Nom/Prénom : Armis Vahan, mais se fait appeler Plume Noire
Âge : 27 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Boucle d'oreille d'argent à l'oreille droite et une marque au fer représentant une main à six doigts sur l'épaule droite.
Alignement : Neutre
Métier : Troubadour
Classe d'arme : Depuis quand un artiste possède une classe d'arme?
Équipement : Un équipement? Vraiment? Voilà qui me fait bien rire monseigneur! Sachez, ô protecteur, qu'un troubadour n'a besoin que de ce qui lui tombe sous la main, sinon de vêtements, de quelques papiers et plumes peut-être et, surtout, d'un amour certain pour la vie et pour ses beautés! Et c'est d'autant plus vrai pour un gitan tel que moi!
Description physique :
Ah, maintenant, vous voulez un portrait de mon auguste personne? Hé bien soit! Dressons d'un trait de plume mon image! Imaginez-vous alors un homme, un bel homme je crois, doté d'une épaisse chevelure frisant par la longueur et noir de poil. Une peau légèrement basané, dû aux longues journées qu'impose la vie de nomade, des yeux enflammés par la passion et un tour de taille suffisant pour séduire la gente féminine (et masculine aussi, parfois). N'ayant pas l'écu, mes vêtements en souffrent donc par leur apparence, mais à quoi bon posséder plusieurs toilettes, alors que nous n'avons qu'un simple corps à vêtir? Ainsi, un pantalon fait de sombres morceaux de vêtements divers, une tunique usée, une vieille paire de bottes ainsi qu'un long manteau rapiécé de la couleur du ciel nocturne constitue mon habillement. Ainsi donc affublé, je mène ma vie nomade, de ville en village.
Description mentale :
Allons allons monseigneur, à quoi bon toutes ces questions? Une description mentale, est-ce là vraiment quelque chose de nécessaire? Après tout, on ne peut dresser une description mentale réellement véridique, car après tout, tout les gens changent en ce monde! Si vous désirez réellement me connaître, vous n'avez qu'à me parler, bien qu'un homme de votre rang n'ait pas réellement de son temps, sans doute précieux déjà pour remplir quelques paperasses officielles, afin de s'occuper de troubadour tel que moi! Quant à ces autres curieux qui nous regardent, hé bien! Mon annonce est faite, si vous tenez tant à me connaître, venez me voir, je suis ouvert à la discussion!
Histoire :
Ah, mais vous êtes un tenace, monseigneur! Fort bien, je peux bien me permettre de vous raconter quelques bribes de mon vécu.
Je suis né il y a de cela un certain nombre d'année dans une troupe gitane nommé Les Six Doigts, d'un père voleur et d'une mère sorcière. Soit dit en passant, je tiens à vous préciser entre autres, que mon frère est aussi mon cousin, car ma mère s'est aussi entiché du frère de mon voleur de père, le faisant ainsi cocu. Mais de toute façon, dans notre troupe, ces relations, nommés mirula, ne sont pas mal vu. Certes, cela peut paraître totalement offusquant pour des liudi, ou des non-membres si vous préférez, mais à chaque peuple chaque coutume! De plus, s’il y a bien un mot qui n'a aucune signification chez nous, il s'agit bien de la jalousie, qui n'est qu'un mot vide pour nous. Un esprit solide de fraternité nous liait, nous rendait heureux et nous suffisait. Par ailleurs, nous ne dormions que très peu, quatre heures tout au plus, ne voyant en le sommeil qu'un simple besoin. Oh, bien entendu, nous prenions le temps de nous reposer, entre quelques tâches et durant les voyages. Le reste du temps dites-vous? Nous partagions notre temps entre les corvées - femmes d'amours et sorcellerie chez les uns, voleurs et troubadours pour les autres - et l'art, qui est une partie non-négligeable de la culture de la troupe et des gitans. Bien entendu, nous étions en marge de la société et celle-ci nous le rendait grâce à un mépris franc et plutôt mal placé. Nous ne sommes pas des monstres après tout, mais beaucoup voyait en notre culture une aberrante secte vénérant quelques démons machiavéliques. Ce comportement nous conduit donc à nous refermer sur nous-mêmes. Pardon, vous voulez savoir pourquoi je parle des Six Doigts au passé?
Il me semble que c'est évident... c'est parce que la troupe a disparue.
Officiellement, elle a tout simplement quitté le pays. Officieusement, elle a été massacrée. Tout cela a été dû à l’orgueil mal placé d’un seigneur qui, suite à un refus de la part des Six Doigts de quitter ses terres. Après tout, nous étions libres de faire ce que nous désirions, et puis pour une fois, les paysans nous étaient sympathiques. Hélas, le seigneur d’Erac n’était pas aussi indulgent. En une nuit, tous furent tués, sauf trois d’entre nous. Comment dites-vous? Comment nous avons survécu? En fait, nous trois étions parti s’amuser en forêt, une réelle passion chez nous. À notre retour, un paysage de mort s’étalait devant nous, toute la troupe ayant trépassé ou agonisant gisant devant nous. C’est par l’un d’entre eux que nous avons pu savoir ce qui est arrivée.
Les années ont passé, et je les ai passées merveilleusement bien, grâce à la philosophie hédoniste des Six Doigts. Tous ces péchés comme vous les appelez, le vagabondage, le vol, la luxure, mais aussi l’art, c’est de cela que je vis dorénavant. Cette vie me convient parfaitement bien, je n’ai nul besoin d’or ou de bijoux pour être heureux. Pardon? Ah, mes deux camarades! En fait, nous nous sommes séparé il y a de cela deux mois, et ce jusqu’à une rencontre ultérieure. D’ici là, les choses auront sans doute bien changé, mais cela restera à voir.
Sur ce, monseigneur, je n’ai plus de moments à passer avec vous, et de toute façon, même si j’en avais davantage, cette discussion m’a fatigué. Je me vois donc dans l’obligation de vous tirer mon humble révérence, en vous laissant tout de même cette petite carte de visite que vous lirez suite à mon départ.
« Je vous remercie, monseigneur, d’avoir bien accepté de me léguer votre bourse et de me confiez votre or. Soyez assuré qu’il se trouve entre bonnes mains.
Amicalement,
La Plume Noire, poète corbeau »