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 Le Bélier n'est point mort.

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Blanche d'Ancenis
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Blanche d'Ancenis


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MessageSujet: Le Bélier n'est point mort.   Le Bélier n'est point mort. I_icon_minitimeVen 21 Juin 2013 - 11:51


Pv Jérôme



Le Bélier n'est point mort. Vava10
Madeleyne d'Ancenis
Les tragédies surviennent lorsqu'on s'y attend le moins. C'était le cas pour la disparition tragique du Marquis d'Odélian. Les quelques jours qui avaient suivi la présumée mort de Grégoire d'Odélian, furent chaotiques pour Madeleyne qui ne s'était pas une seule seconde attendue à un si bien malheureux destin. Elle profitait encore des joies de la maternité, son fils, déjà fort grand et robuste pour son si jeune âge et l'idée de perte son mari adoré ne lui avait pas une seule seconde frôlée l'esprit. Les premières minutes qui suivirent la nouvelle furent aussi douloureux qu'un poignard dans le coeur, la souffrance fut telle qu'elle manqua de défaillir l'ombre d'un instant. Les heures suivantes, elle s'arma de courage et après avoir envoyé des lettres express de secours à sa famille et à la famille de Grégoire, elle fit réunir les gens les plus proches du Marquis, parmi eux le Baron d'Etherna ne faisait pas exception. Elle savait tout l'affection que lui portait son défunt époux. Madeleyne savait aussi qu'il était un Seigneur loyal comme on en fait peu encore à ce jour et elle appréciait cette qualité. Il fallait désormais annoncer cela au peuple, à ses vassaux tout en faisant preuve de fermeté et ne montrer aucune faiblesse afin d'éviter toutes tentatives de rébellion car même si le chagrin l'affligeait, Madeleyne d'Ancenis, Marquise d'Odélian ne pouvait faire son deuil sans régler les questions de sa légitimité sur le trône du Marquisat. Il fallait qu'elle assure à son fils un avenir. Il fallait affirmer la pérennité de la famille Odélian sur ses terres car la Marquise, ancenoise dans l'âme, mettait un point d'orgue à ses valeurs. Ainsi Madeleyne dut prendre en main son destin, non sans aide.

En ce jour funèbre, la famille Ancenis s'était réunie pour les obsèques du Marquis ainsi que l’entièreté de ses vassaux. Après la disparition du Régent, vint l'extinction de leur suzerain. Les Prêtres de Tyra étaient présents et s'étaient attelés aux rites funéraires de coutume dans la région. Là, où était censé reposer ses restes, sans doute dans le caveau familial fut érigé une grand statue relatant ses hauts faits d'armes et exacerbant envers le feu Roi, Eliam Ier. Les pleurs des femmes cédèrent bientôt à un silence instaurée par Madeleyne d'Ancenis, elle-même, qui ouvrait le cortège funèbre en direction de la salle du trône de la Demeure d'Odélian. En effet, les vassaux étaient invités à renouveler leurs vœux auprès du nouveau suzerain en la personne du fils de Grégoire d'Odélian et de Madeleyne d'Ancenis qui assurerait la régence tant que ce dernier ne serait pas en âge de gouverner. Après tout, elle demeurait Marquise et ce même après la mort de son mari. Ce Marquisat lui revenait de bon droit. Elle avait appris à aimer ce pays. Elle avait appris à connaître les gens de son défunt époux, elle avait appris à se lier d'amitié avec les vassaux du Marquis et plus particulièrement leurs épouses avec qui elle entretenait de bon rapport. Odélian était son nouveau chez elle et Madeleyne courrait des jours heureux en ces terres. C'est pourquoi, elle ne désirait pas abandonner le Marquisat de son époux. Elle était désireuse de continuer son œuvre, en prenant bien soin des jardins que Grégoire adorait tant. La Marquise était prête à se battre pour ça et elle savait qu'elle n'était pas seule.

Ainsi en cette salle d'apparence si froide, Madeleyne d'Ancenis se livra à un discours poignant, contant sa tristesse face à la disparition de son mari, racontant toutes ces choses qui faisaient qu'avait fait Grégoire pour Odélian qui était au départ un Comté qu'il avait élevé au rang de Marquisat et que sans l'aide de ses vassaux, rien de tout cela ne serait arrivé. Elle énonça les points centraux que ce qui faisait un Odélian.  Après cela, Madeleyne invita ses « sujets » à renouveler leurs hommages.


Dernière édition par Blanche de Hautval le Ven 21 Juin 2013 - 16:44, édité 1 fois
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Jérôme de Clairssac
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MessageSujet: Re: Le Bélier n'est point mort.   Le Bélier n'est point mort. I_icon_minitimeVen 21 Juin 2013 - 13:57

Jérôme se trouvait à Odélian, dans une chambre qui avait été mise à sa disposition pour le funeste évènement. Il se tenait la tête entre les mains, assit sur la chaise qui se trouvait derrière le bureau dans l'antichambre et il se souvenait. Comment tout pouvait basculer en aussi peu de temps. Le destin était une chose bien mystérieuse, il pouvait forger des héros et des royaumes mais dans l'instant suivant tout détruire. La péninsule se relevait tant bien que mal sous la régence d'Aetius d'Ivrey, il était allé de victoires en victoires et il avait débuté la réunification en faisant rentrer dans le rang les belligérants. Oësgard avait enfin terminé sa guerre civile et Serramire avait bien entamé sa réunification sous la bannière de Brochant qui était devenu le nouveau marquis. Après plusieurs échanges de courriers, Grégoire avait pardonné la campagne de Jérôme à Serramire même si ce dernier ne voyait pas ce qu'il avait de mal dans son entreprise. Le marquis avait comprit la nécessité d'une telle épopée et bien que ne l'appuyant pas et laissant son vassal se débrouiller et se faire les dents, il ne lui mit pas de bâtons dans les roues, leur amitié étant plus forte que d'éventuelles dissensions. Fort de tout cela, la paix semblait se profiler et tout rentrait dans l'ordre mais c'était sans compter sur ce destin si cruel et changeant.

La nouvelle arriva par un messager aux couleurs d'Odélian. Il avait usé sa monture et il était lui même harassé, ne s'étant pas arrêté pour dormir. Il était porteur d'une lettre mais la première surprise fut que l'expéditeur n'était pas le marquis mais son épouse. Jérôme lu et son cœur manqua un battement. Le marquis était mort alors qu'il était parti à la chasse. Quelle terrible nouvelle que celle qui venait l'assaillir. Jérôme espérait que cela n'allait pas se traduire par de nouveaux conflits interminables, il en avait soupé de toutes ces guerres, il avait envie que ses soldats puissent enfin souffler et se reposer après les efforts qu'ils avaient fournit avec les campagnes successives de Sainte Berthilde puis de Serramire. Une chose était certaine, l'armée ethernienne n'était plus constituée de jeunes recrues sans expérience depuis ces derniers mois. La nouvelle était donc très importante et nécessitait une action sans tarder, sinon les choses pourraient dégénérer. Il laissa le messager aller se restaurer et se reposer en attendant la réponse et il se mit à réfléchir. Grégoire était un dirigeant fort et son pouvoir l'était aussi mais il n'était pas à exclure quelques nobliaux avides de liberté ou de mauvaises intentions. La nuit fut courte et les ordres fusèrent dans toutes les directions, les rues d'Etherna furent parcourues par nombre de pages qui couraient dans tous les sens pour donner les instructions. Le lendemain matin, le messager repartait à bride abattue avec un cheval frais et dispo vers Odélian alors que les hommes se préparaient. Jérôme avait décidé de rallier immédiatement Odélian avec sa garde sauf qu'au lieu des dix hommes habituelles qu'il prenait avec lui pour sa protection durant le trajet, cette fois-ci ils étaient une centaine, des vétérans loyaux. Non pas qu'il avait envie d'envahir Odélian et de s'emparer du trône, nullement, mais surtout qu'il fallait que la sécurité de l'épouse du marquis ainsi que son enfant soit assurée, un assassinat n'était jamais loin dans ce genre de situation. La route parut plus longue que d'habitude mais ils finirent par arriver en vue de la ville, ils entrèrent et Jérôme demanda une audience à la marquise aussi vite que possible. Ils discutèrent longuement ce jour la, en privé.


Tous les vassaux avaient été convié et il avait été explicite qu'une absence serait de mauvais augure. De toute façon, nombre des nobles appréciaient leur seigneur et il ne fallut pas longtemps pour que le château déborde de monde. Les auberges également avait été prise d'assauts par les nobles ne pouvant pas loger à la citadelle et les bourgeois et gueux venues assister à l'enterrement de leur seigneur. Le jour de l'enterrement, les pleurs étaient de rigueur chez les dames, le peuple se lamentait sur le passage du cortège qui se dirigeait vers le caveau familial, les prêtres de Tyra à l'avant en compagnie de Madeleyne. La cérémonie se passa très bien, si l'on pouvait dire cela, l'évènement était solennel. Une fois celle-ci terminée, tout le monde se dirigea vers la citadelle et dans la salle du trône comme c'était convenu. Une fois que tout les vassaux furent entrés, Madeleyne prit la parole, elle rompit le silence qui s'était installé. Elle fit un discours sur sa tristesse puis elle entreprit de retracer les exploits de son époux, le fait qu'il ait levé le comté au rang de marquisat et qu'il ait amené la gloire sur ses terres et les nobles qui en font parti. Elle mit en avant les vassaux, en relevant que sans eux, rien de tout cela n'aurait pu voir le jour et elle parla de bien d'autres choses poignantes. Des lueurs s'étaient allumées dans les yeux de l'assemblée, comme quoi elle avait réussit à marquer les esprits, elle se positionna ensuite pour recevoir de nouveau les hommages envers le fils de Grégoire et elle même en tant que régente jusqu'à ce qu'il puisse diriger à son tour.

Attendant ce moment, Jérôme s'avança immédiatement, ils s'étaient entendus sur la façon de procéder. Le baron s'approcha de la marquise d'Odélian, il tira son épée et posa un genou à terre. Il présenta ensuite l'arme qui résidait dans ses paumes en les levant au dessus de sa tête et il refit ses serments bien fort afin que tous puissent l'entendre. Il fit la promesse que Etherna serait présente pour épauler Odélian et assurer la protection de la dame et de l'enfant. Les mots étaient limpides que quiconque attenterait quelque chose contre la marquise ou son fils aurait affaire avec Etherna. Une menace voilée et une promesse que Jérôme était toujours loyal envers les Odélians même maintenant que le marquis était mort. Il se releva et se permit à son tour un petit discours sur Grégoire, son mentor, celui dont il avait été l'écuyer avant de devenir un ami. Il fit allusion à sa détermination à élever les terres et qu'il fallait maintenant, plus que jamais être uni afin de ne pas perdre tout ce qu'il avait réussit à accomplir. A la fin de son discours, les yeux brillaient de plus en plus, non de chagrin mais de ferveur. A la fin de son monologue, beaucoup plus bref que la marquise pour ne pas lui voler la vedette, des applaudissements et quelques cris de gloire furent poussés. Le suivant à venir, le second et le dernier qui était prévu d'avance, s'avança à son tour. Il s'agissait de Romain Ferrois dit le juste, il était pour beaucoup un exemple de droiture ainsi qu’un excellent bretteur et il était très respecté pour cela. Il possédait des terres à l'est de la châtellenie de Prademont, au nord d'Odélian, à la frontière avec Alonna et il était l'un des favoris de Grégoire. A son tour il renouvela son serment envers la marquise et le fils de Grégoire avant de revenir dans la foule. Le ton était donné et il ne fallu pas longtemps pour que tous les nobles suivent les uns après les autres, tous heureux de pouvoir refaire les serments qui les avaient lié à Grégoire. Dorénavant, ils étaient vassaux de son fils et ils obéissaient à sa mère en tant que régente. Le marquisat ne risquait pas de sombrer dans la déchéance que Serramire avait subit durant trop d'années.


Dernière édition par Jérôme de Clairssac le Jeu 4 Juil 2013 - 12:41, édité 2 fois
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Blanche d'Ancenis
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Blanche d'Ancenis


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MessageSujet: Re: Le Bélier n'est point mort.   Le Bélier n'est point mort. I_icon_minitimeVen 21 Juin 2013 - 16:40

Le Bélier n'est point mort. Vava10
Madeleyne D'Ancenis
La tension était palpable dans cette salle, Madeleyne attendait avec une certaine angoisse que le premier vassal s'avance. Elle avait toujours redouté qu'aucun ne fasse le premier pas et ce malgré sa discussion avec Jérôme. Face au trône abandonné, siégeant au côté de son fils porté par sa soeur, la Comtesse et Baronne de Velteroc et Hautval, Madeleyne avait cette expression déterminée sur les traits. Blanche, son ainée, en fut même étonnée, elle avait rarement vu sa cadette aussi résolue. D'ailleurs, cela rendit fier leur père, Raymond d'Ancenis, tout aussi présent et en retrait. Elle fut soulagée lorsqu'elle le Baron d'Etherna ne tarda même pas à venir poser un genoux au sol et lui présenter son épée. Un sourire tendre à son encontre raviva les lèvres de la Marquise qui se saisit de l'épée et t’astreignit à la coutume de l'épée, vint ensuite le rituel du baiser lors de ce nouvel hommage. Elle ne s'y attarda pas. Lorsqu'elle eut fini, elle fixa cette foule qu'il acclamait et ses regards fiers portés sur elle. Elle était heureuse de savoir que tous étaient loyaux à Grégoire, à son défunt époux. Elle était heureuse que tous s'unissait dans l'unique but de continuer cette oeuvre qu'avait mis en place Grégoire. Ses lèvres murmurèrent un merci tandis que le Baron se reculait pour laisser sa place aux nobles. Le Seigneur de Dens puis le Seigneur d'Assar et tous les autres se succédèrent ainsi se pliant à la cérémonie du Glaive et du Baiser. Pas un seul n'avait manqué à l'appel. Pas un seul n'avait montré des dissidences et ce malgré les tentations.

Après cette cérémonie d'hommage rendue à la Marquise, Régente d'Odélian, on fit un grand festin malgré cette heure noire. Le vin de Hautval coula à flot. Le fromage d'Odélian fit honneur. Le Banquet se termina sans incident. Mais tout cela n'était pas fini. Une réunion privée avec les différents Seigneurs du beau pays Odélian et d'Etherna fut mise en place. On acta diverses décisions relevant de la nouvelle administration d'Odélian et on décida que Madeleyne resterait au pouvoir du Marquisat secondé par un conseil d'états généraux qu'étaient les fiefés les plus importants des terres et que Jérôme de Clairssac serait nommé Régent- Bailli des terres. Évidemment, on agença cela de telle façon à éviter de raviver la sombre histoire de cette rébellion. Les Odélians étaient toujours au pouvoir et récompensait la fidélité d'Etherna à leur encontre. Odélian signa par la même occasion divers traités d'alliance avec Velteroc, Hautval.


Ainsi en ce jour solennel, la Marquisat d'Odélian fut régenter par Madeleyne d'Ancenis fortement appuyée et aidée par le baron d'Etherna, Jérôme de Clairssac ainsi que par un conseil de nobles loyal et fidèle à la cause odéliane
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