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 Qui jette un froid... [Libre]

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Tyra Dalwéria
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Tyra Dalwéria


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MessageSujet: Qui jette un froid... [Libre]   Qui jette un froid... [Libre] I_icon_minitimeDim 18 Sep 2011 - 16:36

L’hiver était venu, déposant ses premiers flocons sous un voile gris. Il n’y avait pas de vent et il ne faisait pas très froid, mais tout de même juste assez pour que la neige tienne, faisant la joie de tous, des enfants qui jouaient et des adultes qui pouvaient se servir de cette eau pure et fraiche de nombreuse façon.

Tyra ne vivait pas de grand-chose, les affaires n’allaient pas bon train et les clients manquaient car peu de gens se promenaient dans le quartier de l’herboristerie, préférant aller dépenser leurs sous dans les tavernes autour d’un bon verre de vin chaud.

Les journées de Tyra étaient courtes car elle suivait le rythme du jour pour avoir assez de sommeil afin de récupérer de sa magie qui la rendait insensible au froid ou presque. Journée courtes mais éprouvantes car ce n’était pas facile de se faire accorder de l’attention par les gens. Mêmes s’il fallait improviser et que les gens s’emblaient parfois intéressés, il ne s’en suivait aucune transaction.

« Madame, excusez-moi, un instant ! Puis-je voir votre visage ?

« Quoi qu’est-ce qu’il y a ? Je ne vous connais pas !

« Oh là là ! Mais vous avez les lèvres gercées et la peau toute sèche ! C’est à cause du froid, madame, vous devriez faire attention ! Je suis de l’herboristerie Turambar, si vous voulez j’ai exactement ce qu’il vous faut pour soigner ça ! Un onguent que j’ai sur moi ! »

« Je n’ai pas le temps pour ces bêtises, j’ai déjà ce qu’il me faut ! »

« Attendez madame, ne dites pas ça, c’est important de soigner sa peau et son apparence ! Laissez-moi au moins vous mettre un peu d’onguent sur vos lèvres ! Ou si vous ne voulez pas, prenez au moins cet échantillon pour essayer ! »

« Mais laisse moi donc tranquille à la fin ! Je ne veux pas de ta marchandise ! »

« Mais ce n’est pas pour vous importuner madame ! Ce sont des onguents de qualité et pas cher ! Efficace et parfumés ! Regardez, cet échantillon ! »


Tyra sortit un petit tube fabriqué à l’aide d’une grosse feuille épaisse, elle ouvrit l’opercule et le pressa un peu pour en faire sortir une petite noisette de substance onctueuse.

« Ça pénètre la peau pour la réparer en profondeur et c’est parfumé à l’eau de dypnae. »

« Parfumée à l’eau de dypnae ? Et tu dis que ce n’est pas cher ? Ah ! Je ne te crois pas ! Dis-moi ton prix pour voir ?


C’est ce moment là que choisirent deux gardes en patrouille pour se pointer, n’ayant pas grand-chose d’autre à faire en cette saison que d’importuner les gens en leur demandant si « tout allait bien ».

« Madame, est-ce que tout va bien ? Cette gueuse vous importune-t-elle ? »

« Euh… Et bien c’est que…

« Gamine, je ne veux pas t’empêcher de mendier mais n’accapare pas les gens de la sorte. Tu ferais mieux de te trouver un bout de tissu à te mettre sur le dos, tu vas attraper la crève couverte comme ça. Bon, allez, circulez ! »

« Tss… » * Ils commencent à m’énerver ceux-là, pas moyen de discuter avec eux, ils sont trop bornés…* « A bientôt madame, passez donc chercher votre commande à l’Herboristerie Turambar ! Vous y trouverez tout ce qu’il faut pour protéger votre peau du froid !»


Histoire de finir sur une note ironique, car finalement la dame ne viendrait pas, et les gardes en furent confus, ne sachant pas comment prendre cette remarque autrement que comme une mauvaise blague à part.

« Allez, dégage du passage on a dit ! »

Tyra fut contrainte de s’éloigner, dépitée, n’ayant aucune envie de se prendre la tête avec les gardes. La journée était encore mauvaise, personne ne semblait intéressé par ses produits. Tous ceux qui faisaient mine de dire qu’ils passeraient voir plus tard, ne le faisait que pour se débarrasser d’elle plus rapidement, et à cause de ces maudits gardes, elle avait gaspillé un peu d’onguent.

*Marre ! Marre, marre ! Laisse tomber ! Oui, je laisse tomber pour aujourd’hui !

Tyra, s’éloignant dans une ruelle, shoota dans un bloc de neige fraiche glissée d’un toit puis regarda en l’air. Il y avait pas mal de neige qui s’’était accumulé sur les toits, elle pourrait aller y faire un tour…

Ce n’était pas si évident de grimper sur les toits avec cette humidité, mais Tyra profita d’avoir de la neige à portée de main pour se faire des crampons de glace qui lui facilitèrent le travail. Les toits étaient couverts de quelques bons centimètres de poudreuse collante qui les rendait plutôt glissants. Tyra se trouva un coin peu pentu et commença à s’amuser avec la neige en utilisant ses pouvoirs. C’était plus comme de la glace que comme de l’eau, mais Tyra essayait d’améliorer sa maîtrise en essayant de faire danser la neige autour d’elle comme elle le ferait avec de l’eau. Finalement ce n’était pas plus difficile, étant donné que la neige était solide et légère à la fois. Elle faisait des petits pas et tournoyait les yeux fermés, faisant tourbillonner la neige autour d’elle, prenant plaisir intérieurement à ce jeu qui focalisait son attention et lui faisait oublier ses déboires de la journée. Quand tout à coup, elle reprit part à la réalité lorsque son pied glissa. Elle s’étala sur le dos, la neige retombant presque brusquement. Le choc provoqua une avalanche localisée qui fit glisser, rouler et tomber des blocs de neige en bas du toit. Oups ! Il y avait peut-être quelqu’un en dessous… Le toit était peu pentu mais tout de même, et une tuile céda, ce qui fit que Tyra glissa à la suite de la neige vers le bord. Prompt à réagir, elle dégaina son petit couteau de ceinture et le planta dans le toit en se retournant. Juste à temps : elle avait les pieds dans le vide. C’était un peu limite sur ce coup là. De plus, quelqu’un l’avait peut-être remarqué d’en bas. Elle détestait se faire remarquer de la sorte, quelle honte ! …
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Ulysse Sansnom
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MessageSujet: Re: Qui jette un froid... [Libre]   Qui jette un froid... [Libre] I_icon_minitimeLun 19 Sep 2011 - 16:00

    Dans la vie, il y a plusieurs façons de se réchauffer. Être près d'un feux, s’enivrer dans quelques vieux où copuler à qui mieux mieux. Dans le cas de notre beau héros jongleurs des mots, il avait choisi les trois après avoir mis une dame en émoi.
    La belle était d'une riche famille. Dès lors il avait put l’honorer dans une chambre à coucher,chauffer par le doux crépitement des bûches qu'on a mis à brûler. Les deux tourtereaux s'étaient enivré d'un bon vin avant de forniquer. Malheureusement le bonheur n'avait put durer, le mari venant débarqué passablement enragé de se voir cocufier.
    C'est ainsi sous ces auspices peu propices que je vais commencer à vous conter ce qui est arrivé.

    Ulysse courrait à en perdre haleine. Il avait réussit tant bien que mal à remettre son pantalon alors qu'il était poursuivit par le luron qui souhaiter se venger de cet affront. Ainsi notre compagnon courrait à travers la rue pour fuir du cocu. Les rues étaient nappées de ce volupté qu'est la neige et même si par endroit elle semblait sale et boueuse, on ne pouvait lui retiré sa magie et cette attraction qu'elle exerce sur les hommes. Cette blancheur éclatante semblait vouloir dissimulé la cité des atrocités qu'elle avait connu, comme si les dieux avaient décidé de redonné à la contrée sa virginité.
    La destiné étant mère de tout aventuriers, les pas d'Ulysse le menèrent dans une petite rues. Il n'avait pas encore enflé son manteau. Sur son flanc pendait son épée. Il avait les cheveux détachés qui s'agitaient aux gras de ses pas effrénés. Mais sa course fut soudainement stoppé quand soudainement de la neige se fracasse en quantité sur la tête de notre artiste bien aimé. Il ne put dès lors réfréner un frisson et crut un instant avoir était transformé en glaçon tant il se sentait frigorifié.
    Levant les yeux pour tenter de comprendre le pourquoi du comment et le cas échant châtier l'auteur de cet attentat. Cependant ne put rester que béat en voyant pendant dans le vide une paire de jolies gambettes. Notre poète jeta un regard vers la ruelle qui 'avait conduit ici et crut remarqué le mouvement des gardes et du mari trompé se rapprocher. Lui vint l'idée de s'enfuir mais il ne pouvait laisser la jeune femme ainsi. il cria donc de sa voix forte aux parfums du sud où les " r " se roulent et où l'on imagine le soleil :


    -Saute et je te rattrape!!

    Elle avait intérêt à se dépêcher avant que les gardes ne soient puissent arriver.
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Tyra Dalwéria
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MessageSujet: Re: Qui jette un froid... [Libre]   Qui jette un froid... [Libre] I_icon_minitimeDim 25 Sep 2011 - 12:27



Le pire, c’était que les tuiles en bois, gelées et couvertes de neige, étaient des plus résistantes. Le maigre couteau ébréché de la pauvre Tyra ne s’était pas suffisamment enfoncé pour permettre de soutenir son poids, aussi plume soit-il.

En dessous, quelqu’un lui cria avec un drôle mais chaleureux accent de sauter, sûr de la rattraper. Dans d’autres circonstances, Tyra n’aurait jamais accepté et aurait préféré atterrir sur ses pieds car la hauteur et la gadoue en dessous le lui permettait… peut-être… du moins si elle ne glissait pas à la réception… Oui mais ç’aurait été en d’autres circonstances.

Tyra n’eut pas le temps de réfléchir, le couteau ripa soudainement avant même qu’elle n’ait tenté un mouvement pour se redresser. Elle aurait pu tenter de le coincer et de le bloquer en transformant la neige qui l’entourait en bloc de glace mais c’était sans compter le stress de la situation. Pour une prochaine fois sans doute… Que dis-je : il n’y aurait jamais de prochaine fois ! Tyra ne s’y laisserait pas prendre une seconde fois. A présent, elle savait que les toits enneigés étaient plus traitre que les hautes branches moussues de la forêt.

Le corps de Tyra termina rapidement sa glissade mais ce fut pour elle comme si elle se produisait au ralenti tellement son cerveau était aux aguets pour la moindre possibilité de se tirer de cette situation dangereuse.

Finalement, il y avait cette voix en bas. Voix dans laquelle Tyra put discerner la juste franchise et rien d’autre de parasite : ni panique, ni peur, ni fierté. Alors elle se fia à son jugement, aussi précipité fut-il. Elle avait des chances d’atterrir sans trop de dommages par elle-même, mais cela restait risqué et lui demanderait un effort de concentration considérable. Déjà épuisée de sa journée, elle qui ne donnait plus sa confiance si facilement, préféra confier la santé de son corps (pour ne pas dire sa vie) au premier venu…

Alors qu’elle chutait dans le vide après que ses bras aient lâchés les derniers, elle jeta un coup d’œil pour vérifier qu’elle n’avait pas imaginé un instant cette voix. Non, il y avait bien quelqu’un en dessous prêt à la rattraper. Alors elle changea de position dans l’espace, dos en premier, pour permettre à l’homme de la saisir en vol. Il restait un petit problème : le sol était couvert de gadoue glissante ! Alors, à l’impact, Tyra se concentra pour utiliser sa magie et utilisa la force de gravité de son corps pour imposer ce mouvement à l’eau de la gadoue aux pieds de l’homme afin de mieux l’ancrer dans le sol et lui éviter de glisser. Il fallait juste espérer que cela marche…

Le temps des quelques secondes de blanc que provoquèrent le choc, on entendait déjà au fond de la ruelle un cri :

« Là ! C’est lui ! »


[HRP, Edit : Eidren se retire, on ne l'attend pas pour poster. /HRP]
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MessageSujet: Re: Qui jette un froid... [Libre]   Qui jette un froid... [Libre] I_icon_minitimeJeu 13 Oct 2011 - 15:19

    Ulysse ne put retenir un regard sur les jambes de la jeune fille. Parfaite! Longue et blanche, elles laissaient deviner un corps fin qui vous donne envies de donner de puisant coups de rein. Malheureusement elles semblait bien jeune pour qu'elle finisse dans le lit de notre ami. Il aurait suffit de quelques années de plus et il était certains qu'Uysse aurait jeté sur elle ses envies. Mais d'en bas elle paraissait telle une enfant dont il fallait secourir quitte à en périr! ( Par périr il fallait entendre là croiser le fer avec la garde tout ça à cause d'un mari cocufié qui ne pouvait supporter de s’être fait trompé!)

    Notre fine lame attendait le bon vouloir de la dame avec une certaine impatience dut au fait qu'il ne fallait pas être homme de science pour deviner quel drame se profilait quand les soldats arriveraient! Ainsi notre héros fit quelque mouvement de la main pour intimer à la jeune fille de se hâter.
    Et enfin elle chuta, l'espace d'un instant qui sembla durer une éternité, une fraction de seconde qui paraissait des années, comme si les dieux avaient choisi de figé ce temps afin de mieux observer, elle tomba.

    C'est dos le premier qu'Ulysse réceptionna dans un bruit sourd et étouffé. Quelques choses d'étrange aux sens de notre héros s'était déroulé, en effet alors que l'instant d'avant il pataugeait dans la gadoue typique des rues de la cité, il était à présent sur du sol dur qui venait même emprisonner ses chausses. La température avait elle chuté sans qu'il ne s'en rend compte? Les dieux avaient ils choisis d'être clément pour cet instant et dans leur magnificence avait décidé de les aider? Notre poète n'avait aucune idée des dons obscures que possédait la jeune fille et c'était persuadé que tout cela n'était que le fruit de dame fortune qui avait agis de façon opportune. Gardant Tyra dans ses bras, attendant qu'elle exprime un son ou du mins face partager sa voix afin de s'assurer qu'en bonne santé elle était, Ulysse souffla uniquement comme pour la rassurer :


    -Belle enfant plus rien vous ne craignez.

    Il soudainement bousculé par le cri retentissant d'un garde effarouché :

    -Là! C'est lui

    Un sourire vint frapper le visage de notre brigand, le traversant comme une estafilade, déformant son visage d'un air amusé

    -Une fois de plus mes mots sont arrivés trop tôt!

    Instantanément, il essaya de partir en courant. C'était sans prendre en compte le sol préalablement gelé. Les pieds de notre héros peu à l'aise sur cette eau gelé glissèrent et dans un son dur il tomba sur son postérieur, remplissant sa gorge de juron et autre sermons dont je ne puis répéter pour cause de censure tellement ces mots étaient durs.
    Ainsi, fesses aux sol, orgueil blessé et bras chargé, le bâtard voyait s'approchait le guet. Se penchant près des oreilles de Tyra qu'il découvrit pointue il susurra comme l'aurait fait un amant à son aimée :


    -Si de mes bras mademoiselle veux bien s'ôter, j'ai quelques vilains à rosser ou du moins à semer.

    Sous son sourire charmeur demeurait l'air qu'on les bretteurs quand s'approche le combat qu'on ne fuit pas.
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Tyra Dalwéria
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MessageSujet: Re: Qui jette un froid... [Libre]   Qui jette un froid... [Libre] I_icon_minitimeVen 14 Oct 2011 - 17:23

Comme espéré, la réception se déroula sans problème, le choc fut léger et le gentilhomme plein d’attention lui souffla quelques mots ambitieux auxquels Tyra préféra ne pas répondre et rangea son couteau dans sa besace. Ne craignait-elle vraiment plus rien ? Il ne fallut pas plus de quelques petites secondes supplémentaires avant qu’un cri ne retentisse au bout de la rue, désignant à n’en point douter par « lui » le seul homme présent dans la ruelle.

Peu surpris et apparemment amusé, le mesquin bonhomme tenta immédiatement de partir, Tyra toujours entre ses mains, comme s’il voulait l’emmener avec lui. Malheureusement son pied n’eut pas prise et glissa, amenant son arrière-train sur le sol détrempé.

La pauvre Tyra dût subir un flot de jurons incompréhensibles qu’elle ne chercha même pas à retenir, bien au contraire, ses mains allant instinctivement boucher ses oreilles sensibles. Les gardes approchaient à grands pas prudents dans la neige. L’homme arrêta sa tirade venimeuse pour susurrer soudainement à sa princesse de bien vouloir descendre (et implicitement de s’en aller) afin de pouvoir s’occuper de ses « petits problèmes personnels ». Mais si l’un est complice de l’autre pourquoi la réciproque ne serait-elle pas vrai ? Sans être nécessairement dans le coup, on s’évite mutuellement les ennuis, c’est ce que font les complices, non ? Tyra avait accepté son aide, alors ce ne serait qu’un prêté pour un rendu. De toute façon, elle n’avait pas envi de voir une horrible couleur rouge sombre maculer la blanche neige, qui d’ailleurs avait du mal à le rester à force d’être piétinée par les chausses crasseuses de tout un chacun.

Tyra ne se fit pas prier deux fois et descendit immédiatement des bras de l’individu à présent suspect qui semblait se réjouir de sa situation : une chose qui lui parut très intrigante.
La lance pointée en avant, s’approchait rapidement un garde mécontent. Se trouvait derrière lui un outragé ventripotent portant barbiche et favoris. Tout en avançant accompagné d’un second luron casqué, il désignait de son doigt bouffi en faisant fi de lui, le bretteur culotté (ou mal culotté) en face de lui.

« Halte là maraud ! Tu n’échapperas pas à la justice ! » Somma le garde.

Une justice ? Quelle justice ? On ne parlait pas de la même justice sans doute car Tyra n’avait jamais rencontré une situation dans laquelle ce mot faisait référence à sa signification première, ou du moins pas à celle que sa mère lui avait apprise. Et puis un instant… Son casque lui masquait le visage mais cette voix lui disait quelque chose…

« Ah non, pas encore lui ! »

Et oui ! C’était bien le garde de patrouille qui l’avait prise pour une mendiante un peu plus tôt ! Quelle déveine ! S’il la reconnaissait maintenant, avec « cet homme », ça risquait de compliquer les choses pour eux deux. Alors, sans prévenir, Tyra cria à son complice :

« Partons d’ici ! Vous, suivez-moi ! Vite ! »

Et chose surprenante, au lieu de partir dans le sens opposé aux gardes, elle fonça droit sur le premier d’entre eux. La demi-elfe évita le garde surpris en tournoyant à côté de lui sur elle-même avec une mouvement de bras faisant croire qu’elle s’était mise à danser plus qu’à un mouvement d’esquive. Ce mouvement d’ailleurs entraina la chute brutale du soldat qui tentait de se tourner pour suivre sa course et dont les pieds glissèrent sans crier « Gare ! »

La jeune fille continua sa course en bondissant et en s’accroupissant presque aux pieds du ventripotent et de son outil de justice.

« Mais que… ? »

Elle se releva ensuite brusquement, entrainant avec ses mains un flot de gadoue dans la figure des deux individus, mais le garde, visé en second, évita de justesse.

« Attends un peu que j’… »

Mais Tyra, déjà, contournait le ventripotent dont la bedaine ressortit davantage alors qu’il penchait la tête en arrière pour s’essuyer les yeux.

« … t’attrape ! »

Le garde parvint à pivoter suffisamment vite pour jeter sa main en direction de Tyra dans un élan soudain quoique risqué, et finalement parvint à la saisir par un pan de vêtement. L’élan combiné des deux protagonistes les entraina chacun à terre, Tyra sur les fesses, le garde sur le menton, le nez dans la gadoue glacée.

Que faisait le complice de Tyra derrière-elle ? C’était peut-être le moment de s’en inquiéter…
Tyra saisit la main dont les doigts tenaient encore sa tunique par un morceau à présent déchiré et, le cœur battant la chamade sous le stress intense de la situation, entreprit de se relever quitte à déchirer encore plus son vêtement du moment qu’elle pouvait se débarrasser de la saisie… Déjà, le ventripotent avait tourné son regard vers elle, la fureur de ce nouvel affront ayant remplacé l’outrage dans ses yeux. Heureusement, Tyra parvint à se libérer et à se relever en même temps…
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MessageSujet: Re: Qui jette un froid... [Libre]   Qui jette un froid... [Libre] I_icon_minitimeSam 29 Oct 2011 - 8:37

    Il faudrait excuser quelques peu cet ignare qui tape sur ce clavier pour faire vivre notre héros car il trouve toujours des excuses pour ses retards avec des "je me suis couché tard", mais passons et foutons nous du passé et narrons plutôt les exploits de l'étrange duo.
    Dans les bras d'Ulysse, la belle enfant était d'une légèreté stupéfiante, d'une beauté sans nom et pour peu qu'elle eu dix ans de plus de visu nulle doute qu'il l'aurait aimé. Elle avait dans ses yeux une malice à toute épreuve et une sagesse bien étrange pour son âge. Soudain, alors qu'elle portait ses mains sur ses oreilles délicates, Ulysse remarqua qu'elles étaient pointus! Par les cinq! La petite était une elfe ou du moins en partie.

    Savez vous qu'une des grandes question que notre compagnon se posait était sur les elfes, en effet un elfes dans la trentaine en parait vingt de moins, dès lors, a-t-il les même envie qu'un humain de trente ans? Notamment sur les questions charnelles de la chose. Il n'avait jamais eu de réponse à cette question. Mais pour le moment, elle ne lui était pas venu à l'idée.

    Ou en étais-je? Ha oui, Ulysse l'air surpris par la révélation venait de demander à l'enfant (enfin, enfant...) de descendre de ses bras. La Belle ne se fit pas prier, et se redressant dans un air étincelant, se servant de la neige immaculée comme d'une piste de scène, notre bretteur et filou tira sa rapière d'un sel coup, garde basse, attendant avant d'agir.
    Il avait fière allure ainsi si l'on retiré son pantalon trempé par sa chute...

    Relevant doucement sa garde pour en se mettre en position, par ce simple geste il faisait comprendre au soldat qu'a la justice il ne répondait pas. Sans dieux ni maître avait dit un jours son professeur, voila donc encore une fois le moment d'appliquer ces principes.
    Mais dame fortune sorti de la brume pour qu'il en soit autrement et l'elfe vagabonde souffla sans douter une moindre seconde :


    « Partons d’ici ! Vous, suivez-moi ! Vite ! »

    La petite avait une bonne idée jusqu'au moment où vers les gardes elle décida d'aller. Notre presque brigand la regarda agir, c'était surprenant de la voir voltiger entre les individus, il en était presque émue. Mais rapidement l'instinct revint et à sa poursuite il se lança.
    Le première garde au sol tentait lourdement de se relever mais sa mâchoire rencontra le sol encore une fois quand dans un coup de pieds notre duelliste l'envoya valsé. Continuant sa course effreinée il se stoppa devant l’individu casqué, celui-ci tentait de retirer de la boue sur son visage et Ulysse attendit, quand enfin i put voir l'iris de ses yeux terrifiés, il le gratifia d'un "say hello to the doctor" euh, non, je m'égare, oui... Donc... Euh il sourit donc et lui donna un puissant coup avec la corbeille de son arme, sonnant ainsi le coiffé comme jamais avant il n'avait dut l'avoir été.

    Il ne demeurait plus qu'un seul adversaire et il semblait s’enticher de Tyra enfin, ce n'était pas vraiment le cas. La petite venait alors de se lever que le garde poussa un râle de rage visiblement bien décidé à la poursuivre et à lui mettre une raclée. Mais alors qu'il tentait de se relevait il senti le glaciale de l'acier se poser sur son coup, le doux contact de la mort posée sur sa jugulaire, prêt à frapper, à le mordre, lui déchirer la gorge et sur le sol immaculé répandre son sang, transformant la neige en une flaque vermeille. Le temps se suspendu, le soldat n'osait respirait alors qu'à a bouche de notre poète naissait nuage de condensation. L'héraut des mots souffla doucement comme un serment :


    -Il n'est pas beau de vouloir s'attaquer à des marmots. Avez vous quelques pêchés à vous repentir avant que la mort ne se fasse sentir?

    Le malheureux commença a bredouillé quelques sont peureux mis il fut vite arrêté par un coup de pieds bien visé qui le fit crié autant de surprise que de douleur. Il éclata en pleurs pensant que c'était sa dernière heure mais jamais la lame ne le transperça, Ulysse plutôt se contenta de filer vers Tyra. Arrivé près d'elle il souffla amusé :

    -Par les cinq je dois m'avouer surpris et amusé par tes cabrioles et pas chassés!
    Mais je devrais cesser de palabrer, as tu quelques endroit de sureté car d'autre garde vont certainement rappliqué!


    D'un geste habitué il rangea son épée, attendant que l'enfant le guide. Avec un peu de chance il rencontrerait la mère qui si l'on doit jugé la fille devait être fort jolie. Il faut bien récompenser les galants hommes qui sauvent les enfants...
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MessageSujet: Re: Qui jette un froid... [Libre]   Qui jette un froid... [Libre] I_icon_minitimeDim 30 Oct 2011 - 19:45

Ouf ! Heureusement, l’homme l’avait suivit et en avait profité pour assommer leurs poursuivants. « Heureusement » n’était peut-être pas le terme approprié, car après tout c’était pour lui, qu’il l’ait suivit ou qu’il soit parti dans le sens opposé avait peu d’importance à part le fait non négligeable qu’il ait mis tout le monde au tapis et donc permis à Tyra et lui-même de s’enfuir tranquillement loin d’ici.

Son complice à présent, dont elle ne connaissait toujours pas le nom, sembla un instant impressionné par sa vivacité avant de lui demander sans perdre de temps si elle connaissait un endroit sûr où se mettre à l’abri des gardes. Tyra n’avait pas l’intention de le ramener à l’herboristerie. Déjà, sa confiance en lui n’était pas absolue, et puis c’était un risque d’attirer la garde là-bas. Elle avait déjà assisté depuis l’extérieur à la fouille d’un magasin dons son quartier qui n’était pas le plus sûr de Diantra, loin de là. Entendre les gardes crier : « Réponds ! Où est-ce que tu le cache ?! » en renversant tout un tas de choses par terre, ne donnait vraiment pas envie de se retrouver dans la même situation. En fait, la situation en elle-même n’était pas le plus important, mais savaient-ils au moins le temps et le travail que la récolte des ingrédients, la confection de potions et la préparation d’onguents demandait ? Bref, il lui faudrait trouver un autre endroit et elle avait une petite idée en tête.

Ce n’était pas la première fois qu’elle avait des ennuis avec les gardes qui la prenaient pour une mendiante, une voleuse et on ne sait trop quoi d’autre. Elle s’était vite rendue compte que l’affrontement était une perte de temps et un risque inutile, se justifier ne menait à rien, tellement les gardes étaient bête (de son point de vue). Fuir était donc devenu une routine bien qu’elle ne trouve rien d’amusant à ce jeu. Courir et se cacher étaient facile, en général, mais pas toujours. En comptant sa curiosité naturelle, plusieurs fois elle entrée dans des bâtiments inconnus ou dans les temples destinés à prier les Dieux de Miradelphia. La cathédrale était aussi un endroit intéressant, mais à moins de choisir le bon moment, ce n’était pas le lieu idéal pour se cacher. Tyra était devenue malicieuse avant même de s’en rendre compte. C’était l’environnement et ce qu’elle avait vécu qui avait voulu ça, sans parler de sa schizophrénie qui influençait sa personnalité. Ainsi, les prémices d’un sourire en coin sur le bord droit de ses lèvres, elle attrapa son complice par la manche et lui dit :

« Oui, allons chez ‘moi’ »

Elle le lâcha et commença à courir et à glisser dans la neige, sortir de la ruelle et lui indiquer de la suivre vers la droite. Où l’emmenait-elle donc ? Pas vraiment chez elle non, mais il le découvrirait vite.

En fait elle avait l’intention de le mener au temple de Tyra : un monument aux morts à lui tout seul, par les pierres noires décorées d’ornements et de motifs bleus rappelant l’élément de la Déesse et derrière se trouvait un cimetière. On raconte même qu’il existe des catacombes en dessous de ce temple. C’est un haut lieu de prière puisque les gens y viennent se recueillir et prier la déesse de veiller sur leurs défunts. Le prêtre de Tyra assigné à ce temple connaissant déjà la jeune demi-Elfe qui était entrée pour la première fois par simple curiosité. Il avait tout de suite vu son intérêt, les questions, le potentiel, mais aussi la tristesse dans ses yeux. Mais bien qu’il ait essayé de lui parler, il n’a jusque là pas encore réussi à lui faire raconter son histoire, lui faire révéler son passé. Son prénom si rare, presque blasphématoire en lui-même, était sûrement un signe ! Cet homme était bon et savait écouter le malheur des gens. Il aurait aimé quelle se confie. Un jour peut-être…

Tyra mena donc le bretteur à travers nombre de ruelles pour aboutir sur une plus grande rue et atteindre les quelques marches menant au temple. Il n’y avait aucune chance que les gardes viennent les chercher ici, elle le savait. Du moins, pas à l’intérieur du temple.

« C’est là ! »

Tyra ne l’attendit pas pour ouvrir un pan de la double porte et se faufiler à l’intérieur. Il n’y avait pas de cérémonie mortuaire ce jour là heureusement. L’intérieur n’était pas très grand, en tout cas, cela n’avait rien à voir avec la cathédrale en termes de décoration et de couleurs : sombres comme la couleur de l’eau reflétant le ciel une nuit de pleine lune. Il y avait deux rangées de six petites colonnes espacées délimitant l’allée centrale menant à l’autel des fresques peintes sur les murs, l’une racontant l’origine des peuples en image, l’autre l’histoire de Tyra. Au fond, il y avait une magnifique statue d’une jeune femme d’un âge impossible à déterminer, dans une posture de compassion, les bras tendus vers les visiteurs comme pour accueillir leur âme. Son visage, en parti caché par sa chevelure, était tellement neutre, presque froid en comparaison du reste, que l’impact en était saisissant. Une lumière tamise et bleutée à cause des vitraux teintés au dessus donnait au lieu toute sa solennellité. Le prêtre était là, à l’autel, il bénissait un pendentif pour une personne, un gueux de toute évidence, qui était persuadée que son enfant était possédée par l’esprit de sa femme morte tragiquement et revenue se venger des vivants.

« Voilà. Mettez-lui autour du coup et l’esprit sera chassé. Cela devrait fonctionner si ce que vous m’avez décrit de son comportement est bien l’œuvre d’un esprit. Sinon, c’est que l’esprit lui-même de votre enfant est perturbé, et cela dépasse mes compétence, il vous faudra consulter un érudit. Dans ce cas revenez me voir, je me renseignerai et je vous recommanderai auprès de quelqu’un, vous n’aurez pas de frais à fournir. »

« Oh ! Merci, merci, loué soyez-vous grand seigneur ! Loués soient Tyra et ses disciples ! Merci, merci ! »


L’homme se retira du lieu avec une incroyable rapidité puisqu’il le faisait tout en effectuant des courbettes de reconnaissance. Le prêtre avait entendu la porte s’ouvrir et déclara :
« Bienvenu mon enfant, dans ce temple de prière et de recueillement, dans ce temple de compassion ! »

Mais où donc était Tyra ? Elle s’était immédiatement faufilée derrière les colonnes, laissant son invité assister à la scène précédente et se faire interpeler par le prêtre…
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Ulysse Sansnom
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Ulysse Sansnom


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MessageSujet: Re: Qui jette un froid... [Libre]   Qui jette un froid... [Libre] I_icon_minitimeLun 31 Oct 2011 - 8:47

    Il est de nombreuse choses pour lesquels Ulysse affichait un air morose, parmi ces choses comprenaient les percepteurs, les bonnes soeurs et les pleurs. Il fallait aussi y ajouté ces bambins qui fort de leur agilité courraient comme des dératés pensant que leurs ainés pouvaient les égaler.
    Mais revenons à la situation, la jeune fille lui affirma bien qu'on eu dit qu'elle était légèrement possédait vu l'expression qu'elle affichait qu'elle allait le conduire chez elle. A la bonheur notre joli cœur pourrait enfin se reposé, car il faut l'avouer il avait passé sa dernière soirée à s’enivrer et à culbuter.

    La jeune fille partant sur les chapeau de roue, notre filou parti à sa suite, ne prenant qu'un instant pour ranger son épée a fin de gagner en liberté et en agilité. La petite semblait parfaitement savoir où aller alors que notre cador ne faisait que la suivre. Il faut avouer que pour lui toutes les ruelles se ressemblaient et que Mira n'était qu'un grand bourbier. Fort heureusement il avait trouvé un fil d'Arianne au nom inconnu, aux belles jambes nues et à l'esprit pointu.
    Ils coururent bien plus qu'Ulysse ne l'avait imaginait cependant il resta bouche-bée quand l'enfant lui déclara que cet endroit était son chez soi.
    Notre héros se tenait devant un véritable tombeau, monument aux morts en son entier le temple n'était pas là pour enchanter. Façonné de pierre ombre on aurait dit une simple ombre transposé dans le royaume des vivants pour célébrer ceux qui ne l'étaient plus. Il émanait de ce lieux la Némésis de notre héros lui qui aimait tant la vie et le bruit. Il s'apprêta à émettre quelques réserves sur l'endroit, parler qu'ils n'en avaient pas le droit mais Tyra en aurait fait peu de cas et déjà elle entra. Notre bretteur jura par les cinq et entra, l'air peu ravi de se retrouver dans ce lieu qui à son sens était presque impie.

    Bien que notre poète n'aimait guère ce genre de lieu, il lui fallait avouer devant les dieux quelle étrange sensation il ressentait de se trouver dans le temple de Tyra. Le lieu de culte bien que petit exaltait un sentiment de calme et de recueillement. Les murs donnaient l'idée d'être engoncé dans un caveau et les peintures murales ne donnait guère envie de s'attarder compte tenu que malgré leur tranquillité, elle rappelait cette fin inéluctable qu'on nomme la mort.
    Les yeux de notre héros se posa sur chacune des colonnes, malgré leur taille, elle semblait immuable et on aurait dit que les peines des vivants semblaient s'y reposer dessus, protégeant ainsi le royaume des morts des douleurs de ceux qui n'y vivait pas encore.
    Ses yeux dévièrent pour tomber sur une statue d'une femme sans âge, elle avait un air pourtant séduisant et notre duelliste s'infligea une violente réprimande mentale pour châtier sa pensée pour le moins vulgaire et déplacé à l'encontre d'une représentation d'une déesse. Quoi que, si elle appréciait le compliment, peut être qu'il pourrait entrer dans les bonnes grâces des divins. Notre bretteur s'arrêta un nouvel instant pour regarder la scène qui se déroulait avec le prêtre, il fixait cela l'air absent sans réel intérêt, s'avançant d'un pas la lumière décidément joueuse projeta à travers le vitrail une myriade de lueurs multicolores sur lui, le transformant en un élément de joie dans ce lieu si triste et austère.

    Bien qu'Ulysse n'aimait guère Tyra, il devait cependant avouer qu'il était reconnaissant à cette dernière d'entretenir un culte de "soldats" destructeurs de morts-vivants. Les morts devaient le rester et rien que l'idée que ses anciennes victimes puissent un jours se relever mettait notre maître d'arme dans un état d'angoisse mal dissimulé. Ulysse sorti soudainement de sa torpeur quand le prêtre parla :


    « Bienvenu mon enfant, dans ce temple de prière et de recueillement, dans ce temple de compassion ! »


    Ulysse tourna la tête à gauche, à droite et une nouvelle fois à gauche, plus e trace de l'elfe! Peste soit les elfes et les enfants! Peste encore plus soit les maris cocufiés qui se voient obligé de faire venir le guet pour régler le fait que leur femme est mal baisé.
    Notre duelliste pris un air dès lors embarrassé et se gratta l'arrière de la tête avant que son accent mélodieux ne résonne :


    -Padre... Je... Je suis avec une enfant agile comme le vent qui.. se trouve je ne sais où

    Le vieux prêtre s'approcha d'Ulysse avec méfiance, il avait le visage ravagé par le temps et un regard terne qui en disait long sur son habitude à voir la mort et aux déchéance, sa voix pris un ton plus suspicieux et il regarda notre poète un peu mieux :[i]

    -Qu'est ce que vous lui voulez à cet enfant? Êtes vous un proche parents? Un de ces violeurs amateurs de chaire fraiche?

    [i]Il y avait das le regard du prêtre une lueur inquiétante, celle qu'on les proche quand ils veulent défend quelqu'un qui leur est chère, cet état mit Ulysse encore plus mal à l'aise qui recula d'un pas et commença à bafouiller :


    -Ami ou compagnon d'infortune sont les titres qui me couronnent quand on parle de cet enfant dont j'ignore le nom mais dont la vie j'ai secouru au détours d'une rue!

    -Je n'ai que votre parole et votre langue bien pendu pour vous croire! Tyra? Si tu es là montre toi et dis moi qui est cet homme... S'il te veut du mal je le ferais partir n'est pas peur...

    Tyra? Voila que le prêtre divaguait et qu'il appelait la déesse de ces lieux, la proximité de la mort l'avait elle rendu fou? Ulysse subirait il alors son courroux? Il fallait s'en aller d'ici, la jeune enfant disparue le lieu n'était pas d'un bon cru. La scélérat l'avait peut être vendu qui eut cru que derrière ce visage angélique se caché une odieuse manipulatrice?
    Oui, Ulysse n'avait pas vraiment un bon apriori sur les gens...
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MessageSujet: Re: Qui jette un froid... [Libre]   Qui jette un froid... [Libre] I_icon_minitimeMer 2 Nov 2011 - 1:30

Le prêtre aurait pu penser également que l’homme avait poursuivi un fantôme jusqu’ici, ça n’aurait pas été la première fois dans sa carrière… Toutefois, si le prêtre n’avait pas vu Tyra entrer, il avait senti une seconde présence dans le lieu et si l’individu parlait d’une enfant de la sorte, ce ne pouvait être qu’elle. Rares étaient les mômes qui s’aventuraient seuls dans ce temple dédié à la mort et à sa Déesse sans être à moitié terrorisés.


Tyra n’était pas loin, elle avait profité de l’occasion pour aller allumer une petite bougie et demander à la Déesse de veiller sur ses parents. Après avoir plusieurs fois discuté avec le prêtre, (plus exactement : l’écouter parler, puisqu’elle ne désirait pas lui narrer son traumatisme), elle en avait un peu plus appris sur la déesse et commençait à voir son nom comme une bénédiction au lieu d’une malédiction. En effet, la déesse ne s’intéressait pas à la vie des mortels et n’était pas prédicatrice de la mort, en règle générale. Elle ne décidait pas de quand leur heure était venue, mais seulement d’accueillir les âmes dans son royaume et de veiller sur elles. La responsabilité de la mort de ses parents, comme elle l’avait toujours pensé, n’incombait qu’aux bandits, et à eux seuls. Le problème qui la travaillait à présent, était de savoir si à cause de leur mort tragique, les âmes de ses parents avaient pu rejoindre en paix le royaume des morts et ne pas devenir des âmes errantes. Peut-être même que les âmes de ses parents la possédaient depuis tout ce temps ? En effet, pourquoi avait-elle l’impression parfois d’entendre des voix dans sa tête et de ne pas agir d’elle-même ? Elle avait conscience que son comportement avait changée. Pourtant, le prêtre, qui aurait dû s’apercevoir de ce genre de chose, ne lui avait rien dit, ou du moins n’avait rien tenté pour l’exorciser, donc ce ne devait pas être le cas…

Tyra n’aimait pas avoir à justifier ses actes ni ses paroles, seulement si besoin était pour répondre à des choses qui n’étaient pas évidentes au premier abord. Ici en l’occurrence, le prêtre pouvait croire plusieurs scénarii possibles, puisque jusqu’à présent, Tyra était toujours entrée seule dans ce temple. La jeune demi-elfe répondit donc, depuis là où elle se trouvait, sa voix résonnant un peu :

« Cet homme dit vrai. Il cherchait refuge alors je l’ai mené ici. »

« Ah ! Je comprends, tu as bien fait mon enfant. En nos murs, les pèlerins égarés sont toujours accueillis à bras ouverts. Vous pourrez trouver le repos ici cette nuit et repartir demain. D’ici là oubliez vos craintes. Dites-moi donc, quel est votre nom, fils de Néera ? N’avez-vous pas froid trempés comme vous l’êtes ? »


Le prêtre l’invita à approcher puis demanda à Tyra :

« Et toi mon enfant, n’es-tu pas trempée par la neige ? As-tu aussi l’intention de rester cette nuit, ou au moins pour dîner ? J’ai une bonne soupe à réchauffer. »

« Non : je vais retourner dans mon antre… A moins que vous ayez des racines de Bécarole ? »

« Si c’est le seul moyen de te faire rester, j’y penserai pour la prochaine fois. Alors, jeune homme, que décidez-vous pour cette nuit ? »


Tyra réapparut de derrière une colonne, elle était dans son bon jour :

« Il parait que les gens attrapent des maladies quand ils ont froid, je dois pouvoir faire quelque chose pour ces vêtements trempés. »

Sans demander son avis à Ulysse, elle s’approcha à un mètre, tendit les bras vers lui en le fixant un instant puis ferma les yeux pour se concentrer. Cette concentration ne se lut pas sur son visage qui sembla même détendu en dépit du fait qu’il restait des plus neutres qui soient. Soudain, Tyra effectua un mouvement de bras vers le haut, en ramenant ses mains au dessus de sa tête, avant de brusquement les redescendre en un vif mouvement de coupe transversal vers le bas, comme si elle venait de donner un coup d’épée invisible. L’eau imbibée dans les vêtements, du moins en grande partie, s’extirpa à la surface avant de suivre le mouvement et de gicler par terre. Toutefois, la terre contenue dans la boue, resta encore humide sur le pantalon et les chaussures.

Le prêtre sembla impressionné, et bégaya :

« M-m-mais… t-t-tu connais la maîtrise de l’eau ? »

Il allait ajouter : « Mais tu ne me l’avais jamais dis ! », ce qui était évident puisque Tyra ne lui avait presque rien dit sur elle-même. Mais tout de même, c’était un signe de plus !

Tyra ne répondit pas à l’évidente remarque et je vous passe les pensées d’agacement qui lui traversèrent l’esprit, car celui-ci préférait être hautain que fier.

« A présent je m’en vais, au revoir. »

Mais au lieu de se diriger vers la porte d’entrée, elle se tourna dans l’autre sens. Pourquoi donc ? Elle avait peut-être l’intention de sortir en passant par le cimetière se trouvant derrière le temple ? Mais pourquoi passer par là ? Ne cherchez pas trop : tout simplement parce que le chemin vers l’herboristerie est plus court en coupant par là.
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