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| | Arrivé du Marquis [Terminé] |  |
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Aegar Le Déchu
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié![Arrivé du Marquis [Terminé] - Page 2 Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Re: Arrivé du Marquis [Terminé] ![Arrivé du Marquis [Terminé] - Page 2 I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/13/06/08/i_icon_minitime.gif) Sam 21 Mar 2009 - 9:53 | |
| Aegar n’avait jamais connu l’amour, marié très jeune à une femme de la noblesse, même l’innocence juvénile d’Aegar l’avertit que ce mariage ne servirait que les intérêt de sa famille, non ses propres intérêt. Le père du Marquis lui avait souvent expliqué que ce qui importait le plus dans la vie était l’avenir qu’on laissait à sa descendance. Pour lui, son père avait travailler toute sa vie afin de bâtir un puissante, et sure, fortune. C’était maintenant à Aegar de gravir les échelon de l’ordre sociale. Malgré son assurance, Aegar n’avait que rarement connu de femme, avant son mariage il ne s’agissait que d’amour juvénile et disparate, après la mort d’Ivy, ma fois il n’avait eu guère de maîtresse. Néanmoins ces femmes venus le masser, toutes vêtus de blanc semblait quelque peu étrange… Il était certes évident qu’il s’agissait d’un teste, afin de prouver le sang froid ou la virilité du Marquis… La plus grande difficulté, que représente ce genre de défi et de ne pas savoir ce qu’il faut faire, garder son impassibilité ou sombré dans le vice…
Cela pouvait bien venir de la Duchesse ou du Duc, ou bien n’étais pas un défi, juste une preuve de bonne volonté… Aegar prit sa décision, il ne ferait rien… jeune il avait lu et écouté tant d’épopée sur des
héros du passé qui avait abandonné toute leurs possession pour un amour hypothétique. Aussi étrangement que cela puisse paraître, Aegar se sentit soudain seul, son entreprise bien vaine… a quoi bon emmagasiné tant de pouvoir et d’argent si ce n’est pour le partager avec celle qu’on aime… Ashénie, elle semblait si pure, si innocente vis-à-vis des vils entreprises du genre humain, restait elle le dernière îlot de l’humanité ? et qu’allait il faire, si son plan marché, elle serait à lui, ainsi que son puissant Duché, mais pour quoi ? Ne risquait il pas de briser ce si petit et fragile îlot d’une virginité quasi absolu au non de la folle ambition ? Cette même ambition qui avait guider la vie du Marquis, telle le tuteur qui impregne la forme de l’arbre, l’ambition avait détruit l’humanité d’Aegar . Ce dernier avait l’espoir fou de partager tout cela avec celle que son cœur aurait choisis… l’esprit du Marquis se laissant emporter, l’eau chaude, les carresses…
Lorsque Aegar reprit connaissance, il était seul, il se releva de la cuve, Charim vint à sa hauteur et lui tendit une serviette afin de s’éssuyer, puis après cela on lui prépara ses habit. Jamais Aegar n’avait porté d’habit si somptueux, si complexe, les fils d’or couraient sur la soie noire et dessiné une sorte d’arabesque au profil étrange, envoûtant… les réflexion d’Aegar revinrent tout d’un coup, puis aussi rapidement, une certitude, son plan continuerait et il fonctionnerait, Aegar n’avait jamais perdu un seul combat, car aucun combat ne peux être perdu, comme le disait son père, un combat n’est fini que lorsqu’on a gagner. Aegar en avait maintenant la certitude, ses folles réflexion l’avait maintenant quitté, il aurait tout son temps pour réfléchir à tout cela lorsque ce serait fini…
Un serviteur du château vint chercher le Marquis pour le dîner… |
|  | | Ashenie De Sephren
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| L’heure du dîner sonnait enfin. La gente domestique était déployée dans les ailes de la maison, pour en prévenir les principaux invités. Longeant les murs richement ornés, droit, et fier, les esclaves de la noblesse semblaient à leurs aises dans ce décor de faste, aux aurores de richesse étincelante, dorées, à l’image du soleil à son zénith. Trois coups sur les portes privées signalaient leur présence, et l’attente de l’ouverture. On prévenait naturellement la gente nobliaude de l’avancement du repas, et de la place qui leur était réservée. Les domestiques attendaient patiemment la venue des gens importants, et marchaient derrière eux, d’un pas discret, ou parfois les menaient jusqu’à la table, veillant à tirer les chaises avant qu’ils ne s’assoient.
Sous le dôme de prière, la jeune damoiselle ingénue s’était laissé emporter par les flux religieux. Ses mains liées, tandis que sa robe déposait sa soie et sa dentelle sur le sol en une mer de douceur, elle était saintement tournée vers d’autres cieux. Là bas, la guerre menaçait l’horizon baigné de lumière de ses nuages sanglants et ternis du désespoir et de la véhémence. L’aube céleste entendait doucement ses prières à la vie, à l’amour, au bonheur… Mais la guerre ne l’entendait pas. Les drows faisaient sans doute rage, et son frère, valeureux, rayonnait au milieu de cette foule hostile. Leurs crocs acérés se refermaient sur la chaire innocente, dévorant les pauvres hommes qui se battaient pour la liberté et la justice, contre cette invasion barbare et dénuée de sens. Le meurtre se mêlait au sang, et souffrait dans le cœur de la damoiselle, criait tout son désespoir. Elle voyait les flammes de la mort, et toutes les danses funestes des épées, tournoyant en un vol de colombes ensanglantées. Son regard se perdait dans les brumes de la compassion, de l’émoi vif, créateurs des perles de cristal qui animaient les yeux de l’ingénue d’une étrange lueur.
Ses doigts doux serraient avec une force fébrile la symbolique d’un calice doré, où trônaient de multiples pierres précieuses, relique prétendue d’un saint disparu. Ses mains enlaçaient le pommeau du calice, et priait la bonne volonté des dieux d’épargner les innocentes victimes de ce massacre organisé...
«- La bonté nous sauvera, elle surplombe chacun de nous… »
Un doux murmure s’était perdu au grès du vent. Envolé sur les ailes des papillons d’argent, il montait au cœur des palais nuageux, près des astres d’argents, et des entités illusoires du temps, à laquelle la croyance des esprits se rattachait. Il voguait dans cette mer de rosée lacrymale, cristalline et douce, câline dans son essence de paix, amenant les mots jusqu’aux oreilles du ciel…
Son regard doux exprimait toute cette émotion, où le poids du monde résidait, grave et lourd dans l’antre de la déchéance. Et pourquoi la vie était elle le sommet nuageux des brumes sanglantes ? Tant de questions tergiversaient en duels graves et grandissants, semblable aux plus arides étendues amères. Doucement posé sur SaYoLe, elle se perdait dans une considération de paix et d’harmonie. Ses yeux gris prenaient les coloris divergeant de la damoiselle blonde, et les protégeaient dans la douceur des sens. Elle était hors d’atteinte…
La duchesse comparaissait enfin au bras de son mari, dans la salle à manger. Un banquet magnifique se dressait sur la table ornée de diverses décorations d’or et d’argent. Une lourde robe de velours rouge lui ravissait parfaitement le corps, et le parait d’une douceur affligeante. Elle rayonnait dans toute sa splendeur, et sa peau parfaite émanait à la lueur des flammes, qui s’abattait doucement sur sa poitrine. Un lourd décolleté, pourvu de dentelle noir, venait offrir à la vue langoureuse de ses messieurs la douceur de la chaire féminine. Dans son grand apparat, finissant sur cette lourde crinoline noble, où quelques bijoux d’or se mêlaient aux tissus raffinés, la duchesse apparaissait, plus haute que la reine elle-même, dans ses pauvres considérations futiles, semblable à celle de sa fille.
Le duc, froid, daignait simplement observer l’assemblée, hautain, distant. Il savait bien que les émotions trahissaient les sentiments, et que de mauvaises manipulations en découlaient. Il restait fermé, aux bras de cette délicieuse créature féminine. La duchesse laissait glisser un regard sulfureux sur la tenue du marquis. Le noir se mêlait l’or, dans un savent mélange de haute noblesse. Le marquis en avait toutes les apparences.
« - Quel goût exquis marquis … je dois vous avouer que je suis surprise de vous découvrir dans un tel apparat des plus délicats… »
La duchesse souriait aisément, en prenant place, à la gauche de son mari. La droite était réservée au marquis, bien sûr, en tant qu’invité d’honneur. Le regard du duc se refroidit lentement, se posant sur le marquis de Sainte-Berthilde. Avant qu’il n’ait entrouvert les lèvres, la froideur de son regard, foudroyant le marquis, s’adoucissait d’une lueur d’amour. Là, arrivait la nourrice. Un vent de fraicheur innocente soufflait sur le petit comité noble. Ashenie apparaissait sous un jour calme, et posé. Une paix interne semblait rayonner dans son âme de cristal. L’ingénuité apparaissait sur son visage, et pourtant, elle restait mystérieuse, fraîche et délicate. |
| | | | Aegar Le Déchu
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| Le banquet était maintenant dressé, la décoration était des plus formidable, un magnifique panache d’or et de rouge. L’apparat du Duché était maintenant sur, sa richesse déclaré à quiconque . Le Duc était présent,sa femme aussi…tout deux richement vêtus, malgré l’animosité qui régnait entre le Marquis et le Duc, il n’en parut rien. Puis Aegar déclaré d’une voix solennelle, de telle sorte que tout le monde puisse l’entendre.
« Monsieur le Duc, je vous remercie de l’immense honneur que vous me faites. En m’invitant à votre table et en me faisant siégé à votre droite vous m’honoré grandement. Puisse les Dieux vous bénir »
Sur ce, Aegar prit place à la droite du Duc. Le Marquis était maintenant prêt, les pièces était en place, il ne restait plus qu’a
asséné le coup finale. Aegar s’était procuré un cadeau très spéciale pour le Duc. Le principale avantage de l’Avérial, à part son effet létale à coup sur, est d’être quasi inconnu. Pour s’en procurer il faut voyager longtemps à l’est. L’Avériale porte de nombreuse toxine qui attaque inexorablement le corps jusqu'à ce que la personne meurt, elle cause une intense fièvre, des maux de ventre, des nausée. Les effet sont les mêmes que l’Illis, à la différence que l’Avérial peux se soigner via un remède très puissant et bien aussi rare que l’Avériale,
de plus aussi étrange que cela puisse paraître l’Avérial agit différemment sur les femmes, en effet ses dernières n’ont aucun des symptômes décrit, puis environ un mois après une fièvre se déclenche, d’abord bénigne, puis s’empirant jusqu'à la mort de la dite personne. L’Illis est un poison très commun, qui tu à coup sur une personne de constitution faible, pour ce qui est des personnes
de plus de quarante ans, l’effet est quasiment létale, pour ce qui est des plus jeunes personnes, elle ne survivent guère, mais quelques fois après une forte fièvre elle en sorte indemne.
Heureusement pour Aegar, ce dernier possédait le remède. Son plan allait fonctionner, lui et le Duc tomberait rapidement malade, on penserait à un empoissonnement, personne ne penserait le Marquis assez fou pour empoisonné son ôte et lui-même. Quand à la Duchesse, dans un mois ou deux elle ne serait plus de ce monde…parfait. Aegar réussirait à survivre grâce au remède, il l’avait déjà essayer, tout fonctionnerait parfaitement. Le poison était maintenant dans une bouteille qui allait être servi à table, à la table d’honneur ou ne siégeait que le Duc, la Duchesse et le Marquis . Le poison avait était mis par un des hommes d’Aegar, envoyer par ce dernier quelques jours plus tôt. Cet homme ne pouvait pas échoué, Le Marquis avait enlevé sa famille et menacé de la tué si la tache ne serait pas faite.
Le voila qui apparaissait, portant le vin qui emporterait le Duc, le vin fut servis de manière équitable entre les trois coupes. Une fois son verre plein Aegar, l’échangea à la vu de tous avec celui du Duc puis se leva et déclara d’une voix forte,
« Que cette coupe symbolise l’union de Langeshack et de Sainte-Berthilde ! »
Puis le Marquis but entièrement sa coupe. |
| | | | Ashenie De Sephren
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| La petite princesse ducale avait pris sa place, à la droite du marquis. Un invité de marque était toujours agrémenté de douce compagnie. Le pas feutré, silencieuse, elle s'était approchée à la vue bienveillante de son père, qui, avec attention, défendrait toute tentative du marquis, qui, malgré sa jeunesse extravagante, ne lui déplaisait nullement. Un charisme étonnait émanait de cet homme, à l'intelligence subtile et ambitieuse. Il n'était cependant pas un bon parti, c'était certain. Sainte-Berthilde était certes grand et réputé, mais l'homme était en provenance d'un milieu bourgeois: un affront que de l'unir directement à la Noblesse. Sa descendance portait sans doutes de plus grands fruits...
La jeune Ashenie avait entamé une longue révérence, destinée au respect le plus sobre de la gente présente.
" - Mes respects! J'ose espérer que vous vous portez bien..."
Elle contemplait la tenue richissime du marquis. Délectable et raffinée, l'homme avait bien du goût.Un sourire sincère illuminait ce visage de poupée de cristal, dont les coloris lime et céruléen perçaient même la vertu. Un parfum délicat de rose blanche enivrait l'air, sous ses pas doux. Elle avait pris place au près du marquis, après qu'on eut tiré la chaise en sa faveur. Ses douces manches, voletant au grès du vent, avaient effleuré discrètement le marquis, si bien que personne n'y eut prêté attention. Ashenie, cependant confuse, lançait un regard désolé sous ses joues empourprées à l'égard du marquis.
Mais déjà, on servait le vin. Les quatre coupes furent remplies par ces charmants damoiselles du sir Celiand. Leurs présence, et celle de la duchesse majestueuse, donnaient un parfum de sulfure au repas chaleureux. La duchesse, sûre d'elle, ne toucherait pas une goutte de cet alcool. Il fallait pertinemment rester sur ses gardes, pour mieux vaincre cet étalon fougueux. Elle craignait que l'alcool ne ternisse toute son image, et sa manipulation envoûtante. Elle leva tout de même son verre. Ses lèvres effleuraient la coupe, mais elle n'avalait certainement pas le liquide. Elle vaincrait le marquis cette nuit, si l'alcool le lui permettait.
Le duc, en revanche, grand amateur de vin, parut enchanté de partager un verre avec un homme digne de ce nom. Cela ne faisait que renforcer ces liens, et cette considération grandissante, quoi que froide, qu'il éprouvait pour l'homme. Ashenie, quant à elle, regardait timidement cette coupe. L'alcool était proscrit par La sœur Bonté. Elle levait alors les yeux, doucement bercée par la voix du marquis. Le duc élevait la sienne.
" - Gloire à Langehack et à Sainte-Berthilde!"
Une lourde gorgée de vin coulait dans ses veines, il buvait sereinement. Ashenie détournait son regard des deux hommes, et contemplait SaYoLe, non loin. Une douceur protectrice venait s'emparer d'elle, et l'homme signifiait vraiment cet état bouclier, rempart des néfastes de la vie. Timidement, et par politesse, elle levait son verre à ses lèvres. Un simple, fine gorgée, à très faible dose, lui confirmait le goût étrange de l'alcool, qu'elle n'appréciait guère. Sans doute la Bonté avait elle préconisé cette voie.
"- Dites-moi Marquis, à quelles affaires nous porterons nous, ensemble?"
La duchesse souriait aux mots de son mari, et foudroyait l'homme d'un regard sulfureux. Ashenie tournait ses yeux ingénus vers la scène, détachée à l'image d'une colombe en plein vol. Une aura de douceur l'emprisonnait, et émanait d'elle avec ferveur... |
| | | | SaYoLe
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| SaYoLe s’était pausé dans un coin de la pièce. Un fin morceau de pain était renfermé dans sa main gauche qu’il grignotait de temps autres à l’abri des regards. Un petit morceau afin de patienter jusqu’à la fin de sa journée qu’il puisse manger à son tour. Son visage balafré ne montrait aucune émotion alors que ses yeux gris s’attardaient sur chacune des personnes présentes, s’attardant principalement sur les personnes les plus proches d’Ashenie ainsi que sur les serviteurs…
Doucement, il mordit dans sa miche de pain, profitant de se maigre repas alors qu’une bouteille arrivait à la table. Le garde du corps posa un regard étonné devant la bouteille. Elle venait de leur invité… Il espérait qu’elle avait été vérifiée comme cela se devait… Mais après tout, cela n’était pas son affaire. Il ne s’occupait que de la protection de la jeune Ashenie, et non de ses parents. Il savait que la religion poussée de sa jeune protégée lui interdisait de voire de l’alcool. Il ferma donc les yeux quelques instants et termina son pain. Lorsqu’il les ré-ouvrit, il vit les verres se lever, les parents boire et… Ashenie faire de même ! Ses muscles se crispèrent. Il n’avait pas prévu cela… Un manque de vigilance qui pouvait couter cher si la bouteille n’avait pas été goutée auparavant…
Ses yeux gris tapissèrent quelques instants son inquiétude alors qu’il ne détacha pas son regard de la future duchesse. |
| | | | Aegar Le Déchu
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| Tout ne semblait pas se passer comme prévu, certes le Duc serait bientôt mort,la Duchesse avait semble t'elle bu, mais Ashénie avait aussi bu du dangereux poison… elle survivrait peut être, pas sur… Aegar tempêta sur lui-même, pourquoi n’avait il pas penser à cela. Le poison était il efficace si on en prenait une petite part ? Alors que le banquet battait son plein et qu’Aegar réfléchissait à la suite de son plan le Duc l’interrompit :
" Dites-moi Marquis, à quelles affaires nous porterons nous, ensemble?"
« Monsieur le Duc je pense que ce sont la des sujets bien graves est important, et qui ne doivent pas être débattu à la va vite lors d’un banquet, pourrions nous en parler demain au calme, j’ai beaucoup de projet à vous soumettre. »
Bien, le Duc semblait confiant, parfait. Quand au banquet la chère était bonne, le vin aussi. Les invités charmants. Le regard d’Aegar s’égarait dans la foule de gens venu au banquet et sur les danseurs,
qui en contre bas dansés allégrement, lorsque son regard vint se poser sur la Duchesse. Cette dernière le dévisagé du regard. Le Marquis ne put s’empêcher de sourire en réponse. Après tout si la duchesse survivai ce ne serait pas si mal que cela, la Duchesse avait, dit on, marre de son vieux mari et chercher quelqu’un de plus jeune. Beau motif pour un empoisonnement, et la jeune Ashénie, pleine d’admiration pour son père, tomberait sous le charme du Marquis venu venger la mort du Duc. Sinon Aegar se contenterai de la Duchesse et réglerai le problème plus tard. Après tout, tout semblait aller bien mieux.
Une fois son plat terminé, le Marquis se leva et approcha
de la Duchesse, puis il prit sa main et lui susurra à l’oreille « Ma Dame, acceptez vous de danser avec votre humble serviteur ? »
Dernière édition par Aegar De Sainte-Berthilde le Mar 31 Mar 2009 - 10:56, édité 1 fois |
| | | | Ashenie De Sephren
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Arrivé du Marquis [Terminé] Lun 30 Mar 2009 - 15:04 | |
| Un banquet somptueux s'étalait avec ferveur devant les yeux nobles et épanouis. Là, le festin côtoyait l'alcool, en un délicieux mélange suave flattant les narines, mêlés aux parfums doux des dames qui éveillaient les sens masculin. Sur la nappe de soie tressée, incrustée de divers éclats de pierres précieuses, les mets se livraient une délicieuse bataille, alléchant les papilles gustative des domestiques comme des convives. Le cochon était à l'honneur, en une savante recette aux valeurs de Langehack, et ingénieusement décoré en une perfection culinaire appétissante. Les yeux du duc lorgnaient sur les plats avec envie, comme si un démon affamé s'était épris de lui. L'appétit émanait de son regard de mâle dominant, asseyant les dames sous son joug. La jeune Ashenie, vaincue avant l'heure, perdue dans cet idéal féminin doux et dominé, considérais avec modération les délices qui s'ouvraient à ses yeux.
La duchesse contemplait ce doux marquis, sulfureuse et incandescente, et insistait pour qu'on réserve les hommes en vin. Bien entendu, on variait les plaisirs, et on goûtait aux fabuleux alcools De Hautval, nains, ou elfiques. La soirée battait un plein décisif, où l'enivrance des étoiles se mêlait à la chaleur des sens. Ashenie avait renoncé à l'alcool depuis sa fine gorgée, et contemplait les invités avec douceur, dans une délicatesse attentionnée, portée sur les hommes. L'invité de marque semblait receler des plus douces manières, qui ravissaient les yeux de la gentille ingénue, pieuse et heureuse de contempler une apparente droiture fougueuse en cet homme.
La jeune ingénue complaisait l'enivrance du vin, s'ajoutait à l'ambiance délicate que le chant et la danse mêlait à l'art et à la courtoisie. Une image voluptueuse s'éprenait de son visage tendre. Elle contemplait le marquis avec douceur, dans une tendresse désarmée. Ce dernier se levait enfin, demandant la main de la grandiose duchesse, superbement parée de voiles et d'or, tandis qu'un sourire ravissait les convives. Cette dernière, dans une délicatesse maîtresse et absolue, posait délicatement sa main sur celle du marquis, cherchant à l'attraper. Un doux murmure était susurré à son oreille, et laissait ses lèvres en proie à un généreux sourire. Elle aqcuiècça avec grâce et volupté, dans une sulfureuse douceur au cœur du regard de braise qui animait ses yeux. Sa voix sensuelle émanaient de ses lèvres, frôlant l'oreille du marquis. Une fine caresse, invisible aux yeux du monde, était prodiguée par les mains expertes de la duchesse.
"- Je serais comblée de partager un instant de merveille en votre compagnie.."
La Dame se levait aux bonnes dispositions du marquis, et se laissait mener. Le vieux duc, dont l'alcool brûlait les veines, regardait à présent sa fille avec des yeux d'enfants. Il n'était ni père, ni rigide. perdu dans une torpeur de douceur affective, chacune des années passées tombait de ses lourdes épaules, l'amenant doucement vers les anges de l'aurore salée. Il invitait la jeune pucelle à poursuivre le mouvement lancé par le premier couple de haute noblesse. Ashenie émanait sa tendresse juvénile, et pure, dans un rayonnement gracieux. Dans un sourire, sa voix chantante du rossignol de rosée se mouillait d'une douceur émouvante, et indéniablement attachée à ce vieil homme. Elle s'inclinait dans une lourde révérence...
L'éperdition musicale enivrait l'air d'une teinte de valse, lente et tourbillonnante, dans l'âtre du feu passionnel. Au bras de son père, la jeune Ashenie émanait une lueur indescriptible. Une perle océan luisait sur le cœur nacré de l'aurore, si douce et si fragile, semblable au soleil salvateur qui épanchait ses rayons sur le rose d'argent. Et la lune d'or scintillait de mille rayons nocturnes, bleutés dans l'idéal pacifié. Plus qu'une colombe, elle était un ange de lumière. Une lace lumineuse transperçait les cœurs contemplatifs en un rayon salvateur, de rédemption universelle et délicate.
Au rythme des violons, au son de la harpe, la damoiselle tournait doucement sous les pas experts de son père, dont les yeux d'amour dévorait cette délicieuse enfant.Il l'inventait reine, feu de toutes les passions et de toutes les passions, enchantée par les fées bienveillantes. Au delà même des dieux, qui, de leurs balcons nuageux, contemplaient cette douceur pure, cet amour épurée de tout commerce des sens. Le duc laissait planer sur elle un regard délicieux et protecteur. Elle était à lui à présent, sa perle, son unique amour. La seule qui eut valu tant de dures labeurs, la seul qui méritait l'attention du monde. Il la tenait fermement, agrippant sa taille resserrée par les corsages, dont la douceur de la peau transparaissait a travers des tissus. Elle semblait abandonnée, magnifique, tandis que sa lourde chevelure blonde tombait en une lourde cascade soyeuse sous le voile d'organza. Et "le cœur noir" captivait l'attention masculine. Un sourire cristallin illuminait le visage d'ange de la douce damoiselle, dont les yeux croisèrent un instant ceux de SaYoLe. La tendresse bicolore en émanait directement... La soie et la dentelle tournoyait sous la ritournelle amoureuse, cœur mélodique de toutes les passions...
"- Ashenie..." |
| | | | Aegar Le Déchu
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Arrivé du Marquis [Terminé] Mer 1 Avr 2009 - 10:37 | |
| La Duchesse était splendide, magnifiquement vêtu d’une robe aux teintes dorées se mariant parfaitement avec les parures du Marquis. A leur venu sur la piste, la plupart des invités se reculère pour laisser la place au couple. Puis les musiciens entamèrent une danse, Aegar lui prit la main. Ils dansèrent posément au son des tambours jusqu’a ce que les autres instrument se mettent à jouer et les fasses tournoyer. Le vertige était délicieux, et ils suivirent à nouveau le rythme du tambour qui accélérait.
La danse avait toujours était pour Aegar une véritable passion. Se mouvoir avec grâce dans les bras affectueux d’une charmante et douce créature était, pour Aegar, le comble du bonheur. La Duchesse était elle aussi une bonne danseuse. Elle se mouvait avec grâce serrant le Marquis de prêt. Son parfum était envoûtant, Aegar en avait la tête qui tournait, le poison commençait à faire effet. Heureusement pour lui il avait ingurgité le remède avant le repas. Normalement tout était planifié, néanmoins le risque n’était jamais nul. Et si Aegar mourrait ? Après tout le Marquis avait accepté de plein gré le risque. Si tout se passait normalement la migraine devrait devenir insupportable, puis il aurait des nausées le vertige, puis il irait se coucher et enfin s’écroulerai avant d’arriver au lit.
Aegar jeta un coup d’œil au Duc qui dansait avec sa fille. Il avait beaucoup bu ce soir, de plus Aegar dénota une certaine lourdeur dans ses pas, non l’alcool mais les effets du poison, il serait bientôt vraiment mal. Maintenant la migraine était affreuse, Aegar avait du mal à réfléchir, tout semblait se brouiller, il bredouilla des excuses à la Duchesse et la quitta au milieu d’une danse. Il fit quelque pas, zigzagant entre les invités qui s’écartaient pour le laisser passé. Il s’approcha d’une table pour saisir une coupe d’eau. Sa main était lourde, ses gestes étrange. Son champ de vision allait en s’obscurcissant. Puis plus rien, il tomba à terre, peut être, le choc des dalles sur le sol…tout était brouillé…Aegar sombra dans le coma.
Dernière édition par Aegar De Sainte-Berthilde le Lun 6 Avr 2009 - 6:59, édité 1 fois |
| | | | Ashenie De Sephren
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| La duchesse avait touché le marquis au cœur! Elle en était persuadée. Ses yeux noisettes perçaient ce regard embrumé. Ses douces lèvres laissaient l'emphase de la délicatesse émaner, de façon charnelle, jusqu'aux sens même du marquis. Leurs proximité s'intensifiait, leurs regards voluptueux feignaient une passion contrôlée, que l'alcool rendait presque au réel de son parfum embrasé. Mais déjà, le marquis la quittait en bredouillant mal quelques mots, et l'empire de la duchesse s'écroulait. Pourtant, elle triomphait. Il ne cherchait qu'à se protéger de ce pouvoir féminin qui l'envahissait malgré lui, qui enivrait ses sens jusqu'au septième ciel...
La danse s'arrêtait, les musiciens ne savaient que faire. Le marquis s'évadait avec peine. Le duc semblait mal en point, mais restait sûr et droit. Il était attiré par les doux yeux de sa fille. La douceur boréale enivrait ce couple familiale, et dés lors, l'alcool abolissait toutes les dernières chaînes du duc. Pourtant d'un tempérament dur, et résistant, l'alcool le perdait enfin, après des années de triomphe. Faible face à sa fille, elle le perçait à même le cœur, dans une lumière pacifiée. Douloureux et sans pitié, le reflet de la pucelle s'ancrait sur ce cœur désabusé en un dernier amour, pure et véritable. L'apogée d'une vie résidait en Ashenie...
Mais déjà un bruit sourd sortait le couple de sa longue valse enivrante. Un sursaut laissait le corps d'Ashenie en proie à la fragilité la plus pure, tandis que le duc s'effondrait dans ses bras en un baiser fougueux. Un instant, ses lèvres étaient parvenu à ce front lisse, lorsque la damoiselle retenait avec peine le corps alourdi de son père. Il l'enlaçait dans une étreinte sans force, et sa bouche avaient brièvement effleuré celle d'Ashenie, sans que personne ne pu le voir dans le tumulte de l'instant. Il savourait, dans son délire incertain, les douceurs de sa fille, et confirmait à son cœur l'unicité du goût de ses lèvres délicates. Il s'affalait dans le corsage de la belle, bercé par les battements de son cœur jusqu'à l'inconscient.
La duchesse ordonnait cependant qu'on amène les hommes dans leurs chambre. Elle s'imposait en maître sur ce terrain grave, et surplombait sa fille sans peine, rayonnant d'une lueur solaire, haute dans le ciel ducal déjà. Ashenie succombait au poids de son père avant qu'on ne l'enlève à ses bras. Elle se précipitait alors, bouleversée, au chevet du marquis, encore étalé sur le sol. Sa fine main effleurait sa joue dans un contacte délicat, du bout des doigts, alors que le doux murmure de sa voix s'élevait dans le chant d'un rossignol mélodieux, sous l'émotion vive.
" - Marquis..! "
Mais on enlevait déjà le cadavre empoisonné des yeux de la belle, qui le quittait dans un doux pécher, tandis que sa caresse s'effaçait. L'orée de la douleur pointait en son cœur, et déjà, elle se perdait dans les maux les plus pieux, dans une souffrance languissante, où la divine Néera était implorée par tous les sens, de sorte que l'âme criait un nom perdu en guise d' espoir salvateur. Le cœur se mourrait dans un rayonnement doux, arrachée violemment aux supplices des deux hommes. L'éperdue regardait les corps disparaître sous le joug de la duchesse, qui mettait fin à la soirée. L'ambiance lourde était grave, et pourtant, la duchesse s'imposait dans toute sa stature, sur ce pauvre mari, et ce jeune marquis, sur ses serviteurs et sa fille pieuse.
Ashenie s'attelait au pied du lit du duc, où les domestiques la regardaient avec peine. Ses yeux d'émotion jetaient des larmes, sans daigner pleurer. Un regard intense animait la demoiselle, en une fenêtre ouverte sur les braises du déchirement de son âme. Elle comprenait mal ce choc soudain, mais restait profondément marquée des bruits qui avaient trépassé le silence. Elle se sublimait d'un éclat pur, malgré son désespoir, implorant au salut du marquis, et de son père, après avoir insisté pour le voir. Elle n'eut pas voulu qu'une âme s'éprenne d'une souffrance indésirable... Mais déjà, on saisissait la jeune dame. Elle se dérobait aux silence du duc.
La duchesse congédiait les serviteurs, offrant sa bonne présence à son mari. La disparition de sa fille était idéale, et elle chargeait la nourrice et Béraude de la garder au sein de ses quartiers.
" - Nourrice! Ashenie est bien trop fragile pour de tels spectacles. Gardez-la donc dans ses quartiers, afin de la préserver. Veillez à ce que le jeune SaYoLe soit avec elle. Un autre de ces malaises nous accorderait trop de discrédit... et vous aussi Béraude! Allons!"
La voix sensuelle et directrice imposait son pouvoir sur toute la maison. La foule des danseurs et des serviteurs avait repris sa place, et travaillait en silence dans le palais ducal. La duchesse se penchait sur ce corps endormi avec douceur, laissant un soporifique faire effet sur le lourd corps de son mari, épris des délires les plus fous. Ashenie lui apparaissait, tranquille et pieuse, priant son salut sur la croix, bien que ce fut encore se donner à lui. Et lorsque cette idée survenait, il n'en rougissait qu'à peine, laissant son imaginaire découvrir le corps lisse de sa fille au cœur d'argent.
Un sourire s'effaçait sur le visage de la duchesse. Son mari agité n'était plus qu'un corps inerte, dévolu à d'autres cieux. Une mer calme le berçait en son sein, et il dérivait paisiblement sous les prières d'Ashenie aux divins. Elle s'effaçait doucement de la pièce, en retrait, tandis que l'ombre couvrait peur à peu son corps. Elle avait profité de ce faible malaise pour distillé un poison dans le soporifique... Et le duc ne serait désormais plus. Jamais plus... Veuve, elle siègerait haut dans le château de son neveu, disposant à sa tête d'une lourde fortune, et d'un titre convoité. Une place à la cour serait inévitable. Et sa fille lui servirait tant bien...
Elle se retirait enfin. La douceur immobile de son corps blanc était rythmée par les battements de son cœur. Le pas lent, elle avançait sereinement à la lumière de l'obscurité. Le palais s'était enfin plongé dans le silence le plus lourd, bien qu'une lueur éclairait encore la chambre de sa fille. Lentement, elle s'éprenait des sens sauvages, et le désir prenait possession d'elle. Elle se glissait dans la porte du marquis, et tournait la clé dans la serrure, avec une lenteur délectable, un toucher souple et habile. Un fin déshabillé ornait sa poitrine en un lourd décolleté, faisant tout deviner sans rien laisser entrevoir.
Le corps du jeune marquis s'offrait à ses yeux noisette, perçant l'obscurité dans la fine lueur de la bougie, et des rayons lunaires. Son attraction attisait l'élevement des corps, et la folie créatrice du plaisir soyeux. Immobile, et presque serein, elle était fascinée par ses yeux clos, dans la lente ivresse des jours passées. Elle se sentait jeune, et vigoureuse, face à ce visage endormi, dont la beauté indéniable enchevêtrait les sens d'un feu délicat, embrasé dans une dévotion ardente. Elle glissait au près du mâle, tandis qu'elle perdait tout son contrôle. Sa main glissait sur le torse de l'homme, découvrant sa peau dans un toucher subtile. Ses lèvres savouraient le goût de ses doigts immobiles, de sa peau blanche, de son visage rêveur, et s'épanchaient lentement sur la bouche voluptueuse du marquis, dans un désir consumé.
Son corps se collait à celui d'Aegar, et elle se blottissait contre lui. Elle s'attelait doucement à lui redonner vigueur et puissance, presque soumise à cette vision masculine, et pourtant maîtresse de cet empire qui régissait le couple à cet instant. Lentement, ses lèvres faisaient payer au marquis toutes ses caresses insoutenables, dans une douceur et un savoir faire grandissant, jusqu'à ce que l'extase exhume les corps, sous l'écume d'une mer tumultueuse, croissante dans la tempête grave, déchainée au cœur des lacs. Ils devenaient océan au rugissement du lion, tandis que s'accroissait la passion fulgurante de la séduction...
Ashenie contemplait les étoiles avec ferveur et douceur. La fièvre divine la gagnait, dans la chaude atmosphère du palais ducal. Elle se perdait en silence dans la sainteté de compassion. Là apparaissaient les visages successifs de son père, et du marquis courtois. Une pensée salvatrice émanait de ses lèvres roses, semblable à l'animation même de la pureté délicate... On ôtait doucement le voile d'organza de sa chevelure, qui se mouvait avec tendresse au grès du vent nocturne. Le balcon de la beauté abritait une perle nacrée, précieuse dans tout son éclat, qui, dans la pâle nuit, embrassait l'horizon avec une compassion tendre et sincère. Son visage ingénu était tourné au delà des étoiles, par la même où l'on disait que les jardins brumeux renfermaient les cités divines.
Vêtue d'une fine robe de nuit rose, aux vertus de douceur soyeuse, Ashenie semblait perdue, profondément émue par les quelques évements tragiques qui s'étaient déroulés sous ses yeux de compassion. Avec tendresse, elle liait ses mains au service de Néera, et d'Arcam, tandis que la vie et l'amour s'épenchaient dans quelques chambres, au dessous...
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| | | | Aegar Le Déchu
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| Les jours qui suivirent l’empoissonnement furent flous, un long sommeil sans rêve. Le corps d’Aegar luttait avec le remède contre le poison. La bataille était serrée, si tout se passait convenablement le Marquis devrait survivre, mais la probabilité qu’il meurt étant certes faible, il se pouvait qu’il périsse. Ceci il l’avait accepté, après tout il fallait prendre le risque, un titre de Duc était à la clé, le jeu en valait la chandelle.
Aegar se réveilla quelque fois, dés lors un serviteur accourait afin de le faire boire, mais la fièvre était si intense qu’il ne pouvait ordonner ses pensé, il ne pensait qu’a sombrer… Une fois, il se réveilla et aperçu la Duchesse qui le contemplait, pourquoi n’était elle pas au chevet de son maris ? Était il déjà mort ?...
Après trois nuits et trois jours le Marquis se réveilla enfin. La migraine était partit, néanmoins la fièvre se faisait encore pesante. A coté de lui se tenait son valet, Charim. Il avait du veiller son maître durant toute la convalescence du Marquis. Aegar n’avait que peu parlé durant cette période, chaque mot lui déchirai la gorge et s’évanouissait dans un bruit inaudible et brouillé. Néanmoins il réussit à ordonner ses penser à parler, certes d’une voie basse, mais suffisamment intelligible pour être entendu.
« Charim…que s’est il passé ? »
Le valet ne pu cacher sa joie, il connaissait la vérité, mais il devait garder le secret. Et si une oreille mal avisé écoutée il devait mesurer chacune de ses paroles. Ils devaient être prudent.
« Vous avez été empoisonner Monseigneur, par de l’Illis, vous avez miraculeusement réchappé au terrible poison…Monseigneur, ce n’est malheureusement pas le cas du Duc »
Voila c’est fait, le Duc est mort, la Duchesse veuve, Ashénie libre.
« Sais tu qui a fait cela ? »
« Non, Monseigneur, personne ne le sait.. » |
| | | | SaYoLe
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| Observant d’un regard distrait la danse, le Garde du Corps écoutait néanmoins la musique avec attention. Cette douce mélodie lui rappela le soir où il avait accompagné Ashenie au bal d’une certaine Ambre. Tout c’était bien passé à ce moment là, alors qu’ils se trouvaient dans un domaine inconnu. Il espérait que cette soirée ce déroulerai de même. Doucement, il ferma les yeux avant de les rouvrir sur Ashenie. Elle était vraiment magnifique… C’était également la première fois qu’il pouvait la voire danser. Ses yeux gris cherchaient ceux bicolores de la jeune femme pour essayer d’identifier ses sentiments. La présence de son père semblait rassurante.
D’un coup tout changea. Le marquis s’écroula en plein milieu de la salle, stoppant toute l’atmosphère. Occuper à chercher d’un premier regard une quelconque menace physique à l’origine de ce malaise, il ne vit pas la petite scène qui eut lieu entre la fille et le père.
Rapidement, le Garde du Corps se détacha de son mur pour se précipiter vers sa protégée qui cherchait déjà à porter secours à leur invité. Le tout pour SaYoLe à cet instant précis était de prendre les choses en mains sans pour autant froisser l’envie de commandement et de contrôle de la Duchesse.
Arrivé à hauteur de la jeune Ashenie, SaYoLe déposa délicatement ses mains sur ses hanches pour la relever et l’éloigner du marquis. Si l’origine de se mal était virale, il fallait limiter les contactes directs. Libérant la main servant à manier l’épée, il la poussa légèrement de l’autre avec une douceur extrême.
Son objectif était clair. Coupez la jeune femme de ce qui se passait ici et la garder dans un espace sécurisé plus facilement. Malheureusement pour lui, elle insista pour aller voire son père que l’on emmenait également. Le Garde du Corps ne pouvait que se plier à cette exigence et l’accompagna. La voire souffrir devant le triste spectacle était déchirant. Cela lui rappela de mouvais souvenir… Les flammes, les cris, le sang… La mort de ses parents avait été plus horrible, mais au moins elle ne s’était pas faite en longueur… Puis la duchesse ordonna d’emmener la jeune femme dans sa chambre. SaYoLe en était heureux. Prolonger ce contact était dangereux et cela éviterai à cette scène de se poursuivre. Il l’accompagna donc, la soutenant doucement afin que sa présence essaye d’atténuer sa peur et sa peine.
Une fois dans la chambre, alors que la nourrice prenait soin d’elle, SaYoLe analysa sa propre situation… Et elle n’était pas glorieuse. Le duc était la seul chose encore droite dans ce domaine. Maintenant que la Duchesse et la Sœur avaient tous les pouvoirs, sa tache et sa vie n’en sera que plus difficile. Du moins si son contrat était reconduit et renégocier… Ce qui n’était pas évident… Il était fort probable que la duchesse le congédie pour le remplacer par un individu plus maniable et beaucoup moins regardant sur les choses qui se passaient ici… Un long soupire s’échappa de ses lèvres. En temps normale, il aurait quitté le domaine dès la mort du Duc. Mais quelque chose ici le retenait. Quelque chose qu’il ne voulait s’avouer même s’il en connaissait l’existence.
Sortant de ses songes, il releva ses yeux gris vers la jeune femme qui se trouvait sur le balcon. Inquiet, il quitta son mur pour aller la rejoindre. Arrivé derrière elle, il posa son regard sur la nuque de sa protégée et lui demanda d’une voix aussi douce que lors de leurs discutions dans la prison lorsqu’elle s’était retrouver dans ses bras :
Dame Ashenie ?
Le visage balafré du Garde du Corps restait toujours aussi neutre, mais il avait une touche plus douce et plus conciliante…
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| | | | Ashenie De Sephren
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| La belle Ashenie s'épanchait doucement sur ce balcon de prière. La douleur accablait ce visage tendre, assiègerait son cœur d'un indéniable poignard meurtrier, jusqu'à antre même du ventricule. Son âme s'empoisonnait sous cette douloureuse atmosphère, et son père apparaissait dans les étoiles, alternant son visage à celui du marquis. La compassion envahissait ses sens. Des larmes roulaient dans ses yeux pures, implorant la clémence des dieux. Mais il était bien trop tard, elle le savait. Elle persistait en vain dans ces prières de douceur, et de sauvegarde intense, sous ses lèvres rosées, dévolue à d'autres cieux. Ses longs cheveux blonds semblaient à un torrent lumineux, voletant doucement à la brise légère qui envahissait son visage, courant dans un océan parfumé jusqu'au garde du corps.
La voix de ce dernier émanait lentement jusqu'à la douce ingénue, dont les larmes semblaient redoubler à l'audition de cette voix pourtant porteuse du réconfort. Son cœur se déchirait, son corps tremblait, tandis que sa respiration prenait une profonde ampleur. Ils étaient seuls. La Nourrice avait été appelée par la duchesse pour prendre soin du duc. Une mère s'épanchait à cet instant sur cet orphelin, enfant du poison. Un sursaut anima doucement les peurs de la jeune ingénue, qui se relevait gravement. Son visage était dévolu vers un autre ciel, où les divins ne daignaient même pas l'entendre.
Elle se retourna avec grâce et désespoir, au son de la voix de l'homme. Ses yeux perçaient un instant ceux du garde du corps, épris de cette neutralité meurtrière. Un coup fatal était enfin infligé à la petite duchesse. Rien, elle ne voulait plus rien! Sa main se posait sur son cœur, tandis que le vent léger découvrait ses jambes, laissant voleter ses voiles roses. Son corps n'était que peu recouvert, laissant inhabituellement émaner le clair de ses cuisses, la rondeur haute de sa poitrine. Une véritable poupée de cristal, douce et fragile, s'offrait aux yeux de SaYoLe. Sa délicatesse n'était égalée que de son rayonnement touchant, dans son désespoir déchiré. La douleur semblait l'embellir d'une émotion intense, et une voute d'étoile scintillait dans ses yeux pures. Son regard intense s'arrêtait sur les traits de SaYoLe. Les larmes mouillaient lentement ses yeux, et les perles de porcelaine roulaient lentement sous ces coloris divergents. Ses lèvres s'entrouvrirent, avec une lenteur relative à l'émotion, et sa voix troublée apparaissait, pure et ingénue, suivant la mélodie du rossignol désespéré.
« - SaYoLe...»
Elle semblait incapable de continuer, et d'ouvrir son cœur meurtri. Elle fermait ses yeux, un instant, contenant ses larmes avec peine. Coupable aux yeux du monde, et pourtant innocente, elle se berçait d'une illusion de culpabilité intense, ravivant cette émotion émanant du cœur. L'homme, son dernier rempart à la douleur, se tenait droit devant elle. Elle ne résistait plus, et cédait lentement au poids émotionnel qui la guettait. Il l'assiégeait de mille feu, jusqu'au cœur même de son âme sainte. Elle était déchirée, anéantie d'un tel choc... Elle fondait dans les bras de SaYoLe, trouvant une douceur du réconfort, dans la chaleur de son étreinte. Elle avait besoin de lui, plus que jamais... perdue dans cette tempête douloureuse, et gravement blessante. Son cœur battait les tambours de la paix, pourtant ensanglantée. Elle s'accrochait à lui, en vain. Il fallait fuir. Elle ne pouvait rester protégée de ce rempart, la grande Bonté l'interdisait. Une nouvelle déchirure creusait cette émotion intense, et la perdait dans un océan de larme. A l'aube des pleurs, s'agrippant à SaYoLe, cherchant son cœur, ses doigts.. son corps dans une étrangeté indécente, elle se détachait de lui fondant sur son lit de soie.
Ses longs cheveux retombaient avec lenteur, et, affalée à genoux, sa tête trouvait la douceur des draps, mouillés par les perles précieuses de la jeune femme. Plus touchante que les cieux même, son émotion gardait une saveur réelle et prenante, comme si elle ne fut pas concernée par les jeux de la noblesse, et les exagération du cœur. Son père disparaissait dans une longue agonie, ressentie jusqu'au plus profond de son cœur. Leurs lèvres gardaient ce chaste baiser en triomphe d'une passion non consumée. Le duc l'aimerait toujours. Ashenie aimait son père, avec une tendresse infantile.
Lentement, le rétablissement du marquis redonnait vie au sombre château, théâtre d'une mésaventure étonnante. On soupçonnait naturellement les drows. L'intrusion de l'un d'eux au cœur du château avait bien entendu été rattachée à cette sombre affaire. Le duc avait payé sa clémence, et on le regrettait amèrement. Le marquis était une victime non désirée, bien qu'on soupçonnait que sa visite n'eut fait effet que de coup d'éclat pour ce peuple noir, cherchant à éliminer la supérieur noblesse, dont même leurs rêves ne permettaient pas l'accès.
La petite Ashenie était bercée dans un océan pieux. Les vagues la portaient, la prière en prière, sous la douleur du deuil, gardant le vif espoir de la salvation du marquis. Le pauvre homme laissait une trace de compassion dans son cœur. Silencieuse, elle ne parlait que trop peu, au bon grès de la Bonté, qui se réjouissait de cette soumission totale. Seul SaYoLe la gênait à présent. Il fallait s'en débarrasser. La Bonté avait établit domicile dans le palais ducal, prétextant la religion et la protection de la jeune enfant. En entente complète avec la duchesse, elle était cependant consciente de tous ces changements.
Au son du réveil complet du marquis, un sourire s'éprenait enfin du visage d'Ashenie. Elle avait mandé à sa nourrice quelques soins aux marquis, lui prodiguant quelques mixtures dont elles seules avaient le secret. La nourrice était donc envoyée dans les quartiers du marquis, armée de quelques mixtures, d'un plateau d'argent renfermant un déjeuné complet, et d'un mot écrit de la main de l'ingénue. Elle s'attelait doucement à sa tâche.
« - Pardonne mon intrusion, Charim, mais mademoiselle m'envoie prodiguer au marquis quelques soins. Quel pauvre homme que voilà, et Ashenie en est bien touchée, croyez moi! Pauvres enfants! Madame la duchesse exige aussi une audience au près du marquis, des son rétablissement. Allons ne reste pas là.»
La vielle femme prenait soin du marquis avec un parfum maternel. Une vraie mère dans ce palais. Elle appliquait les baumes de la petite Ashenie, si bien qu'on eut juré que le parfum de la petite était présent dans la pièce. Un délire fugace que les plantes gardaient secrètement.
La rondeur des lettres émanaient sur la petite enveloppe enrubannée. La calligraphie admirable de la demoiselle présentait la lettre avec soin. Un fin parfum doux et délicat s'échappait de la missive.
- Citation :
- « Aegar, la simple nouvelle de votre rétablissement me laisse en proie aux sourires les plus délicats. J'ai tant prié pour votre salut, dans cet océan de noirceur, que vous me laissez une sincère impression de bonheur, au plus profond du cœur. Veuillez accepter ces quelques soins, et ces mets délicats, que j'ai demandé avec bon cœur pour votre rétablissement, qui, je l'espère, s'opérera rapidement. Que les dieux vous garde, marquis. J'ose espérer votre convalescence terminée. Puissiez-vous nous apparaître rapidement sous un meilleur jour.
Veuillez accepter, je vous en prie, mes humbles et respectueux hommages, et ne doutez jamais des sentiments sincères avec lesquels j'ai l'honneur de vous écrire. Que Néera vous bénisse.
Tendrement,
Ashenie De Sephren » |
| | | | Aegar Le Déchu
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| Aegar était encore dans son lits lorsque la vieille femme entra dans la pièce, elle déposa un plateau d’argent sur une table prés du lit Puis Charim entra.
« Monseigneur, voici la Bonté, la nourrice de Dame Ashénie de Sephren, par la demande de la Dame, la Bonté vous soignera »
Le Marquis acquiesça. La vieille femme l’irritait, mais il n’en montrait rien. Il avait toujours eu en horreur toute cette chasteté imposé
par une soi disant religion, mais pour le moment il ne pouvait rien faire. Cela faisait maintenant quelque jours que le Marquis allait mieux, il pouvait maintenant se lever et faire quelque pas, néanmoins la fatigue le prenait quelque fois. Aussi foudroyante et impitoyable qu’un aigle s’abattant sur sa proie, la fatigue le terrasser.
Malgres ces quelques effets indésirables qui devrait s’apaiser dans les semaines à venir Aegar avait réussi. Le Duc était mort, on soupçonner les Drow, c’était parfait. Néanmoins le Marquis avait pris soin d’éliminer tout lien qui relié Aegar au meurtre, personne ne saurait jamais.
« Monseigneur je dois aussi vous faire part d’une demande d’entretien de la part de la Duchesse »
« Très bien, portez moi mes habits »
Aegar se leva et sortit de son lit, dehors l’air était frais, il ferait chaud aujourd’hui. Aegar avait toujours aimé l’été. Il enfila une somptueuse tunique faite de soie noire, brodé d’argent. Cette tenue n’avait de deuil que la couleur, cependant il ne porta aucun bijoux . Il franchit la porte de ses appartement et se dirigea vers les appartement de la Duchesse. Depuis l’empoisonnement Aegar avait fait venir sa garde au Palais afin de protéger la famille Ducale et sa personne . Les
gardes de Sainte-Berthilde portant la cotte de maille doré et le croissant Blanc de Sainte-Berthilde peint sur leurs tunique noire rodaient dans les couloirs .
Aegar arriva, flanquer de deux garde et de Charim devant la porte de la
Duchesse, Charim toqua…. |
| | | | SaYoLe
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| Ses yeux gris restaient figés sur la triste vision de ses larmes naissantes aux bords des yeux bicolores de la jeune femme. Une telle tristesse dans le regard était presque insoutenable. Le fait qu’il ne puisse rien faire le mettait hors de lui. Il observait encore la jeune femme si belle alors qu’elle se jeta dans ses bras.
Surpris, SaYoLe resta quelques secondes les bras écartés alors qu’elle se saisissait de lui. Doucement, ses bras protecteurs se refermèrent sur la jeune femme. Le tissu était si fin qu’il sentait presque sa peau lisse et douce. Cette sensation lui rappela la scène des geôles, sauf que cette fois si, son état lui permettait de profiter d’avantage de ses sensations. De sa douceur, de son parfum, de sa peau… Cette situation ne lui était pas vraiment favorable… Alors que ses bras et ses mains allaient et venaient sur le dos et les hanches de la jeune Ashenie dans des signes de réconforts non dénués de sentiments, son esprit s’égarait au plus profond de son cœur. Il cherchait à comprendre se qu’il ressentait pour elle, ce qu’elle était pour lui… Ses sentiments avaient évolué considérablement… Il l’aimait…
Lorsqu’elle se sépara de ses bras en pleure, il la laissa s’échapper, désireux de ne pas aller dans le sens opposé qu’elle l’entendait. Il la regarda, caressant ses formes de son regard dans un regard protecteur comme jamais. Après quelques secondes plus tard, il la rejoignit et s’installa juste à coté d’elle, assit sur le lit. D’une main douce et emprunte de sensualité, il déposa la main sur le bas de son dos pour la remonter jusqu'à sa nuque et l’y laisser. Un simple contact qui à lui seul représentait sa présence et son soutient, même s’il laissait paraître également ses sentiments.
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| | | | Ashenie De Sephren
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Arrivé du Marquis [Terminé] Sam 4 Avr 2009 - 19:29 | |
| La duchesse Esidenir De Langehack s'était paré avec soin, et délectation. Un gout si raffiné et si soigné était dévolu à la rendre plus merveilleuse, rayonnante dans le désespoir. Ses cheveux, tiré vers l'arrière, finissait en de lourdes boucles blondes, grande et longues, qui laissait un aspect juvénile à la dame admirablement conservée. Son visage fin et maquillé a bon escient laissait transparaitre un attrait non négligeable, et ses pommettes hautes et roses soulignaient l'éclat de son regard charmeur.
Une robe au tissus rare couvrait son corps dans une noblesse éclatante. De couleur pourpre, elle serrait sa taille par un fin corsage au codes dorées. Sa poitrine en emphase s'entourait d'une dentelle noirs, aux motifs divers et arabesques. Plus lourde que jamais, la robe s'abattait en une énorme cloche sur ses hanches, pourvue de voiles noirs et de motifs d'or, encadrant quelques éclats de rubis. Magnifique et merveilleuse, un tel soin surprendrait honorablement le marquis.
Enfin, on frappait lentement à la porte. Le tumulte des récents jours se ressentait encore par la présence grandissante des gardes, çà et là, qui veillait au bien être de la gente noble. La porte s'ouvrait dans le petit salon, et on avait annoncé le marquis et sa suite. Les dames levaient lentement leurs visages, tandis qu'une jeune servante ouvrait docilement la porte. La duchesse se levait à la vue du marquis, tandis que la comtesse De Lancrais mouillait son regard de larmes superflues. Ashenie, effacée, jetait un simple regard émanant une douceur chaleureuse sur l'arrivant distingué. Un fin sourire harmonisait son visage à ses yeux tendres.
La duchesse s'avançait vers le marquis, surprise d'une si rapide visite. Elle l'embrassa avec tendresse, tandis que sa voix sensuelle rappelait à son esprit ses ébats charnels avec le marquis. Quelle vigueur!
" Marquis! Oh! Quelle surprise de vous voir si frais, et en si bonne forme. Nous nous languissions tant de votre retour! Ah! Quelle douceur de vous contempler de nouveau en si bonne forme, nous nous en ravissons!
La duchesse souriait avec habilité, affichant la lourdeur d'une poitrine généreuse au travers de son décolleté ample. La comtesse pleurait à présent, se jetant au près du marquis, comme une harpie en furie. Elle s'agenouillait à ses pieds, dans une longue et disgracieuse révérence, ternie par l'émoi.
Je vous en prie, marquis, prenez donc place..."
Ashenie, debout, s'inclinait poliment, toujours en retrait. Dans ses yeux vairons, la tristesse embrassait la douceur, et le deuil s'affichait sur une robe noire ample, à la texture visiblement raffinée et douce. Elle aussi apprêtée de façon délicate, elle restait effacée au marquis, presque fuyante, ne plaçant entre eux qu'un miroir de douceur.
Les femmes s'asseyaient, dans leurs fauteuils respectifs. La duchesse prenait place en face du marquis, tandis que la comtesse ornait sa droite. Ashenie était à présent placée à son coté directe, sur le même divan. Son regard se baissait, et, silencieuse, elle s'apprêtait à écouter la conversation.
" - Comment vous sentez vous, grand marquis?"
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| | | | SaYoLe
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Arrivé du Marquis [Terminé] Dim 5 Avr 2009 - 16:13 | |
| Derrière les fauteuils, adossé au mur, le Garde du Corps restait silencieux et effacé. Les bras croisés devant son torse, ses yeux gris observaient la scène avec attention. Son visage zébré de la marque qu’il devait à sa résistance aux malversations de la none et de la Duchesse, gardait un masque de neutralité. La situation pour lui était des plus délicates. Maintenant à la tête du Duché, le Duchesse pouvait mettre fin à son contrat sans soucis et même si tout n’était pas encore claire, elle venait de gagner en pouvoir de décision sur lui. Et cela, sans prendre en compte la none...
Son regard se posa sur la nuque de la petite Ashenie. Il espérait que ce rendez-vous ne durerai pas longtemps afin qu’il puisse l’emmener loin d’ici prendre un peu l’aire et se changer les idées |
| | | | Aegar Le Déchu
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Arrivé du Marquis [Terminé] Lun 6 Avr 2009 - 7:14 | |
| Il est vrai que la Duchesse, malgré son age, était belle, magnifiquement vêtu de noire et d’or, des bijoux splendide, le tout formant un panache de richesse à couper le souffle. La mort de son mari ne l’avait guère ému, au château tout le monde l’avait vite accepter, tout comme la venue des garde de Sainte-Berthilde. C’était parfait… Malgré sa fatigue
encore présente Aegar conserva tout sa dignité. Il pénétra dans la pièce d’un pas assuré, le regard haut .
La Duchesse, ainsi que tous les invités semblaient réellement heureux de revoir le Marquis en si bonne santé . Ashénie était toujours la, elle était vraiment splendide, la beauté à l’état vierge, une fois Duc Aegar s’occuperait personnellement de son cas. Derrière elle son garde du corps, un solide gaillard répondant au nom de Sayole. Ce dernier pourrait devenir gênant dans l’avenir. Néanmoins le Marquis ne pouvait le faire tuer, les soupçon se ferai contre lui cette fois, et ceci n’était pas souhaitable. La Duchesse s’approcha du Marquis et l’embrassa
" Marquis! Oh! Quelle surprise de vous voir si frais, et en si bonne forme. Nous nous languissions tant de votre retour! Ah! Quelle douceur de vous contempler de nouveau en si bonne forme, nous nous en ravissons ! Je vous en prie, marquis, prenez donc place..."
Aegar prit place dans un fastueux fauteuil. Le comportement de la Duchesse était quelque peu troublant, Aegar dénotait une certaine attirance de la part de la Duchesse, mais était elle juste physique ? Le Marquis n’avait que faire d’une maîtresse, il voulait une femme, un titre de Duc. Malgré tout cela, Aegar n’avait d’autre choix, pour le moment que d’accepter.
« Madame, ces jours ont était pour moi les plus éprouvant de ma vie. La perte du Duc a était pour moi coup dur, et je compati à votre peine. Mais heureusement vous avez survécu et cela me réchauffe le cœur »
Voila, pas plus. Néanmoins Aegar gardait ses yeux fixés sur la Duchesse. Un regard fortement évocateur , néanmoins ce regarde ne pouvait être compréhensible que par la Duchesse et le Marquis. Ce regard était empreint de tout l’esprit fougueux d’Aegar, sa jeunesse, ses désirs charnelles… L’instant ne dura que quelque seconde, mais pour les deux protagonistes cela sembla durer des heures. Ce fut la comtesse qui coupa court à la discutions .
" - Comment vous sentez vous, grand marquis?"
« Ma foi, je me sent encore un peu faible. La fièvre fut éprouvante, si bien qu’un rien me fatigue. Mes les guérisseurs sont optimistes. Néanmoins… Le Marquis fit une pause Je dois avoué ma fatigue présenteAegar se leva et se dirigea vers la porte Mesdames veuillez m’excusez mais la fatigue me terrasse, je dois prendre congé. Soyez assuré de mon retour prochain parmi vos si agréable compagnies.
[b]Bien maintenant tout le monde prendrait Aegar comme affaiblie par le poison, c’était parfait. Si il avait des ennemis dans le Palais ses derniers en profiterai pour l’abattre et il pourrait les démasqué et les faire disparaître. Mais la Duchesse savait que c’était feint. Avant de sortir Aegar lui avait jeté un regard des plus évocateur sur la suite de la journée. Le Marquis repartait maintenant ,avec son escorte, vers ses
appartements où il attendrait la venu de la Duchesse. |
| | | | Ashenie De Sephren
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| La grandiose duchesse croisait avec fureur le regard du marquis, en ce qui parut être un instant interminable, dans l'infini éperdu d'un immense brasier. Ses yeux s'étaient perdus dans ceux du marquis, immenses et d'un bleu envoutant, tandis que le noble coloris noisette scintillait de mille feux. Considérablement aspirée dans un siphon grandiose et ténébreux, la duchesse fixait le visage du marquis, avec une volupté haute et distinguée. Ses lèvres charnues s'avançaient avec mystère et désire, prolongée dans la continuité des souvenirs, qui enivraient les sens de la dame. Pourtant maîtresse d'elle même, elle ne laissait que transparaitre un regard dont l'éclat suffisait à l'évocation d'un songe désirable. Cependant, son fort intérieur était assiégée par la jeunesse fougueuse du marquis, et provoquait en elle une tempête des sens. Une pluie torrentiel envahissait son corps, et se propageait en un frisson contenu, à peine visible. Les bras du marquis l'enveloppaient, illusoires, et ses doigts trouvaient satisfaction sur sa peau lisse. Mais déjà, dans un sourire évocateur, elle détournait le visage, dignement, après quelques courts instant de contemplation. Extérieurement, personne n'eut pu remarquer tout l'émoi des deux protagonistes. Le regard n'avait duré guère longtemps, si bien qu'il fut considéré comme anodin.
La duchesse observa le marquis un instant, et détourna le visage. Le jeune SaYoLe contemplait sa protégée, si noble et dévoué. Mais qui n'eut pas compris ce que signifiait un regard pour la duchesse? Assurément, le jeune garde du corps était victime de son sexe, faible. Imbécile et naïf, il était condamner à être prisonnier de la chair des cœurs féminins. Il était évident pour elle qu'Ashenie était un instrument de déchéance, pour bien des hommes, ou une société entière. Pure et habile, l'éducation de la Bonté portait ses fruits à merveille. Et le résultat en était des plus délectables. Elle contemplait le regard doux de SaYoLe, quoi que camouflé derrière cette froideur constante. Un sourire s'agrandit sur son visage, tandis que la comtesse mandait au marquis l'évolution son état. Extérieurement, il parût innocent, et uniquement guidé par la bonté d'approuver les paroles de la comtesse. Ashenie était si pure, tandis que son regard se perdait dans la richesse de l'environnement, où trônaient les plantes d'or et les fleurs de rubis, dans une abondance des plaisirs. Ses yeux bicolores exprimaient toute l'intensité de son regard chaste et délicat, éperdus entre les mots du marquis, et le décès prématuré de son pauvre père. Une réelle déchirure s'était éprise de l'âme si fragile de la jeune enfant. Ses pommettes hautes et en emphases, rosies, soulignaient les longs siphons ingénus, céruléens et limes, soulignant toute l'émotion de leurs sillage. Ses cheveux, tirés vers l'arrières, resplendissaient en une magnifique fleur de chevelure, au milieu du lys blanc et de la rose ivoire. Elle affichait sa lourde robe blanche, brillante, à la traine en plume de paon blanc tressé. Assise et silencieuse, la poupée de cristal incarnait l'idéal passionnel intense, doux et pieux, bercée par la voix du marquis...
La duchesse s'interrogeait un instant sur la séduction naturelle d'Ashenie. La belle eut été un instrument considérable, en vue de faire échouer toute une société masculine. Si délicate et si pure, les hommes étaient prisonniers de leurs illusions en la voyant. La duchesse soupesait, comprenait, analysant lentement l'emprise qu'elle pouvait avoir su SaYole. Ce simple regard était significatif, elle en était convaincue. Ashenie eut été un piège de choix pour parvenir à la fin de l'imbécile, qui, trop fidèle et crédule, dépendait entièrement d'un simple regard. La duchesse détailla lentement SaYoLe. Sa musculature saillante la bercait d'un tendre songe délicat. Ses bras fougueux enserraient lentement la duchesse dans une imagination chaleureuse, et délicate.. Non.. Il enserrait sa fille. Lentement, la volupté s'éprenait du couple enlacé, et il cherchait une conquête plus grandissante que le cœur et l'âme, prenant la vertu entière. Il se glissait au plus près d'elle, qui, vaincue, ne parvenait qu'a se défendre de soupirs évocateurs... La duchesse souriait, sous l'inquiétude de la comtesse, qui lançait un regard incertain et frêle au marquis, tandis qu'il répondait de sa voix grave et masculine. Ashenie s'inscrirait-elle dans une voie libertine? La duchesse ne manquerait sans doute pas d'utiliser cette perle océan dans une atmosphère courtisane... Et SaYoLe n'eut put être qu'un pantin, afin qu'elle lui enseigne comment...
Le départ du marquis la tirait brusquement de sa torpeur, et la duchesse le dévisagea d'un lourd regard de compassion. Le pauvre marquis était atteint par ce poison, il eut fallut le comprendre! Pauvre homme! Mais il était rétablit, c'était le principale. La duchesse sourit un instant, laissant émaner sa voix sensuelle et intensément séductrice.
" - Oh! Vous nous quittez déjà? Que les dieux veillent sur votre repos, marquis."
La duchesse souriait, tendant sa main vers les lèvres du marquis, tandis que la comtesse montrait son plus profond respect, mettant en genoux à terre, et clamant tout l'émerveillement qu'elle eut de revoir le marquis en si bonne forme. Ashenie, se leva enfin, et lança un regard doux et compatissant au marquis. Elle entama une révérence souple et délicate, voluptueuse et légère, avec une grâce et un maintient éclatants. Elle sourit un instant, alors que le marquis disparaissait.
"- Oh, ce marquis! Quel homme délicat. Je dois m'avouée émue de sa présence, jusqu'au plus profond de moi. Quelle intensité dans ses regards, et sa jeunesse envoûtante est digne des plus grands romans! De grâce.. que l'on m'amène près de lui. je veux me délecter encore de sa présence...
- Oh, ma chère! Ne vous mettez pas dans ces états. Allons.. il est vrai cependant que le marquis est bel homme, et qu'il est d'un charme envoûtant. Cependant, il me semble bien déplacé de vous déporter ainsi en de telles déclarations émues. Ce qui est vrai d'un homme, l'est doublement à son égard...
La duchesse parlait avec assurance et maintient, presque pieuse. Elle semblait sincère et cruellement convaincue de cette dangerosité masculine. Elle tourna un instant les yeux vers SaYoLe.Elle sourit un instant, tandis qu'elle reprenait.
N'oubliez pas que ces maîtres des cœurs savent nous briser plus vite que nous ne saurions jamais le faire. leur supériorité reste dangereuse, vous le savez, et devez rester sous le joug du comte de Lancrais, bien que le marquis soit des plus vigoureux, il ne reste pas moins dangereux que les autres, et vous compromettre vous conduirait à une mort certaine...
Elle souriait de nouveau, triomphante, tandis que la comtesse acquiesçait avec vigueur.
- Oh! madame, votre sagesse est admirable. Je ne saurais dire combien je vous aime que d'être ainsi aussi sage. Votre sainteté et pieuseté vous sauvera, j'en suis persuadée. les dieux vous sauront être cléments. Et vous, damoiselle, reprenait-elle, dédaigneuse, que pensez vous de notre bon Aegar?
Ashenie sortait de sa douce torpeur, tournant un instant les yeux pour trouver son assurance dans les yeux de SaYoLe. Lentement, ses lèvres rosées s'entre-ouvraient lentement. Sa voix légère, semblable au chant cristallin du rossignol, menait ses notes hautes dans les étendues assures et musicales.
- Le marquis possède les mœurs les plus courtoise et les plus délectable, je dois l'avouer. Sa conversation est intéressante et agréable, d'autant que sa personne. Il possède des vertus admirable, tant que mes yeux ont pu le déceler. Hélas, je ne l'ai que trop peu croisé. S'il m'est agréable, je ne voudrais me méprendre à son sujet. Aussi, ne pourrais-je m'étendre davantage à son sujet.
La duchesse laissa échappé un rire forcé. Cette jeune femme était trop intelligente, et sa rhétorique perdrait les homme comme si une soupe flottait en leurs cervelles, seulement guidés par leurs instincts; d'autant que son analyse, certes naïve, restait juste. Quoi qu'il ne fut pas difficile de se tromper en en disant si peu.
- Ashenie, délicieuse enfant, raccompagnez donc madame, et faites appeler son carrosse. Votre mari doit se languir de vous, ma chère comtesse... emportez le donc au plus profond de.. votre.. cœur..."
la duchesse souriait, tendis que sa fille disparaissait avec la comtesse, élogieuse encore envers le marquis. La dame s'éclipsait lentement, après avoir invité SaYoLe à effectuer ce pourquoi elle daignait le payer. Elle se dirigeait lentement vers les appartements du marquis, un léger sourire aux lèvres. Aucun domestique n'était à déplorer, que la garde du marquis. Elle sourit, et entrait dans ses appartements, après avoir toqué avec grâce. |
| | | | Aegar Le Déchu
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Arrivé du Marquis [Terminé] Mar 7 Avr 2009 - 7:04 | |
| Depuis le départ d’Aegar le plan initiale avait était changé. La flexibilité était reine dans ce genre de situation. La Duchesse semblait un bon parti, certes quelque plus âgé que le Marquis, mais elle conservé encore toute sa beauté. Il fallait maintenant la séduire, puis l’épouser. Cela ne serait guère aisé, mais toute de même bien plus simple que d’assassiner le Duc. Depuis la mort du dit Duc les gardes de Sainte Berthilde affluaient, c’était prévu. Ce qui était quand même drôle c’est le fait, que personne ne se douta de rien.
Aegar attendait la Duchesse dans ses appartement, la journée tirait sur la fin. Sur la terrasse on pouvait aisément voir le soleil descendre sur la mer. Il ferai nuit dans une heure environ. Malgré cela il faisait encore chaud, Aegar était en pleine forme, il ne s’était réveillé qu’il
y a quelques heures à peine. La duchesse viendra bientôt.
Un homme portant la livré de Sainte Berthilde approcha
Monseigneur, La Duchesse Esidenir De Sephren est là. Dois-je la faire entrer ?
Oui, puis vous pourrez disposer, emmener le reste de ma garde en ville pour se reposer. Mais garder quand même la moitié de l’effectif ici… Puis Aegar sortit une bourse d’un de ses coffre et la donna au garde Voila pour vous tous, passez une bonne soirée .
Merci Monseigneur, vous aussi.
Le capitaine de la garde d’Aegar était ravi, voila comment acheter la loyauté des gens. Savoir être généreux pour récompensé et être intraitable et ferme pour punir, telle doit être la devise d’un bon seigneur. Aegar était prêt à recevoir la Duchesse, il avait pour l’occasion revêtu une splendide tunique de soie rouge entremêlé de fil d’or. Il portait aussi ses plus beaux bijoux, tous d’or, étincellement magnifiquement et se mariant parfaitement avec la soie de ses vêtements. Il s’était tout juste lavé et rasé. Il n’attendait plus qu’elle.
La Duchesse Eisendir pénétra dans le salon aménagé à son effet. Elle était à couper le souffle, Aegar aurait tout donner pour la connaître vingt ans plus tôt.
Madame, prenez place. place Aegar désigna un somptueux fauteuil de velours rouge, une fois assise Aegar alla s’asseoir face à elle. A coté une petite table basse portant une splendide plateau d’argent, où était disposait une bouteille d’un très bon vin de Sainte-Berthilde aromatisé à la cerise, qu’on disait quelque peu aphrodisiaque et quelques mets.
Voulez vous un verre ?
Aegar n’avait pas quitté son regard de la somptueuse Duchesse |
| | | | Ashenie De Sephren
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Arrivé du Marquis [Terminé] Mer 8 Avr 2009 - 11:34 | |
| La duchesse apparaissait, splendide et majestueuse, dans sa lourde robe, laissant entrevoir ses formes généreuses. Elle marchait lentement, d’un pas décidé vers le marquis, ses yeux perçant les siens. Une hymne de sulfure guidait lentement ses pas, hautains et gracieux, à cette jeunesse fougueuse dont se jouait le marquis avec classe et dignité. Sa poitrine se bombait sous sa respiration grandissante, et elle souriait avec soin et éclat, dans une volupté intense et un regard scintillant de mille feux.
Le marquis était bien tendre, paré et somptueux, il émerveilla la duchesse un instant, embrasée par la poudre qu’il jetait à ses yeux noisette. De nature supérieur, un homme l’émerveillait avec simplicité, quoi qu’elle pu bien être maîtresse absolue de ses émois, jusqu’aux moindres détails du regard. Avatar de son propre ouvrage, et de celui de sa mère, elle détournait lentement les yeux, comme si elle n’eut rien remarqué, comme si le marquis perdait un instant tout pouvoir. Un signe, sans doute…
Il l’invita courtoisement à s’assoir dans un fauteuil de velours rouge, évocateur dans tout son sens, et le mobilier de Langehack était des plus confortables. Le marquis avait été loti dans les appartements les plus confortables réservés aux invités. Face à face à présent, le regard de la duchesse fuyait sainement celui de marquis, comme si elle eut cherché à échapper à son emprise grandissante. Le cherchait-elle réellement ?
Le marquis proposait un verre, du vin de sainte-Berthilde, que la duchesse ne pouvait assurément pas refuser. Mais, maîtresse d’elle-même, elle se devait de ne pas se laisser détériorer par l’alcool. Il la perdrait face au marquis, et une femme avait toutes les peines à se défaire des méfaits masculins. Elle trempait adroitement ses lèvres dans le vin, laissant toute l’illusion d’avoir soigneusement et délicatement goûté au vin, sans avoir absorbé le liquide. Elle sourit un instant au marquis, puis, détournait les yeux douloureusement, laissant aspirer à la tristesse de son mari.
« - Oh, marquis ! Votre présence me réconforte bien, sachez-le. Le décès de mon pauvre mari, si rapide, me laisse émue… et le roi est bien loin de s’en soucier… bien qu’il fusse mon neveu…
Elle laissait échapper un soupire, et reportait des yeux scintillants sur le marquis.
Je suis cependant ravie de vous contempler à nouveau sur pied. Votre chance est bien grande… ou peut-être est-ce.. le talent. » |
| | | | SaYoLe
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Arrivé du Marquis [Terminé] Jeu 9 Avr 2009 - 21:52 | |
| Accompagnant Ashenie, le Garde du Corps porta un regard neutre vers leur invité et ses gardes. La prolifération de soldats armés n’appartenant pas au duché n’était pas pour lui plaire… Il allait falloir prendre quelques mesures pour la sécurité de la future duchesse… |
| | | | Aegar Le Déchu
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Arrivé du Marquis [Terminé] Ven 10 Avr 2009 - 7:22 | |
| Le talent…mais que voulait elle dire ? Le Marquis n’en avait aucune idée. La question est de savoir ce qu’elle ferait, s’en servirait t’elle comme d’un moyen de pression vis-à-vis du Marquis ? sûrement. Mais que pouvait il faire maintenant ? Le Marquis la questionna tout en reposant son verre, d’une voix douce et sensuelle .
De quelle talent me parlez vous, ma chère ?
Aegar prit conscience à ce moment même qu’il faudrait se débarrasser aussi de la Duchesse, car que faire si elle refusait de partager le pouvoir, a moins que le Marquis ait déjà quelque chose qui la fera plier. Le Marquis se leva et reprit
Vous avez maintenant un formidable palais.
Aegar n’était pas stupide. Profitant de la tumulte général ayant suivit l’empoisonnement du Duc, il avait fait revenir sa garde au Palais ducale, de plus chaque jours de nouveaux gardes, des serviteurs, des palfenier… arrivaient de Sainte-Berthilde. Une sorte d’infection se propageait dans le palais. Bientôt la plus grande majorité des personne présente dans le château serait de Sainte-Berthilde. Aegar avait tellement bien calculé son coup que personne ne pourrait rien dire . Pourquoi tant de serviteur ? Pour s’occuper de la Duchesse et du Marquis bien sur, qui pourrait dire non ? et pareillement pour les gardes. La Duchesse n’avait guère le choix, elle ne s’était peux être pas rendu compte de ce qui se passé, mais elle le saurait bien assez tôt, et alors cela sera trop tard… |
| | | | Ashenie De Sephren
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Arrivé du Marquis [Terminé] Sam 11 Avr 2009 - 9:04 | |
| La duchesse détournait le visage d’un air vague et poète, séducteur et cependant témoin d’une certaine fuite, comme si le marquis n’eut pas cette supériorité sur elle. Avec lenteur, elle souriait, regardant le mobilier du marquis, où les couvertures de soie trônaient, douces et chaleureuses. Ses yeux semblaient animés d’une flamme incandescente, et parfaite, un brasier tumultueux des sens. D’un geste lent, elle portait de nouveau la coupe à ses lèvres, sans avaler le liquide qui causerait sa perte… Non ! Elle était bien assez maîtresse d’elle-même pour que l’alcool ne vienne pas déranger chacune de ses mimiques, soigneusement agencée. Elle voyait bien le potentiel de ce jeune marquis, sa fougue et son intellect. Avait-elle omis de considérer la venue des nombreux gardes ? N’avait-elle pas déjà, cent fois, ou constater l’habilité de ce dernier, tant dans ses mœurs que dans son verbiage ? Assurément, il était une pièce de collection, d’un énorme potentiel ! Mais il ne savait sans doute pas la combativité d’une femme…
La duchesse reporta son regard flamboyant sur le marquis, sans avoir que sourit au son du mot talent. Elle n’y répondrait pas, et laissait une ambigüité planer sur l’esprit du marquis triomphante, et embrasée. Sans doute penserait-il déjà que l’alcool s’emparait d’elle, et qu’elle était, à bien des égards, le jouet de sa manipulation. Un maigre défaut de considération de sa part, oh ! le jeune, et fougeux. Il ne connaissait que mal la duchesse, qui, déjà, employait ces mesures à l’encontre du marquis. Le sieur Aldénor de Faëorn avait justement cette mission. Et Ashenie lui servirait sans doute enfin, si le marquis osait se dresser plus haut que son rang. Tombant dans les profondes abysses féminines, il n’y pourrait rien ; et si la duchesse était extrêmement douée à ce jeu, elle était convaincue qu’Ashenie la surpassait d’un simple regard ! La douce enfant…
Elle se levait lentement, et détaillait visiblement le marquis, avant de reporter son regard dans le sien. Elle était à sa hauteur à présent, et murmurait de sa voix sensuelle de velours, embrasée par la jeunesse ardente du marquis.
« - Le goût du formidable semble nous être commun, n’est-ce pas, Aegar ? Les tumultes du merveilleux sont une réserve de la gente la plus développée, la seule capable d’en jouir… dont vous et moi faisons parti. Et vos somptueux goûts en attestent. Je dois avouer votre charme, et celui de vos imposants gardes… et la somptuosité de votre vin, tout comme de votre regard. Exquis... est-ce le mot ? »
La duchesse souriait, charmeuse, plongeant un regard tumultueux dans celui du marquis. |
| | | | Aegar Le Déchu
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Arrivé du Marquis [Terminé] Jeu 7 Mai 2009 - 16:05 | |
| « - Le goût du formidable semble nous être commun, n’est-ce pas, Aegar ? Les tumultes du merveilleux sont une réserve de la gente la plus développée, la seule capable d’en jouir… dont vous et moi faisons parti. Et vos somptueux goûts en attestent. Je dois avouer votre charme, et celui de vos imposants gardes… et la somptuosité de votre vin, tout comme de votre regard. Exquis... est-ce le mot ? »
Es le vin, ou bien autre chose, Aegar n’aurait su le dire, mais la situation semblait changer .Etrange sensation, un regard, un doute, un changement de ton. Le Marquis eut soudain un doute. Et si la Duchesse n’était pas si dupe qu’il l’aurait pensé. Il la savait diablement ambitieuse, mais à présent il était certain que les intérêts du Marquis aller de manière conjointe à celle de la Duchesse, mais si ce n’était pas le cas ? Que faire, Aegar était déjà aller bien loin.
Certes il avait quasiment la main basse sur la forteresse, mais prudence. Après tout il avait fait assassiner le Duc, que penserai ses hommes si ils l’apprenaient. Aegar marché maintenant sur du verre, chaque pas pouvait être son dernier, le sol risqué à tout moment de s’écrouler.
Je vous remercie ma dame, il est bien entendu que tous ces compliments que vous faites, je pourrai vous les retourner. Je n’ai rarement vu de femme si… pleine d’éclat, telle un soleil vous illuminez ce qui vous entoure.
Aegar reprit un verre et plongeât son regard dans celui de la Duchesse. Eux seuls savait ce que cela voulait dire.
Dite moi ma chère, qu’attendez vous de tout cela ?
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| | | | Ashenie De Sephren
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Arrivé du Marquis [Terminé] Dim 10 Mai 2009 - 10:24 | |
| La duchesse contemplait le marquis, levant les yeux vers son imposante virilité. Elle souriait, sagement. Sa délicatesse émanait même de ses yeux admiratif de cette imposante stature, et de cette fouge réservée à la jeunesse. Des songes trépanaient un instant son esprit, face à l’apparente noblesse du marquis. Sainte-Berthilde était bien puissante, certes, et le marquis des plus exquis. Si sa virilité imposait le même respect que ses mœurs, peut être Ashenie eut elle pu succomber à ses bras. La torpeur fantasmagorique de sa fille, éprise des bras du marquis, berçait doucement ses songes dans un parfum de luxure. Ses yeux noisette contemplaient pourtant le bleu intense du marquis, et pourtant, elle ne voyait qu’Ashenie en détressée, face à cet homme imposant. Là, leurs mains liées, malgré la volonté de la pucelle, tendis que son dos collait au torse du marquis. Son ventre caressait la délicate damoiselle, qui, malgré elle, était dévolue à cet homme… Et la bouche enviable du marquis se poser sur cette peau opale et tristement magnifique aux yeux de la duchesse. Reflet d’une beauté passée, et pourtant encore belle, elle savait bien toute l’étendue séductrice que sa fille possédait, et grâce à elle.
La voix du marquis la sortait brusquement de sa torpeur, et elle s’arrachait à ses songes en souriant aux paroles du marquis. Déjà bien trop marqués, elle n’oubliait pas l’entâche du marquis, de basse extraction. C’était bien inconcevable d’unir Ashenie à une telle impureté de sang. Lentement, sa voix sensuelle reprenait selon les notes de l’extase.
« - Votre admiration me touche, et vos mots sont des flammes dansantes sur les aléas de la volupté. Oh, marquis… votre courtoisie est admirable, bien plus digne que celle des hommes de cour… Je n’ai que peu de souvenir d’une telle délicatesse dans la virtuosité des paroles… »
Lentement, elle feignait de nouveau de boire, portant ses lèvres le vin au parfum doux. Son regard ne quittait pas celui du marquis, et une intensité semblait lier les deux protagonistes. Enfin, elle déposait son verre, et souriait avec sensualité. Ses lèvres pulpeuses dégageaient tout l’érotisme de sa personne en une vague de désir importante. Elle s’approchait lentement du marquis, gardant son regard dans le siens. La proximité s’intensifiait, et sa poitrine effleurait à présent le torse du marquis, le caressant presque à chaque inspiration.
« - Et vous, marquis, que désirez vous… ? Vous semblez… si fougueux et si courtois…»
La duchesse laissait ses paroles en suspend, dans un souffle parfumé. Ses yeux noisettes étincelaient de mille feux. |
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