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| † Horn Dante † [Maitre Imposteur] | |
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: † Horn Dante † [Maitre Imposteur] Jeu 5 Mar 2009 - 12:17 | |
| _________________________________________________________________ Le temps qui adoucit la peine n’efface pas le souvenir _________________________________________________________________ - Nom et prénom: Mon père m’avoua qu’avant de choisir la dénomination de son garçon, il pensa à la femme qui aurait à le murmurer des années plus tard : Dante Horn, ainsi me nomma-t-on. - Age : Je connaîtrai mon 26ème hiver sous peu, le petit bourgeon est devenu une superbe fleur ! - Sexe : Il me donnerait presque du mal pour marcher et je reste modeste ! Sans même baisser les yeux nous dirons masculin. - Particularité : Tout mon être inspire la particularité, l’originalité ! Plus sérieusement, il est difficile de dire ce qui peut me différencier d’un autre, mais à choisir je dirais que mon accoutrement de dandy fit pivoter plus d’un regard dans ma direction. - Alignement : Disons que je prône une neutralité totale. - Métier : Je n'apprécie pas le terme de Voleur, trop péjoratif, trop... Simplet ! Je suis un "Maître Imposteur", voilà un titre classe et enviable ! - Classe d’arme : Je ne suis pas une bête de combat, toutefois la maîtrise au sabre que j’acquis au fil des âges reste assez bonne pour découper les minuscules aumônières d’un duelliste vaniteux au point de surpasser mon arrogance. - Equipement : Des habits de bourgeois simples et pratiques, quoique de mirifique qualité, un couvre-chef de capitaine corsaire virant de l’ébène à l’opalin, un cache œil pareillement coloré, voici la béotienne caricature de mes apparats en temps usuel. Mélangeant le gracieux au non-conformisme, l’agréable à l’original, sans jamais omettre ce céleste soupçon de classe qui fait la plénière différence ! Car c’est ainsi que les gens doivent me voir, aujourd’hui je choque, demain je plais, les bonnes idées n’ont pas d’âge, seulement de l’avenir. Pour plus de détail, j’affiche une culminante paire de bottes sombres, ainsi qu’un large ceinturon dont la boucle proéminente fut taillée dans le plus immaculé des ors lactescents. Une épée bâtarde bat mon flanc gauche, aisément maniable et à prendre en main, elle n’en reste pas moins redoutable sinon que légèrement rouillée. Ayant le rôle d’arme secondaire, ou d’ultime secours selon les situations, une dague se dissimule dans l’une de mes chausses. En couronnement de cette exquise esquisse, les bijoux que je revêt se résignent à une simple résille d’argent incrustée dans le lobe droit de mon haliotide et une consubstantielle bague enlaçant d’un bout à l’autre l’index de ma main gauche. _________________________________________________________________ La beauté de l’apparence est seulement un charme de l’instant, l’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme_________________________________________________________________ - Description Physique de votre personnage : Infant de nitescence absolue, coruscant dans les prunelles céruléennes des Séides aguerris, l’ange lumineux que je suis exalte les esprits par son Arcamenelienne personnalité. Mais avant de peindre l’abscons personnage, dégageons-nous de l’abstrus de son esprit, pour uniquement nous fier à notre trompeuse vue, s’ébaudissant devant mirifique Noblesse. Ma courte crinière miroite au rythme des lumières éblouissantes, éclatante de magnificence puisque le noir pigment est fidèlement retranscrit sur cette sombre chevelure au brun vif et perçant. Qui oserait y plonger sa main ? Même un célestin hautement gradé ne se permettrait pas un tel affront, sur l’intouchable Adonis, conservant son intégrité car liée à sa dignité. Contrairement à la plupart des nobles dont je ne fais pas faction, mes mèches gracieusement virevoltent au vent, ne connaissant aucune obligation de mouvement. Attardons-nous sur mon précieux minois, montrant O combien les fées se sont penchées sur le berceau du merveilleux dandy. Figés sont les traits de l’Impavide, que se soient ses bruns sourcils ou son nez droit. On ne peut guère donner un nom à cet impassible et anguleux visage, marqué par une masculinité si présente. Superbe chair nacrée et sans Imperfection, vide de nacarat aux recoins de son splendide corps, celui qui par son attitude chevaleresque nous hypnotise par ses prunelles aux coloris orangés. Billes lumineuses accentuées par ses courts sourcils bruns, leur mouvement nous fascine, puisque ce dernier est sans conteste mesuré. La silhouette vénitienne éclot, tel un ange sorti d’outre-tombe pour pourfendre le Malin. À travers les yeux dit-on, nous affleurons le tempérament d’un individu. Détaillons encore l’avantageuse anatomie du Noble Saltimbanque, superbe Damoiseau qui n’en finit pas de nous séduire sous son acerbe mépris. Étant un homme de grande taille, ma musculature parfaite et travaillée n’a d’égale que sa beauté naturelle, ainsi j’impressionne par ma présence et par ma carrure athlétique. Enfin pour terminer cette étrange mais néanmoins fabuleuse description du jeune Dante, le monde s'épand sous ses pieds alcyoniens, éclate à ses iris myosotis, enchâssées de joyaux idéels et jalousés des plus belles gemmes que les flancs maternels n'eurent jamais accouchés. Les prunelles ainsi tréfilées flamboient d'affable ironie et fate prodigalité. Les fins cils de jais obombrent, lorsque mes paupières choient, entourant différentes nuances de couleurs, les pommettes mordorées liserant mon noble minois. Dès lors, elles se rehaussent avec joliesse tandis que ses lèvres poupardes étiolent l'austère vénusté de ses traits en un dolce sourire machiavélique. Voilà précisément la plus manifeste des particularité physique du mythique pirate, la finesse et la beauté de ses traits, que beaucoup de jeunes femmes jalouseraient secrètement, un paradoxe assez surprenant, sans compter la douceur de sa voie qui ne fait qu’accentuer l’ambiguïté.
Alors, vous en pensez quoi ? Beau bestiau hein ?! J’entends déjà vos sarcasmes, mais ne vous y trompez pas, la carriole de vos injures roule sur les pavés de mon indifférence. Franchement, comment pourrais-je me décrire en toute objectivité ? Question rhétorique je le crains, moi qui suis juste incapable de marcher les épaules courbées et le regard baissé. Si vous désirez réellement savoir quelles formes ont mes courbes viriles, venez donc faire un tour à la chambre 420 des « Sept Roses » (du moment que vous ne trimballez nulle bourse entre les jambes…)_________________________________________________________________ Ne pouvant se défaire de sa folie, il tentait de lui donner l'apparence de la raison_________________________________________________________________ - Description mentale de votre personnage : Je suis une personne que l’on pourrait qualifier de…Méprisable ! Moqueur, prétentieux et cynique, l’esthète que je représente aime titiller là où le sujet se fait sensible, tel une aiguille que l’on vous plante à l’endroit précisément douillet. Pas de pitié, je ne fais aucune exception quant à mes railleries :les jeunes, les vieux, les pauvres, les riches, les femmes les hommes et même les enfants ont droits à son caractère de cochon. Le pire restant, sans nul doute, l’inébranlable confiance que je place en mes capacités. La provocation fait entièrement partie de mon être : le sourire narquois est une arme redoutable face aux nerfs d’acier. Toutefois, n’allez pas croire que je me se sente supérieur, au contraire, ce sombre portrait cache un cœur blessé ayant perdu l’espoir de cicatriser. Non je déconne !! Êtes-vous seulement assez stupide pour croire que tous les méchants ont d’abord eu une enfance malheureuse ? Un événement tragique qui bouleversa définitivement leur vie ? Foutaise ! Il n’y a de bien et de mal que selon l’opinion qu’on a. Traitez-moi de mécréant et mon esprit de réparti clamera qu’il faudra attendre de vous avoir volé pour crier au voleur…
Je suis et resterai un intarissable joueur, Miradelphia n’est qu’une perpétuelle salle de théâtre dont il nous est possible de jouer tout et n’importe quel rôle à la fois. Mon âme, si tant est que j’en possède une, se doit d’être bercée par le remous des flots, je ne peux vivre sans un horizon couleur saphir et une maison flottante. La vie de pirate reste inlassablement festive, telle une drogue dont il vous serait impossible de décrocher, l’ambiance particulière qui émane de cette vie marine vous enivre pour mieux surprendre au moment inopiné. J’aime me lever sans savoir quelle merde m'attend de pied ferme, j’aime cette vie que mène les pionniers d'indomptables Océans. D’un naturel curieux, je me plais à penser, par un doux soir d’été, au vent imprégné de mille parfums, ce que chaque personne pourrait faire au même instant. Quelle démarche adopte donc un noble de la Maison des Cassandre lorsque celui-ci descend en ville ? Comment un paysan des pâturages de Langehack mange-t-il ? Quel accent porte un elfe d’Aleandir du Recoin Nord ? De quelle manière un marchand du Duché d’Oesgard vend-il son commerce ? Quels rituels pratiquent les prêtres de second cycle du dieu Othar ? Comment un voleur natif d’Erac et fils unique se tient-il une fois pris la main dans le sac ? Toutes ces questions peuvent paraître dérisoires lorsqu’on ne s’appelle pas Dante, mais avoir la capacité d’être n’importe qui est quelque chose qui me fascine et que je convoite depuis belle lurette… Voilà grossièrement comment je fonctionne, voyant, sous des yeux d’enfant, la vie comme une immense scène à spectacles variés. Plus les gens entrent dans mon jeu, plus je me sens satisfait. Nous pourrions nous étendre des heures durant sur mes goûts, je chéris la poésie, je déifie les femmes, je sacralise la luxure, j’idolâtre les drogues, j’affectionne l’argent, je glorifie le rhum et j’apprécie fortement les duels.
Dernière édition par Dante Horn le Jeu 23 Avr 2009 - 17:08, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: † Horn Dante † [Maitre Imposteur] Jeu 5 Mar 2009 - 13:41 | |
| - Histoire : La nuit était tombée depuis peu et un vent glacial soufflait sur le ponton désert du navire. À travers sa fenêtre, Dante observait les étoiles qui tentaient vainement de percer le ciel d’encre. D’accoutume, il n’avait aucunement besoin d’allumer sa lampe à huile, ne s’éclairant qu’à la pâleur d’une lune aujourd’hui absente. Un peu plus loin, collés les uns aux autres et braillant des chansons paillardes, les membres de l'équipage pirate, avec lesquels il avait embarqué, fêtaient la pêche de Skarin Deux-doigts…Ce dernier n’avait rien attrapé, (prétexte bien malingre, mais prétexte quand même pour faire péter les bouteilles de rhum).
Le bout de sa clope perça les ténèbres de la cabine, grattant le vélin à l'aide d'une plume usée, Dante se mit à l’œuvre d’un mémoire retraçant tous les évènements de sa palpitante vie…Finalement pas si passionnante que ça. **Putain j’ai rien à dire**_________________________________________________________________ CHAPITRE I : Prologue _________________________________________________________________ Mon histoire…
Par où commencer ? Ha ! Oui. Il leva les yeux au ciel, l’air pensif, puis s’alluma une nouvelle cigarette :Commençons par le commencement voulez-vous ? Connaissez-vous Ydril ? La belle et si délicate Ydril ! Cette ville portuaire dont les étoiles scintillent sur l’eau par temps clair. Cette citée dont les moustiques abondent par chaud mois de Bàrkios et où la musique devient se métamorphose en un doucereux fond sonore durant les fêtes nocturnes. Oseriez-vous me dire que vous n'avez jamais vu, de vos yeux vierges, ce port éblouissant qui vient illuminer la côte de ses feux dansants une fois la nuit tombée ? Quel intense spectacle vous manquez, cet endroit est un véritable refuge pour âmes mélancoliques et alcooliques. C’est là-bas qu’une femme mit au monde son troisième nourrisson, dans un de ces quartiers encombrant les bas-fonds d’une splendide bourgade. Car le bonheur des uns fait le malheur des autres, la pauvreté vint hanter mes pas dès le premier cri que j’émis, malchanceux d’être né parmi ceux qui vivaient dans l'insalubrité pendant que leurs voisins se vautraient dans les plus enviables vices. Cachés de la fragile vue que possédaient tous ces nobles et riches marchands, la banlieue ainsi que nos quartiers chauds encerclaient pourtant cette perle de luxure que représentait Ydril. C’est donc dans l’un de ces ghettos, théâtre d’une quasi incessante et tapageuse rixe, que je vis le jour (ou plutôt la nuit…). Notre taudis que l’on se devait d’appeler « maison », se situait au beau milieu de l’une de ces ruelles qui couvraient plusieurs acres et dont plusieurs cahutes parsemaient son chemin. Ajoutez-y quelques étalages miteux ici et là, un ou deux chiens errants ainsi qu’un petit nombre de braves chargés d’empêcher le chaos de se répandre hors des quais, et vous aurez une petite idée du monde qui m’accueillit les bras grands ouverts. Mes narines se souviennent encore de cette odeur putride qui caractérise si bien le poisson en décomposition, l’atmosphère en était imprégnée. Tout petit déjà, j'arrivais à faire caca jusqu'à 4 fois dans la même journée, et puis aussi il m'est arrivé de chafzefhgi fezjffpf gjdfe Je pourrais poursuivre ce fastidieux récit mais je n’en vois nullement l’intérêt, après tout, je pense qu’il serait préférable de ne dévoiler mes si nombreux mystères que par bribes. Qui plus est, narrer la vie d’un jeune gamin impétueux et enclin à n’engendrer que les emmerdes devient vite barbant pour tout le monde, vous ne trouvez pas ?
Toutefois, si vous croyez que tout héros se doit de raconter sa pittoresque jeunesse, je veux bien faire l'effort de tenter un bref résumé. Des souvenirs que j’en garde, je puis dire que mon enfance fut celle d’un jeune voleur heureux, miséreux certes, mais heureux. Ne sachant ni lire et écrire, je passais le clair de mon temps à chaparder ,escamoter et me faire attraper. La vie de famille n'apportait aucune saveur à mon palais de solitaire, mes frères et soeurs étaient à l'effigie de mes parents: de véritables ratés incapables de poser leur regard sur l'horizon qui se dessinait devant eux. Moi qui ne rêvait que de grandeur et candeur, eux n'espéraient qu'un cabanon où pouvoir dormir et un repeins de terre à cultiver. Faute de mieux, l'adrénaline que me procurait les espiègleries rassasia durant une dizaine d'année ma soif de savoir. Ne cessant de vagabonder, je laissais mon esprit errer aux frontière du pays des songes et mes mains à la hauteur des porte-monnaies. Je n'appartenais à aucune bande, personne ne voulait réellement de moi et comme je ne cherchais pas vraiment la compagnie, il vous ai aisé d'en tirer la conclusion. Le temps s'écoulait et rien ne se passait, des gens arrivaient, d'autres partaient, moi je restais. Je ne désirais, ou plutôt n'attendait qu'une chose, cet élément déclencheur qui révolutionnerait ma vie, ce déclic qui me lancerait sur le chemin de la gloire.
Lorsque je repense à cette époque, je reste effaré face à l'ignorance dans laquelle je baignais et dans laquelle beaucoup trop de gens baignent encore. Rencontrer le chef des « Couronnes Lourdes », en personne, avait bien plus d’importance à mes yeux que de savoir le nom imprononçable d’un souverain ignorant la vie de débauche que je menais alors. Petite dérive, les « Couronnes Lourdes » étaient un groupuscule de jeunes malfrats dont la réputation n’était plus à faire. Alban La Monocouille, était celui qui dirigeait ces petits lascars: à peine âgé de 13 ans, il se battait en 1 semaine plus de fois qu’il était possible pour la norme humaine de le faire en 2 mois. Oh il ne gagnait que très rarement, mais il cherchait tout de même la confrontation, même lorsque la défaite crevait les yeux. Celui-là, il en avait dans le pantalon ! Enfin, la seule qui lui restait devait être énorme si vous voyez ce que je veux dire…
Pour ma part, je n’étais qu’un tenté parmi tant d’autres, il m’est impossible de vous dire combien de fois les gardes me prirent dans un coin sombre, une rue déserte, pour me foutre une raclée. Inutile de me demander également le nombre de séjour que je passai en prison. Cependant les temps étaient moins dangereux qu’aujourd’hui, et les gardes plus promptes à la clémence. Tout aurait pu continuer ainsi, le ruisseau suivant gentiment le court de son lit, le petit prince agréant bien vouloir faire ses devoirs, le condamné acceptant de voir sa tête tomber.
Mais vous savez, les choses ne font pas faites pour durer en Miradelphia, la vie est semblable à une rose dont chaque pétale est un rêve et chaque épine une réalité. Jadis, les hommes pensaient que le monde se renouvelait sans fin, de même que le matin succède à la nuit, de même que les civilisations naissent et déclinent. Ils se trompaient lourdement…
_________________________________________________________________ CHAPITRE II : L'incendie _________________________________________________________________
Une épaisse fumée noire embrumait mon esprit et brûlait ma gorge, les formes se voulaient confuses, les distances faussées. Un brouha persistant venait enflammer ma fragile audition, quel bordel s’insinuait une fois encore en Ydril ? Il fallait que je vois, de ma vue perçante, ce qui avait réussi à plonger ma citée portuaire dans une telle confusion. Quelques heures auparavant, la cloche d’alarme avait été déclenchée, synonyme de gros ennuis en perspective, j’avais quitté mon toit pour venir fouiner là il ne fallait pas. Mes épaules entraient continuellement en contact avec des hanches d’adultes affolés, une masse indistincte essayait de quitter par tous les moyens cet enfer mortel. Toussant, crachant de grisâtres moletons, une lueur écarlate vint soudainement colorer mes pupilles… Je tendais vers mon 11ème printemps lorsque ce miracle apparu : un énorme incendie se déclara au cœur même de la belle Ydril, désorientée face à l’opiniâtreté de la situation. Un port enflammé, étrange mais vrai, l’eau se voyait inefficace devant la faim insatiable de ces flammes abyssales. Les dégâts touchèrent majoritairement les ghettos ce qui, en un sens, n’emmerdait personne sinon ces pauvres gens dont la parole avait autant de répercussion qu’une fiente de lapin au sein d’une épouvantable bouse de vache. On entassa les morts et boucla l’affaire, personne ne fut en mesure de dire qui déclencha la catastrophe et comment le feu fut-il allumé. Des rumeurs prétendraient que la source aurait été ciblée non loin des quais, au cœur même d’une ruelle qui portait le nom des « 7 Roses ». Réputée pour les violente bagarres qui parcouraient ses coins sombres et les affaires rarement religieuses qui s’y tramaient, les principales bandes se battaient inlassablement pour la conquête de ce point on ne peut moins stratégique. Mise à part la jolie vue que cette dernière offrait sur la mer, rien ne la prédestinait à être le centre de tant de concupiscences. Ma famille fut, à la suite de l’incendie, portée disparue et jamais je n’entendis reparler d’elle ou d’un quelconque survivant. Je ne saurais vous dire quel choc cela me fit, ni quelle émotion me submergea en premier, souhaiteriez-vous que je mente ? Que je me mette à chialer comme tous ces preux chevaliers qui, ressassant leur lourd passé, laissent leurs larmes librement couler ? Je ne suis malheureusement pas de ceux-ci et j’avoue avec ferveur que ce tombeau enflammé m’offrit ce que j’attendais depuis toujours…Une seconde naissance ! Je me promis que jamais le destin ne reprendrait le pas sur ma vie, seuls mes actes me guideraient sur le sentier que j’aurais décidé d’emprunter et j’étais loin de savoir Ô combien ce serment allait être difficile à appliquer…
Bon gré mal gré, les souvenirs se font flous durant les quelques temps qui s’ensuivirent. Je parviens avec grand mal à me redessiner Ydril blessée, une anarchie semblait régner en maître sur ce sol autrefois prospère. Les brigands et toute la vermine en profitèrent pour sortirent de leur trou, jaillissant tels des parasites insurmontables et suçant jusqu’à la moelle cette perle esquintée qui pleurait sous les décombres. Je me revois bambin tentant de me faufiler entre les jambes de ces adolescents qui, tout comme moi, venaient d’acquérir le superbe substantif qu’était « orphelin ». Leur âge variait entre les 15 et 17 lunes, ces derniers marchaient silencieusement en rang, le regard vide ou apeuré, la peau sale, ils suivaient mollement l’ombre qui marchait en tête de colonne. Ma capricieuse mémoire n’a pourtant pas oublié le visage spongieux de ce vil personnage : parsemé de trous et de cicatrices, les prunelles aussi sombres que le plumage du plus noir des corbeaux, il revêtait une vieille cape trouée. De fantasques contes susurraient ses exploits, simple mythe ou monstre oublié ? Personne n’avait, jusque-là, pu jurer l’avoir rencontré, le Faiseur de Voleurs était aussi mystique que les Dieux et craint comme la peste. Son rôle dans l’histoire se voulait bien précis : assurer la longévité aux nuisances et nuisibles. Le commerce des jeunes malfrats rapportait gros alors pourquoi arrêter ? Les gangs réclamaient continuellement de nouvelles recrues et le seul qui leur en fournissait de bonne qualité avec une solide formation était…Le Faiseur de Voleurs !
Dernière édition par Dante Horn le Jeu 23 Avr 2009 - 15:45, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: † Horn Dante † [Maitre Imposteur] Sam 28 Mar 2009 - 15:11 | |
| _________________________________________________________________ CHAPITRE III : Le Faiseur de voleurs_________________________________________________________________
À l'époque où il avait touché le fond du fond, le Faiseur de voleurs, qui n'était bien entendu pas encore connu sous ce nom, n'était qu'un pickpocket avec neuf doigts cassés. Oui, même si les gardes étaient plus cléments que de nos jours, il ne fallait pas trop pousser mémé dans les orties... Au détour d'une altercation avec les représentants de l'Ordre, ce dernier avait finalement terminé au fin fond d'un caveau du cimetière des obscures. Le moindre de ses mouvements engendrait une série de craquements stridents et révélateurs quant à l'était de ses pitoyables os. Fini les vols à l'étalages, terminé les infiltrations sournoises et les escamotages acrobatiques. Allongé parmi les reste d'un cadavre en décomposition, le Faiseur de voleurs aurait juré entendre durant cette interminable nuit le rire moqueur de La Mort. Pourtant c'est avec surprise qu'il continuait de sentir cette oppressante douleur au creux de sa poitrine, son coeur abîmé voulait s'en sortir et comptait bien prendre sa revanche sur ce monde qui n'avait eu aucune pitié envers sa personne. Se remettant lentement mais sûrement de ses blessures, notre malfrat découvrit avec stupéfaction quel vaste palais existait six pieds sous terre. C'est en voyant ce dédale de tunnels qui s'entremêlaient inlassablement que notre Faiseur de voleur eu l'idée d'y fonder un royaume, SON royaume des ombres ! En s'engouffrant un peu plus dans les noirceurs de ce monde inconnu, il se rendit rapidement compte de la foule qui vivait ici-bas, oubliés par la société qui gouvernait en maître au dessus de leurs têtes. Des orphelins venus de multiples horizons étaient arrivés en ce sombre endroit dans le mince espoir d'y trouver un refuge. C'était ça la solution ! Utiliser ces pauvres renégats était la clé d'une richesse incommensurable ! Au début, ses relations avec les orphelins du cimetière des Obscurs se partageait entre persécutions et supplications; ces petits sauvages avaient grandi en autodidacte pour la plupart et ne faisaient confiance qu'en leur instinct. Les assujettir fut un travail long et laborieux mais qu'ils aient encore un peu besoin d'une figure d'autorité les empêcha de le tuer dans son sommeil. Pour sa part, il commença, à regret, à leur expliquer quelques-unes des combines qui faisaient son métier... Alors que ses doigts se remettaient lentement en place (si l'on put dire, car une bonne moitié d'entre gardèrent à jamais l'aspect de brindilles malmenées), le Faiseur de voleurs se mit à partager d'avantage de sa sagesse véreuse avec les enfants sales qui se protégeaient de la pluie et des gardes de la ville, à ses côtés. Avec le temps, leur nombre augmenta, ainsi que leurs revenus pour finalement occuper énormément de place dans les salles de pierre humides du vieux cimetière.
Ce sombre personnage était devenu la clé de voûte de tout un cercle malsain et voilà que je pénétrais dans son royaume un bon nombre d'années après sa fondation (la date restant incertaine). Mes yeux scintillent encore rien qu'au souvenir des ces interminables galeries souterraines, des étais soutenaient les parois bien tassées aux terrifiantes allures de côtes de dragons morts depuis longtemps. Des flambeaux, aux reflets bleutés, éclairaient péniblement ces tombeaux reliés entre eux et dont les précédents occupants avaient tous été tranquillement exhumés puis balancés je ne sais où. Ils étaient si nombreux, tous de bons petits soldats aux services de cette fripouille qui nous conduisait alors dans la gueule noire d'un mausolée qui se révélait être le plus élevé. Une brume éternelle m'empêchait d'entr'apercevoir mes pieds et chevilles, de fétides odeurs corporelles, voir d'humus, saturaient l'atmosphère épaisse de la pièce.
Entrez ! Entrez ! Cria le Faiseur de voleurs en se frottant les mains.
Ma demeure, votre demeure ! Soyez-y les bienvenus ! Ici, nous avons quelque chose en commun: pas de mère, pas de père. C'est regrettable certes, mais maintenant vous aurez autant de frères et de soeurs que vous en voudrez, et de la terre sèche au-dessus de vos têtes ! Un endroit... Une famille !
L'homme frappa dans ses mains et une procession de jeunes voleurs, un peu plus vieux que les nouveaux arrivants, s'engouffra dans un nouveau tunnel tout en éteignant les étranges torches bleues. Au coeur du domaine du Faiseur de voleurs s'ouvrait une cavité vaste et confortable, au sol de terre battue, et dont la hauteur atteignait peut-être deux fois la taille d'un homme. Un siège à haut dossier en bois verni était placé contre le mur du fond: le Faiseur de voleurs s'y installa en poussant un soupir de soulagement. Des dizaines de couvertures pelées étaient éparpillées sur le sol, couvertes de nourriture. Des bols de viande de poulets maigrichons marinée dans du vin d'amande bon marché, de douces queues de requins enroulées dans du lard et trempées dans le vinaigre ainsi que du pain. Il y avait également des poids salés, des lentilles, des bols de tomates et des poires blettes. Ce n'était pas grand chose et la qualité était on ne peut plus médiocre, mais la plupart des orphelins des Sept Roses n'avaient jamais vu une telle quantité ni une telle variété de vivres. Ils se jetèrent immédiatement et dans le plus grand désordre sur ce festin, je dois honteusement avouer que j'en avais alors fait de même. Je me rappelle également du sourire que fit le Faiseur de voleurs, mélange d'indulgence et de mépris:
Je ne suis pas assez stupide pour me mettre entre vous et un bon repas , mes chéris. Servez-vous, abusez même ! Rattrapez le temps perdu ! On parlera après...
Pendant que nous nous en mettions plein lampe, ceux du cimetière des Obscurs, nos futur aînés, se massèrent autour de notre petit groupe et nous observèrent sans dire mot. L'endroit fut vite rempli et l'air se fit encore plus fétide. La ripaille se poursuivit jusqu'à ce qu'il ne reste presque plus rien. Peu à peu, tous tournèrent le regard, plus ou moins méfiant, sur le Faiseur de voleurs et ses sous-fifres. Comme en réponse, ce dernier leva trois doigts crochus:
Trois choses ! Cria-t-il. J'ai trois choses importantes à vous dires ! Primo ! Vous êtes ici parce que j'ai payé pour vous avoir ! J'ai même payé plus pour le faire avant quiconque. Je peux vous assurer que tous vos petits amis qui ne sont pas parmi nous ont sans doute fini chez les marchands d'esclaves ! Y'a pas d'endroits où vous garder, personne pour vous recueillir. Les gardes vendent les gamins comme vous pour s'acheter du vin, mes chéris. Les sergents omettent de vous mentionner dans les rapports, et les capitaines omettent d'en avoir quelque chose à foutre. Ne croyez pas un souverain dont vous ne connaissez même pas la face, le trafique d'enfants dans votre genre existe bel et bien ! En Miradelphia ! Vous êtes libres de partir, mais si vous le faîtes, je suis sûr que vous ne tarderez pas à sucer des queues ou que vous finirez enchaînés à une rame pour le restant de vos jours.
Cela m'amène à la deuxième chose importante. Tous mes amis que vous voyez là, autour de vous, (il fit un geste en direction des nombreux orphelins qu'il recueillit des années auparavant.)vont là où ça leur chante, selon leurs désirs, parce qu'ils sont sous ma protection. Je sais, je n'ai pas l'air bien impressionnant, mais ne vous méprenez pas ! Mes connaissances sont puissantes, mes chéris. Ce que je vous offre, c'est la sécurité grâce à eux. Si quelqu'un osait poser la main sur l'un de mes petits, eh bien, les conséquences seraient immédiates et agréablement, ahhh, impitoyables !
Comme aucun des nouveaux venus n'avaient l'air d'avoir bien compris, le Faiseur de voleurs se racla la gorge.
Je veux dire que je ferai tuer n'importe quel connard qui s'approche trop de vous. C'est pigé ?
Oui, nous avions compris...
Ce qui nous amène tranquillement à la troisième chose importante, à savoir: vous tous. Faites du cimetière votre foyer, de moi votre maître et de ces gentils petits enfants des frères et soeurs sur lesquels vous pouvez compter. Vous serez nourris, logés et protégés. Mais bien sûr il doit y avoir des responsabilités, c'est donnant donnant, un sou est un sou. La bouffe ne pousse pas dans le trou de mon cul et les pots de chambre ne se vident pas tout seul ! 'Voyez ce que je veux dire ?
Environ la moitié de notre petit troupe hocha lentement la tête, hésitant.
Les règles sont simples ! Vous les apprendrez toutes en temps voulu. Pour l'instant ce sera qui mange, travaille et qui travaille, mange ! Ce qui m'amène à la dernière chose...Le boulot ! Je vous promets que tout sera limpide, une fois que vous saurez comment on m'appelle dans le monde qui se trouve au-delà de notre petit cimetière ! Mes chéris, bienvenu dans le sombre royaume du Faiseur de voleurs ! Comptez sur moi pour faire de vous les plus grands larcins de tous les temps !!!
_________________________________________________________________ CHAPITRE IV : Le garçon qui volait trop _________________________________________________________________
C'est au plus fort d'un été long et humide que le Faiseur de voleurs rendit une visite soudaine et impromptue au Prêtre Aveugle du temple de Néera. Ce salopard souhaitait désespérément me vendre en échange du plus petit écu qu'il pouvait exister.
-J'en ai un pour toi, tu m'en diras des nouvelles ! Entama l'effroyable vieil homme, dont la venue n'était généralement pas placée sous les meilleurs auspices. -Des nouvelles comme j'en ai eu de Vaan et Aldebrecht, peut-être ? J'ai encore toutes les peines du monde à débarrasser ces deux débiles de toutes les mauvaises habitudes que tu leur as données pour les remplacer par celles dont j'ai besoin.
Le Faiseur de voleurs haussa les épaules.
-Écoute, Ilidan. Quand on a fait affaire, je t'ai dit que c'étaient des petits cons, et ça te convenait bien, sur le mo... -Je ne veux plus t'entendre ! La moindre de tes paroles n'est que poison vil serpent ! -Ahhhh, moi aussi je t'apprécie beaucoup Ilidan, tu le sais !
Un sourire plus ou moins franc se traça parmi les nombreuses cicatrices qui parcouraient le visage du vieux voleur.
-Ce garçon, ce garçon là, il est vraiment spécial. C'est ça que tu m'as demandé de chercher après que je t'ai vendu Vaan et Aldebrecht. C'est un humain, il vient d'Ydril et s'est faufilé dans les rangs de mes recrues lors de ma petite escapade suite à l'incendie des Sept Roses. Il a le larcin dans la peau, aussi sûr que les poissons pissent dans l'eau. Et je peux même te le laisser pour quatre...Trois pièces de cuivre !
Le Prêtre Aveugle passa un long moment à ruminer tout ça.
-Tu me pardonneras, dit-il enfin, mais cette prétendu "générosité" me donne envie de prendre les armes et couvrir mes arrières.
Le Faiseur de voleur tenta d'afficher une expression vaguement sincère, qui se mua rapidement en un rictus gêné.
-Ah il y a des problèmes avec ce garçon, ça oui ! Mais de ceux dont je m'occupe, il est le seul à en avoir de ce genre. Si tu le prenais, je suis sûr qu'ils, ahhhh, s'évanouiraient ! -Ohoh ! C'est un garçon magique ! Pourquoi tu l'avais pas dit plus tôt ?! Mon peuple adore tout ce qui est magique !! Magnifique, je vais le foutre en terre, il en poussera peut-être un haricot fabuleux qui m'emmènera dans un pays enchanté, au-dessus des nuages ! -Ahhhh ! Ah ah ah ! Je connais ce genre de sarcasmes, vieil elfe, dit le voleur en lui adressant une courbette tout aussi ironique qu'arthritique. C'est vraiment si dur que ça de me dire que tu es intéressé ?
Ilidan cracha.
-Bon, imaginons qu'Aldebrecht et Vaan aient besoin d'un souffre-douleur. Imaginons que j'ai envie de dépenser trois pièces de cuivres et un bol de pisse pour un gniard mystère dont personne ne semble vouloir. C'est quoi son problème ? -Son problème, c'est que si j'arrive pas à te le vendre, je vais devoir lui trancher la gorge et le foutre à la baille, répondit le Faiseur de voleurs. Et il faudra que je le fasse ce soir.
Le Prêtre Aveugle gratta son coup d'imberbe.
-Sans déconner ? -Sans déconner. J'ai pas le choix, le gosse soit je te le vend, soit je lui fais un second sourire et je lui apprends à nager. -Par tous les dieux ! J'en pleurerai presque. Pour un non-voyant, les doigts qu'il ficha dans le sternum du Faiseur de voleurs surent vite trouver leur cible. Trouve-toi un autre benêt pour tirer le boulet de ta conscience, enfoiré de poltron. -Ma conscience, je m'en bats l'oeil Ilidan. Je cause avarice, la tienne et la mienne. Je ne peux PAS garder le mioche et je t'offre une chance unique, une véritable aubaine. -Si ce garçon est si agité, pourquoi est-ce que tu ne lui mets pas un peu de plomb dans la cervelle et le laisses assez grandir pour le vendre ? -Pas question. Mes options sont limitées, je peux tout simplement pas le baffer parce que je veux pas que les autres morveux apprennent le tour, ahhh, qu'il a joué... Je ne pourrais jamais plus les contrôler s'ils parvenaient à le savoir ! Ilidan, ce serait la fin de mon empire !! -Arrête je vais vraiment chialer... -Je peux soit le tuer vite, soit le vendre encore plus vite. Y'a pas de petits profits. Je préfère quoi à ton avis ? -Ce garçon a fait quelque chose dont tu ne peux même pas parler devant les autres ? Le Prêtre Aveugle se massa le front. Putain, on dirait bien que c'est quelque chose que j'ai envie d'entendre finalement.
Je ne souhaite pas trop m'étaler sur le pourquoi du comment, les erreurs que j'ai commises, lorsque je vivais au cimetière des Obscurs, sont nombreuses et méritent d'être le sujet principal d'un autre récit. Pour l'heure je me contenterai de résumer les faits en disant qu'Ilidan, une fois mis au parfum de mes "exploits", accepta l'offre dérisoire du Faiseur de voleurs.
Dernière édition par Dante Horn le Dim 29 Mar 2009 - 7:36, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: † Horn Dante † [Maitre Imposteur] Sam 28 Mar 2009 - 18:17 | |
| Le crépuscule était tombé sur Miradelphia et je me revois en train de marcher dans les pas ombrageux du Faiseur de voleurs, celui-ci semblait empreint d'une inhabituelle mélancolie. Alors que nous faisions silencieusement route vers une destination qui m'était inconnue, le vieux bougre prit la parole.
Je vais me débarrasser de toi, tu sais. Je ne, ahhh, plaisante pas. Adieu, et pour toujours. Dommage qu'il te manque quelque chose... Du bon sens, peut-être.
Traditionnellement, le crépuscule était la dernière heure d'ouverture des temples de Diantra, et le Prêtre Aveugle de la maison de Néera n'en perdait pas une seconde, dès qu'il s'agissait de remplir le tronc de cuivre disposé devant lui sur les marches de son temple décrépit. Ce dernier se mit soudainement à scander la bonne parole de sa déesse dans un monologue tout simplement envoûtant. Sa voix de tonna si fort qu'elle n'aurait pas été déplacée su un champ de bataille. Candide, je fus sidéré, complètement annihilé. Je n'avais alors jamais entendu d'orateur ni même vu un quelconque spectacle. Ce discours m'avait laissé bouche-bée et aurait pu aisément enflammer des brindilles mouillées. La grâce habitait cet elfe à la taille fine comme toutes celles de ses congénères. Pourtant, un sentiment bizarre me mettait en garde, ce personnage n'était pas comme tous les autres et j'aurais presque déjà pu parier qu'il ne mangeai pas que de la laitue. Deux garçons, vêtus de robes blanches à capuche, étaient assis de part et d'autre du tronc. Je reposais mes yeux sur le prêtre qui portait un bandeau sur ses yeux d'immortel. J'avais déjà entendu parler du Père Ilidan, lui qui gérait l'un des temples de Néera situé à l'extrême ouest dans la capitale, quartier tranquille quoique relativement pauvre.
Lorsque le faiseur de voleurs atteignit les marches du temple et commença à les monter, il prit bien soin de claquer des talons sur les pierres pour annoncer sa présence.
-Je vous amène le garçon dont nous avons parlé mon père. Je l'ai préparé aussi bien que je l'ai pu pour les, ahhh, épreuves d'apprentissage et d'initiation.
Je n'aurais jamais cru mon dit maître si respectueux envers un religieux et je ne comprenais toujours pas ce que l'on faisait là. Toutefois, je fis ce qu'on m'avait ordonné de faire: observer sans jamais oublier de la fermer...
Le prêtre s'avança d'un pas mal assuré dans ma direction, les garçon encapuchonnés qui regardaient le tronc lui jetèrent un bref regard, mais ne dirent rien. Après de longues minutes où ses doigts calleux, arachnéens, firent le tour méticuleux de mon visage, il dit alors:
-Un petit garçon, dirait-on, un très petit garçon. Mais non dénué d'un certains caractère insouciant si je ne m'abuse. Je sens en toi un envie de vivre extrêmement forte et encline à vouloir la transmettre chez tous ceux qui ont perdu la foi. Je ne doute pas que tu feras un bon disciple. Il frappa trois fois dans ses mains. Mes garçons, nous en avons fini pour aujourd'hui, réunissez les offrandes du bon peuple de Diantra et faisons entrer notre éventuel initié dans le temple.
Le Faiseur de voleurs me serra brièvement l'épaule avant de me pousser avec beaucoup de ferveur en direction des marches du Prêtre Aveugle. Au moment où les garçons vêtus de robes blanches passèrent devant lui avec le tronc cliquetant, le Faiseur y lança une petite bourse de cuir, écarta grands les bras et, d'un geste sinueux, théâtral et rituel, tira sa révérence. Lorsque je le vis pour la dernière fois, il filait dans le quartier du Haut Vent Mistral en balançant gaiement les bras et les épaules: c'était la démarche d'un homme libre.
_________________________________________________________________ CHAPITRE V : Seconde chance _________________________________________________________________
Le sanctuaire du temple de Néera était une salle de pierre aux relents de renfermé, au sol parsemé de flaques d'eau stagnantes et dont les tapisseries, rapidement moisies, laissaient apparaître leur trame. Étrange, ce fut le premier mot qui me vint à l'esprit lorsque je posai le pied en ces lieux mystiques.
-Vaan, Aldebrecht ! héla le père Ilidan. Soyez gentils et occupez-vous des portes, vous voulez bien ?
Les deux garçons en robe posèrent le tronc de cuivre et se dirigèrent vers l'une des tapisseries. Ensemble, ils la tirèrent et actionnèrent un levier dissimulé; dans les murs du sanctuaire, les grincements d'un énorme mécanisme se firent entendre, et les portes jumelles qui donnaient sur les marches du temple commencèrent à se refermer. Elle se joignirent, la pierre racla la pierre et subitement un flambeau s'alluma pour éclairer de sa chaude lueur la froide salle.
Bon, dit le Prêtre Aveugle en s'agenouillant. Viens par ici, Dante Horn, et voyons si tu possèdes un des dons requis pour devenir un Initié du temple.
Mon coeur battait alors la chamade, je n'avais appris qu'à voler, en bande ou seul. Ma vie ne se résumait qu'à chaparder tout à n'importe qui, alors comment m'étais-je retrouvé dans une si déconcertante situation ? Allais-je devoir dédier ma vie à une divinité dont je ne connaissais alors même pas l'appellation ? Pourtant sans réellement m'en rendre compte, j'avançais petit à petit vers le prêtre elfe. Face à face, il me prit subitement les mains et en appuya les paumes sur son bandeau.
Maintenant, ferme juste les yeux et concentre-toi... Concentre toi... Laissent les pensées vertueuses qui t'habitent remonter à la surface... Laisse la chaleur de ton généreux esprit fuser de tes mains innocentes... Ah, oui, comme ça...
J'étais partagé entre l'envie d'exploser de rire et de pleurer, mais les traits du père Ilidan s'affaissèrent. Un espoir béat avait vite envahit son visage angélique d'elfe.
Ahhhhhhhh ! Souffla-t-il, la voix pleine d'émotion. Oui, oui, tu as du talent...du pouvoir... Je le sens... Ce pourrait presque être... un miracle !
Sur ce Ilidan rejeta violemment la tête et je me revoit en train de faire un énorme bond en arrière. La frousse quoi ! Le Prêtre Aveugle porta ses mains à son bandeau et s'en débarrassa dans un grand sourire. J'eus un second mouvement de recul, un peu (voir beaucoup) inquiet à l'idée de découvrir des orbites vides, mais les yeux de ce denier étaient tout à fait normaux. En fait, Ilidan grimaça de douleur et se les frotta à plusieurs reprises, avant de tressaillir sous la vive lueur du flambeau.
Ahhhh-ha-ha-ha ! hurla-t-il en tendant enfin les bras vers moi. Je suis guéri ! Je suis guéri ! JE VOIS À NOUVEAU !
Encore une fois j'eus un blocage, la lèvre pendante telle un mongol incapable de bitter le moindre mot... Derrière nous, Vaan et Aldebrecht se mirent à glousser et, l'orgueil blessé, je fronçai les sourcils:
Vous n'êtes pas... vraiment aveugle, dis-je. -Et tu n'es pas complètement idiot !
Ilidan sorti une cigarette et commença à regarder, en se frottant les mains, les quelques récoltes du jour.
Vous n'êtes pas... vraiment un prêtre! Renchéris-je -Si si ! J'ai suivi l'apprentissage comme tout bon prêtre de Néera, mais quand j'ai reçu mon diplôme j'me suis rendu compte que c'était pas c'que je voulais faire.
De nouveau, ils explosèrent de rire sous mon air incrédule. Mais qu'était donc cette bande de clown ?! Enlevant leur capuchon, je pus voir pour la première fois ceux que j'appellerai des années plus tard... Mes frères ! Les deux compères avaient deux ou trois ans de plus que moi et faisaient bien... Deux ou trois têtes de plus que moi !
-Je suis Aldebrecht et Aldé pour les intimes, mais vu que t'es pas un intime... Aldebrecht suffira ! -Haha ! Très drôle... -Moi c'est Vaan et Vaan pour les intimes, mais vu... -Ok c'est bon j'ai compris... -Les écoute pas, à force tu te ferras à leur constante imbécillité, question d'habitude. Voici Dante Horn les deux crétins. Comme vous pouvez le constater, je viens juste de l'acheter à mon ancien collaborateur, le Faiseur de voleurs. Oh, mais comme c'est gentil à vous de se proposer pour faire le dîner! Poires et saucisses frites, et double portion pour votre nouveau petit frère. Allez, Dante et moi on s'occupe du tronc.
Les deux adolescents filèrent en ricanant et en faisant de vilains gestes. Il coururent jusqu'à l'arrière salle et s'engouffrèrent derrière un rideau. Je pouvais entendre leurs pas s'éloigner dans ce qui devait être un escalier, puis le père Ilidan me fit de venir poser mon cul à ses côtés.
Bien mon garçon, alors comme ça, tout ce que m'a dit ton ancien "maître" est vrai ? -Quoi donc ? Je n'ai rien fait !
Quelque chose dans les yeux de l'elfe me donna soudainement l'impression de rapetisser rien que pour avoir tenté de protester. Chacune de ses expiations me semblaient remplies d'un savoir bien plus grand qu'aucun lire ne saurait contenir. Il savait tout et dans les moindres détails, cette discussion n'était qu'un simple test sur le degré de confiance que celui-ci pouvait me confier, et j'était bien mal parti...
S'il te plaît mon garçon. Ne commençons pas comme ça. N'insulte pas mon intelligence et je te rendrai la pareille. Tu apprendras à tes dépends que dans la vie, il n'y a que trois personnes qu'on ne peut pas blouser: un prêteur sur gages, une pute et notre mère. Dans la mesure où ta mère est morte, j'ai pris sa place, pas conséquent pas de conneries avec moi. Tu sais pertinemment pourquoi ton le Faiseur pourrait avoir des raisons d'être mécontent de toi. -Il a dit que je n'étais pas... Circonspect. -Circonspect, répéta Ilidan. C'est un bien joli mot dont la résonance ne semble pas t'évoquer grand chose. Dieux tous puissants, une éducation complète à faire...
Encore une fois je refoulais ma vanité et j'encaissais silencieusement le moindre de ses coups. En y repensant, je crois que le Prêtre Aveugle avait tout de suite cerné ma personnalité et tenait de voir jusqu'où mes limites se situaient. En deux questions il parvenait à savoir de quel tempérament j'étais trempé et comment je réagissais face à de si inconfortables situations.
-Bien, qu'ont offert les bons citoyens de Diantra à la cause de Néera, aujourd'hui ? -Vingt-sept souverains et une cinquantaine d'écus je crois. -Hmmm... Petite journée, enfoirés de prêtres d'Arcamenel, c'est eux qui ont la côte en cette saison, ça me crispe les couilles autant que ça me fait grincer les dents ! S'écria-t-il d'un ton joyeux. -Vous volez cet argent aussi à Néera ?! -Bien sûr, mon garçon. Je suis en quelque sorte un "Prêtre Voleur", un nouveau genre de mécréants si tu préfères. La belle ville de Diantra est truffée d'imbéciles qui finissent au bout d'une corde, tout ça parce qu'ils s'imaginent qu'on vole avec les mains.
Le père elfe cracha.
-Euhh.. Avec quoi vous volez, vous, père Ilidan ?
Dans un grand sourire, le Prêtre Aveugle porta deux doigts à sa tempe, avant d'en frapper légèrement ses dents.
-Avec de la jugeote et une grande gueule, mon garçon, de la jugeote et une grande gueule. J'ai posé mon cul ici il y a environ trente ans, et tous les gogos bigots de Diantra n'ont pas cessé de me fournir en liquide depuis. J'ai fêté mon demi-millénaire il y a peu de cela, j'en connais assez sur les régions elfiques d'Éténéril jusqu'à la citée portuaire d'Ydril pour te dire que les possibilités de jeu sont infinies ! Oui, ce n'est ni plus ni moins qu'un jeu. -Mais je ne comprends pas, on m'avait dit que vous n'étiez jamais sorti de votre temple, et même si cela aussi était faux, vivre trente ans ici... Dis-je en désignant les tristes entrailles du sanctuaire. -Haha ! Mon temple ne se limite pas plus à cette petite arrière-salle miteuse que ton ancien foyer était un cimetière. Le vieil elfe gloussa. Ce n'est pas la même rapine ici Horn. Nos outils sont la falsification et la tromperie; nous pensons qu'un dur labeur ne vaut rien quand un masque et un bon baratin peuvent se révéler bien plus efficaces. -Mais... -Que fais-tu ici ? C'est ça que tu te demandes ? Haa mon garçon, même si tu as encore moins de bon sens que les dieux n'en ont donné aux carottes, tu mens comme tu respires, voilà pourquoi j'ai payé pour t'avoir ! Tu es plus fourbe qu'un serpent, le Faiseur de voleurs me l'a bien dit, tu préférais jouer la comédie pour faire diversion plutôt que de réellement chaparder, chose que tu laissais tes amis faire. Ici, notre visage n'est jamais le vrai, nous ne sommes que des acteurs aux tendances cleptomanes ! -Vos dires sonnent plus que bien ! Que devrai-je apprendre pour réussir à être ainsi ?! -Tout ! Tu vas apprendre à te battre, à voler discrètement comme tout bon voleur bien sûr ! Tu vas découvrir l'écriture et la lecture, tu seras entraîné à mentir sans que ton visage te trahisse, à préparer des repas et mets succulents, à mettre la table, à te déguiser. Le plus dur sera de t'enseigner le langage et les nombreuses manies qu'ont tous nos chers nobliaux sans oublier l'art prestigieux de rôder furtivement comme un abruti ! Je pourrais vraiment faire quelque chose de toi, si je décidais de te faire confiance... |
| | | Invité Invité
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: † Horn Dante † [Maitre Imposteur] Jeu 23 Avr 2009 - 16:40 | |
| Dante s'arrêta soudainement, son regard se perdait au loin, la pupille dilatée et la bouche pâteuse : sa bouteille de vin était presque vide. Étaler tous ces vieux souvenirs lui avaient empli le coeur d'une sournoise nostalgie encline à le faire chavirer dans les plaisirs de l'ivresse... Le père Ilidan se trouvait aujourd'hui six pieds sous terre, tous ses secrets l'avaient accompagné dans sa tombe et le couvercle s'était refermé sur son cadavre sans que le jeune Horn puisse réaliser quoique ce soit. Leur trafic avait été réduit en cendre, comme s'ils avaient connu l'apogée du succès pour enfin chuter plus bas. Près de quinze printemps s'étaient écoulés depuis que le Prêtre Aveugle avait décidé de le prendre sous sa tutelle, il lui devait tout... Absolument tout. Comment en étaient-ils arrivés là ? Leur refuge incendié, ses frères Vaan et Aldebrecht égorgés, Ilidan assassiné. Ils avaient pourtant amassé tellement d'argent qu'ils poursuivaient de voler juste pour leur éternel plaisir de jouer la comédie, leur soif de mensonge les avait poussé trop loin. Une larme de regret coula le long de sa joue, son coeur suppliait d'abréger les souffrance, s'il avait seulement le courage de les rejoindre... Mais c'était sans surprise qu'il rejeta l'idée, sa lâcheté de grand poltron lui collait trop à la peau. Non, il poursuivrait sa route, seul, reniant son passé (subjectivement) idyllique pour mieux recommencer à zéro.
Le capitaine lui avait assuré qu'ils arriveraient durant le prochain levé du soleil, cela lui laissait encore assez de temps pour finir sa gentille copine la bouteille...PS: J'ai volontairement fait une grosse impasse sur les évènements se situant entre mon mémoire et le présent pour l'écrire par bribes dans mon journal de bord, je pense en avoir assez écrit comme ça non ? x) (Oui j'avoue j'ai envie de rp et pas de faire ma fiche et alors !!!:dehors: ) Comment trouves-tu le forum ? : Graphiquement sublime et bien bâti, après le reste est à voir in rpppp !!! xD Comment as-tu connu le forum ? :Bonne question... Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Dès que j'ai choisi j'le met ! :)
Dernière édition par Dante Horn le Dim 26 Avr 2009 - 10:11, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: † Horn Dante † [Maitre Imposteur] Dim 26 Avr 2009 - 9:28 | |
| Personne ne veut s'occuper de ma fiche ? xD |
| | | Arylwren Isàdith
Ancien
Nombre de messages : 3137 Âge : 32 Date d'inscription : 23/12/2007
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: † Horn Dante † [Maitre Imposteur] Dim 26 Avr 2009 - 9:32 | |
| Je m'en occupe ! Je lis tout ça et on voit ça ensemble. :) |
| | | Invité Invité
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: † Horn Dante † [Maitre Imposteur] Dim 26 Avr 2009 - 10:01 | |
| Merci d'avoir d'avoir répondu aussi vite à mon appel de détresse belle elfe |
| | | Arylwren Isàdith
Ancien
Nombre de messages : 3137 Âge : 32 Date d'inscription : 23/12/2007
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: † Horn Dante † [Maitre Imposteur] Dim 26 Avr 2009 - 10:36 | |
| Tout d'abord re-bienvenue parmi nous. :D Ta fiche est très agréable à lire si ce n'est pour l'équipement et les descriptions où ton langage est bien trop soutenu, empêchant une compréhension qui pourrait être plus aisée. A mon goût bien entendu. Mais en tout cas je te félicite, tu m'as fait sortir mon dictionnaire. L'histoire est originale, un prêtre voleur ! Quelle merveilleuse idée. Souvent ce genre de choses ne sont pas acceptées mais il faut dire que ton histoire est bien racontée, c'est cohérent. Et puis y a de la vermine partout même au château de Diantra alors bon ! Juste une question. Tu es voleur mais aussi pirate selon l'histoire, non ? En bref, je valide ! Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses^^ Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet. |
| | | Invité Invité
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: † Horn Dante † [Maitre Imposteur] Dim 26 Avr 2009 - 11:13 | |
| Haha merci beaucoup je suis content de voir que quelqu'un apprécie mon histoire^^ En vérité, Dante a été dans un premier temps formé comme Prêtre Voleur (au culte de Néera) mais suite à la mort de son groupuscule il perdit absolument tout et revient aujourd'hui en terres humaines comme un parfait vagabond. Ensuite pour répondre à ta question, non le jeune Horn n'est pas un pirate, il est juste parvenu à se faire accepter sur l'un d'eux suite à un échange que je raconterai plus tard dans mon journal^^ Sinon je souhaiterais vous demander une ch'tite faveur, noble dame à la beauté éternelle , pourriez-vous modifier mon métier "Voleur" par "Maître Imposteur"? Car Dante n'est pas un simple voleur ! Il ne vole pas avec ses mains, mais avec un flot de mensonges bien réfléchis et une mise en scène longuement tissée autour de la noble cible choisie !( ) Voilàààà, merci encore pour votre rapidité Dame Isàdith^^ |
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| Sujet: Re: † Horn Dante † [Maitre Imposteur] | |
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| | | | † Horn Dante † [Maitre Imposteur] | |
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