Hamaÿeb [Mage de l'Ombre]

Nom/Prénom : Hamaÿeb Rhan.
Âge : 39 ans.
Sexe : Homme.
Race : Homme.
Particularité : Porte un tatouage aux lignes exotiques sur le menton.

Alignement : Neutre.
Métier : Mage de l’Ombre.
Classe d'arme : Magie.

Équipement : Bien que son métier l’est contraint à se servir de beaucoup d’armes, il préfère l’arc à l’épée. Etant Zurthan, il est doté d’un arc composite qui fait son effet à pied comme à cheval. Court, maniable, précis, sa portée est longue et précise. Mais ses flèches n’ont pas besoin de perforer des organes vitaux pour tuer, car, assassin oblige, il a pris l’habitude de se doter de divers poisons qui rendent chaque blessure qu’il fait mortelle (du moins, selon le poison). Outre cela, il dispose d’un sabre court, d’une batterie de poignards bien équilibrés ainsi que d’une armure zurthane typique. Cette demi-armure est constituée de cuir et de métal entremêlés qui lui offrent légèreté et robustesse. Si cette protection barbare ne protège pas d’un coup de marteau, elle a l’avantage de ne pas gêner ses mouvements tout en le gardant de mauvais coups.

Description physique : La Zurthanie, ça creuse un homme. Le climat y est rigoureux, les gens hostiles, l’environnement, sauvage. Difficile pour un faible de survivre dans cette lande abandonnée des dieux. Mais les Zurthans ne sont pas des faibles. Comme ses frères, Hamaÿeb est un être vigoureux, robuste, endurant. Il ne rechigne jamais à une longue cavalcade et, de fait, ses jambes arquées nous le rappellent. Musculeux et relativement grand, il a hérité du côté sauvage des terres stériles : il a les réflexes de l’animal traqué, l’oreille du chasseur. Son visage est donc dur, et l’austérité de ses traits est renforcée par le fait qu’il est glabre. S’astreignant à un rasage minutieux et total chaque jour, le Zurthan fait un peu peur à voir.

Description mentale : Abandonné par son clan alors qu’il n’était qu’un adolescent, forcé à l’errance puis au meurtre, le reître n’a pas vraiment de quoi faire rire dans un banquet ou séduire la soubrette. Par contre, la vie n’a aucune valeur pour lui. Ca sert quand on a dû survivre sur l’une des terres les plus hostiles du continent. Peu enclin à sourire, il réduit beaucoup de choses au concept du rapport de forces pur et simple. S’il peut faire preuve d’une certaine étroitesse d’esprit, il ne manque pas de s’incliner quand on l’y contraint. Sans pour autant oublier l’humiliation (volontaire ou involontaire) qu’on lui a faite subir.

Histoire : Tout commence vraiment à la mort de son père, le bayle du clan. Chef incontesté, il avait mené le clan vers la gloire et la prospérité. On craignait les Rhan dans la région, et les troupeaux, grâce à des expéditions frénétiques aux alentours, étaient immenses. La richesse du clan était faite. Mais il avait fallu que son père meurt. Hamaÿeb était trop jeune pour lui succéder et aucun de ses cousins n’étaient assez importants pour succéder au défunt bayle. Le clan se disloqua, et les anciens féaux de son père le chassèrent, l’humilièrent. Ils prirent sa mère, ses sœurs, ses frères. Ils prirent ses hanglyosis et l’expulsèrent hors du clan. Autant dire qu’ils le condamnèrent à mort.

Condamné à l’exil solitaire, il vivait en marge des clans, pourchassés comme un animal par les différents chasseurs. La survie était dure, constituée de rapines et d’errance, et nombreuses furent les situations où Hamaÿeb mit son existence en jeu pour un simple bout de pain. Un jour qu’il croyait la fin proche et qu’il cherchait, en vain, un animal pour le sustenter, il vit une tente aux couleurs irréelles plantée au milieu de la vallée. Rendu audacieux à cause de la fin, il s’en approcha et y vit de nombreux Zurthans armés des pieds à la tête. Alors qu’il commençait à se disputer avec ceux-ci, une voix aux accents chantants jaillit de la tente.
« N’aie pas peur d’eux, cavalier, rejoins-moi à l’intérieur. »
Le jeune Hamaÿeb, interloqué, entra sans souffrir de résistance de la part des Zurthans. A l’intérieur, un elfe noir trônait au milieu d’un somptueux décor où l’or tenait la dragée haute à la myrrhe. Ebahi et à la fois terrifié (la réputation des drows n’était pas au plus haut dans les terres stériles), Hamaÿeb prit peur et fit mine de s’enfuir. Mais l’elfe noir reprit la parole et dit.
« N’aie pas peur de moi, cavalier, assieds-toi et raconte-moi ce que tu fais ici, seul au monde. »
Un drow qui lui tendait la main ? La situation avait quelque chose d’étrange. Après un moment d’hésitation, il s’assit et accepta la boisson que lui proposait son hôte. Ce dernier, calme et aimable, le mit rapidement à l’aise. Les flatteries et la boisson qu’il buvait à grand goulot brisèrent bientôt sa réserve naturelle. Comme ensorcelé, il raconta tout à son interlocuteur, n’omettant aucun détail. Il enrageait en repensant aux humiliations, pleurait en se rappelant de son exil. La conversation s’éteignit avec ses sanglots.
L’elfe noir, qui l’avait écouté sans cesser de sourire poliment, parla de nouveau, mais son timbre était devenu plus grave, ses yeux plus intenses.
« Si je t’accordai la vengeance qui te revient, me servirais-tu ? Si je tuais tes ennemis, te joindrais-tu à moi ? »
Troublé par cette proposition irréelle, le jeune Zurthan ne sut que dire. Le drow reposa la question avec plus d’insistance. Il accepta sans savoir ce qui l’attendait. Le sourire de l’elfe noir s’agrandit.
« Bien. »
Un mois plus tard, son nouveau maître lui offrit les têtes de tous ceux qui l’avaient humilié dans le clan, des bayles jusqu’aux enfants qui l’avaient moqué. Et son apprentissage débuta.
Abandonné à une poignée de vétérans et une cohorte de jeunes Zurthans qui allaient devenir ses rivaux, il commença à apprendre tout ce qu’il était bon à savoir pour servir son maître. Pendant des mois, on les faisait de battre les uns les autres. On les exerçait à l’arc et à l’épée, à la lance et à la magie noire. Peu d’hommes du monde civilisé aurait pu endurer cette mise à l’épreuve et beaucoup d’apprentis moururent sous les coups de leurs camarades ou en essayant de contrôler les arcanes des Ombres. Hamaÿeb y survécut, mais ce ne fut que le début. L’entraînement fut plus cruel mais moins intense. A présent, il rejoignait les raids contre certains clans. Le reste du temps, il s’entraînait à maîtriser la magie de son maître. Ce dernier revenait de temps à autres dans les terres stériles, observant le progrès de chacun.
Les années passèrent, Hamaÿeb était sorti de l’adolescence, mais il avait sauté le stade de la jeunesse. La violence avait fini d’imprimer sur son visage sévère les traits d’un homme fait. Son corps était sillonné de cicatrices, son visage était crispé.
On l’envoyait souvent en mission d’espionnage dans toutes les terres stériles. Il y glanait quelques informations, traitait parfois avec les bayles des clans et négociait l’achat de quelques esclaves (son maître, entre autres, était marchand d’esclaves). Plus tard, il était chargé des meurtres, des vols ou des raids. C’est au cours de ces nombreuses expériences qu’il comprit l’utilité de la magie des Ombres. Cet Art, perfide mais efficace, lui avait permis de venir à bout des missions les plus délicates, ce qui fit parler de lui. Au bout d’un certain temps, son maître décida même de le garder à ses côtés, dans l’Ithri’Vaan.
Vivant dans le palais de ce dernier, ce dur soldat était un garde du corps et un assassin redoutable. D’une fidélité sans borne, il était devenu le bras armé de son maître, qui comprit bien vite qu’il devait développer les connaissances d’Hamaÿeb en termes de magie. Ainsi ce dernier partageait son séjour en Ithri’Vaan à servir et à apprendre. D’abord peu enclin à la lecture et à l’étude, il devint vite curieux, comprenant à quel point cette magie était puissante. Mais la curiosité amena la remise en question, et peu à peu la loyauté sans faille qu’il vouait à son maître s’étiola. Avait-il vraiment besoin de lui ?
Les années passèrent, et Hamaÿeb devint le bras droit du maître. Mage accompli, il s’occupait tant des opérations marchandes de ce dernier que des affaires les plus critiques. Conforté dans sa position, apprécié par son maître, la frustration l’envahissait de plus en plus malgré tout. Déçu par son maître, qui ne voulait pas lui apprendre le noirelfique (langue on ne peut plus utile lorsqu’on maîtrise une magie drow), il s’enfuit un beau jour (ou plutôt une belle nuit) du palais, emportant avec lui le strict nécessaire… et trois grimoires appartenant à son ancien maître.

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J'aimerais remplacer mon druide elfique par ce personnage-là, étant donné que mon druide avait plutôt été créé pour la circonstance de l'EGA et qu'il ne me sert pas. Voilà voilà.