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 [Lourmel] Lorsque deux cousines se confient enfin | Cécilie de Laval [Terminé]

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Maélyne de Lourmel
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Maélyne de Lourmel


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MessageSujet: [Lourmel] Lorsque deux cousines se confient enfin | Cécilie de Laval [Terminé]   [Lourmel] Lorsque deux cousines se confient enfin | Cécilie de Laval [Terminé] I_icon_minitimeMar 19 Avr 2016 - 16:25

2ème jour de la 7ème ennéade de Vérimios, an 8 du 11ème cycle.

Alors qu’un mariage était en train de se célébrer en Arétria, pendant ce temps à Lourmel…

C’était au matin d’une belle journée. Maélyne, qui comme à son habitude avait sauté le petit déjeuné se dirigea vers le bureau de son intendante. Non pas qu’une affaire urgente l’attendait, enfin si… mais pas les affaires dont elles avaient l’habitude de traiter. Cette fois-ci Maélyne avait besoin de son avis personnel, de ses conseils de cousine et non d’intendante.

C’est donc d’un pas déterminé que la jeune Lourmelloise se rendit à l’étage pour retrouver la Dame de Laval. Elle toqua et attendit qu’on l’invite à entrer. Cécilie était assise à son bureau avec Rose à ses côtés comme d’habitude. La Dame salua les deux jeunes femmes puis demanda gentiment à Rose de les laisser.


« Cécilie… » Commença-t-elle doucement. « J’ai besoin de te parler… en tant que Cousine, pas en tant qu’intendante, si tu me le permets. »

« Tu as vraiment besoin de demander, Maélyne? » La jeune femme se leva pour longer son bureau jusqu'à la banquette qui bordait le mur de gauche, laissant sa cousine prendre place à ses côtés.

La Lourmelloise offrit un sourire à sa cousine, prenant place à ses côtés.
« J’ai pu m’entretenir avec Jérôme durant mon séjour à Serramire. Je vous te prévenir que nous… nous sommes réconcilier. »

« Quelle bonne nouvelle! Tu ne peux pas savoir à quel point cela me soulage. Je n'aimais pas vous savoir en froid. Savoir que des personnes de bien s'opposent pour des différents politiques est toujours complexe mais avec vous deux je craignais vraiment le pire. » Le sourire rayonnant qu'elle avait déjà du mal à gommer de son visage depuis près d'une ennéade s'en trouva redoublé.

« Eh bien je suis contente que cela te rende heureuse à ce point, Cécilie. Nous avons décidé de crever l’abcès et je dois dire que ça nous a fait du bien. » Elle fit une légère pause, prenant l’une des mains de sa cousine. « Mais… Il m’a fait une proposition que me laisse assez perplexe… Et je voulais avoir ton avis dessus. »

La main de Cécilie recouvrit celles de sa cousine. En effet, la voix de Maélyne était plus incertaine qu'inquiète. Le nez de Cécilie se tordit légèrement alors qu'elle retenait le flot de milliards de questions que sa curiosité lui envoyait. « Bien sûr. Je t'écoute. »

« Eh bien… » Commença-t-elle, hésitant à se lancer. « Il m’a proposé un mariage. » Sa main serra légèrement celle de sa cousine, inconsciemment.  « Pas entre lui et moi, bien évidemment ! Mais avec son Frère, Guillaume. Il pense que cela nous permettra une fois pour toute de sceller une forte alliance et de rapprocher nos deux maisons. »

« J'aurai tendance à dire que c'est une merveilleuse nouvelle pur toi et une idée lumineuse. Pour l'avoir déjà rencontré à Etherna, je sais qu'il s'agit d'un homme droit. Le seul reproche qu'on pourrait lui faire est de l'être peut-être un peu trop... Mais il y a plus que cela, n'est-ce pas? Sinon tu n'hésiterais pas ainsi. »

« Oui… je pense aussi que c’est une excellente idée. Surtout… tu sais, on réclame depuis longtemps que je me remarie depuis le décès de Feu mon époux, Adrien. » Elle s’arrêta, le souvenir de cet homme détesté de tous pour son coup d’état mais qui était toutefois un mari très aimant et protecteur la chagrina un peu. Mais son visage s’illumina quelques instants plus tard lorsqu’elle reprit la parole. « Mais il y a cet homme…  Que j’ai rencontré et… » Elle s’arrêta à nouveau. Maélyne était toute souriante mais pour autant, elle n’arriva pas à avouer quoi que ce soit d’autre à Cécilie.

« Ma parole, la si désirée Dame de Lourmel serait-elle tombée amoureuse? »  Elle n'avait pas parlé plus fort que Maélyne, serrant légèrement ses mains pour appuyer son ton taquin. « Qui Est-ce?... Est-ce qu'au moins je l'ai déjà croisé? Où l'as-tu-rencontré? » Et voilà, elles avaient à nouveaux 15ans... et l'incorrigible curiosité de la musicienne lui échappait comme à cette époque.

Maélyne ria légèrement mais elle rougit de plus belle. « Je ne pense pas que tu le connaisse. Du moins, tu ne l’as encore jamais rencontrée. Par contre, tu as sans doute dû avoir vent d’un certain homme… ivre… aux portes du château que les gardes ont enfermé et que j’ai libéré par la suite. » Elle s’arrêta là, il valait mieux ne pas entrer dans les détails. « Voilà, Cécilie, tu as vu juste. J’ai des sentiments pour cet homme et je me retrouve plus que soucieuse par rapport à la position où je me trouve. » Elle fit une légère pause, le temps de souffler. « Je lui ai avoué ces sentiments et il m’a avoué les siens. Mais est-ce que cela m’autorise pour autant à passer à côté d’une telle opportunité ? Je veux dire… Nous nous aimons, mais… » Maélyne s’arrêta, elle n’arriva pas à continuer. Oui, ils s’aimaient, mais elle avait ce doute pesant. Ce doute qui la déchirait au plus profond d’elle-même. Et c’est bien pour cela qu’elle avait besoin de se confier à quelqu’un, à sa cousine.

Cécilie prit quelques secondes pour réfléchir... et éviter de poser d'autres questions malgré son avidité de renseignement. Si elle ne voulait pas donner le nom de cet homme, elle avait surement ses raisons... Et elle lui avait donné assez de renseignement pour que l'intendante puisse espérer discrètement savoir qui était ce fameux énergumène.
« Est-il marié? » demanda-t-elle finalement.

« Non, parbleu ! Je n’oserais pas me… » Elle se tût tout d’un coup, lâchant la main de sa cousine pour se tourner. En avait elle dit de trop ?

me.... me... me quoi.... me? naaaaan.... me ?!
« Maélyyyne...! Tu n'as quand même pas... Néera... » Une main de la musicienne s'était à moitié posée sur ses lèvres... pour l'aider à contenir un rire aussi heureux et complice que peu charitable. « Il est si séduisant alors? »

« Cécilie… » Dit-elle en reprenant l’une de ses mains. « Que Néera me pardonne… » Sans doute Cécilie s’attendait à ce que Maélyne commence à prier la Déesse pour se faire pardonner, qu'elle crierait au monde qu'elle ne le ferait plus jamais cette erreur mais c’était tout l’inverse. « Je n’ai vraiment pas pu résister. Il est si… Je ne sais comment l’expliquer, Ses yeux…, son souffle, ses lèvres… Il a ce don de réussir à me séduire en un seul regard… cette… cela ne peut qu’être de la sorcellerie… »

« Arcam fait homme rien que pour tes doigts... Dieux je ne te connaissais pas cette fougue! »  Sourit la jeune femme, toute à cet instant de bonheur. « Dans ce cas il me reste une seule question à te poser » reprit-elle sur un ton exagérément grave. « Est-il digne de ton rang? »

Maélyne ne savait vraiment plus où se mettre, elle qui était d’ordinaire bien sage, la voilà comparable à sa très chère sœur. « Oui, je sais… cela ne me ressemble pas mais… C’est comme si le combat était perdu d’avance avec lui... » Elle fit une légère pause. « Il est noble de sang. C’est le seigneur de Wenden en Arétria. »

Et bien elle avait eu un nom. Une pointe de fierté perça dans son sourire. « Oh. Il était a Amblère il me semble... Je vois... » Elle ne savait pas exactement quoi... mais quelle importance pour une taquinerie? « Il a fait vite pour faire le chemin...» Elle voyait exactement ce que sa cousine pouvait traverser... un combat perdu d'avance... oui... TRES EXACTEMENT...  « Et bien qu'attends-tu pour l'épouser? »

Elle redoutait cette question car elle n’avait elle-même aucune réponse. « Je pense qu’on en est pas encore là… Il m’a promis de revenir après avoir réglé quelques affaires à Arétria mais il y a ces rumeurs qui….. Qui me font douter. »

« Doutée? Dans quel sens? »

« Au retour des hommes, la Comtesse organisa un banquet, non seulement pour fêter la victoire comme le fit son Excellence à Serramire mais aussi par recevoir ses derniers hommages suite au décès de son père à Nebelheim, que Tyra veille sur son âme… » Elle fit une légère pause. « Et c’est bien pour cela que Roderik est repartit, il devait lui aussi prêter serment. Mais tu sais, voilà… les banquets ont leurs lots d’abus au niveau de la boisson, et des langues se délient, faisant naître des rumeurs qui parcourent bien vite la campagne lorsqu’on connait évidemment les bonnes personnes… » Elle parlait évidement d’elle-même. « Et… Il semblerait qu’il se soit fiancé, à la comtesse elle-même. » Craignant une mauvaise réaction de sa cousine, elle qui voulait tant que Roderik soit apprécié par Cécilie, Maélyne reprit de plus belle, cherchant une moindre excuse. « Mais ce ne sont que des rumeurs ! Est-ce vrai pour autant ? Je n’en sais rien… »

« Tu sais bien le peu de cas que je fais des rumeurs! Si toi-même tu écoutais la moitié de celles qui me concernent, tu penserais surement que je suis plus à ma place dans un bordel ou dans une cabane au fond des bois qu'à ta cour. La seule question que tu devrais te poser c'est: as-tu confiance en lui?» Elle sera de nouveau les mains fines de Maélyne. « Diffère ta réponse à Jérôme. Attend de l'avoir revu et dit lui sincèrement dans quelle posture tu te trouves. Dit lui qu'il doit se décider au risque de te perdre, ou au moins de te mettre toi et Lourmel dans une position très délicate. Cela te parait peut-être un peu brusque comme solution de le mettre ainsi au pied du mur, mais si tu l'aimes ne laisse pas passer cette chance. » Sa voix avait quelque chose de mélancolique et rayonnant à la fois. « Maélyne. Un Seigneur est meilleur pour les siens si son cœur est bienveillant. Et rien ne donne plus envie de faire régner la paix autour de soi que lorsqu'on l'a déjà en nous. Jérôme est un homme exceptionnel. Guillaume l'est surement également. Mais une alliance avec Wenden n'a rien de déshonorant, bien au contraire, et vous serez toujours en meilleur terme si tu es avec l'homme que tu aimes plutôt que si tu en veux aux Clairssacs de t'avoir privé de ce bonheur. Si tu ne tentes pas au moins de conclure ce mariage avec le Seigneur de Wenden, tu ne pourras sans doute jamais te le pardonner à toi non plus. »

« As-tu confiance en lui ? » Cette question résonnait plusieurs fois dans son esprit. Au fond, elle ne l’avait rencontré que trois fois. Et ils avaient passés si peu de temps à… parler. Le connaissait-elle vraiment ? Non, en fait, elle ne le connaissait pas du tout. Alors comment lui faire confiance ? Il avait avoué ses sentiments, mais comment savoir s’il ne s’était pas amusé d’elle? S’il ne l’avait pas utilisée? Tant de questions et de doutes traversèrent son esprit. « Je ne sais pas à vrai dire… Je vais attendre un peu, après tout, Jérôme a ses propres occupations, il n’est pas à une ou deux ennéades près. »

« En effet. Prend le temps de le revoir... mais essaie de parler un peu avec lui cette fois. » Attaqua-t-elle de nouveau. « Je ne te demande qu'une chose: essayer. Et lorsque qu'il t'aura demandé en mariage et que tu regretteras de t'être inquiétée, je serai heureuse de recevoir un présent de ta part. »

Là, s’en était trop. Un grand, non, un énorme sourire vint s’afficher sur son visage. « Mais dis-moi Cécilie. Et Jindanor ? Il me semble que tu espères qu’il obtienne ta main, je suppose que c’est pour une… très bonne raison n’est-ce pas ? » Ah elle voulait jouer, eh bien la partie était lancée.

Cécilie faillit glapir de surprise, baragouinant un « Comment? » assez peut convainquant. « je... il m'a demandé ma main et je désespère de trouver un jour un parti qui me permette à la fois de m'éloigner de père et de rester aux côtés des personnes que j'aime. Ce qui te met tout en haut de la liste. » La flatterie la sauverait peut-être... bon c'était aussi la pure vérité. Mais noyé le poisson n'était pas une si mauvaise options... bien que la demoiselle soit à mille lieu d'être convainquant au vu du rouge qui venait de lui monter aux joues.

« C’est cela oui… La flatterie n’est qu’un simulacre de mensonges, Cécilie. Rassures-moi, tu n’as pas fait de bêtises quand même ? » Dit-elle sur un ton taquin qu’on lui connaissait très rarement.

« Je ne mens pas! » La rougeur des joues de la jeune femme redoubla... au bas mot. « ... mais j'avoue qu'il ne m'est pas tout à fait indifférent... » Elle se racla la gorge... et soupira. « Pas indifférent du tout. Et non, je n'ai pas fait de "bêtise"... même si j'espère que ça viendra. » ajoute-t-elle en essayant de caché sa gêne par l'humour.

« Je vois… Bon, en bien, vu que tu sembles y tenir à cet ours, je ne peux pas t’en vouloir vu ma propre position. J’enverrais donc une missive à ton cher père pour appuyer sa demande, si cela peut te faire plaisir, bien évidemment. »

« Non! » Cécilie s'était subitement redressée. « Enfin... je veux dire... c'est trop tôt. J’essaie déjà de convaincre mon oncle et mon frère. Avec eux je suis sûre que mon père finira pas accepter... par contre je ne dis pas non à ce que tu glisses un mot à Gaël. » Elle hésita un instant avant de demander « Dit moi, cela va te paraître étrange, mais est-ce que tu as déjà entendu parler de la famille de Bärvelike ou de la ville de Bärheïm? » Les noms typiquement Oesgardiens étaient un peu écorchés par son accent missédois mais elle était au moins sûr de leur prononciation.

Sa question l’étonna, pourquoi cherchait elle à avoir des informations sur ces villes ? « J’en toucherais un mot à Gaël, dans ce cas. Pour ce qui est de ces villes, non je n’en ai jamais entendue parler. Mais en même temps, tu oublies que j’ai grandie auprès de vous en Missède. Tu auras sans doute plus de chance de trouver des informations dans les archives. Mère avait la mauvaise habitude de toujours tout conserver. Pourquoi crois-tu qu’il nous faut plusieurs pièces pour tout stocker ? »

« J'ai déjà demandé à Rose de faire quelques recherches mais visiblement cela n'a pas mené à grand-chose pour l'instant... justement parce qu'il y a plusieurs salles. Enfin ce n'est pas bien grave. Plus une lubie qu'autre chose. On m'a raconté des histoires rocambolesques sur cette ville et le fait que la famille qui veillait sur elle aurait été décimée mis à part quelques descendants. Et évidemment, je ne peux pas m'empêcher de me demander si c'est une histoire vraie. Tu me connais, je déteste ne pas savoir! »

« En même temps, si Rose a fouillée les archives habituelles, forcément, elle ne trouvera que des informations sur Serramire. Je vais regarder de mon côté aussi. Mère avait une fâcheuse habitude de ranger ses archives d’une manière si illogique que même les scribes ne s’y retrouvaient pas. »

« Merci Maélyne. » Cécilie ne put s'empêcher de rire. Visiblement, c'était un tique que les deux sœurs partageaient, sa propre mère ayant une logique toute particulière lorsqu'il s'agissait de rangement. « Ça me fait du bien de parler avec toi. Nous devrions faire ça plus souvent que lorsque l'une de nous a l'impression d'imploser sous les problèmes. »

« Je suis d’accord, Cécilie, nous devrions nous voir plus souvent. » C’était bizarre de dire cela alors qu’elles vivaient toutes deux dans le même château mais ce n’était que pure réalité. De ses bras, elle vint tendrement enlacer sa cousine, offrant une rare tendresse. « Nous nous verrons au dîner ? »

Cécilie profita de  l'étreinte qui se faisait rare. « Évidemment, tu sais très bien que tu passes plus souvent ton tour que moi concernant les repas. »

Sur ces bonnes paroles, Maélyne se leva et sortit de la pièce. Rose n'hésita pas longtemps pour rejoindre la Dame de Laval tandis que Maélyne déambulait dans les couloirs. Au départ, une certaine inquiétude trônait toujours sur son visage puis elle repensa aux moments qu'elle a passée en compagnie de Roderik. Son aveu lui revint en tête, ses mots qu'il avait prononcé deux fois.

Un sourire apparut sur son visage.

Oui elle avait pleinement confiance en lui.

Il reviendra.
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