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 Escale de la mort

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Delilah
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MessageSujet: Escale de la mort   Escale de la mort I_icon_minitimeMar 25 Mar 2008 - 12:04

Fatiguée et lasse, la jeune barde, Delilah, prit néanmoins le temps d'admirer la grande ville de Diantra, dans toute sa splendeur. Des bâtiments d'une hauteur vertigineuse s'élevaient devant elle. Elle, qui a vécu dans l'ombre d'une telle beauté, à qui on a caché l'existence d'une prophétie pareille, contemplait, ébaubie, cette vision de rêve. Elle continua de marcher... Les rues, larges et espacés, étaient plus grandes que toute une cour royale... Mais, avait-elle déjà vu une cour royale, afin de pouvoir les comparer? Elle ne connaissait rien de ce monde qui l'entourait...



Des gens qui passaient,
Et d'autres qui entraient,
Dans de drôles d'endroits,
Sans aucune vraie loi...

Ils en sortaient ivres,
Et demandaient vivres.
Delilah voyait un monde,
Qu'elle ne conaissait pas,
Dans la cave immonde,
Où elle était, elle l'ignora...

Ce monde était lumineux,
Plus que la cave des gueux,
Où ses parents l'enfermaient,
Et son nouveau père l'y cachait...

En avancant, elle prit enfin le temps de voir la vraie vie en face... De drôles d'endroits et d'immeubles jaillissaient littéralement, devant elle. Elle avait peur, mais était, aussi, très impatiente de voir la suite des évènements. Elle voulait tout voir de ce monde si infamilier, pour elle...
En marchant, elle vit un endroit qui semblait être plaisant. Elle lit son enseigne:


''Repos en tout genre''
''Auberge''

Elle fut sidérée et étonnée... Les gens offraient-ils leur maison aux autres? Mais en l'échange de quoi? De simples écus?
Curieuse, elle eut envie d'entrer dans l'auberge, afin de voir quel est cet étrange endroit.
Et elle le fit! Elle poussa les deux portes battantes, et elle entra. Un vieil homme l'interpella, alors.
''Jeune fille! V'nez par ici! Vite!''
''Oui?''
''Bienv'nue dans la meilleure auberge d'tous les temps, pardi! Ici, tu trouveras ton bonheur!''
''Et il coûte combien en écus, mon bonheur?''
Elle dit ça d'un regard inintéressé...
''Pour 5 écus, t'auras la meilleure chambre d'la côte ouest!''
*Quelle côte ouest?*
''Je suis preneuse!''
''Tu n'le regrett'ras point, ma fille! Va! Ta chambre est la première à droite, en haut d'ces escaliers!''
Une sensation lui traversa le corps; Celle de s'être fait arnaquée... Mais elle voulait dormir, et rien de plus! Du moment que la chambre contienne un lit bien douillet, elle était chanceuse. Ne connaissant plus le sommeil depuis deux semaines déjà, elle était au comble du bonheur.
Elle ouvrit la porte et entra. Elle vit le lit, une armoire, et même une fenêtre donnant sur la ville, ce qui lui permit de regarder Diantra de très haut et de voir le palais royal... Il était immense! Elle en avait presque le vertige.
Lasse, elle saute carrément sur le lit, laissant libre cours à son autonomie de la privée de sommeil.
Elle dormait, et elle ronflait... Ca faisait longtemps qu'elle n'eut pas cette sensation.
Soudain, un bruit assourdissant la tira de son sommeil: Des bruits de pas et d'armes se faisaient entendre, en bas. Elle eut peur. Pouvait-ce être un voyau? Ou encroe des brigands? Elle avait très peur, paralysée qu'elle était par la peur... Mais que se passait-il, en bas?
Elle n'eut pas envie de descendre, assistant à tous les évènements depuis sa chambre. Elle était terrifiée, et elle avait peur que... que les bruits de pas monteraient les escaliers, en direction de sa chambre...
Hélas, c'est ce qui se passa, et les bruits devinrent de plus en plus audibles. Elle frissonnait... La porte n'avait pas de verrou, ce qui la rendait accessible à tout le monde...
Qu'allait-il se passer, par suite?
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La Ronce de Diantra
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MessageSujet: Re: Escale de la mort   Escale de la mort I_icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 19:17

Pierrot le Fou avait renseigné la Dame Arrave, qui elle même avait colporté le ragôt jusqu'aux oreilles de ses dames de compagnies, lesquelles avaient un lien direct entre les oreilles et les lèvres. De ces lèvres le bruit se répandit jusqu'à ce qu'il puisse atteindre l'un des marins du Sombrétoile, qui avait vendu l'information à l'un des gars qui travaillait sur les quais et dont l'histoire a perdu le nom en route. Ce dernier l'avait répêté à ce sale petit fénéant de Dyran, onze ans, contre de la menue féraille, à la suite de quoi le bruit était directement passé de la bouche de Moucheron aux oreilles de la Ronce de Diantra.

C'est ainsi que la Ronce de Diantra, que l'on nommait plus volontiers Monsieur de Vorkosigan dans les sphères de la haute société, en était venu dans cette auberge un brin miteuse. D'une main, il avait distribué quelques écus.

" Cinq écus pour la chambre, deux écus pour le service, un écu pour la Dame de Miséricorde " avait il dit en offrant huit écus pour une chambre, ce qui était bien cher payé, même pour un candide et honnête homme. Ce que d'évidence, il n'était pas. De mémoire il enregistra la position de la porte, des tables et des fenêtres, ainsi que du chemin à prendre pour rejoindre la remise ou les cuisines. D'un pas lent, comme s'il calculait le nombre de marche, il se hissa jusqu'à l'étage, longeant le parapet d'une marche faisant résonner chaque latte de bois, comme s'il cherchait à déterminer s'il allait passer au travers du plancher. Mais c'est sans un mot qu'il s'introduisit dans une chambre, laissant la porte entrouverte lui servir de cachette.

Il advint alors ce qu'il devait advenir, Gröm d'Andelune, sinistre rejeton de déchet citadin, suspecté de viol et de violences, ainsi que de viol avec violences, venait d'entrer dans la salle. D'un pas chaloupé, propre aux types ayant trop bu ou ayant trop navigué, il s'installa à table. La Ronce plissa des yeux quelques instants, prenant quelques secondes pour déterminer dans quel état se trouvait sa proie du moment puis, ayant déjà trop fait attendre la justice de Diantra, sortit de sa chambre et descendit les escaliers jusqu'à la table du maraud.

" Et bien... Comme on dit par chez moi... " entâma la Ronce.

" Par chez moi, on dit... Qui est pris... Qui croyait prendre... Et c'est pas que des sottises... " le coupa Gröm, quand la porte s'ouvrit, laissant passer des types assez laids pour être les frères, les oncles, les cousins et peut être même, des amis du violent violeur, bloquant la porte d'entrée et malheureusement, de sortie. D'instinct, la Ronce posa sa main sur la garde de son sabre.

" Hop poh pop... Tirer ton arme hors de son fourreau serait très mal vu... Tu vois... pose là sur la table et on se contentera sûrement de te casser les pattes... " grinça le voyou, les mains sur son ventre, installé à table.

La Ronce inspira puis expira lentement, alors que la salle hébergeait six complices et qu'on se pressait encore pour rentrer.

" Deux écus pour le service ! " dit il en se saississant d'une bouteille sur la table et de la projeter au travers de la salle, estourbissant un des types venant à sa rencontre dans une pluie de verre étoilée. Il constata que le tenancier du lieu, qui l'avait sûrement vendu, pâlit lorsqu'il renversa une table, puis deux, pour se mettre hors de portée d'atteinte du groupe. Ce fût en quelquesorte ce ramdam qui éveilla Delilah, ou bien une chaise volant au travers de la pièce, ou bien encore un corps entrant le premier dans le foyer de la cheminée. Evidement, démettre le lustre de son chassis occasionna aussi un peu de bruit mais guère plus que les hurlements d'exaspération provenant d'une dizaine de gorges de malôtrus. Il y eût aussi du Rhum lancé sur les lanternes qui produisirent quelques vives flammes, une fourchette plantée dans la paume d'une main et tout un service à pied fait de verre d'antin, qui avait survécu à maintes scènes de ménages mais pas à ce petit épisode.

Forcément, à un moment donné, la Ronce fût repoussé dans l'escalier, permettant à ses aggresseurs de se regrouper. Il se passa la langue sur les lèvres, avant de reprendre d'un ton enjoué.

" Chez moi l'on dit ... " dit il en repoussant un de ses aggresseurs du pied. " ... Lorsque la Mort entre par la Porte... Il faut savoir sortir par la Fenêtre " dit il juste avant de se carapater vers les hauteurs, s'engouffrant par la première porte ouverte et la refermant derrière lui. Il tenta de manipuler le verrou qui péchait par son absence, avant de simplement fermer la porte et d'en faire sauter la poignée d'un coup de pied. Puis d'un autre, il fit sortir le mécanisme de la porte, improvisant ainsi une serrure rudimentaire.

C'est à cet instant qu'il se rendit compte de la présence de l'adolescente. Il fit une révérence joyeuse, quoiqu'un peu pressé, avant de s'emparer d'un rebord de l'armoire qui faisait la fierté de cette pièce.

" Permettez... ? " dit il en la renversant par le côté, renforçant la porte du poids de cet tas de bois. Il écarta la jeune dame et ouvrit la fenêtre, passant déjà un pied à l'extérieur.

" Vous feriez bien de me suivre... " invita t il, alors que la porte déjà tremblait sous les coups d'épaules.
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Delilah
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MessageSujet: Re: Escale de la mort   Escale de la mort I_icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 22:22

En deux temps et trois mouvements, Delilah s'était vue portée par un homme de grande taille, la portant, avec lui, au niveau de son ventre. Sans le faire exprès, il était entraîn d'appuyer violamment sur son ventre, qui lui faisait de plus en plus mal. La porte, qui avait servie d'entrée à cette personne, fut défoncée par un groupe de plusieurs bandits, que Delilah reconnut méchants, à cause de grandes cicatrices très profondes, sur leurs visages, ou, encore, des massues très larges, que tenaient certains d'entre eux.

''Juste ciel! Mais sautez! Sautez de cette fenêtre! Ils vont nous tuer!''

D'instinct, elle ne chercha pas à connaître l'identité de la personne qui la transportait, ni à chercher ses intentions... Sans doute, en avait-il, des intentions, mais elle ne voulut rien savoir. La jeune fille, d'à peine seize ans, était en passe de devenir la plus célèbre, et l'homme qui la portait aussi: Il montait d'un étage à un autre, saisissant l'humaine de ses mains de grand sauveur.

''Lâchez-moi, ô humain si étranger,
A ma chambre, je veux retourner,
Chercher ce que j'y ai oublié,
Sans, pour le moins, vous vexer...''

Delilah, ne voulant pas suivre l'homme, essaya, mais en vain, de s'enfuir, en se débattant comme une folle. Y ayant échoué, elle se laissa faire.

''Je n'ai pas besoin d'être sauvée,
Je veux juste que vous me lâchez,
Car j'étais juste allée me reposer,
Mais, sinon, je suis très pressée...''
L'homme était déjà dans l'étage du dessus, y posant ces deux pieds, tandis que la belle Delilah était en fâcheuse posture, la tête à l'envers, criant au kidnappeur. A cause de ses cris, les hommes de tout à l'heure devait savoir où était l'homme qui l'avait emmenée. Une fois dans le deuxième étage, elle lui demanda de bien la lâcher, chose qu'il fit immédiatement.

''Dois-je vous remercier,
Ou bien, vous blâmer?
Vous me le direz,
Car je suis effrayée...''
L'humaine regarda l'homme, sinistre et silencieux, mais il ne semblait point méchant. Elle s'en alla, le laissant derrière elle. Ne lui avait-il pas atirée des problèmes? Ne connaissant même pas les hommes qui les suivaient, y était-elle pour quelque chose? Elle en doutait très fort...
En avançant, deux hommes l'attaquèrent...

''Te voilà enfin, ma jolie! On te prends en étage! La Ronce nous donnera beaucoup d'argent en l'échange d'un si beau visage!''

''La Ronce? Vous faites erreur!
Je ne le connais même pas!
Qui êtes-vous, ô terreurs?
Et pourquoi me choisir moi?''
''Silence! Tu nous suivras! Un point, c'est tout! Compris? Et ne crie surtout pas! Personne n'est assez fou pour t'aider! Et puis, il n'y a personne, à part nous, ici!''

''Ô, vous, l'homme étranger,
Venez donc m'aider!
Des monstres m'enlèvent!
Et ils veulent que je crève!''
''Ne sois pas naïve! Personne ne te sauvera, et même pas La Ronce!''

En cette situation désagréable, Delilah prit enfin conscience de la gravité de la situation. Seule et abandonnée, elle devair espèrer que l'homme de tout à l'heure viendrait à son secours, en parfait gentleman... Mais... L'avait-il entendue?


''Je suis là, étranger!
V'nez donc me sauver!
Je me suis fait attaquer,
Par deux hommes très laids!''

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La Ronce de Diantra
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MessageSujet: Re: Escale de la mort   Escale de la mort I_icon_minitimeVen 28 Mar 2008 - 11:09

Toute cette histoire commençait à lui flanquer une sérieuse migraine et la vapeur semblait proche de lui sortir par les oreilles comme l'eau s'échappe d'un carafon. Mince. Après tout, n'était ce pas lui qui venait pour capturer quelqu'un ! Et voilà qu'on l'encerclait, qu'on lui courrait après et maintenant, qu'on lui demandait tout bonnement de se jeter dans un piège. Mince. Demandait on au Renard de se livrer pattes liées jusqu'au collet !

" ... " était ce qui représentait le mieux ses pensées.

Mais la Ronce n'en était pas à une extravagance prêt. De gestes précautionneux, il passa de balcons en balcons, enjambant les barrières de bois afin de regagner la chambre la plus éloignée du batiment. D'un rude coup d'épaule, il délogea le verrou de la fenêtre et la remonta d'un geste brusque, pour ne pas dire frustre. Il passa la tête dans la chambre, vide, puis s'y engouffra. En passant devant le miroir, il prît le temps de réorganiser sa tenue qui avait été malmenée par ses poursuivants, prenant un soin tout particulier à donner un faux air négligé au col de son veston. Il inspira et expira par deux fois, tel un acteur tendu par une première représentation et sortit de la chambre.

Il s'avança dans le couloir qui sur le côté droit livrait une série de portes conduisant aux chambres du second étage et à sa gauche, surplombait avec pour seul renfort une rembarde de bois, la salle commune en contrebas. En dessous, la jeune personne était en train de se faire un brin malmener et semblait chercher du regard qui allait lui porter secours. Quelques badauds avaient quitté leurs siestes, mais personne ne semblait volontaire pour prendre une rossée à sa place. Il posa ses deux mains sur la balustrade, notant que le lustre qu'il avait renversé écrasait toujours une paire de tables et toussa bruyament pour attirer l'attention et s'éclaircir la voix. Les sauvages levèrent la tête à l'unisson, comme si un seul cerveau commandait les rouages du groupe. Ce qui ne devait pas être loin de la vérité.

" Bien... Résumons... Vous avez en votre possession quelquechose qui m'appartient... " leur dit il d'un ton posé. L'un des malfrats secoua la jeune femme pour bien la faire remarquer.

" Hm... Non... Pas celle là... Non... Je parle de lui... là... " dit il en pointant un doigt accusateur en direction de Gröm d'Andelune. " ... et dans le même temps... Vous n'êtes que sept... contre moi. "

Il se regardèrent entre eux, testant finalement leur motivation, jusqu'à ce que l'un d'entre eux finisse par répondre, au prix de nombreuses hésitations psychologiques.

" M'escusrez Msieur dla Ronce... M'est avis, à moi, qu'on est bel et bien douze " lui dit il d'un ton à la fois bourru et hésitant, qu'il devait tenir de dures années passées à la petite école.

La Ronce pesta intérieurement. Voilà qu'il était tombé sur un malfras sachant compter. La plaie.

" Sept... Douze... Peu importe... Sept à la Douzaine... Ca me fera bien l'affaire... " leur dit il en s'acheminant le long de la balustrade du second étage. " Voilà ce que je vous propose... Comme vous l'avez remarqué, il semblerait que je sois plus leste que vous tous réunis à passer les fenêtres, balcons et autres joyeusetés architecturales... Je passe mieux au dessus du bar et me glisse plus rapidement sous les tables... Qui plus est... " laissa t il en suspens pour faire durer la tension, remarquant que les malfrats avaient porté toute leur attention sur lui.

" Qui plus est ! Autant vous l'avouer... J'ai mangé gras ce matin... Et je peux jouer à ce petit jeu là toute la journée... voire même, une partie de la nuit... " leur dit il, tout sourire.

" Cpas juste ça... " grinça l'un des plus costauds des malfrats.

" Soyez bien assuré que je m'en excuse et afin de vous libérer avant l'heure du déjeuner, voilà ce que je vous propose..." dit il en levant le doigt, d'un air magistral. Il nota que certains des mauvais garçons, n'ayant pas suivi une aussi longue conversation depuis des années en étaient presqu'à perdre le fil de l'histoire.

" ... laissez la gamine en dehors de ça, vous voyez bien à sa manière de parler qu'elle n'a pas toute sa tête... A dire vrai... A son teint pâle, je pense même qu'elle est atteinte de délire, due à une de ces fièvres jaunes que l'on attrappe dans les îles du sud... Regardez cette peau blanche... Et sa manière de parler ! Elle grelotte je parie ! "

Le type qui tenait la jeune femme la lacha vivement et s'en écarta.

" C'est vrai qu'elle grelotte cette fille... Comptez pas sur moi pour m'en approcher ! " dit il en reculant vers la porte.

" Aussi, pour qu'aucun d'entre nous ne tombe malade, voilà ce que je vous propose... Allons régler ça dehors... au grand air... Allez... hop hop... tous dehors... " leur servit il en leur proposant d'aller régler leur petite affaire en place publique.
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MessageSujet: Re: Escale de la mort   Escale de la mort I_icon_minitimeVen 28 Mar 2008 - 17:45

Delilah était révoltée. Après avoir été tâtée et toisée, telle une poule, elle est humiliée et rejetée. Elle sentit sa patience atteindre toutes les limites du raisonnable. Cet homme, à qui elle devait la vie, n'allait pas s'en tirer aussi facilement. Fâchée, dans un excès de rage et de colère, elle lança mains brûlantes sur le plus costaud du groupe, avant de compresser l'air, au dessus de tous ces malfrats. Sa magie diminua, certes, mais elle pouvait encore se défendre bien, voire s'en sortir vainqueuse.

''Boss! J'peux taper la fille?''

''Vas-y! Mais oublie pas c'qu'a dit la Ronce! Laisse-la en d'hors d'tout ça!''

Le grobill fonça sur elle, montrant ses muscles d'acier. Elle n'eut pas peur, et, au contraire, voulut le battre, pour montrer qu'elle n'était pas faible, elle non plus. Elle se concentra et rendit ses mains brûlantes, juste avant de se faire toucher gravement par l'homme.

''Crève, ma jolie! Crève!!!''

''Dans tes rêves! C'est toi qui va crever!!'

Bien que blessée, elle mit ses deux mains sur le dos de son adversaire, mettant un terme définitif à ses souffrances. Enfin... Y avait-elle mis un terme? Non... Juste un peu brûlé, l'homme la regarda. Ce n'était pas un humain, selon Delilah. Personne n'est apte à résister à une telle attaque magique, à moins d'être d'une autre race, très résistante à la magie. Ses yeux devinrent rouges, et il fonça tel un bolide en direction de la jeune barde, la heurtant et laissant par terre, inconsciente. Deux heures plus tard, elle ne gît de là où elle était. Le propriétaire de l'auberge, revenu l'inspecter avant de la fermer, vit un corps jaillissant sur le sol. Un peu de sang jonchait par terre... L'humaine était immobile. Ne pouvant la réveiller, il la tira jusqu'à un placard, où il l'y cacha!! Le temps passa... Delilah reprit enfin ses esprits, étouffée par le manque d'air. Elle poussa la porte d'un coup sec, laissant transparaître des douleurs d'une femme pâle, malade et en besoin de repos. Toutes les chambres étaient fermées... La Ronce et les malfrats n'étaient plus là. Seule et oubliée, comme abandonnée de tout le monde extérieur, la barde commença à chanter, non seulement pour attirer l'attention sur elle, mais aussi pour se faire remarquer. Elle savait que l'auberge était fermé. Mais, pourquoi a-t-elle fermée? Sans doute, les bandits de tout à l'heure y étaient pour quelque chose! Ils ont dû terrifier le proprio qui était obligé de leur obéïr.

Le temps passa, et l'humaine se retrouva en fâcheuse posture: Elle devait attendre, mais jusqu'à quand, exactement? Elle n'en savait rien. Sa main posée contre son front, elle cria et cria, mais en vain. Elle était bien seule au monde, et il était trop tard, pour que quelqu'un passe, dans les rues de Diantra, à moins d'être un malfrat, ou autre bandit du genre. Soudain, elle ouït quelques pas derrière elle. Dans cette atmosphère lugubre, sinistre et gothique, des bruits de pas, craquant aus dessus du plancher en bois de l'auberge, étaient odibles. Elle eut beaucoup plus de peur que de bonheur: Pouvait-ce être le proprio qui était revenu la libérer? Ca pouvait aussi être un bandit de tout à l'heure, revenu chercher vengeance, auprès de la jeune fille, après avoir donner une raclée à La Ronce... Mais, l'homme qui l'avait sauvé, prénommé La Ronce, semblait être très fort, et Delilah savait que douze hommes ne pouvaient pas lui poser un problème. Après ce qu'il dit aux hommes, elle douta qu'ils reviennent, eux. Par contre, elle savait que La Ronce pouvait revenir la chercher. Enfin, elle n'était pas sûre... Ca pouvait tout simplement être une petite souris. Non... Le plancher craqua très fort, bruit qu'une souris ne peut faire, même en étant géante. Elle patientait là, attendant de voir la tournure des évènements.
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La Ronce de Diantra
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MessageSujet: Re: Escale de la mort   Escale de la mort I_icon_minitimeMar 15 Avr 2008 - 13:26

Douze hommes contre la Ronce. Pas un de plus, pas un de moins. Lors de l'affrontement de la rue du Montre-Orgueil, l'on disait de lui qu'il avait brisé le corps de son adversaire d'un soufflet de la main, mettant au passage à terre la monture sur lequel ce dernier était installé et renversant toute une série de poteries installées sur un étal, quelques pas plus loin. Lors de l'enquête dite des "hommes de bois", il se disait qu'il n'avait pas hésité à s'en prendre à un noir sorcier, fourbissant de noirs desseins... Euh... dans le noir.

Bien entendu tout ceci n'était que foutaises, rumeurs et bilvesaies. L'homme à cheval s'était fendu le crane contre une poutre extérieure en fuyant et le cheval sans contrôle était allé renverser un étal de l'autre côté de la rue. Quant au Noir Sorcier, à force de rester à préparer plans et potions dans les ténèbres, il s'en retrouva presqu'aveugle lorsque la Ronce fit irruption dans ses appartements par une fenêtre, délogeant les volets en plein jour, vers midi. Il ne manqua qu'un coup poing sur le menton, et encore pas très puissant, le type étant malingre, pour le mettre au tapis. Et pour dire l'entière vérité, la Ronce pensait en plus avoir à faire à un mystificateur. Bref... Douze hommes disions nous... Revenons en à nos moutons... nos hommes.

Monsieur de Vorkosigan posa sa main sur la garde de son sabre, lequel par ailleurs, lui avait valu son surnom de Ronce, du fait qu'une partie de son tranchant était dentelé. D'un pas régulier, il sortit de l'auberge et compta jusqu'à douze avant de passer le cadre de la porte, afin de déterminer si une embuscade se préparait. Même pas.

L'air de rien il chercha dans la foule un visage connu ou deux, jusqu'à les trouver. Ceci fait, il s'avança d'un air serein, rendant fou de rage un ou deux des maladrins.

" Msieur La Ronce pourrait ptetre se sentir concerné par cqui va lui arriver ! " disait l'un.

" Concerné ! Concert-né... Sveux rien dire.. Ah ! Scon est cerné ! vouais ! " lui répondit un des autres.

" Messieurs... Mes Sires... J'espère que vous m'excuserez d'agir de manière si peu civile... Mais j'ai à faire et ici, mes affaires touchent à leur terme... " dit il en sortant un sifflet de l'une de ses poches de revers, le portant à sa bouche et tirant quelques traits sonores particulièrement disgracieux.

Les Malandrins s'entre-regardèrent, ce son leur rappelant soudainement quelquechose. Ce n'était pas un sifflet de navire... Ni de ceux qu'on utilisait à la fête des Six-Fées... C'était un des sifflets de la garde. Ces derniers se dispersèrent, devant l'invisible menace, celle de la garde attirée par le sifflet. Quelques rires fusèrent des témoins de la scène, de voir ces gaillards, brutaux et trop vantards, s'enfuir en piquant un fard.

" Messire de la Ronce ! Quelques mots ! " lança l'un des ouvriers travaillant sur un échaffaudage.

La Ronce fit une légère courbette dans sa direction.

Voilà que je me sens un peu moins seul,
Cerné d'ames jaillissant de leur linceuil,

Répliques d'hommes aux Gloires Anciennes,
Que la poussière du Temps a fait sienne.”

Les auditeurs firent la moue, cherchant un rapport avec les évènements, qu'ils ne trouvèrent pas. Pour leur défense, avouons qu'il n'y en avait pas.

Une fois le calme venu sur la place et dans les esprits, Monsieur de Vorkosigan se retira à l'intérieur de l'auberge. Oeil d'aigle, dents de loup, pas de chats.

" Vil aubergiste, tu m'as couté en temps et en efforts... " se dit il en se servant un verre d'un alcool rare, presque religieusement. Ce dernier avait survécu à la bataille, ce qui en soit était un petit miracle. Pas de ceux qui rendent croyant, mais qui tirent tout de même quelques sourires. Peu à peu, goutte à goutte, gorgées après gorgées, il lui vint le curieux sentiment d'avoir oublié quelquechose. Il questionna ses poches en pensant avoir perdu un petit menu objet, sans trouver, puis se remémora le fil des évènements.

La Ronce acheva son verre d'un mouvement sec de la nuque, posa sa main sur la garde de son sabre, avant de s'avancer vers un des recoins de la pièce, où au niveau du sol se tenaient fermés les portes de garde manger, où quelqu'un de la taille d'un homme aurait pu se cacher.

Il s'avança avec quelques précautions rendues inutiles par un plancher titilleux et se pencha légèrement.

" Sortez de là... ils sont partis... Quant à moi... Je sais être patient... et j'ai la journée... "
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