Azal'reth, la bête du chaos [Douloureuse du Chaos]

Nom/Prénom : Azal'reth, nom donné par son premier maître.
Âge : Inconnu...mais elle a déjà atteint l'âge adulte
Sexe : Féminin de toute évidence
Race : Drow

Particularité : Elle a été élevé comme une bête et par des bêtes avant même de "découvrir" la société humanoïde et à par ce fait quelques attitudes qui peuvent paraître bizarres. Bref, c'est une enfant sauvage bien dans le sens d'avoir vécu et grandit avec des animaux sauvages.

Alignement : Enfant du Chaos

Métier : Douloureuse

Classe d'arme : Corps à corps

Équipement : Nous pouvons pas vraiment dire qu'elle possède un équipement. En fait, la notion de posséder ne lui ai pas vraiment adapté. Ses vêtements lui viennent d'un ancien maître. Elle porte des cuissardes hautes en cuir tout comme son haut un peu corset qui laisse voir une grande partie de son anatomie. Mais celà la gêne peu puisque de tout évidence, les bêtes ne se tracassent pas sur ce genre de détails. Autrement, elle se bat au corps-à-corps et avec n'importe quelque arme du moment qu'elle soit efficace. Pierre, arme coupante qui traine, grosse branche de bois, ou simplement ongles si ça lui suffit mais elle ne garde pas les armes. Bref, elle excelle pour ce qui est de tirer le maximum de profit d'un environnement.

Description physique : Cette magnifique drow a moitié dévêtue mesure au moins un mètre soixante quinze à vu de nez car il serait difficile de la maintenir pour mesurer sa taille réelle, à moins d'avoir sa totale possession. Ses longs cheveux argentés tombent en cascades incontrôlables, comme un loup adulte. Ses longues oreilles en pointes ressortent de sa farouche chevelure, signent qu'elle est bien une elfe pourtant. Ses yeux sont d'un noir sinistre et quasi inexpressif. Ce qu'il y a de particulier c'est qu'elle ne sourit pas. Non non, c'est bien trop "humanoïde" comme capacité. Les seuls mimiques sur son visage sont l'expression de colère et d'intimidation quand elle est agressée. La demoiselle est donc assez limitée.
D'une manière générale, Azal'reth est une femme musclée, tout en finesse. Sa peau grise est luissante bien que la plupart du temps, elle reste assez sale. Ca non plus, ça ne la préoccupe pas. Elle est taillée pour l'agilité et non la force. Bien sûr, elle n'a pas une force de mouche non plus mais c'est vrai que son mode de vie est plutôt fondé sur l'agilité dans les déplacements et la rapidité. La fluidité de ses mouvements sont aussi incroyables. Bien qu'elle se prenne pour un animal et non une drow, ses origines sont là, inaliénable.
Ses courbes quand même pas vertigineuses ne laissent pas vraiment les hommes de marbres mais l'attitude bestiale qu'elle dégage peu rester suffisante pour garder éloigner tout homme qui fantasmerai sur une quelconque approche.

Description mentale : On va dire qu'Azal'reth n'a pas de véritable conscience. Toujours traitée comme une bête, elle n'a jamais su qu'elle était une drow. Même si elle se voyait dans un miroir, elle penserait faire face à une autre personne. Atteinte par cette éducation peu commune, elle ne ressent pas de sentiment en dehors de la rage face à l'agression d'un être vivant. Difficile à canaliser, elle peut mal interprêter un geste pourtant anodin et vous sauter de dessus. De part son instinct et son expérience de "combattante", elle est plutôt audacieuse. Agressive, elle agit par instinct avant tout, alors méfiance et reflexion sont de mise si vous ne voulez pas finir blessé voir mort. Cependant, nous dirons que ce caractère là est celui de "l'Azal'reth" libre. Sans maître, ni dominant, elle se comporte comme tout animal sauvage. Sa ruse et son instinct de survie la gourverne. Or, lorsqu'elle a un maître (chose plutôt rare), elle se comporte comme un fern ou un tigre blanc dompté. Difficile à apprivoiser tout de même, elle peut être votre meilleure alliée (et votre meilleure chance de survie?). Il faut dire que la tuerie ne l'affecte que trop peu, ayant dans les premiers temps de sa vie été un véritable animal. Elle est quelqu'un de solitaire et qui sait survivre parfaitement dans presque n'importe quel milieu.

Quelques précisions comportementales: Ayant été élevé en tout premier lieu par des loups caméléons, elle a adopté les comportements de ces animaux. Il lui arrive de grogner ou hurler comme ses congénères (avec moins de puissance certes). Elle ne sait pas parler l'elfique ni aucune autre langue mais est capable de comprendre certains mots (à cause de son éducation par un vieil homme par la suite). Elle courre aussi quelques fois à quatres pattes avec une très grande rapidité, ce qui peut être un atout parfois.


Histoire :

Un nouveau-né, un loup...voilà comment tout commence. L'enfant est endormi dans l'herbe qui s'agite en vague sous la force du vent. Une truffe humide vient se poser sur la joue du nourrisson. Réveillé par ce contact inattendu, le bébé se réveille et s'agite dans les draps déchirés qui le protègent à peine de la cruauté du monde. La bête semble intrigué par cette minuscule chose qui pousse des cris incompréhensibles mais pourtant, il a l'air si faible et sans défense. L'animal, aucunement affamé à cette heure, ramasse le petit fardeau venu de nul part. Drow, humain, elfe ou nain, peu importe la nature de la chose enveloppée, elle est devenue le louveteau d'une mère sans enfants.

La louve emmena l'enfant loin dans les profondeurs de la forêt, loin des dangeureux chasseurs et des voyageurs qui longent la lisière. Or, la nouvelle mère de l'enfant n'est pas solitaire et vit avec un groupe de jeunes loups comme elle. Elle dépose sa découverte au pied d'une grotte formée par des rochers arrachés au sommet de la haute colline qui s'élève au dessus de cette tanière de fortune. Attirés par l'odeur si singulière qu'est celle d'un individu autre qu'un loup caméléon. Uns à uns, ils s'approchèrent, méfiants vers l'enfant. Celui-ci ne disait plus rien jusqu'à ce qu'il soit la cible des grondements des animaux. La mère, se mit entre ses congénères et son louveteau...un miracle, un message silencieux? Les grondements cessèrent. La nouvelle venue était acceptée.

Souvenir d'une vie sauvage:

Des grondements ou plutôt des appels partout dans la forêt se font entendre. Quelque part on répond mais cette réponse est quelque peu particulière. Moins mélodieux, moins puissant que les autres, il s'agit d'une fillette à la peau grise et aux longs cheveux argents qui répond à sa meute. Elle la cherche quelque part entre ces arbres. La forêt est dense dans cette partie là. Toute la meute a été éparpillé par l'arrivée menaçante des dangereux chasseurs. La fille louve s'est réfugiée dans les hauteurs de la colline, entre les énormes blocs de roche. Ses congénères n'avaient pu la rejoindre et ils se cherchaient maintenant, couvrant les bruits de la forêt de leurs hurlements. Les loups caméléons ont beau être capable de se fondre dans le décor, les ruses des hommes peuvent les mener à leur perte. Trop petits aussi pour lutter contre les armes mortelles.Petit à petit, tout le monde se retrouve et la fillette redescend pour les rejoindre. Heureusement, tout le monde est en vie mais il va falloir partir car ils ne sont plus en sécurité. Et puis de toute façon, le gibier commence à manquer. Ils descendront au sud, là où le fleuve et la mer se joignent en une multitude de bras d'eau et où les plaines désertes tuent la prétention des hommes.

La meute s'installe non loin d'une clairière et d'un cours d'eau. Les loups ont trouvés refuges entre les racines des arbres morts. Le gibier est bien plus abondant dans ces terres à plus de deux cents kilomètres de leur territoire d'origine. Ils auraient le choix de la proie à tuer. Le trajet avait été long et tous étaient fatigués, sauf peut-être ce curieux louveteau sans fourrure. C'était une jolie femelle qui devait avoir humainement une dixaine d'années. Les loups qu'elle connaissait depuis toujours se faisaient vieux mais heureusement, des louveteaux étaient venus au monde depuis le temps et la meute resterait pour toujours.

Dans la nuit, l'un des loups les plus anciens mourut et se fut le lieu d'un concert de hurlement dans la nuit. Des hurlements chargés de peine et de tristesse si vous écoutiez bien assez et si vous y étiez sensible. Toutes les morts frappaient l'âme des loups mais il fallait être nés avec eux pour ressentir la véritable profondeur des sentiments. Seulement, la vie continuait, même pour l'étrange louve. Mais ce qu'ils se surent pas, c'est qu'ils avaient alertés par les hurlements un groupe de chasseurs audacieux qui effectuaient leur "besogne" dans cette zone.

Dans cette même nuit, les fourbes êtres humains s'approchèrent des habitats de la meute, bien décidés à tuer ceux qui mangeaient leurs proies. Savaient-ils seulement à qui ils allaient se frotter? Certainement que non, mais ils comptaient sur leur nombre. Au nombre de six, ils venaient d'un petit village et avaient décidés de rapporter du gibier pour nourir la faible population. Quel intérêt de chasser les loups alors? Seuelement celui de se débarrasser de ces démons de la forêts. Ils attendèrent la nuit pour approcher les tanières. Tout semblait jouer en leur faveur. Même le vent leur permettait de ne pas être sentis. Savait-il seulement à quel point les loups caméléons étaient agressifs?
L'un d'eux décocha une flèche qui blessa un loup. La course de la flèche dans les airs réveilla les canidés endormis car sachez que même endormis, leurs oreilles dressés guettent.
Les loups bondirent sur les hommes trop vite repérés. Ces démons à quatres pattes semblaient animés par une féroce haine. Même la fillette se jetta sur les hommes, prête à se battre pour sa meute. Comment pourrait-on imaginer la surprise de l'homme qui vit une fillette se précipiter sur lui comme ses congénères. Elle était bien moins forte et le chasseur l'envoya au sol. Sa tête buta contre un tronc allongé. Les loups caméléons prenèrent rapidement le dessus et deux des hommes partirent pour échapper à une mort certaine. Mais ils firent aussi quelque chose d'impardonnable: ils prirent avec eux la jeune drow. Sans doute n'avaient-ils pas réalisés qu'elle était une drow et non une humaine.

Souvenir d'un tournent de la vie:

"Tu dois l'emmener loin de chez nous, c'est trop dangereux de la garder ici. En plus, c'est une elfe noire."

L'homme acquiesa en silence, par un simple mouvement de la tête. Dans une pièce voisine, des hurlements semblables à ceux d'un loup résonnaient. Une fillette hurlait dans l'espoir de retrouver les siens.
L'homme l'avait amené chez lui dans la nuit. Nue, la fausse louve s'était réveillée quelques heures après dans un environnement qui n'était pas le sien. Aussitôt, elle agressa le bipède qui entra. Encore une fois, il la repoussa et l'enferma dans la pièce. Que diable était-elle? L'idée de la tuer ne lui traversa même pas l'esprit. Peut-être qu'en la vendant, ils gagneraient un peu d'argent. De toute façon, il fallait l'éloigner car certainement que ses frères la chercheraient.

Après avoir discuté avec sa femme, le chasseur revient voir la jeune drow. Une simple visite? Non, il venait pour lui lier les mains, les pieds et la bailloner. Il ne resortit pas de la pièce sans égratignures. Des morsures et des griffures couvraient ses bras, mais il y était parvenu.

Le convoi partit dans l'après-midi vers Yutar.

C'est là-bas qu'il échangea la drow contre quelques pièces à un marchand plutôt douteux. Une barbe pleines de noeuds, les yeux qui vous sondent jusqu'au plus profond de votre arme. Un marchand de...on ne savait pas, juste un marchand aux dents jaunâtres et un sourire dérangeant accroché aux lèvres. On ne chercha même pas à savoir pourquoi il avait tant insister pour récupérer l'enfant sauvage. Peu importe, chacun y avait trouvé son compte.

Une nouvelle vie:

Pendant des années et des années, la fillette grandit auprès de cet homme étrange et répugnant. Il la nomma Azal'reth, nom sans signification. Il lui apprit à obéir, à marcher debout mais rien n'avait ni ne pouvait effacer la partie animale ancrée au plus profond de la drow à présent adulte et d'une beauté incroyable. Cependant, il tirait profit de la présence d'Azal'reth. L'essentiel des voyages de commerce se faisaient entre Yutar et un endroit nommé Abyssea. Sur les chemins, elle chassait pour lui et parfois même défendait le convoi de sa férocité. Devenue soumise à un homme mais la bestialité n'en demeurait pas moins difficile à contrôler. Paradoxe de la bête sauvage.

Souvenir d'Abyssea:

Abyssea...quel endroit lugubre et rassurant. Azal'reth était encore jeune quand elle y mit les pieds pour la première fois. Le vieux marchand l'avait gardé à Yutar pendant près d'un an. Il lui fallut beaucoup, beaucoup de temps pour dominer la créature des bois. Des heures et des heures durant lesquels il la battait à coup de bâton et de chaines de fer. Il lui falut la briser pour la contrôler. Dans l'étroite habitation, perdue au milieu des quartiers les plus répugnants de la ville, il dompta Azal'reth comme on dompterai un loup par la force. Pourtant il y parvint. Ou plutôt, la fausse louve céda et devint sa propriété. Dans un dernier grondement qui devint un gémissement lourd de tristesse, les derniers remparts dressés sur le chemin de la domination s'effondrèrent. A ce moment là, le vieil homme comprit qu'il était parvenu à ses fins. Il réconforta Azal'reth. Dès lors, il ne lui fit plus aucun mal. Il lui apprit aussi les bases de l'obéissance: attaque, tue, reviens,... et développa une part de magie chez elle. Assez pour son avenir? Vole le....
Enfin, ils quittèrent Yutar. Lui, assis sur sa cariole, contrôlant son maigre cheval vers les marécages qui cachent Abyssea. Elle, à l'arrière, entre les marchandises simplement attachée au cou par une corde à une planche de bois constituant cette vulgaire charrette.

"Regarde Azal'reth. On s'approche, nous voilà bientôt arrivés."

Sa voix était un désagréable sifflement, incompréhensible. Il ne lui avait pas appris à parler, juste à exécuter quelques actions associés à des mots précis. Actions qu'elle exécutait avec une agilité certaine, plaisir d'un homme longtemps resté seul. Actions indispensables sur le chemin entre Yutar et Abyssea.

Il arrivèrent avant que le soleil ne se couche. Abyssea, un monde fort étonnant, de mille visages et d'espèces, de mille caractères mais une foi, une entité derrière tout ça.

"Comme moi, il te faudra passer l'Epreuve."

Le vieillard savait parfaitement qu'elle ne comprenait pas ce qu'il venait de dire mais peu importe, ça le soulageai de parler. Bien sûr, pour lui, ses paroles avaient une signification précise. Lui était un Enfant du Chaos alors il savait. Il avait réussit cette épreuve. Il avait un chez lui dans cette cité. Encore un endroit sordide où ils allaient habiter.

Cité de fous, d'illuminés qui faisaient grogner de rage Azal'reth. Simple curiosité pour une bête de foire? Le marchand emmena sa bête jusqu'au château. Imposant, génie d'un fou, bâtiment dont on ne pourrait pas déterminer le "pourquoi" de sa stabilité. Azal'reth se sentait ménacé par la grandeur du palais. Son maître la laissa quelques instants, le temps de parler à une autre personne. Azal'reth grondait après ceux qui l'approchait de trop près. Un prêcheur vint alors la voir, accompagné du vieux marchand.

"Elle doit passer l'épreuve."
-"Qu'il en soit ainsi alors."

Drôle de spectacle que celui qui se présenta dans cette pièce: la personne qu'on nomme La Voix, des gardes et le fils du Chaos lui-même. Seulement, il avait peu d'importance pour la sauvageonne qu'était Azal'reth. Le marchand était là avec un prêtre aussi car il était certain que la louve ne puisse réussir seule. On oublierai presque un être donnée en sacrifice, pilier de cette religion de souffrance.

Rien de réellement humain chez cette drow. Pas de magie naturelle chez elle mais une éducation qui prenait tout son sens. Enfin! Des mois de souffrance où son bas instinct animal lui était quasiment interdit. Une humanisation dont on découvrait enfin le dessein.

Un simple ordre, grésillement particulier dans l'oreille animale. Azal'reth savait ce qu'elle avait à faire. Mais c'était plus difficile. Jamais son maître lui avait demandé de voler l'âme d'un organisme aussi grand. Rats, souris, oiseaux, rien que de petites bestioles. Là il s'agit d'un être humain. Mais avait-elle le choix? Elle devait satisfaire son maître. Luttant contre l'abandon, elle ne parvint que difficilement à vider le sacrifié de son âme. Satifaction sur les lèvres de son propriétaire et cas particulier d'Enfant du Chaos. Une bête du Chaos.

Depuis qu'elle passa l'Epreuve, Azal'reth fut employé à des fins cruelles. Parfaitement utilisée par des personnes qui lui sont supérieurs, elle n'hésite pas à servir le Chaos de ses armes bestiales et de sa magie qui se développe de plus en plus.

La mort de son maître l'attrista comme s'il fut un loup lui aussi. Un part d'humanité qui remonte?

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Comment trouves-tu le forum ? : Fort biau *o*
Comment as-tu connu le forum ? : Hum...trou de mémoire xD
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Bon bah je valide hein!

Bienvenue demoiselle du chaos!Tu connais le chemin et tout le tralala!
(pour ton kit chaotique je m'en occuperais dans la semaine prochaine vue que je suis chez Eldis mouhahahahahaha)

ps: Tu vas faire une magnifique muse toi :D say freyja qui vas être contente d'avoir une topine!

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii =3

Owi, bienvenue ma soeur