Allié, Ami ? Ou alors Ennemi [Pv Demoras]

[Parole de Point de Suture de Myléne Farmer]

Le soleil disparaissait à vue d'œil, il se cachait derrière les arbres de la forêt d'Aduram que l'on pouvait apercevoir depuis la Dross. Une nuit bien étoilée s'ouvrait à présent, laissant apparaître une lune parfaitement ronde. Elle éclaircissait la quasi-totalité de cet endroit, spectaculaire !
Le vent poussait fort, il s'opposait à cette ambiance harmonieuse, il se manifestait par les pouvoir de la nature étant à sa disposition : souffler. Mais il ne faisait pas que cela, i nous menait dans un petit blizzard. Oui, il faisait régner le froid à travers les feuilles colorées des arbres en cette saison.
Nous étions en Karfias, un beau mois qui montrait sa beauté à travers des végétaux splendides et des senteurs à vous enfermer dans un paradis de fleurs. C'était l'odeur de l'été, fini les feuilles mortes, place à la période de beauté de cet endroit que les habitants appelaient : Miradelphia, un monde à vous couper le souffle, non pas par ses lacs et forêts ou encore par ses magnifiques villes, non, mais par son silence éternel, par ces guerres sanglantes ou ses complots mystérieux et translucides.
C'est à ce moment que cette beauté tombe en ruine, il arrive, et derrière lui il amène la destruction. Les fleurs agréables et jolies ne sont plus que de simples débris fané, les arbres joyeux perdent leur lit et tout ce qui semblait être, pour eux, une couverture naturelle, s'évade tel la pluie gouttant au sol. Celui qui brisa le perfectionnisme de l'été était là. Il marchait agilement d'un pas semblable à ceux des démons, une démarche effrayante, tel les pas sinistres de la mort. Ou allait-il ? Récupérer encore quelques informations concernant le Chaos et l'Unique, celui qui avait réussit à convaincre Demoras de l'accepter.
L'assassin aux yeux rempli de haine à l'égard de ce monde était simplement habillé d'un voile lui couvrant les parties intimes et les jambes. Il ne possédait pas de vêtements supérieurs, le froid n'arrivait pas à le faire frissonner, pourtant il n'était pas plus puissant que Kiari.
Il était venu armé de sa lame habituelle et de ses dagues. Il savait qu'après avoir su les informations, il tuerait l'espion pour plus de précaution. Il esquivait habilement les racines déracinées de a terre afin d'éviter de trébucher, les branches d'arbres vicieuses qui rebondissait et les buissons nombreux dont certains n'étaient pas très confortables. Il devrait aussi récupérer un maximum de ressources afin de continuer son voyage interminable; quelques plantes, quelques boissons, un peu de tout ce que cette ville vendait dans un marché aussi bruyant que nauséabond. Pour l'instant, la Dross n'était pas encore toute près. Il faudrait une bonne nuit avant d'y arriver, à moins que...
Demoras siffla, une bête s'évada de l'ombre , son abri éternel : Destin fit son apparition. Un cheval somptueux à l'allure martial. Un frison, une superbe race assez rare qui lui avait couté une bonne fortune mais elle valait le coup. Rapide, elle pouvait atteindre de grandes vitesses, agile, aucuns obstacles n'avait réussit à avoir raison d'elle, fidèle, au désir de son maître, elle vouait corps et âme pour lui, personne ne pourra la corrompre, et enfin esthétique, personne ne peux lui reprocher de posséder une grande laideur. Elle est très solitaire et pourrait facilement vivre sans son maître, même si cela l'embêterait un peu. L'étalon s'approcha doucement de son maître et le laissa lui caresser le visage et grimper sur son dos, certainement confortable. Il s'empressa d'accélérer, sachant la destination que son possesseur désirait, cette monture n'était pas bête du tout, elle dégageait une certaine intelligence inhabituelle chez d'autres animaux. Le paysage défilait à une vitesse ahurissante, on ne voyait pas le temps passer, la nuit ne cessait pas, toujours cette obscurité aveuglante, la luminosité de la lune n'était pas semblable à celle qu'il avait découvert quelques heures auparavant. La Dross n'était plus qu'à une dizaine de kilomètres, on la voyait plus clairement.
Destin ne connaissait pas la fatigue, il ne s'arrêtait pas ou ne montrait aucun signe de faiblesse, sachant qu'il détestait particulièrement cela.
Une demi-heure passa, les deux personnages se trouvaient à présent aux portes de la ville. Elle était remplie par ses habitants qui se promenaient, il était presque impossible de trouver un simple petit chemin afin de se diriger au marché. Demoras posa son étalon aux écurie, espérant que personne ne tenterait de le tuer ou bien encore de le voler comme ce jeune homme pendant la rencontre entre l'assassin et une drow au nom absolument imprononçable. Il fallait maintenant trouver un homme à capuche lui recouvrant le visage, on pouvait le distinguer grâce à ses cheveux roux que l'on voyait de loin. Regard à gauche, regard à droite, personne. Demoras se dirigea donc vers une petite maison retirée de la Dross ou il aperçut un homme capuchonné. Il lui ordonna de se retourner afin de voir si c'était la personne qu'il recherchait, oui.

« Savez-vous d'autres choses sur le Chaos ? »
« Oui. Il possèdent un maître des Ombres, la main du Chaos appelée Jiv'undus... Je ne sais rien d'autre. »
« Vous êtes bien inutile mon ami... »

L'homme n'eut pas le temps de réagir qu'une lame se planta dans sa gorge lui ouvrant la totalité de ses artères. Il réussit à dire, de toutes ces forces : "Ordure...". Puis le corps s'écroula sur le demi-drow qu'il repoussa d'une grande simplicité. Ce devait être la dernière personne à lui confier de tels informations concernant les Enfants du Chaos. Demoras revint à destination et passa au marché ou il acheta des plantes paralysatrices, des élixirs diversifiés et des potions aux effets différents. Puis il revint à son cheval et se dirigea vers le coin drow.
Il passa la porte et se dirigea vers le Sentier. Un endroit boueux et sale marquant de satanée tache sur les sabots de la jument. L'assassin sentait une présence, une présence drow, cette odeur se sentait à des mètres à la ronde, une femme.

Il est bien tard maintenant le crépuscule n’existe plus, l’horizon s’assombri peu à peu. Les nuits se réchauffent lentement les fleurs sont de nouveau naissante, fleurissante et parfumé, la neige meurt pour laisser place à un tapis de verdure immonde. Il y a tout de même un vent glacé qui me caresse lentement la nuque un frisson me parcours l’échine, me rappelant que je suis encore qu’un simple être vivant et que je peux souffrir du froid. Lentement je me déplace aussi aérienne que la caresse du vent sur l’herbe tendre. Aucun craquement ni bruissement ne provienne de mes pas légers caressant le sol. Solitaire comme à mon habitude je me déplace avec pour seul ami ma longue cape de velours noir. Elle couvre complètement mes formes féminines jusque mes frêles chevilles, ma capuche couvrant mon visage d’un ombre noir dont seule mes iris se détachent. Je me glisse entre les arbres dont les bras se balance de gauche à droite dans un mouvement régulier. Les feuilles chantent et dansent au bout de leur grand bras solidement attacher la vie reprend au milieu de la forêt d’anduram. Comme toute ombre je suis discrète et invisible, je suis une fille du chaos. Je m’avance sans prendre le temps de m’arrêter sur le paysage, jusqu’au moment où je viens à surprendre une conversation. Mon ouïe étant plus développée j’en capte le plus important. J’entends dire « la main du chaos », on parle de Jiv’ mon frère et aussi mon maître, maître de tout les ombres de l’Abyssea. Je m’avance discrète vers l’endroit d’où provenait les paroles caché dans l’ombre d’un arbre et je vois un homme en tuais un autre, c’est bien dommage c’est une âme en moins pour le père. Mais l’homme qui se tient debout devant lui m’intrigue pourquoi veut-il des informations sur le Chaos et ses enfants, puis pourquoi Jiv’…

Je décidais alors de suivre cet homme pour connaitre ces attentions au sujet du Chaos. Je ne suis normalement pas en mission et je n’ai pas prévenu mes frères de mon départ je ne peux pas partir comme ça… Mais je ne peux pas non plus le laisser partir sans savoir ce qu’il nous veut à mes frères et à moi. Je me glisse toujours à couvert dans l’ombre sombre des feuillages des buissons et des branches basses des arbres, je ne suis pas rassurer par les hommes. Surtout les humains les hommes de cette race son des pourritures, c’est une des pires races que je connaisse la race qui m’affliger le plus de souffrance, ce qui me regarde comme une simple bâtarde. Ou alors comme un objet de plaisir, il ne veulent pas ma mort et je veux la leur au nom du Chaos. Enfin je hais tout ce qui adule les usurpateurs, ses dieux et déesses qui lui on volait son trône ce monde lui revient de droit. Nous sommes ses enfants notre but et de rééquilibrer ce qui ne l’est pas.

Je file l’homme dans son dos de manière à ne pas être vu, mes apparemment le vent aurait trahit ma présence, quel traitre. Je continu tout de même de le suivre sans faire de bruit, peut être pensera t-il que c’est sens lui font défaut en ce soir sombre et glacé. J’espère tout de même qu’il n’a pas les sens aussi aiguiser que les miens, le sang drow qui coule dans mes veines met utile par moment, je sais qu’il est accompagner d’un animal à quatre pattes et au ronflement j’ai compris qu’il s’agissait d’un équidé. Ma capacité d’analyse est très grande, je vois dans le noir comme un plein jour tout mes sens sont infiniment plus développée que ceux d’un homme normal et je m’en trouve bien aise.

[ TOPIC MIT EN SUSPENSION ]

» L'ennemi de mon ennemi est mon ami [PV Charles]
» Un vassal, un allié, un ami ? ( PV Enrico. )
» Un allié improbable (Villiam)
» Quand la Musique s'allie à la Forge
» Besoin d'un allié contre grosse bestiole !!!![TERMINE]

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