L'âme de la foret [PV Hitori]

L'automne commencait à prendre la place de l'été en cet agréable lever de soleil. La foret d'Aduram, majestueuse, laissait son manteau vert au profit d'un autre melant des teintes allant du pourpre foncé au jaune doré. Les feuilles virevoltaient depuis leurs branches pour couvrir le sol terreux de la foret en un tapis multicolore. A l'orée de la foret, une scierie massive siégait, un petite route de terre la reliant aux sentiers principaux. La batisse était de bois, mesurant près de six mètres de haut et était large d'environ vingt mètres pour une profondeur équivalente. De gigantesques pyamides de buches de bois étaient entreposées à l'arrière du batiment, tandis que l'avant servait à la découpe du bois de charpente. Devant la scierie, les employés chargaient des charrettes tirées par de puissants chevaux, ou découpaient le bois de chauffage. La scierie alimentait tous les petits villages, hameaux et fermes de la région et en y employait trente cinq personnes.

Keshem marchait vers l'immense batisse et il était en retard. La nuit avait été courte à cause d'une famille de musaraigne qui avait élu domicile dans la cabane du géant. Malgré leurs petites tailles, ces animaux nuisibles et noctambules avait donné quelques suées à Lerr avant de déguerpir. Il accélera donc le pas pour tomber sur le chef de la scierie, un homme grand, presque autant que Keshem, et gros, avec un grosse barbe noire qui lui courait sur les joues, et tenant un saucisson. Il croqua dedans avant de s'adresser au colosse.

Ah, te vl'à toi!! Ca te ressemble pas, Lerr!!

Le colosse baissa les yeux un instant, comme un enfant grondé, puis les replongea dans ceux du chef. Ce dernier poursuivit en entrecoupant son discours de bouchées goulues.

Bon... Bah puisque t'es là... Tu vas avec Bern, Karl et Jan couper du bois de charpente... On va commencer a en manquer donc... Vous allez jusque aux arbres géants... Vous en avez pour trois jours à peu près... Donc je t'envoie un attelage d'ici quatre jours... Ils attendent plus que toi...

Keshem apercut les trois hommes déjà à la lisière de la foret. Il fit un léger signe de tete vers le chef et rejoignit le petit groupe. Bern était un petit gars robuste, au visage rond, de longs cheveux blonds tombant sur ces épaules, vingt ans ou peut etre moins. Karl était un ancien, bucheron expérimenté d'une quarantaine d'années, yeux et cheveux noirs, et Jan était le plus jeune et pas bien gros, il était encore l'apprenti de Karl. Le groupe progessa rapidement dans la foret. L'air était doux et la foret bien éclairée, et vers midi, les quatres bucherons étaient en vue des premiers chenes géants. Karl se retourna vers ces compagnons.

Plus qu'une heure de marche les gars!

Il se tourna vers Jan, qui observait les frondaisons, émerveillé. Keshem se voyait à son age, arpentant les bois avec la meme lueur dans les yeux...

Cette lueur avait disparue...

Ne brillait plus pour les memes raisons en tout cas...

En effet, environ une heure plus tard, Keshem et ses compagnons entraient sous les branches des chenes géants. Une petite clairière artificielle, créée par les hommes, d'environ dix metres de large, s'offrait aux yeux des bucherons. Les hommes s'installèrent rapidement, posant leur bardas, tandis que Keshem et Karl choisissaient l'arbre à abattre. Une fois d'accord, ils s'asseyèrent avec les deux plus jeunes et se restaurèrent avec du pain un peu dur et quelques fruits. Le colosse se promit qu'il mangerait de la viande le soir.

Après le repas, les quatres hommes se dirigèrent vers le chene majestueux. Emportait par son euphorie, Jan se saisit de sa hache et entama l'écorce. Karl lui envoya un coup derrière la tete.

Hé! Regarde au dessus, abruti! Faut commencer par les branches!

Les quatres bucherons escaladèrent les branches noueuses et commencèrent à scier les branches. Pendant plusieurs heures, les branches tombaient une à une, dénudant le géant végétal de ses tentacules de bois. Alors que le soir tombait sur la clairière, le débittage était presque totalement terminé. Keshem laissa ces compagnons quelques instants.

J'vous ramène de la viande, les gars!

Il s'éloigna à l'opposé du chene, tout le raffut qu'il avait fait avait éloigné le gibier. Il tenait son arc court fermement, serrant les sangles de son carquois pour éviter de faire du bruit. Il marcha prudemment pendant une bonne vingtaine de minutes, puis il apercut, à quarante mètres, un petit troupeau de daims. Par chance, le léger vent qui s'était levé soufflait vers Keshem et les animaux ne pouvaient sentir son odeur. Il tira lentement une flèche et la placa sur la corde, tout en s'accroupissant. Il visa soigneusement un jeune male qui broutait paisiblement, et retint sa repiration. Les doigts de Keshem s'ouvrirent et la flèche, libérée de sa prison, fila dans un bruit de corde aigue, les plumes de l'empennage caressant la joue du géant. Le trait fendit l'air et vint se loger dans la gorge du pauvre animal, qui meugla quelques instants avant de s'écrouler dans un rale rauque. Ces congénères détallèrent en pagaille, au moment ou la pointe perforait la jugulaire du petit cerf. Keshem ne put retenir un sourire de satisfaction. Il se dirigea vers la proie, lui enserra les pattes puis le transporta sur ses épaules jusqu'au camp.

Les trois camarades avaient allumés un feu, et avaient terminés le débittage intégralement.Le travail le plus dur allait pouvoir commencer. Karl avait tracé les lignes de coupes à la craie pour le lendemain, Jan regardant encore l'immense arbre sans branches et la plaie qu'il avait laissé sur le flanc du chene. Keshem déposa le petit daim sur le sol, et commenca à le vider. Bern aida le géant, et en quelques minutes, le daim était découpé et dépecé. Ils avaient de quoi manger pendant les trois jours qu'ils avaient à passer ici.

Ils firent cuire les deux pattes arrières et les dévorèrent avec delectation. Keshem enveloppa le reste de la carcasse dans sa cape, pour la protéger des insectes. Fatigués par leur journée et rassasiés par ce festin, les quatres hommes s'endormirent rapidement. Keshem pensa que cette nuit débutait bien mieux que la précédente.

Hitori, le jeune druide méditée dans la nature, il se trouvée dans les bas fond de la forêt, au seuil du vieux pommier, il respirer la nature profitant de ses dons.
De profonde inspirations, le vent lui porter le parfum des pommes, une oreille attentive, les oiseaux lui chanter les dernières nouvelles, de nouveau née dans la forêt d'après leurs dires; des jeunes oursons.

Les quelques animaux autour de lui était en paix, autant les prédateur que les proies, en se jours bénie, tous était en paix, calme et serein.

Le jour c'était levée et après quelques heures, père faucon vint à lui, de mauvaise nouvelle à l'horizon...
Le animaux se regroupèrent, silencieux, écoutant, autant qu'Hitori le message du volatile.

"Ce que tu me dit là est tragique, des bucherons... et il se déplace vers les chênes... Vous tous ici présent, m'aiderais vous ?"

Les animaux répondirent, bien sur les lapins n'avait pas leur place dans un combat, tout comme la plus part des petit animaux, enfin dans un combat de jours.

Les volatiles se mirent en route pour les vieux chênes alors que les mammifère quadrupède, attendirent le druide qui ne tarda pas a revêtir sa forme animal pour traverser la forêt.

Soudain il s'arrête, un bruit atroce le frappa, c'était l'un des vieux chêne, il hurler de douleur, cela avait les même effets qu'une déchirure dans le coeur du druide, il lui fallait faire vite.

Il lui fallut ce qui rester de la journée pour arriver dans l'habitat des vieux chêne, domaine sacrée.
A pas de loup Hitori et les quelques animaux qui l'avait suivit avancèrent.

Des cries, d'effroi, de terreur... non plus de tristesse, un groupe de daim arriva au galop vers le druide, répétant les mêmes mots:

"Les humains sont après nous, ils sont après nous, Birs est mort, il est mort!"

Birs, Hitori le connaissait, c'était le chef du groupe, enfin le successeur...
ainsi donc frapper le vieux chêne ne leur suffisait pas, il leur fallait tuer la faune local!

La nuit était là et la vision parfaite de la vieille chouette ne tarda pas à se mémoriser les informations utiles au druide pour anéantir l'envahisseur.

Elle vint à lui lorsque tous dormez et lui parla.

"Bien, le moment est venue, ne prenez aucun risque, mais si l'un d'une se réveille, tuer le je vous prie.

Bonne chance a tous."

Alors que désormais, tous dormais, Hitori entra en scène, discrètement il observa chacun d'entre eux, ses bucherons, une sale race d'homme.

Il demanda l'aide de la nature et avec des lianes que cette dernière lui offrit il attacha d'abords les deux plus jeunes êtres, utilisant la force mystique de la nature et les souleva jusqu'au sommet de l'arbre ou il les attacha au bout de branche.
Les deux hommes restant était bien trop lourd pour monter si haut dans l'arbre et pour les sauvez.

Quand a l'ancien, le choix était simple, une vis prise pour une vis voler, il attrapa le premier des deux homme restant et sous sa forme animal, il l'égorgea, rapidement et discrètement, tout ceci sans un bruit.

Le druide, sous les aspect d'un loup géant à la fourrure aussi blanche que la neige partit en retrais le cadavre du bucherons dans ses crocs, il rejoignis les animaux qui l'avait accompagner.

"Une vie, pour une vie, amener ce corps et partager sa chair, dite aussi au daim qu'il sont venger.
je vais essayer de soigner le vieux chêne..."

Il retourna alors prêt du vieux chêne, utilisant la magie de la nature pour le soigner, il y passa toute la nuit, les coups de hache sur le flanc de l'arbre disparue, guéris, et la ou les branches avait était couper, des pousse avait germer.

Avec le jour ce levant le druide alla se cacher, d'un lieu stratégique ou il passer invisible aux yeux des hommes il guetta.

Keshem ouvrit les yeux, alors que la lumière du levant les atteignait. Il se redressa lentement en se frottant les yeux et, une fois assis, jeta un regard aux alentours... Personne...

Lerr se redressa d'un bond, regardant dans tous les sens. Il ne vit aucune trace de Bern et Jan. Il s'accroupit près de l'endroit ou dormait Karl, s'approchant d'une tache recouvrant la terre. Il toucha le liquide un peu poisseux...

Du sang...

Aaaah! Au secours! Aidez moi!

A l'aide! A l'aide!

Keshem se précipita vers les cris. C'était les voixs des deux jeunes bucherons qui résonnaient entre les branches. Le colosse se stoppa lorsqu'il vit ses deux compagnons pendant aux branches des chenes, semblabes à des saucissons séchant au fond des caves. Ils étaient suspendus par des lianes qui enserrés leur corps, tel des boas végétaux pret à dévorer leur proie.

Qu'est ce que c'est que cette connerie?

Bern réussit à sortir le bras droit. Après le choc du réveil, il avait repris ses esprits, s'extirpant de son entrave en s'appuyant sur les branches noueuses. Quand à Jan, totalement paniqué, il gigotait comme un asticot sur l'hamecon en hurlant.

Eh!... Eh!! Petit... Arretes de bouger comme ca!!... Et arretes de gueuler comme ca!! J'arrive!

Keshem escalada le géant végétal et noueux et rejoignit rapidement le jeune homme. Il utilisa son couteau pour trancher les liens et Jan se jeta à son cou, tremblant de peur. Il lacha la prise difficilement et se saisit de la branche massive qui lui avait servi de perchoir. Il descendit de l'arbre en quelques secondes, comme un petit singe.

C'est quoi ca?!! C'est quoi cette merde?!! Moi j'me tire!! C'est hanté... Et il est ou Karl?!!

Le colosse atteignit le sol à son tour, il porta alors son regard vers le chene qu'il avait préparé et, une fois encore, il marqua un temps d'arret. L'entaille lacérant le flanc du vénérable avait disparue, puis levant les yeux il apercut des pousses siégeant au milieu des maillures*. Il se tourna vers Jan et Bern qui les avait rejoint.

C'est de la magie, petit. Pas des fantomes.

De qu...

Keshem avait couvert la bouche du jeune type. Il fit un petit signe de tete vers Bern pour l'inviter à se rapprocher.

Ca sert à rien de paniquer! Si il est encore là, il faut etre attentif et silencieux.

Bern transpirait à grosses gouttes, il ne disait rien mais il palissait tandis que Keshem parlait. Il déglutit difficilement en secouant la tete. Keshem savait qu'il l'écouterait, c'était un bon gars. Le colosse plongea ses yeux dépareillés dans ceux de Jan.

Je crois que Karl est mort.

Le jeune garcon tenta de hurler, mais le son s'étouffa dans la main de Keshem, puis les larmes roulèrent sur ces joues, puis sur les doigts épais de Lerr. Il enleva sa main laissant le garcon à son chagrin. Voilà un an, que, chaque jour, il avait suivi le vieux Karl et là, froidement, un homme, qu'il n'avait vu que de loin, qui ne lui inspirait aucune confiance, lui annoncait ca. Il se mit à courir sans se retourner, en pleurant.

Mais reviens... Petit!

Ils n'étaient plus que deux...

Un groupe de bucheron avait osez frapper au visage mère nature, une offense impardonnable, mais justice fut faite, durant la nuit le jeune druide, Hitori, avait venger le vieux chêne que les bucheron avait blesser la veille, le dénudant à coups de hache.

Dans le silence, le chasseur au sol, épargner se réveilla, faisant un bon ce dernier affoler, scruta les environs cherchant ses collègues, mais la seul chose qu'il trouva fut les restes d'hémoglobine de son amis désormais mort.

Hitori avait appliquer la justice de la forêt la plus stricte, une vie pour une vie.

Soudain le silence fut rompue, les jeune bucherons venait de se réveiller.

Aaaah! Au secours! Aidez moi!

A l'aide! A l'aide!

Le géant leva la tête voyant ses compagnon percher, tel de proie pour les charognard, Le géant monta dans l'arbre alors que l'un des jeune homme parvint a sortir de son étreinte, ce dernier descendit de l'arbre alors que le second affoler ne parvenais à rien, il dût d'ailleurs attendre que le colosse vienne le sauver.

Hitori fut étonner, il le voyait plus lourd, pourtant l'arbre ne poussa aucun plainte.

Bien vite les trois bucherons furent de nouveau sur la terre ferme, ils parlaient de ce qui ce passé, le plus grand et plus âgée fixa l'arbre un moment, suivit des deux plus jeunes, l'arbre avait guérie, ils l'avaient remarquer.

Après un bref instant l'un d'eux partit en courant, un léger sourire de satisfaction se fit voir sur le visage du druide, mais il 'n'en était pas plus satisfait que cela, les deux autres était toujours là.


"hum, les hommes, ils ne suivent jamais la voie qu'il devrait prendre, que de complication..."

Il revêtit son aspect de loup géant, et lentement il se déplaça dans le dos des deux bûcherons, entre deux arbres et il signala sa présence, d'un loup et terrifiant hurlement.

Alors que Jan disparaissait de la vue des deux bucherons, les buissons bruissèrent légèrement. Keshem se retourna, aussitot imité par Bern. A l'est, comme apparu avec le soleil, un loup blanc, gigantesque comparé à ceux que le géant avait déjà vu.

Quittez cet endroit! Ce lieu sacré n'as pas à être souillé par les hommes! Vous avez jusqu'à ce que le soleil soit à son zénith.

Qui avait parlé?...

Les deux hommes jettèrent de rapides regards autour d'eux. Keshem se saisit de ses fidèles haches jumelles, pret à combattre l'ennemi. Rien, personne...

Plus un bruit...

L'immense carnivore aussi avait disparu...

C'était quoi ca, Keshem?

Lerr hocha légèrement, en se tournant vers Bern, si seulement il le savait. Il observa le jeune homme d'un air incrédule, réfléchissant à une réponse. Si Keshem n'avait pas de réponse, son compagnon l'abandonnerait. Après un réveil en fanfare, cette apparition mystérieuse n'allait pas lui donner un regain de bravoure.

C'est le loup, tu crois?

C'est une illusion, Bern! Des loups aussi grands, ca peut pas exister... et ca parle pas!

Non, les loups ca ne parlait. L'illusion lui avait parue la meilleure réponse, mieux qu'un "je ne sais pas" en tous cas. Le jeune ne semblait pas beaucoup plus rassuré, comme toute personne qui ne comprenait rien elle a magie, il en avait peur.

Moi je reste! C'est pas un sorcier qui me fait peur! De toutes facons, si on se sépare, on est morts! Il a parlé du zénith... Alors on a le temps.

Bern observa le colosse qui s'asseyait près du foyer, presque calmement. Il tira les restes du daim de sa cape, toujours en boule. Il tira la demi bete rotie, de son linceul, puis tirant son couteau, il coupa une tranche de viande noircie. Il la tendit à son jeune compagnon, interloqué. Bern se saisi du morceau de gibier, et, tandis qu'il s'asseyait, morda à pleines dents.

Ouais! T'as raison!

Keshem observa le jeune homme un instant avec un léger sourire, il n'était pas plus convaincu qu'avant mais il faisait confiance à Lerr. Peut etre avaient-ils une chance de battre un sorcier, finalement.

Tandis qu'il portait un autre fragment de viande à sa bouche, il s'apercut qu'il tremblait. Etait-ce de la peur? Etait-ce de l'excitation? Les deux sentiments se mélangés en lui, tandis que l'heure du combat approché. Les jumelles d'acier attendaient patiemment de gouter le sang, après s'etre gorgées de sève, aux pieds du colosse. Bern avait son labrys* a proximité, au cas ou l'attaque aurait lieu plus tot.

Ils attendaient...

Là réponse risque de tarder un petit peu, mais si j'ai pas de soucis d'ici ce week end tu aura une réponse.