Les Vœux du Marié | Aerandir, Gaucelm & Harnyll

Bon bon bon…

Faut admettre, ca sentait la partouze à Odélian là. Cette fière terre du bélier connue pour la légèreté de la cuisse de ses donzelles… dont l’accueil était fort vanté d’ailleurs… allait-elle donné lieu à des ébats torrides entre un baron et sa femme, un comte et sa sœur, un gardien et sa régulière ?

Oui, je m’excuse, mais je ne sais pas comment définir autrement le lien charnel et sentimental qui lie notre chère et douce Katalina à cet être pervers et libidineux qu’est Aerandir.

[A cet instant le narrateur sent qu’il est à deux doigts d’être banni du forum et en remet donc une couche pour le plaisir]

Non mais c’est vrai. Déjà parler de l’autre, là bas, le semi-naturiste comme d’un gardien c’est sympa. Espèce d’exhibitionniste va ! Encore heureux que le tissu soit bouffant, ça ne moulait pas trop le service trois pièces. Et je n’aime pas son sourire de satyre lubrique lorsqu’il pose ses yeux aveugles sur Lucrèce.

Et il bave quoi là en faisant un lèche-doigts à la baronne ? On comprend rien en plus, mais parle plus fort bon dieu ! Enfin bon Arcamenel, puisque c’est de ce dieu qu’il s’agit. Du sel ? L’amer… la mer ? Quoi, il veut qu’on aille tous sur une plage de naturistes peut être ? Remarquez, nos lecteurs ne demandent que ça, et il faut savoir se soumettre aux exigences du public.

Bon, et Harnyll dans l’affaire il en est où ? Et bien de fait, il commençait à avoir un peu la dalle. Et même plus qu’un peu, le dernier repas se faisait loin. Personne ne semblant être prêt à faire des galipettes dans l’immédiat, mieux valait remballer la sulfateuse à moustaches et se préoccuper de nourrir la bête. Car comme disait un célèbre poète que vous reconnaitrez peut être : « pour bien digérer comme pour jouir, avant de vider faut remplir ».

Alors remplissons…

De toute façon Lucrèce et Ulmégonde semblaient sur le point de partir ensemble, ainsi que Katalina et Don Juan semi-elfe. Restait son gras cousin qui lui aussi faisait une tête bizarre depuis quelques minutes, mais une partouze à deux c’est tout de suite moins marrant. Et après ils risquaient de boîter au mariage, non non, ca ne ferait pas sérieux devant le reste de la noblesse.

[Le narrateur ayant achevé de massacrer son post décide de clore, non sans jeter un regard désolé sur sa prose]

Se levant, le baron souhaita une bonne nuit à ses hôtes et, quittant la pièce, mis le cap sur les cuisines.