Le baiser de la Lame | PV

[Hrp : Heureusement que j'avais demandé à ce qu'on me prévienne pour que je vous assiste :p Vous auriez pu encore attendre longtemps si je n'avais pas vérifié. D'ailleurs, j'attends toujours le MP d'explications de comment il faut procéder pour l'identification du client. Je vais donc rester évasif en attendant enfin les précision ^^]

La vieille forge en ruine, cela faisait plusieurs jours que les autorités avaient finit de fouiller les lieux et dégagé les restes des cadavres. Les petits pilleurs avaient fait leur office de tout ce qui avait encore de la valeur, et avaient saccagé le reste. Autant dire qu'il ne restait plus grand chose d'exploitable. Même le bois à moitié calciné avait été ramassé en prévision pour les températures fraiches de l'hiver qui approchait. Pour un œil non aguerrit rien n'était visible, aucunes traces qui pouvait trahir ce qui avait pu se produire. L'incendie avait quasiment tout détruit, à l'exception de quelques poutres et quelques restes de bois sur le bord des murs.

Une personne rentra à la suite des deux assassins, discrète et visiblement très douée, peut-être même du même acabit que ceux qui avaient été engagés pour réaliser cette tache.

"Vous en avez mis du temps." Il regardait tout autour de lui, révéla le bon mot de passe, puis leur fit signe de le suivre. "Il ne faut pas rester ici, cet endroit n'est pas sûr."

Mais il n'eut pas le temps de dire plus. Oh que oui, cet endroit n'était pas du tout sûr, et même d'un danger mortel ! Il regarda son torse dans un hoquet de surprise : Un carreau d'arbalète non loin du cœur, un très beau tir. Puis il s'effondra alors qu'un groupe d'une demi-douzaine d'hommes venait de faire irruption dans la pièce, plusieurs d'entre eux ordonnèrent aux deux assassins de garder les mains bien en évidence.

"Je déteste me faire intercepter mes missives." Lacha un des hommes qui venait d'entrer, visiblement le chef de cette petite troupe.

En les détaillant un peu, ils portaient des uniformes de la légion noire, l'élite des troupes du marquisat. Ceux-ci dissimulés derrière de longues capes noires. La plupart d'entre eux étaient équipés d'arbalètes, chargées en direction des deux assassins, le reste se tenait en faction. Dans cette situation ils pourraient en tuer combien... Peut-être 4 ? Mais les autres feraient automatiquement mouche. Ils étaient encerclés et si combat il y avait, c'était une mort certaine.

"Je n'ai pas le bon mot de passe pour vous. Par contre, nous ne pouvons pas vous laisser vous balader ici, c'est bien trop dangereux. Mes hommes commençaient à en avoir marre de vous attendre et le capitaine commence aussi à s'impatienter, surtout pour le prix qui a été payé. Nous ne vous laissons pas trop le choix, vous allez donc nous suivre bien sagement pour mettre enfin les choses au clair."

De l'assurance ? Oui, il en avait. Mais pour quelle raison ? Ces deux là ne les suivraient pas tranquillement sans tenter de s'échapper. Il avait forcément une idée derrière la tête. Une oreille attentive aurait pu entendre craquer le bois restant à l'étage supérieur, trahissant la présence d'autres individus, mais trop tard, d'autres hommes venaient de leur tomber littéralement dessus, beaucoup trop nombreux pour se battre, un bon coup sur la tête assommant les deux assassins pour de bon. Mais d'où est-ce qu'ils sortaient ? Comment avaient-ils pu rater toutes ces présences ? Ils étaient sur le terrain de prédateurs, et ils étaient les proies de deux bandes rivales. Voici quelle avait été leur erreur, venir directement ici et ne pas être restés en planque plusieurs jours pour surveiller les allées et venues. Mais face à des professionnels du genre aurait-ce été véritablement efficace ?

Quel mal de crâne pour les deux prisonniers qui se réveillaient maintenant dans une salle fermée, ils ne portaient même plus les même vêtements. Puis la porte finit par s'ouvrir au bout de quelques minutes, ou 5 hommes venaient de pénétrer, ils pouvaient reconnaitre le premier, celui qu'ils avaient un peu avant dans la vieille forge.

"Ah vous êtes enfin réveillés. Désolé pour tout ça, mais nous avons perdus assez d'hommes à cause de cette affaire. Ne cherchez pas vos armes, il n'y en a plus."

Il commença à leur expliquer rapidement la situation, que l'homme qui les avait accueillit était l'un des responsables de la mort de leur premier camarade. Leur fournissant bien sûr comme preuve de leur bonne foi, les éléments de la première mission, qui correspondaient exactement au petit briefing qu'ils avaient eut, mais avec bien entendu beaucoup plus de détails. Mais maintenant ils étaient clairement dans une impasse, le travail de confiance restait à faire.

"Vous pouvez bien entendu poser des questions, nous ne sommes pas là pour vous torturer."