Nom/Prénom : Monventeux Ernst, Vavasseur de Froifaissier
Âge : 31
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Intelligence bovine.
Alignement : Neutre
Métier : Petit vavasseur du bourg de Froifaissier au service du seigneur banneret de Mercatouille, vassal du comte de Scylla.
Classe d'arme : Corps à corps brouillon et direct.
Équipement : Ernst ne se sépare jamais de son martinet. C’est son indispensable outil de travail pour motiver ses serfs ou argumenter contre les vilains récalcitrants. Il porte un vêtement campagnard de qualité moyenne sur lequel il ajoute un plastron dans un épais cuir. S’il part en voyage, il s’équipera peut être avec son écu, son casque, sa vieille épée et ira récupérer son cheval à Mercatouille. Si ça n’est pas nécessaire, il se contentera de son âne Rodlph, du martinet et de son couteau à tout faire.
Description physique :Il est le moins défiguré des siens. Ses traits bourrus et tannés dégagent une humeur joviale, presque simplette, un mélange entre l’idiot du village qui sodomise les vaches à ses heures perdues et le bouseux avec deux coups dans le nez. Il est brun aux cheveux longs selon son rang et a des grosses touffes de poils sur les joues qui semblent d’un autre âge. Il mesure 1,80m et est musclé mais donne l’impression d’en faire moins. Ernst est très loin des seigneurs des côtes de Scylla, il est de l’arrière pays et tout en bas dans la noblesse. Sa respiration est bruyante et il n'inspire pas confiance, semblable dans ses manières à tous ces rebelles qui peuplent ses terres, même si lui n'a jamais eu l'intention de prendre les armes contre le comte. La pauvreté de son bourg se voit dans sa vie rustique et son vocabulaire en décalage. Pour être plus imagé, sa soeur Delde le compare régulièrement à un sanglier castré.
Description mentale :Ernst est totalement étranger à toute magie. Il n’en a presque jamais vu et s’en tient le plus loin possible. Il vit reclus et a un comportement tyrannique avec ses gens et n'aime pas devoir les quitter. Il manifeste également du mépris pour les gens d’armes n’étant pas affilié au banneret de Mercatouille et n’aime pas les voir roder sur ses terres. S’il est brutal dans sa gestion, il n’en ait pas pour autant mal intentionné et le bourg semble être sur la bonne voir depuis qu’il l’a repris en main. A force d'avoir au voisinage et parmi ses gens des Jacques de la pire espèce, ou à force de vivre avec sa soeur, Ernst a finit par devenir un "fin" diplomate de la négociation cul-terreuse et se montre même occasionnellement perfide et sournois. Ce comportement tranche pourtant avec ses manières quotidiennes que l'on qualifierait plutôt d'expéditive.
Son éducation fut faite par son père et il n’a pas connu beaucoup d’autres choses que les environs de chez lui. Il n’a vu que deux fois le château du comte de Scylla. Il n’a qu’aperçu des Elfes mais apprécie le seul nain qu’il connaisse. Les drows ne sont pas vraiment son problème.
Histoire :Ernst Monventeux était un solide gaillard régnant en tyran depuis sa tour familiale sur les quelques pécores alentours. Il avait grandi là-bas dans le petit bourg perdu de Froifaissier qui donnait sur une rivière. Il était un seigneur dans les terres maudites du comté de Pharem, récemment renommé Scylla.
Cette tour, théâtre de son enfance était un héritage gagné à la guerre par son « illustre » famille du temps où elle avait encore quelque réputation, bien avant qu’on parle de terres maudites. La tour était le dernier décombre, hormis quelques murailles éparses, d’un château dont l’histoire avait été oubliée dans le pays. C’était l’unique bâtiment vraiment solide des environs, elle avait connu bien des réparations et était devenue un élément d’une maison fortifiée, on avait emprunté des pierres aux ruines alentours. Elle se trouvait légèrement en hauteur, au bord du bourg qui s’étendait plus bas dans la vallée. Ils avaient construit des dépendances pour les animaux domestiques et les récoltes, du jardin et du verger. Puis il y avait des champs en pente assez raide.
Ernst était dans une famille traditionnellement peu appréciée en temps de paix par ses gens. Du haut de leur tour à deux étages, les Monventeux régnaient depuis bien longtemps selon des traditions séculaires sur les 48 manses du bourg et les 158 dans les hameaux alentours. Par « tradition séculaires », j’entends avec une efficacité discutable.
L’histoire des Montventeux est liée à l’histoire de Froifaissier. Ils sont depuis fort longtemps vassaux des seigneurs de Mercatouille, eux-mêmes vassaux des comtes langecins, actuellement Aetius d'Ivrey. Cela fait maintenant un an et demi qu’Ernst règne sur la seigneurie qu’est Froifaissier et ses environs. Il y a de cela un siècle, Froifaissier était plus grand, plus habité, plus dense. C’était une petite ville assez animée. On dit aussi que la forêt était plus loin et que beaucoup plus de terres étaient cultivées, qu’on atteignit les 200 manses dans le seul bourg. Que la mer était à seulement 3 jours grâce à des routes aujourd’hui disparues. Les ruines avaient du être construites durant l’une de cette époque de prospérité, mais c’était peut-être plus vieux encore.
Ernst est le fils de Clovs Monventeux. C’est un prénom maltraité pour être en conformité avec la tradition familiale instauré par le premier Monventeux, Thord. Se justifiant par une invraisemblable histoire de sorcière, celui-ci avait coutume de dire :
« Trop de voyelles donne dans la dentelle
Plein de consonnes n’a peur de personne »
La devise était inscrite sur ce qui ressemblait à une ancienne bannière familiale au dessus de la cheminée, masquée sous la crasse, les traces de sang et surtout de boue. Ernst avait eu pour frère et sœur Jant (pour Jean), Frank (pour François), Glantne (pour Eglantine) et Delde (pour Adélaïde).
Il avait eu autrefois un fort esprit de famille. Cela avait commencé à changer l’été où il s’était soudain trouvé écrasé sous la tonne de branches d’un arbre au tronc coupé par son frère Jant. Deux semaines au lit à méditer sur la façon de se venger. Ça ne s’était pas arrangé lorsqu’il avait reçu de son cadet Frank une cicatrice effrayante sur le visage en jouant trop près des pâles du vieux moulin à eau et enfin, de sa sœur Delde un tisonnier froid dans les parties génitales ; depuis, il avait pris du recul sur la cohésion familiale. Il était parti à l’aventure et était revenu quelque temps plus tard avec celle qui devint sa dame, une nièce du Seigneur de Mercatouille. Il lui avait pondu des marmots. Dalbr (pour Adalbéron)et Drahl (pour Aldahir). Ceux-ci n’étaient pas bien important puisqu’ils avaient été selon le terme diplomatique consacré « pris en otage » par le comte de l’époque dans son château lointain pour le tenir en respect. C’étaient parait-il une nouvelle méthode d’éducation. Ils devaient servir de page ou d’homme d’armes, Ernst s’en moquait. Ses fils pouvaient bien crever, on n’achetait pas sa loyauté. Les pays lointains l’ennuyaient. Ernst eu un troisième enfant, mais ce fut une garce, alors inutile qu’elle soit dans les pays fort lointain pour qu’elle n’ait que peu d’importance à ses yeux. Pauvre Mli (Emilie).
Ernst ne passait pas pour seigneur bien malin. Il avait été éduqué comme un chevalier jusqu’à ce que son ainé Jant fût retrouvé écrasé par un arbre, dès lors il fut éduqué pour devenir un seigneur dans une terre prompt à la rébellion. Froifaissier s’était comme tout le monde rebellé contre la famille Pharem. Les Montventeux n’avaient ni traqués ni chassés les Jacques ; très peu des seigneurs de l’arrière pays l’avait fait. Il n’aimait pas plus que ça les massacres ni les champs de bataille. Il évitait de fréquenter les soldats, ces scélérats maltraitaient parfois en douce ses pécores à sa place. Un beau jour même, ça avait bardé un sacré coup. Ce jour où d’ailleurs son frère Frank avait été tué suite à un coup de bouclier au visage qui avait ouvert la voie à une infection.
Ses enfants sont nés de son mariage de 4 ans à dame Radegonde. Ça n’a jamais vraiment marché entre eux. Il avait 17 ans, elle en avait 12 mais surtout sa dot était ridicule. Juste de quoi se payer son bouclier avec armoiries : le lapin noir sur fond blanc avec cotice rouge. Elle lui a fait des gamins alors qu’elle n’avait encore que 13 ans. Mais vers ces 16 ans, il la trouvait déjà beaucoup trop vieille pour ses goûts fantasques. C’est l’âge où elle est morte. C’était lors d’une fête de Froifaissier où il mangeait avec ses proches et sa femme un peu plus loin. Ernst avait quitté la table des hommes, s’était levé vers elle et lui avait proposé de respirer une sorte de farine. Sa mie la renifla avec circonspection en faisant la grimace. Il lui dit d’insister pour que ça marche. C’est ce qu’elle fit. Rapidement elle mit ses mains autour de son cou en étouffant, elle poussa une sorte de râle infâme, tomba par terre et mourût en quelques secondes devant l’assemblée entière.
Le guérisseur conclut a un empoisonnement et le Seigneur de Mercatouille demanda à Ernst de mener l’enquête : celui-ci se révéla être un fin limier et conclut au suicide assez vite
Son père avait finit un beau jour par devenir fou. Pour arranger les affaires de tout le monde, avec le Seigneur de Mercatouille, ils avaient été dire au Comte de Scylla, qui avait pour les affaires de l’arrière pays une indifférence profonde, que Clovs était mort et qu’Ernst prenait les rênes de Froifaissier . En réalité, son père Clovs, toujours en vie, vivait dans la tour où il retombait en enfance. Il sortait lorsqu’il le voulait et les gens du bourg n’étaient plus choqués de traiter leur ancien maître comme un enfant turbulent, il était devenu le vieillard idiot du village.
Depuis, Ernst vit paisiblement avec son père Clovs, sa sœur Delde et sa fille Mli.
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : http://matthewart.com/fantasy/ 
Sujet: Ernst Monventeux - Vavasseur du bourg de Froifaissier (Scylla) 
Mar 17 Aoû 2010 - 11:50
Tes descriptions sont malheureusement trop courtes, je te demande de rajouter une ligne sur le physique et au moins encore une demi sur le mental.
