La folle et le mercenaire (ville de Erac) (PV)

Sujet: La folle et le mercenaire (ville de Erac) (PV) Sam 19 Mar 2011 - 10:05

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Varek était tombé en Erac pour des raisons personnelles. A la recherche d'informations sur une amie à lui disparu il avait retrouvé la trace d'un mendiant qui avait reçu son aide. Il était donc en Erac et sa présence se faisait sentir. Il était en armure et sa lame dans le dos imposait pour certains sur le chemin. Il se rendit dans la ville en passant pas divers ruelles et en recherchant le mendiant en question...En même temps qu'il marchait il découvrit la ville. On voyait bien que le roi vivait dans ses murs. La ville était si bien entretenue, les gens avaient un niveau de vie plutôt convenable et les gardes étaient bien armés. Quoi de plus rassurant qu'une ville comme celle-ci. Varek espérait que les autres nobles faisaient de même dans leur terre.

Mais alors que ses pensées dérivaient sur le citée il arriva sur une petit place et vit une jeune femme plutôt...Atypique. Elle avait un regard fuyant et non poser...Elle était là devant en ne faisant ni de bruit ni de geste. Les passant marchaient autour comme si de rien n'était. Varek piqué par sa curiosité allait la voir et il se mit devant elle. Il claque dans ses doigts et dit

"Hey damoiselle ca va ? Damoiselle dites moi quelques choses ?"

Le silence allait peut être se briser mais Varek était bien décider à comprendre cette personne. Pourquoi ? On ne tombe jamais par hasard sur les personnes et celle-ci sortait du lot il y avait surement quelque chose à faire pour elle. De plus Varek depuis toujours à apprit à ne jamais laisser les gens seul et perdu dans cette océan tortueux qu'est miradelphia.

Les gens. On aurait dit un vol d'hirondelles au printemps. Ils avançaient. Ils Tournaient. Ils Virvolter. Ils Reculaient. Ils S'agitaient. Quelque part autour d'Amythîel, deux enfants. A droite ? A gauche ? Les deux ? Ils jouaient avec des cerceaux. Ils couraient. Ils riaient. Partout, le bruit. Deux personnes se disputaient. Motif ? Aucune idée. Elle ne comprend pas. Elle ne saisit qu'un mot sur deux. Elle ne veut pas entendre. Un commerçant répète, à qui le veut, combien ses produits sont les meilleurs. Les moins chers. Un chat dort. Il s'est réfugié sur un rebord de fenêtre et observe, à travers ses yeux mi-clos, le monde qui s'agite. Il ne bouge pas. Ses moustaches, peut-être ? Ou alors c'est la brise ? Ou alors non. Amythîel fixe ce chat. Il semble couvert d'or. Son poil scintille au soleil. Amythîel s'inquiète pour le chat. Et si une pie voleuse le voyait briller ? Pourrait-elle l'emmener entre ses griffes ? Non. Il ne faut pas. Une solution, il faut une solution. Si seulement la pie voleuse... Non ! Amythîel ne peut pas le permettre ! Non ! Non ! No...

"Hey damoiselle ca va ? Damoiselle dites moi quelques choses ?"

La rousse sursaute avec violence. Sa main se referme sur le bras de la voix. Car la voix a un corps. Un corps d'homme. Portrait atypique que cette femme, perdue. Immobile. Elle marque le contraste. Le contraste entre ces gens. Elle. Ils bougent. Elle est immobile. Comme le chat. Surpris par le geste, ses yeux s'ouvre. NON ! Le chat ne doit pas bouger. La pie va l'attraper ! Elle va le voir ! Une, deux. Peut-être trois ? Quelques malheureuses secondes s'écoulent avant que la demi-elfe n'entraîne la voix dans une avenue adjacente. Il est fort. Grand. Puissant. Elle n'aurait pas pu sans l'effet de surprise. Peu importe. C'est là.Point stratégique. Elle voit le chat. Elle vérifie qu'elle voit le chat. La pie n'a pas encore attaqué. Le chat est là. Puis, elle prend conscience de ses mains. Contact bref. Elle lâche l'homme. Frotte ses mains. C'est sale. Ses mains douces et blanches. Sales. Elle frotte vigoureusement. Ses perles vertes se posent sur l'homme, agacée et anxieuse.

« - Mais qu'avez vous fait ? Qu'avez vous fait ! » Elle se retourne. Son regard se pose encore sur le chat. Elle revient vers l'homme. « Il est en danger maintenant ! Il n'est plus invisible. A cause de vous ! » Elle se tourne encore. Reviens. « Assumez ! Vous l'avez mis en danger, sauvez le !» Pause. Ses yeux se remplissent de larmes. Ses derniers mots sont un murmure. « Elle ne doit pas l'avoir. »

A peine eut il le temps de comprendre les réactions de la jeune femme que elle tomba en larme. Il regardait le chat qui semblait être la cible de son regard. Elle s'efforça de dire à Varek que le chat était en danger...Varek écarquilla les yeux un instant et ne comprenait pas où le danger était...Il ne savait pas trop quoi dire...Il allait parler mais finalement il se dit que le chat était peut être le sien. C'est alors que Varek s'approcha lentement du chat et il tenta d'attraper le chat. Il l'attrapa de justesse mais le chat se débattait. Varek prit de colère il confia le chat à la jeune femme en le déposant dans ses bras. Ayant été quelques peut énervé le mercenaire répondit

"Et maintenant vous allez m'expliquer pourquoi ce chat était en danger tout de suite ! Est-ce votre chat ? On vous l'a voler dites moi ? "

Il se calmait petit à petit en espérant que la jeune femme arrêterait de s'agiter ainsi. En plus elle avait de jolie yeux et la voir pleurer gâchait un peu son visage qui était pure...Mais bon Varek restait prudent avec elle. Car on ne sait jamais, cela pourrait être un piège de voleur ou autre...une jeune femme innocente qui raconte n'importe quoi...Pour le moment aucuns piège n'était tombé sur lui...Il attendit des réponses à ses questions en voyant le chat qui se calmait lui aussi mais qui échangea un regard noir à Varek...Comme quoi même les chats sont étranges ici...

Il partit. Pas un mot. Rien. Il se dirigea vers le chat. Attrapa le pauvre animal. Pourquoi pauvre ? Il n'avait rien demandé. Il dormait tranquillement sur le rebord de sa fenêtre. Voilà qu'on le perturbait. Lui n'avait sans doute pas conscience du danger qui le guettait. La pie. La pie voleuse. Elle allait l'emmener dès qu'elle le verrait. Il ferait parti de son butin. Amythîel ne voulait pas. Ce chat brillait. L'homme lui jeta le chat récalcitrant entre les bras. Il continua à se débattre. Amythîel le serra fort contre elle. Elle sentit une griffe se planter dans sa peau. Ne bougea pas. Le chat était sauvé. Non. Pas encore. La pie viendrait, si elle le lâchait. L'homme prononça quelques mots. Amythîel ne les comprit pas. Elle se focalisa sur le ton utilisé. Énervé. Qu'avait-elle fait ? C'était un complice de la pie ? Mais, pourquoi ? Pourquoi lui donner le chat alors ? Elle recula de plusieurs pas. Ses joues furent inondées par des sillons salés. Toutes ces larmes qui n'étaient pas sorti. Elle recula encore un peu et trébucha. Elle tomba au sol. Lâcha le chat. Il parti. Enfui. Terminé. Plus de soutien. Elle ne passerait plus ses doigts dans le poil soyeux et brillant. Plus jamais. Elle était seule. Par terre. Acculée. Elle pleurait.

« Vous me faîtes peur... » murmura-t-elle entre deux sanglots. « N'avancez pas ! »

S'il avançait ? Que ferait-elle ? Menaces. Que craignait-il ? Amythîel senti le fourmillement de la magie dans ses mains. Elle allait se défendre. Qu'il n'approche pas. Non. Silence. La demi-elfe n'entendait plus rien. Ni les gens. Ni les enfants. Ni le commerçant. Ni la dispute. Plus rien. Ses yeux vairons étaient posés sur la paire de botte noire devant elle. S'il avançait...?

Sujet: Re: La folle et le mercenaire (ville de Erac) (PV) Dim 20 Mar 2011 - 9:20

La journée allait être longue...Varek ne comprenait la jeune femme qu'il avait devant lui. En plus d'agir bizarrement la populas regardait les deux se disputer...Et pour un chat qui apparemment était en danger...Alors qu'il voulu parler elle tomba laissant partir le chat qui prit la fuite sans tarder. Les pleurs de la jeune femme ce faisait entendre par les gens qui circulaient dans le coin...Gêner Varek toussa légérement en tant de faire oublier la situation au passant. Elle avait peur...Pourquoi nul ne le sait, Le mercenaire figer réfléchit un instant à comment calmer la pauvre femme. Pour cela Varek tenta de suivre la personne dans son idée et lui répondit sans bouger.

"N'ayez crainte je suis là pour aider le chat et vous. Maintenant dit moi ce qui ne va pas ? Cela ne sert à rien de pleurer damoiselle le chat c'est enfuit mais il trouvera une cachette et nous le retrouverons si vous voulez...Mais ce n'est pas en pleurant que vous allez le protéger, pleurer attire les gens et donc ceux qui vous veulent du mal.

Les rues de Erac sont belles est bien celle du Roi mais les gens...Qui sait peut être qu'elle a été droguée ou bien manipulée, traumatisée ou même a t elle subit un maléfice...Le monde a montré à Varek bien des choses...Quoiqu'il en soit il ne bougea pas et attendit de voir la réaction de nouveau de la jeune femme...En tout cas si il pouvait la calmer et essayer de communiquer un peu plus que deux trois mots...Il regarda un instant le ciel. Il faisait beau le vent était calme...Et les passant semblaient ne plus trop porter attention à lui et elle. Il ajouta rapidement.

"Je me nomme Varek et je ne vous veux aucun mal vous et le chat. Si je peux vous aider je vous écoute vous comprenez ?"

Dans pétrin c'était il mit cette fois...Il devait être diplomate ce coup là...chose qu'il faisait mais pour des négociations d'otages ou des menaces d'assassinat...Pas pour sauver la vie d'un chat...Enfin bon Mercenaire des opprimés un jour mercenaire des opprimés toujours...Il patienta donc sous le soleil agréable et son sourire reprit place sur son visage comme si la colère avait fuit avec le ciel bleu...Il était pour chercher une amie...Le voilà maintenant à aider une inconnu...Il ne savait pas combien de temps cela durerait mais il tiendrait. Ce n'est pas son genre d'abandonner et de fuir bêtement la difficulté. Dans sa tête il espérait un jour que on reconnaisse son nom et ses actes publiquement...mais en attendant il regardait la jeune femme devant lui avec une tension et un stress de l'inconnu ou plutot de l'incompréhension de la scène.

Griffure. Le chart l'avait griffé. Profondément. Parce qu'il avait eu peur. Quelques gouttes de son sang coulaient sur ses bras et sous sa robe. Sans importance. Elle ne les remarqua même, pas. Que remarquait-elle ? Rien. Rien d'autre que ses bottes. Les bottes de l'homme. Il était à quelques mètres. Il ne devait pas avancer. Parce qu'il allait lui faire du mal. Elle ne voulait pas. La magie fourmillait en elle. Elle se défendrait. Serait-ce suffisant ? Mais il n'afvança pas. Elle remonta les yeux vers le visage de l'homme alors qu'il parlait. Aider le chat ? Il était là... pour aider le chat ? Aider ? Pourquoi ? Ce chat était important ? Pour quoi ? Pour qui ? Méfiance. Ce qui n'allait pas ? Les gens voulaient du mal au chat ? En pleurant, elle les attirait ? Vraiment ? Elle ne devait pas pleurer. D'un revers de main elle essuya les larmes sur ses joues. Boue. Elle était tombée au sol. Une trace marron sur ses joues.

«- Nous le retrouverons ?» demanda-t-elle d'une petite voix. En réalité, elle ne faisait que répéter les mots de l'homme...

L'homme. Varek. Il s'appelait Varek. Et elle, comment s'appelait-elle ? Il ne demanda pas. Il voulait l'aider. Elle se releva doucement. Sans geste brusque. Sans lacher l'homme du regard. Il ne devait pas bouger. Elle essuya ses mains. Sales. Sur sa robe. Elle recommença à les frotter vigoureusement l'une contre l'autre. Anxieuse. Elle ne comprenait pas. Effrayée. Les hommes sont incompréhensibles.

«- Ce n'est pas mon chat. » Simple. Concis. Clair. « Il est en danger. » Elle avait appuyé sur le mot danger avec force. « Il ne faut pas qu'elle le capture... Il, non... Nous...»

Elle s'embrouillait. Ses yeux s'affolaient. Elle regardait partout autour d'elle. De quoi ? Le chat. Oui, il fallait sauver le chat. Mais lui...? Varek. Elle recula encore. Petits pas. Il lui voulait du mal ? Elle ne savait pas. Si. Elle savait. Elle savait. Elle continua à reculer.

«- Je suis... Désolée.» Elle marqua une pause, puis recommença, plus bas. «Oui... Je suis... Désolée... Désolée...»

Elle le fixait. La magie coulait en elle. Et le chat ? Peu importe le chat. Curiosité. Murmure.

«- Qui êtes vous... Que voulez vous...»

La discussion avec la jeune femme semblait au point mort. Varek ne bougeait toujours et vit que quelque choses se formait sur la femme. De la magie ? Ou un sortilège maudit ? Ou juste de la paranoïa ? Varek ne voulait pas trop s'approcher de celle-ci et resta toujours à la même distance en écoutant les mots de celle-ci. A la fois court et sans vraiment de sens les dires de la jeune femme étaient noyer dans l'inquiétude et la peur de sa voix. Pour essayer de briser la glace de nouveau Varek reprit la parole en essayant de tenir bon nerveusement

"Le chat est en danger d'accord mais il n'y a pas de quoi être désoler vous savez... Vous me demandez qui je suis et ce que je veux...Et bien pour être franc je ne sais pas trop ce que je souhaites. Je venais vous voir pour vous aidez à la base damoiselle....vous comprenez ? Et sinon je suis mercenaire ...cela pose un problème....Et sinon avez vous un nom ? Et pourquoi protéger ce chat si il n'est pas à vous et surtout de quel danger ? "

Il avait posé beaucoup de questions il espérait que cela n'allait pas la rendre folle ou bien la voir partir en courant en criant sans but...Le mercenaire avait bien remarqué quelques choses d'instable chez cette femme mais quoi... ? Il ne bougeait toujours pas sentant le temps être long...trop long. Il ajouta quelques mots qui il l'espérait n'allait pas activer on ne sait quelles choses chez elle.

"Vous voulez que j'appel la garde ? Ils peuvent peut être vous aider... ?"

La phrase était dites...Il ne voulait pas que cette femme soit seule trop longtemps...Pourquoi ? De un elle était dangereuse pour elle avec sa lubie de chat et de sauvetage...Et de deux parce que les gens commençaient à croire que Varek et elle jouait une piège de théâtre de mauvais gout...Mais surtout les passants pensaient qu'ils étaient tout deux fou...Et le plus souvent on réserve un triste sort au fou...enfin c'est ce qui ce disait...Ainsi il cherchait à protéger cette femme...Il réfléchissait à un moyen de l'isoler quelques part pour qu'elle ce calme...mais quoi...

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