Cornélia d'Anoszia - Noble dame

Équipement :
Bijoux. Un bijou qu'elle ne quite jamais est une bague ornée d'une simple émeraude qu'elle porte à l'annulaire droit. Cette bague appartenait à sa mère et elle en a hérité à la suite de son décès.

Animaux. Elle a tendance à s'accompagner de ses rapaces lorsqu'elle va se promener à l'extérieur pour se distraire. Évidemment, lors de ses sorties, elle détient un large et robuste gant de cuir afin que ses oiseaux aux serres tranchantes ne puisse lui faire du mal.

Vêtements. Bien qu'elle ne s'en vante pas, Cornélia détient différentes types de robes pour différents type d'évènements. Par exemple, elle ne portera pas sa plus belle robe de soie pour aller s'occuper de ses faucons dans le volière ou pour monter à cheval.


Description physique :
Du haut de ses 1m72, Cornélia ne passe pas inaperçue avec son joli visage aux grands yeux verts et ses courbes attrayantes. Elle prend bien soin d'elle-même, c'est-à-dire que ces ongles sont toujours bien taillés, ses cheveux bruns bien coiffés et sa robe bien brossée et à la dernière mode. Étant une femme très active, Cornélia a toujours été en santé hormis quelques rhumes saisonniers ici et là. Elle adore les bijoux et ce qui a tendance à briller et ne se gêne pas pour en porter lors de ses sorties en public. Elle n'a que très peu d'affection pour le maquillage, ce pourquoi elle évite d'en abuser, un peu de poudre sur son nez et du rouge sur ses lèvres lui suffit amplement.  Elle se maintient toujours droite et ne montrerait aucun signe de faiblesse en public. Toujours élégamment vêtue, elle marche avec grâce et ne prendrait jamais de airs de roturières. Cependant, il lui arrive parfois de se parer d'une certaine modestie, l'idée étant de vouloir charmer avec son intelligence plutôt que par ses parures.

Description mentale :
Cornélia est dotée d'une nature prudente, l'avenir et la réputation de sa famille lui tenant très à cœur. Malgré son côté ambitieux, elle préfère se mêler très peu à la politique et prend soin de ses propres affaires ou des membres de sa famille. Elle attend patiemment que son père lui trouve un mariage avantageux. Cette attente démontre très bien sa patience et sa docilité envers le patriarche de la famille, bien qu'elle n'obéisse pas totalement au doigt et à l'œil. Elle possède une petite facette rebelle, mais jamais elle n'oserait poser des actions ou prendre des décisions pouvant entacher l'honneur de sa famille. Très studieuse, il lui arrive parfois de se vanter d'avoir lu tout ce qu'il y avait à lire dans la bibliothèque de la demeure des Anoszia. La jeune femme est très fière de ses connaissances et en a hérité un esprit plutôt calculateur qui peut bien faire la fierté de son père. Malgré son rang dans la société, elle préfère garder une apparence relativement modeste, ayant l'espoir que son futur époux puisse l'aimer pour son esprit fin plutôt que pour ses parures. Habile avec les mots, elle peut facilement entretenir une conversation pendant des heures. Elle a une petite nature prétentieuse qui peut surtout être aperçu au nombre de prétendants qu'elle a refusé car elle les estimait ne pas être à sa hauteur ou digne de sa main (et aussi car son père à son mot à dire).

Histoire :
Cornélia est la troisième enfant et la première des filles d'Arichis d'Anoszia et Hélène d'Anoszia. Déjà à la naissance, par son apparence un peu robuste et la vivacité de ses mouvements, on découvrait un enfant avec une santé solide. La vie de Cornélia ne fut emplit de bien de soucis durant sa jeunesse. Sa mère, pour laquelle elle avait beaucoup d'affection, eut tôt fait de lui apprendre les bases de la noblesse et lui faire comprendre quelle rôle elle aurait à jouer lorsqu'elle atteindrait l'âge adulte. La petite Cornélia passa son temps à pratiquer la broderie, à apprendre les codes de conduite d'une personne de son rang et à lire des livres jusqu'au jour où elle surprit son père dans la volière. Sur son bras reposait le plus bel oiseau qu'elle avait vu jusqu'à ce jour. Sous le charme, elle resta silencieusement dans un coin de la volière à observer le patriarche des Anoszia. Cependant, Arichis eut tôt fait de remarquer sa présence, puis sachant qu'elle n'était pas autorisé dans la volière, Cornélia baissa docilement la tête. Plutôt que de la punir pour sa désobéissance, son père l'invita plutôt à se joindre à lui et l'encouragea même a toucher le jeune rapace perché sur son bras ganté de cuir robuste. Ce jour-là, elle découvrit son amour pour les rapaces et une certaine complicité naquit entre le père et sa fille.

Au cours des années suivantes, Cornélia eut droit à la meilleure éducation possible et les lettres de prétendants téméraires commencèrent à pénétrer sa demeure. Nombreux furent-ils, mais Cornélia n'était que très peu impressionné par ceux-ci. Ils n'avaient jamais rien d'exceptionnel, certains étaient même un peu trop vieux à son goût. Comme son père lui avait clairement indiqué autrefois, elle méritait beaucoup mieux et puis, elle refusait d'épouser une homme de la basse noblesse, elle souhaitait gagner en rang pour faire la fierté de sa famille. Entre temps, elle découvrait les joies de la maternité en aidant sa mère avec ses plus jeunes frères et sœurs. En s'occupant ainsi d'eux, elle se mit à nourrir le désir d'une grande famille pour elle-même lorsqu'elle serait finalement liée à un époux acceptable. La famille étant une valeur très importante pour elle, Cornélia à toujours su passer beaucoup de temps avec chacun de ses frères et sœurs. Elle jouait le rôle de la noble dame lorsque ses frères s'amusaient à être des chevaliers, elle prenait le rôle de sa mère lorsque les tensions ou le comportement de ceux-ci devenait inacceptable. Inutile de préciser que les deux frères se sont ramassés bien des claques derrière la tête de la part de Cornélia.  

Puis, un jour, arriva le premier drame de sa vie, un évènement qui la changea beaucoup. Le décès de sa mère. Cornélia se souviendra toujours de ce moment fatidique ou elle tenait la main moite de sa mère. Son père avait quitté la pièce de délivrance pour aller chercher quelque chose et elle était restée seule avec sa pauvre mère fiévreuse. Elle changeait régulièrement les linges humides sur son front en de vains efforts pour faire baisser sa terrible fièvre. L'accouchement n'avait pas été aussi facile que les précédents, elle en était bien consciente, mais dotée de sa jeune naïveté, jamais elle n'avait pensé que donner la vie pouvait être aussi dangereux. C'est alors que sa mère, le visage rougi par la fièvre se tourna vers elle et ouvrit ses yeux fatigués.

-Ma fille, murmura-t-elle dans un soupir.

Effrayée par le ton de sa voix, Cornélia resta muette et serra davantage la main de sa mère dans la sienne. Depuis quand sa mère avait l'air aussi fragile?

-Écoute moi bien, j'ai des choses à te dire, des choses très importantes.

Cornélia hocha doucement la tête, des larmes lui piquait les yeux.

-Tu dois me promettre de prendre soin de tes frères et sœurs, tu dois prendre soin de ta petite sœur, tu devras être une mère pour elle, tu comprends? souffla-t-elle péniblement.

Cornélia porta la main d'Hélène à ses lèvres et baisa ses doigts affectueusement. Son corps tremblait, pourquoi les mots que sa mère prononçait lui faisaient si mal?

-Pourquoi dites-vous cela ainsi, mère, vous êtes la seule mère de vos enfants, ce n'est pas comme si...vous deviez partir, hésita à dire la jeune adolescente.

Hélène leva sa main blanchâtre et la déposa sur la tête brune de Cornélia, un sourire fatigué ourla le coin de ses lèvres rosées. Des gouttes de sueur perlaient sur ses joues ou peut-être était-ce des larmes?

-Promet le moi, ma fille, tu prendras soin de notre fille, de ta petite sœur, tu réconforteras ton père, demanda la mère avec des yeux suppliants.

Des larmes brûlantes roulèrent sur les joues de la jeune Cornélia alors qu'elle hochait vivement la tête. Si cette promesse pouvait soulager la douleur de sa mère, alors ainsi soit-il! Cependant, ces mots lui faisaient mal, il lui semblait entendre les mots d'une mourante. Cela était impossible, sa mère avait toujours été en santé et si forte...

-Je vous le promet, mère, je prendrai soin de père et de notre famille, déclara l'adolescente entre deux sanglots.

Sa mère lui caressa la joue.

-Un jour, mon enfant, tu te marieras, promet moi d'aimer ton mari et d'être une épouse aimante, rend ton père fière, donne lui plusieurs petits-enfants.

Cornélia le lui promit, puis sa mère ferma les yeux pour ne plus jamais les rouvrir ensuite. Lorsque l'adolescente en prit conscience, elle éclata en sanglots. Ses émotions devinrent tempête et c'est dans cet état que son père la découvrit à son retour dans la pièce.

La mort d'Hélène causa beaucoup de désarroi dans la famille et Cornélia porta longuement sa robe de deuil, cependant, elle n'abandonna pas ses responsabilités pour autant et prit grand soin de sa petite sœur et du reste de sa famille. Sachant qu'elle sera en mesure d'apporter du prestige à sa famille, elle refusa tout les demandes de mariage qui lui semblait peu digne d'elle. Elle laissa les soucis de ses épousailles à son père, sachant que son choix serait bon et lui faisait complètement confiance.

À ce jour, elle continue d'étudier sur de nombreux sujets, d'éduquer sa jeune soeur, Cécyllia, comme sa mère l'avait éduqué autrefois, puis elle attend que son père lui trouve un époux convenable. Cependant, une peur persiste. La peur de procréer.

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : J'aimerais bien qu'on enlève le noir et qu'on le rende plus coloré, mais sinon j'adore!
Comment as-tu connu le forum ? : Double-compte :D
Crédit avatar et signature : http://fav.me/d5nq14s par « theDURRRRIAN »
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Tsss, encore un humain sur lequel j'ai rien à corriger. Péninsulaire en plus. Et Anoszia. Ça pousse comme de la mauvaise herbe è_é

Mais bon :


Je pense pas que tu ai besoin des liens habituels, tu connais déjà les lieux :p

Code:

[Métier & Classe] : Noble

[Race & Sexe] : Humain, féminin

[Classe d'arme] : Aucune

[Alignement] : Loyal neutre