Le calme de l'aurore [Merwyn]

Trois ombres dans la nuit. Trois âmes errantes dont le froid vous pénètre jusqu’à la moelle de vos os, créature des ténèbres. Trois ombres fugaces dans la nuit.

Merwyn dans son antre, après la récente capture d’une drow, avait lancé ses démons traquaient les sombres qui pouvait se trouver sur son territoire. Les légions noires étaient là pour rassurer la population, ils gagnaient tous les mérites. Alors que les Services Secrets prenaient un malin plaisir à chasser.

Les prédateurs étaient là, la proie également. Tout de noir vêtu, une femme et deux hommes, inconnus. La femme est peut être votre sœur, votre voisine, sans doute pas une mère mais peut être une amie ? Ou alors, elle n’est rien. Âme brisée par le Mal, qui n’inspire plus que pour la vengeance, guidée par une force inconnue, elle n’a plus qu’un objectif, servir le Duc. Les deux hommes quant à eux ne sont pas bien différent de la femme, sauf peut-être pour le corps qui pour eux est celui d’un mâle. Tout de noir vêtu, une femme et deux hommes, inconnus.

Ils ont une piste, ils la suivent. Bientôt, ils retrouveront le lapin qui est sortit de son trou. Pauvre petit lapin. Puis, d’un commun accord silencieux, ils sortent les armes. Le plus grand des hommes sort une lame de sa manche, aussi longue qu’un avant bras. Le deuxième deux sabres, et la femme une puissante arbalète. Ils ont une piste, ils la suivent. Rapidement, ils se dispersent. Encercler le lapin et lui bloquer les issues, lui faire peur. La femme frappa un arbre pour alerter le gibier. Et un peu plus loin, il pressa le pas. Sans le savoir, il était cerné. La femme sourit, un sourire froid, dénoué de sentiment et d’expression. Le trio avait formé un triangle autour du lapin, qui se refermait.

Le lapin sur son cheval jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. Et il put voir, une ombre sortir des ténèbres des arbres, alors que devant lui, le lapin ne voyait pas les deux autres, resserraient le triangle. Ils avaient trouvé le lapin, ils ne vont pas le tuer, ils vont le capturer. La traque qui avait commencé au matin était fini à l’aurore. A présent, un combat éclatera sans doute où le vainqueur est déjà connu.

Trois ombres dans la nuit. Trois âmes errantes dont le froid vous pénètre jusqu’à la moelle de vos os, créature des ténèbres. Trois ombres fugaces dans la nuit.

Armes dehors, ils s’approchèrent en restant à bonne distance du cheval-aux-dents-dehors. La femme avait l’arbalète pointait sur la drow, et les deux hommes, dont les lames reflétaient le sourire de la lune, fourbe et moqueuse. Une voix s’éleva, grave, dur, froide, mortel et fatal.

- Rendez-vous.

Trois ombres dans la nuit. Trois âmes errantes dont le froid vous pénètre jusqu’à la moelle de vos os, créature des ténèbres. Trois ombres fugaces dans la nuit. Ils attendent, sur leurs gardes, en ayant toutefois l’avantage.

Les trois ombres devant l’étalon noir n’esquissèrent aucune remarque. Ils n’en avaient jamais vu un comme ça, mais ils n’en avaient pas peur. La drow n’allait sans doute pas se rendre sans combattre, et soudain, sortit des entrailles de la terre, des êtres verdâtres furent invoqués par la sorcière. Surpris, les ombres reculèrent d’un pas pour se mettre à bonne distance avant de les supprimer un à un.

La femme fut attaqués la première par deux gobelins et la drow en même temps, s’armant de son arbalète, elle donna un premier coup de pied puissant à l’une des invocations et visa la drow à la tête, mais l’un des gobelins lui sauta dessus lui faisant rater le trait qui alla se ficher au comble des malheurs dans l’épaule de l’un de ses camarades, celui qui était grand. L’autre se débarrassa des deux invocations qui étaient sur lui en les coupant en deux et se porta au secours de son camarade blessé à l’épaule. Chacun tuèrent deux autres gobelins, l’ombre blessée alla se mettre à une bonne dizaine de pas de la sombre et sortit de sous sa cape une petite arbalète, il visa un gobelin, alors que la femme en tuait un autre. Il ne restait plus que la grande ennemie, alors que l’étalon s’était depuis longtemps enfuit, caché par les arbres.

L’un des hommes essaya de frapper la drow du plat de sa lame, mais celle-ci esquiva le coup et frappa du plat de son pied l’homme à la ceinture, avant de se remettre à danser avec la femme. Parade et esquive. Puis alors que le Soleil se levait, la drow entailla le bras de l’ombre noire mais celle-ci arriva à lui placer une flèche dans la cuisse, gémissement de douleur de la part de la bête. La fin était proche. La drow essayait de ne pas montrer sa douleur, mais une grimace trahissait à présent sur son visage. Elle retira la flèche fièrement devant le dangereux trio, mais elle ne pouvait plus combattre. L’homme qui avait sortit son arme tira sur la drow et ne la rata pas, une nouvelle flèche s’était planté sur son autre cuisse et par derrière, l’un des deux l’assomma.

Ils avaient réussit à la capturer, et à présent, avec la drow sur l’épaule de l’un, ils étaient en route vers le Grand Château du Duc, non pas le Palais de Serramire, mais la Forteresse de Versmilia. Le petit groupe arriva très tôt le matin, il entra par une porte dissimulé et portèrent la captive droit vers l’une des nombreuses cellules de torture. Ils l’attachèrent à une grande table debout et on appela un guérisseur pour la soigner pour que la douleur ne soit que plus forte. Pendant ce temps, on prévint Merwyn de l’arrivée d’une nouvelle victime qu’il pourrait tourmenter. Le jeune Duc descendit donc vers les cachots, ses yeux brillaient dangereusement, on pouvait même voir des reflets rouges. La drow avait été soigné et est réveillé.

- Bonjour, être du mal.

A l’intérieur, Merwyn jubilait de pouvoir martyriser cette drow.

Son regard de braise exprimé son envie de sang, de faire le mal. Une rumeur circulait à son sujet, que l’un de ses arrières grands pères était un demi-drow, elfe de la pénombre et des ténèbres et que Merwyn aurait hérité d’une tare génétique de celui-ci, les yeux rouges. Mais personne, n’a pu témoigner le voir avec un véritable éclat pareil, car personne ne l’avait vu devant une drow attaché devant lui. Dans l’une des salles de torture de la Forteresse se trouvait deux ennemis, sans doute pas de toujours, mais de bons ennemis. L’un était debout et l’autre était attaché à une table mit debout, sans défense, dans la seule défense ne reste plus que la parole. Merwyn Séraphin se disait défenseur de l’Humanité, il disait défendre la frontière de l’invasion drow, il se disait les haïr. Et maintenant, il était là, devant une femelle désirable devant lui. Déjà, tout un programme vint s’inscrire dans son esprit.

Il était habillé d’un tissu ordinaire mais élégant noir bleuté, ses cheveux étaient lâchés dans son dos. Son visage plaisant à regarder n’exprimer que des envies sanguinaires et lorsque la drow osa lui adressait la parole avec un mince sourire provocateur, sa réflexion ne fit que rendre le sourire de Merwyn encore plus grand. Il s’approcha d’elle et posa sa main sur sa joue et la resserra faisant pression et ainsi lui faire ouvrir la bouche de force. Le Duc approcha doucement sa bouche de ses lèvres et lui souffla dedans.

- Tu ne parles seulement quand je te l’ordonne.

Là, il se permit de lui frôler les lèvres en un baiser provocateur et agréable. La séance pouvait commencer. Il s’éloigna d’elle et alla allumer le feu dans l’un des coins de la salle, prenant un morceau de fer, il le fit chauffer à blanc. Une fois fait, il revint au près de sa prisonnière, et de la pointe du métal, il entreprit de la déshabiller en commençant par le haut de sa tenue laissant ainsi à découvert sa poitrine rebondie et volumineuse, puis il trancha son bas, laissant la drow complètement nue devant ses yeux avides de désir, puis d’un coup, il appliqua le fer blanc sur sa peau noire, sur son ventre plus précisément. Puis il le retira pour reprendre.

- Nous allons commencer par les présentations. Je suis Merwyn Séraphin, Duc de la contrée. Et toi, qui es-tu ?!

La première question, mais il ne lui laissa pas le temps de répondre rapidement. Avec le métal blanc, il la fouetta au ventre et lui asséna un coup au visage la faisant saigner des deux endroits. Puis, il détacha l’elfe meurtri pour l’attacher au mur. Des chaines lui liée les chevilles et les poignets. Le Duc prit un malin plaisir à la frapper de nouveau au creux du ventre.

- Réponds-moi !

Elle ne lui avait toujours pas donné de réponse, et pendant ce temps, Merwyn préparait un sceau spécial, où était gravé le blason de Serramire et son nom à lui. Et il allait le graver sur la prisonnière. Le bourreau s’approcha d’elle, la contourna pour voir où il allait frapper puis finalement, il choisit la fesse droite qu’il caressa de ses longs doigts, un petit frisson le parcourut puis d’un coup il la tamponna et resta longtemps appuyer pour l’entendre crier devant la morsure du métal que le plus résistent des êtres ne pouvaient supporter.