-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

 

 Où l'on laisse libre cour à sa malivolance.

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Entité
Modérateur
Modérateur
Entité


Nombre de messages : 1677
Âge : 823
Date d'inscription : 14/01/2008

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : Eternel.
Taille
: Infinie.
Niveau Magique : Non-Initié.
Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. Empty
MessageSujet: Où l'on laisse libre cour à sa malivolance.   Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. I_icon_minitimeMar 9 Avr 2013 - 18:43

Citation :
À l'intention de Galéas Malaspin , Sénéchal de Sybrondi

Il est connu que nostre baronnie depuis les lointains temps d'Ifchêl et d'Erestor, n'a plus connu de paix qui ne soient bafouées par les suzerains et suzeraines ayant montés successivement sur le trône de Sybrondil. La dernière en date fut Avelyne la Porta, dame Justicière d'Euphémion et prétendante au trône de la baronnie. Elle a occis notre ami, le signore Biaso, lors même que nos seigneurs se réunissaient pour choisir un nouveau baron, en la salle du Conseil. Et s'est proclamée baronne sans même l'accord du Roi, notre suzerain légitime, Eliam Ier Fiiram, Roi des hommes, béni par les Cinq soit son nom. Sachez que mes actes ont été guidés par ma conscience. Je ne prétend pas à la baronnie, mais je refuse d'endurer plus longtemps le joug d'une usurpatrice, qui n'a que le sang de l'un de ses pairs pour seule et unique légitimité. J'en appel à tous les seigneurs de Sybrondil afin qu'ils élisent un nouveau prétendant au trône, le plus sage et le plus brave de nous tous. Ou bien qu'ils avalisent la succession au trône de Dame Avelyne, sans pressions aucunes ni sang coulé. Parfois jusque dans nos propres terres et dans le nord de nostre pays, la Gouve, la terre est mise à feu et à sang par des brigands et des routiers, et à vostre grande honte, ni vostre office ni Dame Avelyne n'avez rien fait pour les en faire partir. C'est grand pêché à vous que d'avoir délaissez vos plus sacrosaints devoirs : la protection de l'innocent, du faible et de l'orphelin.

Mais il n'est point trop tard. Moi, Maciste Maldi, je marcherai à la têste de notre ban d'Aphel au grand complet. Et tout comme l'Olysseano, ce forain cupide, j'écraserai oncques brigands, routiers ou pillards que je rencontrerai, dans la Gaste et dans la Gouve. J’en appel à vous, messire et à tous ceux qui souhaitent relevés nostre terre et l'en débarrassé de l'immonde souillure du mal, de me rejoindre avec leurs hommes et leurs affiliés.

Que le Nocher et la Damedieu vous protèges et vous gardes en leur sainte bénédiction,

Maciste d'Aphel,

Régent d'Aphel et Maître de l'Hoirie



Les rumeurs et ouï-dire sont choses insidieuses, souvent teintées de bourderies bien apte à perdre le fol leur accordant grand'fiance. Mais il est en certaines dont l'esprit avisé s’accommode sans heurts, et la dernière à gagner Sybrond-la-cité était assurément de cette espèce; un bruit qui avant de gagner les halls du palais d'Erestor vivota une nuit durant dans les hostels borgnes de la basse-ville. Lorsque enfin elle s'approcha des oreilles probes de Galéas Malaspin, sire de l'Estyre, le bon seigneur se mélancolia et fut un instant tout ébahi : sa baronne la dame d'Euphémion, à qui il devait son titre de Sénéchal, aurait fait l'objet d'une méchante saisine en pays Aphélois. Non-pas d'une sorte à se vautrer dans la débilité, le gentilhomme s'avisa prestement et s'en alla devers le baillis de la captive susnommée - un parent et banneret de la prime ligné d'Euphémion - qui si informé fut grandement contrit, et après avoir loué la loialté de son ami Galéas s’attela à la rédaction de deux missives : la première moult dure à l'intention de l'Irún qu'il tenait dès lors en haine, lui sommant de libérer la dame et de s'en remettre à la justice du roy; et la seconde à ses cousins du nord, demandant l'apport de leurs gens pour le conflit qui s’annonçait.

Son office accomplie, Galéas se rendit auprès de ses confidents et soutiens, soient les bourgeois et capitouls du port endormi mais aussi d'Olyon et Tosalia. Liement reçu, car l'homme était bien aimé de ces notables qu'il n'avait eu de cesse de protéger des affres de l'époque depuis que la dame d'Othyll l'eut bombardé prévôt, il entreprit tout d'abord d’apaiser leurs cœurs inquiets. Si besognes il y avait, elle demeureraient loin de Sybrond et des côtes assura t-il. Restait alors à aviser comment mieux préserver leurs intérêts, ainsi bien entendu que ceux de leur baronne si encore elle vivait. S’efforçant longuement sur la nature de leur devoir, il fut finalement dit qu'un demi-millier de gens d'armes seraient levés en la ville et les bourgs alentours, tout armés et bien à point pour suivre la troupe en provenance de la Gouve. Toutefois, et tous s'accordèrent sur ce point, le Malaspin qui guiderait l'ost ne devrait faire montre d'aucune précipitation, chacun jugeant bel et bon d'éviter la bataille si telle chose fut possible. Non-pas que ces Sybrondains ne voulurent faire contraire à Aphel, la plus orgueilleuse ville qu'il soit, mais ils n'en tenaient pas pour autant la toute aussi présomptueuse dame Aveline en grande amitié, d'aucuns désirant en leur fort intérieur que le cheval cornu flottant des tours de l'Arsenal ne soit plus.

Les jours suivant furent marqués par la fébrilité, les bans convoqués se réunissant lentement tant le devoir se faisait rare en ce sud. Les troupes brigandes ayant sévis au nord du pays privèrent l'ost d'Euphémion d'une part de sa force, si bien que seules sept cents lances, routiers et gens de traits prirent la direction d'Aphel. En attendant la venue des citadins et leur sénéchal, ils s'installèrent dans le castel de l'Alcoll, mettant avec entrain les terres voisines à feu et à sang, terres qui avaient l'audace de répondre de l’autorité de la cité du lac. Si la dernière décennie avait vu défiler les barons et étêté les hautes sphère, cette guerre s’annonçait-elle terrible pour les petites gens.

Quant t'audit sénéchal, il achevait en cette mi-Favrius d’apprêter les milices communales, qui le lendemain s'en iraient rejoindre leurs compères au sud. Il avait deux ennéades durant résisté à l'envie de répondre à la lettre que Maciste avait fait parvenir à l'entièreté de la noblesse du pays au lendemain de son coup de main, pour y céder la veille de son départ. Il convient là de dresser un bref portrait du sire. Adroit et beau parleur, il avait su se montrer indispensable auprès des successeurs d'Ifchêl, outrepassant le sort que son pauvre sang bleu lui réservait. De tout temps tiraillé entre l'indolence et l'ambition, il voyait désormais qu'il s'était abandonné à cette première depuis la disparition de sa protégé la dame Ydria. Aussi envoya t-il tardivement une réponse, qu'il fit parvenir en grand secret à son destinataire, si courte et périlleuse qu'elle ne fut jamais posée sur parchemin, lui préférant la vive voix d'un homme de confiance. Il y affirmait en toute humilté son désir de revoir les pairs du pays siéger en bonne entente à l’élévation d'un baron de la lignée de Trigmar, au lieu de l'issue d'un bâtard tout naturellement portée à l'inceste, la violence et la sorcellerie. Ces quelques mots s'achevaient sur une formule sibylline : « Il me vient à grand'déplaisance quand mon devoir me mène ici à votre acontre, sachez toutefois que si par la grâce des dieux il avint que la besogne fut achevée ains ma venue, je n'aurai nulle volonté de poursuivre cette lutte. »




_________________
Ombre fugace
Maître de ton destin

-Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D.
Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/


Dernière édition par Entité le Jeu 9 Mai 2013 - 15:11, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Alexis d'Austra
Humain
Alexis d'Austra


Nombre de messages : 80
Âge : 28
Date d'inscription : 15/03/2013

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  29
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié.
Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. Empty
MessageSujet: Re: Où l'on laisse libre cour à sa malivolance.   Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. I_icon_minitimeJeu 11 Avr 2013 - 16:03

"Messire d'Austra, je ne suis pas certain de saisir la raison de votre présence ici..."

Le ton étant chevrotant. Un gaillard grand et sec aux doigts noueux était assis face à une table de bois ayant manifestement pris l'humidité, à peine éclairée pas la flamme mourante d'une bougie à demi fondue. C'était un petit local, situé dans une baraque de bois miteuse, dans lequel on avait sans doute peiné à entreposé une table et deux chaises, ainsi qu'une quantité inexplicables de livre poussiéreux et usés, que l'on avait laissé moisir dans un coin, sans jamais y avoir recours. Alexis, lui, était assit face au chauve squelettique, qui écrivait nerveusement des notes maladroites sur un parchemin neuf, du bout baveux de sa plume. De temps à autre, il trempait celui ci exactement six fois dans un pot d'encre à moitié vide avant de retourner à son scribouillage, dans un geste rituel et passablement agaçant, qui faisait systématiquement tiquer Alexis. Celui ci, les cheveux propres et la barbe soignée pour l'occasion, était vissé sur sa chaise bancale, les coudes lâchement posés sur la table grinçante. L'air las et usé par les dernières heures de conversation tournant à vide, il scrutait avec un ennui existentiel le scribe. Se raclant la gorge, il reprit.

"Comprenez bien, messire, que c'est dans un état d'esprit simple et dénué de tout intérêt, que j'ai souhaité rallier les forces fort diminuées des Ephois. Vous me dites ne pas comprendre la raison de ma présence ici...Mais monsieur, je vous le demande, doit-il vraiment y avoir une raison, autre qu'un élan du coeur qui guide mes actes, et mes pas, m'envoyant droit dans vos bras ? Il ne s'agit là que d'un de ces sursauts de l'esprit, qui un jour frappé par la clarté se demande "Mais, que fais-je ?", et décide de reprendre un droit chemin, embrassant dès qu'il le peut, la cause la plus noble ! Regardez moi, Achille. Ai-je l'air d'un de ces serpents qui sifflent de belles paroles, afin de charmer sa proie, et tromper les sens ? J'ose espérer que non !"

Achilles prit un air apaisant, incitant Alexis à reprendre son calme d'un geste amical de la main.

"Voyons Monsieur d'Austra, je vous en prie. Ne vous sentez pas insulté ! Je cherchais seulement à comprendre, la raison de votre venue..."

"La raison de ma venue ici, mon brave Achille, n'a d'autre attache que le désir de justice et le chemin de la vertu ! C'est l'envie du sacrifice, qui m'incite à présenter mon bras et mon arme à votre armée souffreteuse, qui fait bien pâle figure ! Qui sait quel danger rôde ces temps ci, et mon coeur gonflé de courage et de fierté me pousse à faire ce qui doit être fait ! Me battre pour ce qui doit être protégé ! Sacrifier mon or, mon temps, mes hommes - que dis-je ! - ma vie, pour ce qui mérite que l'on abandonne tout sans le moindre regret ! Voilà Achille, la raison de ma venue dans votre minable cabane parmi vos champs boueux, où sont plantés quelques soldats si chétifs et malades, qu'on eut cru voir des épouvantails alors qu'on rejoignait vos terres ! Ne comprenez-vous donc pas que cette aide que je vous offre, ces épées qui ne réclament rien d'autre que la justice sinon de la l'honneur, est tel le cadeau que vous envoient des dieux trop miséricordieux pour toute l'ingratitude que vous avez à leur offrir ? Vous devriez avoir honte, Achille, de questionner et mettre en doute, les plus sincères des sentiments, que sont la loyauté et l'indéfectible dévotion, qui font battre mon coeur !"

En féroce et avide interlocuteur, Alexis avait employé tout les moyens de l'agression par les mots, tiraillant Achille avec un ton cinglant et ô combien furieux. L'effet avait été immédiat - le pauvre homme avait pâli devant l'envolée colérique du mercenaire, se tassant sur lui même alors que le grand barbu l'attaquait de tout son être. Celui ci fut traversé d'un sentiment de plaisir intense alors qu'il voyait le misérable fonctionnaire subjugué par son appel direct aux émotions. Qu'il était simple de briser la volonté des pauvres gens. Il avait put constater Achille s'écrouler intérieurement alors qu'il l'acculait sous le flot de critique et de méchanceté. La partie était gagnée.

"Hum...je...oui, parfaitement monsieur d'Austra. Très...très convainquant, ça oui. Je suis vraiment navré d'avoir douté une seule seconde de la grande sincérité qui vous anime ! Vos hommes seraient en effet fort appréciés parmi les nôtre. Notre...légère faiblesse, comme vous l'avez si finement remarquée, serait fortement compensée par l'ajouts de quelques bras. Combien d'homme disiez vous ?"

"Cent-trente..." lâcha Alexis, l'air satisfait, se rasseyant sur sa chaise, un sourire aux lèvres.

"Je vois" répondit Achille, reprenant sa prise de note compulsive, au grand dam d'Alexis, qui eut un profond soupire.


****


"Donc, on a des nouvelles pour le contrat ?"

Il pleuvait ce soir là, dans la campagne de Sybrondil, près du castel de l'Alcoll. Le temps était aux nuages, et la profonde noirceur qui se profilait à l'horizon ne laissait rien présager de bon pour les heures à venir.

"Rien pour l'moment, mais ça viendra quand ça viendra."

Deux bonhommes vêtu d'armure simples se promenaient près des champs, probablement venu se dégourdir les jambes à quelques mètres du campement que l'on pouvait apercevoir non loin. Plusieurs dizaines de tentes avaient été installées, et quelques feux allumés, autour desquels des masses de soldats commençaient à se rassembler pour partager quelques histoires ou savourer un souper frugal. On pouvait entendre quelque vives disputes autour de sujets avoisinant généralement la thématique du rab potentiel de lard et de bouillon. Les deux soldats marchaient ici et là, sans destination précise, profitant simplement de l'air frais pour échanger quelques propos.

"L'chef à quand même de ces drôles d'idées. Un coup on pille un village pour quelqu'ptit nobliaux du coin, un coup on va en aider un autre. J'me d'mande où il se place niveau convictions."

L'autre eut un petit rire.

"Des convictions ? Fritz, c'est un mercenaire. Comme nous. Qu'est-ce que ça peut bien lui faire les motivations des uns et des autres, pour peu qu'il y à une bourse bien remplie au bout de la ligne ?"

"Tu dit ça, mais j'ai jamais vu l'chef s'servir copieusement en terme d'argent. C't'un drôle de gus, j'te dit. Il traîne un coup ici, un coup là, comme pour jouer avec l'feu, t'vois c'que j'veux dire ?" marmonna Fritz tout haut.

L'autre haussa les épaules.

"Pah. Qu'importe, après tout. Il nous trouve des bons contrats, et au bout du compte, on a une paye plus que suffisante pour écumer les auberges du coin. Et puis, j'aime bien visiter le pays" avait-il répondu, émettant un petit rire.

"T'sais Kenneth, l'gens comme toi qu'cherchent jamais à rien comprendre, i'finissent pas bien. Moi j'te dit qu'il tourne pas complèt'ment rond c'te chef."

Kenneth secoua la tête.

"Mais au diable tout ça ! Pourquoi chercher à comprendre tout ce foutoir que sont les relations ? Tout ça c'est de la politique obscure, de toute les manières ! Ces nobles se font la guerre un coup, et font la paix le jour d'après, pour un rien ! Ce n'est même pas de l'ordre du logique ! Le chef, il cherche simplement le profit de tout ça. Et vu comme ça s'emballe dans le coin, moi je t'assure qu'il a mi la main sur une mine d'or."

Fritz maugréa dans un coin, se tournant face à un arbre pour vider sa vessie.

"Quand même Kenneth. Tout ça, c'plus qu'un bon foutoir, j'te dit. Tu t'rend compte de c'qu'ça nous fais faire, au moins ?"

Kenneth, soupira, lassé.

"Et bien oui. Un coup on pille un village pour effrayer ces satanés paysans, un coup on rejoint l'armée pour combattre notre premier employeur. C'est ça la vie de mercenaire. J'te dit, Fritz. Le milieu militaire à trop déteint sur toi. L'honneur, la gloire, le prestige et toutes ces conneries" lâcha-t-il avec un sourire narquois.

"Ça sent les embrouilles j'te dit."


****

"Donc, Messire d'Austra ! Vos hommes feront partie du groupe en retrait, qu'on enverra prêter main forte aux premières lignes en cas de besoin. Il n'y aura pas que vous, mais votre rôle sera important tout du moins. Il faudra sans doute gérer quelques blessés."

"Mes hommes sont rompus aux premiers soins."

"Excellent. Et surtout...si les choses empirent au front, et que nos troupes battent en retraite paniquées, que devez vous faire ?"

"Et bien c'est simple. Nous retournons nos vestes, dégainons nos armes, et massacrons assez des vôtres pour persuader celui d'en face que nous sommes de son côté !" s'exclama Alexis, l'air enjoué.

Achille scruta en silence Alexis, de marbre. Celui ci tiqua légèrement, son expression tremblant quelque peu, avant d'éclater de rire. Après un bref moment, Achille se mit à s'esclaffer à son tour, gargouillant tant la plaisanterie lui semblait hilarante. D'un geste, Alexis porta son doigt au coin de son oeil sec, comme pour sécher une larme, continuant de rire de manière puissante et incontrôlée, avant de se reprendre.

"Nous sonnons la cloche pour rentrer dans le fort donc," reprit-il, reprenant son souffle, un sourire amusé aux lèvres.

"Et bien...voilà qui est mieux !" dit Achille, manifestement rendu plus décontracté par toutes ces pitreries feintes.

"Parfait; je retourne à mon campement dans ce cas, annoncer la bonne nouvelle aux hommes" déclara Alexis, se levant doucement, et tendant la main vers Achille.

Celui ci se leva doucement et vint serrer chaleureusement la poigne de fer du mercenaire.

"A demain, sieur d'Austra."

Alexis inclina doucement la tête et sortit de la cabane miteuse, se baissant légèrement afin de ne pas se cogner contre le bois pourri, l'encadrement de la porte étant manifestement fait pour des gens d'une stature moins importante que la sienne. D'un pas ferme et assuré, le mercenaire quitta le campement des armées de Sybrondil, pour rejoindre le siens, une centaine de mètres plus loin.

"Capitaine ! Capitaine !" cria une voix non loin

Alexis tourna la tête, apercevant la silhouette de Kenneth se détacher des ombres et accourir vers lui.

"Quelles nouvelles capitaine ?" dit-il, essoufflé après avoir manifestement couru sur une bonne distance.

"Les nouvelles, mon cher Kenneth, sont que nous feront front uni avec les armées de ce bon sénéchal."

"Donc nous laissons tomber le noble d'Aphel ?"

Alexis eut un rire fort et sincère.

"Ah mon brave Kenneth, n'avez vous donc rien appris en...trois ans de service chez nous ?"

"Je...je ne comprend pas capitaine" répondit le mercenaire, l'air intrigué.

"Rappelez vous dans ce cas, qu'afin de mener une mission à bien, tout les chemins sont à emprunter. Même les plus improbables." dit Alexis, en commençant à s'éloigner vers le campement.

"Mais...que faisons-nous dans ce cas ?"

"Comme toujours, mercenaire ! La victoire à tout prix. Et la victoire, c'est en l'occurrence le triomphe d'Aphel. J'espère que vous n'avez pas trop peur de vous salir les mains, Kenneth."

"Jamais Capitaine !"

"Parfait en ce cas. La traîtrise et le mensonge, dit-on, sont des maux bien salissants." siffla Alexis, une lueur sournoise brillant dans ses yeux, alors qu'il rejoignait le feu des campement, où s'amassaient joyeusement les membres de la troupes.

Kenneth eut un petit sourire, lançant un regard pervers au campement de Sybrondil non loin, avant d'emboîter le pas à son capitaine, se joignant à la masse formidable, de main d'Aost.




Dernière édition par Alexis d'Austra le Dim 14 Avr 2013 - 20:50, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Maciste de Soltariel
Ancien
Ancien
Maciste de Soltariel


Nombre de messages : 185
Âge : 35
Date d'inscription : 21/11/2012

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  24 ans
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié.
Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. Empty
MessageSujet: Re: Où l'on laisse libre cour à sa malivolance.   Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. I_icon_minitimeDim 14 Avr 2013 - 14:47

x


Dernière édition par Maciste de Soltariel le Mer 24 Fév 2021 - 1:25, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Entité
Modérateur
Modérateur
Entité


Nombre de messages : 1677
Âge : 823
Date d'inscription : 14/01/2008

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : Eternel.
Taille
: Infinie.
Niveau Magique : Non-Initié.
Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. Empty
MessageSujet: Re: Où l'on laisse libre cour à sa malivolance.   Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. I_icon_minitimeMar 23 Avr 2013 - 16:53

De crainte que la coterie Apheloise puisse aviser et imaginer sa force et ses pourvéances, ce qui serait dommage, Pietro de Foçia ordonna que ces bonnes gens soient menés au bourg voisin, sis entre deux menus valons, où l'on pourrait parlementer sagement. Hélas, loin de présenter les termes de reddition de la cité et la personne captive du malin d'Irun, ces bougres ne désiraient rien d'autre que d'ordonnancer la besogne où résidait leur dernier espoir. Tout naturellement porté aux violentes humeurs, l'Ephois ne s'en priva pas et chassa durement ces suppôts de la félonie, martelant au moinillon que sa prud’homie résidait en leur liberté, là où sa douce cousine demeurait encagée par ces singes.

Non-pas que cet homme au cœur bien dur ne s'en souciasse excessivement, toute baronne qu'elle était, la damoiselle demeurait sans héritier. Son sort était désormais l'affaire des dieux. Plus inquiétant était le foison d'hommes d'armes que le freluquet d'Aphel avait rassemblé sous sa bannière, et la présence de-lez lui des moines du Nocher de Marneterre, terrible affront pour l'homme pieu qu'était le baillis de la Gouve. Il ne pourrait alors y avoir de fin à ces haines et tribulations adonc, du moins sans encourir un risque qu'il jugeait démesuré. Les hommes de ce gras Malaspin briseraient ce fragile équilibre, dès lors qu'ils quitteraient la ville de Tosalia, où l'on disait que les Sybronds se tenaient bien à leur aise, se rafraîchissant dans ce port riant qui sied en leur chastellerie. Aussi Pietro fit-il garnir les hauts murs du castel de l'Alcoll de son ost, abandonnant à contrecœur et le campement et le village vidés de leurs gens, envoyant mander le capitaine d'Austra parti il y a peu capturer une place forte voisine que l'on disait tenue par un homme malade et son vieil écuyer.

Il dicta aussi deux missives, brèves mais lourdes de sens : la première à l'intention du Sénéchal qui se devait faire grande hâte, sans toutefois engager l'ost suderon seul ; l'autre à la personne du duc de Soltariel, l'informant des meschéances qu'actionnait le malhomme Maciste, au nom du jeune Alastein qu'il déplorait à voir abuser de la sorte. Il n'avait toutefois guère de foi en ce nouveau couple ducal qui n'avait pas la poigne de la feue Inès, ayant de surcroît bataillé en son jeune âge lors de la guerre de sucession de Berontii, du coté des vaincus.

_________________
Ombre fugace
Maître de ton destin

-Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D.
Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/
Revenir en haut Aller en bas
Maciste de Soltariel
Ancien
Ancien
Maciste de Soltariel


Nombre de messages : 185
Âge : 35
Date d'inscription : 21/11/2012

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  24 ans
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié.
Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. Empty
MessageSujet: Re: Où l'on laisse libre cour à sa malivolance.   Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. I_icon_minitimeDim 28 Avr 2013 - 15:35

x


Dernière édition par Maciste de Soltariel le Mer 24 Fév 2021 - 1:25, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Entité
Modérateur
Modérateur
Entité


Nombre de messages : 1677
Âge : 823
Date d'inscription : 14/01/2008

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : Eternel.
Taille
: Infinie.
Niveau Magique : Non-Initié.
Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. Empty
MessageSujet: Re: Où l'on laisse libre cour à sa malivolance.   Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. I_icon_minitimeMar 30 Avr 2013 - 11:20

Ces nouvelles vinrent assez-tôt au logis du baillis, que les gens d'Aphel qui étaient-là venus faire frontière avec eux avaient tantôt profité de la nuit pour se retirer coiement, abandonnant ce pays aux brigandages des Ephois. Tout ébahi, car il lui avait paru que ces gens n'avaient d'autre volonté que de prendre la place par assaut ou par faim, Pietro sut lors que son ennemi était affligé de cette couardise bien propre aux félons, qui ne s’aperçoivent que trop tard de la porté de leurs actes. Déçu toutefois que cette vile ruse l'ai privé de la besogne qu'il aurait sans doute forcé, et soucieux du coût de l'affaire, il envoya force de lances et routiers s'assurer que la retraite de ces vilains ne soit pas trop aisée, tout en mettant à profit l'or et le bétail des gueux ainsi forfaits par leur seigneur. Lui-même s'aventura à l'est, devers le donjon que le jeune capitaine d'Austra environnait à une demi-journée de cela, la place d'un vieux banneret de la Gaste, que l'on disait trop sénile pour s'acquitter de son devoir d'ost mais aussi pour défendre son bien.


*****

La haute tour du Mirtifère offrait une vue imprenable sur la petite ville fortifiée qu'était Tosalia, de ses salines et récifs traîtres se tapissant dans la pénombre. C'était là, tout prévôt qu'il était, que Galéas avait patienté près de six jours durant, repoussant sans cesse le devoir que le vieillard d'Euphémion n'avait de cesse de lui rappeler. Son attention n'était pas cette nuit toute obnubilée par les lueurs dansantes des hostels en deçà, mais par la frêle chandelle illuminant le parchemin sur lequel il s'était efforcé une nuit durant, en la compagnie du clerc Jabias qui portait sur lui le sceau de l'Irún. Pas une lettre authentique, écrite et scellée sous le regard des dieux, mais une liste des demandes de celui qui non sans quelque complaisance assurait parler aux noms de tous les bourgeois et menus-métiers des bonnes villes de Sybrond, Olyon et Tosalia. Car le jeune régent d'Aphel, non content de ses droits sur la Gaste, entretenait secrètement d'infamantes ambitions sur le trône du pays, que seul notre bon Malaspin saurait assouvir. Dès lors, il convenait que l'appétit de ce dernier soit lui aussi comblé ; de l'or et des titres oui, mais aussi un abandon de tout profit sur le commerce des navieurs. Plus que ces considérations terrestre, une union se devait toutefois sceller un si accerte engagement. Et il n'était pas sans savoir qu'à la veille de sa rébellion l'intéressant épousait une dame d'Estrévent, usant sans doute du dot afin de financer cette première. Aussi notre homme ne requérait rien de moins que le premier fruit de cette union s'unisse à sa propre fillette en bas-âge , qu'il assurait être un prix à la hauteur des tribulations qui l'attendaient. La missive cachetée, il ne restait alors à Jabias que de s'en repartir dans le plus grand secret ; Galéas empruntant le lendemain ce même chemin avec son ost.

_________________
Ombre fugace
Maître de ton destin

-Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D.
Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/
Revenir en haut Aller en bas
Maciste de Soltariel
Ancien
Ancien
Maciste de Soltariel


Nombre de messages : 185
Âge : 35
Date d'inscription : 21/11/2012

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  24 ans
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié.
Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. Empty
MessageSujet: Re: Où l'on laisse libre cour à sa malivolance.   Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. I_icon_minitimeDim 5 Mai 2013 - 17:42

x


Dernière édition par Maciste de Soltariel le Mer 24 Fév 2021 - 1:26, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Entité
Modérateur
Modérateur
Entité


Nombre de messages : 1677
Âge : 823
Date d'inscription : 14/01/2008

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : Eternel.
Taille
: Infinie.
Niveau Magique : Non-Initié.
Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. Empty
MessageSujet: Re: Où l'on laisse libre cour à sa malivolance.   Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. I_icon_minitimeLun 6 Mai 2013 - 17:33

Alors même que ses ennemis œuvraient moult secrètement pour sa perte, Pietro jouissait de sa dernière conquête, soit ce menu donjon marchissant la Gaste qu'il avait dérobé au lendemain de sa venue. Rusant et renardant, celui que l'on surnommait « le mauvais » avait su profiter de la longévité et de l'avarice du vieux châtelain, aussitôt trahi par un écuyer en manque de probité. Plénitude que troublait néanmoins le silence du Malaspin, poussant notre baillis à multiplier les messagers qui semblaient comme disparaître. Enquérant assez vigoureusement, la cause se révéla et l'homme fut à nouveau affligé par l'effronterie de Maciste, qui loin de regagner son lac avait bifurqué vers l'est et logeait avec ses gens dans un bosquet non loin de Tosalia, espérant certainement tomber sur les milices si jamais ces dernières osaient issir de leurs murs. Aussi rassembla t-il son ost essaimé au plus vite qu'il put, garnissant aussi légèrement qu'il ne l'osait les castels de la marche, et s'en alla prudemment devers ce trublion, qu'il se jura de ne plus mésestimer.

L'ost de Sybrond se mit en branle au lendemain de la seconde et dernière visite du clerc Jabias, sous l’œil inquiet d'un patriciat n'aimant que trop peu la guerre. Assemblage éclectique des milices des trois cités-libres, de quelques chevaliers et riches bourgeois montés et de centaines de menus-métiers levés à la hâte et haïssant trop Aphel pour rester coi plus longtemps, c'était près de sept cents âmes que Galéas guidait là à la meschéance. Il s'entretint ce soir même avec ses capitaines, s’efforçant de convaincre chacun du bien-fondé de son entreprise qu'ils se devaient de tenir en grand secret. On s'engagea lors dans un terrain boisé et vallonné, où pullulaient depuis peu les rumeurs de brigandages, sans toutefois inquiéter la colonne bien armée qui se tenait dans l'appréhension de gagner la plaine où s’affrontaient les deux partis.

_________________
Ombre fugace
Maître de ton destin

-Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D.
Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/
Revenir en haut Aller en bas
Maciste de Soltariel
Ancien
Ancien
Maciste de Soltariel


Nombre de messages : 185
Âge : 35
Date d'inscription : 21/11/2012

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  24 ans
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié.
Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. Empty
MessageSujet: Re: Où l'on laisse libre cour à sa malivolance.   Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. I_icon_minitimeMar 7 Mai 2013 - 13:06

x


Dernière édition par Maciste de Soltariel le Mer 24 Fév 2021 - 1:26, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Entité
Modérateur
Modérateur
Entité


Nombre de messages : 1677
Âge : 823
Date d'inscription : 14/01/2008

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : Eternel.
Taille
: Infinie.
Niveau Magique : Non-Initié.
Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. Empty
MessageSujet: Re: Où l'on laisse libre cour à sa malivolance.   Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. I_icon_minitimeJeu 9 Mai 2013 - 15:09

La triste monotonie de la marche de l'ost fut momentanément froissée à la vue de l'imprudent se tenant sur son chemin, lame au clair. Si informé, Galéas appela deux varlets et le frère bâtard qu'il avait de chevalier, leur mandant de « chevaucher tantôt devers ce bougre et aviser ses intentions », dissimulant la faiblesse de sa propre vue qui par cette chaleur lui faisait défaut. Ces fidèles cavaliers s'élancèrent et environnèrent l'homme, ne manquant pas de remarquer sa noble contenance mais aussi les traces qu'il n'était pas seul. Se tenant en grand doute, ils questionnèrent le jeune damoiseau qui se révéla être l'instigateur de tous les maux frappant le bon pays. Mais si ses deux compagnons restaient pétris d'incertitudes, le chevalier qui n'ignorait rien des machinations de son parent en fut réjoui et invita le sieur d'Aphel à se départir de ses gens et de faire parlement avec icelui.

Rencontrant son nouvel allié à mi-chemin de leurs routes respectives, il convenait d'abord de gagner sa fiance qu'il ne semblait accorder trop légèrement, qu'il ne demeure de faille que les Ephois sauraient autrement mettre à profit. Aussi Galéas suggéra t-il d'accompagner l'Irún à son campement, qu'ils puissent avoir conseil sur comment mieux leur porter dommage. Affable et prudent, il fit bonne chère en la compagnie des capitaines Gastois, honorant très grandement et liement leur gentillesse. Et, lorsque chacun fut contenté et les mœurs adoucies, il se leva et leur dit : « Entrementes que nous festoyons ici, les parents de la dame d'Euphémion s’efforcent méchamment à la perte de votre seigneur. Or le régent d'Aphel, qui est un sage et vaillant homme, œuvra à la bonne fortune des gens des cités-libres en se saisissant de la bâtarde prétendante, tout comme elle le desservie, et pour cela nous le regracions. Et dès lors qu'il se trouve en grand'péril, c'est volontiers que nous marcherons à ses cotés, tous comme nous appuierons sa régence du pays, en l'attente qu'un héritier légitime de la lignée de Trigmar nous revienne. Comme gage de mon amitié, je lui prie d'accéder à l'union de nos deux lignées, par le biais de nos jeunes enfants, aussitôt que la chose sera possible. » Et ainsi le subtil Malaspin se prévenait de tous meschefs inopportuns de la part de son jeune ami, du moins l'espérait-il.

De retour à son campement tout bien cerné de bailles, il s'assura que tous savaient où gisait désormais leur loialté avant de profiter d'un sommeil sans songe. Les deux osts s'unirent dès le lendemain, progressant en bon ordre vers les marches contestées. Mais si les nobliaux et riches hommes avaient acceptés sans heurts cette trahison, les petites gens qui haïssaient et jalousaient la cité du lac autrement plus que la jeune et jolie Avelyne virent leurs consciences durement éprouvées, expliquant les quelques rixes entre les piétons des deux partis. Le sol s’aplanissant et les arbres se raréfiant, ont apprit ce même surlendemain que les Ephois étaient tous proches, désireux de livrer bataille.

_________________
Ombre fugace
Maître de ton destin

-Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D.
Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/
Revenir en haut Aller en bas
Maciste de Soltariel
Ancien
Ancien
Maciste de Soltariel


Nombre de messages : 185
Âge : 35
Date d'inscription : 21/11/2012

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  24 ans
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié.
Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. Empty
MessageSujet: Re: Où l'on laisse libre cour à sa malivolance.   Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. I_icon_minitimeSam 18 Mai 2013 - 16:15

x
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. Empty
MessageSujet: Re: Où l'on laisse libre cour à sa malivolance.   Où l'on laisse libre cour à sa malivolance. I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Où l'on laisse libre cour à sa malivolance.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Les souvenirs que l'on laisse [Azra]
» A défaut du pardon, laisse venir l'oubli. | Sickert
» Des Miracles dans la Cour
» Aëona Lynfëan [En cour]
» [Cour] Entraînement sous le soleil d'été [Eth]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Miradelphia :: PÉNINSULE :: Duché de Soltariel :: Comté de Sybrondil-
Sauter vers: