Courtoise visite d'un épisodique bienfaiteur [PV Maélyne]

L’on s’engouffrait de plus en plus dans le mois de Barkios. Maélyne avait fait quelques visites et rencontré plusieurs nouvelles têtes comme l’héritier de Versmillia ou encore la propre sœur de De Clairssac avec qui elle s’est liée d’amitié. Ces voyages lui ont servi non seulement à obtenir des réponses à ses questions, mais aussi à officialiser l’alliance qui commençait à sortir des échanges entre Bastylle et Lourmel.

En rentrant, la Dame s’accorda donc une journée de « congé forcé » offrant les responsabilités du jour, qui était surtout d’écouter les revendications et les demandes du peuple, à Céodred. Intendant de Lourmel en charge de celle-ci lorsque la Dame n’était pas disponible.
Cette journée commença par une visite au tombeau familiale. La Dame se recueillit alors sur la tombe de ses ancêtres en s’arrêtant plus longuement sur celle de sa bien-aimée sœur.

Elle y déposa ses fleurs préférées, pria la déesse et finit par verser quelques larmes. Cette journée passa très vite malheureusement. Elle avait tant à faire auprès de sa fille. Le lendemain, Céodred lui apprit la venue du seigneur de Casteldulac, elle demanda alors à ce qu’il soit très bien accueillit.

Vint alors le quarantième jour de Barkios et l’arrivé du seigneur que Maélyne attendait avec un peu d’impatience. Lorsqu’ils arrivèrent au sein du château, ils furent accueillit comme le voudra le protocole et les traditions. Les serviteurs leurs offrirent alors une fleur Blanche puis les invita à s’installer dans la grande salle où des mets leurs étaient fournis.

Maélyne quant à elle, les y attendait. Une fois qu’ils étaient arrivés, elle salua le seigneur d’une petite révérence avec hochement de tête puis salua les chevaliers qui l'accompagnait.

« Je vous souhaite la bienvenue au sein de mon château Messires.  Restez donc le temps qu’il vous plaira. »

La Dame les invita donc à se sustenter. La table était remplit de pains, de fromage, d’un jambon et de fruits en tout genre. L’on était au matin, nulle besoin d’un ragout pour satisfaire les papilles.

« Je suis heureuse d’enfin pouvoir vous rencontrer Messire. Les derniers évènements m’ont empêché de vous remercier comme il se doit d’avoir secouru ma défunte sœur. »

Commença-t-elle à dire.

« J’ai entendu dire que vous vous en vouliez quant à sa mort, mais sachez qu’elle l’a été à cause d’un poison, que l’on lui a administré dès sa capture sur le chemin de Serramire. Elle était, malheureusement, déjà condamné alors qu’elle venait tout juste de se faire enlever. »

Maélyne espérait que cela soulagerait l’esprit de l’homme comme elle espérait que Jérôme ferait de même.