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| [Quais] Le Fossoyeur... euh... non, L'Horizon. (recrutement et taversée) | |
| | Auteur | Message |
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Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: [Quais] Le Fossoyeur... euh... non, L'Horizon. (recrutement et taversée) Lun 26 Jan 2009 - 1:01 | |
| Le Fossoyeur, renommé L'Horizon pour un superbe subterfuge, est amarré à l'extrémité Nord-Ouest du port. C'est l'endroit le plus sécuritaire et le plus ouvert. C'est son quai de prédilection, toujours au même endroit, depuis la première fois qu'il a accosté. Un navire immense, nettement plus gros que la moyenne, pouvant contenir beaucoup plus de marchandises que les autres navires.
Sur le pont de L'Horizon, c'est l'effervescence. On transporte des caisses, des barils, du bétail, qu'on fait monter à bord. C'est un aller-retour incessant entre le quai et le pont. Des ordres sont criés de part et d'autre du navire, de la proue à la poupe. Le capitaine fait des aller-retour sur le pont, lui aussi. On le voit parfois monter à la dunette, discuter avec le pilote, puis il redascend et disparait, avant de réapparaitre quelques minutes plu ta.
Deux hommes, calepin de notes à la main cochent les marchandises qui embarquent. Pas loin, trois autres, sans parler des deux mastodontes qui veillent, s'occupent de rencontrer ceux qui osent se présenter pour monter à bord. Certains approchent et murmurent quelques mots, dévoilent un bout de peau et on les laisse embarquer aussitôt. D'autre ont droit à un questionnaire pointu et les mauvaises réponses leur donne une poussée dans la direction opposée au navire ou, pour ceux qui ne sont pas d'accord, un aller-simple à la flotte.
- SUIVANT ! beugle Belair la ronde. Il voit le prospect s'approcher. Il secoue la tête et agite la main. An non, trop maigre, va partir à première rafale d'vent. ALLEZ AU SUIVANT ! - C'que t'es dif'cile... on s'ra pas assez à c'compte. - Bah faut pas n'import'quoi, non plus... - Nan, l'n'import'quoi, m'fous. Faut just'qu'ça soit'sez solide p'faire une traversée. L'capitaine dit qu'faut piger plus dans l'fond des veuves et orph'lins s'non, vont n'couper.
Le transport concentré des marins et autres membres d'équipage est un peu détourné par un cri strident venant du sommet du mat central.
- HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIK !!!
Un descente en piqué... enfin, le plus piqué possible quand on est un perroquet. Le magnifique spécimen azur et doré se pose à grands battement d'ailes sur la rambarde. À compté de cet instant, les marins effectuent un léger détour, pour ne pas déranger la terreur du Fossoyeur... enfin, de l'Horizon.
- MARINS D'EAU DOUCE ! braille le perroquet, sans raisons apparente. Après un instant de silence, comme s,il voulait tester la porté de sa voix, il reprend. Quiche de port ! Mattez la poulie coupée ! suivi d'un sifflement évocateur d'une telle perversité que la plupart des marins rentrent imperceptiblement la tête dans leurs épaules, au cas ou la... fille qui passe à ce moment là aurait la mauvaise idée de croire que ça vient d'eux.
Le perroquet agite les ailes, comme s'il voulait attirer l'attention de la femelle en question.
- Où ça ?
C'est le seul commentaire qu'on entend, avant que le capitaine du Fossoy... l'Horizon ne se penche par-dessus la rambarde pour constater de visu les dires du volatile. Et il cherche avec un intérêt sans équivoque. |
| | | Lyvwen Sang-mêlé
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| Sujet: Re: [Quais] Le Fossoyeur... euh... non, L'Horizon. (recrutement et taversée) Sam 7 Fév 2009 - 21:23 | |
| Lyvwen avance d'un pas hésitant, incertain.Elle est épuisée et frissonne bien que la chaleur agréable du printemps se fait sentir sur sa peau cuivrée.Elle a couru sur une longue distance depuis la campagne ensommeillée des alentours d'Ydril ,la ville portuaire à ce qu'il parait. Lyvwen entre donc dans la ville avec un émerveillement enfantin pour l'environnement inconnu de la petite ville. Elle s'approche du port en essayant de dissimuler sa silhouette filiforme derrière des barils et tonneaux remplis à ras bord de poissons et autres marchandises.Elle passe à coté d'une caisse contenant des ballots de coton blanc comme le duvet d'un oiseau.Les cordes trainant sur le sol obstruent les voies et se mêlent dans un enchevêtrement désordonné,parmi des hautes proues de navires élégants ou de minuscules barques de pêcheurs. Lyvwen continue de sa cacher dans l'ombre, craignant de passer pour une drow aux mauvaises intentions.
Elle entend des cris masculins près d'un grand navire qui a parait avoir navigué parmi tous les flots écumeux des différentes mers.Bien que Lyvwen ne connaisse pas très bien les océans de Miradelphia...Elle demeure près de large bateau ,elle l'admire et le détaille.Les hommes parlent un argot de marinier,avec de grands gestes.L'un deux tient un calepin contre lui.Lyvwen est effrayée en regardant leurs bras musculeux et tatoués sans doute capable de la jeter à dix mètres de là.Malgré tout elle s'avance subrepticement jusqu'à atteindre le bort du quai, et observe la mer calme et sombre.Elle aimerait s'échapper le plus loin possible d'ici,d'atteindre un nouvel horizon.Justement elle lit sur le flanc du navire une peinture fraiche indiquant le nom de "l'Horizon". Cela conviendrait parfaitement à sa situation , elle qui rêve de pouvoir se rebâtir une vie,loin,très loin.
"-MARINS D'EAU DOUCE ! Quiche de port ! Mattez la poulie coupée !"
Ses yeux se posent alors sur un volatile bruyant qui plonge vers la mer et fait des allers et retours dans les airs sans remarquer l'air gêné des marins. Soudain se penche par dessus la rambarde un homme au visage barré de cicatrices,à la mine évasive et aux cheveux noués.Elle lève son menton et resserre son pantalon autour de sa taille fine et de ses jambes minces.Elle ne sait pas nager,et elle n'arriverait jamais à pénétrer dans le bateau sans que ces lourdeaux la voie.Elle hésite en distinguant la passerelle menant au bateau.C'est l'unique moyen d'y arriver.Sans plus réfléchir,elle attrape une lourde pierre et la jette dans l'eau au loin.Les hommes se retournent comme un seul et vont examiner la chose de plus près.Prenant ses jambes à son cou,Lyvwen se dirige rapidement vers la passerelle et monte en tachant de ne rien faire grincer.
Une fois sur le bateau elle ne voit que des gens qui lui tournent le dos,occupés à regarder la grosse pierre couler au fond de la mer.Elle se cache derrière d'immenses sacs durs et se recouvre d'un drap laissé là. Elle se recroqueville et s'endort instantanément,certaine d'être inaperçue dans un coin reculé près du bastingage.
Dernière édition par Lyvwen le Sam 14 Fév 2009 - 22:00, édité 2 fois |
| | | Callista
Ancien
Nombre de messages : 1675 Âge : 31 Date d'inscription : 26/08/2008
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| Sujet: Re: [Quais] Le Fossoyeur... euh... non, L'Horizon. (recrutement et taversée) Dim 8 Fév 2009 - 15:28 | |
| Meca... Meca... C'est où ça, Meca ? Callista est assise sur le bord d'un quai, à rêvasser... et chercher un moyen de se rendre là bas. Depuis qu'un vieux monsieur lui a raconté une légende sur cette ville, elle veut s'y rendre. Pourquoi ? Parce que "lui" y est. Forcément. C'est sûr. Aussi sûr qu'il se trouvait à une demi-douzaine d'endroits en même temps il y a encore une semaine. Mais ça, c'est Callista et ses contradictions... Bon, au moins elle est arrivée à Ydril sans -trop- se perdre. Maintenant... Si Meca est sur une île, il lui faut un bateau, non ? Raisonnement implacable. Donc elle a juste a trouver un bateau qui part là bas, et demander à embarquer avec. Du moins c'est ce qu'elle pensait, la première fois. Et elle n'a toujours pas compris pourquoi les deux cerbères l'ont flanquée dehors quand elle a prononcé le nom de la ville. Mais c'est une ville comme une autre, non ? Et puis si ils n'y vont pas, ils peuvent le dire, non ?
Elle a réessayé, confiante. Après tout, les capitaines méchants, ça existe... Alors elle s'est présentée à un deuxième navire, armée de ses bagages et de son sourire. Pas de colosse ? Bah, elle pourra aller demander directement au capitaine. Lequel est facile à trouver... et a exactement la même réaction que le précédent. Callista se retrouve une nouvelle fois sur les pavés, son sac avec elle et tous les marins qui profitent de la vue. Il faut dire qu'elle a pris sa tenue habituelle... plutôt courte, en fait. Mais après tout, l'essentiel c'est qu'elle soit confortable, non ? Et puis elle est jolie, cette tenue... Enfin, elle s'est éloignée du flot perpétuel qui circule sur les quais, et est assise, pensive... Celui là ? Non... Celui ci ? C'était pas celui là qu'elle avait essayé en premier ? Ah non, celui ci ! Malheur au capitaine qui va devoir subir la troisième tentative de Callista. Un grand navire, imposant, qui donne une étrange impression de sécurité... Un navire pareil, ça ne peut qu'avoir un capitaine gentil, non ? Enfin, c'est Callista, 'faut pas chercher à comprendre. A moins de vouloir une bonne migraine évidemment. Elle se relève, et se dirige vers l'Horizon. Non, ce n'est pas une direction, c'est le nom du bateau qu'elle a vu. Qu'il est grand... Pfiou, c'est quand même nettement plus gros que la barque sur laquelle elle avait déjà navigué... Et tout le monde s'active, a quelque chose à faire. Comme dans le temple de Néera. Sauf qu'au temple de Néera il n'y a jamais de gros monsieurs devant pour vous poser des questions bizarres. Et il n'y a pas de perroquet, au temple. Callista vient d'apercevoir la bête... et n'a pas compris un seul mot de ce que le perroquet a dit. Enfin si, mais quel est le rapport entre un marin et une quiche ? Ils ont un bon cuisinier, sur ce bateau ?
Enfin, la capacité d'attention de Callista dépassant de peu celle de la crevette, elle a déjà oublié l'Horizon et suit l'animal du regard. Quand son attention revient au bateau, tout le monde a repris sa place, sauf le monsieur à la rambarde. Lui, c'est le capitaine. Il s'est forcément échappé d'un des rares livres de contes de son enfance. Et puis il correspond à la description. Le gentil pirate au grand coeur qui délivre la veuve et l'orphelin. Ah non c'est vrai, c'est pas dans ce livre là qu'il y avait l'orphelin.
Bref... elle sort une de ses pierres et la garde dans sa main -on ne sait jamais, il y a peut être un autre méchant sur ce bateau là- et se glisse dans la petite file de ceux qui veulent monter à bord. Elle a bien toutes ses affaires... Non, elle n'a rien perdu. Son sac, le collier qui ne la quitte jamais... Ah, les boucles d'oreille. Et les pierres. Très important les pierres. Ah, c'est à son tour... et elle rougit légèrement en voyant l'expression des trois marins. L'un est carrément bouche bée, et les deux autres affichent un immense sourire.
"Heu... Je voudrais... au parler... heu... parler au capitaine. S'il vous plaît. Messieurs."
Les mots viennent plus ou moins dans l'ordre, d'une voix plus qu'hésitante. Sauf que les trois marins n'ont apparemment pas écouté, trop occupés à regarder... ailleurs. Mais quoi ? Ca va, elle n'a pas froid... après tout, si elle n'a pas froid elle n'a pas besoin de se couvrir plus, si ? Ou alors on doit porter une tenue règlementaire pour se présenter au capitaine ? Bah, face au manque de réaction des trois bonhommes, Callista emprunte la passerelle, pose le pied sur l'Horizon... et s'étale. Ben tiens, ça devait arriver... elle se relève péniblement, toujours la pierre serrée au creux de sa main. La jeune fille adresse un grand sourire au marin qui semble vouloir l'aider... sauf que l'une de ses mains ne se pose pas au bon endroit. Et surtout, sur sa peau. Un frisson, une lumière blanche... et PAF. Un claquement et le marin recule, une grande marque rouge sur la joue. Et Callista n'a pas bougée. Décidément pratique, ce gardien... enfin, ça a pas l'air d'être son avis.
"Désolée... désolée... désolée..."
Après s'être répandue en excuses -sans toucher le marin évidemment. C'est un homme, après tout- elle arrive -enfin- devant le capitaine. Elle marque un temps d'arrêt...
"Vous vous êtes échappé d'un livre de contes ?"
Ah oui... Non, apparemment elle n'a rien de plus intelligent à dire. Ah si. Elle vient de se souvenir du pourquoi de sa visite.
"Heu... je voudrais aller... à... Meca. Vouspouvezmyemmener?"
Quand le cap "Meca" est franchi, elle finit sa question à toute vitesse et attend une réponse, son habituel sourire candide sur le visage. La bourse rebondie qu'elle sort de son sac indique clairement qu'elle peut payer la traversée, en plus de se rendre utile sur le navire.
"Heu... Je peux soigner ceux qui en ont besoin, aussi...."
Sourire candide. Heu... ça peut réellement cacher qu'elle est totalement pas douée et qu'elle gagnerait haut la main n'importe quel concours de naïveté ?
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| | | Till Canavan
Humain
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| Sujet: Re: [Quais] Le Fossoyeur... euh... non, L'Horizon. (recrutement et taversée) Ven 10 Avr 2009 - 18:37 | |
| *Faire tout ce chemin pour faire demi-tour... Pfff* Till était dans le port d'Ydril après quelques jours de navigation dans sa frêle esquiffe de vieux pêcheur pauvre. L'homme venait de l'île de Meca. ~~~~~~ Quand "Faux" était arrivé sur l'île où se situait le bastion de la Marine Marchande, il s'était dessuite dirigé vers la seule ville de l'endroit. Il avait marché pendant plusieurs heures sur des sentiers de terre battue bordés de forêts et de plaines verdoyantes où paissaient quelques ruminants. Enfin arrivé aux portes de la ville de Meca, il fut stoppé net par deux sentinels dont la musculature leur faisait ressembler à des hommes gonflables. L'un des molosses lui demanda d'une voix autoritaire qui tapait sur le système de Till quelle était la raison de sa venue sur l'île, sachant qu'il n'habitait pas à Meca et qu'il ne faisait pas partit de la Marine Marchande. L'homme à la faux les informa qu'il était venu ici pour se faire recruter au sein de guilde, qui plus est dans l'équipage de capitaine Sepiida. "Faux" avait apprit le nom de ce célèbre capitaine au fil des années qu'il passa en tant que timonier dans la ville d'Ydril. Ce Sepiida était jeune, malgré qu'il soit le plus grand capitaine qu'ait connu les mers de Miradelphia. Ce premier défendait les plus faibles et semblait montrer une très grande haine envers les monarques et autres autorités qui faisaient preuves d'injustice et non respect des êtres "inférieurs", comme ils aimaient les appeler. Till s'était dit que c'était un très bon départ pour se faire un nom dans la Marine Marchande. De ce fait, il pourrait enquêter sur les ravisseurs de l'Oncle Sam et connaître son sort, même s'il était persuadé que sa tête était tombée dans un sot après avoir été coupée par une hache maniée d'une main de fer par un homme bourru sans coeur. "Faux" sauta sur l'occasion et interrogea les soldats qui gardaient la ville de Meca pour savoir où se trouvait le capitaine Sepiida. Les gardiens, pas très loquaces, lui divulguèrent la position de l'homme en échange d'un pot de vin. "Il se trouve à Ydril. Il recrute du monde." Till voulu s'ouvrir le crâne à coups de petite cueiller tellement il était énervé de devoir refaire tout le chemin inverse qu'il avait effectué.Après quelques heures de marches vers l'endroit où se trouvait son petit canot avec sa faux sur l'épaule droite, il arriva à la côte de Meca. Till était monté sur la frêle esquiffe et gonfla la voile, direction: Ydril. L'homme à la faux s'exclama soudainement:"BORDEeEeEeEeEeEeEeEeEeEeL!" ~~~~~~ Après quelques jours de navigations et quelques violentes pluies qui lui fit remplacer son nez par une pomme de terre d'un rouge immaculé, il arriva enfin à sa destination pour sa nouvelle vie: Ydril.Till était litérallement mort de faim et de fatigue, mais ce n'est pas ça qui allait le décourager pour si peu. Il se dirigea d'un pas lent et lourd avec ses grosses bottines de cuire vers le centre du port, où il pourrait aller demander la position du vaisseau du capitaine Sepiida. Les marins et autres individus qui se trouvaient sur le chemin de "Faux" faisaient les gros yeux et se baissaient pour ne pas prendre sa faux en pleine face. On doit dire que l'homme à la faux ne faisait pas trop discret et candide à côté des petits corps frêlent qui parsemaient les quais. Cela faisait prendre de l'assurance à Till. Un sourire à la fois prétentieux et classieux apparu sur son visage. Il ne faisait pas trop attention à ne pas cogner quelqu'un avec son arme spectaculaire sur l'épaule. Mais une chose était sûr, personne n'allait le déranger, à moins d'être suicidaire et complètement fous. Bref, arrêtons ce passage montrant la vanité de cet homme et revenons à nos elfes. Après un quart d'heure de marche à zigzaguer entre les personnes intimidées et à traîner ses jambes lourdes, Till arriva au centre du port de la ville d'Ydril. De là, il s'appuya contre sa faux et demanda à un vieu marin qui était assis sur une vieille chaise rustique, en train de mastiquer inlassablement une épine de chardon:"Eh! l'vieu bizarre! tu sais où est amarré le bâteau du capitaine Sepiida?"Après un cracha dans l'oeil gauche et un coup de pied bien placé dans le genou droit de Till, le vieil s'en alla grommelant dans sa barbe de vieu loup de mer. *Bon, va falloir que je sois polis avec les gens si j'veux en apprendre plus sur Sepiida...* s'était dit, avec une réflexion très perspicace, l'homme à la faux. Se frottant le genou endoloris à cause du coup de l'autre vieillard, il tapota l'épaule d'un passant dodu avec un air gentil et demanda une fois que ce dernier s'était retourné:"Dis, tu saurais où se trouve la bateau de Sepiida?"L'homme lui sourit alors chaleureusement "Vous parlez de l'Horizon?", il désigna du doigt un immense bâteau qui se voyait de très loin du doigt "C'est celui-là. Impresionnant, hein?" Puis l'homme dodu continua son chemin, comme si rien ne s'était passé. Till se dirigea alors vers cette galère plus qu'impressionnante avec sa faux sur l'épaule droite. Au fur et à mesure que l'homme à la faux se rapprochait du vaisseau, il pu apercevoir qu'une queue s'était formée sur la passerelle d'envol jusque sur le pont."Faux" gonfla ses joues en prenant soin de ne pas laisser s'échapper un soufflement et se mit à l'extrémité de la fil, comme tout le monde.Après cinq minutes à bougonner et à rire des prétendants qui se voyaient refuser l'entrée sur l'Horizon par deux molosses dont un tenait un petit carnet, il arriva devant ces deux individus en question. L'un d'eux -celui qui ne tenait pas le calepin- décrypta Till des pieds à la tête. Il fronça les sourcils et passa sa langue sur ses dents. Derrière, les gens qui faisaient la queue pour embarquer râlaient parce que, de un, la faux de Till manquait à chaque micromouvement de leur rentrer dans la tête, et de deux, parce que les molosses du pont ne disaient rien. Sentant la pression derrière lui, "Faux" se décida à parler quand un bruit mate de gifle rententit alors sur le bateau. Ce premier vit par-dessus l'épaule d'un des gros bras une très belle fille avec une tenue plus qu'affriolante s'excuser, toute rouge, auprès d'un membre de l'équipage qui se tenait la joue gauche. *Si cette fille fait vraiment parti de l'équipage, faut vraiment que j'en fasse parti...* s'était-il dit avec de nombreuses arrières pensées. Puis, Till retourna à la réalité et se décida à faire réagire les deux cerbères:"Bon, j'suis pas assez grand pour que vous me voyez, ou vous êtes bigleux? J'veux être monter sur ce bateau. C'est oui, ou c'est non?""Faux" n'avait pas vu la présence du capitaine Sepiida, qui était accoudé à la rembarde du pont, tournée vers la passerelle d'entrée.[- 10E] |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: [Quais] Le Fossoyeur... euh... non, L'Horizon. (recrutement et taversée) Sam 11 Avr 2009 - 13:24 | |
| Les femmes, sur le Fossoyeur, surtout à quai, sont toujours, ou presque, que de passage. Et puis le Capitaine l'a vu. C'est ce que constatent les marins qui reluquent la jolie femme si peu habillée. Le perroquet s'est tu. Quand on s'occupe pas de lui, il parle moins. C'est un bon truc. Quoique dans cette situation, il reluque possiblement la gamine qui monte sur la passerelle, s'accoude Contre la rambarde une fois qu'elle est montée et qu'elle s'étale une fois sur le pont. Un des marin se précipite sur elle pour la relever... et la toucher. Haize hausse un sourcil. Tous les même ces pirates. PAF Il sourit. Il n'a pas tout vu, mais elle n'y est pas allée de main morte. Le marin recule et s'éloigne, penaud, tandis que la fille si peu habillée se confond en excuse et se dirige vers lui. Il sourit, pour pas qu'elle s'inquiète. Un sourire de matou. - Vous vous êtes échappé d'un livre de contes ?Ok, il s'attendait à n'importe quoi. Même à un "Je suis Unetueuse et je veux tuer des nobles" ou "J'ai du temps à tuer, et j'ai toujours voulu savoir à quoi ressemble une cabine de capitaine" et pourquoi pas "Je veux faire un tour de bateau" ou n'importe quoi de ce genre, mais pas cette question là. Son sourire de matou se fige juste un peu, tandis qu'il réfléchit deux secondes à la question. - Euh... non.- Heu... je voudrais aller... à... Meca. Vouspouvezmyemmener? demande-t-elle rapidement, en lui adressant le sourire le plus innocent qu'il ait pu voir au cours de sa vie. Il inspire, pour lui répondre que ce sera pas vraiment possible, que ça coûte cher ce genre de voyage et il pourrait peut-être même ajouter qu'il sait pas du tout ce qu'elle pourrait aller faire sur Meca et que Diantra est beaucoup plus adéquate à son... sa tenue vestimentaire. Mais il ne le dit pas, puisqu'elle tire une bourse bien pleine du peu de vêtement qu'elle porte. Étonnant... surprenant... comment elle fait pour cacher une si pleine bourse dans si peu de vêtements ? Waw ! Les femmes l'étonneront toujours de faire tant de choses avec si peu. Il lui adresse un sourire un peu niais, mais il n'a pas vraiment l'intention de la conduire sur Meca, mais peut-être lui faire visiter sa cabine. Il pourrait lui expliquer que la bourse n'est pas suffisante, que tout le monde doit se rendre utile sur un navire et qu'il voit pas ce qu'elle pourrait faire à part elle jolie, mais elle en rajoute. - Heu... Je peux soigner ceux qui en ont besoin, aussi....Ah, ça c'était pratique. Elle a une réplique à tout... agaçant... comment la virer de bord maintenant ? Non seulement elle peut payer et elle peut se rendre utile. Eh merde... il n'allait pas avoir beaucoup le choix... Alors il lui sourit et se redresse. - Bienvenue à bord pour cette traversée vers Meca, mademoiselle... je dois me contenter de mademoiselle ou je peux espérer un prénom ? Je suis Haize Sepiida, capitaine de ce navire, dit-il en désignant d'un large geste de la main l'ensemble du navire. Prewett et Belair sélectionnent les marins qui pourront faire parti de l'équipage. Un type se présente. Belair le détaille de la tête aux pieds, le reluque sans vergogne et le juge à l'apparence. Une légère distraction quand la fille si peu habillée gifle le jeune marin, mais ils reviennent rapidement à leur besogne de recrutement. - Bon, j'suis pas assez grand pour que vous me voyez, ou vous êtes bigleux? J'veux être monter sur ce bateau. C'est oui, ou c'est non?- Vous êtes fermier ? interroge Belair, le pilote. - C'la faux, v'voyez ?- On embarque pas de fermiers, ils sont trop de la terre, ils supportent pas les vagues ont le mal de mer, crache Belair, d'un ton sec et contrarié. - V'z'êtes d'jà monté s'un bateau en plein'mer ? questionne Prewett, un brin plus conciliant. - C'quoi ton nom ? grogne Belair. - À quoi t'sers s'un bateau ?Des questions essentielles. Surtout la dernière question. À quoi tu sers sur un bateau ? |
| | | Till Canavan
Humain
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| Sujet: Re: [Quais] Le Fossoyeur... euh... non, L'Horizon. (recrutement et taversée) Sam 11 Avr 2009 - 17:38 | |
| Le temps que les deux molosses du pont daignent lui répondre, Till vit la fille qui avait mit une gifle monumentale à un membre de l'équipage se rapprocher d'un type plus jeune que lui, avec le visage barré de cicatrices de différentes tailles et de différentes profondeurs. L'homme à la faux était trop loin des deux individus pour entendre ce qu'ils disaient, mais l'inconnue à moitié dénudée sortit d'on ne sait trop où une bourse pleine à craquer de pièces d'or. Le jeune homme aux cicatrices regarda le cadeau avec un intérêt certain et plongea son regard dans celui de la fille avec un sourire. Enfin, il lui dit quelque chose.
"Faux" tendit l'oreille pour écouter leur conversation, mais, d'un coup l'un des gros bras se mit à parler avec une voix rauque et un peu pataude. Cette question eu don d'irriter l'homme à la faux. Pourquoi le prendrait-on pour un fermier? Quelle insulte! Les fermiers ne sont pas si beaux que ne l'était Till -ou pas. Les fermiers ne sont pas aussi bien habillés que lui -ou pas. De plus, ils n'étaient pas aussi intelligent que lui -toujours ou pas. La moutarde commençait à monter aux narines de l'homme quand le molosse au calepin parla avec son langage de marin. "Faux" savait parler comme eux, parce que Sam ne savait s'exprimer que de cette manière-là. Apparemment, les deux cerbères l'avaient prit pour un simple paysan parce qu'il portait une faux sur son épaule. *Non mais franchement, les bouseux n'ont pas une faux aussi belle que la mienne!* s'était alors pensé Till en entendant ces inepties. Il n'eût le temps d'en placer une, car le gros molosse qui ne s'exprimait pas comme les marins lui expliqua qu'ils n'acceptaient pas les paysans sur le vaisseau par soucis du mal de mer
"Faux" gonfla ses joues par agacement. Ils commençaient à lui taper sur le système ces deux zigotos. S'il était accepté dans l'équipage en temps que timonier, il allait leur en faire baver à ces deux-là. Car oui, le timonier et supérieur hiérarchiquement aux simples pions qui protègent le bateau. L'homme à la faux voulu rétorquer, mais l'homme au calepin suivit l'homme aux gros bras d'une question déjà plus sociale. Il lui demandait s'il était déjà monté sur un bateau de sa vie. Biensûr qu'il était déjà monté sur un bateau; il avait même dû monter sur un canot à Meca pour rejoindre ces foutus imbéciles. Till ouvrit la bouche:
"Bi..."
"C'quoi ton nom?" avait coupé le plus débile des deux molosses. *Non mais je vais les couler ces crétins!* beugla intérieurement l'homme à la faux. Calepinman demanda aussitôt quelle était la fonction du prétendant sur un bateau. Une personne banale n'aurait pas très bien compris ce que lui aurait demandé le premier, car il parlait le marin et si on prenait la question au pied de la lettre, on aurait certainement compris "A quoi te sert un bateau?" L'homme à la faux attendit quelques secondes, manière d'être sûr que l'un des deux imbéciles qui barraient l'accès au pont n'allait pas encore lui poser une question ou lui faire une autre remarque. Till prit alors son inspiration, ce qui gonfla son torse, qui fit bouger sa faux sur son épaule, et qui cogna une personne derrière lui en pleine tampe. L'homme tomba par terre, à moitier sonné. "Faux" ne se rendit même pas compte de ce qu'il venait de faire. Les gens derrière le malheureux le prirent, le jetèrent en pleine mer et prirent sa place, comme si de rien n'était. Ainsi était la loi des quais...:
"C'est bon? J'peux causer? Alors, on m'appelle Till, mais on me surnomme "Faux". Je suis un timonier de métier. J'ai apprit à diriger un bateau grâce à un vieu pirate à la retraite, et j'ai parfait mes techniques de navigationsavec l'aide d'un vieu pêcheur d'Ydril, donc j'ai oublié le nom. Et non je ne suis pas un fermier. J'suis l'une des rares personnes de tout Miradelphia qui sait manier une faux de combat. C'est Sam le Cruel qui m'en a apprit les bases. Vous l'connaissez, peut-être?"
Après tout, si ce bon vieil Oncle Sam était craint de tout le monde autrefois, peut-être qu'il était encore populaire en temps que légende de nos jours. Qui plus est, en sachant que Till avait été un ami -ou un fils- pour Sam le Cruel, les molosses éprouveraient peut-être du respect et le laisseraient entrer sur le bateau en lui suppliant de leur épargner leur misérable vie d'imbécile -ou pas. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: [Quais] Le Fossoyeur... euh... non, L'Horizon. (recrutement et taversée) Dim 26 Avr 2009 - 17:07 | |
| Prewett et Belair écoutent attentivement le type à la faux. Enfin, de loin, ils auraient l'air d'écouter attentivement. De près, ils font que le fixer. tout ça, ça ne les intéresse que sommairement. Et le terme sommairement, c'est que pour rester poli. Il en on franchement rien à battre.
Si Prewett baisse les yeux sur le type qui s'écroule derrière Faux, Belair, lui, fixe le prospect d'un regard éteint, comme si rien ne se passait derrière ses yeux.
- Sam le Cruel, ça t'dit que'qu'chose, Prewett ? - Nan. - Dommage, c't'ait un beau nom, j'l'aurais fait chercher, marmonne-t-il, comme si Faux n'était pas devant eux. Il reprend. Timonier, hein ? Tu sais où s'trouve Sam le Cruel ? On l'embarquerait bien c'lui là. - J'cois qu'voulait dire qu'y'a été formé par lui. - M'en fout pas mal, tant qui fait c'qui dit faire. À part dire aux gens quoi faire, parce que tout le monde y arrive, t'sais faire quoi d'utile ?
Visiblement, Belair est un vieux d'la vieille. Il n'est pas du genre à être impressionné par un nom, un sobriquet, mais uniquement par ce qui est fait. |
| | | Solinger
En attente de validation.. Nombre de messages : 10 Âge : 36 Date d'inscription : 03/10/2009 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: [Quais] Le Fossoyeur... euh... non, L'Horizon. (recrutement et taversée) Sam 17 Oct 2009 - 13:40 | |
| Extrémité Nord-Ouest. L’Horizon. Évidemment que Seluj a choisi le plus gros navire! Ben oui quoi… Plus c’est gros mieux c’est… Tous les adolescents sont préoccupés par la taille… C’est très important…
« Ouplà, S’cusez-moi… »
Seluj se prenait pour un rôdeur : il traînait sur les quais comme seul un adolescent sait traîner… Avec une petite distinction… Si la plupart des adolescents se fourrent dans les pattes des transbordeurs et créé de joyeux incident salué par des bordées de juron, Seluj, lui, sait se foutre dans les pattes des mêmes hommes et s’en tirer sans se faire bousculer… Vif, vraiment vif. Un rôdeur armé d’une politesse exquise et tentant de toute son âme de cacher les broderies de son capuchon.
« J’trouverai bien quoi! » marmonna-t-il dans son absence de barbe, les yeux rivé sur le navire.
Trop maigre? Va partir à la première rafale de vent? N’importe quoi??? Ils l’ont traité de n’importe quoi!!! À quoi il est utile sur un bateau? Euh? Bonne question… Pris au dépourvu, il n’avait pas su répondre et s’était fait reconduire sur le quai… Sur le quai? Bon ça aurait pu mais en fait Seluj avait bu la tasse dans les eaux du port. Tss il avait été tellement fier de dire qu’il s’appelait Solinger! Ils ne l’avaient même pas écouté! La cape avait mit des heures à sécher!
La force? La manœuvre? Non, Seluj avait beau avoir 21ans, il avait encore le corps d’un gamin : sa force n’était pas dans ses bras. Et pour ce qui est de la manœuvre, il savait faire 2 types de nœud… Le nœud plat simple qui lui servait à serrer le corset de sa mère et le nœud plat double qui lui servait à ne pas avoir à refaire les nœuds du corset de sa mère. Pas que ce ne pouvait pas être utile, une jeune dame était bien montée à bord plus tôt, mais elle était si légèrement vêtue qu’on voyait à au moins 500m qu’elle n’était pas du genre à porter le corset…
Un quartier de porc salé lui passa sous le nez… L’odeur de la viande faisandée le fit saliver… La nourriture… Tout le monde était capable de peler une pomme de terre… Seluj savait faire ça… puiser l’eau aussi il savait le faire… Mais il faut admettre que le seul vrai talent de Seluj dans une cookerie était certainement de dévorer
Seluj savait lire et écrire… mais il n’était pas le seul à ce qu’il semble… En outre, lui, ne savait pas naviguer. Les étoiles? Et bien elle brille quoi… Qu’est-ce qu’elles ont les étoiles? Oh ont peut naviguer avec les étoiles? Waaa sans blague? Il était aussi très doué pour les langues… Mais son maître lui avait surtout appris les langues mortes… Quelqu’un avait besoin de se faire traduire le mot « OR » en cyrulanait du nord? Non? Personne?
Il allait essayer quand même!
D’un pas conquérant, l’adolescent franchit la passerelle pour monter à bord. L’un des hommes au calepin lui barra la route.
- Olà, non ça va pas… Un gringalet en cape verte, t’as ça Lambert?? - Négatif… - J’ai bien peur qu’on vous ayez déjà embarqué, jeune homme… hinhinhin… Vous ne pouvez pas embarquer une deuxième fois si vous n’êtes pas descendu… - Vous êtes même pas drôle… - Belair t’a dit non… - L’a pas écouté tous mes arguments! - Comme celui que tu sais si bien nager?? Hein qu’il nageait très bien ce matin? - Oh oui, une brasse très vigoureuse… Hey? Où tu vas? Tu y retournes plus quoi?
Seluj paru soudainement réaliser quelque chose. Il fit rapidement demi-tour et enleva sa cape pour la rouler en ballot et la coincer entre 2 caisses avec son baluchon.
- Voilà… maintenant je monte! - On le laisse monter? - Oh je ne sais pas… fit l’homme avec ennui. Sans la cape, le spectacle en vaut-il la peine? - Oh allez quoi, tout le monde a droit à une deuxième chance… - Ça va, passe, on te regarde… - On ne te quitte pas des yeux!
Parvenus au sommet de la passerelle, quelqu’un siffla bruyamment ses encouragements au gamin, attirant sur lui beaucoup plus d’attention que nécessaire. Il marcha droit sur Bélair, terrorisé mais décidé à frapper celui qui tenait son sort entre ses mains de tout l’impact de sa personnalité.
- Vous ne m’avez pas laissé finir ce matin… Je sais lire et écrire ainsi que parler des tas de langues. Je sais aussi compter et… ARGL!!!
Une masse de plume jaune et bleu l’attaqua par derrière, lui voletant dans les cheveux pour utiliser son épaule en guise de perchoir. Paniqué, l’adolescent saisi le perroquet par une aile, et le balança au bout de ses bras. Son intention avorta dans l’œuf, il se fit copieusement mordre, l’oiseau se raccrocha à son bras.
- HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIK !!! - ARGLLLLL! - Et il est rapide… termina Prewett à sa place. |
| | | Haize Sepiida
Humain
Nombre de messages : 1301 Âge : 124 Date d'inscription : 04/05/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 38 Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: [Quais] Le Fossoyeur... euh... non, L'Horizon. (recrutement et taversée) Mer 11 Nov 2009 - 4:35 | |
| Belair est un bon pirate. Mais un très mauvais capitaine. Un mauvais capitaine parce que, s'il excelle dans l'art de gueuler sur les gens et que somme tout, il fait bien, même très bien tous les boulots sur un navire, il n'arrive pas à prendre une décision par lui-même. En fait, si Belair est devenu capitaine, c'est parce que la surprise de ne pas revoir Haize Sepiida au moment du départ a laissé tous les marins du Fossoyeur stupéfaits. Belair a été le premier à parler, en disant que ceux qui sont derrière restent derrière, que c'était la règle. Il ne s'attendait pas vraiment à ce que l'équipage l'écoute.
Pourtant, pourtant, Belair sait reconnaître un marin, un pirate, un passager, un mousse et un avorton. Ce gamin là, c'est de la dernière catégorie. Et de la bonne en plus ! Il remet ça. Au moins, il manque pas de culot. Et pis, quoi, le ridicule ne tue pas. Il porte à la bouteille, mais il ne tue pas. C'est après la bouteille que ça devient dangereux. Waaaaa, il en savait des choses le gamin. Mais Liko ne lui laisse pas terminer sa phrase. L'air sérieux et autoritaire de Belair se change en une hilarité totale. Plié en deux, il laisse Liko le divertir avec le gamin.
- MWAHAHAHAHARF !!! Je savais pas l'oiseau capable d'être si marrant ! - Oh, j'le pensais mort quelque part. - MWAHAHAHAHARF ! - Ouais, on l'avait pas vu depuis, quoi, l'automne ? - Ouais, dans le même temps que Sepiida. - HAHAHAHARRRRH !
Parce que personne n'aime vraiment le volatile, personne ne prend sa défense. Surtout pas, ils risqueraient de se prendre un coup de bec ou de griffes. Et ça, personne n'est très chaud à l'idée, c'est courir après l'infection pour rien.
- Il est vraiment, mais vraiment marrant ce gamin ! HA HA HA HA HAAAA ! Il se tape sur les cuisses, puis comme il commence à avoir mal aux côtes, il cherche un moyen de cesser cette torture. Et il trouve. Vous croyez qu'avec le zozio, il va mieux voler que ce matin ?
Ni un ni deux, il ramasse le gamin par un bras et le traine vers le bord et d'une bonne poussée, le jette par-dessus bord, avec l'oiseau. L'oiseau qui s'arrache à la chute en battant des ailes. Le capitaine Belair se redresse et se tourne vers ses hommes temporaire.
- Nan ! Même avec des ailes il vole pas !
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| | | Solinger
En attente de validation.. Nombre de messages : 10 Âge : 36 Date d'inscription : 03/10/2009 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: [Quais] Le Fossoyeur... euh... non, L'Horizon. (recrutement et taversée) Mer 11 Nov 2009 - 17:57 | |
| PLOUF!
Non! Ok pour la nage mais zéro en plongeons! Seluj passa par dessus bord sans grande résistance et s’aplatit comme une crêpe quelques mètre plus bas… Il y eut parmi l’équipage plusieurs grimace de douleur empathique.« Ouhlala, ça a du pincer ça! » Lambert, serviable, et parce qu’il n’était pas un mauvais bougre à proprement dit, tendit une gaffe au gamin. Il le héla jusqu’au quai et lui tendit la main pour le repêcher… L’eau du port était glaciale en cette saison et puis c’était pas la peine de tuer le gamin…
« Mais attendez! Je vous dis que je peux vous être utile!! » clama désespérément l’adolescent. Et en désespoir de cause, il ajouta : « Je connais les marchands et les guildes! » Belair et une large partie de l’équipage vinrent s’appuyer au bastingage, écouter ce que le gamin avait encore à dire. « Je sais comment ils tirent les ficelles, les monopoles, la fixation des prix du négoce et… »
Il n’eut pas le temps de s’expliquer d’avantage… D’une bonne poussée dans le dos, Halleck prit de l’avance et le flanqua à l’eau.
- Halleck! Laisse-le parler! - Baaah ça aurait fini de la même manière, hein Belair? - J’étais même pas sur le bateau! Vous avez pas le droit! - Apprend, gamin, que nous on a nos propres rèeeeeergl!!!!
Lambert lui marcha sauvagement sur le pied. Silencieux, en lui faisant les gros yeux.
- Oh… - Wais… Bon, allez, viens gamin, on va te sortir de là! - Ne me touchez pas! J’peux très bien le faire tout seul! - Allons, soit pas si orgueilleux, prend ma main! - Ce n’est pas parce que nous on a refusé de te prendre que ça doit te plaire. Un autre capitaine te prendra bien… - Et puis, Belair, c’est quelque chose tu sais… trouve-toi un autre équipage… |
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