L'air des docks est pas bon...[PV Aranel]

Ydril, quelques semaines avant la mort du duc de Langehack

La nuit tombe sur Ydril et enveloppe rapidement le port de son manteau noir. Les volets se ferment, et la seule lumière provient des tavernes d'où s'échappe des cris, des chants et des effluves de sueur. Les docks sont déserts, labyrinthe de ballots et de caisses. Vraiment déserts ? Non, car dans un coin isolé, au bruit de l'eau clapotante de la mer, une activité louche a lieu. Des hommes, habillés de sombre, font une chaîne entre un bateau et un entrepôt, se faisant passer des tonnelets. Des tonnelets de quoi ? Impossible à savoir il n'y a aucun marquage sur les tonnelets ! Normalement, toute marchandise possède soit peint, soit en étiquette, sa contenance et provenance...Voilà qui est bien intriguant. Surtout que les hommes ont l'air de vouloir être le plus discret que possible. Seule une torche dans l'entrepôt indique qu'il y a activité, c'est le noir complet sinon.
Les hommes ne se parlent pas, agissent furtivement, comme s'il devait se cacher. Voilà qui est curieux...

Mais tout cela, quelqu'un le voit. Dissimulé entre deux ballots de laine, un inconnu observe la scène, curieux, et méfiant. La combine a l'air louche ! Un bruit de brisure, violent, sec. L'individu dissimulé pousse un juron. En voulant prendre une position plus confortable il a fait tomber une jarre posée en équilibre derrière lui. Déjà, les mystérieux manipulateurs de tonnelets cessent leur activité. La lune apparaissant entre deux nuages jettent des éclats laiteux sur les dagues dégainées furtivement...en un cercle d'où il n'y a aucune échappatoire, les louches individus se referment sur l'observateur malheureux...

"-L'air des docks est pas bon imbécile...t'auras mieux fait de rester chez toi", ricanne un homme à la tête de fouine.

Aranel marchait lentement, il venait de finir une de ses petites affaires, il avait enfin obtenu ce qu'il désirait un contrat avec un des marchands du port, ce dernier lui permettrait de faire venir ses tissus d'Actellys, en effet son convoi arrivé par la mer, évitant d'avoir à traverser des routes peu sûrs à travers le royaume humain, ainsi ce marchand réceptionnerait ses marchandises et s'occuperait de leur ventes, récoltant un petit pourcentage qui s'élevait à une petite fortune néanmoins, le tissu elfique étant très prisé en ce moment.

Le Baron regarda autour de lui, il venait d'arriver prés des Docks, et le voilà qui s'était encore perdu, le demi elfe avait un talent pour cela, il rêvait, et pensé à un peu tout et ne regardait pas ou il allait, il devrait retrouver son petit hôtel mais le voilà en pleine nuit dans un endroit qu'il ne connaissait pas et sans doute mal famé, les voleurs et bandits trouvant dans cette endroit d'ombre une bonne cachette.

Des bruits étranges attirèrent l'attention du baron elfique, apparemment des hommes décharger un navire, a cette heure? Voilà qui semblait être plutôt étrange, Aranel intrigué se rapprocha. Des tonnelets! Ces hommes transportait des tonnelets dans un entrepôts. Que pouvez donc contenir ses petit tonneau, du vin? Mais pourquoi se cacher pour le décharger. Il ne pouvait s'agir que de contrebande, enfin la taxe du vin n'était pas très élevé, il s'agissait peu être d'autre chose.

Aranel intrigué, jugea moins risqué de éclipser pour l'instant et de revenir plus tard pour regardait ce que contenait ses tonnelets. Le Baron en essayant de mieux regarder le numéro de l'entrepôt avant de partir heurta une jarre qui s'écrasa par terre dans un bruit qui vint rompre le silence nocturne.

-Merde, dit le demi elfe se savant repérer.

Aranel essaya de s'échapper, trop tard les hommes étaient déjà sur lui, une dizaine d'humain armé de dague qui ne semblait pas vouloir lui demandant poliment ce qu'il faisait ici. Le demi elfe était dans de beau draps, pour un chef de tissu c'était plutôt un comble songea Aranel avant de songer que l'heure n'était pas à l'humour.

Dans une dernière pensé de survie, le demi elfe dégaina ses deux épée courtes, une manœuvre qui s'avéra finalement stupide car elle excita plus qu'autre chose les contrebandiers qui voyait en l'intrus une menace pour leurs affaires. Aranel ne portait même pas son armure qu'il avait laissé dans sa chambre, quelle abruti il faisait il savait bien qu'il était dangereux de sortir la nuit sans être préparé au combat. De tout manière il n'aurait pas eut plus de chance avec son armure songea le demi elfe dans une pensé de consolation.

-Bonjour monsieur et madame s'il y en a, enfin toi la tu ressemble plus à un vilain troll de contes mais j'imagine que tu dois être humain, enfin c'est dans le bon sens du terme, alors c'est qui votre chef, rassurer moi vous ne transportez pas de drogue parce que dans ce cas je vais devoir vous demandez de m'en faire gouter, ou alors du vin, mais vous êtes assez stupide de risquez de vous faire piéger pour du vin, le prix n'étant pas si élevé, ou peut être que vous transportez des armes? Euh non dans des tonnelets c'est peu possible enfin à l'allure de vos armes c'est plutôt possible. Vous comptez faire quoi avec vos cure dent, me mangez? Allez vous êtes moins forts que moi retournez jouez aux contrebandier et laissez les vrais passez comme il veule, Au faite c'est qui le chef de votre petite entreprise tonnelière?

Aranel en dernier recours misez tout sur la parole il espérait en provoquez un qui commettrait l'erreur de charger seul, permettant au demi elfe de le tuer avant de s'enfuir par le trou qu'aurait fait l'humain ressemblant à un troll. Enfin ses chances étaient tout de même réduite, même impossible.

HRP : Quand je dis dague je parle pas de cures dents
caricaturaux qu'on voit en med-fan mais de pic à glace de trente
centimètres de long tranchants ;-) (nuance entre la dague et le couteau)

Le discours du baron était tellement long que les contrebandiers eurent toute l'occasion de se rapprocher de plus en plus de l'intrus. Quant le baron eut fini sa diatribe, ils étaient presque épaule contre épaule, ne laissant plus d'échappatoire à leur proie.

"-Voyons messieurs un peu de calme s'il vous plaît."

Les dockers s'arrêtèrent immédiatement dans leur marche. Connaissant parfaitement le terrain, s'ils s'étaient jetés d'un seul élan ils n'auraient laissés aucune chance au baron. Mais apparemment ça n'était pas le soir où il devrait rejoindre Tari...Un homme assez petit sortit de l'entrepôt. Sa voix grave, autoritaire mais affable à la fois ne pouvait qu'inspirer à la confiance. A cause de la lumière venant de l'intérieur de l'entrepôt on ne pouvait discerner ses traits.

"-Je ne voudrais pas que l'on me prenne pour un meurtrier...ni avoir de la case dans mon personnel."

Ce qui devait être le chef de la troupe s'avança d'un pas franc et sans tromperie vers Aranel. Il tendait déjà la main, semblant ignorer les armes du demi-elfe.

"-J'ai l'honneur de connaître le chef de cette petite entreprise tonnelière monsieur. Moi même."

Une pointe de fierté teintée de raillerie semblait percer sous ces paroles. Les dockers brisèrent leur rang pour laisser passer leur chef. Ce dernier fut assez près pour qu'Aranel puisse voir son visage. Où plutôt l'absence : l'homme portait un masque qui couvrait le haut de son visage, seule une barbe grise délicatement taillée était visible. De reste, l'homme portait un délicat pourpoint noir rehaussé de fils d'argent :

"-Vous m'excuserez ses précautions mais elles s'imposent dans mon métier. Mais je suis vraiment confus pour cet incident. Si vous voulez bien partager mon repas pour que je puisse me faire pardonner ?"

Dans le même temps, l'inconnu tendit une main calleuse à son interlocuteur :

"-Appelez moi donc M.Tonnelet, j'en serais très flatté. Mais à qui ai-je l'honneur ?"

Les manières délicates dignes de la cour de l'homme étaient des plus curieuses...En même temps, il se tourna vers l'entrepôt :

"-Hubert, la dîner est-il prêt ?
-Oui monsieur, la table n'attend plus que l'invité de monsieur et monsieur."

Sous le loup de l'homme, un sourire apparut :

"-La soupe est délicieuse monsieur !"

Aranel vit ses ennemis s'avançait vers lui, au final vu comme sa les cures dents s'avéraient être plus des lance acéré peut être la peur rendait le demi elfe moins sur de lui, les couteaux s'apprêtait a l'assassiner, il perdrait tout ce qu'il avait bâtit tout ses projets tout, sa vie il ne vivrait pas d'autre siècle, mais s'il devait mourir et partir dans un autre monde il emporterait le maximum de personne avec lui. Alors qu'Aranel s'apprêtait à trancher une gorge par dépit et unique vengeance, une voix arrêta les hommes.

L'homme devait être le chef du groupe car les hommes ne sautèrent pas sur le demi elfe, mais s'écartèrent doucement pour laisser passer leur maître, ce dernier parla avec un ton qui laissait voir en cette homme masqué et barbu quelqu'un de culture assez développé et non un rufian des bois, enfin des docks.

-Monsieur Tonnelier, quelle nom charmant, un repas excellent j'adore les repas sauf quand ils sont agrémenter d'herbes étranges qui plongent la personne qui en consomme dans un état second, un état de mort même parfois, alors vote soupe aussi charmante et appétissante après une petite interlude avec vos hommes me semble être un risque à éviter même si le repas semble être moins risqué qu'un combat, enfin j'accepte de vous rejoindre à voter table mais je n'ai pas vraiment faim alors je vous regarderez manger, ou boire votre soupez.

Aranel suivit l'homme masqué vers l'entrepôt, les hommes de main ne bronchèrent pas, soumis entièrement à leur maître ce dernier devait être craint pour être autant et aussi bien obéit ou alors devait juste avoir une bonne bourse. Enfin dans les deux cas il faisait figure de sauveur pour le demi elfe ayant vu toute sa vie passait devant lui.

-Pour moi je serais donc monsieur oreille pointu, puisque les surnoms vont bon train en cette douce nuit, mais vous pouvez m'appelez PonitePointe, ou Pointi pour les amis, mais juste par curiosité que transportez vous dans vos tonneaux pour nécessité autant agressivité, pas d'herbe de repas j'imagine?

Aranel comme à son habitude jouer l'ironie et l'humour, un humour certes délicats et des fois mal comprit mais un humour quand même, une bonne techniques pour conserver toutes ses capacités mental et ne pas flancher dans la peur, car le demi elfe avait bien cru mourir cette nuit, enfin monsieur Tonnelier lui avait en quelques façons sauvez la mise, du moins pour le moment.

L'homme masqué éclata d'un rire cristallin, si parfait dans sa maitrise qu'il faisait même peur. Feignant de s'essuyer une larme au coin de l'oeil, goguenard, il reprit :

"-Des herbes étranges ? Point monsieur, point ! Mon potage ne contient que des légumes taillés parmi les plus frais,avec la pointe de crème qu'il faut pour donner une onctuosité délectable au tout. Vous allez rater quelque chose !"

Ce faisant, les deux hommes s'avançait vers l'entrepôt, rejoignant petit à petit le halo de lumière dégagé par l'éclairage de la bâtisse. Le petit homme marchait les mains dans le dos, d'un pas nonchalant, fixant son invité spécial avec discrétion, penchant légèrement la tête de côté. Lorsque la lumière fut suffisante pour qu'il puisse discerner les traits du baron, un fin sourire dessina ses traits au milieu de sa barbe :

"-Voyons monsieur d'Actellys, un homme de votre renommée n'a pas besoin de s'abaisser à user de tels pseudonymes. Votre action à la d'Alonna vous a rendu célèbre, si si, j'insiste. Et j'ai déjà eu l'occasion de vous voir maintes fois !"

A l'envers, il était impossible de deviner qui se cachait sous ce masque, à moins d'avoir fréquenté de manière assidue la cour de Diantra ses dernières années, en passant des heures dans les salons et les antichambres où régnait Hannibal.

Finalement, ils arrivèrent à l'intérieur de l'entrepôt. Des caisses par dizaines, qui obstruaient la vue d'Aranel. Mais l'homme masqué commença à emprunter un chemin subtil au milieu des tonneaux, des caisses et des ballots :

"-Suivez moi sans crainte monsieur le baron!", lança t-il à son invité.

Ils s'engagèrent donc dans un lacis impénétrable de caisses et tonnelets. Finalement, au bout d'un voyage labyrinthique d'une minute, ils débouchèrent sur une clairière dans cette forêt de tonnailles, et ô surprise, une table ronde y était dressée, sur laquelle trônait une magnifique soupière. Deux couverts étaient mis. A côté de cela, un homme, à la mine sérieuse, attendait en livrée de domestique sans blason néanmoins, à côté d'une table rectangulaire ou d'autres plats attendaient.

"-Prenez place baron ! Mais je n'ai toujours pas répondu à votre question ! J'espère pouvoir compter sur votre discrétion quant à cette affaire monsieur, aussi je vous le dirais sans crainte : il s'agit de vin, mais pas n'importe lequel !"

Aranel avançait d'un pas douteux, il suivait cette homme n'ayant pas vraiment le choix, mais une petite once de curiosité le poussait à voir ce que contenait cette entrepôt, et surtout l'identité de cette homme poussait Aranel a entrer dans la bâtisse.

Lorsque les deux hommes se retrouvèrent à l'intérieur de l'entrepôt, monsieur Tonnelier découvrit la véritable identité du demie elfe. Ce dernier resta impassible quand il entendit son nom, cette homme le connaissait pourtant il ne s'était pas autant illustrer à Allona il avait juste mener l'Armé des Divins à la fin de la bataille, une piètre action, et le demi elfe n'était même pas noble dans le royaume humain, pourtant cette homme le connaissait voilà qui était assez surprenant.

L'homme quand à lui tenait son identité secrète par le port de son masque, et bien que par ses manières et sa manière de s'exprimer il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait de quelqu'un d'assez élevé socialement, Aranel n'arrivait pas à reconnaître cette homme. Le seul signe qui aurait pus lui permette de l'identité aurait était sa barbe, mais cette dernière était portait par tellement de personne que le demi elfe était incapable de savoir laquelle.

-Monsieur Tonnelet, ou tonnelier, puisque vous connaissait mon identité, peut être me relèverez vous la votre pour que nous soyons à égalité, bien que même dans ces conditions je me retrouverait toujours avec une dizaine d'homme dehors prêt à me tuer alors que mes gardes à moi sont loin d'ici, enfin bon forte heureusement sinon je me serais vu contraint de tuer vos hommes de mains, qui certes savent bien se battent mais n'ont aucun sens pratique d'une vrai bataille, il doit s'agir de rufian que vous avez dégottez dans les environs, qui vous dit que je ne suis pas venu avec la garde de la ville pour vous arrêtez, car dans ce cas vos homme se serait fait transpercer de flèche et vous même aurait étaient dans un beau panier qui vous aurez conduit droit à l'échafaud, mais soyez tranquille je n'ai que faire des personne qui contrebande, surtout pour du vin, mais expliquez moi plus clairement vos actions, pourquoi faire de la contrebande de vin? De quel vin s'agit il? Allons ne vous faites pas de soucis je ne dirais rien, je n'y gagnerais rien mis à part un ennemi, alors que je pourrais gagner un ami.

Aranel suivit l'homme tout en parlant et arriva à une table rectangulaire. Les couverts avaient étaient dressé, sans doute par Hubert, le domestique de cette homme. Ces manières confirmèrent au baron que cette homme était un aristocrate, mais qui? Diantre,

Aranel connaissait assez de monde mais cette homme ne lui disait rien, alors soit il était l'un des quelques rares aristocrates de la cour qu'Aranel ne connaissait pas, soit il s'agissait d'un aristocrates des campagnes qui ne veanit pas à la cour, ou l'un de ses débauchés qui fréquenté les salons de plaisirs de la capitale, ou tant de noble et de bourgeois se réjouissait dans ses temples du plaisir qu'Aranel considérait comme des lieux de perdition, un lieu ou le sexe, l'alcool et la drogue se vendait très bien.

Le demi elfe n'avait rien contre ses trois derniers, mais pour lui il ne devait pas se pratiquer et s'utiliser dans des endroits pareil ou les nobles se salissait et salissait la réputation des leurs au yeux du bas peuples priver de ses festivités par leur manque de moyens.

L'homme masqué observa son interlocuteur poliment, appuyé négligemment sur un coude, un verre de vin à la main, servi avec une rare discrétion et efficacité par celui qu'il nommait Hubert. Le baron d'Actellys devait être des plus angoissés. Il parlait sans presque reprendre son souffle, s'interrompant à peine dans sa longue diatribe, commençant sur l'identité de son interlocuteur pour finir sur la contrebande de vin en passant par un éloge de ses talents martiaux, et ce dans une seule phrase. Aussi, l'hôte se voulut rassurant :

"-N'ayez crainte monsieur, vous pouvez prendre vos aises. Avec ma parole, mes hommes ne vous feront rien."

Il se pencha alors en avant, dégustant auparavant une savoureuse gorgée de l'or liquide servi par le domestique.

"-Mais néanmoins, bien que je ne doute pas de vos capacités martiales, je suis circonspect quant à vos chances face à mes "ruffians". Avez vous déjà vu un chevalier affronter une dizaine de paysans armés de brics et de brocs monsieur d'Actellys ? J'en ai personnellement déjà eu l'occasion au cours de mes longues pérégrinations. Ce "noble" homme s'était rendu coupable d'un viol. Rattrapé par les parents et voisins en furie de la femme, il fut contraint de se défendre. J'assistais à la scène du haut d'une colline. Eh bien ce fut simple : deux des paysans se firent embrocher sur la la large lame du pauvre homme, et les autres serfs purent dans le même temps égorger et étriper leur victime."

Reculant alors, un doigt docte levé :

"-La morale de l'histoire ? Qu'on ne peut pas parer dix coups à la fois si vous voyez ce que je veux dire...si pouilleux soient t-ils"

Le sauveur providentiel d'Aranel balaya l'air de la main :

"-Mais trêve de basse considération martiale ! Je suis vulgaire, veuillez m'excuser. Quant à la garde de la ville je vous rassure tout de suite monsieur, j'ai si grassement payé son chef qu'il n'interviendrait pas quoiqu'il se passe sur les docks entre 23 heures et minuit. Hubert ! Débarasse donc les plats, je ne veux pas manger si mon invité ne le veut point."

Se retournant alors vers ce dernier, la voix courtoise :

"-Mais je suis en revanche bien désolé monsieur, il m'est impossible de révéler mon nom. Quant au pourquoi de mes petites affaires, je vous suggère de vous renseigner sur le nombre de taxes que subit un chargement de vin entre Hautval et Diantra pour comprendre. Je ne fais que permettre à certaines personnes pas forcément richissimes de s'offrir un cru respectable de temps en temps. Cru qu'ils ne pourraient jamais acheter en passant par les voies officielles..."

Aranel fut quelque peu rassuré par les paroles de l'homme et s'asseya en face de lui, néanmoins il ne consommerais aucun nourriture ni boisson règle simple de survie, peut être stupide mais essentiel pour Aranel qui ne la trahirait jamais.

En effet même le plus forts des guerriers ne tiendrais pas deux minutes contre une foule d'humains en folie, cela était sur et Aranel n'aurait pas tenu longtemps contre les contrebandiers, enfin s'il aurai tétait contre un mur et armée d'une épée suffisamment longue pour tenir à distance leurs couteau il aurai peut être eut une chance et encore.

-Certes monsieur, mais il me semble que le combat fut évité pour mon plus grand bonheur, néanmoins je suis surpris par votre calme et votre attitude, vous risquez la potence en pratiquant de pareil affaire,

Aranel regarda le serviteur passait et partir, même en pareil moment et pareil lieu cette homme était accompagné de serviteur, voilà qui était bien surprenant, il permettrait à ses contrebandiers de l'identifier, et leur permettre de toucher la taxe, enfin l'homme masqué devait bien les payer pour s'assurer de leur loyauté.

-Monsieur je ne vous interdit pas de manger, allez y donc, moi même je n'ai pas vraiment faim, quand à votre nom voilà qui m'interpelle, je serez capable de vous identifier en vous revoyant, car vous me semble être un homme de la cour, bien que vous ne me disiez rien, enfin je peut vous comprendre.

Aranel en parlant essaya d'insérer dans son esprit le mieux possibles les traits et les mimiques, manières,... de l'homme pour le retrouvez à la cour.

-Ainsi vous faite de la contrebande de vin, et lequel du vin humain j'imagine, mais comment arrive t'il ici? Car il est exploité dans les terres, et le chemin entre Hautval et Diantra et bien plus court que celui entre Hautvla et Diantra, ainsi vous faites descendre du vin de Hautval jusqu'ici pour le revendre à Diantra, je ne suit pas vraiment votre logique, enfin je dois vous avouer que moi même je suis un fin amateur de Hautval, mais j'ai les moyens d'en acheter par les voies...normales.

L'homme masqué sembla un instant songeur face aux paroles d'Actellys. Pendant ce temps là, le dénommé Hubert s'activait à débarrasser les plats avec la célérité du domestique entraîné. Les plats semblaient voler entre ces mains pour retomber délicatement, sans heurs et sans casse, sur la table basse située non loin de là. Tout cela avec justesse, précision et silence. Lentement, le contrebandier se leva :

"-La potence monsieur d'Actellys ? Pas pour le moment, la législation d'Ydril est bien laxiste, la garde peu regardante. Néanmoins la nomination récente du comte sembla apporter un vent de changement, un vent défavorable voyez vous ? J'ai entendu dire que quelque décret sur la contrebande allait être sous peu appliqué. Mais ne vous en faites donc pas pour ma personne, mes marchandises débarquent à Ydril par commodité, nous trouverons bien un autre endroit."

Un sourire en coin se dessina sur le visage de l'élégant inconnu, plissant sa barbe :

"-Le calme, voyez vous baron est le maître mot en toutes situations. L'homme qui s'affole est pareil au sanglier blessé qui se débat enragé, embrochant et défonçant tout sur son passage : il perd son sang, ses sens et ses capacités. Il s'agit juste d'une certaine discipline morale...je vous dirais en toute franchise que tout autre que moi vous eut fait égorger et jeter à la mer."

Sérieusement :

"-Mais le meurtre m'écœure. Tout d'abord ça tache les tapisseries les sang...et ensuite toute vie perdue est dommageable selon moi."

Il leva une doigt sentencieux :

"-Même celle d'un Sombre sire, même celle d'un Sombre ! Enfin...quant à mes manières de cour je vous fait confiance pour me repérer facilement une fois dans les hautes sphères. Tout en comptant naturellement sur votre discrétion. Je ne sais si vous êtes de l'ancienne école, mais selon ses codes, vous me devez une vie...notre entretien touche à sa fin. Je ne puis divulguer plus vous m'en voyez désolé."

L'homme masqué se leva alors, et salua le baron d'une courte révérence :

"-Hubert, raccompagne donc monsieur...sire d'Actellys, au plaisir de vous revoir !"

[C'est terminé pour moi tu peux conclure ;-) ]

» Aranel Gelmir
» Armée des divins recrutement [PV: Aranel d'Actelys]
» Première réunion <Matador; Aranel;ulrich;John;Elanna>
» Aranel d'Actellys [Baron d'Actellys]

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