Nom/Prénom : Sorandir Muîredagh (à supposer que ce soit son vrai nom) Âge : 32 ans Sexe : Masculin Race : Humain Particularité :
- Sorandir possède de menues connaissances en herboristerie. Il compense avec le folklore de différents royaumes, la nécromancie, la thanathologie et le versant 'spirituel' de la magie qu'il a develloppé.
Alignement : Chaotique Mauvais
Métier : "Conseiller" pour les plus réceptifs. Espion pour les plus offrants. Papillon des Cours. Maraudeur aux nombreux patronymes. Nobilis à lignage obscur ... Bonimenteur et usurpateur somme toute.
Classe d'arme : Les arcanes du verbe et de la magie ...
Possessions/Équipement :
Pour ce qui est de "l'armement", Sorandir porte (ou est généralement porté), par une canne d'apparat. Ce support est constitué d'un alliage noirci et surmonté par un pommeau de platine serti de deux obsidiennes. Vanité ou aberration ? La sculpture faisant office de 'poignée' ne ressemble à rien de plus qu'une évocation de faciès humanoïde, un masque efflanqué dont les globes oculaires ne sont autres que les minéraux incrustés, cette frimousse engageante s'étend sur des bordures indéfinies et tentaculaires, lovées et entrelacées les unes aux autres pour 'parachever' ce globe monstrueux. Il possède aussi une dague à rouelles, qu'il dissimule dans les méandres obombreux de ses amples étoffes. Bien moins impressionnant, mais sans aucun doute, plus efficace. Pour "l'arnachement", par delà les frusques et les breloques, notre bon seigneur Muîredagh s'affuble de riches étoffes, de belles vestes à brocart, de plastrons soyeux, de chemises opulentes. Des toilettes princières somme toute. Pour appuyer ces couches, il porte aussi quelques anneaux et chevalières sigillaires.
Description physique :
Certaines personne en dépit de leur fadeur physique, semblent magnétiques ? Attractives ? Voilant la marge entre l'être et le paraître, Sorandir appartient à cette catégorie. Il n'est pas digne de faire choir les corsets et les balconnets les plus remplis, il n'est pas près de faire rosir les pommettes des jouvencelles, pas plus que de faire éclore et perler leurs fleurs d'un simple regard, mais il a ce ... Je ne sais quoi ? Avoisinant la toise, à quelques centimètres près, comme étiré par la main d'un sculpteur acharné, il est d'une maigreur presque maladive et inquiétante. Suivant cette morphologie fragile, ses membres semblent démésurément longs et fins, ses doigts noueux et longilignes sont parachevés par des ongles que l'on pourrait qualifier de griffes. Ce profil corporel 'sépulcral', dont les reliefs sont plus soulignés par les os que par les muscles, est cependant occulté par sa frimousse ... Aussi anguleuse puisse-t-elle être. Un visage harmonieux, bien ébauché. Les traits de cet homme sont bien trop marqués pour son âge, mais s'y attarde-t-on vraiment ? Son front large et haut coule sur deux iris d'un noir profond, un abysse où il est aisé de basculer. Scindant ce vide, cet ether noir, son nez aquilin descend jusqu'à ses lèvres ténues, cette pulpe est elle même soulignée par un menton volontaire qui parachève cette oeuvre "singulière". L'homme porte, pour toute coiffe, une longue crinière d'airain, soigneusement peignée et dardée d'aiguillons d'argents. Si l'envie lui en prends. Oui, Sorandir appartient à cette catégorie, celle des 'charmants monstres' ? Il fait donc illusion au naturel, même malgré lui ...
Description mentale :
Pourriez vous ne serait-ce que l'appréhender ? A la base, il n'a pas de grandes aspirations, il n'obéit à aucun culte ou dogme, il ne voue son existence à aucune quête particulière, il ne trouve sa place nulle part. Il n'est ni guidé par un ego cyclopéen, ni régit par sa bête. Il n'a justement ... rien. Rien à suivre, rien à aimer, rien à adorer. Beaucoup apprécieraient cette conception toute particulière de la liberté, mais qu'ils se le disent, c'est là le plus grand des tourments. Le désoeuvrement. C'est une manière bien trop facile de déboucher sur le nihilisme destructeur de Sorandir, sur son absence totale de considération envers ses semblables, sur son plaisir à détruire, à profaner et à souiller tout ce qui est. De l'organique jusqu'à l'immatériel. Mais c'est ainsi. C'est dans la solitude, dans la noirceur humide et puante d'une cellule exigue, qu'un homme apprends à se détacher de toute chose, voir même de son propre corps, de sa propre existence, pour se trouver un but. Quand on ne s'en trouve aucun, alors on choisit de fuir définitivement la réalité, on cherche à s'échapper de son corps une bonne fois pour toute, ou comme les plus tenaces, on survit pour détruire et évacuer un peu sa frustration. On finit par comprendre qu'on est né avec un profil défini, une nature profonde, une sorte de "tâche". Pour ce rebus du genre humain, c'est une stature de tourmenteur, c'est une nature de destructeur et une campagne de conquête. La conquête d'un savoir à exploiter pour asservir et torturer ... Oui, Sorandir est né pour devenir une sorte d'Inquisiteur, de tortionnaire ou le meneur d'un culte immonde, allez savoir. Il n'a pas de frontière, pas de confins, pas de limites. Pas de lois. Il arpente le monde, singe les autres humains pour se fondre dans la masse et il apprends, il écoute. Il n'est pas celui qui suit les mouvements , il les amorçe, il les nourrit. Pourquoi au final ? Peut-être pour se prouver qu'il est tout à fait normal, voir même plus eveillé que tous les autres animaux de la plèbe. Car ce vous nommez l'humanité dans sa globalité, il appelle cela un 'bestiaire'. Il n'a jamais eu d'estime pour autre chose que pour lui même, mais peut-être que cela changera, à travers des rencontres, face à d'éventuels alter ego, quelques personnes qui pourraient ne serait-ce que contenter son éminence grise ou aller au delà de ses masques terne, en grattant la surface. Tous les jours, il joue un rôle. Tout ce que vous avez besoin de savoir le concernant, c'est qu'il est versatile, qu'il vous abordera toujours avec condescendance et qu'il cherchera toujours à obtenir quelque chose de vous. Que ce soit votre chair ou un fragment de votre âme. Que ce soit votre raison ou votre réputation. Après tout, il faut se divertir ...
Histoire :
L'existence de Sorandir commence par un morne crépuscule hivernal, court, inspide et peu engageant, à l'image de la première période de son histoire. Une naissance commune, dans une famille paysanne, dans la fange de ce qui est aujourd'hui le Marquisat de Serramire. Des années difficiles, la froideur de l'hiver, la malnutrition, bref ... Une vie de démuni. Sorandir n'a eu que le compost pour encense, la houle pour toute arme, l'expansion agricole de ses géniteurs pour toute gloire et héritage. Si certains se complaisent dans le purin, ce ne fut pas le cas du jeune garçon. Quand le duvet pris racine, il quitta son "village" que l'on aurait tout aussi bien pu qualifier tertre ou lieu-dit, pour tenter sa chance dans les corps d'armée du Marquisat. Cruelle désillusion pour celui qui ne pouvait même pas porter un gambison. Comprenant bien vite qu'il n'avait pas matière à survivre dans un univers martial, il devint l'assistant d'un apothicaire de village. Il montra cette fois des talents inespérés pour les lettres et quelques notions d'herboristerie, l'apprentissage de la lecture le mena bien rapidement à se tourner vers les plus occultes branches de la magie et il s'épris bien vite de ses voies. Il sembla éprouver une fascination des plus sordides pour la ou les morts, ce qui le poussa inéluctablement à faire ses petites expérimentations. Elles nécessitaient cependant d'entrer en contact avec des personnes récemment décédées, c'est sans aucune hésitation qu'il entreprit de remanier les onguents et traitements de son 'tuteur' pour lever les "arcanes" de cet art si nébuleux. Face aux promesses d'immortalité, de reminiscence et de savoir, il n'était pas difficile de s'écarter de l'ethique, c'est ainsi qu'il amena son cher maître à l'execution avant d'être lui même confondu par les autorités "compétentes" du fief.
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" La garde du Fou . Choisis la Garde du fou "
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Cet écho courait et rebondissait contre les paroies craniennes de Sorandir, sans doute las de n'avoir entendu jusqu'ici que le bruit de sa respiration, il semblait avoir percé le fin fronton qui séparait sa raison et le noyau chaotique de la folie. Ou peut-être était-ce celui qu'il avait toujours voulu franchir, celui séparant le "monde matériel" et ce calque spectral, ce carcan changeant et sans confins, cette ville aux construction non-euclidiennes, que l'on surnommait "le monde des morts". Dans une geôle, la perception du temps et de son écoulement est altérée, seules deux journées séparaient le meurtrier de la hache de l'éxecuteur des "hautes" oeuvres ... La faucheuse avait un sens de l'humour assez prononcé, ou peut-être était-ce une illusion pour combler l'écourtement d'une existence, une sorte de répit accordé par on ne sait quel dieu ... Toujours est-il que Sorandir avait écouté son compagnon de cellule, celui qui avait été avalé par les ombres. " La meilleur stratégie pour frapper, etait de tenir la garde du Fou, cela le rendait imprévisible ...". Il avait préparé son évasion, minutieusement, il était prêt. Tellement près aussi. Ses forces l'avaient abandonné, ce qui était autrefois sa couche musculaire n'était plus qu'une masse organique flasque. Si il avait encore la force de respirer, il ne pouvait qu'émettre des râles plaintifs. Il se trouvait dans un état de stase, propice à lui 'ouvrir la grande porte' ...
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La plèbe appris avec horreur la veille de l'execution, la triste et dramatique histoire de "l'apprenti de l'apothicaire". Celle d'un jeune homme tourmenté par un nécromancien en devenir, qui avait été torturé , dont l'âme avait été profanée et anéantie par le spectre vengeur et possesseur du seul et véritable coupable ! Comment ne pas lui accorder de grâce ? Le jeune homme avait été retrouvé dans un état catatonique dans sa geôle et n'avait laissé pour tout témoignage, que des lettres de sang.
" Ne me laissez pas avec 'Lui', faites le sortir "
Dire que le jeune homme était en vie, était un bien grand mot. Il n'était plus qu'un support vide, incapable de se suffir à lui même. Allongé sur la paillasse d'un hospice, le grand moutard étendu, l'oeil torve, devait être assisté par une bonne sixaine de bras. Quand on ne changeait pas ses draps ou qu'on ne s'efforcait plus à le gaver, on essayait de lui parler. Quelle sombre tragédie ... Pauvre et innocent garçon ...
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L'hiver de Sorandir, s'arrête ici. Car la seule chose qu'il laissa en souvenir à l'hospice, c'est le corps sauvagement lardé de sa "veilleuse", prête à embarquer dans 'la dernière croisière', elle souffla son ultime révélation, son témoignage, en reprenant mot pour mot, les paroles du garçon qui avait trompé la mort, ainsi que ses geoliers.
" Il m'a dit que tout était clair désormais ... Qu'il avait voyagé par delà les frontières, qu'il entendait les murmures des lèvres scellées, qu'il nous voyait, sans que nous puissions le voir, que nous pouvions le toucher mais sans l'attrapper ... Il a dit qu'il nous escorterai vers des mondes que nous n'avons encore jamais appréhendé ou conquis. Il a dit, que nous serions bientot, dans son fief ... " - Dernier soupir. -
Sorandir Muîredagh
Humain
Nombre de messages : 4 Âge : 36 Date d'inscription : 12/12/2011
Voilà fiche achevée, je me tiens à disposition pour toutes corrections et, ou, explications.
( Je commence par sa pseudo mort ou son état comateux, il s'agit d'une sorte de voyage transcendental. Je promets d'éclairer le staff en proposant mes disciplines magiques )
Aetius d'Ivrey
Ancien
Nombre de messages : 1466 Âge : 33 Date d'inscription : 07/02/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : La vingtaine (25+) Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
Belle fiche, je te valide. Cependant, est-ce que tu aurais d'un métier en particulier, peut-être moins évasif que ce que tu as mis dans ta fiche ? (C'est pour le code.)
Sorandir Muîredagh
Humain
Nombre de messages : 4 Âge : 36 Date d'inscription : 12/12/2011
(Re)Salutations, je vous prie de m'excuser pour la longue latence, mais quelques problemes de connexion couplés à une petite virée peuvent vite occulter des présences et mettre les patiences à l'épreuve. Après mure reflexion, je suggère un titre officiel de "Medecin" de Cour, il n'est pas improbable que mon personnage soit dans un futur proche affilié à notre bon Seigneur Sentazygore (les negociations se font par Mp). Pour l'officieux, cela dépend du travail qui me sera délégué, mais cela risque de ne pas être propre
Cela conviendrait-il ?
Aetius d'Ivrey
Ancien
Nombre de messages : 1466 Âge : 33 Date d'inscription : 07/02/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : La vingtaine (25+) Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet
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Lun 12 Déc 2011 - 10:03
