[Résidence Ssins'Dael] Première rencontre. [PV Ssin]

[Désolé de ne répondre que maintenant j'ai eu un petit problème d'internet qui s'est un peu eternisée -.-]

Il l'allongea sur le dos, mélant la fermeté et la douceur qui le caractérisait. Le sourire qu'il lui lança lui donna un nouvelle fois l'envie e lui arracher un baiser. D'une main forte il emprisonna les siennes, l'empêchant de s'en servir. Elle aimait être dominée mais elle tenterait tout de même de résisiter ne serait-ce que pour jouer. Cela dit, pour une fois, le laisser gagner ne la gênait pas le moins du monde.

Sa pénétration subite en elle lui tira un cri et ses mouvements rythmés lui arrachaient des gémissements de plaisir. La morsure qu'il lui infligea fit couler le sang dans sa bouche. Jamais aucun homme n'avait fait couler son sang, elle n'en avait que plus de désir pour Nhil. Ses lèvres qui couraient sur sa peau la faisait frémir revenant à ses seins qu'il semblait apprécier. Ssin se cabra quand ses mains carressaient son corps. Un léger cri de douleur mélé de plaisir s'échappa de ses lèvres. Il s'écarta et alors qu'il la surplombait, il relâcha ses mains.

Elle répondit à son sourire par un air mutin et, se redressant légèrement ,commença à baiser son torse remontant jusqu'à son cou. Puis elle se recoucha et ses mains carressant la peau d'ébène de son amant, l'une d'elle remonta le long de son bras jusqu'a sa nuque et l'attira vers elle, capturant ses lèvres.

Brusquement, elle usa d'une prise de combat afin de renverser la situation. Elle se pencha vers lui, un sourire charmeur à la bouche. Elle déposa un baiser sur ses lèvres, puis sa mâchoire, son cou, descendant toujours plus bas. Arrivée à son sexe, elle le goba, sa langue tournoyant. La réaction ne se fit pas attendre. Elle s'écarta puis s'empalla sur le membre saillant de son amant, le chevauchant avec passion. Ses mains continuait de frôler sa peau sombre, elle se pencha et embrassa Nhil avec fougue.

Allez-t-il la laisser prendre le dessus ? Elle espèrait que non. Rien ne l'excitait plus que le jeu de la domination, l'amant qui en réponse à l'assaut de son/sa partenaire doivent se montrer encore plus fort à chaque fois.

[Pas de souci, content de te savoir de retour :)]

Encore un retournement de situation, pour son plus grand plaisir, elle reprenait l'ascendant... Cette partenaire était vraiment une chance, par son caractère, ses manières, et ce corps gracieux et son usage, elle ne cessait de faire croître le désir déjà si grand qu'il éprouvait pour elle. Il soupira d'aise quand, elle une série de baiser, elle en arrivait à son sexe, lui offrant un délicieux petit cadeau qu'il ne put encourager qu'une seconde en effleurant la joue de sa fabuleuse partenaire. Enfin, quand elle le chevaucha, démontrant une nouvelle fois dans une passion enivrante et charnelle sa position de dominante autant que le réciproque désir qu'elle ressentait, il feint un temps de lui laisser à croire qu'elle l'avait emporté, qu'elle dominerait désormais, ne la gratifiant que de quelques coups de reins pour l'accompagner, mais un temps, très court certes, ses mains ne la touchèrent plus..

Il finit par les passer sur ses hanches, la délicatesse rare parcourait ensuite le bas du dos, offrant à la sombre un doux passage sur les fesses alors qu'une main remontait le dos, jusqu'à la nuque. Quand elle se pencha à nouveau pour un baiser, il saisit l'occasion d'une nouvelle inversion des rôles qui lui plaisait autant qu'à elle.. Usant de sa main sur la nuque, il la forcait à prolonger l'étreinte des lèvres mais il la détacha juste un instant pour lui mordiller doucement la lèvre inférieur avant de reprendre le baiser sulfureux. Passant son bras dans le bas du dos, sa main sur la taille, il fit l'effort pour les deux de se redresser dans un premier temps, pour se retrouver assit au bord du lit et enfin, il passa à la dernière étape pour reprendre l'avantage, se relevant, invitant ainsi Ssin à lui ceinturer la taille avec les jambes, verrouillant cette position, il la dirigea non sans mal vers le mur le plus proche... Il faut bien avouer que se concentrer sur sa partenaire, ses lèvres et sur la distance le séparant d'un mur n'était pas évidente.
Le choc sans être très violent et dur fut néanmoins rapide, plus qu'il ne l'aurait voulu mais qu'importe, cela rajoutera un peu de rûdesse à l'instant et il savait qu'elle apprécierait.
A nouveau, il usait de cette paradoxale fermeté tendre... Des pénétrations fortes qui plaquait la demoiselle contre le mur à chacun, lui faisant braver le contraste entre sa chaleur et la froideur des murs, mais des lèvres dirigées vers le cou, remontant ensuite vers une oreille de la belle... Il lui souffla alors, avec une froide douceur...

- Ma douce et épineuse rose noire... Comment n'ai-je pu pas vous apercevoir avant dans ce sombre jardin..?

Il mordilla le lobe de l'oreille avant de le gratifier de petits coups de langues, toujours dans cette idée de mélanger douceur et douleur dans une danse endiablée où la luxure et le plaisir charnel menaient les pas.
Il recula un instant la tête, la gratifiant d'un nouveau sourire, amusé, satisfait et plein de ce désir... Il n'y avait plus qu'elle, son plaisir, le sien dans ces pensées, cette chambre n'existait déjà presque plus, seulement un prétexte à la seule pensée utile, la seule qui soit importante.
Retirant sa main de la nuque, la glissant sur le cou, les lèvres de sa partenaire et ses joues avant de l'embrasser à nouveau, imposant toujours un rythme certes ralentit par la position, mais qu'il équilibrait avec une puissance supérieure.

- Je ne vais désormais plus vous lâcher, maintenant que je vous ai trouvé...

Il était dans l'instant présent, seulement à profiter de tout le plaisir, toutes les sensations qui l'envahissaient.. La seule idée de l'avenir, c'était la question de ce qu'elle ferait, pour retourner la situation.

Le contact soudain et agréablement brutal avec le mur galciale lui tira un léger gémissement. Le désir faisait bouillir son sang, aussi le contraste entre la température de son corps et du mur la fit frissonner sous les doigts de son amants. Son souffle déjà rapide s'accéléra, encore sentant celui du sombre sur sa peau.

- Ma douce et épineuse rose noire... Comment n'ai-je pu pas vous apercevoir avant dans ce sombre jardin..?

"Douce et épineuse rose noire"... quelle charmante comparaison ! Pourtant il n'a pas encore eu l'occasion de constater comme elle pouvait piquer.

Elle profita qu'il lui mordillait l'oreille pour faire frôler ses lèvres de son cou, puis l'embrassant autant qu'elle le mordait. Ses pénétrations puissantes la faisait se cabrer, un gémissement de plaisir s'échappant de ses lèvres. Le sourire que lui offrit son partenaire, ses baisers, ses carresses, l'aurait presque fait oublier où ils se trouvaient, si le froid du mur ne la faisait pas frémir autant que le désir qu'elle éprouvait pour Nhil.

La situation était difficile à renverser... enfin sans lui faire du mal. Et Ssin n'avait aucune envie de lui montrait le coté "épineux" de sa personne. Elle aimait trop ce qu'il lui faisait pour ça. De plus, pour l'instant elle ne voulait que sentir son coprs contre le sien, sentir son souffle, ses lèvres sur la peau, le sentir en elle.

- Je ne vais désormais plus vous lâcher, maintenant que je vous ai trouvé...

Cette position la mettait légèrement en hauteur. L'embrassant avec passion, une de ses mains remonta le long de son torse jusqu'a sa nuque, doucement elle tira légèrement sur ses cheveux pour faire pencher sa tête en arrière. Ses lèvres s'arrachèrent des siennes et frôlèrent sa mâchoire et remontèrent jusqu'a son oreille, comme pour dire quelque chose mais elle se ravisa, elle n'était pas douée pour les mots doux. finalement elle ne fit que mordiller le lobe et déposa un baiser dans le cou.

Sa main relacha la pression sur les cheveux de son amant, mais ses doigts continuèrent de le carresser de façon circulaire. Son autre main carressait son dos, et une pénétration plus forte la firent le griffer à l'homoplate. Un sourire séducteur aux lèvres, elle lui vola de légers baisers. Elle ramenna sa main et du sang perlait sur un de ces doigts.Elle invita son amant à lécher le sang et l'embrassa encore.

Rien... Pas une tentative de renverser la situation, pas une seule initiative... Il comprit rapidement que la sienne ne lui offrait que peu d'échappatoire et peut-être qu'une assassin comme elle écartait d'office quelques solutions qui auraient pu être douloureuse pour lui... Dommage. Lui ne faisait que la désirer, son corps entier, chaque battement de cœur chaque pensée à présent n'était consacré qu'à cela, vouloir cette sombre, partager le plaisir et lui en offrir toujours plus... Elle était devenue plus que ce qui animait l'esprit de Nhil au commencement... D'abord un potentiel pion qu'il pourrait manipuler, elle avait su s'extraire de ce rang, le dépasser et découvrait la franchise et la sincérité de Nhil au travers de l'union charnelle des corps, elle était devenue sa partenaire, une égale qu'il ne désirait plus que dominer l'espace de quelques instants pour lui laisser son tour dans un jeu de domination passionné. Elle était de ces quelques privilégiés qui dépassaient le mensonge, car en cet instant, le désir qu'il éprouvait, exprimait ne saurait être plus réel, il était vérité dans un monde trompeur.
Dans ce désir, dans cette passion, la douleur elle-même était une source de plaisir, il suffisait d'être modéré, ne pas penser à se débarrasser de l'autre, juste l'idée de partager encore, prolonger l'instant et le jeu... Sa partenaire hésitait, et cela le toucha, il ressentait là, à ce moment une chose bien rare chez les sombres... La sécurité... Elle ne lui voulait pas de mal, ne voulait pas le tuer et pour la première fois, ses défenses et sa prudence plièrent définitivement devant l'enivrante et irrésistible passion des corps.

Lorsqu'elle lui tira doucement les cheveux en arrière, il suivit le mouvement sans la moindre résistance, il ne pouvait que lui céder malgré le jeu, il ne voulait que cela... Elle l'avait gagné, bien que la partie soit loin d'être terminé, du moins l'espérait il, elle l'avait obtenu lors de ce corps à corps et désormais, pouvait jouir de ce sombre, de sa personne, à l'instant, il ne voulait plus rien lui refuser, jamais.
Ses pénétrations se voulurent plus forte, montant en puissance en même temps que son propre désir, et lorsqu'accidentellement, elle lui griffa le dos, lui arrachant malgré tout un grognement, il n'y avait aucun déplaisir affiché.. Cette douleur, bien qu'il soit sage de ne pas trop en abuser, avait provoqué un plaisir supplémentaire, se rajoutant à la vague immense qui déferlait. Il lécha son propre sang, jouant de sa langue avec les doigts de Ssin, les appréciant comme si tout ce qu'elle pouvait lui offrir était un délice des dieux.

Après de nouveaux baisers passionnés, il lui murmura doucement, dans un sourire animé par ses émotions actuels, toujours plus grande... La sombre pouvait y lire sa victoire, ce partenaire lui était acquit, il se donnait à elle avec une sincérité des plus rares et grand plaisir.

- Aurais-tu peur de prendre encore l'avantage..? Si c'est par peur de me faire un peu mal, n'ais crainte... Crois-tu, lis-tu en moi la possibilité même d'arrêter tout ceci... Vois-tu en moi un désir conditionné ? Tu ne gagneras plus l'ascendant si tu ne t'offres pas les moyens de l'obtenir, alors vas y, et n'ais point d'inquiétude... A moins que tu ne me tues, ou que tu le refuses ensuite, je veux continuer à te donner de ce plaisir...

Il avait cessé de la pénétrer, il voulait d'elle toute son attention, car autant que son corps, il voulait voir évoluer son intelligence et sa faculté à concevoir pour prendre l'avantage, il voulait continuer la partie de domination partagée.
Il se remit en mouvement, toujours aussi puissant, embrassant son cou.. Il replacait la situation dans laquelle sans violence, elle n'avait su trouver de parade.

- Aurais-tu peur de prendre encore l'avantage..? Si c'est par peur de me faire un peu mal, n'ais crainte... Crois-tu, lis-tu en moi la possibilité même d'arrêter tout ceci... Vois-tu en moi un désir conditionné ? Tu ne gagneras plus l'ascendant si tu ne t'offres pas les moyens de l'obtenir, alors vas y, et n'ais point d'inquiétude... A moins que tu ne me tues, ou que tu le refuses ensuite, je veux continuer à te donner de ce plaisir...

Non, évidemment, elle n'avait pas peur de prendre l'avantage, mais aussi étonnant que cela puisse paraitre, la drow tenait à garder ses amants en bon état, surtout ceux qui mettait un point d'honneur à la combler, qui prenait à coeur son plaisir autant qu'au leur. Non, elle ne voyait pas la possibilité d'arrêter, non au contraire, elle sentait qu'il se donnait tout entier pour son plaisir, qu'il lui appartenait. Et peu de chose n'aurait put lui faire plus plaisir que le sentiment de l'avoir gagner.

Le plaisir embrumait son esprit, mais la courte pause qu'il lui accorda lui permit de s'éclaircir les idées. Elle savait comment retourner la situation. Peut-être pas de façon si violente que ça finalement, c'était plutôt le choc qui s'en suivrait qui risquait d'être brutal. Mais si elle s'y prenait bien, il ne serait pas aussi brusque. Les jambes de Ssin ceinturaient la taille de son amant, elle les tendit et soudainement les replia et frappant l'interieur des genoux de Nhil, faisant fléchir ses jambes. Les pieds nus de la sombre touchant la pierre, elle ralentit la chute, et c'est assez doucement que le dos du drow atteint le sol tout aussi glacial que le mur contre lequel elle était pressée un peu plus tôt.

Il ressentirait tout comme elle, la tension entre la chaleur des corps et la fraicheur du décor. Cette tension qui ammenait un frisson qui se mélait à celui du désir.Repliant ses jambes de chaque coté du corps du sombre, elle se pencha pour déposer un baiser sur ses lèvres. Elle se recula légerement et lui lança un sourire des plus charmeurs, alors que ses doigts agiles parcourait subtilement son torse.
Ses mains carressait sa peau, du ventre, remontant aux épaules puis glissant le lond de ses bras puissants jusqu'a ses mains. Elle les prit dans les siennes et les plaqua contre la pierre froide. Ses lèvres et sa langue jouant sur son cou, descendant jusqu'a un téton qu'elle mordilla gentillement. Son bassin reprit un mouvement de va-et-vient plus rapide, lui tirant gémissement plus forts.

Elle avait enfin trouvé une solution, un moyen de reprendre l'avantage sur lui, c'était tout ce qu'il attendait d'elle, qu'elle prolonge encore ce ballet des soumissions à l'autre. Il ne laissa suggérer aucune résistance de sa part, ne tenta rien pour rétablir une domination qu'il ne voulait pour l'heure plus posséder puisque, dans ses désirs, elle devait à nouveau être la maîtresse, celle qui commandait le rythme de leur union. Il ressentait toujours cet étrange sentiment, celui de vouloir se soumettre juste quelques instants à cette femelle dont il éprouvait plus d'attirance que pour nulle autre en cet instant. Lui qui aimait tout contrôler pouvait le lui céder sans en éprouver le moindre regret car il n'en tirait qu'un plaisir immense, débordant et inondant ses sens. Pour la première fois, il avait cette envie d'être posséder, d'appartenir à quelqu'un... Toute sa jeunesse, il avait résisté à l'emprise paternelle pour lutter contre ce sentiment et désormais, il ne demandait à Ssins que de le lui faire connaître, encore et encore.
Elle l'avait conquit, par ses charmes, sa personne et cette passion, elle avait obtenu un droit sur ce corps, sur cette personne qu'était Nhil... Il ne doutait pas que d'autres sans doute à l'avenir obtiendraient ce droit, mais combien comme elle aurait le privilège du long terme ? Car c'était une décision qu'il aurait, si elle le voulait... Elle n'en aurait pas l'exclusivité, mais elle pourrait abuser de ce droit pour le posséder encore, elle serait l'une des rares qui pourrait exiger ou bien demander qu'un tel moment se répète autant qu'elle le voudrait... Un instant, c'est cette promesse qui lui traversa l'esprit avant de basculer vers le sol...

Puis il fut confronté à l'électrique sensation à laquelle elle avait par son initiative dû faire face par deux fois déjà... Son corps rencontra la pierre froide, d'une légère douleur provoquée par le choc il fut envahit par un frisson qui parcouru l'ensemble de son corps. Il n'eut pas le temps de s'y faire qu'à nouveau le contact de la peau de sa partenaire l'éprouvait, un nouveau tourment des sens, la douceur, la volupté et la chaleur d'un corps qui ne réclamait que son attention... Mais ces deux torrents contraires, la fraicheur et la dureté du sol, la chaleur et la délicatesse de sa compagne augmenta d'avantage son désir... Il désirait plus que jamais son contact, épouser ses formes avec les siennes, unir ses deux êtres pour n'en former qu'un... Il voulait fuir la pierre froide et se réfugier contre la tendresse de la sombre qui s'emparait de lui, qui au fond, avait déjà gagné la bataille.
Ses attentions, ses caresses, les promenades de sa langue jusqu'à la nouvelle pénétration lui arrachèrent des grognements satisfaits, bénit soit Ishten d'avoir créé pareil moment, pareil plaisir. Il fut légèrement frustré, mais cela s'ajoutait à l'extase du moment, de ne pouvoir accompagner les mouvements de la sombre, il imaginait ses mains parcourant sa taille, remontant à sa poitrine et la caressant avec fermeté mais tendresse, l'amenant à plus de plaisir encore, mais il s'était mis en tête de la laisser jouir de sa position, la laisser dominer un peu.

Puis vint l'instant de la première libération qui le déçut... Toutes ces vagues de plaisirs et la somme des sensations, ces déferlantes d'extases l'avaient amené au sommet de sa jouissance, inondant le doux réceptacle féminin de sa belle. Oh, il ne doutait pas retrouver sa vigueur en sa compagnie, mais il était déçu de sa faiblesse naturelle, cette faiblesse masculine qui forçait le sombre à, même quelques instants, ne plus autant ressentir après avoir atteint les sommets de ce qu'offre l'union charnel. Dégageant ses mains, il les passa sur la taille, remontant l'une jusqu'à la poitrine, glissant l'autre dans le dos jusqu'à la nuque et l'amenant à se baisser vers lui pour reprendre ses droits sur ses lèvres... Sa respiration rapide et les battements agités de son coeur vibraient contre la poitrine de la belle.
La nuit ne faisait que commencer... Son corps était suffisamment endurant pour la satisfaire encore de longues heures.

Le plaisir déjà bien grand continua de s’intensifier, toujours plus grand, la chaleur augmenta encore, toujours plus élevé, la tension en devenait presque insupportable… Ssin se cabrait sous le plaisir extrême, ne pouvant retenir un cri de plaisir immodéré. La tension se relâcha brusquement la laissant dans état de profonde euphorie. Elle se sentait vidée par cette soudaine détente, son cœur battait la chamade, de légers tremblements ébranlaient tout son corps. Elle laissa Nhil l’attirer contre lui, les offrant ses lèvres avec bonheur. Encore fébrile, elle ne cherchait que les caresses et les baisers de son amant. Le désir ne l’avait cependant pas quitté, bien au contraire. Ce partenaire l’ayant amené au délice absolu, elle avait décidée qu’il pourrait jouir de son corps autant qu’il le voudrait. Pour l’heure, elle espérait qu’il pourrait s’occuper de son plaisir encore longtemps.

Elle remarqua que la plaie sur sa lèvre inférieur s’était rouverte et une infime goutte de sang perlait. Elle l’ignora, elle ne pensait plus qu’a eux, au plaisir qu’ils avaient obtenus et qu’ils obtiendraient encore. Elle déposa ses lèvres sur les siennes, puis frôlant sa mâchoire, Nhil pouvait sentir son souffle irrégulier sur sa peau. Ses mains frôlait délicatement son corps, pendant que sa bouche baisait tendrement son cou puis remontait à son oreille, un sourire mutin sur les lèvres.

- J’espère que tu n’es pas trop fatigué. Je n’en ai encore pas fini avec toi.

Elle lui avait chuchoté ça sur un ton suave, dans un souffle. Elle se redressa légèrement, le regardant dans les yeux. Ses mains remonta le long de son torse, jusqu’aux épaules et redescendit jusqu'à ses mains. Alors que les doigts habiles de Ssin caressait l’une, la sombre léchait celle de son amant, basant ses doigts avec volupté. Elle revint déposer ses lèvres sur celles du noble, l’embrassant avec passion. Puis, descendant sur son torse. Elle se laissa retombée à coté de son amant, le regardant dans les yeux, se posant sur son coude. Elle se donnait à lui et lui laissait le choix de la suite même si elle souhaitait vraiment qu’ils continue encore longtemps.

Elle n'en avait pas encore fini avec lui... Heureusement que son corps était loin d'être arrivé au bout de ses possibilités, que malgré la faiblesse temporaire, il pouvait encore s'offrir à elle pour de longue heures. Il voulait savoir, ressentir tout ce qu'elle voulait faire de lui, les idées qu'elle avait encore en tête le concernant, ressentir l'immense plaisir né de la passion des deux êtres accordés. Tout en lui semblait vibrer sur l'envie de reprendre, critiquant cette faiblesse physique, il voulait la posséder à nouveau s'unir et la ressentir, son coeur s'accélérant, son souffle irrégulier, lire sur son beau visage les délices qu'il ne cessait de lui offrir, qu'il allait reprendre au plus tôt...
Il ne vivait l'instant que pour elle, pour la voir atteindre l'extase avec lui, partager l'intensité du moment avec la délicieuse partenaire dont il ne désirait plus être séparé... Si il pouvait partager l'éternité en pareille situation, en sa compagnie, son voeu en cet instant précis était que cela soit possible... Malheureusement, il avait une autre affaire à traiter, mais elle pouvait attendre de très nombreuses heures... De longues heures pendant lesquelles il serait offert à Ssins.

Il se releva et s'agenouilla auprès d'elle avant de la porter dans ses bras pour la poser délicatement sur le lit et se poser à ses côtés, une main parcourant son corps, il se rapprocha, ses lèvres balayant d'un souffle chaud l'oreille de la douce créature dont il partageait la couche. Il lui susurra avec envie, le désir vibrant jusque dans sa voix.

- Ne t'en fais pas... Cette faiblesse n'est que passagère mais je ne doute pas que ce corps retrouve toute sa vigueur pour te satisfaire encore... Et encore, et encore pendant de longues heures...

Il avait fait trainer avec amusement le "longues", insistant sur cette notion du temps qu'ils leurs restaient, lui laissant imaginer tout ce qu'il pouvait encore faire et ce qui arriverait pendant les prochaines heures qu'ils vivraient, l'un et l'autre...
Il reprit avec la douceur de l'amant, mais il tenait à y glisser la tension du désir et des tentations charnelles...

- Je serais curieux de découvrir ce que tu veux faire de moi... Belle rose... Mais j'aurais bientôt retrouver ce qui te permettra de me montrer...

Et c'était vrai, déjà son corps retrouvait la vigueur qui fut la sienne quelques instants plus tôt... Les jeux reprendraient alors, mais il laissait à Ssins le soin de le faire.

Ssin retrouvait la douceur des draps soyeux de son lit, Nhil à ses cotés. La lumière laissa place à l’obscurité, les bougies étant terminés. Heureusement, la lune diffusait une lumière douce et tamisée dans la chambre, illuminant les amants. Elle sourit aux belles paroles du sombre mais elle ne s’empêchée de se demander si il ne voulait plus jouer, il ne tentait plus de reprendre le contrôle de la situation. Il la laissait prendre les choses en mains, lui offrait son corps à son désir toujours grandissant.

La drow se rassit à califourchon sur le noble, dans la position de la domination féminine par excellence. Ses doigts frôlait sa peau sans la toucher vraiment, ses lèvres se rapprochèrent de celles de son partenaire, restant à une distance infime des siennes ,il pouvait sentir son souffle sur sa peau. Elle résista à l’envie de les y coller franchement, liant leur langue en un baiser de passion ardente. Quand il essaya d’unir leurs lèvres, la sombre s’écarta subtilement, alors qu’il essayait de caressait sa joue, elle s’éloigna de la même manière. Comme dans un rêve où on a beau courir la main tendue vers l’objet de sa convoitise, on n’arrive jamais à l’atteindre, inaccessible. Ce qui dans le cas présent n’était pas tout à fait vrai, il l’avait eut, et l’aurait sans doute encore, mais il fallait qu’il se rende compte que si il la voulait encore, il fallait qu’il vienne à elle, qu’il cherche à la posséder, qu’il ne se dise pas que de toute façon elle lui appartenait même sans qu’il est à faire d’efforts pour l’obtenir. Elle continua son petit jeu, ses lèvres frôlant sa peau, ses doigts qui courrait sur son torse sans le toucher, son souffle qui parcourait son corps. Celui-ci s’accélérait bien malgré elle, le désir qui bouillonnait en elle mettait sa volonté à rude épreuve. Ce devait être tout aussi dur pour lui, il l’avait gouté et le désirait avec la même ardeur qu’elle. Cette impossible proximité l’incitait à passer à l’assaut.

Elle sentait qu’elle ne pouvait soutenir la situation plus longtemps, elle préféra s’écarter plutôt que de craquer, de succomber à la tentation qu’elle avait elle-même mit en place. Elle pivota et retomba à coté de son amant, elle se glissa sensuellement dans l’obscurité, s’adossa à la tête de lit en bois sombre, ses jambes un peu écartés en une invitation explicite. La lumière qui passait par la fenêtre illuminait juste une partie de sa jambe parfaitement galbée légèrement repliée, de son pied délicat à son genou fin. L’attente qu’il vienne la prendre mettait à mal son désir. Elle le voulait contre elle, en elle. Mais elle ignorait quand était le « bientôt », et elle ne pouvait se jeter sur lui s’il n’était pas encore prêt à reprendre le jeu, elle attendrai donc avec une patience dont elle n’était pas pourvue.

Elle avait reprit le jeu, un autre jeu qui visait sans doute à le revoir dans son entière vigueur prêt à la reprendre et à l'emmener à nouveau vers les horizons paradisiaques du véritable plaisir, au comble de la jouissance provoquée par l'union de deux corps... Elle ne serait pas déçue, pas autant qu'elle le sembla pendant ces quelques instants où il la laissa faire, se remettant du premier "round" avant d'entamer une seconde manche... Si son corps devait se remettre très rapidement, il aurait voulu profiter à nouveau de toutes ses attentions, de ses charmes et de sa douceur, mais elle lui refusa tout, l'encourageant à se presser sans doute... Mais quand elle s'éloigna, qu'il comprit qu'elle même éprouvait du mal à résister à la tentation et au désir, il lui vint l'idée d'une vengeance...

Se redressant, mais demeurant à genoux, il finit par se mettre à quatre pattes sur le lit, un peu en dessous du niveau des pieds de son amante... Elle le désirait, l'attendait n'est-ce pas ? Et bien, elle devrait subir les contre-coups de la légère note de frustration présente dans l'esprit du sombre. Il lui baisa d'abord un pied, faisant jouer sa langue entre ses orteils pour la chatouiller et doucement, il remonta d'abord la jambe jusqu'au genou, la couvrant régulièrement de petits baisers et de caresses d'une main, l'autre s'occupant de l'autre jambe. Il passa le genou et ses attentions se firent à présent uniquement à l'intérieur des cuisses, là où la sensibilité est la plus grande, là où elle éprouverait le plus de plaisir... A cet instant où elle le surplombait et que lui, pencher en avant lui dévoilait son dos, elle avait l'occasion de découvrir la fierté cachée de Nhil... La marque du Dieu Tesso gravée dans les sillons de sa peau.

Toutes ces attentions laissaient naître un nouvel incendie et sa vigueur était à nouveau bien là, sa virilité cachée des yeux de Ssins avait retrouvé de sa superbe, mais il n'en avait pas fini avec la belle. Il continua son avancée dans les cuisses de sa partenaire, approchant doucement du trésor intime qu'il avait déjà possédé et quand ses baisers, sa langue passa alors doucement sur les lèvres intimes, allant même titiller le bouton sensible, source de tant de plaisir... Il voulait la provoquer, refaire grandir cette flamme en elle avant de la posséder à nouveau...
Il ne s'y attarda néanmoins pas, sa progression continuait, le ventre, la poitrine, le cou et enfin, il retrouva ses lèvres et qu'une main, saisissant les joues avec une rûdesse mesurée, un sourire provoquant mais charmeur, pour ne pas qu'elle lui échappe à nouveau...
Et alors qu'il la tenait encore, elle put sentir à nouveau entre ses cuisses, dans son intimité, en elle la virilité sallante de son mâle.
Les mouvements n'attendirent et furent puissants et durs tout de suite, compensant une cadence lente et à nouveau, la passion et le désir se transmettait par des lèvres et des langues entre-mêlées, il se voulait cette fois véritablement dominant, puissant... Après tout, n'est ce pas ce qu'elle voulait ?

Elle le regardait s’avancer vers elle avec un sourire charmeur. Elle faillit retirer son pied en riant quand il lui chatouilla de sa langue habile. Ses baisers et ses caresses firent accélérer son souffle. Plus il progressait entre ses cuisses, plus elle frissonnait de désir. Ssin aperçut un tatouage dans le dos de son amant, la marque de Tesso, le dieu du Mensonge et de la Trahison. Elle se fit la réflexion qu’elle devrait se méfier de lui à l’avenir mais son esprit fut rapidement submerger le plaisir si intense qu’il lui offrit, lui faisant oublier cette pensée avisée. Il reprit son chemin le long de son corps qu’il possédait en cet instant.
La poigne avec laquelle il maintenait sa mâchoire était rude et puissante. Ssin découvrait-elle le coté brute de son amant ? Cela ne la dérangeait pas le moins du monde, un peu de rudesse ne faisait de mal à personne.
Les pénétrations du sombre se firent fortes et puissantes sans attendre, arrachant des gémissements de plaisir bien que ses lèvres étaient occupés par celles de son amants, en des baisers passionnés qui révélait un désir aussi grand que le sien.

Quand il relâcha enfin ses joues, elle put déplacer ses lèvres dans son cou, une main caressant son bras et l’autre sa nuque. Elle remonta jusqu'à le lobe de l’oreille de son amant, sa respiration toujours irrégulière. La main qui était sur le bras du noble, passa dans ses cheveux, lui volant un nouveau baiser. Puis, redescendit sur son torse, ses doigts frôlant sa peau d’ébène et la paume émit un légère pression, faisant basculer son partenaire sur le dos, retrouvant sa position de dominatrice, avant qu’il ne reprenne le contrôle. Mais elle allait profiterai de la situation avant qu’elle ne change.
Elle le chevaucha d’abord doucement, se penchant vers lui, un sourire provoquant sur les lèvres qu’elle déposa sur celles de Nhil, puis dans la cou. Ssin joua de sa langue en parcourant sa peau, redescendant jusqu'à son nombril, puis remonta à son cou. Elle accéléra la cadence, tout en variant les mouvements, les rendant plus forts. Le plaisir la fit se cabrer, ses doigts griffant légèrement le buste du drow.

L’union des corps et le désir qui en découlait embrumait son esprit. Elle ne pensait plus qu’au plaisir que lui procurait leur relation. Aussi, elle se demandait si il se montrerait aussi puissant et fort, presque brutal, qu’elle pensait qu’il pouvait être, pour retourner la situation ? Elle voulait voir ce qu’il ferait, elle le savait plus fort qu’elle mais elle résisterai quand même, toujours dans cette optique du jeu de confrontation sensuelle.

Elle ne sembla pas déranger par la note, certes légère, de brutalité, bien au contraire, elle y prit du plaisir, sans doute différent du précédent, mais il n’était en fait pas étonnant qu’elle apprécie. Aussi longtemps qu’il l’a respecterait, se souciant autant de son plaisir que du sien, un comportement plus brutal serait plaisant… Bien qu’inhabituel pour lui, sauf lors de viols, il releva cette idée intéressante pour la continuité de cette nuit. Le jeu actuel, il l’adorait mais ces pensées nouvelles amenèrent à une nouvelle règle, une nouvelle manière de gérer la partie. Par sa force purement physique et par l’intelligence, il saurait même la priver de contrôle, peut-être même de la possibilité de le reprendre, il pouvait même la soumettre à son bon vouloir, esclave d’un désir qu’il savait déjà tellement présent mais il devait garder en tête une idée… Cela devait lui plaire, tout au moins l’amener à l’extase, jamais, non, jamais il ne devait garder quoique ce soit qui puisse déplaire et gêner à l’envie de prolonger la nuit.

Il finit par lui relâcher les joues de sa partenaire, d’abord il devait se remontrer tendre, peut-être la laisser reprendre un temps l’avantage avant de l’en priver, tout au moins d’essayer mais il ne doutait pas qu’en s’y prenant bien, il y parviendrait. Il retrouvait ses caresses sans retenues, retrouver son mâle actif avait donc bel et bien comblé ce qu’elle lui reprochait indirectement, ce qu’elle cherchait à retrouver en jouant avec lui et le tenter encore. Retrouvant sa position de dominante, elle profita encore de cette virilité qui, sauf durant ce léger temps mort n’avait cessé de demeurer en elle depuis le début…
Il la laissa faire, caressant ses hanches, remontant ses mains jusqu’à sa superbe poitrine et l’y massa pour accroître son plaisir pour elle, et pour lui, profiter une nouvelle fois de ces délicieux fruits, de la lecture de ce qu’elle éprouvait en l’instant.

Il décida après un petit moment de reprendre l’ascendant, et par la même, lancer les nouvelles règles, sa manière de les suivre, en tout cas. Glissant ses mains sur le ventre, les hanches puis les cuisses, il la refit basculer sur le dos, en arrière, manquant de justesse que son crâne ne percute la tête du lit et la laissant étendre ses jambes alors qu’il se repositionnait sur elle, écrasant sans être étouffant, dominateur. Il n’attendit pas un instant pour la posséder de nouveau, ses mains cette fois remontèrent jusqu’aux épaules, glissèrent le long des bras jusqu’aux poignets et les remontèrent au dessus de la tête de son amante, les réunissant avant de s’en saisir d’une main avec une prise solide et forte, sans doute légèrement douloureuse pour elle, mais ça n’était pas le premier de ses soucis, ça n’en était même pas un, en fait, elle allait sans doute en ressentir au fil de la seconde partie mais nul doute qu’au fond, elle apprécierait.

Ses pénétrations durant ce lapse de temps était ralenti, plus légère que les instants précédents, tout comme chacun de ses mouvements, d’ailleurs… Tout était dans l’art de surprendre, d’abord poser un cadre tendre et radicalement en changer, devenir plus brute et dominant qu’il n’avait su le montrer, mais il fallait bien varier les plaisirs, non ?
Quand il eut immobiliser les bras, il se retira sans pour autant s’éloigner, une jambe à l’extérieur de celle de Ssins lui permettant de se placer sur le flanc, ne détachant pas le contact des corps, la seconde à l’intérieur, l’empêchant de s’échapper tout en maintenant un maigre contact, tout juste un effleurement entre les lèvres intimes et la virilité masculine. Son autre main glissa sur le visage, la joue, le cou, la poitrine, le ventre jusqu’au trésor intime qu’il possédait désormais et toute la nuit durant. Le caressant doucement, s’attardant sur le bouton de plaisir afin de le faire grandir, intensifier un désir et l’envie de retrouver son mâle en elle.
Ses attentions se firent toujours plus précise et appuyer pour plus d’effet pour la sombre qui serait bientôt victime d’un masque inédit à ses yeux… Car serviteur de Tesso, il se devait d’être illusionniste, cachant une personnalité réelle que lui-même a perdu au centre d’une centaine de traits, de personnalité, de comportement différent, parfois contraire afin de perdre ses adversaires et même ses alliés, afin de demeurer toujours autant imprévisible…

Quand il la sentit bouillir, constata la chaleur et le désir dans le jardin intime aux parfums délicats de sa compagne, il ne put s’empêcher, ramenant les poignets sur le ventre, les tenant de ses deux mains et d’y ramener sa tête, plongeant sa langue à la recherche du nectar divin de sa partenaire, s’y abreuvant un instant, s’y perdant même sans pour autant relâcher sa prise… Il comptait bien y revenir encore, il aimait trop s’égarer en ce territoire, boire à cette source et y recueillir les effluves et il ne faisait pas de doute qu’elle apprécierait et ne lui en interdirait pas l’accès à l’avenir.

Puis, à regret, il remonta, autant ses lèvres, sa langue parcourant le trajet de l’entrecuisse à l’oreille sans passer par les lèvres, cette fois, que les poignets toujours retenus de sa partenaire au dessus de sa tête. Sa seconde main retrouva sa place à la frontière du trésor, ainsi que la virilité, double rappel de la tentation qui devait l’envahir encore…
Il lui souffla alors, dominateur mais amusé ce qui en l’instant serait malsain…

- Supplie-moi, Ssins, supplie-moi de te donner ce plaisir que tu désires, que ton corps tout entier réclame à chaque battement de cœur. Quémande la bonté et la pitié que je pourrais t’accorder en contentant ce feu qui dévore ton intimité, encouragé par la douce tentation de l’envie. Refuse et résiste et tu connaîtras toute cette nuit durant les supplices d’un corps que tu ne contrôleras plus…

Et pour appuyer ses propos, un coup de langue balaya l’oreille alors qu’un doigt appuyait sur le bouton de rose et sa virilité glissant brièvement sur les lèvres, faisant naître une nouvelle vague de plaisir.
Il ne doutait pas qu’elle tente de lui résister, au moins les premiers instants, mais tant qu’il la maintiendrait sous son emprise, aussi longtemps qu’elle éprouvera ce désir immense et qu’il pourrait en jouer, qu’elle en serait l’esclave, il aurait toutes ses chances de tirer d’elle cette soumission qu’il voulait aussi franche que dans l’air du jeu… A ne pas en douter, quand il l’aurait eu, qu’il l’aurait et se serait satisfait en elle, il lui laisserait l’occasion d’une revanche…
A chaque refus, à chaque instant il la laisserait à ce stade si proche de l’extase et pourtant si éloigné, sans lui donner l’occasion de franchir le pas mais ne lui laissant aucun répit, jamais le désir, son ardeur, ne s’abaisserait trop pour la laisser souffler…
Son idée était simple, la garder sous pression et sous cette tension palpable et permanente.

Ssin sentie bien vite que les règles avait changer, dès qu’il choisit de la surplomber, de la prendre sans attendre. Il lui maintenait les poignets au dessus de sa tête, cela lui tira une légère douleur mais elle l’ignora bien vite. Les mouvements de va-et-vient de son amant se ralentissait, devenant moins forts, même sa prise puissante devint plus légère mais elle ne put cependant pas se dégager. Il la surpris, en alternant ainsi la rudesse et la douceur.
Elle sentit qu’il se retirait d’elle, à son plus grand regret, mais il y pallia rapidement de par ses caresses. Sa main touchant à son intimité lui tira un cri de plaisir, son désir s’intensifiant encore.
Sa langue y arriva bientôt ravageant le corps de la sombre d’un délice extrême, parcourant son corps jusqu'à son oreille, la faisant vibrer de désir.

- Supplie-moi, Ssins, supplie-moi de te donner ce plaisir que tu désires, que ton corps tout entier réclame à chaque battement de cœur. Quémande la bonté et la pitié que je pourrais t’accorder en contentant ce feu qui dévore ton intimité, encouragé par la douce tentation de l’envie. Refuse et résiste et tu connaîtras toute cette nuit durant les supplices d’un corps que tu ne contrôleras plus…

Supplier ? Ssin n’avait jamais supplié personne, et ne supplierait jamais personne que ce soit pour sauver sa vie ou… pour du plaisir ! La tentation était forte, beaucoup trop forte… mais elle ne lui donnerai jamais ce qu’il lui demandait en cet instant. Oui, elle avait envie de lui, de le sentir en elle, qu’il la prenne durement ou non. Ses attentions la rendait folle de désir, et la proximité de la virilité de son amant y était aussi pour beaucoup. Mais, jamais, elle n’accepterait ça, elle était bien trop orgueilleuse pour supplier quoi ce soit, surtout la bonté et la pitié d’un homme ! Elle n’accepterait pas d’être esclave de son désir, elle se sentait insulter qu’il s’imagine qu’elle pourrait s’abaisser à le supplier ! Elle saurait se contrôler, elle ne laisserait personne la contrôler, elle ne laisserait pas une pulsion, aussi agréable soit elle, la contrôler. C’était une question d’ego, et elle avait un ego surdimensionné.

Elle sentit sa volonté vaciller quand une nouvelle vague de plaisir la submergea. Il voulait la tenter encore et encore jusqu'à ce qu’elle cède. Mais, elle ne voulait pas céder, bien que la tentation soit grande, la pression constante, la tension presque insupportable. Elle était impuissante de part la position dans laquelle son amant l’avait mise, et cela l’aurait fait enrager si elle n’avait pas tant envie de lui. Elle ne pouvait pas agir, mais elle tenta quand même, bien vainement elle le savait, de dégager ses mains. Elle tentait de se mettre en colère afin d’atténuer son désir, et d’une certaine façon elle lui en voulait, elle refusait de se soumettre. Mais cela suffirait-il ? Elle ne savait pas, tout son corps tremblait de désir pour ce prédateur qui la dominait complètement.
Elle détourna le visage en guise de refus, elle espérait tout de même que la pression s’allègerait, lui donnant l’occasion de calmer son souffle, de reprendre ses esprits. Elle préférerait que Nhil craque plutôt qu’elle, mais elle en doutait.

La réponse qu’il avait prévu se déroula devant son regard, elle tentait de lui résister, sa volonté tout au moins mais il avait déjà gagné le corps… Seul l’esprit qu’il adorait, ce féminin se voulant dominateur, n’acceptant tout au moins pas la soumission semblait vouloir lui tenir tête, mais c’était sans compter les talents de son partenaire, surtout en cet instant où il maitrisait totalement la situation alors qu’elle ne pouvait que subir les décisions de son amant.
La résistance l’amusait, le poussait à toujours faire plus, à toujours faire mieux… Contre elle se dressait un être dont la volonté, la ténacité ne saurait trouver de faille, de limite et dont l’imagination et les moyens étaient quasiment illimités. Qu’importe la force de caractère, Nhil était un être taillé pour réduire au silence et savait tout briser, qu’importe le temps que cela devait prendre… Ici, le défi était bien plus simple à relever, le corps lui était déjà acquis et il ne faisait aucun doute qu’une part de l’esprit voulait de lui, seule celle qui ne pouvait accepter la soumission devant un mâle était à franchir, et devant les déferlantes vagues de plaisir et le masque dont il couvrirait bientôt son visage, nul doute qu’elle cèdera bientôt…

Sa rébellion, son refus n’était qu’un mouvement de tête, voila la seule réponse qu’elle pouvait fournir aux futurs assauts aussi bien physique que mental qu’allait mener Nhil… Il ne voulait pas la soumettre définitivement, c’était dans la continuité du jeu, trouver un niveau supérieur et tester sa compagne avant de lui offrir un plaisir physique où encore, l’égoïsme serait absent… Une récompense pour sa résistance autant qu’une demande de pardon et l’invitation à la réconciliation, voila ce que serait leur prochaine union, mais avant cela, elle devait se soumettre, même si cela doit lui déplaire sur l’instant.

La stratégie était en place et le terrain déjà préparé, elle le voulait, le désirait et son corps tout entier vibrait de cette envie, c’est cela qu’il exploiterait… Quand le corps submergera de messages l’égo féminin, quand la partie sensible à ses faveurs, désireuse comme le corps d’être posséder à nouveau se verra glisser des mots délicats amplis d’une force suffisante pour les pousser à bâillonner l’égo pour lui céder corps et âme, la bataille sera terminée… Il ne restait plus qu’à la mener à présent.
Du mâle brutal désireux de soumettre la femelle, il endossa un nouveau masque… Il était le serpent, il était le tentateur du vice et de la déchéance, promettant mille et un plaisir qu’il satisferait, et plus encore car il allait promettre bien plus qu’une nouvelle série de va et vient, qu’une nouvelle jouissance pour sa douce amante qui serait une maigre consolation à la soumission.

A ce visage se détournant de lui, il répondit par une réponse au corps. D’abord sa langue titilla l’oreille, s’y glissant tout juste pour la faire frémir, elle descendit jusqu’au cou, et ses lèvres y déposèrent nombre de délicats baisers, remontant sur le menton et le coin des lèvres avant d’en revenir à l’oreille, car c’est ici que devait être ses lèvres pour insuffler doucement son poison spirituel, ingrédient de sa victoire sur l’âme.
Il lui souffla, pareil à un sifflement de reptile, la tentation et le désir ardent sournoisement glissés dans la voix.

- Pourquoi ce refus… Ma belle rose ? Ne veux-tu pas contenter ce corps qui ne réclame que la délivrance ?

Pour appuyer ses mots, il glissa deux doigts dans l’intimité de la sombre avant que le nectar divin les recouvre, les effluves et le délicat parfum oh combien source de désir. Il coulissa un instant, juste pour prolonger le plaisir et les remonta jusqu’au nez de Ssins, parcourant ensuite ses lèvres avec avant de la ramener au trésor intime.

- Ne vois-tu pas ? Ne sens-tu pas ? Il ne veut que cela, n’attend que de pouvoir à nouveau être comblé… Ne ressens-tu pas la chaleur dans ton bas-ventre, ton corps vibrer à chacune de mes caresses, tremblant du désir de cette virilité qui pourrait être tienne ?

Il remonta à nouveau sa main jusqu’aux poignets retenus et prit l’une des mains pour la descendre jusqu’à sa verge, pour qu’elle puisse la toucher, l’effleurer, celle-ci étant secouer d’un mouvement, une pulsation à ce contact.

- Ne souhaites-tu pas qu’elle te pénètre, te ramenant au comble du plaisir, en ces terres délicieuses où le plaisir est roi et où l’extase envahit ton être ?

Il ramena la main au dessus de la tête et la retint à nouveau, ramenant sa propre main au trésor, ou plutôt, à sa virilité qu’il fit partiellement pénétrer dans la source des plaisirs charnels.

- Pourrais-tu, en toute sincérité refuser cette virilité, que ton corps ne vibre plus pour elle, l’appelant et la voulant ? Tu n’as que quelques mots à dire… Des mots qui resteront entre nous, qui ne seront jamais répétés et oubliés à l’instant même où ils seront prononcés… Tu seras alors comblée par un plaisir plus intense encore que le précédent et je te l’offrirais sans retenue car il te sera dû… Tu pourras même me tuer, te venger de l’affront si tel sera ton envie… Tu pourras me soumettre et faire de moi le plus misérable des esclaves… Il ne tiendra qu’à toi de décider, car décision je t’offrirais et à celle-ci je me soumettrais sans négociation… Mais tu dois prononcer ces quelques mots, je dois les sentir s’épanouir et être pleinement pensé… Alors seulement, tu seras récompensée.

Beaucoup de promesses et de risques, mais c’était à prendre si il voulait la soumettre, au moins un petit moment où, sans hésitation aucune, il en profiterait, tout en lui faisant plaisir, à elle.

Ses gestes et ses paroles ne faisaient qu’accroitre son désir, mais tout aucun la colère, il avait beau dire, cela ne changeait rien de ce qu’il lui demandait de faire. Il possédait déjà son corps mais il voulait plus, il voulait qu’elle se donne à lui corps et âme. Elle ne s’était jamais donnée corps et âme à quelqu’un, elle ne voulait pas commencer. Surtout pas à un drow aussi imprévisible et changeant, un drow aux milles masques. Pourquoi fallait-il que son corps ne soit pas d’accord avec ça ? C’était bien la première fois que son corps lui faisait défaut ! Le contraste entre ce que voulait sa tête et son corps était si différent que cela augmentait encore plus la tension.

Elle ne tiendrait plus longtemps, elle ne pouvait même pas retenir un gémissement quand le sexe de son amant entra partiellement en elle. Si elle lui laissait un peu plus de temps, il briserait sa volonté, et c’était bien la dernière chose qu’elle voulait. Il était temps qu’elle change de stratégie, la rébellion ne lui donnerait rien de bon. Il était préférable pour elle qu’elle se soumette maintenant, alors que son âme lui appartenait encore. Libre à lui de penser qu’il l’avait eut.

D’insoumise, elle se fit mutine, elle ne serait plus passive même si c’était pour suivre son amant. Ses mains n’étaient peut-être pas utilisables, mais il lui restait le reste de son corps. La jambe qui se trouvait entre celles de Nhil, se mouvait et s’enroula autour de celle du sombre, s’y frottant avec sensualité. L’autre s’occupa de la deuxième, s’y collant franchement, en une caresse voluptueuse. Provocante, d’un coup de rein, elle rapprocha ses lèvres intime du sexe saillant de son amant tout en tourna la tête vers lui. Se rapprocha de son oreille, léchant son lobe, puis redescendant dans le cou qu’elle baisa avec un soupir. Elle remonta à son oreille, son ton tellement vibrant de désir qu’il était impossible de mettre en doute la sincérité de ses propos. Une trop grande partie d’elle voulait vraiment se soumettre à ce mâle, et c’est cette partie qui parla.

- Je t’en supplie, Nhil. Prends moi. Donnes-moi de ce plaisir que tu veux tant me donner, et que j’ai tant envie de recevoir. Prend donc ce corps qui t’appartiens pour cette nuit. Jouis en autant que tu le voudras.

* Et que tu le pourras. Profites en bien ! *, elle lui en voudra toujours de lui avoir demander de faire ça. Mais, elle ne le punira pas encore, pas maintenant, cette nuit sera placé sous le signe de l’union des corps, de la luxure, du plaisir charnel. La vengeance viendrait plus tard. Elle n’oublierai pas les mots du sombre et elle s’en servira en temps voulu.
Pour l’instant, elle voulait ce qu’il lui avait promis. Et au lieu de se refuser à lui comme elle le voulait au départ, elle allait se faire un plaisir de le combler, elle ferait en sorte que cette nuit soit mémorable. Qu’il prenne autant de plaisir qu’elle. Après tout d’un point de vue parfaitement objectif, il avait jouer en maître, même si elle ne lui pardonnerai pas, et il fallait bien saluer le grand stratège qu’il avait été.
Cette nuit, elle serait à lui, elle ferait tout ce qu’il désirera, si il voulait qu’elle se soumette, elle se soumettrait, si elle voulait qu’elle le domine, elle le dominerait, si il voulait qu’elle se montre tendre, elle se montrerait tendre.

Elle ne tarda pas à lui céder, à lâcher prise et abandonner un combat vain contre son corps, le désir et l’envie… Celle qui aurait pu se vanter d’avoir les talents de charmer les hommes, la tentatrice, avait vu un jeu normalement sien utilisé et retourné contre elle, mais qu’importe, au final elle serait contentée, il y aurait simplement ce sentiment d’avoir été soumise… Il n’y eut pas de regret, pas de remord, cela n’intégrait pas le comportement de Nhil, il assumait les bons et les mauvais côtés de ce qu’il faisait et ne pensait jamais à revenir dessus, jamais. Ssins, si elle avait su faire exprimer à Nhil une sincérité dans le désir qu’il ressentait pour elle, ne serait pas celle qui lui ferait éprouver des remords, surtout qu’il ne voyait cela que comme un jeu, un cran au dessus de ce qu’ils avaient déjà connu, mais un jeu auquel elle pourrait se prêter, elle-même pourrait le soumettre à l’en faire supplier, tout ceci n’était qu’un amusement pour donner plus de plaisir encore…

Il vint à son oreille et lui souffla doucement des mots qui pouvaient paraître étrange puisqu’il était le dominant actuellement, mais c’était une façon de lui faire comprendre qu’il n’agissait pas que pour lui, qu’elle était au centre de ses préoccupations…

- Tes désirs sont des ordres… Ssins.

Il obéirait à ce qu’elle éprouvait autant que ce qu’il ressentait, mais le message était plus profond et simple… Elle avait pour elle la décision, Nhil avait eu ce qu’il voulait et tiendrait sa promesse, elle serait celle qui commanderait les actes cette simple nuit et lui, fidèle à cette promesse plus qu’intéressante, se soumettrait à ce qu’elle lui demandera, bon, elle devra se montrer convaincante, mais venant d’elle, il n’avait pas trop peur, elle avait déjà fait naître en lui tant de désir…

Il se redressa légèrement, ses jambes retournant entre celle de sa partenaire relâchant ses mains, la pression sur le trésor intime, il glissa ses mains sur les cuisses, les soulevant doucement, l’invitant à sceller sa taille et la pénétra mais n’entama à cet instant aucun mouvement. Ses bras remontaient, ses coudes de part et d’autre de sa tête, son visage au dessus de sien, il s’abaissa et lui souffla à l’oreille.

- Tu es celle qui décide à présent… Garde cela en tête.

Un petit rappel, un baiser passionné sur les lèvres et les mouvements reprirent, des pénétrations plus fortes et rapides et plus profonde à chacune, comme si il désirait la découvrir toujours plus… Plus vigoureux, un peu moins tendre sans pour autant être la brutalité même, il désirait bien que ce ne soit guère dans sa nature que l’acte soit plus animal sans pour autant déplaire à sa partenaire… Ses lèvres ne demeurèrent pas inactive, glissant remontant au nez qu’il mordilla sans vraiment le faire avant de l’embrasser, puis elles glissèrent dans le cou, le parcourant en entier, y déposant des baisers, des petits coup de langue sur le lobe chaque fois qu’il approchait d’une oreille.
Il se courba, remontant le dos pour descendre jusqu’à cette délicieuse poitrine, l’embrassant avant de s’attarder sur les pointes dures de désirs, les mordillant, les aspirant, les balayant avec sa langue…

Une promesse tenue pour celui qui porte la marque du Menteur… Sa compagne du soir pouvait en être honorée, c’était un privilège qu’il lui offrait.

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