[Demeure d'Alyryne] La chair de sa chair...

Mère…

C’est elle qui viendras en se jour a ma demande. Je dois lui annoncer beaucoup de chose et surtout la revoir, moi qui ai été son fils qu’elle malmenait pour me façonner en temps que futur leader… maintenant je suis malmené par une compagne, femme qui sera bientôt mienne aux yeux de tous, portant en son sein à nouveau la vie. Cette fois, que sera l’enfant ? Un fils ? Une fille ? Peux importe le sexe, je ne demande qu’a reconnaître l’enfant et l’aimer sincèrement. Parce qu’il sera le fruit d’une union folle entre deux créatures sauvages.

Le prédateur enseigne alors à son fils, âgé de onze ans a présent, le maniement de la dague. Pas d’arme de bois, la lame est de fer et d’acier. Tout comme moi au même âge, il porté a présent les bracelets de sable, forçant ses muscles a une activité supérieur. Mais contrairement à lui, c’est ma mère qui avait ainsi meurtrie mes muscles. C’est elle qui avait prit le risque de dérégler ma croissance, chose qui bien sur n’est pas arrivée et bien mieux encore, je suis surement le plus grand drow en taille.

Le petit Rhyl’tana se fend maladroitement, sous mon rire grave et profond, puis le ténor de ma voix s’élève, alors que ma main enserre son poignet, lui volant l’arme sans effort.

« Petit guerrier, il est temps de voir à te protéger d’avantage ou tu vas t’amputer d’un membre. Vile petit monstre ! hahaha… »

Je soulève mon fils dans mes bras, le sombre de ma peau bleue, contrastant avec la crème trop clair de la sienne. Il a cependant mes yeux, rougeoyant, brulant comme les flammes d’un enfer ou peu ose plonger sans trembler. Nos cheveux sont blanc, mais ce qui nous rapproche le plus, est le visage de se dernier… impossible de nier que je sois son père. C’est écrit trop profondément dans ses gênes. J’espère pourtant que mon prochain enfant aura la peau plus sombre, plus proche de la mienne.

Le petit tourne la tête alors qu’un des serviteurs, une drows à l’allure dégingandé mais au visage vicieux, entre, annonçant l’arrivée de Mika. Mon fils se tourne naturellement vers moi et après l’avoir jeté dans les airs pour ensuite le blottir contre moi, je me permets de lui murmurer une réponse qui le fait littérales gesticuler et presque sauter, pour s’extirper de mon étreinte puissante.

« C’est ma mère, ta grand-mère… mais si tu l’appelle comme ça je crois qu’elle va te manger jusqu’as ne laisser de toi que des os fumants ! Nomme la Mika. »

Mes lèvres glissent sur son front avant de le déposer finalement, me tournant pour voir la porte s’ouvrir sur un drow… magnifique est ma première pensée. L’enfant court et se jette dans son giron, a croire qu’il tient de moi son affection pour les courbes féminines. Cette pensée me fait sourire et je prends ensuite la parole, croisant alors mes bras sur mon torse large, couvert d’une simple chemise ouverte et dévoilant outrageusement le tatouage déposé sur mes abdominaux.

« Bonjour Mika. »

Peu de temps avant elle avait gravi les marche menant au logis de son fils.
Son visage fin mais souvent impénétrable ne put dissimuler un sourire de satisfaction et de fierté. Mais pourquoi le dissimuler?
Que de chemin parcouru depuis les maisons close des bas fond du puys?!
Tous les signes de réussite de son fils était le signe de sa propre réussite et le marbre noir la flattait bien plus que les flagorneries de tous ceux qui pouvaient à tout moment venir quémander ses faveurs.
Il ne lui fut pas nécessaire d'arrêter sa marche en direction de son fils. Reconnue comme LA MERE, les portes s'ouvraient devant elle et les messagers semblaient fuir devant elle pour annoncer sa venue.
Comme tout ceux de sa race elle n'était pas marquée par le temps et son corps gardait les courbes de la jeunesse. Elle avait appris à les offrir judicieusement aux yeux de ceux qui pouvaient devenir des victimes mais aussi à les voiler (juste les voiler) d'étoffes de soie.
Son goût pour les belles chose la montrait toujours élégante et attirante mais sans ostentation ou le tape à l'oeil des filles faciles qui arpentent les couloirs des cours en quête de la relation qui les tirerait de leur milieu...
Ses pensées vagabondait parfois cyniques, mais la voix puisante de son fils lui pervint bientôt et la fierté qui tintait ses réprimendes lui indiquait que le fils du conseiller serait présent également.
L'enfant était à la fois le prolongement de sa lignée et l'assurance de jours plus glorieux encore mais aussi la marque de celle qui à ses yeux serait toujours une arriviste désireuse de manipuler son fils. Combien de fois elle avait raressé la cage de ses petites protégées à huit pattes en pensant à elle...

Le petit se précipita vers elle et elle n'eut que le temps de fléchir les genous pour le recueillir contre son sein, rare étreinte d'un mâle qui soit sans arrière pensée...
Elle ne put retenir un rire prouvant que l'image de sa mère s'était envolée.

"Bonjour, Petit monstre! Je suis heureuse de te voir. Cela fait longtemps que tu ne m'as pas visitée. Ne me dis pas que ton emploi du temps est ausi rempli que celui de ton ingrat de père."

Les repproches étaient lourds mais le ton amusé révélait qu'elle n'en pensait pas un mot. Son fils faisait ce qu'elle avait toujours souhaité qu'il fît et elle n'était pas sûre d'avoir l'âme d'une grand-mère gâteau.
Elle passsa ses longs doigts dans les mèches blanches de l'enfant. Un éclat passa dans son regard.

Elle redressa le buste vers son fils et un éclair de complicité passa d'un regard à l'autre. S'ils avaient pu en arriver là c'était bien parce qu'ils avaient oeuvré dans la même direction...

"Qui du Grand Consiller ou du fils m'a fait mander?"

Elle savait que les choses étaient souvent mêlées, mais une entrée en matière en valait une autre.

C’est avec une fierté non feinte que je dépose mes mains sur ma taille étroite, typiquement masculine, donnant la largeur et l’amplitude a mon torse. Un sourire carnassier dévora toute fois mes lèvres quand mon fit se lova contre sa grand-mère. Je ne l’avouerai jamais, pas plus qu’elle ne le ferait, mais elle m’a manqué… un peu. Bon, d’accord, elle m’a manqué bien plus, mais nul ne le sais, pas même elle.

« Je m’entraine dur avec Kel’nar [papa] ! Regarde comme je suis fort !»

Me nommer papa, Kel’nar… il aurait au moins pu dire père ! Toute fois sa façon de montrer son bras déjà épais me fit rire entre mes lèvres, étouffant se dernier pour ne pas plonger mon Fils dans un état de contrariété. Bien qu’en ses instants, sont regard brulait de la même folie que celle qui jamais ne quittait mes prunelles lugubre et pourtant si lumineuse. Ma mère parle, me lançant un regard qui m’arrache un nouveau sourire alors que je lui réponds d’un air sardonique.

« Ho oui, tu devrais me faire entrer en disgrâce et me renier d’être aussi infâme avec toi Mika. »

Mes yeux roulaient dans leurs orbites respectives, laissant un soupir m’échapper alors que mes épaules se haussaient négligemment. L’air lasse, mais ce n’étais que jeu d’apparence puisque je savais parfaitement que mère était fier de moi, autant que Illiv pouvait l’être lui aussi. J’étais arrivé au plus haut rang que je m’étais autorisé, prendre en mains le peuple a moi seul m’aurais définitivement écarté de ma famille et il en était tout bonnement hors de question.

M’approchant alors de ma génitrice, je l’écoute poser une question tout ce qu’il y a de plus légitime, lui prenant cependant Rhyl des bras pour le déposer à terre. Il a passé l’âge de profiter trop des bras des femmes… jusqu’as ce que l’âge lui redonne cette priorité bien sur, il doit se fortifier pour être digne de ses parents. Je sais les sentiments de ma mère a l’égare de ma compagne… elle croit qu’Alyryne me manipule et elle n’as pas tout a fait tord. J’aime d’une folie rare celle qui partage mes nuits et ma vie.

« C’est moi… j’ai une grande nouvelle à t’annoncer Ilhar [mère]. Il se trouve que Rhyl Tana aura d’ici quelques temps, très peu à vrai dire, une sœur ou un frère. »

Mon sourire est fier, je suis un reproducteur et une fois encore j’en fais la preuve. J’ai cette chance de ne pas souffrir de la difficulté qu’on les drows à procréer même si je reste dévoué a une unique femme… Je connais déjà deux de mes enfants… Rhyl et la fille de Naza… Je ne cherche cependant pas à dévoiler le subterfuge, risquant de perdre Alyryne si je dévoile que la petite fille au visage trop doux est de mon sang.

« Et accessoirement, savoir ce que le bon peuple pense de ton fils. Toi qui sais si bien te montrer caressante et apte a la confidence.»

Micaragh laissa son fils la séparer de son petit fils et se redressa dans une brise de parfum fleuri tandis que la soie lui caressait la cambrure;

"C'est bien petit guerrier. Un jour tu seras assez fort pour prendre la place de ton père ou peut être mieux"

"En tout cas si ta pimbèche de mère ne te détourne pas de ton destin. Elle est bien capable de te ramolir comme une bouse de sanglier"

Elle sentit un haut le coeur rien qu'à imaginer la sirupeuse tendresse la génitrice du futur héritier de la lignée. Elle chassa bien vite cette pensée. Elle n'était pas là pour penser à elle et elle avait fait irruption deux fois dans son esprit. Rien que pour cela...
Mais allons.... La conversation était plaisante et détendue. L'humour de son fils avait été forgé par elle et si son côté masculin le rendait forcément moins subtil, il était tout de même son fils. Il avait cette chance en tout cas, celle de ne pas faire partie du troupeau de tous ces mâles rustres, brutaux et si stupides se laissant guider par leur bas ventre...
L'annonce de la naissance du frère de Rhyl Tana claqua à ses oreille comme une insulte, mais elle fit mine de ne pas l'avoir entendu. De toute façon, son fils ne lui demandait pas son avis, ce n'était qu'une information...
En revanche, les préoccupations de son fils étaient celle qu'elle aimait lui voir. Au moins sa chute ne serait-elle pas occasionnée par la négligence qui endort les souverains trop assuré de leur emprise sur leurs sujets. Chez les Drows où complots et conspirations alimentent la vie politique comme les glaciers les rivières cette erreurs avait déjà été fatale à plus d'un... Son oeil pétilla d'amusement et de fierté.

"Le Grand Conseiller sais où trouver les informations. J'en suis honnorée...
Auriez-vous quelques craintes?"

Elle n'avait pas pu s'en empêcher. Répondre à une question par une autre question était une des choses qu'elle avait apprises très tôt. Elle savait que l'interlocuteur, pour peu qu'il soit pris par les informations qu'il comptait recevoir, lachait sans s'en rendre compte d'autres renseignements. Bien sûr cette ficelle ne marchait vraiment qu'avec les imbéciles et ce n'était avec son fils qu'un jeu, mais elle le savait impatient et voir quelques éclairs jailir de ses prunelle était un plaisir qu'elle savourait toujours autant.

Bien sur, mère ne répond qu’as demi-mot, pire, elle répond par une question indiscrète qui fut brulé mes yeux d’une impatience non dissimulée. Je n’aime pas ce petit jeu et elle le sait.

« Vile manipulatrice, tu sais pourtant que j’ai passé l’âge de se genre de jeu…»

Un sourire cruel dévore mon visage avant que je ne regarde mon fil, lui lançant alors.

« Rhyl, vas voir mère, j’ai besoin de parler calmement avec la mienne. »

Il grogne doucement, mordant la main se son père quand se dernier tenta de glisser celle si dans ses cheveux, faisant rire le colosse.

« Me tout petit monstre sanguinaire, Fil ou c’est moi qui vais en profiter pour ronger tes chairs jusqu’as la moelle. »

L’enfant rit, naturellement, puis s’en vas en courant, fermant toute fois la porte derrière lui alors que je porte ma main a mes lèvres, maculant le bleu sombre de ma peau de carmin. Les crocs de mon fils était bien ceux d’un drow et la douleur m’avait cependant stupidement éveillé les sens. Pourtant, même quand mon corps réclamait la tendresse féminine, mon esprit restait alerte… chose pour laquelle je remerciai ma mère. Comme de centaines d’autre à dire vrai.

« Seul un fou dévoile ses faiblesses mères… Plus encore a une veuve noire comme toi. »

Nouveau rire alors que je vais m’asseoir dans un vivant de velours épais et confortable.

« Nul crainte, mais j’aime à savoir les rumeurs qui cours… tu sais que découvrir en dernier l’existence de batard n’est pas pour me plaire. Surtout depuis que j’ai fais de Rhyl mon fils légitime. »

Je dépose encore ma mâchoire sur mes doigts entrecroisé.

« Il y a également cette histoire de… grand conseillé inapte au combat. J’ai cru comprendre que certain ma croient faible et j’aimerai grandement frapper pour l’exemple et prouver que la robe de conseillé ne m’as pas privé de mon lignage proprement et honteusement privilégié. »

Je suis fier de mon père, autant que de ma mère et ne m’en suis jamais caché.

Les dernières scènes entre père et fils firent briller les yeux de la Veuve noire. Attendrissement ou gourmandise? Les deux sont parfois si proche...
Elle suivit quelque seconde la course enfantine qui mènerait l'héritier vers ce qui ne pouvait être qu'une erreur. Comment était-il possible que le fruit de son sang soit aussi aveugle!
Heureusement en matière d'état, il était plus retord qu'en matière de...
... sentiment. Si elle n'avait pas appris à cacher les siens, on aurait pu la voir serrer les mâchoire de rage, mais elle se contenta de reporter son attention sur les préoccupations de son fils.

"Qui pourrait te blamer de ne pas me faire confiance? C'est bien là une des réussites dont je suis la plus fière.'

apprendre à se méfier de tous lorsque l'on monte les échelons du pouvoir est indispensable et bien lus chez la Drows dont les mœurs ne sont pas des plus pacifiques.

"Tu accordes beaucoup d'importance à ce bâtard comme tu dis. Essaie de positiver ce qui te semble être une contrariété. Il ne peut que renforcer ton image de géniteur et ta compagne pourra mesurer que bien des choses peuvent arriver..."

Elle laissa planer une seconde de silence contenant tout les sous-entendus sur les incertitudes de la vie avant de reprendre.

"Ce que tu fais avec ton fils est admirable et je suis fière de voir que tu as retenu mes enseignements mais n'oublie pas de le faire avec le "bâtard". Je suis certaine qu'une bonne éducation ne peut que t'être profitable.
Ta compagne mesurera que tu n'es pas son prisonnier et le peuple Drow que tu es attaché à sa prospérité génétique.
Ne te fache pas, mais en cas de malheur l'un pourrait remplacer l'autre"

Elle n'aurait pas été surprise de voir son fils partir dans une ses colères dont il avait le secret à l'évocation de la disparition de son fils, mais elle savait aussi qu'en homme d'état, il était capable de l'envisager.
Elle se détourna quelques secondes vers une des fenêtequi donnait vers l'extérieur. Ne pas offrir de point d'appui à la colère de son fils en soutenant son regard laisserait passer la tempête plus vite.

"As-tu remarqué comme la cour semble en éffervescence en ce moment? Les rumeurs de la guerre sûrement ou bien...
J'ai entendu que mon fils était en effet faible dans son armure. Si vous ne m'en aviez pas parlé je l'aurais fait tôt ou tard. Il n'est jamais bon de paraître vascillant, mais ceci peut facilement s'arranger.
Par contre j'ai aussi entendu la peur que tu inspires. La peur est une précieuse alliée, usqu'au moment où elle ligue contre soi les opposants...
Voilà pour les rumeurs.
Pour les conseils, l'esprit retord de votre dévouée mère n'en manque pas."

Un sourire énigmatique se dessina sur les lèvres charnues de la Veuve Noire en même temps quelle quittait la fenêtre pour se tourner de nouveau vers le Grand Conseiller.

Ne pas me fâcher ? Ne pas me fâcher ?! Ho non, je ne me fâche pas… rassure toi mère… Je fulmine et j’explose comme un volcan. J’un geste vif je repousse le divan qui viens percuter violement la bibliothèque, m’étant donc redressé j’approche de ma mère, une lueur meurtrière dans mes prunelles alors que je lui crachai mes mots.

« Mon Bâtard comme tu le dit, n’est qu’une fille ! L’enfant ne conviendra a rien de plus que la ou TOI tu es arrivé. Rhyl est mon fils, ma chair, mon sang, ma folie et ma rage ! Sale vipère ne t’en déplaise ! J’aime sa mère et tu ne le sais que trop… mais Alyryne est la seule femme digne de me donner des enfants !»

Puis elle se détourne… Non… ne fuit pas ma personne ainsi mère ! Je ne supporte pas que tu agisses ainsi… Je grogne, frappant le mur le plus proche alors que je pose ensuite mon front contre se dernier, fermant les yeux. Enfin, elle me délivre l’information que je désire savoir… Faible dans mon armure hein ? Stupide… pauvres fous. Moi ? Faible ? Ho non… je vais leurs rappeler vivement a quel point je suis faible… pauvres d’eux.

« Les drows gouverne par la peur… et je me suis toujours arrangé pour tirer les ficelles sans m’exposer… c’est la ta plus grande fierté non ? Quoi que je sais que tu aurais préférée que je renverse Tebryn et prenne sa place. Mère du dirigeant… tu n’aurais pas pu avoir un meilleur titre… mais tu n’aurais jamais supporté d’avoir comme supérieur Alyryne…»

Je suis fourbe… avec elle et avec moi. Je me tourne alors, m’approchant de ma mère pour venir déposer mes mains sur ses épaules et embrasser sa nuque.

« Propose-moi mère… qu’elle idée malsaine a bien pu germer dans cette esprit noir ? Je me demande quel complot tu a bien pu fomenter… toi, la belle veuve noire dans son habit de soie. »

Les colères de son fils étaient légendaires et elle ne broncha pas lorsque celle ci éclata. Elle laissa le mobilier souffrir en silence sûre qu'elle n'avait rien à craindre de cette furie, mais sûre aussi d'avoir une nouvelle fois touché les points sensibles.
La seule chose qui la piqua au vif fut l'apparent mépris pour les capacités de femmes alors qu'une femme était elle même à la tête du royaume. Tout le secret de sa réussite était de ne pas montrer ses sentiments et encore une fois elle garda son masque impassible. Cependant ces paroles de défi firent resurgir les vieux démons de l'ambition.

*Pas plus haut que mère du dirigeant dis-tu? Si le chemin ne passait pas forcément par te nuire, il se pourrait que je tente d'être plus encore*

Par contre elle accueillit avec un sourire le baiser quasi incestueux de son fils. Les liens de filiation étaient encore vivaces et elle aimait à le savoir.
Quand à son plan...
SON plans! Son esprit en regorgeait et plus sournois encore que ce que bien des gens pouvaient se l'imaginer et même des pans à tiroir dans lesquels ses propres intérêts pouvaient na pas être absents.

"Pour ce qui est de mes humbles idées, je me contenterai de vous en soumettre quelques une, sachant que certaines risquent de na pas vous plaire. Mais par pitié, cessez de martyriser votre mobilier..."

Elle avisa une causeuse qui n'avait pas eu à souffrir de la colère du coneiller et s'y lova avec aise.

"En premier lieu, pour assoir votre autorité, certains évènements pourraient montrer que vous n'avez rien d'une femelle - que je n'aime pas m'entendre dire ça- mais je suppose que les hommes pensent ainsi.
Je recrute une bande de spadassins qui devraient vous estourbir vous et votre compagne lors d'un voyage, une promenade que sais-je.... mais bien sur comme ils sont sous mon influence chimique, c'est vous qui les estourbissez. Seul contre 5à 10, quelle victoire! Vous pouvez même en épargner un et là vous alliez la peur au dévouement ce qui est toujours utile pour un personnage de votre rang et vous donnerez une autre dimension à votre connaissance des âmes.
La deuxième solution n'est pas vraiment un complot. Vous pourriez organiser des jeux afin de trouver un champion. Le vainqueur vous défie vous le surpassez, mais l'épargnez et là encore vous faites coup double. Vous y gagnez un homme dévoué et de valeur mais moi j'y perds une occasion de ... Mais passons"

*un accident est si vite arrivé...*

"Troisième solution et voyez comme je me mouille pour vous...
De fausses nouvelles de complot contre votre fils ou votre compagne vous arrivent. Vous me bannissez sur le champ et montrez votre fermeté. Vous éventez la supercherie quitte à faire porter le chapeau à un ennemie. J'ai cru ouïr qu'un certain Dartan Ténélas vous causait du tord...?
Bien sur vous me rappelez auprès de vous et pouvez même me faire monter une marche du pouvoir à cette occasion.
Moins de sang et je retrouve quelques intérêts personnels à vous aider."

Elle marqua une pause pour observer le visage de son fils

"Et bien qu'en dites-vous?"

« Ma toute fragile mère, préféreriez vous que je passe mes colères sur vous plutôt que sur le bois nappé de velours ? Je ne crois pas… Mais parlez, je tacherais de me contenir si vous idées dépasses ma tolérance quand a votre sournoiserie.»

Elle parla, me comparant a une demoiselle, ce qui eu naturellement pour effet de me faire rire sombrement et d’illuminer mon regard rougeoyant. Je m’autorisais à la couper.

« Mieux que toute autre, vous savez combien je ne suis point aveugle quand a votre supériorité sur nous, les mâles. Mais je comprends… poursuivez. »

Oui, parle maman, dit moi ce qui tournois dans ton esprit tordu et qui serais me faire remonter dans l’estime des miens. Je ne dis pas un mot, mon visage figé en une expression d’intense réflexion pendant qu’elle soumettait à mon vote unique trois de ses lumineuses et perfides cogitations. Les idées de ma mère étaient toujours aussi vipérines mais au combien agréable, qui pouvait se venter d’être aussi fourbe et aussi apte au complot qu’elle ? Une fois fini, je m’adossais à la pierre fraiche de la pièce, enfin, fraiche par rapport a la température presque indécemment haute du puits.

« Je vois… il en est une a laquelle je me refuse… vous faire bannir quand une moins que rien ?! Vous qui êtes tout ? Je ne crois pas que bannir ma mère sera jugé comme une force… surtout quand ma mère a une si large toile ou les mouches aime à se vautrer. »

Nouveau sourire de ma part alors que ma main glisse dans mes cheveux d’un blanc neigeux.

« L’idée de me faire vaincre quelques hommes… pourquoi pas, mais cela n’enlèvera en rien le fait que j’ai du diriger le puits au lieu d’aller me repaitre du sang de nos ennemies en terre humaine. »

Mes doigts cours à présent sur ma gorge, longeant l’ouverture de la chemise alors que je semble observer le plafond.

« Des jeux… oui, voila ce qu’il nous faudrait… après cette guerre tous serons exténué et aurons besoin de divertissement mais surtout d’un défouloir quand a la frustration de la défaite… Comme vous êtes brillante mère ! »

Quittant mon support, je vins me glisser contre ma mère, mes lèvres sombres se déposant sur son front et ma main glissant sur sa joue.

« Pour vos intérêts personnels, je n’ai pas besoin de se genre d’escarmouche pour vous nommer a un rang plus approprier que celui de simple noble… que veux donc ma mère adorée ? »

Son fils avait-il percé à jour l'intérêt qu'elle pouvait trouver aux autres plans? Peut être ou peut être pas. Toujours était-il qu'il avait sans doute choisi le plan le plus profitable pour lui. La déception de voir ses propres intérêts contrariés fut donc surpassée par la fierté de voir de voir que son fils avait tiré partie de tous ses enseignements.

Elle tourna vers Ant'zar un sourire de mère fière de sa progéniture qui s'aggrandit encore sous son baiser et sa poposition d'évolution de carrière. Car c'était son but depuis toujours. Ne pas rester au bas de l'échelle et maintenant qu'elle n'y était plus, son réflexe de toujours grimper plus haut avait occulté sa première vocation.
Maintenant qu'elle avait la possibilité de se positionner sur l'échiquier politique après n'avoir fait que profiter de son titre de mère, elle n'allait pas laisser passer sa chance.
Cependant, elle savait que dans le royaume des Drows, les postes inattaquables étaient bien rares et que pour durer il fallait que les choses paraissent au moins légitimes et plausibles. Pas question d'apparaitre comme par magie au sommet sous peine d'éveiller soupçons, crainte et jalousie, parmi les autres membres de la classe dirgeante.

"La générosité de mon fils me comble j'epère que c'est aussi une manifestation de la reconnaissance de mes compétences..."

Elle lui rendit sa carese sur la joue, l'oeil pétillant de complicité mais sans doute aussi de gourmandise à l'idée de donner un nouveau tour à sa place et son rôle dans la société.

"Je ne désire que faire mes preuves pour servir mon peuple"

son ton ne laissait pas de doute sur le fait que ses intérêts personnels étaient aussi en jeu, mais elle n'allait pas finasser avec son cher fils.

"Apparaitre soudain au sommet de l'état serait sans doute suspect et immérité, mais permettez moi de prouver mes compétences en exécutant une mission, mettez moi au service d'un des conseillers et à moi de me rendre indispensable..."

Le mot indispensable dans la bouche de Micaragh Zaumtor pouvait avoir bien des sens, mais à chacun de découvrir celui qui lui convenait le plus. Elle se détouran lentement se son temps le regard et le souire mystérieux

"Qu'en dites vous très haut conseiller? Convoquez-moi comme consultante à un de vos conseils avec un problème à résoudre de façon officieuse. Cela devrait me permettre de faire mes premiers pas..."