Ho !! Debout là-dedans !Elle farfouilla dans sa sacoche et en sortit des sels qu'elle fit respirer au sétanais. Ce dernier papillonna des paupières avant de se retrouver nez à nez avec la paire de seins à peine voilé de la Sorcière verte.
|
| | | Yho Sétano
Ancien
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Lun 8 Déc 2008 - 14:10 | |
| Quel réveil plus doux que celui qui vous met face à une paire de seins sensuellement à demi dévoilés ? Et bien un réveil qui vous met face à une pair de seins à demi dévoilé lorsque vous votre corps et votre esprit sont encore sous l’effet d’un sédatif pour cochon.
Yho ouvrit les yeux qui le piquèrent momentanément sous l’effet des sels que la jeune fille lui maintenait sous le nez.
Il ne sait toujours pas comment il pu faire ce qui suivit. Il ne pu d’ailleurs jamais ce le pardonner non plus. Toujours est-il qu’après un :
- « GAZOU ! » sonore il se retrouva la tête enfoncé dans la poitrine de la demoiselle. Il se mit alors à rire, sans plus pouvoir s’arrêter en se balançant avec elle d’avant en arrière
La gifle qui suivit aurait était propre à provoquer un torticolis cher un éléphant mâle adulte. Il l’avait mérité, bien sur, car même dans un état second on ne peut se permettre de faire se genre de rentre dedans à une demoiselle… surtout lorsque celle-ci à un tel caractère.
Encore sonné il n’entendit pas ce qu’elle dit. Il n’en eut pas besoin pour saisir le sens global du message. Ses Yeux emplis de rage s’en étaient chargés de le transmettre
Assis sur le parquet, l’esprit toujours embrumé, un sourire à peine plus petit qu’avant la gifle il tenta une autre approche :
- G’est-z’qui z’est pazé ?
ELLE ne répondit pas, trop occupée à renouer son corsage. Ou faisait-elle tout simplement semblant de ne pas l’avoir entendu.
Durant le silence gêné qui suivit Yho rassembla des morceaux de souvenirs qu’il essaya d’agencer entre eux, comme un puzzle. Il devait être particulièrement difficile au vu de sa mine concentrée, sa langue dépassant de manière très sexy de ses lèvres comme celle d’un homme trop simple d’esprit qui n’avait pas comprit qui si on avait une bouche c’était pour qu’elle y reste.
La lumière finie pourtant par se faire dans son esprit au fur et à mesure que les vapeurs du produit disparaissaient de son crâne aussi douloureux qu’un lendemain de réflexions intenses (grandement accompagnées d’alcool fort et de substances hallucinogènes, comme toujours...).
- Z’est de ta.. ta faute, t’avais qu’à pas… pas… me… les montrer… Tu zait bien poutant que tu est belleuh et que z’arrive pas à me retenir, en plus avec ton truc… bidule… truc… chouette… la. Je te z’auve ! oui je te z’auveuh et toit u me tente pour avoir un prétecte… un prétexe….ROH ! un P.R.E.TE.X.T.E.U.H. pour me taper et permet moi deuh teuh dire que…
Il tenta de se lever alors qu’il envoyait sa tirade et pointa un doigt qu’il espérait ferme et accusateur sur la jeune fille, partagée entre tous pleins de sentiments.
Lever le bras suivit à le déstabiliser.
- OUPS ! hihi !
Il glissa contre le lit avant de toucher terre une nouvelle fois dans un bruit mat.
Au même moment trois coups bien portés raisonnèrent contre la porte, suivis d’une voix pleine d’autorité qui appela :
- Angine, c’est toi ma belle ?
Il était clair que le « ma belle » n’était qu’une formalité, rien de plus. Hors qui dit formalité dit public important. Et qui disait public disait ennuis pour se trouvaient à l’intérieur de la pièce
- Et maintenant on fait quoi ? hihi ! Je vous demande za parce que vous devait connaître les lieux mieux que moi ! Hihihi ! J’aurais bien une idée mais vous seriez obligé de me tuer après. Mais j’avoue que… hihihi, je suis bien tenté de l’exécuter tout de même !
Yho, tout sourire n’était certes pas dans son état normal mais il s’amusait bien. |
| | | Térébantine
Humain
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Lun 8 Déc 2008 - 16:31 | |
| Elle n'aurait pas du...
Lorsqu'il balança sa tête tondu entre ses deux protubérances mammaires avec une éructation de singe en rut, elle eut un profond frisson de dégoût. Elle détestait qu'on la touche. Elle détestait les rapports humains en général. Le contact des êtres vivants sur sa peau pâle la rebutait plus que la proximité des cadavres en putréfaction ou de la chair sanguinolente offerte. Elle eut du mal à s'en défaire. Il était bien plus grand qu'elle à la vérité. Et plus solidement charpenté. Malgré son air vaseux il n'avait pas subit les affres d'une crise de Grand Mal lui ! Son souffle sur sa nuque, la sensation moite de la fièvre sous sa toile de jute, ses muscle noueux la retenant prisonnière... Elle fut prise d'une furieuse panique et lui colla son poing en pleine figure.
- LACHE- MOI GUEULE DE VERGE !
Elle recula en arrière en glissant sur son divin postérieur dans un bruissement de soie éloquent. Par les Cinq résidus de sperme consanguin divin! Elle était plus en danger avec ce zouave qu'avec Maloven !
- G’est-z’qui z’est pazé ?
Elle relaça son corsage à la hâte avec une idée en tête : prendre la poudre d'escampette au plus vite. Elle n'aurait jamais du mettre les pieds à Diantra ! Jamais ! Son instinct l'avait trompé pour la première fois de sa vie. Elle se redressa sur ses deux jambes encore tremblotantes et serra sa trousse de cuir contre elle et colla son oreille contre la porte pour jauger les mouvements dans le couloirs.
- Z’est de ta.. ta faute, t’avais qu’à pas… pas… me… les montrer… Tu zait bien poutant que tu est belleuh et que z’arrive pas à me retenir, en plus avec ton truc… bidule… truc… chouette… la. Je te z’auve ! oui je te z’auveuh et toit u me tente pour avoir un prétecte… un prétexe….ROH ! un P.R.E.TE.X.T.E.U.H. pour me taper et permet moi deuh teuh dire que…
- Hein ?!
Elle se retourna vers lui avec une tête ahurie. Depuis quand plaisait-elle aux hommes ? Qu'elle leur fasse peur, qu'ils trempent leur braies à sa vue, qu'ils s'écartent sur son chemin ou qu'il la poursuivent avec des fourches pour hérésie, ça n'était là que routine... Mais exciter leur libido, c'était sans doute la première fois de sa vie. Comme pour appuyer son accusation il se leva et pointa son grand doigts vers elle, avant de retomber comme un tas de bouse sur son séant.
- OUPS ! hihi ! - Mais qu'es-ce qui m'a mis un Jean foutre comme toi sur ma route, franchement !? fit-elle rageusement.
En réalité elle était en colère d'avoir fait marche arrière pour le réveiller. Une seconde erreur de jugement en si peu de temps , ça n'était pas digne de la mécanique couteuse bien huilée de son cerveau.
- Angine, c’est toi ma belle ?
Térébantine sursauta. On frappa à nouveau à la porte avec une rythmique musicale. Instinctivement elle fit un pas en arrière en fixant la poignée.
- Angine ?
On introduisit une clé qui cliqueta dans la serrure.
- Et maintenant on fait quoi ? hihi ! Je vous demande za parce que vous devait connaître les lieux mieux que moi ! Hihihi ! J’aurais bien une idée mais vous seriez obligé de me tuer après. Mais j’avoue que… hihihi, je suis bien tenté de l’exécuter tout de même !
- Mais tu vas fermer ta grande gue... Que.. Non ... non ... NON ! Fit-elle entre ses dents horrifiée en voyant le grand glabre se relever et tituber jusqu'à elle.
Elle se débattit mais il l'attrapa par la taille et la tira jusqu'à lui. Entrainé par leurs deux poids ils chutèrent sur le matelas molletonné du lit dans une position plus qu' inconfortable. Il était grand ce crétin, et plus lourd qu'elle malgré ses vertiges. Elle était coincée sous lui, sous sa peau humide, sous sa chaleur, et sentait poindre son engin à travers sa robe de bure. Une nouvelle sensation de panique se déversa sur tout son être comme une douche froide.
On ouvrit la porte.
Il l'embrassa , coupant court à toute velléité de rebuffade. Elle sentit son corps se raidir et réagir tout seul malgré elle.
- Angine ?.. Oh Pardon ! Je suis désolée ! fit-une voix chantante et assurément féminine.
On referma la porte promptement accompagné d'une litanie d'excuses obséquieuses. Le danger était passé , pour un temps du moins. Mais le grand tondu ne semblait pas pressé de cesser de tournicoter sa langue dans sa bouche. Pour lui signifier sa profonde désapprobation, elle lui mordit sauvagement la lèvre jusqu'au sang.
- Tu me le paieras, sale con ! piailla-t-elle hors d'elle tout en reprenant son souffle.
Hors d'elle car troublée.
Hors d'elle car elle n'aimait pas qu'on la prenne au dépourvu. |
| | | Yho Sétano
Ancien
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Mar 9 Déc 2008 - 21:37 | |
| Il essayait de se convaincre que cela avait été nécessaire. Tout ceci n’avait rien à voir avec une quelconque attirance non, bien sur. Il venait juste de les sauver tous les deux.
Le danger semblait être passé mais, Yho, tout professionnel qu’il était préféra continuer un peu le temps de s’assurer que toute menace était bien écartée. « Angine » ne sembla pas partager la même opinion car elle mit très vite fin au petit exercice de spéléologie auquel se livrait avec délice la langue du malheureux Sétanais qui finirait la journée avec quelques morceaux de chaire en moins. Il la libéra, ce qu’il regretta tout de suite. Il eut l’impression d’avoir ouvert la grille de la cage aux lions
- Tu me le paieras, sale con !
Yho constata avec plaisir que le petit exercice auquel il venait de se livrer avait fini de le libérer de l’emprise de la drogue. Fort de ses capacités retrouvées il se tint près à livrer bataille. Le contentieux qui les opposait n’avait que trop duré… à sa façon, sans animosité, en énonçant simplement la vérité et ce qui l’avait conduit à agir comme il l’avait fait. Il doutait cependant que cette tactique fonctionne cette fois face à la furie déchainée qui lui faisait face.
Il afficha un sourire qu'il espérait penaud:
- J’avoue que… j’ai exagéré, tout ça est un peu nouveau et… ça ce mélange, je t’assure… Je ne viens pas d’ici, je ne connais pas vos usages. Chez moi il n’est pas rare de ne pas toucher une femme avant cinquante ans ! Alors forcément toi, moi, la, j'ai craqué tout simplement. Pourtant tout ce que j’ai fais s’était pour nous sortir de ce bazar, avec je l’avoue, quelques débordements impardonnables.
Il maudit de nouveau son corps, lorsqu’après cette tirade il sentit de nouveau une chaleur indélicate se loger dans ses joues. Il parvint tout de même à envoyer un sourire franc à son interlocutrice, essayant de faire passer par ce signe la sincérité et la confiance dont il faisait preuve en lui disant tout cela. Il n’avait pas l’habitude de se dévoiler, et encore moins de faire des excuses.
- Alors voila ce que je te propose, continua t-il. Je t'aides à te sortir de la et tu me pardonnes pour les petits désagréments que je t’ai fait subir. Je comprendrais très bien que tu veuilles partir mais sache que même séparés ceux qui t'en veulent m'ont vu avec toi et j'ai attaqué un des leurs. Nous sommes dans la même tourmente à présent. Si tu es prête bien sur à me faire confiance à ton tour et à m’expliquer ce dans quoi je me suis indélicatement et involontairement impliqué. Après si tu refuse mon offre et que tu tient absolument à m'ôter la vie, prend donc en considération que je es sauvé par deux fois la tienne en une heure et que je sais me battre, lorsqu'il l faut.
Et pour une fois son sourire disparu. Il riva sont regard sur les yeux rouges de la fille ou se mêlaient haine, rancœur et colère.
Il saisit fermement son bâton et comme pour appuyer ses dire déclencha le briquet qui se trouvait au centre. instantanément toute l'arme s'embrassa, à par une mince surface occupé la main du Sétanais.
-maintenant c'est à toi de décider de la suite des événements.... Je me permettrais juste de te donner un dernier conseil. Prend le si tu veux. Laisse ta haine et ta colère de coté et réfléchit.
Il n’avait jamais sut se mettre en colère, ce genre de domination ne l’intéressait pas. Il préférait l’art subtil de la manipulation longue et profonde de l’esprit. Tout ce qu’il espérait c’est que la jeune fille, dont il ne savait toujours pas le nom se soit laissée convaincre par sa maladroite intervention. Il lui tourna le dos et invectiva silencieusement à son membre toujours au garde-à-vous de lui foutre un peu la paix et de prendre du repos.
Oui il avait du être très convainquant… |
| | | Térébantine
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Mer 10 Déc 2008 - 15:08 | |
| Elle fulminait littéralement.
A part Papa et Peau-grise personne n'avait palpé sa chair d'aussi près. C'était un sentiment profondément désagréable, d'autant plus insupportable qu'elle avait sentit son propre corps lui désobéir. Elle n'avait jamais ressenti les inclinations d'une quelconque libido. Les halètements bestiaux et les fluides vitaux qui accompagnent l'acte reproductif n'avaient aucun attrait à ses yeux : de la mécanique bien huilée pour la pérennité de l'espèce. Aucun mystère à dépecer là dessous. Pourtant sa foutue carcasse avait réactivé la machine sans lui demander son avis au contact de ce crétin chauve. Et ça, c'était bigrement déplaisant.
Elle se promit de se faire plusieurs injection de produit illicites quand elle serait plus calme. Quand elle serait moins rouge. Quand elle aurait moins chaud. Quand elle arrêterait de fixer bêtement la bosse fièrement dressée sous sa robe de jute. Quand elle lui aurait foutu une beigne si monumentale que ses cheveux en croitraient de peur.
- Maintenant c'est à toi de décider de la suite des événements.... Je me permettrais juste de te donner un dernier conseil. Prend le si tu veux. Laisse ta haine et ta colère de coté et réfléchit.
Elle lui tapota l'épaule et lorsqu'il se retourna elle lui colla une droite bien placée qui lui décolla presque les dents du fond et le fit basculer à la renverse. Sur sa lancée incontrôlable, elle lui carra un coup de genoux dans les joyeuses qui le fit départir fissa de son satané sourire. Il glissa contre le mur en gémissant.
Quand elle se jugea parfaitement rassasiée, elle lui lança un goguenard:
- T'as raison, j'ai réfléchi là, et ça va vachement mieux, Tout en se massant douloureusement le poing qui avait servi à frapper.
Elle prit place finalement à coté de lui qui tentait de reprendre contenance malgré la souffrance de ses roustons écrabouillés. Ils avaient l'air fins maintenant.
- Je t'ai rien demandé moi ! Je sais même pas comment tu t'appelles... Fit-elle en tirant une blague à tabac de son sac et en roulant machinalement une cigarette qu'elle alluma délicatement.
Elle se sentait fatiguée d'un coup.
- Qu'est-ce que je fous là bon sang...? J'aurais du repartir directement à Meca....
Elle pencha la tête en arrière contre le mur et soupira, envahissant la pièce d'une fumée forte et parfumée de tabac. Elle se tourna doucement vers Yho et eut un étrange petit sourire triste. Chose infiniment rare.
- Cigarette ? fit-elle en lui tendant celle qui venait de connaitre ses lèvres. Je sais pas d'où tu viens, mais tu ne devrais pas te mêler des affaires des autres de cette manière.
Elle tira une seconde bouffée de sa drogue avant de la lui mettre d'office dans la bouche. Elle le regarda un moment à un pouce de son visage glabre. Elle semblait encore plus jolie, désabusée.
-Je m'appelle Térébantine. Lâcha-t-elle. Était-ce une manière de dire merci ? Était-ce une explication en soit ?
A l'intérieur de la trousse de médecine garnie, le cœur battait toujours sa mesure avec une douceur paisible |
| | | Yho Sétano
Ancien
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Jeu 15 Jan 2009 - 18:53 | |
| De la concentration, et de l’abnégation qui, conjugués, permettent la maitrise de son corps. Yho avait pourtant l’impression, les yeux baissés sur son membre encore frémissant, qu’il manquait quelque chose à la recette de son état favori, la maitrise de soi.
Il n’eut malheureusement pas le temps de creuser la question car quelques instants plus tard il sentit qu’on lui tapotait l’épaule.
Tout se passa alors très vite. Pendant une fraction de seconde l’espoir germa dans son esprit, graine d’espérance qui fût aussitôt repoussée par le point étonnement puissant de la jeune femme. Le coup le fît tournoyer, ce qu’attentait apparemment la charmante donzelle pour lui asséner un deuxième coup, de genou cette fois, dans le bas ventre.
L’action avait été rapide, précise et radicale, de celles menées par les gens qui connaissent l’art du combat, ou plutôt, de personnes qui connaissent les endroits qui font mal et qui savent comment les traiter, et Yho ne doutait plus à présent, étalé contre le mur dans un océan de douleur que sa compagne provisoire soit une de celles la.
- T'as raison, j'ai réfléchi là, et ça va vachement mieux.
- Ravi… d’avoir pu t’être utile, vraiment. Dit Yho dans un souffle avant de réprimer un sifflement de douleur. Ravi, vraiment.
Elle vint s’asseoir à coté de lui.
- Je t'ai rien demandé moi ! Je sais même pas comment tu t'appelles…
- Tu ne me la pas demandé non plus ça, ARGH ! Ho la vache !
Il se prit la mâchoire inferieur dans les mains et la bougea précautionneusement. Elle produisit un bruit suspect à son grand dam, ce qui y eut pour effet de lui arracher une autre grimace de douleur.
- Qu'est-ce que je fous là bon sang...? J'aurais du repartir directement à Meca...
Yho laissa sa mâchoire de coté, au sens presque littéral du terme car il la sentait sur le point de se décrocher tout bonnement du reste de ton visage, et reportât son attention sur la jeune femme. Il l’étudia, surprit lorsque s’étalèrent sur son visage diverses expressions… qui ne correspondait pas à l’extrait de sa personnalité que yho (et surtout son entre-jambe) avait eut tout à loisir de découvrir.
Il fût ravi cependant de voir un sourire, quoique faible, illuminer brièvement son visage, avant de disparaitre, glissant comme une goute de pluie sur une vitre, incapable de s’y accrocher. Yho grava cette image dans son esprit, conscient qu’il n’en verrait pas de sitôt.
- Cigarette ? Je sais pas d'où tu viens, mais tu ne devrais pas te mêler des affaires des autres de cette manière.
Elle lui enfourna la cigarette dans la bouche. La fumée âcre du tabac vînt un instant tâter de ses muqueuses.
Ils se retrouvèrent face à face Elle est vraiment près à présent, trop près même et il sentit de nouveau et malgré lui un nouveau flot de ce quelque chose qu’il n’arrivait pas à canaliser jaillir de son bas ventre toujours endolorit. Il tourna la tête pour échapper à cette montée qui reflua à son grand soulagement.
- Je ne fume pas désolé, D’OU JE VIENS (il insista bien sur ses mots) nous avons d’autres drogues, beaucoup plus amusantes, et moins dangereuses que le tabac. Mais c’est gentil d’avoir proposé. Quant à se mêler des affaires des autres…
Il se tut quelques instants réfléchissant à ce qu’il allait dire puis retourna la tête vers elle.
-… j’avoue que… j’ai toujours tendance à me retrouver… impliqué dans toutes sortes de problèmes… et souvent ce ne sont pas les miens… au début, après je me retrouve impliqué, et bien sur, ça devient aussi le mien. Et en y réfléchissant bien, c’est un peu mon boulot en fait de trouver des problèmes et d’essayer d’y remédier. C’est pour ça que j’ai quitté les miens, mon village. Je devais explorer, apprendre des choses, trouver des réponses… d’où les problèmes. Il la gratifia de son sourire retrouvé.
-Je m'appelle Térébantine.
- enchanté moi c’est Yho.
En sens prévenir, sans même qu’elle ait pu pressentir quoi que ce soit il lui asséna un puissant coup du plat de la main au niveau de la tempe. Un coup bien placé, destiné à sonner son adversaire plus qu’autre chose. Il estimait, qu’après tout ce geste était à fait justifié. Ce n’était pas pour lui, qu’il avait fait ça, mais plutôt pour son honneur… et pour ses bijoux de famille.
- Bien, et maintenant que les présentations son faites, si tu me racontais un peu ta vie, ou, du moins, le début du chapitre dans lequel j’apparais, parce que, vois-tu j’aime être à la page. Et il se mit à rire. |
| | | Térébantine
Humain
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Ven 16 Jan 2009 - 9:18 | |
| - AÏE ! Putain ça fait mal !
Elle se frictionna vivement la tempe pour éviter l'apparition d'une bosse pendant que le bonze éclatait de rire. Ce gros crétin avait faillit lui dévisser la tête. Elle venait de se faire rabrouer comme une petite fille pas sage par cet inconnu. Elle grommela un moment , mais au fond d'elle même elle eut un petit pincement au cœur nostalgique. Ce baltringue avait les même paluches que son défunt papa et visiblement la même force dans les bras.
-T'as failli m'arracher le crâne ! Fit-elle en se retournant vivement pour lui rendre la monnaie de sa pièce.
Mais elle arrêta son geste en court de route en le regardant. Visiblement elle lui avait désaxé la mâchoire et broyé les joyeuses en pulpe... Allez, cette pichenette était de bonne guerre, après tout !
- Bouge pas...
Elle carra sa clope à la commissure des lèvres et s'approcha de lui en lui faisant face. De cette manière, Yho avait vue sur son décolleté de manière si frontale qu'il y'avait de quoi saigner du nez. Mais visiblement , elle n'en avait cure. Elle apposa ses paumes de manière particulière de part et d'autre de son visage avec lenteur et puis... Bougea d'un coup sec, lui remettant la mâchoire à sa juste place dans un craquement grinçant qui fit résonner les dents du malheureux.
- Voilà ! fit-elle satisfaite. J'aime pas quand c'est pas rangé à sa place....
Elle se pencha vers lui et trouva en ligne direct de son regard la majestueuse bosse sous la toile de jute de son patient. Elle écarquilla les yeux et eût un petit sifflement mi-moqueur , mi-admiratif.
- Je viens presque de te scalper les couilles et tu trouves encore le moyen de bander comme un âne !? t'as pensé à une carrière de reproducteur ? lui balança-t-elle avec le plus grand sérieux du monde. Visiblement elle ne concevez pas être l'objet honoré d'un tel "garde-à-vous".
Elle lui cracha un peu de fumée au visage d'un air blasé mais ne bougea pas d'un pouce, s'accoudant même sur un des genoux relevé du chauve. Étrangement, elle se sentait moins gênée par son contact depuis qu'il l'avait giflé comme un père remet une sale gosse à sa place.
- Mouais...
Elle fit une petite moue dubitative puis finit enfin par lui lâcher une bribe d'information.
- Je suis recherchée sur le territoire humain pour enlèvement. Je me suis enfuie de Diantra la gueuse avec la fille de l'autre zigoto que tu as étouffé en bas...
Belle entrée en matière pour un début... Térébantine inhala encore un peu de bouffée bienfaitrice de tabac.
- D'autres drogues meilleures que le tabac , dit-elle brusquement en changeant de sujet, ça existe ? Je suis curieuse d'en savoir plus...
Elle n'avait jamais aussi sincèrement intéressée qu'à cet instant... Ni plus jolie d'ailleurs.
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| | | Yho Sétano
Ancien
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| Sujet: Re: Le Coeur a ses raisons....[PV Yho) [TERMINE] Lun 26 Jan 2009 - 10:23 | |
| - Je suis recherchée sur le territoire humain pour enlèvement. Je me suis enfuie de Diantra la gueuse avec la fille de l'autre zigoto que tu as étouffé en bas...
Yho eut la présence d’esprit de ne pas lui demander ce qu’il était advenu de « la fille ». Ils étaient bien là, et l’atmosphère commençait à se détendre. Il aurait été inutile, voir suicidaire de lancer un débat houleux sur « l’euthanasie dans la société actuelle et ceux à qui elle s’applique ».
Il ne savait pas très bien pourquoi cette idée c’était imposé en lui ainsi. Peut-être étai-ce un effet combiné du caractère de Térébantine, de la réaction du zigoto en bas lorsqu’il l’avait vu, et peut-être aussi à cause de la météo, pas fameuse en ce moment, mais il lui semblait clair que la jeune fille avait trépassé et que Térébantine était impliquée à un degré plus ou moins important dans l’affaire.
Il laissa de coté cette affirmation involontaire, la reléguant dans coin sombre et obscure de son crâne, la ou elle ne l’importunerait plus et revint à des considérations présentes et beaucoup plus importantes, qu’éveilla la jeune fille assise à coté de lui :
- D'autres drogues meilleures que le tabac…
- Ho oui ! Et beaucoup moins nocive que le tabac… à ce qu’on en sait en tout cas.
Il se tu un moment, paraissant réfléchir, puis, ménageant son effet et hésitant volontairement il dit :
- …Une petite séance… dégustation ? Peut-être ?
On aurait dit qu’il venait de l’inviter à un premier diner, le genre chandelles, trois entrées, champagne et bague…
Il connaissait déjà la réponse de Térébantine, bien sur. Il pouvait lire sur son visage cette expression intéressé, presque avide qu’il connaissait tant. Et cela ne la rendait que plus belle encore.
Il se leva et promena son regard tout autour de la pièce avant de trouver ce qu’il cherchait. Un vieux baluchon plein à craquer, terni, plus plein de poussière que d’autre chose. Il s’en saisit avant de revenir s’installer contre le mur.
Il défit consciencieusement le nœud et découvrit aux yeux de Térébantine un bric à brac impressionnant. Il farfouilla quelques instants, laissant de coté une poignée d’herbe trop odorante pour être du simple gazon, un jeu de cartes aux motifs étranges, plusieurs boites semblables à de petits coffres de bois et tout un tas d’objets aux couleurs et odeurs agressives.
Il trouva enfin ce qu’il cherchait. Une balle de tissu tendu, réplique miniature du baluchon. Il défit le nœud et fit glisser de nombreux petits sachets ronds fermés par des brins de pailles sur le sol. Chacun était marqué d’un nom, inscrit d’une écriture fine et penchée qu’il reconnu comme étant celle de l’apothicaire de son village, qui lui avait fournit gratuitement ses meilleurs poudres pour lui avait il dit « habiller ton voyage du manteau soyeux de la folie, car la folie seule, permet de découvrir l’indécouvrable, d’appréhender l’inappréhendable… » et il avait continué comme ça pendant un certains temps…
- Voila donc de nombreuses petites poudres à base d’herbes, de roche, et de toutes autres choses que la nature veut bien nous offrir. Je te conseillerais de commencer par celui la. Il en prit un qu’il éleva à hauteur de leurs regards. C’est une poudre assez légère produit une sorte d’explosion à l’intérieur du sujet qui l’inhale. C’est entièrement sans dangers bien sur, s’empressa-t-il d’ajouter. J’avoue que c’est une de mes préférées, la plupart des gens ignorent tout d’une bonne explosion intérieure. Il n’y à rien de mieux pour… faire le vide en soi.
Il la gratifia d’un sourire éclatant.
- Ho j’allais oublier !
Il reporta son attention sur son fourbis et en tira rapidement une fine plaque de métal ainsi qu’un long cylindre creux en métal également. Il ouvrit ensuite le petit sachet. Versa un peu de la poudre rouge qu’il contenait sur le sol et entreprit, à l’aide de la plaque de métal, d’en faire une ligne bien droite, après quoi il tendit la paille de fer à Térébantine.
- Voila, tu n’a plus qu’à aspirer un grand coup par le nez.
Térébantine prit la longue tige de métal en en plaça l'extrémité dans une de ses narines. Elle aspira un grand coup, à grands renforts de reniflements, faisant disparaitre la fine poudre qui envahit ses poumons avant d'attaquer son cerveau.
Elle ferma les yeux, eut un hoquet soudain et sans que Yho pu s'y attendre elle se leva et se précipita hors de la chambre. Lorsque Yho se précipita à sa suite il ne fît qu'un couloir vide sur fond de couinements de plaisir.
Térébantine n'était plus là, et quelque chose lui disait qu'elle ne reviendrait pas.
Il revint de la jambre et rangea ses affaires, puis, plus déçu qu'il ne l'avait jamais été il disparut par la fenêtre. |
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