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 Une mort imminente? [PV Guenièvre]

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Hormidéas
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MessageSujet: Une mort imminente? [PV Guenièvre]   Une mort imminente? [PV Guenièvre] I_icon_minitimeMar 21 Sep 2010 - 13:23

La capitale humaine était empli de personne en tout genre, qui déambulait afin de parcourir les différents commerces. Ceux-ci jonchait la rue avec des propritaires qui essayaient d’hurler plus fort que celui qui se trouvait à son côté. Les affaires étaient dure et s’ils voulaient rapporter de quoi vivre, ils devaient faire concurrence, autant dans les prix qu’avec les différents clients. Dans cette cohue, se trouvait un homme d’une stature assez imposante, mais qui savait se faufiler entre les silhouettes, sans être vus. Il faisait donc les poches, un sourire triomphant sur les lèvres lorsqu’il mettait la main sur une bourse relativement agréable au poids. Il devait avouer qu’il aimait l’ambiance bonder des rues de la ville, ainsi, personne ne lui prêtait de réel attention et il pouvait facilement faire les poches sans être directement accusé. Alors qu’il déambulait entre les corps des protagonistes de cette journée, il arriva sur la place publique, où une foule semblait captivée par une animation quelconque. S’approchant lentement, sans oublier de faire les poches des gens près de qui il passait, il posa finalement son regard sur ce qui captivait tant la foule.

Là, ce tenait une demoiselle qui enfonçait une lame dans sa gorge et la goba d’un coup. Fronçant les sourcils devant se spectacle peu commun, la foule laissa échapper un cri de surprise et les applaudissement fusèrent finalement, l’encourageant à continuer à les impressionner. Le jeune homme n’était pas sans savoir que la gitane utilisait ses charmes pour maintenir les hommes attentif à son spectacle et pour les femmes, elle faisait diverse tour, tout aussi impressionant les un que les autres. Détournant finalement son regard, il continuan à arpenter la foule sans ce douter qu’il recroiserait cette drôle de demoiselle.
Fier du butin qu’il avait amasser pendant la journée, il passa une majeure partie de la soirée à compter les pièces et les bijoux qu’il avait désormais en sa possession. Ses doigts effleuraient les pièces avec un certain plaisir, puis décidant finalement qu’il était loin de devoir se réjouir, il rangea le tout dans un lieu bien à lui, puis se dirigea vers l’auberge d’où provenaient les bruits que ses oreilles réussisait à filtrer. Plus ses pas le rapprochait de l’endroit, plus des sons de voix se distinguait des autres. On pouvait notamment noter que plusieurs soldats se trouvaient à l’intérieur, ainsi que des personnes beaucoup moins recommandable. L’air neutre qui le caractérisait tant sur le visage, il fit finalement son entrer dans la salle où tous bavardaient. Un léger nuage de fumer volait dans les airs, nuage qu’Hormidéas coupait par sa silhouette tout en se dirigeant vers une table situer dans le fond. Il avait commander un bon ragoût, spécialité de la maison, puis c’était rapprocher avec discrétion près d’une table où semblait se tenir une conversation intéressante.


- Ils en parlent partout! Cette chose qui couvre le soleil est anormalement longue…Tout laisse à croire que c’est un très mauvais présage…pour nous tous…

Le voleur se détourna de la conversation en ayant un léger roulement d’yeux. Tout le monde ne faisait que parler de cette satané éclipse! Il décida donc se s’encrer dans une couquille, préférant se perdre dans ses pensées au lieu de suivre des conversations qui revenait toujours au même conclusion. Avec cette éclipse, il était d’avantage imprudent de commencer à voler, puisque ses yeux rouges et ses oreilles légèrements pointu attirait l’attention des gens. Il devait se faire d’avantage discret qu’il ne l’avait jamais été. Mais bon, puisqu’il était un voleur d’expérience, rarement il se faisait attraper, aussi bien dire, que jamais il n’avait été prit la main dans le sac! Savourant le ragoût que l’aubergiste venait à peine de lui porter, le vagabond le goba d’une traite avant de s’offrir un dernier vole pour la nuit.

Laissant glisser son regard sur les silhouettes, il repéra finalement un groupe d’homme légèrement costaud, mais beaucoup trop occuper à parler pour lui prêter une réel attention. Finalement, il se leva doucement, puis se faufila entre les corps léger de l’assistance et s’approcha dangereusement de la bourse du plus costaud. Celle-ci pendait de façon nonchalente au côté de l’homme, laissant ainsi tenter le voleur. Sans attendre, il laissa ses doigts effleurer celle-ci et vérifia la réaction de l’autre avant de l’arracher carrément. Qui avait dit qu’il n’avait pas le goût du risque parfois? Ayant senti quelque choses, l’homme trapu se leva en se tournant vers Hormidéas qui le narguait avec un sourire triomphant. Ce n’était pas la première fois qu’il volait un homme dans son genre. Furieux, l’autre homme élança son bras vers le col du pauvre vagabond qui bondit vers l’arrière pour éviter la poigne de fer qui menaçait de l’attraper.

Il se tourna vers l’aubergiste avec l’air le plus sérieux du monde et lança;

- L’addition seras pour lui..

Puis sans attendre la réponse, il s’élança à traversa la foule et sorti en tournant vers la première ruelle se situant à droite de la taverne. Il était fier d’avoir pu faire une dernière victime. L’avantage d’avoir choisi de porter une cape ce soir là, c’est que personne ne reconnaîtrait son visage, surtout qu’il avait prit soin de le recouvrir d’une légère couche de suie, cachant ainsi la plupart de ses traits. Quand il considéra qu’il était rendu assez loin, il s’accroupit près d’une petite cuve rempli d’eau et s’occupa à nettoyer son visage. Ce qu’il ignorait cependant, c’était que l’homme qu’il avait oser voler dans la taverne, n’avait en rien chômer pour le retrouver et quand le vagabond se retourna pour continuer son chemin, il découvrit là un homme tenant une épée. Hormidéas croisa son regard, celui-ci était emprunt d’une animosité hors du commun. En rien impression par ce regard, le jeune homme dégaîna à son tour l’épée qui pendait à ses côtés. Heureusement que son père adoptif lui avait enseigner l’art du combat, sinon il aurait souvent été en mauvaise posture.

- Personne ne seras déçu qu’il y a un voleur en moins dans la ville…Prépare toi à crever…

Haussant les épaules de nonchalence, un combat s’engageant finalement entre les deux protagoniste. Ce que le détrousseur ignorait, c’est que son adversaire était un épéiste hors pairs et que ses connaissances au combat, même bien métrîser, ne lui permettrait pas de sortir victorieux de ce combat. Il reçut finalement l’attaque au flanc qui lui était destinés depuis le début et qu’il s’afférait à vouloir esquiver. La lame taillada la chair de l’humain, lui arrachant un gémissement de douleur retenu par le fait qu’il avait serrer la mâchoire. Il n’était pas rare de voir des réglèment de compte de se genre. Sans attendre de voir l’agonie de celui-ci, l’autre homme lui tourna le dos et reparti d’un pas vif. Tombant à genoux sous l’impact de la douleur, hormidéas avait poser une main sur sa plaie, essayant d’arrêter le sang de couler. La substance était chaude contre ses doigts et il pouvait sentir celle-ci se frayer un chemin à travers ses doigts.

Il entendit un léger bruit sur sa droite, mais alors qu’il tournait les yeux pour apercevoir qui était-ce, l’inconscience l’assoma de plein fouet. La dernière chose qu’il vit, fut une tignasse d’un feu incandescent. Méritait-il réellement de mourir dans une ruelle puante et sombre comme ça? Chacun vivait de ce qu’il pouvait, donc pourquoi certain méritait d’avantage que lui?
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Amshet Ahk Afah
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MessageSujet: Re: Une mort imminente? [PV Guenièvre]   Une mort imminente? [PV Guenièvre] I_icon_minitimeJeu 23 Sep 2010 - 11:35

    Les jours n’avaient plus de fin, ni commencement le voile sombre qui couvrait le soleil ne semblait plus vouloir quitter le ciel. Sans doute avant-il trouvé qu’il était fort bien installé là où il était. Néanmoins ça n’empêchait pas les humains de vivre, les hommes aux lieux d’être aux champs s’occupaient comme ils pouvaient en arpentant les rues de la grande ville de Diantra. Les gitans ne rataient pas une aussi belle occasion de se faire de l’argent et surtout de s’amuser. Nombreux étaient les braves à contrer l’éternelle nuit qui c’était installé depuis fort longtemps, on ne pouvait même plus compter les jours plongée dans le noir absolue il était difficile de faire la différence entre minuit et midi.

    Ce jour là Guenièvre ne dansait pas, et ne chantait guère elle ce tenait au centre de la foule exécutant sous leurs yeux ébahit qu’elle savait avaler un sabre entier sans même broncher. Elle mit au dessus d’elle la lame, la bouche grande ouverte elle glissa la pointe de la lame la première dans sa bouche. Les passants étaient plus ou moins estomaqués par cette démonstration dés plus déconcertante il faut bien l’avouer. La lame glissa avec facilité à l’intérieure de sa gorge ce qui prenait totalement au dépourvue le publique, elle en avala même le manche sans broncher. Dubitatif les hommes et les femmes qui encerclait la jeune gitane et ses frères applaudir, car elle n’était pas la seule à présenter un spectacle bien au contraire. Ses frères et sœurs présentait chacun quelque chose différent, elle avalait les sabres, un autre jonglait avec une demi-douzaine de couteau en main, un autre crachait du feu, et ses sœurs dansaient, chantaient pour le plus grand bonheur des hommes de l’assistance.

    La jeune gitane rousse était sans doute l’une de meilleure chanteuse et danseuse du groupe ce n’était pas pour autant qu’elle chanta aujourd’hui. Guenièvre aimait diversifier les plaisirs elle était donc devenu très polyvalente aux cours des années passés avec le clan. La jeune demoiselle perçu parmi la populace une paire d’yeux flamboyant et une tignasse blonde ce qui était pour le moins étrange à son avis car des yeux d’une telle couleur, seuls les drow en possédaient. Elle ne s’attarda guère plus sur cet étrange personnage elle salua avec un large sourire son publique et quand elle se redressa il avait déjà disparu. Son petite manège dura assez longtemps elle n’avait aucune notion du temps depuis que le jour ne levait plus. Elle avait même l’impression que tout s’allongeait sans fin, une minute ou deux semblait être une heure ou deux. Lentement les passants partir, les uns après les autres et la rues se vida doucement. Les gitans commencèrent alors à ranger leurs effets. Guenièvre aventurière et vagabonde annonça à ses frères qu’elle allait faire un petit tour avant de rentrer au camp.

    L’aîné lui demanda de ne pas trop tarder, car malgré la nuit qui régnait sans fin les bandits n’avaient pas pour autant déserter les rues eux. Elle lui répondit simplement par un sourire et monta sur le dos d’Alfa qu’elle guida à travers les ruelles sombres de la capitale. L’animal avançait dans la pénombre avec aisance, il était certes peu courant de voir une jeune femme monter un Grizzly sa n’empêchait pas l’animal d’être des plus confortable. Un son métallique parvient à l’oreille de l’animal et à celle de sa maîtresse, Alfa c’était arrêté Guenièvre ne fit que claqué la langue pour reparte en direction du son qui leurs étaient parvenus. La gitane ne vit rien du combat, car sinon elle serait sans doute intervenue avant de l’autre homme ne blesse son adversaire. Elle quitta le dos du massif animal qui montait plus au moins la garde au cas où si l’autre homme revenait pour abréger les souffrances de son rival.

    La gitane reconnue la tignasse blonde qu’elle avait aperçue durant son numéro, elle remarqua aussi qu’il perdait beaucoup de sang, elle n’était pas du genre à se prendre la tête pour savoir s’il méritait ou non de mourir ici dans cette ruelle nauséabonde. Elle enroula autour de ses flancs un long foulard blanc pour empêcher le sang de couler, elle fit signe à Alfa de s’approcher la bête approcha sans broncher se couchant sur le ventre pour permettre à Guenièvre de placer plus aisément sur son dos le blessé. Ce qui ne fut pas pour la jeune femme une mine affaire, car il pesait bien plus lourd qu’elle ne l’aurait imaginé, elle se hissa ensuite elle-même sur le dos de la bête et lui intima de se dépêcher de rejoindre le campement. Alfa excusa il se mit à galoper dans les ruelles suivant à l’odeur le chemin qu’il avait emprunté un peu plus tôt, ils regagnèrent la rue principale et s’éloignèrent de la ville. Les gitans n’étaient pas du genre à fréquenter les auberges, ils installaient leurs camps en périphérie de la ville en général.

    Ils c’étaient installés assez loin de la ville pour ne pas risquer d’être importuné par les voleurs qui y rodaient, et à la lisière des bois pour ne pas être embêté par bête qui y vivait. Une fois au camp Alfa s’arrêta épuisé, elle appela ses frères pour qu’il vienne l’aider, les gitans étaient souvent peu accueillants mais pas totalement dépourvu de cœur. Ils aidèrent leur sœur et guidèrent le blessé chez l’ancienne, c’était elle qui guérissait les malades et soignait les blessures. Elle inspecta la plaie dont le flux de sang avait diminué, elle y déposa des herbes en cataplasme et enroula autour des flancs du jeune homme une écharpe propre.

    « Il va guérir ? »
    « Je pense que oui, il est fort et en bonne santé, il devrait s’en sortir. »
    « Merci Grand-mère. »


    La vieille dame posa un baiser sur le front de la gitane qui souriait, ils étaient une grande famille et tout le monde appelait les anciens : grands-pères, ou grands-mères. La vieille retourna à ses occupations et la rousse resta assise prés du blessé, chantant une prière aux dieux pour ce dernier.
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MessageSujet: Re: Une mort imminente? [PV Guenièvre]   Une mort imminente? [PV Guenièvre] I_icon_minitimeLun 27 Sep 2010 - 13:55

Le jeune homme avait perçu le regard de la jeune femme dans le sien, mais lui non plus ne c’était pas attarder. Après tout, ce n’était pas la première fois qu’il se faisait ainsi remarquer, alors pourquoi s’attarder sur une énième personne qui l’avait remarqué? De plus, personne ne semblait s’en soucier, trop absorber par le spectacle qu’était entrain de produire la troupe de gitan.

Les rêves du voleur était rempli d’image diverse, mais chaque fois, il voyait une lame luisant sous la lumière d’une lampe et ensuite, cette lame, lui tailladait le flanc, comme si elle désirait lui prendre la seule chose qui lui appartenait réellement, la vie. Il se réveilla finalement en sursaut, pendant une des nombreuses nuits qui semblait être familière au continent depuis quelques semaines. Tremper de sueur, d’abord sa vision fut flou et il ne réussi pas à distinguer où il se trouvait. Au premier abord, il se trouvait sur une couche de fortune, situé dans une petite tente. Son cœur battait la chamade, mais il réussi à calmer celui-ci en se disant qu’au moins, il n’avait pas succombé à la blessure que lui avait infligé le grand colosse de la taverne. Lentement, il fit le tour de la pièce du regard, pour observer qu’il était bel et bien seul, puis rassurer, il se redressa finalement sur son flanc pour réussir à se dégourdir un peu.

Son regard tomba immédiatement sur le pansement qui recouvrait sa plaie. Ainsi donc, quelqu’un l’avait trouvé dans la ruelle? Qui aurait bien pu vouloir sauver un voleur de sa trempe? Après tout, il après dépouiller bon nombre de personne et il se doutait bien que la personne qui l’avait sauvé ne devait en rien savoir ce qu’il faisait. C’est alors qu’il se levait pour mieux arpenter la pièce, qu’un fragment de ce soir là lui revint en tête. Juste avant de tomber inconscient, il avait aperçu dans une ruelle adjacente, une tignasse d’un rouge flamboyant, facilement repérable si on avait une vision comme la sienne. Se pouvait-il que ce soit cette femme qui l’eu sauvé? Si seulement ce fut une femme. Il n’avait pas réellement porté attention à ses traits, simplement parce qu’il était sur le point de sombrer dans l’inconscience.

Finalement, il mit la main sur sa chemise noir, puis la regarda de plus près, s’attendant à ce que celle-ci soit trouer, mais il ne découvrit qu’un tissu uniforme dépourvu de cicatrise. Décidemment, il devait être tombé sur quelqu’un de très aimable, peut-être réussirait-il à n’en tirer un bon prix. Il était vrai que d’un point de vu moral, il devrait plutôt remercier la personne qui l’eu sauvé, mais il était voleur et il avait ça dans le sang, donc pourquoi s’attarder à remercier une personne qu’il ne recroiseras probablement jamais? Il devrait y réfléchir. Il sorti de la tente en déplaçant le tissu qui couvrait l’embrassure de la porte, puis se glissa à l’extérieur. Un vent frais soufflait dans la clairière où le vagabond c’était retrouver. Là, il vit bon nombre de charrette contenant divers article et il y avait là, un nombre d’installation supérieur à ce qu’il croyait. Il se rendit compte que la personne qui l’avait sauvé cette nuit là, n’était en rien seule et qu’il s’était peut-être retrouver dans une situation bien pire que la mort.

L’idée de la fuite lui effleura l’esprit, mais avant même qu’il ait eu le temps de mettre son idée à exécution, il entendit des pas lourds venir dans sa direction. Adoptant un air neutre et une parfaite maîtrise de lui-même, il s’assit sur l’une des souches qui avait été placé autour d’un feu et attendit avec une certaine impatience la venue de ses sauveteurs. D’abord, les premiers arrivants ne lui prêtèrent aucune attention, passant leur chemin pour retrouver leur tente et se reposer de la dure journée qu’il avait fait. Le regard flamboyant du jeune homme cherchait la demoiselle qu’il avait aperçue la veille. Il avait reconnu quelques uns des gitans qui avaient joué sur la place publique, lui permettait de savoir chez qui il avait atterrit. L’indifférence des gitans envers lui ne l’étonna en rien. Il avait entendu dire qu’ils étaient un peuple ne s’intéressant guère aux autres. Unis envers les leurs, mais peu envers les autres. Il se demandait néanmoins s’ils avaient choisis de vivre ainsi ou s’ils étaient tous des enfants de gitans et avait choisis de reprendre le patrimoine familial?

Dans la foule, il repéra finalement une femme élégante qui montait un énorme grizzly. Celui-ci avait l’air peu commode, donc Hormidéas attendit qu’elle descende de sa monture, si monture c’était, et se dirigea à pas lent vers elle. Arriver à sa hauteur, il patienta un moment avant que celle-ci ne relève les yeux vers sa personne.

- Pardonner moi, mais il semblerait que ce soit vous qui m’ayez retrouvé…

Il n’était en rien douer pour la conversation, mais son assurance compensait pour ce genre de maladresse. Il désirait avoir certaine explication et surtout, il voulait savoir à qui il devait la vie. Cette demoiselle l’avait secourut alors que pour certaine personne, il ne le mériterait certainement pas. Ne croyez certainement pas qu’il deviendra d’avantage plus sage, simplement parce qu’il à eu droit à une seconde chance. Il se dit qu’a l’avenir, il devrait être d’avantage prudent et essayer de provoquer des hommes de sa trempe et non deux fois plus costaud que lui. Il planta son regard dans celui de la jeune femme, attendant toujours certaine explication.
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MessageSujet: Re: Une mort imminente? [PV Guenièvre]   Une mort imminente? [PV Guenièvre] I_icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 14:58

    Les journées de Guenièvre n’avaient guère changé de rythme depuis l'installation du voile. Chaque jour elle se levait et partait avec ses frères travailler enfin pour la jeune gitane il ne s'agissait pas réellement d'un travail au contraire il s'agissait de s'amuser et d'amuser son publique. Elle venait tout juste de revenir de Diantra la capitale humaine encore une de ses journées sans queue ni tête. Elle est ses frères allaient arpenter les rues pour faire leur représentation une une fois qu'ils avaient mangé et dormit suffisamment pour assurer leurs spectacles. Ils ne savaient pas exactement à quel heure ils se levaient à la quel ils se couchaient, ils jouaient presque l'épuisement car sans le soleil on perdait tout sens du temps. Plus de crépuscule ? Plus de fin au spectacle sauf peut être la fatigue. Quand celle-ci se mettait à enfler et à peser sur leurs démonstration ils s'arrêtaient et rentrer au campement pour se reposer. Les gitans souhaités d'ailleurs revoir au plus vite le soleil, les journées sans soleil commençait à rendre de mauvaise humeur le clan au complet certain de ses frères ne souhaitaient même plus sortir de leur roulote et encore moins se donner en spectacle. Les gitans sont aussi humain que bien d'autre personne qui vivait en ville et ils commençaient à déprimer, voir même tout simplement perdre espoir en la vie. On a tous besoin d'un minimum pour se sentir bien, et sentir la chaleur du soleil caressait sa peau faisait partie des petits plaisir que les gitans appréciaient tout particulièrement.

    La rousse descendait lentement du dos de son étrange poney elle était complètement au bout du rouleau l'animal l'aida plus ou moins à retrouver son équilibre une fois au sol. La jeune femme enfouissait ses doigts dans le pelage brun caramel d'Alfa avec le sourire allant jusqu'à y plonger son visage dans sa soyeuse fourrure, elle inspirait profondément son odeur lui tapotant gentiment l'épaule. Il était son ami le plus fidèle enfin elle n'avait pas réellement d'autre ami car pour elle le clan était comme sa famille. Une fois bien au sol elle lâcha l'animal qui s'éloigna avec lourdeur pour rejoindre sa gamelle de viande qu'il avait bien mérité comme chaque jour. Une fois éloigné, une ombre se profila dans le dos de la jeune femme qui fixait Alfa qui se goinfrait avec un petit sourire amusé. Une voix inconnue claqua dans l'air et la demoiselle sursauta se retournant pour faire face à l'étranger, elle fut soulagée de voir qu'il ne s'agissait que de l'homme blessait qu'elle avait ramené la veille. Celui-ci se tenait debout, il n'avait pas l'air de souffrir elle fit le tour du jeune homme d'un pas léger qu’on n’entendit presque pas on aurait dit qu'elle caressait le sol avec la plat de ses pieds, elle constata avec plaisir que sa chemise était à nouveau en état. Guenièvre affichait un magnifique sourire sur son pâle visage, un visage pas du tout typé gitan, elle n'en restait pas moins l'une des plus belles femmes du clan. Et l'une des rares à ne pas être mariée aussi.

    Les gitans avaient une peau mâte, une couleur chaude particulièrement agréable pour les yeux, un miel sombre et comme il menait une vie assez dure la plus par de ses frères était particulièrement battit d'autre était un peu chétif mais n'en restait pas moins charmant. Contrairement à eux elle était blanche, un blanc crémeux une peau d'albâtre que beaucoup de ses frères aimait frôler du bout des doigts sans oser aller plus loin. Car elle était différente de ses sœurs, sur sa peau s'éparpillait comme une trainer de petite tâche de rousseur clair comme si on avait parsemé sa peau de pétale de rose. Ses cheveux n'était pas noir encre comme chez la plus part des gitans, il était roux comme le crépuscule tirant un peu sur le rouge par endroit ses cheveux ondulait tel les flammes du feu à quelque pas d'eux. Sa chevelure toute particulière faisait réellement penser au feu, aux flammes surtout lorsqu'elle se mettait à danser. Ses yeux était sans doute la seule chose qu'elle avait en commun avec le clan au complet ils étaient noir comme deux petites olives brillante d'espièglerie.

    La demoiselle fut surprise qu'il ait pu distinguer dans le noir de la rue quelque chose d'elle, surtout qu'il était sur le point de tomber dans les pommes. Enfin il y a des personnes qui ont une bonne vue, elle fit un signe de tête pour toute réponse. C'était bien elle, le clan n'allait pas tarder à se réunir pour manger, le chef du clan s'approcha d'eux toisant avec une certaine distance et froideur le jeune homme. Il caressa la joue de la gitane qui souriait à ce dernier comme s'il s'agissait d'un membre de sa famille sa main se voulait protectrice et pleine de douceur. Il partit sans un mot et sans même jetait un dernier regard au jeune homme.

    « Je suis ravie que vous vous portiez aussi bien, vous avez trouvé votre chemise je vois... nous allons bientôt manger, vous voulez vous joindre à nous ? Ou peut être n'avez vous pas faim ? »

    Elle hésita un peu l'invité à prendre le dîner avec eux, est ce vraiment une bonne idée ? Le clan n'aimait pas trop les étrangers, elle se mordait l'intérieure de la joue en espérant qu'il refuse l'invitation qu'elle avait formulé par pure politesse. Ils n’aimeraient sans doute pas trop le voir à table avec eux. Son sourire était toujours présent néanmoins tirant délicatement les traits de son visage d'un magnifique rictus plutôt amical.

    « Vous préférerez sans doute vous reposez un peu non ? Je vous apporterez à manger un peu plus tard si vous le désirez ! »


    Elle jeta un coup d'œil au centre du campement le clan commençait à se réunir ils discutait entre eux en faisant pas très attention au deux jeunes gens qui discutaient un peu plus loin. Par la suite le bâillement sourd et rauque d'Alfa attira son regard celui-ci c'était couché prés d'un rocher il avait bien mangé maintenant il ne lui restait plus qu'à dormir.
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MessageSujet: Re: Une mort imminente? [PV Guenièvre]   Une mort imminente? [PV Guenièvre] I_icon_minitimeDim 10 Oct 2010 - 0:38

Le jeune homme avait regardé l’énorme animal s’éloigner de sa bienfaitrice avec un certain soulagement. Il n’avait pas envi de finir broyer par les crocs du grizzli, surtout qu’il venait à peine de s’en sortir vivant suite au combat contre l’homme de la taverne. Pendant que l’animal se nourrissait, il se doutait bien qu’il ne serait pas occuper à le surveiller de près, donc il pourrait s’avancer près de la jeune femme sans risquer d’être attaquer. Parcourant la distance qui les séparait, le voleur avait tout d’abord posé son regard sur elle, puis s’était finalement lancé, ne sachant que trop dire pour lancer la conversation. Il resta impassible au sursaut de la demoiselle, attendant qu’elle daigne finalement se retourner vers sa personne. Pendant qu’elle faisait son inspection, le jeune homme se permis de la juger à son tour, sans nécessairement lui lancer des regards en coin. Il se disait qu’il aurait bien d’autre occasion de pouvoir la voir et de la juger.

Pour le moment, il pouvait dire que les traits fins de la gitane ne devaient pas laisser beaucoup d’homme indifférent. Il se doutait bien que ça devait être l’une des femmes les plus convoités parmi les hommes qui se trouvaient en ses lieux. Autant les gitans que les spectateurs qui l’observait, devait juger de sa grande beauté. Ne se laissant pas impressionner pour autant, le jeune homme fini par croiser les bras sur son torse, patienta toujours que la demoiselle finissent son inspection. Il croisa finalement son regard, celui-ci d’un noir laissant quelques traces espiègles sur son passage. Il devait avouer, que maintenant qu’elle se trouvait en face de lui, elle était d’autant plus belle que lorsqu’elle s’amusait à l’examiner. De son côté, il n’était pas vraiment étonner d’avoir réussi a remarquer les cheveux de la demoiselle, la veille au soir, dans cette ruelle sombre. Ils étaient beaucoup trop flamboyant pour ne pas être remarquer et simple un imbécile ne les auraient pas remarqué. De plus, il était facile de savoir que c’était elle, puisqu’elle était la seule femme à arborer une telle coiffure en ses lieux.

Il accepta le hochement de tête de la part de la demoiselle pour seule réponse. Il n’avait pas réellement besoin de confirmation, puisqu’il savait que c’était elle, sinon pourquoi saurait-elle attarder sur sa personne? Sentant une présence qui se rapprochait peu à peu d’eux, il laissa aller ses bras le long de son corps et tourna légèrement la tête vers l’ancien qui s’approchait. Hormidéas comprit que la plupart des gitans n’étaient pas très accueillant avec les étrangers, vu le regard que pouvait lui lancer celui-ci. Fronçant doucement les sourcils, le jeune homme observa le groupe d’homme qui venait prendre place au centre, s’assoyant sur des grandes bûches disposées autour d’un feu. Les femmes avaient suivies peu de temps après, prenant place près de leur mari ou des gens qu’ils connaissaient bien. Ils semblaient tous former une seule et grande famille. Le jeune homme se demandait bien comment ils pouvaient avoir une telle confiance les un envers les autres. Selon lui, la seule personne à qui l’on pouvait réellement faire confiance, c’était soi-même, alors à quoi bon dépenser de l’énergie pour une confiance facilement perdu?

« Je suis ravie que vous vous portiez aussi bien, vous avez trouvé votre chemise je vois... nous allons bientôt manger, vous voulez vous joindre à nous ? Ou peut être n'avez vous pas faim ? »

La voix de la jeune femme avait brisé le silence qui régnait entre eux depuis un moment. Il avait senti l’hésitation qui perlait dans la voix de la jeune femme, mais il préféra ne pas relever, se disant que s’était tout de même à elle qu’il devait d’être toujours en vie. Un moment, il eu l’intention de refuser, mais il vit que sa présence à table allait gêner les gitans. Avec un léger sourire en coin, il n’écouta pas réellement les avertissements dissimuler dans la suite des paroles de la gitane et accepta finalement son offre.

- Je crois avoir assez dormi pour le moment. J’aimerais me joindre à vous, du moins, pour le repas…

Il avait envi d’en savoir d’avantage et s’il restait coucher à se reposer, il perdrait peut-être rapidement la main pour ce qui à trait de son métier. Il se disait que se peuple de nomade allait peut-être lui apprendre quelques choses de nouveau, après tout, ils étaient maître dans l’art du spectacle. D’une certaine façon, ils ne volaient pas les gens également? Ils le faisaient simplement d’une façon déguiser, contrairement à lui qui allait droit au but. Il tourna un moment son regard vers le grizzli qui c’était allonger près d’un rocher et s’était finalement décider à aller prendre place à l’une des places vides. Il sentait que la demoiselle le suivait et d’une certaine façon, sa présence le rassurait, simplement parce qu’elle était la seule pour le moment à bien vouloir lui accorder de l’attention. Et il n’était pas vraiment rassurer de se trouver en présence d’une troupe qui semblait très unies, telle une grande famille.

Le voleur prit ce qu’ils avaient bien voulus lui donner et entama finalement son repas. Il se demandait combien de temps il avait bien pu passer sans manger, son estomac le tiraillait, mais il n’avait pas osé prévenir qui que ce soit. Continuant de manger, il vit une ombre imposante se placer devant lui et lui barrer la vue des flammes qui dansaient depuis un moment au centre du camp. Fronçant les sourcils, le vagabond relava son regard de braise vers l’importun et sembla lui demander ce qu’il voulait. Il n’était pas la pour chercher la bagarre, simplement pour manger et en apprendre d’avantage sur eux. L’homme semblait s’assurer que la jeune femme le regarde et tourna de nouveau son regard vers le blesser.

- Tu crois parce que t’es blesser, que tu peu t’invité chez nous? Eh bien…J’ai une petite nouvelle pour toi le gringalet...Ta présence ici gêne tout le monde…

Hochant doucement la tête devant la provocation du gitan, il vit le regard approbateur de certains d’entre eux, mais la plupart restèrent silencieux. Il voyait bien ce que l’autre essayait de faire, mais il n’avait pas envi de se battre, du moins, pas pour l’instant. Blesser comme il l’était, il était hors de question pour lui de combattre. Le gitan semblait vouloir impressionner la belle, mais il ne semblait pas savoir comment s’y prendre directement. Continuant ses railleries, l’autre s’assurait toujours de bien se faire entendre de tout le monde. Hormidéas déposa lentement son plateau à côté de lui et se leva lentement pour faire front à l’adversaire qui se présentait devant lui. Si les choses continuaient de la sorte, l’un d’eux finirait sois blesser ou l’autre gravement blesser. Il ne saurait dire lequel, puisque le gitan semblait être en très bonne forme physique, mais lui aussi l’était.

Serrant la mâchoire, le jeune homme se tourna finalement dos à l'autre et choisit plutôt de rejoindre la tente où il s'était trouver à son réveille. Combattre de servirait à rien et il savait qu'il était loin d'être apprécier par les gens de se peuple, donc à quoi bon lutter contre cela? Il paraîtrait peut-être ainsi lâche, mais sa éviterait de faire des blessés inutile. Il s'éloigna donc lentement, jusqu'à se retrouver dans une obscurité qui laissait peine à voir devant sois.
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MessageSujet: Re: Une mort imminente? [PV Guenièvre]   Une mort imminente? [PV Guenièvre] I_icon_minitimeMer 13 Oct 2010 - 18:08

    Elle tourna son regard vers le rassemblement du clan autour du feu, il tenait vraiment à assister à leur repas qu'il en soit ainsi elle ne pouvait pas non plus lui refuser ça après tout c'était elle qui l'avait invité se serait pas très convenable. Bien que la gitane savait que ça allait mal se passer elle souriait affectueusement on pouvait déceler un point de tristesse ou peut être malaise dans se dernier, mais cela ne gâchait en rien son sourire. Guenièvre se tourna avec souplesse vers le feu, ses cheveux ondulèrent dans la brise et elle s'avança à pas léger vers le foyer ou se tenait toute la petite troupe, elle s'asseyait parmi les siens sans aucune hésitation elle savait où était sa place. Dans le clan la hiérarchie était très respecté tout le monde avait sa place et il n’était pas question de s'asseoir n'importe où, le jeune homme s'installa près d'elle ce qui était tout à fait normal c'était là qu'était sa place pour se repas vu qu'il avait décidé de se joindre à eux pour le repas. La jeune femme l'aida à se servir bien sur le premier qui fut servit c'était non pas l'invité mais le chef du clan, on sert bien le roi avant ses convives non ? Si ce n’était pas le cas hé bien ici c'était la règle ensuite venait le tour des plus âgés chaque se servait de manière à ne manger que ce don il avait besoin pas plus, les gitans n'avait pas énormément de moyen donc il était bien obligé de se modérer et de ne pas faire de festin trop souvent. Il le faisait pour l'anniversaire du chef, et pour chaque venue au monde dans le clan, autant dire que Guenièvre n'y avait jamais eu droit mais cela lui importait peu elle avait une vie plutôt aisé auparavant elle savait ce que c'était et ça ne lui manquait guère plus que ça. Assise bien à sa place la jeune gitane discutait avec ses sœurs tranquillement tout le monde semblait d'assez bonne humeur bien qu'un étranger soit assit à table ce qui ravie la jeune femme, elle avait pensé que le repas se serait passé de façon plus tendue et froide, mais non tout allait bien pour le moment... C'était malheureusement évident que lui, il aurait quelque chose à dire, de toute façon il faut toujours qu'il se fasse remarquer y a pas moyen de faire autrement. Il faut toujours qu'il l'ouvre, c'est insupportable.

    « Tu crois parce que t’es blessé, que tu peux t’inviter chez nous? Eh bien…J’ai une petite nouvelle pour toi le gringalet...Ta présence ici gêne tout le monde… »

    La rousse regarda autour d'elle les regards que ses frères lui jetaient, ses sœurs était un peu moins nombreuse à le dévisager elle savait portant qu'il n'avait pas sa place à cette table. Mais elle l'avait tout de même invité c'était une chose qui lui paraissait normal elle n'osa même pas regarder le jeune homme c'était sa faute et elle s'en voulait terriblement. Il déposa son assiette elle se demanda s'il comptait s'attaquer à son frère ? Si c'était le cas elle ne l'aurait pas laissé faire le clan était sa famille, la famille passait avant tout chez les gitans. Mais au lieu de sa il quitta la table, elle le regarda s'éloigner vers sa tente là où elle l'avait veillé sur lui toute la nuit dernière... Un grand malaise prit la jeune femme au cœur elle posa à son tour son assiette se redressa pour quitter la table son frère la retient. Elle tourna son regard vers se dernier :

    « Moi non plus je n'ai rien à faire ici, j'espère ne pas t'avoir trop gênée ses dernières années. »

    « Non, tu ne comprends pas... »
    « Au contraire, j'ai très bien compris. Lâche moi maintenant je n'ai plus faim... »

    La gitane tenta de le faire lâcher prise, mais il faut dire les choses comme elles sont elle n'avait guère plus de force qu'une crevette face à masse de muscle que pouvait être son frère. Le chef intervient de façon posé et très calme il demande d'un simple geste à son fils (qui n'est pas vraiment son fils mais comme ils sont une grande famille) de relâcher l'emprise qu'il exerçait sur sa sœur. Il s'approcha de la rousse qui dévisager son frère avec froideur ce qui arriver rarement faut dire que ses derniers temps il avait le don de l'agacer et elle ne comprenait pas du tout pourquoi. Tout le monde l'avait comprit dans le clan mais la jeune femme devait être aveugle. Mais sinon en règle générale c'était un garçon très agréable... Doucement le chef posa sa main sur le visage de la jeune femme un geste très paternel qu'elle apprécier beaucoup :

    « On oublie sans doute trop souvent d'où tu viens ma fille, ce n'est pas si grave il est blessé il doit manger apporte lui ce qu'il reste de son repas et excuse ton frère tu sais comment il est un peu trop protecteur. »

    La jeune femme souriait, elle riait presque il avait raison elle posa sa main sur celle du chef ce dernier lui rendit son sourire et elle ramassa l'assiette qu'avait laissé le jeune homme se précipitant vers la tente d'un pas nonchalant elle trottinait presque gaiement. Elle hésita à entrer et préféra s'annonçait avant de violer l'intimité du jeune homme, elle fit d'une façon assez timide d'un voix peu assurée :

    « Excusez moi je ne sais pas si vous avez encore faim, mais je vous rapporte votre assiette...puis je entrer ? »
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MessageSujet: Re: Une mort imminente? [PV Guenièvre]   Une mort imminente? [PV Guenièvre] I_icon_minitimeMer 20 Oct 2010 - 23:45

L’ambiance battait son plein dans la petite clairière où les gitans c’étaient établis. Personne ne semblait se préoccuper du nouveau venu, puisqu’il ne semblait pas prendre beaucoup de place et il n’avait rien de gênant. De son côté, le voleur resta muet tout le temps que dura le souper, ne voulant pas déranger qui que ce soit et n’ayant aucune envi de socialiser avec des gens qu’ils devraient de toute façon quitter bientôt. Il ne s’attachait jamais au gens, donc pourquoi saurait-il attarder à entamer une discussion avec eux? Il avait simplement envi de converser avec la femme qui l’avait sauvé à la mort, puisque désormais, il avait une dette envers elle. Seulement, au moment où il était entrain de réfléchir à entamer une conversation avec la dame, il avait l’un des gitans se lever au loin et s’approcher inéluctablement vers sa personne. Voilà. Les ennuis allaient forcément commencer, mais le jeune homme ne sentait pas le poids de son arme à ses côtés, ce qui signifiait que la bohémienne se trouvant à ses côtés le lui avait retiré? Ou bien c’était une autre qu’elle qui l’avait soigné. Peu importe, il devait se charger de l’homme qui était venu l’apostropher d’une façon très peu respectueuse.

Pour le voleur, l’amour que pouvait porter le gitan envers la demoiselle était évident, mais celle-ci ne semblait pas le moins s’en préoccuper ou c’était simplement qu’elle était déjà au courant et qu’elle n’avait aucune envi de répondre à ses avances? Conservant un calme qu’il ne se connaissait pas, le vagabond quitta le repas prématurément, ne voulant s’attirer les foudres des autres. Ils ne l’avaient guère embêté pendant qu’il avait forcé leur hospitalité, donc il ne voulait pas à son tour, les déranger. Malgré son calme apparent, une colère froide bouillait dans les veines d’Hormidéas. Il détestait qu’on le prenne pour un moins que rien et ce gitan ne semblait pas du tout savoir à qui il avait affaire. Il ne voulait être redevable à personne! Serrant d’avantage la mâchoire il entra dans la tente où il avait été soigné et se permis de mettre un peu de désordre. En général, il allait en ville pour se changer les idées lorsqu’il était en colère, mais il ignorait si la ville se trouvait à proximité et partir comme un voleur ne lui servirait à rien. Mais après tout, c’était ce qu’il était, un voleur. Donc pourquoi ne pas filer en douce…?


Prenant une grande inspiration pour ne pas céder complètement à la colère, il laissa son regard arpenter la tente, à la recherche de quelques biens qu’il puisse apporter avec lui. Il n’allait certainement abandonner tout ses habitudes de vie simplement parce qu’elle l’avait sauvée. Après tout, il ne connaissait même pas son nom! Il laissa ses doigts farfouiller parmi les meubles qui se trouvaient là et alors qu’il mettait finalement la main sur ce qu’il cherchait, des bruits de pas feutré parvinrent à ses oreilles pointues. Se redressant doucement, il attacha rapidement sa dague autour de son bassin sans pour autant la dissimuler au regard.

« Excusez moi je ne sais pas si vous avez encore faim, mais je vous rapporte votre assiette...puis je entrer ? »

Le jeune homme parcourut la distance qui le déparait de la porte et glissa doucement la tête hors de l’ouverture pour jeter un regard froid à la jeune femme.

- Faites comme bon vous semble. Vous êtes d’avantage chez vous ici que je ne puis l’être…

La remarque avait été dit avec un ton cinglant. Sans avoir attendu de réponse ou un quelconque geste envers la demoiselle, il prit l’assiette de ses mains et entra de nouveau dans la tente. Il devait partir le plus rapidement possible, être trop longtemps inactif lui coûterais cher et il se disait bien que pendant qu’il était entrain de prendre du repos, un nombre incalculable de bourse lui passait sous le nez. Non. Il ne devait pas s’attarder une minute de plus parmi ses gitans. Il déposa son repas sur le coffre qui se situait au pied du lit de fortune et se retourna alors qu’il sentit une présence dans son dos. Reconnaissant immédiatement sa bienfaitrice, le voleur planta son regard dans le sien, attendant de voir ce qu’elle lui voulait. L’atmosphère était plutôt tendu, au vu de la remarquer que le vagabond avait lancé à celle-ci. Lui en voulait-elle? Il ne saurait le dire.

Finalement, l’impatience prit le dessus. Il se mit à arpenter la pièce, ne sachant où il devait commencer. Tout en ruminant sa colère et essayant de mettre des mots sur celle-ci, il prenait tout ce qui avait le malheur de lui tomber sous les mains. Après un moment, il se tourna vers la jeune femme et s’approcha d’elle à telle point qu’on pouvait même
aller jusqu'à se demander ses intentions.

- Pourquoi m’avoir sauvé? Qui vous dit que je méritais réellement de vivre?!

Sa voix haussait de plus en plus, montrant toute la colère qui l’assaillait depuis tout à l’heure. Avec un pas de plus, il vint barrer la route à la jeune femme, servant de rempart entre elle et le meuble se trouvant derrière elle.

- Qui vous dit que je ne suis pas un assassin qui méritait son sort cette nuit-là!?

Serrant la mâchoire, le jeune homme se détacha finalement et prit le peu d’affaires qu’il avait réussi à rassembler et sorti de la tente, se dirigeant d’un pas déterminer vers ce qui semblait être la direction d’où était arrivé les gitans. La ville ne devait guère se trouver bien loin, donc il pourrait facilement trouver un endroit où voler suffisamment d’argent pour la nuit à venir. Personne ne semblait se préoccuper de lui, étant un étranger, il n’avait guère sa place parmi eux et c’était sûrement mieux ainsi. Il n’avait besoin de personne et encore moins d’être chouchouter. Sans le savoir, la jeune femme avait ouvrir une blessure que le jeune homme s'efforçait de penser.
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MessageSujet: Re: Une mort imminente? [PV Guenièvre]   Une mort imminente? [PV Guenièvre] I_icon_minitimeSam 23 Oct 2010 - 17:48

    La route qui l'avait menée ici avait été une longue et non sans embuche, sinueuse route de la vie qui l'avait mené à cet étrange jour, à ses étranges heures de songe et de prière. Une rencontre inattendu, un regard échangé parmi tant d'autre déjà rencontré, pourquoi lui ? Les cinq sont sans doute les seuls à vraiment savoir pourquoi elle l'avait sauvé. La jeune demoiselle fixait les étoiles scintillantes au milieu de cette profonde nuit, ses yeux noir si perdirent longuement et le jeune homme sortit enfin la tête de la tente en formulant une phrase peu agréable à la gitane qui était tout de même innocente dans ce qui venait de se produire à table. Il y avait une telle froideur dans ses paroles et ses prunelles flamboyants, que la jeune femme ne savait plus où se mettre, à croire qu'elle avait fait le plus grosse bêtise qui soit. Elle n'y pouvait rien, il n'était pas des leurs il aurait pu le deviner qu'il ne serait pas bien accueillit à table, si il avait refusé son invitation rien de ça ne se serait produit. Elle avait eu le bon cœur de le sauver de la mort et voilà comment il avait le toupet de l'accueillir ainsi, elle avait tout de même mise en péril sa vie pour lui, imaginer un peu si son adversaire était revenu au moment où elle le mettait sur le dos de son ours, elle aurait du affronter on ne sait qui dans cette ruelle mal odorante. Elle aurait pu être blessée, voir même pire tuée pour lui, un étranger ! De plus elle enfreignait plusieurs règles du clan gitan, encore une fois pour lui et lui seul, il y avait tout de même des limites à ne pas dépasser dans tout ça. Guenièvre ne lui demandait même pas de la remercier pour son geste, et lui parce qu'un simple gorille était venu l'embêter pendant le repas il en faisait tout un fromage, on se demande lequel des deux et descendu de l'arbre en premier. La jeune femme se tut tout de même laissant le jeune homme regagner son calme, crier ne servirait à rien, il avait besoin d'un coupable et bien sur elle était là si gentille et fleur bleue, le parfait bouc émissaire.

    Il se saisit de l'assiette dans les mains de la jeune femme et s'en retourna dans la tente, Guenièvre était presque choqué par un pareil comportement et se manque total de politesse. Non mais quel goujat se type, elle entra à sa suite garda le plus possible son calme elle aussi. La tente n'était pas immense elle contenait quelques meubles et une paillasse posée à même le sol. Il n'y avait aucun objet de grande valeur dans se genre d'habitation temporaire. Les meubles était tout simple rien avoir avec des buffets en chêne et toutes ses richesses n'était rien de plus que des futilités pour les gitans, et ils repartiraient avec le moment venu. Il n'était aucune attaché au bien matériel, ses meubles n'était rien de plus que des objets utilitaires contenant : des vêtements, des couteaux, des sabres et d'autres choses qui servaient à leur spectacle en ville. Le jeune homme avait l'air tourmenté par on se quoi, on aurait dit un lion en cage, est ce présence qui le gênait ? Ou peut être avait-il des choses à faire d'assez important qui le turlupinait au point de le rendre agressif. Elle n'en savait rien Guenièvre n'était pas devin après tout, elle ne savait vraiment rien de lui à part qu'il était un jeune homme qui fréquentait des lieux peu recommandable, ni son prénom, ni son nom ne lui avait été dévoilé. Un vrai mystère celui-là, elle avait tout de même une petite idée sur le personnage, mais ce n'était pas une très belle image qu'elle avait de lui jusque maintenant. Les gens de la ville vraiment, elle n'était sans doute plus faite pour les fréquenter ses gens là ne savent vivre autrement que la richesse et les biens. Non plus pour Guenièvre par les cinq mercis de lui avoir offert une seconde famille et l'amour du voyage. Vivre dans une cage d’orée ne lui pas autant plus que sa vie d’aujourd’hui. Tous l’ors du monde ne vos pas la fraternité des gitans, quand on vie dans une cage au barreau d’or on est hélas souvent seul, car les autres oiseaux venant si poser ne sont guère plus que des rapaces.

    Il la fixait avec une telle intensité s’en était presque déconcertant, il n’était pas le moins du monde reconnaissant, il semblait de plus en plus perdre patience. Guenièvre était parce qu’elle avait besoin de lui parler, elle ne le ferait pas tant qu’il ne se serait pas un peu calmé. On avait l’impression qu’il voulait lui faire passer l’envie de sauver la vie d’autrui, surtout quand celui-ci se trouvait dans une infâme ruelle dont les odeurs étaient simplement insupportables. Si c’était le cas il y était presque, il aurait voulu mourir dans endroit ? C’était presque surprenant de voir un homme qu’on vient de sauver de la mort se comporter ainsi, généralement ils sont plus doux et reconnaissant…Guenièvre avait tiré le gros lot, un suicidaire ! Elle le laissa s’énerver tout seul.

    - Pourquoi m’avoir sauvé? Qui vous dit que je méritais réellement de vivre?!

    C’était pas bête comme question après tout elle ne savait rien de lui. Mais bon si les cinq l’avait mit là et qu’elle l’avait trouvé y avait une raison. Malheureusement elle ne la connaissait pas et ne se permettrait pas de parler à leur place et encore moins prétendre savoir ce qu’ils désirent.

    - Qui vous dit que je ne suis pas un assassin qui méritait son sort cette nuit-là!?

    Guenièvre trouvait le jeune homme tout bonnement ridicule ! Elle leva les yeux ciel, priant les cinq qu’ils arrêtent le flot de parole stupide du jeune homme. Puis elle reposa ses yeux sur lui, elle regardait d’un air sévère, Nééra lui avait offert une seconde chance de vivre et lui il se demandait pourquoi on l’avait sauvé, dans un léger énervement la rousse serra le poing et dit :

    « Vous êtes stupide ! Mon pauvre ami un assassin serait partie sans demander son reste. Et si vous désirez tant mourir retourner donc dans votre taverne je suis sur qu’un ou deux imbéciles dans votre genre se ferons une joie de vous ouvrir de nouveau le torse. »

    Sur ce elle quitta la tente tête haute, elle se dirigea vers la forêt, elle avait besoin de réfléchir un peu et d’être seul.
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MessageSujet: Re: Une mort imminente? [PV Guenièvre]   Une mort imminente? [PV Guenièvre] I_icon_minitimeLun 25 Oct 2010 - 13:00

Il avait toujours été seul. Du plus loin qu’il se souvienne, le jeune homme avait toujours ressenti une énorme solitude qu’il était incapable de combler avec qui ce que ce soit, même son père adoptif avait été incapable de le faire. Cette journée là, le jeune homme ne c’était pas vraiment attendu qu’un regard croisé dans une foule, lui permettrait désormais de vivre. Il aurait dû mourir dans cette ruelle, mais voilà qu’une parfaite inconnue c’était permis de le sauver des griffes de la mort. Malgré le fait qu’il lui en était reconnaissant, jamais il n’oserait l’avouer à qui que ce soit et encore moins ce l’admettre à lui-même. Les choses avaient toujours été ainsi. Il n’acceptait aucune forme de charité à son égard et lui ne ce permettait pas d’avantage envers les autres. Il désirait rester libre comme il était présentement et ne voulait rien devoir à personne, ainsi allait sa vie depuis qu’il avait quitté le navire de son père adoptif, donc pourquoi cela changerais du jour au lendemain, pour une simple rencontre résultant du hasard? Le fait étant, il ne croyait en rien au destin, cela résultait toujours du hasard selon lui.

Lion en cage serait peu dire. Le rejet qu’il avait subit délibérément lors du souper n’avait pas aidé sa situation précaire. Il savait par des rumeurs que les gitans étaient toujours peu accueillant avec les étrangers, mais il s’était dit que puisque la jeune femme s’était elle-même permise de l’invité à leur repas, peut-être ceux-ci aurait mieux accepté sa présence. Sa façon de pensé avait été beaucoup trop naïve. Désormais, il était en colère envers ce clan, mais aussi envers la jeune femme qui l’avait invité et soigner. Pourquoi l’avait-elle amené ici si c’était pour être traité de la sorte?! Par chance, il avait réussi à se maîtriser lors du repas, sinon il ne saurait dire qui aurait été le plus mal en point à la fin du combat. Beaucoup de gens ne saurait pas pourquoi il aurait réagi de la sorte et pour lui, sa lui était égal d’être compris de qui que ce soit. Il était bien ainsi, c’est-à-dire seul, à faire sa propre loi. Il se fichait de plus en plus de ce que pouvait penser la jeune femme, après tout, ils ne savaient rien l’un de l’autre, alors pourquoi s’affecter pour de tel futilité? Il se le demandait bien. Sous l’impulsion de la colère, il perdit tout sens de respect ou de politesse envers sa bienfaitrice, redevenant le truand qu’il était.

Loin de se démonter par l’attitude calme de la jeune femme, le vagabond ne cherchait plus à trouver quelques choses de valeurs dans cette demeure, puisqu’il n’y trouverait rien. Décidément, cette situation le mettait de plus en plus en colère et présentement, le seul moyen qu’il avait pour extérioriser cette colère, était la demoiselle. Le flot de paroles qui suivit l’explosion de sa colère n’avait rien de cohérant, il devait simplement trouver quelqu’un sur qui déverser ses mots et la malheureuse c’était trouver là au bon moment. Il savait très bien qu’un assassin n’aurait pas provoqué un pauvre imbécile dans un bar par simple plaisir. Ils étaient méthodique, donc pourquoi risqueraient-ils leur vie, pour si peu? Il remarqua à peine le signe d’exaspération de la jeune femme tellement sa colère était grande. Le regard sévère qu’elle lui lança ne le perturba aucunement, occuper à ficher le camp de ce lieu au plus vite! Il en avait marre, il avait envi de voler un pauvre abrutis qui serait trop occuper à regarder une babiole pour surveiller sa bourse. Il perdait son temps à trainasser dans ce camp pour essayer de ce faire comprendre de quelqu’un. Après tout, personne ne l’avait compris et ce n’était pas plus mal. Il vivait bien et ne s’en plaignait pas.

Elle prononça quelques paroles qui resteront à jamais un mystère pour le jeune homme. Il s’en était déjà parti, afin de retrouver la capitale, cette chère et belle capitale qu’il aimait tant. Colère au ventre, il marcha à grand pas, ne ce souciant pas le moins du monde des regards lancer en sa direction. Ses yeux flamboyants perçaient la nuit comme deux rubis, seulement on pouvait y lire une colère sans nom. Après une bonne heure de marche, le jeune homme aperçu finalement les hauts bâtiments de la ville. Pas trop tôt, ce dit-il. Lentement et avec discrétion, il se faufila parmi un groupe qui venait à peine de rentrer dans la ville et se détacha sans faire d’histoire, essayant de trouver un lieu salubre où il pourrait se reposer quelques heures avant de reprendre le boulot. Comme disait certains sages, la nuit porte conseil, mais il se doutait bien que l’opinion qu’il aurait des gitans ne changerait pas de sitôt. Au détour d’une ruelle, il aperçu une petite auberge délabrer, mais qui semblait toujours accueillir des clients. S’en approchant, il entra à l’intérieur de celle-ci et s’aperçu qu’elle était autant mal en point à l’extérieur qu’elle pouvait l’être de l’intérieur. Avec un léger soupir, le vagabond chercha l’aubergiste du regard et fût surpris de voir que ce fameux aubergiste était en réalité une femme. Il était rare de voir des femmes dirigeant ce genre de commerce, mais il n’en ferait pas d’histoire, s’il pouvait être logé pour un prix raisonnable, il n’irait pas s’en plaindre. De plus, dans un lieu aussi malfamé, les gens ne se poseraient pas de question sur ses origines. Tournant son regard vers la femme imposante qui venait de faire sa venu dans la pièce, il déposa quelques pièces afin de payer son dû.

- J’aimerais avoir la chambre la moins cher que vous avez.

Elle le regarda un moment, puis se retourna afin de saisir une clé et de la déposer sur le comptoir pour qu’il puisse la prendre. Sans faire d’histoire, il prit la clé et se dirigea à l’étage pour s’installer dans la chambre qu’il venait de louer. La première chose qui le saisit au nez, c’était l’odeur de moisissure qui trônait dans la pièce. Retenant un grognement, il ouvrit la fenêtre et s’étendit sur la paillasse de paille. Une grosse journée l’attendait demain et c’était mieux qu’une ruelle crasseuse comme celle où il c’était retrouver il y a de cela plusieurs jours.

Quand il se réveilla finalement, il ne saurait dire si la nuit tirait à sa fin, mais il régnait déjà une grande activité dans la ville de Diantra. S’appuyant contre la fenêtre, il laissa son regard arpenter les différents kiosques de marchand qui c’était installer en bordure de la route. Il eu un léger sourire en voyant que ceux-ci contenait un minimum d’objet de valeur. Quoi de mieux pour un voleur? Sans attendre, il descendit rapidement les marches, munit de cape et l’enfila au moment de sortir. Il n’était pas rare qu’avec se voile, les gens portes des capes en permanence, donc personne ne soupçonnerais sa véritable identité. Il déambulait depuis un moment dans la ville, volant ce qu’il pouvait lui tomber sous la main, mais il cherchait d’avantage une chemise comme celle qu’il avait eu le malheur d’abîmer lors de son combat. Tournant le coin d’une ruelle trop rapidement, il rentra de plein fouet dans l’épaule d’une silhouette trop frêle pour être un homme. Tournant la tête, il eu un léger soupir d’exaspération en voyant qui se tenait là.

- Sur une foule aussi danse, je devais tomber sur vous. Il semblerait que vous me suivez?

Sois il était arrogant, sois il se demandait réellement comment le hasard pouvait le frapper deux fois avec cette même femme. Certes, il n’était pas rare de voir des visages familiers, mais en si peu de temps, sa relevait du miracle, vu la population de la cité. Il resta là, étrangement, sans bouger, la fixant avec un froncement de sourcil. Il remarqua également que son animal n’était pas près d’elle, donc pas en mesure de faire quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: Une mort imminente? [PV Guenièvre]   Une mort imminente? [PV Guenièvre] I_icon_minitimeMer 27 Oct 2010 - 18:05

    Il n’avait même pas prit le temps de l’écouter, ce qui énerva d’autant plus la jeune femme qui hurla des mots qui n’était pas sensé sortir de la bouche d’une jeune femme bien élevée. Elle quitta la tente comme une furie, tête haute le regard noir tout le monde la regardait un peu surprise par son énervement c’était si rare. Il dévisagea ses frères et sœurs un moment avant de se diriger vers la forêt sans leur dire un seul mot, Alfa qui avait reconnue le son de sa voie quand elle avait hurlé c’était réveillé. L’énorme animal brun s’approcha d’elle de son pas lourd, elle monta sur son dos sans attendre elle voulait s’éloigner d’ici pendant un moment, il était sans doute le seul dont-elle accepterait la présence après tout. L’animal se mit alors à galoper vers les arbres tout proche, il fit une longue ligne droite entre leur tronc jusque trouver un endroit tranquille assez éloigner des gitans et de la ville pour que Guenièvre se calme. Une petite clairière inondée par les pâles rayons de la lune, Alfa s’approcha du centre et la jeune femme mit alors les pieds à terre. L’herbe sous ses pieds était douce et humide elle prit une profonde inspiration quel douce odeur que celle de la nature qui envahissait les lieux, de petite fleur blanche en forme de clochette subsisté à l’interminable nuit qui avait plongé le monde dans une noirceur qui se faisait de plus en plus pesante. Silencieusement elle se coucha sur le dos et fixa les étoiles, elle écouta le murmure de vent dans les arbres la mélodie de la nature était sans doute l’une des plus belle du monde. Le grizzly s’approcha de sa maitresse et de coucha près d’elle fermant les yeux pour se plonger de nouveau dans le sommeil, sommeil qu’elle avait interrompu. Guenièvre posa doucement sa main sur son énorme tête et lui gratta du bout des doigts derrière les oreilles longuement pour le remercier. Une fois l’animal rendormit elle caressa délicatement une des petites clochettes blanches, minuscule et fragile être vivant, elle l’observait de minuscules perles d’eaux dans lesquels elle se reflétait partiellement. Le craquement d’une branche la fit sortir de sa songerie, le monde autour d’elle était si noir qu’elle avait presque peur, le vent souffla plus violemment que les autres fois ce qui faisait se plaindre les arbres qui ployait légèrement sous la puissance de son bras. La rousse était là allongée, elle ne pensait plus à grand-chose elle écoutait la nature vivre et mourir une feuille d’arbre se détacha d’un arbre alors de la brusque bourrasque de vent. Elle regarda la feuille voleter dans l’air faisant de large cercle on aurait presque dit un petit oiseau de nuit, elle semblait si légère elle toucha le sol sans même se plaindre de sa chute…

    Le sommeil guettait la jeune gitane, ses paupières de plus en plus lourde se fermèrent lentement sur la clairière qui l’entourer. La belle endormit à la recherche de chaleur se blottit dans le poil chaud et doux de son étrange compagnon, une vraie peluche, l’ours ne broncha pas en la sentant se blottir tout contre lui. Il passa même une patte par-dessus la jeune femme pour qu’elle se sente en sécurité et bien au chaud et il se rendormit aussi sec. Ils dormirent l’un blottit contre l’autre durant un certain temps qu’on ne sut calculer, car le soleil ne se leva et la lune ne bougea pas d’un poil. C’est un bruit de pas qui réveilla le grizzly en bougeant le vent s’engouffra jusque Guenièvre qui fut prise d’un violent frisson pourquoi il faisait un froid de canard soudainement ? Elle ouvrit les yeux lentement pas très réveillée elle remarqua que l’animal humait l’air, elle sut alors que quelqu’un était proche elle se redressa un peu, passant une main rapide dans ses cheveux pour déloger les herbes et surtout pour ressembler à quelque chose. Alfa se dressa sur ses quatre pattes solidement positionné il fixait un point précis de la clairière, la rousse se leva se positionnant juste à coté de lui une main posé sur le dos de se dernier attendant que la personne se montre. Un gitan montra le bout de son nez lentement les mains dans les poches, il souriait à sa sœur lui faisant signe de venir, il était sans doute l’heure du petit déjeuner. Elle tapota la tête de sa bête pour le féliciter et monta sur son dos, s’installant confortablement elle ramassa son frère au passage et firent le chemin du retour ensemble. Après trente minutes à une allure modérée ils arrivèrent au campement saint et sauf ce qui sembla rassurer tout le clan, Guenièvre leur sourit timidement, désolée de son comportement de la veille. On l’accueillit comme si de rien n’était et sa vie reprit son cour. Se long fleuve tranquille qu’elle avait toujours connu, elle déjeuna avec appétit en compagnie de tout le clan qui riait et parlait de tout sauf d’hier soir. D’ailleurs après le repas son frère vient s’excuser pour la scène qu’il avait fait la veille, elle lui offrit pour toute réponse son plus beau sourire.

    De toute façon cet homme n’était personne pour elle, il ne faisait pas partie du clan c’était sans doute mieux ainsi. Elle monta sur le dos d’Alfa quand l’heure fut venue de partir en ville pour leur représentation quotidienne, elle c’était vêtue de couleurs chaude et sensuel aujourd’hui elle dansait et chantait elle avait assez avalé de sable comme ça. Ils arrivèrent en ville bien assez vite comme la foule était dense il fallut un peu de temps pour installer et préparer le spectacle, elle s’éloigna quelque minute pour regarder les parures de quelque marchand, mais elle ne prit rien. Un des gitans l’appela elle se précipita pour les rejoindre quand elle bouscula quelqu’un elle allait s’excuser quand elle posa les yeux sur lui. En recroisant son regard son énervement la reprit et ses mots n’arrangèrent rien au lieu de s’excuser elle le gifla et recommença à percer la foule pour rejoindre les autres. On avait l’impression que les cinq s’acharnait sur elle en deux jours c’était la deuxième fois qu’elle tombait sur lui. Elle se mit à sa place, souffla et quand la musique retentit le corps de la gitane se mit à ondulait avec souplesse on aurait dit qu’elle était ensorcelée, un véritable serpent de tentation, sa voie suave résonna dans toute la rue beaucoup de passant s’arrêtèrent pour la regarder. Elle tournoyait sur elle-même s’approchant de son publique pour qu’il reste le plus longtemps possible, elle devait les envouter. Elle frôler les hommes, tout était bon pour qu’il ne la quitte des yeux, elle le centre de presque tout les attentions.
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MessageSujet: Re: Une mort imminente? [PV Guenièvre]   Une mort imminente? [PV Guenièvre] I_icon_minitimeJeu 28 Oct 2010 - 3:30

Il avait ignoré ses paroles la veille et ne semblait pas sûr de bien vouloir les entendre. Dans sa tête, l’idée était claire qu’il n’avait plus du tout envi de réentendre parler de ses gitans. Seulement voilà, alors qu’il choisissait de reprendre ses activités de voleur, il entrait justement en collision avec la personne qu’il désirait le moins voir au monde présentement. Ce regard noir, loin d’être espiègle en sa présence ainsi que cette chevelure flamboyante, il ne pouvait se tromper. La remarque avait été lancée avec un léger sourire arrogant, n’ajoutant certainement pas au confort de la situation. Il voyait dans ses yeux qu’elle était toujours en colère après lui et cette colère était réciproque semblait-il. Sans voir le coup venir, le jeune homme senti une violente douleur le prendre à la joue et compris seulement au moment où son regard croisa la main levé de la demoiselle. Ainsi, il la mettait tellement en colère qu’elle le giflait, mais elle osait le sauver des griffes de la mort? C’était ce genre de comportement qu’il ne comprenait pas des humains, mais il l’était lui-même donc, à quoi bon critiquer la race dominante qui se trouvait à couler dans ses veines?

Après avoir prit conscience de la gifle, il sembla au jeune homme que le monde reprenait son cours normal et que les bruits des habitant venait soudainement assourdir ses oreilles. Il se tourna dos à la direction que venait d’emprunter la gitane, se disant qu’il voulait s’en éloigner d’avantage et il savait qu’ils devaient produire un spectacle à un point précis, donc ils resteraient toujours au même endroit. S’éloignant donc, il réussi à voler quelques bourses sans avoir d’ennuis et choisi de faire une petite pause en se dirigeant vers la taverne où il avait rencontrer l’autre abrutis qui avait bien faillit le tuer. Jusqu'à présent, il avait voulu éviter les lieux, mais les éviter éternellement n’arrangerait certainement pas le problème et fuir la meilleure taverne de la cité à son avis, n’était pas chose courante. De plus, rien ne disait que l’autre balourd serait là et remarquerait son entrer.

Arriver en vu de l’établissement, le jeune homme le détailla un moment. Celui-ci se trouvait dans un coin très achalandé de la ville, donc il était normal que bon nombre de client y entre et ressorte la panse rempli et la bourse vide. Il semblait salubre et en bonne santé, de plus de bonnes odeurs enivraient l’air des alentours, ce qui alléchait les clients les plus affamé. Le vagabond avait toujours senti quelque chose qui l’attirait vers cette taverne, mais il ne saurait dire quoi ou s’était peut-être simplement parce que les clients étaient trop occuper à se remplir la panse pour surveiller leur bourse. Soupirant doucement, il décida finalement de s’engouffrer dans la porte qui venait de s’entre ouvrir et se glissa parmi la nuer de gens. Tout les gens d’habitant se côtoyais dans cette pièce, il y avait des soldats de la garde, il y avait également des truands comme lui, des nobles bien dissimuler cherchant les services de certaines personnes peu recommandable. Ne se souciant de personne, il vint prendre place à l’une des tables qui venaient à peine de se libérer et commanda le repas du jour. Il n’avait rien mangé depuis qu’il avait quitté le camp des gitans et là-bas il s’était à peine nourrit. Heureusement, il était habitué à ce genre de manque, mais il aimait bien se mettre quelques choses de bon sous la dent.

Les conversations faisaient bon train, s’entremêlant les unes aux autres. Pour un humain, il semblait difficile de suivre le cours de celle-ci, mais étant doter d’oreilles pointues comme les elfes, le jeune homme pouvait d’avantage se concentrer sur celles qui l’intéressaient.


- … les gars! Vu…bohémienne qui …. publique?...vous… visite…?

Seulement des bribes de conversation purent atteindre les oreilles du jeune homme. Il chercha du regard de qui cela pouvait bien s’agir, mais les groupes étaient tellement entasser, qu’il ne pouvait pas avoir une bonne vue sur l’ensemble des clients. Malgré sa colère envers la jeune femme, il ne pouvait simplement pas laisser les choses ainsi. Il ne connaissait qu’une seule bohémienne en ville et il se doutait bien qu’il n’y en aurait pas plusieurs en même temps. Il se leva rapidement et sorti de l’établissement en essayant de parcourir la distance, qui le séparait de la place publique, le plus rapidement possible. Avec la foule toujours présentes, il aurait mieux valu d’emprunter les petites rues, mais le jeune homme ne voulait pas perdre de temps. Il ne savait pas pourquoi, mais sauver la demoiselle semblait son unique priorité pour le moment. Cela devait être dû à la dette qu’il avait envers elle et rien d’autre. Aucune explication valable ne pourrait atteindre le jeune homme.

Finalement, ses pas percèrent la foule tout près d’où se produisait la demoiselle. Sa peau d’albâtre contrastait avec son costume sensuel qu’elle avait enfilé pour la peine. Tous les regards semblaient envoûter par sa présence, tous sauf celui du jeune homme. Certes, la jeune femme avait de quoi se laisser désirer par les hommes, mais il cherchait les hommes qui pouvait lui vouloir du mal. Son regard impénétrable croisa l’espace d’un moment celui de la gitane, mais il ne laissa rien paraître, mis à part sa froideur apparente. Si elle était en colère, ça l’empêcherait forcément d’approcher des individus louches. Peu de temps après, la foule de dispersait afin de regagner leur domicile ou les auberges où ils s’étaient installer. Le vagabond tant qu’a lui c’était réfugier au détour d’une ruelle, ne voulant pas rester planter là et confronter la demoiselle. Pour lui, se serait été amusant de la voir se mettre de nouveau en colère, mais il avait d’autre préoccupation pour le moment. Son regard flamboyant suivait la silhouette sensuelle de la demoiselle qui aidait ses « frères » à rangé le tout. Parmi ceux-ci, se trouvait celui qui l’avait apostrophé au souper. Serrant la mâchoire pour ravaler la colère sourde qui risquait de faire surface, le jeune homme vit quelques hommes s’approcher des gitans pour leurs posés quelques questions. Pendant ce temps, il avait vu la belle se diriger derrière la caravane de ceux-ci, mais il ne la vit pas resurgir quelques minutes plus tard.

Ses frères semblaient beaucoup trop occuper à discuter avec les autres hommes, ne voyant pas l’absence de leur sœur. Il se décida finalement à aller jeter un coup d’œil par lui-même. Discrètement, il passa dans les coins les plus sombres pour ne pas être remarqué et se glissa derrière la caravane.


- Eh bien, qu’avons-nous là? Une bohémienne qui se pavane devant les hommes? Puisque c’est ainsi, ça ne devrait pas te déranger qu’on te touche, hum?

Il reconnu la voix de l’homme à la taverne, mais il se demandait bien pourquoi la jeune femme ne répliquait pas. Elle d’ordinaire qui semblait la réplique facile lorsqu’on la provoquait de la sorte. Il fronça les sourcils et parcouru la distance qu’il restait à parcourir afin de pouvoir apercevoir la scène de ses propres yeux. Là, se trouvait deux homme, l’un entrain de tenir la jeune femme de dos, lui mettant une main sur la bouche pour l’empêcher d’hurler et l’autre qui brandissait un couteau. S’il n’agissait pas dans la minute qui suivait, elle aurait de sérieux ennui et il se doutait bien qu’il ne pourrait jamais se le pardonner, puisqu’il lui était redevable. Sans faire de bruit, le jeune homme extirpa sa dague de son fourreau et s’approcha doucement du trio qui s’était formé. Dissimuler par les ombres, il put facilement attaquer celui qui maintenait la demoiselle captive avec un coup de garde sur la tempe. Il s’effondra sans plus de façon, relâchant ainsi sa poigne de fer.

- Enfoiré, tu vas voir de quel bois je me chauffe!

L’autre homme ne semblait pas ravit à l’idée d’avoir la tâche compliquer par un intrus. Hormidéas passa devant la jeune femme afin de faire un rempart et de mieux la protéger. L’homme chargea, visant au hasard une partie du corps du vagabond, mais celui-ci coinça solidement le bras de celui-ci au moment où la lame frôla son flanc et assena un coup de genou assez violent pour briser le bras de son adversaire. Tenant son bras d’une main et fixant Hormidéas de ses yeux assassin, il essaya de se relever, mais un coup de pied en plein ventre le dissuada d’aller plus loin. Gisant sur le sol, le voleur vint se placer au dessus de lui avec un léger sourire arrogant.

- Il semblerait que vous ne saisissez pas la notion que l’on regarde sans toucher.

Puis sans plus de façon, il assena un coup assez dur pour assommer le truand. Décidemment, on ne pouvait plus faire confiance aux gens qui se trouvaient dans les tavernes. Lentement, il se tourna vers la demoiselle et plongea son regard dans le sien. Maintenant qu’il l’avait sauvé et qu’il avait remboursé sa dette, le hasard jouerait-il encore avec eux ou c’était bel et bien terminer?

- Comme vous m’avez déjà sauvé la vie, je ne vous demanderai pas de récompense pour vous avoir sauvé, mais vous me devez au minimum un prénom.

Il croisa les bras sur son torse, la fixant avec un regard incandescent. Il semblerait qu’il soit la cause de tout ses ennuis ses derniers temps, du moins, ses deux derniers jours. Il avait toujours le regard aussi froid, la prestance du voleur et la colère qui se lisait sur son visage. Ce qu’on pouvait dire sur lui, c’était qu’il était très rancunier. Comme si ce n'était pas suffisant, il leva doucement le bras pour pointer l'accoutrement de la demoiselle.

- Il était évident que vous alliez vous attirer des ennuis...

[HJ: Suite du rp ici ]


Dernière édition par Hormidéas le Lun 29 Nov 2010 - 16:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une mort imminente? [PV Guenièvre]   Une mort imminente? [PV Guenièvre] I_icon_minitimeVen 29 Oct 2010 - 21:28

    Le spectacle était terminé pour aujourd’hui après des heures sans même faire une pause, la jeune gitane avait puisé dans son énergie pour maintenir le publique attentif. Dansait, dansait encore, d’une façon si sensuelle que les hommes ne voulait plus en décoller, elle avait chanté, chanté avec tant de passion qu’elle avait hypnotisé la quasi-totalité des passants. Elle avait puisé toute cette énergie dans la colère qu’elle avait contenu la veille et aujourd’hui encore en le revoyant, car ce n’était qu’une gifle que se manant méritait. Guenièvre était totalement lessivée par sa journée, y avait pas à dire après les émotions de la veille elle venait de faire pas mal d’exercice. Elle avait bien mérité de se reposer ce soir, ses frères se mirent à ranger les affaires seuls, ils avaient bien compris que Guenièvre ne serait pas en état de porter quoi se soit. La rousse aide tout de même à ramasser quelque petite chose qui trainé.

    Durant le spectacle, il avait semblait à la gitane avoir croisé à nouveau le regard flamboyant et froid du jeune homme qu’elle avait sauvé. Malheureusement elle n’avait pas réellement de temps à lui accorder elle ne devait pas se tromper dans ses mouvements et encore moins dans ses paroles. Elle n’avait pas le temps de se soucier de lui plus que cela. Pendant que les gitans rangèrent les dernières affaires, quelques hommes les abordèrent, rien d’étrange pour la gitane qui ne se soucia pas plus que ça des nouveaux arrivants rejoignant d’un pas souple et léger quoi qu’un peu fatigué la caravane. Elle fut assez surprise de se retrouver face à face avec un homme don le regard disait long sur ses intentions. Reculant de façon lente et prudente la jeune femme allait se retourner pour partir en courant lorsqu’elle en vit un autre, sortir de nulle part juste dans son dos. La demoiselle un peu prise au piège allait hurler pour prévenir ses frères quand une main se plaça violemment sur sa bouche pour étouffer le crie. De son autre main l’homme lui attrapa un bras le bloquant assez méchamment dans son dos de façon à ce qu’elle ne puisse plus bouger ou même hurler pour tenter de se sauver la peau.

    La demoiselle se mit alors à prier les cinq de toute ses forces, elle les supplia intérieurement de la sauver, elle n’avait rien fait de mal, elle était toujours vierge elle ne méritait pas un tel sort. L’un d’eux s’approcha d’elle avec un couteau en main, s’il le touchait avec elle se ferait un plaisir de le massacrer plus tard quand il l’aurait libérer. Sa beauté était aussi une façon de gagner son pain, elle n’était pas une catin elle ne coucher avec personne dans le publique bien qu’elle les frôle et parfois même aille jusque les toucher. Faire participer le publique était une façon de gagner un peu plus de sous pour le diner et rien de plus, elle réservait sa virginité à l’homme dont-elle tomberait follement amoureuse. La gitane commençait à perdre tout espoir de sortir vivante de cette histoire, elle préférait mourir plutôt que de vivre en se sachant à jamais souiller par les mains de ses hommes là. Quand elle finit par croire que tout était finit et joué d’avance une ombre sortie de nulle part assena un coup à l’homme qui la maintenait prisonnière, une fois libérer son premier réflexe fit d’appeler son ours.

    L’animal qui était couché près mur un peu plus loin derrière quelques caisses, il se leva d’un bond et rejoignit sa maitresse en quatrième vitesse. Quand il arriva le combat était déjà terminé l’énorme bête renifla longuement les deux hommes étendus sur le sol, alors que la gitane était estomaquée par le visage de son sauveur. LUI encore ! Enfin bon elle ne pouvait pas dire grand-chose sur son comportement d’hier maintenant qu’il venait de lui sauver, la demoiselle garda son calme le fixant longuement c’est lui qui parla le premier.

    - Il semblerait que vous ne saisissez pas la notion que l’on regarde sans toucher.

    Il ne connait rien au métier de gitan, et encore à celui de danseuse ! Que savait-il lui à part les règles de bienséances de base que d’ailleurs Guenièvre elle connaissait. Mais ce n’était en respectant tout ses principes bons pour les gens de la ville qu’on fait son pain chez les gitans ! Il faut savoir attirer l’œil et plus c’est beau à voir plus les passants y mettent des sous.

    - Comme vous m’avez déjà sauvé la vie, je ne vous demanderai pas de récompense pour vous avoir sauvé, mais vous me devez au minimum un prénom.

    Encore heureux qu’il ne demandait rien en échange car il aurait eu un sacré toupet. Mais venant de lui cela n’aurait pas étonné la gitane qui l’écoutait parler tranquillement. Il finit par pointer du doigt ses vêtements toute ses teintes chaudes sur son corps faisait rêver. En tout cas bien des hommes auraient payés pour pouvoir l’avoir dans son lit juste une nuit. De toute façon la gitane ne pensait pas être capable de supporter un homme de la ville plus d’une soirée, cela c’était un peu vérifié la veille avec son sauveur qu’elle avait elle-même sauvée avant que lui, ne fasse de même pour elle.

    - Il était évident que vous alliez vous attirer des ennuis…

    La jeune femme souriait amusé par le jeune homme. Elle toussa un peu avant de se mettre à chanter pas trop fort, ni très doucement ses frères de l’autre coté de la caravane l’accompagnèrent tout en rangeant et en tapant des mains pour donner un rythme. Se laissant emporter par la musique, la chanteuse dansa pour lui et évitant avec souplesse les hommes au sol qu’Alfa surveillait de près. Elle s’approcha de lui assez près pour qu’il puisse sentir son parfum et son souffle sur son visage, une façon bien à elle de le remercier. Quand elle s’arrêta haletante et légèrement en sueur elle dit entre deux expirations :

    « Guenièvre… »

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