Une page de douceur...

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Ashenie De Sephren
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MessageSujet: Une page de douceur...   Une page de douceur... I_icon_minitimeSam 4 Juil 2009 - 18:58

Une page de douceur... Triomphe

Une main fine et délicate tendait une lettre. La fidèle Triomphe, véritable proche de la duchesse de Langehack, exposait ses traits aux gens de Serramire. Ses yeux fins et délicatement maquillés reflétaient un regard violacé des plus lumineux, sulfureux et étincelant. Ses lèvres pulpeuses étaient recouvertes d’une fine mixture brillante et étincelante, animées de désir. Ses pommettes soulignaient son regard de braises, légèrement teintées. Enfin sa chevelure ample et bouclée, relevée sur sa tête, affichait toute la splendeur de la dame. Ses traits étaient fins et délicat, et ses ongles colorés portaient les produits cosmétiques de Serramire, de même que son parfum, connu et réputé. Elle avait laissé ouvert son large manteau en fourrure d’écureuil blanc, en provenance même des plus grands tanneurs d’Erac. Le manteau glissait autour de ses bras, dévoilant son physique doux. Une poitrine ronde et pulpeuse englobait deux seins robustes surplombait une tailles de guêpe aux hanches fines et d’une rondeur extrême, courbes même des chimères du diables aux tentations magnifique. Sa cuisse claire était dévoilée, et s’affinait, tendre et rebondie. Des sandales blanches se laçaient autour de ses mollets en un ruban blanc aux provenances de Langehack, et bordé de motifs d’or. Elle portait une fine tunique au large décolleté, arborant sa poitrine relevée et découverte jusqu’à sa poitrine. Le tissu blanc moulait ses courbes et tombait, blanc, jusqu’au commencement de ses cuisses, affichant une légère transparence, qui laissait tout imaginer, sans rien montrer.

La lettre portait le cachet de Langehack, aux armoiries recouvertes d’or, idéalisant ce faucon noir dansant au cœur même de l’illustration. Un fin ruban rosé enveloppait la lettre, et arborait un nœud papillon délicat et travaillé, tombant enfin en de fines boucles répétées et suaves. La lettre parfumée étrangement dégageait les douces odeurs du parfum Aphrodisiaque de la duchesse, alchimie subtile dégageant le désir et l’amour de ses hautes vertus. Des odeurs fruitées mêlaient le gingembre à la pèche, avec subtilité, enivrante et douce, semblant doser à merveille pour ne pas écœurer et pourtant assez fortement pour embaumer l’air d’une teinte claire. Douce et subtile, elle se révélait être la tendresse incarnée. L’enveloppe légèrement teinté, mêlant les coloris clair aux coloris foncés, semblant à des nuages, était d’un ocre ravissant, refermant la précieuse missive. Sur son ventre, on pouvait aisément lire « Au seigneur et maître De Serramire, Merwyn Séraphin. » La calligraphie était belle et ronde, subtile, quoi que très travaillée, droite et délicate. La plume n’avait subit qu’une légère pression, laissant émaner une encre ternie, noire, au violacé feutré. Longuement réalisée, elle était dotée de quelques aléas de beauté, ça et là, prolongeant le début de la première lettre du prénom en un cœur non terminé, et la dernière lettre de son nom en une large courbe. Le papier à lettre raffiné était rosé, portant de nouveau les armoiries de Langehack, et à l’intérieur, s’y glissait un petite pendentif.

Œuvre de paix, blanche et subtile, elle représentait la jeune Ashenie, entouré d’un cadre rococo blanc, aux quelques anges dorés, retenant une chaîne de cristal. L’étrange présent semblait avoir une aura douce, et luisait à la lueur de soleil. Ovale, le portait semblait avoir des ailes de plumes à cause du cadre, et si fin qu’un fut, presque transparant, il semblait fait d’une matière délicate, diamant ou cristal. On ne voyait d’Ashenie qu’une nudité imaginaire, ne montrant que son visage et ses épaules chastes, et tirées vers l’arrière, et jusqu’à la naissance de sa poitrine voilée par le cadre. Sa chevelure blonde et soyeuse était à l’air libre, et ses yeux bicolores brillaient tendrement, épris de ce regard de compassion intense. Elle semblait douce et câline, implorante par certains sens. Ses lèvres rosées et sa peau opale gardaient les expressions de la poupée de porcelaine. En dessous, sur le cadre, on pouvait aisément lire «P A I X », dont la calligraphie semblait travaillée, et mêlée à quelques fleurs d’or, arborant ce qui semblait être un cœur lumineux, extrémité austral du cadre.


Citation :

Une page de douceur... Esidenir
Cher Sieur Merwyn Seraphin, duc De Serramire, et maître incontesté du grand nord humain, et des plains d’Atral, preux servant de sa Majesté.

Pardonnez cette missive imprévue, cher Merwyn, mais les nouvelles m’attristent au plus profond du cœur, et me blessent, hélas. Ainsi, vous parlerais-je en mon nom, ainsi que celui de ma fille Ashenie, résidant au près de sa majesté. Pour enfin être franche, j’ai ouïe votre compétence et votre loyauté, ainsi que votre beauté et votre prestance sur toutes les lèvres, cher duc, et je dois avouer que vous découvrir fut pour moi l’une des plus exquises douceurs qu’il ait été donné à une femme, sachez le. Ah, combien de fois n’ais-je pas entendu prononcer à votre égard les plus doux louanges, les rêves et les fantasmes féminins dessinent sur leur cœur votre portrait, et votre domaine est l’un des plus réputé du royaume. Et, voyez comme la douceur nous incombe, j’ai en moi une estime parfaite pour vous, ainsi qu’une amitié qui, je l’espère, saurait être durable. En revanche, les nouvelles vous mettent en de fâcheuses situations, et je dois bien avouer espérer vous joindre assez tôt pour éviter quelques torts que vilains et manants souhaitent vous attribuer, Merwyn ! Oh de grâce, répondez moi, et jurez que tout ceci ne sont que calomnies et bassesse de la part de vos rivaux, ou prenez vos disposition pour ravir le cœur des dames qui murmurent votre noms dans l’espoir que vous serez l’ange, le séraphin mythique, qui arrêtera les conflits qui nous menacent. Oui ! Merwyn, je sais bien tout ceci. Soyez sage, et songez à régler votre différent à votre vassal par quelques manières diplomatique, et je vous offre mes entières dispositions pour tout ceci. Mais n’allez pas au front, je vous en conjure, il en va de votre honneur et de mon pauvre cœur de femme, si attendrit par les égards que vous manifestez à Ashenie, ainsi qu’à moi-même, qui serions peinées d’ouïr votre mort. Et certains parlent même de trahison, et pire encore ! Non, je refuse que vous puissiez vous exhiber à de telles lames contre lesquelles vous ne sauriez vous défendre par leur cruauté et leur fourberie ! Je vous estime bien trop, cher duc, sachez le, et vous conseille vivement de retirer vos troupes, et de convoquer ce scélérat de Baudoin d’Oësgard afin de régler votre affaire, et ainsi préserver l’ange que vous êtes. Ah ! S’il vous arrivait malheur, dans quel état serais-je ?! Quel serait le chagrin de ma fille, Ashenie, qui pleurerait son corps pour vous revoir naître. Sieur, songez à la sagesse, et oubliez votre rancœur, vous en sortiez vainqueur aux yeux du monde, et pour sûr ! Pitié, écoutez la voix des femmes, qui implorent votre seigneurie, maître.
Je vous suis gré d’accepter cette missive et ne doutez jamais, je vous en prie, de la sincérité avec laquelle j’ai l’honneur d’être votre humble correspondante, et avec laquelle je vous écris parmi tant de tendresse véritable. Que mes chastes lèvres atteignent votre peau en un doux et langoureux baiser, et que le frisson que j’éprouve actuellement vous prouve ma peur de vous perdre. Ne croyez nullement en un outrage, et songez, je vous prie, à votre destin. Laissez La querelle ! Je vous en implore, au nom d’Ashenie, et en mon nom ! Que cette lettre vous parvienne le plus rapidement possible…

Tendrement,

Votre dévouée, corps et âme, Esidenir De Langehack, Duchesse De Langehack.
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MessageSujet: Re: Une page de douceur...   Une page de douceur... I_icon_minitimeSam 4 Juil 2009 - 20:46

La guerre entre les humains était-elle inévitable ? Pour mieux vaincre les drows et donnait un libre accès à l'armée des divins sur mes terres pour qu'elle nous épaule en cas de guerre. Alors que je me montrais très peu diplomate, Elswyn lui a su user de ses qualités que je n'avais pas mais malheureusement son offre a était refusé par le baron félon. Cette après-midi, le conseil de guerre de Serramire débutera pour décider s'il fallait pendre Oësgard par la force en épargnant les paysans et ne tuant que les soldats se battant par fidélité et traitrise tout en laissant en vie ceux qui poseront les armes et se déclareront neutre. Serramire a déjà souffert de la guerre contre les drows contre les drows surtout Oësgard et Alonna, Serramire en elle même n'a pas était touché ce qui soulage un peu ma peine.

Aujourd'hui, on frappa le palais d'une agitation qu'il n'avait pas connu depuis longtemps et les messagers en provenance du tout les coins du royaume. Tôt le matin, je reçus une lettre du Roi lui-même. Fronçant les sourcils, je fis entrer le messager dans mon bureau et ouvrit la lettre de mon suzerain ne m’attendant vraiment à ce qu’il approuve mon idée de prendre Oësgard par la force et espérant que sa lettre n’était que la réponse de la missive que je lui avais envoyé il y a quelque semaines pour qu’il punisse le représentant de ses services secrets pour l’audace qu’il a eu de m’insulter par écrit de surplus. Assis sur mon fauteuil, je lisais et l’on pu constater un pli sur mon front. Reposant la lettre sur le bureau en bois d’orme, je congédiai le messager l’informant que je lui ferais porter ma réponse en fin de soirée. Mauvaise nouvelle, très mauvaise ! Le roi de Diantra me posait un ultimatum, si j’attaquais Oësgard, il me destituera. Mais s’il le faisait, il prenait le risque de provoquer une guerre civile et de s’attirer les foudres des autres ducs et marquis, était-ce Sir Melusinir ou Melasinur ? Fort probable. Sur ce point là, ma décision était des plus évidentes ! Je ne plongerais pas le pays dans une guerre alors que les drows attaqueront sans doute dès les premières fleurs de printemps, ou cactus pour eux. Non, je ne prendrais pas ce risque. Puis, quelque minutes plus tard, Elswyn entra dans le bureau et s’installa en face de moi.

- Bonjour mon frère
- Bonjour, quels sont les nouvelles ?
- Le Sieur Baudoin a refusé toutes mes offres qui lui épargneraient de l’argent et des hommes. Toutefois, il reste ouvert à d’autres offert si nous les avions. Mais j’ai la triste impression que nous sommes tombés dans un piège de sa part
- C’est aussi l’impression que j’ai, mais je ne comprends pas pourquoi il ne veut pas épargner ses hommes qui en tant souffert.
- Nous discuterons de tout cela en fin d’après-midi
- En effet, mais tu n’es pas venu ici juste pour me parler de cela, n’est ce pas ?
- Oui, la duchesse de Langehack nous envoie dame Triomphe chargé de vous transmettre une lettre.
- Encore des missives ?! Ils n'arrêtrons jamais ?
- C’est à croire.
- Merci pour ton aide, je l’accueillerai dans quelques minutes

Sur ce, Elswyn sortit du bureau me laissant seul, derrière mon bureau impeccablement rangé. J’étais vêtu de mes habits de duc, une tunique noire soit la couleur de ma maison, dessus était brodée en fils d’or un dragon dont la bouche grande ouvert voulait happer la tête de son porteur. En guise d’œil, une pellicule de rubis flamboyant lorsque le soleil y égarait un de ses précieux rayons. Mes cheveux était divisé en trois parties, deux reposant sur mes épaules et la plus large cascadant jusqu’à la hauteur de mon torse. Derrière la porte, les gardes annoncèrent.

- Dame Triomphe, représentante de la duchesse de Langehack.

Puis la porte s’ouvrit sur une jeune femme aussi jeune que moi et abordant une beauté digne des femmes de Langehack, m’approchant d’elle en contournant mon bureau, j’affichais l’un de mes plus beaux sourires, ma main alla attraper une de siennes que je portais à mes lèvres pour les effleurer d’un baiser doux comme la caresse d’une plume, avant de lui souhaitait.

- Bienvenue à vous à Serramire ma Dame.
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MessageSujet: Re: Une page de douceur...   Une page de douceur... I_icon_minitimeSam 4 Juil 2009 - 21:53

Une page de douceur... Triomphe

La dame Triomphe souriait, presque tendrement, face aux attentions de Merwyn de Serramire. Elle le dévisageait, sulfureuse et douce, le laissant librement regarder le corps qu’elle lui offrait. Les yeux sur son corps laissaient frémir la jeune dame, rosissant ses joues. Elle lui souriait, chaudement, et sensuelle, pourtant digne, semblant à une poupée de tentation. Lentement, elle s’avançait vers lui, posant sa main sur son torse sans même s’en rendre compte. Elle était bien top occupée à admirer les yeux de Merwyn, étincelant de son regard violet dans le sien, admirant ses longs cheveux noirs.

Lentement une voix sensuelle emplissait l’air, douce et délicate, haute, et semblant très jeune.
« - Sire de Serramire, c’est un plaisir que de faire votre rencontre. Serramire est magnifique, mais je dois avouer qu’elle perd toutes ses couleurs face à votre visage somptueux. Madame de Langehack vous a dépeint si idéalement que je n’osais l’imaginer. Ma maîtresse tenait à vous remettre cette missive, dans les plus brefs délais.

Elle tendait la lettre parfumée, doucement, d’un geste lent et significatif. Un sourire délicat arborait ses lèvres claires. Fine et sensuelle, son mouvement laissait sa hanche frôler Merwyn, agréablement, et maladroitement, somptueusement effectué cependant. Sa robe fine laissait entrevoir son corps et sa peau, de si près, presque à découvert. Elle affrontait Merwyn dans les yeux, ne prêtant attention à rien d’autre qu’à lui. Lentement, elle susurrait.

Dame Esidenir de Langehack m’a confié que la lettre était de la plus haute importance ! Elle semblait diablement émue lorsqu’elle me l’a remise, et, si je puis vous faire une confiance que je devrais garder, elle rosissait d’émotions. Votre visage est si agréable cher Merwyn que je ne saurais vous cacher la vérité, cependant ne trahissez pas mon secret, ou je suis perdue ! Même si je du le garder, j’ose imaginer que vous êtes heureux de savoir en quel état d’émotion elle était lors de l’écriture de cette lettre… peut être attend elle une réponse… je ne sais ! En revanche, votre prénom revient souvent lors de ses nuits… Oh ! Pardonnez moi.. Je n’aurais jamais du vous dire tout cela ! Je suis confuse ! »

Elle tendait la lettre, légèrement tremblante. Elle souriait doucement cependant, heureuse que sa course touche à sa fin, apparemment à temps. Lui remettre la lettre au plus vite n’avait pas été facile, oh non ! Elle attendait patiemment.


Dernière édition par Ashenie De Sephren le Jeu 9 Juil 2009 - 18:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une page de douceur...   Une page de douceur... I_icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 12:19

Je ne connaissais pas les réels intentions de la duchesse de Langehack, mais je connaissais la témérité des femmes de cette région, Triomphe s'avança lentement vers moi, me souriant chaudement. Discrètement, je ne pu m'empêcher d'admirer le corps qu'elle abordait soigneusement. Mes yeux se délectèrent de la vue qu’elle leurs offrait, un large décolleté qui laissait deviné une poitrine ferme, sa taille de guêpe et les rondeurs de ses hanches tentatrices faisait d’elle une belle femme enivrante, et sa cuisses claire dévoilée sou poudrait le tout. En s’approchant, je pu sentir le parfum aux arômes délicats me chatouillait les narines et étirait mes lèvres en un large sourire. La Dame Triomphe avait bien pris soin de venir avec des atouts majeurs pour m’amadouer. La Noblesse, un ensemble d’hypocrites souriant aux puissants et snobant les plus démunis. La fidèle ami d’Esidenir posa une de ses délicates mains sur mon torse, un contact gâchait par le tissu car j’imagine ô combien il doit être doux sur la peau. Ses yeux d’une lueur violasse étaient visiblement perdu dans les topazes de mes yeux. Et enfin, elle parla, sa douce voix aux timbres multiples se porta jusqu’à mes oreilles. Ses compliments me flattèrent bien évidemment, quel homme ne le serait-il pas ? Ah oui, Baudoin. Courtois, et tout aussi flatteur que Triomphe, je lui répondis.

- Le plaisir est partagé. Et je ne savais pas que parmi les trésors de Langehack se cachait une de si rare perles.

Elle me tendit la lettre qu’elle était chargeait de me remettre, dans son mouvement, sa hanche me frôla agréablement m’arrachant un sourire tout aussi agréable. Sa robe fine me laissait entrevoir son corps et sa peau, presque à découvert. Séductrice et envoûtante malgré elle, ou le fait-elle sous les recommandations de sa duchesse ? Elle prit une nouvelle fois la parole, des compliments cachaient sans doute par de fausse vérité, que la Dame de Langehack rosissait d’émotions lorsqu’elle m’écrivait, je voulais bien le croire mais qu’elle susurrait mon nom lors de ses nuits, je trouvé cela exagéré. Prenant un ton tout aussi doux qu’elle, je la réprimandai gentiment.

- En effet, les secrets que vous confie votre duchesse doivent rester entre vous et elle. Mais je ne vous trahirai pas, n’ayez crainte.

Je pris sa lettre de sa main légèrement tremblante amusé sans le laisser paraitre. La lettre dégagé un parfum dont j’aspirer les douces odeurs et ne reconnut pas l’Aphrodisiaque qu’il était. Les méfaits de ce parfum dégageaient l’amour et le désir charnel qui s’insinua tout doucement en moi et mes yeux tintèrent un moment de ce désir qui me faisait oublier Katalina, mais qui ne guidait pas encore mon corps, puisque je n’avais inspiré que de légères douceurs que le voyage en a atténuait les effets. Doucement, ma main attrapa celle de Triomphe qui était posé sur mon torse et l’enleva.

- Je vous remercie d’avoir fait le voyage pour me la remettre. Puis-je vous offrir du vin ?

M’approchant de la table près du divan parallèle aux chaises et au bureau, je me penchais pour verser la liqueur rougeâtre dans mon verre et éventuellement de celui de la belle femme.

- Vous devez sans doute être fatigué d’un si long voyage, et je serai un bien mauvais hôte si je vous envoyer avec ma réponse immédiatement. Laissez- moi vous invité à passer les jours suivants au château et dépêchai un messager pour que ma réponse ne tarde pas.

Et de nouveau, je me dirigeais vers mon bureau et m’y assit afin de lire la lettre. L’enveloppe était frappée aux armoiries du duché de Langehack. Sur son ventre, je pu lire « Au seigneur et maître De Serramire, Merwyn Séraphin. » Ecrit d’une belle calligraphie, je remarquai à la première lettre de mon prénom l’ombre d’un cœur non achevé et la dernière en une large courbe. Mes doigts se posèrent sur le ruban d’un rose pâle et tiraient sur l’extrémité du nœud papillon pour le faire céder. Et malgré moi, je ne pu m'empêcher de respirer ce parfum dont je commençais à reconnaitre les vertus. La subtilité de la duchesse me faisait sourire, je ne l'avais vu que très rarement ainsi que de sa fille, dont je croyais être amoureux il y a quelques mois avant de ne remarquer qu'elle était encore qu'une jeune pucelle pas encore sortit de l'adolescence. A l'intérieur de l'enveloppe, accompagné de la lettre se cachait un pendentif. Dans un cadre rococo connu pour sa légèreté, sa délicatesse et son ornementation très élaborée, des anges. Une chaine de cristal permettait de le nouer au cou. Mais ce qui attirai mon attention était le portrait, plus belle que les anges et plus douce que la plume. Ashenie. Ne montrant que ses épaules nus et son visage, elle représentait la douceur et je compris rapidement les intentions de la duchesse via ce pendentif. Représentation qui fausse un peu la véritable beauté de la jeune duchesse mais qui est capable de faire fendre n'importe qu'elle carapace de glace, en lettre d'or était finement gravé le mot Paix. Le serrant dans ma main, je le mis ensuite dans une de mes poches pour le remettre plus tard sur l'un de mes bustiers. Je pris ensuite la lettre qui m'était adressé et me mis à la lire rapidement. La parcourant des yeux, je ne laissais rien paraitre sur mon visage à l'envoyée de Langehack. Finalement, je repris la parole en me levant et comme au début, contournant le bureau pour m'approcher de Triomphe.

- Dame Esidenir serait bien heureuse de savoir que je n'irai sans doute pas au front.
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MessageSujet: Re: Une page de douceur...   Une page de douceur... I_icon_minitimeJeu 9 Juil 2009 - 18:12

Une page de douceur... Triomphe

Le sourire charmeur, les yeux topazes aux éclats ambrés reflétaient les miroirs d’une séduction ample, et la carrure masculine de l’homme dominait triomphe, qui, par sa féminité douce et ses courbes délicates, se posait en une complémentarité inverse du duc. Merwyn s’imposait à Triomphe en une souveraineté sublime du faste et de la délicatesse des traits, pourtant masculins, dessinés avec l’adresse d’une féminité lisse et ronde, douce en somme ; capable d’arracher les cœurs et de les dévorer en un cannibalisme ardent, nuage de volupté et de saveurs dont l’arc-en-ciel des sens s’abreuve avec soin.

Les brumes des fantasmes féminines dessinaient sa chevelure soyeuse et ses yeux éclatants, qui, dans une obscurité féline, trouvaient les constellations céleste et jusqu’au paradis, lorsque les corps même adhéraient en courbes somptueuses, instant enflammé de la délicatesse et de la volupté. Les drows et les elfes même dans les légendes des femmes du bas peuple, et les mauvaises langues, n’étaient pas aussi somptueux que l’incarnation divine qui prenait vie, déchue de son haut balcon nuageux, face à Triomphe, souriant, presque taquine à l’évocation de ses songes enjôleurs, et les défiait presque.

Triomphe tournait son visage avec une ample délicatesse, et une lenteur délectable, laissant sa chevelure se mouvoir, tandis que ses yeux sondaient le duc de Serramire. Ses lèvres pulpeuses en emphase dessinaient le sulfure lisse de son visage délicat. L’homme enlevait la main de Triomphe de son torse, habilement, suavement, laissant un contact foudroyant s’immiscer entre eux. Les yeux de la dame se mêlaient intensément à ceux de Merwyn. L’instant arrêté comportait une étrangeté, et Merwyn apparaissait diablement plus séduisant qu’on ne le disait. Un instant, Triomphe s’arrêta, se demandant si la vertueuse Ashenie même eut pu lui résister… ? Les femmes prises dans ses filets semblaient condamnées, et s’envoleraient vers le paradis avec le sourire…

Triomphe refusait le vin, elle n’en avait pas le droit, revenant brusquement à la réalité. Sa voix s’élevait alors, sensuelle et douce. Pourtant, en cet instant, elle semblait véritablement troublée de son invitation, et sentirait son corps et son cœur crier l’acceptation, tandis que l’esprit refusait. Le duc était un homme étrange, qui semblait persuader sans même le vouloir, qui envoûtait malgré lui, serviteur du diable et pourtant si aimé. Elle comprenait bien mieux son succès au près de la duchesse.

« - Je serais ravie de rester pour la nuit. Hélas, madame attend sa réponse, et je ne saurais vous obliger à dépêcher un messager à ma place, seigneur. J’aurais pourtant tant aimé…

Elle baissait doucement les yeux, s’écartant de lui, vaincue, et légèrement triste. L’homme, quant à lui, prenait le temps de lire la lettre. Scrutant son visage de sa mine boudeuse, elle n’y décelait pourtant rien, et maudissait l’homme d’être si réservé. Là, elle s’imaginait, un instant, trônant au creux de ses bras… Non ! C’eut été trahir la duchesse… ! La voix tendre de l’homme la tira de sa torpeur, et un radieux sourire s’éprenait de son visage. Une lueur semblait briller dans ces yeux, qu’elle tenait malgré elle de dissimuler par asservissement.

Je suis ravie qu’un ange tel quel vous ne soit pas allé à la mort, en guerre ! Sachez, sire, que j’en suis toute aussi heureuse que la duchesse. »

Les joues de Triomphe s’empourpraient, et elle semblait gênée de ses paroles. Elle s’était doucement rapprochée de Merwyn, afin de souffler ces paroles, près, si près… et la distance était trop rude encore ! Comprenait-il en lisant dans ses yeux ? Non, il ne fallait pas… elle voulait pourtant ! Non ! Il ne fallait pas… Telles étaient les expressions de ses yeux.
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MessageSujet: Re: Une page de douceur...   Une page de douceur... I_icon_minitimeVen 10 Juil 2009 - 13:03

Une page de douceur, c’était ce que m’avait écrit la duchesse de Langehack et cela me troublait. Je n’avais rencontré la duchesse à de rares occasions lors de quelques évènements réunissant les grands nobles du royaume. Qu’elle m’accorde cet intérêt privilégié me trouble et m’honore en même temps et me laisse toutefois un peu hagard haussant un petit peu mon estime en moi et m’arrachant par la même occasion un sourire.

Triomphe refusa le vin poliment, je n’insistai pas. Par contre, elle me fit savoir que la duchesse attendait sa réponse et qu’elle ne pouvait se permettre de passer plus d’une nuit à Serramire, sa voix douce et sensuelle s’était élevé dans la pièce et me chatouillant les oreilles. Elle aurait tant aimé, mais moi aussi. La dame de la duchesse recula baissant tristement les yeux, et ce fut à moi de parler. Tel un oiseau s’échappant de sa cage, le son quitta lui aussi l’antre buccal imitant le ton qu’employait la langehackaise pour parvenir à son ouïe.

- J’aurais pu vous montrer les joyaux que cache le duché.


Joyaux et merveilles que la contrée cache, des paysages agréables et doux de la saison. Posant la lettre qui m’était adressé sur le bureau, je revins près de mon invitée surprise. Sa phrase me peina quelque peu, elle n’allait quand même pas penser que je me mettrais en première ligne de front mais le fait qu’elle me (ou m'?)assimile à un ange pardonne le reste, louange exagéré qu’il me plaisait de croire. Je faisais partie des fantasmes de bien de gens tout comme Esidenir l’était dans le cœur de certains de mes hommes, Triomphe était tout aussi heureuse apparemment que sa maitresse et suzeraine. Les joues de la dame de compagnie s’empourprèrent d’un rouge pâle, elle semblait gênait de ses paroles qu’elle aurait sans doute préférer ne pas m’en faire part et cela aurait peut être mieux valu pour pas que mon teint ait cette teinte rouge pâle, bien moins fadé que celle de l’humaine, légèrement perceptible mais qui laissé déduire l’effet que la dernière partie de la phrase a laissé en moi, ou alors la simple chaleur de la pièce. Triomphe s’était doucement rapproché de moi afin de murmurer ces douces paroles tout près. Un dilemme se lisait dans les yeux de l’envoyée qu’elle essayait de me cachait dans des tentatives veines que la distance entre nous n’arrangeait pas. Triomphe comme une poupée de tentation se tenait devant moi, mes sens réclamaient quelque chose que je ne voulais pas leur donner. Mon toucher voulait la parcourir de la main en caresse voluptueuse, ma vue voulait pouvoir admirer ce corps magnifique, mon ouïe entendre le son de sa voix soufflé contre mon oreille et les gémissements de plaisirs, je voulais goûter à ses lèvres et sentir de plus près ce parfum. Mais mon esprit, qui commandait le tout me l’interdisait. Il me l’avait interdit depuis cette balade dans la forêt il y a un peu plus d’un mois, mais à présent que Katalina était parti, me laisserait-il jouir de ce plaisir qui a vu le jour il y a quelques mois par un manque crucial ? Non, Katalina était partie pour remettre de l’ordre dans ses sentiments. Je ne pouvais pas la trahir, mais elle, elle avait osé le faire en s’en allant et puis, elle était restée si distante avant son départ. En avais-je le droit ? C’était la question que je me posais, mais je n’oserais pas, c’était la réponse que je m’étais donné.

Et là, nous étions deux dans un bureau, entre une table basse où j’avais posé mon verre de vin vide et un divan d’un rouge flamboyant debout à nous regarder dans les yeux depuis quelques secondes déjà.
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