Prom'nez vous, dans les bois... [PV Delyndil]

Nombreuses légendes contées par les bardes relatent l’histoire de quelques étranges créatures abritées en ces lieux. Griffes acérées et dents démesurées. Pelages argentés, et membres inanimés. Là naissent les craintes et les doutes des voyageurs. Curiosité, sans nul doute. Aventure ou insouciance, voici là pourtant de bien belles histoires à dormir debout. Un craquement anodin, et voici le voyageur qui accélère le pas, cœur battant et main à la garde.

De quoi faire sourire la Demoiselle, perchée la haut, sur la branche d’un arbre. Une jambe allant et venant, inlassablement, sans obstacle apparent, tandis que la seconde, remontée contre sa poitrine, lui permet ainsi de conserver un équilibre précaire. Entre ses doigts, une lame d’argent va et vient, aisément, rapidement, en un geste monotone et réfléchi. Et puis, voici un souffle qui échappe à ses lèvres. Ennui fatal de ces heures qui filent sans la moindre distraction ; car voici déjà la nuit qui en venait à tomber, et sa proie qui ne s’était toujours pas montrée.

Pourtant, pas un geste de plus, ni même une parole. Son dos appuyé contre l’écorce de l’arbre, encore une heure durant, elle laissera l’arme filer agilement entre ses doigts, tandis que quelques mèches de braise venaient caresser sa chaire au rythme de la brise légère. Au travers de l’épais feuillage, l’Astre du Soir, de temps à autre, laissait une lueur maladive venir s’échouer sur la chaire de la Douce.

Finalement, voici un juron échappé. Bref parole portée à ses oreilles attentives. Déjà, la voici qui, adroitement, venait de s’accroupir sur sa branche, sa main gauche appuyée contre le tronc de l’arbre, sa droite, maintenant désormais la garde de la lame, fermement, tandis que ses iris d’une étonnante translucidité ou venaient jouer quelques éclats de diamant, glissaient alentours. Depuis quelques heures déjà habituée à l’obscurité ambiante, elle n’aura nul mal à porter son attention sur la silhouette grossière qui déambulait sous ses pieds. Néanmoins, elle n’aurait certes pas eu à se donner tant de mal, car voici déjà qu’une voix tonnait, brisant là le "Silence" de la Forêt.

« Montre-toi, Drow ! Je sais que tu es là ! »

Haussant un sourcil, les lèvres de la Demoiselle finiront par s’étirer en un sourire entendu, tandis qu’un rire clair lui échappait, attirant là l’attention de l’homme ayant pris la parole quelques instants à peine plus tôt. Finalement, elle bondira, féline, sur la branche la plus basse de l’arbre, jusqu’à atteindre le sol, avec une agilité déconcertante. La situation était certes plutôt risible : l’homme se retrouvait là en une obscurité presque totale, or, il était bien connu que les humains n’avaient aucune faculté particulière afin de distinguer clairement les choses en pareille situation. Cependant, il semblait suivre ses mouvements d’une oreille attentive, tandis que, désormais, la jeune femme se tenait immobile, devant lui, une main à sa taille.

« Je ne te songeais pas aussi téméraire… »

Un pas en avant, le voici qui en effectuait un en arrière. Curieux balais que voilà, tandis que la voix calme de la Demoiselle venait de s’élever en ces lieux, pour la première fois. Voici donc celui qui avait été envoyé pour… La suivre ? … La tuer, sans doute ? Quoiqu’il en soit, il en avait mis un temps, à retrouver sa trace, car bien tôt, la Douce s’était consciencieusement chargée de l’égarer. Des heures elle avait soigneusement attendu. Là le jeu semblait sur le point de s’achever.

Une larme sortie maladroitement d’un fourreau, et voici le malheureux qui reprenait la parole, désormais plus incertain que jamais.

« Je… Je suis là pour te tuer… Drow ! »

A nouveau, c’est un rire qui échappera aux lèvres de la Demoiselle, tandis qu’elle glissait ses mains derrière son dos, amusée au plus haut point par la tournure que prenaient les choses : d’une part, l’homme qui lui faisait face ne pouvait se fier au sens le plus commun, n’étant autre que sa vue. D’un autre côté, il semblait… La craindre ! La belle affaire ! Voici donc le valeureux guerrier que les hommes lui avaient envoyé ! Ceci en était presque… Pitoyable… Autant dire les choses telles qu’elles étaient… Probablement avaient-ils envoyé là une jeune recrue, n’ayant nullement envie, eux même, de se déplacer. Et bien soit, elle reprendra la parole.

« Et bien… Qu’attends tu donc ? »

Esquissant un sourire, elle effectuera un nouveau pas en direction de l’humain qui, instinctivement, portera sa lame en avant… Sans atteindre sa cible. Et cela sera à nouveau avec amusement qu’elle observera son membre trembler. Non vraiment, cela devenait tout simplement grotesque…

[HRP : Je te laisse intervenir… Désolée, ce n’est pas ce que j’ai fait de mieux, mais c’est vrai que cherchant à me dépêcher… Je n’ai pas vraiment eu le temps de m’amuser à broder, et à chercher de sublimes mots bien compliqués :p Et erf, je dois filer, je n'ai pas le temps de finir de me relire >.< Désolée ^^]

Aduram, un nom qui en laisse froid plus d'un aventurier, ou voyageur, mais pour un soldat, ce nom n'est qu le prélude d'un passage, d'un chemin qui s'étend vers l'obscurité des bataille de jadis. Neutre on le dit appeler ce territoire, ou peu se risque d'y passer, mais il arrive que le chemin le plus court reste les terres neutres. Voila le chemin qu'avait décidé de prendre Delyndil Fervellon Capitaine de la cavalerie et aussi brillant archer que combattant à l'épée. Depuis 240 années il foulait ce monde qu'est Miradelphia, combien de combat avait-il déjà mené dans des contrées bien plus hostiles encore que ceux-ci. De l'époque ou il parsemait les nombreux relief de ce monde en compagnie de sans nul doute l'un de ses meilleurs amis, un frère d'arme rencontré sur le champ de bataille de Telandril, une bataille gigantesque dont la simple évocation du nom laissait a envahir plusieurs souvenirs funeste mais stupéfiant de deux jeunes soldats qui se battaient côte a côte.

Accompagné de sa garde personnelle il avait établit un campement non loin de l'endroit ou la délicieuse créature de la nuit avait décider d'accomplir son méfait. Trop occupé a se défaire d'un suiveur trop oppressant elle n'avait pas laissé son ouie fine et eldariènne la guidé vers ce petit amas de cavaliers qui s'approchaient dangereusement de son point de mire. Sous une chevelure d'or il avançait notre elfe sylvain sur chemin des bois que lui traçait la nature. Son arc dans le dos, il était habile d'une armure légère au couleur de neige et d'or harmonisant a la perfection, une beauté elfique caractérisant ses traits fins et pure.

mais sa vue elfique lui avertit du danger qui se propageait plus loin devant, son ouie des plus grande entendit les murmures de paroles dont l'intensité et la nature étaient bien différente, Il décida d'amener avec lui 4 autres elfe et partirent donc sans monture en direction de ce mystère de la nuit. Certes il n'était pas nyctalopes comme les elfes noirs mais leur ouie pouvaient bien aisément combler cette faculté.

Soudain une flèche vint alors déferlé sur l'elfe noire Naylia, dont la précision mortelle frôla la joue droite de la beauté nuptiale qui s'apprêtait a sans doute commettre un acte de mort, mais une seconde flèche se posa entre l'homme et la drow, les obligeant a s'écarter l'un de l'autre.

Delyndil sortit de l'ombre, se dévoilant un charisme que lui seul pouvait émané, le regard sérieux et pourtant si sûr de lui. ses soldats quant a eux c'étaient tous placé au 4 point cardinaux formant ainsi un cercle quasi parfait , mais deux de ses archers pointaient Naylia tandis que les deux autres visaient l'humain.

"...Je ne connais pas la nature de vos agissements, mais se soir la déesse Shilen de la nuit se devra passer de sang...."

Dit-il tout en avançant, Shilen était une déesse eldariènne que beaucoup de drow vénéraient, d'après les légendes c'est elle qui leur aurait donné le don de vision nocturne, mais cela ne reste que des légendes elfique. Delyndil posa son regard vers l'humain.

"....En accord avec les principes et lois de l'alliance ,humain , je te somme de partir immédiatement et de retourner droit vers la cité blanche...(dénominatif utilisé par les elfes sylvains pour parler de Diantra, la citée des hommes)"

Puis son regard de quartz vert se posa sur celui de la belle eldar de la nuit, dont la chevelure de braise laissait une drôle d'impression, mais à la regarder, quelque chose l'intrigua, elle était drow certes mais quelque chose semblait contredire cette nature si profonde.

" Quant à toi...rien ne m'oppose a te tuer ici et maintenant....mais"

il s'arrêta net et la fixa longuement dans un silence de marbre, il devinait peu a peu en la fixant, qu'elle n'était pas totalement drow, comment le savait-il? Une intuition, il en avait déjà combattus des vrais elfes noirs et ceux-ci avaient tous quelque chose de différent. Quoiqu'il en soit elle était une cousine bien qu'éloigné, de celle des elfes sylvains.

"...Tu n'es pas une de nos cousins....je me trompe..?"

tout comme les elfe sylvains, Delyndil avait un profond respect envers la nature, si il pouvait il ne tuerait pas, même si sa vie était jalonné de 200 ans de sang et de batailles. De plus cette créature n'était pas totalement obscure, du moins c'est ce que pouvait en ressentir notre elfe sylvains. Mais la vie change parfois la nature profonde des gens.

[HRP : Encore une fois, désolée pour la piètre qualité... -_- Mais une nouvelle fois, je dois m'éclipser en hâte... Je ne pense donc plus pouvoir répondre avant mardi soir/mercredi ... Promis, à mon retour, je fais un effort Toujours pas le temps de me relire, et d'arranger un peu le tout pour que cela soit plus agréable à lire... Vraiment toutes mes excuses]

Il était un guerrier… Oui un guerrier. On l’avait envoyé en mission, seule et unique. De quoi aurait-il l’air s’il en venait à prendre ses jambes à son cou… Non, il se devait d'aller au bout des choses, au moins une fois… Ce n’était qu’une femme, après tout… Une Drow, qui plus est ! Sans doute n’y avait-il pas vraiment à se tracasser… Les choses seraient vite réglées… Oh oui, si vite ! Une fois la lame en sa chaire, il lui suffirait alors de revenir sur ses pas, et de retrouver les siens… Cette forêt lui donnait quelques sueurs froides, il fallait le reconnaître. Soit, il était temps d’agir, et répondre à la provocation par les armes !

C’est ainsi que la Demoiselle esquissera un pas sur le côté, afin d’éviter une nouvelle tentative de la part de l’humain. Le tuer serait alors si simple, tandis qu’une nouvelle fois, il perdait l’équilibre, dévoilant sa nuque à la Douce impassible. Bien trop simple… Il n’y avait là aucun intérêt. Et la voilà qui se lassait, doucement, mais surement, ses doigts se déliant tandis que ses bras retombaient le long de son corps, effleurant sa lame qui, désormais, pendait à sa taille.

Soudain, cependant, tandis qu’elle effectuait un pas en arrière, une vive brûlure naîtra sur sa joue, ses doigts se portant instinctivement à la plaie superficielle laissée par une flèche dont elle n’avait que trop ignoré la présence. Portant par la suite son indexe à ses lèvres, elle laissera une perle de sang s’y faufiler, suivi d’un sourire léger. Ce n’était pas son genre de laisser pareil événement la surprendre… Aussi, elle délaissera un instant l’humain pour se concentrer d’avantage sur ce qui se passait aux alentours…

Profitant ainsi de la situation, et de l’inactivité de la Demoiselle, l’homme tentera une nouvelle attaque. Cependant, une flèche filant devant lui l’en dissuadera, tandis qu’à son tour, il tentait d’observer les alentours, mais en vain, reculant de quelques pas.

Finalement, voici une silhouette se dessinant non loin, attirant l’attention de la jeune femme qui, inévitablement, glissera sa main à sa taille, laissant sa lame glisser en sa paume. Autour d’eux, quatre autres protagonistes, deux d’entre eux prêt à mettre à mal la Sombre en cas de besoin, deux autres s’occupant de l’humain. Ainsi donc, ils n’étaient nullement là à son attention. Cela l’aurait effectivement surprise… De ces nouveaux êtres n’émanait pas la naïveté des humains.

Et voici une voix qui s’élèvera, claire, posée, tandis que la silhouette, approchant, doucement prenait forme. Sans attendre, le voici qui s’interposait, s’adressant à l’humain, tout en le congédiant, le poussant à regagner sa ville d’origine. Force est de constater qu’il ne se fera pas prier. Les choses prenaient une tournure qu’il ne se sentait guère de t’aille à affronter. Et puis, laisser la Drow entre leurs n’allait guère plus l’émouvoir que cela, voilà une chose certaine.

Cela fait, et détournant son attention vers la Demoiselle, il reprendra la parole, s’arrêtant désormais, tandis qu’il l’étudiait avec attention.

« Quant à toi...rien ne m'oppose a te tuer ici et maintenant.... Mais...Tu n'es pas une de nos cousins... Je me trompe… ? »

Longuement, Naylia étudiera avec attention et intérêt ce regard de marbre qu’il lui offrait. Elle même n’en laissait pas deviner moins. Son visage était impassible, ses iris ne laissant transpercer là qu’une froideur et un dédain sans pareil. Droite, fière, elle soutenait son regard sans ciller, immobile. Un lourd Silence s’installera alors, tandis qu’elle laissait, comme à son habitude, sa question en suspend. Finalement, cependant, elle finira par entre-ouvrir les lèvres, quelques palabres y échappant.

« Rien, non… Cela serait si aisé, n’est ce pas… Si… Tentant ? Quatre hommes prêts à décocher une flèche au moindre commandement, à la moindre menace… Le dernier n’aurait plus qu’à soumettre sa proie… »

Voici un nouveau rire qui résonnait parmi les arbres, porté par le vent, bien vite étouffé par le bruissement des feuilles. Malgré la situation semblant inévitablement à son désavantage, elle conservait ce calme déstabilisant, cette curieuse attitude qui en faisait perdre patience plus d’un.

« Quant à connaître mes origines… Je doute fort qu’elle vous soit inconnues, tout comme il me serait fort maladroit d’ignorer les vôtres… »

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