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 La nuit de la Seimaunios

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Aymeric de Brochant
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MessageSujet: La nuit de la Seimaunios   La nuit de la Seimaunios I_icon_minitimeVen 3 Mar 2017 - 15:35

9ème jour de la 9ème énéade de Barkios, 9ème année du 11ème cycle.

Au crépuscule, une curieuse frénésie s'empara des ruelles serramiroises. Durant les heures qui s'apprêtaient à venir, on ne verrait en effet âme qui vive au sein de la cité ; à l'heure du loup, gueux et matrones fermèrent à double tour leurs masures, empoignèrent force brandons turgescents, et, scellant leur pas de porte d'un trait de sel, gagnèrent les portes, vers le Sud de la ville. Dans les faubourgs, c'était le même ballet, et bientôt, l’entièreté, ou presque, de la cité se retrouva, illuminée à la lumière des torches, dans la plaine, hors-les-murs. Là, d'imposant brasiers les attendaient : on leur bouta bien vite le feu, qui ne devait s'éteindre qu'aux premières lueurs du jour.

Telle était la procession de la Seimaunios, la fête des morts. Dans la nuit du dernier jour d'automne, et du premier jour d'hiver, il était dit que le monde des défunts devait s'ouvrir à celui des vivant, et que de l'acqueuse demeure de Tari s'échapperaient alors les spectres. C'est à ce moment là qu'il appartenait alors aux hommes d'apaiser les mannes agitées des trépassés, pour leur assurer un retour prompt chez leur taulière au con denté.

De mémoire d'homme, on avait toujours célébré cette nuit particulière, dans le Nord. La disparité des pratiques ne devait pas troubler l'observateur étranger : en effet, si en Oesgardie, on se cloitrait chez soi, tandis qu'en Serramire à fuyait la ville, ce n'était là qu'un symptôme différent pour un même mal. Chacun savait l'importance de la nuit des morts, et seul un fol n'en aurait tenu compte. Certains érudits allaient même à dire que l'habitude découlait des pratiques des sauvageons, tant il est vrai que leur race avait autrefois habité ces terres. Quoi qu'il en soit, les prêtres de Tari s'étaient substitués aux chamanes, et quand dans les Hortles, on s'adonnait à de sordides sabbats nigromanciens, les terres bien pieuses du Nord de la Péninsule, quant à elle, veillaient de concert avec les serviteurs de la déesse voilée.

Cependant, ce soir là, si extraordinaire qu'il fut, brillait par sa singularité. Celle-ci prenait entre autre sa source dans les milliers de flambeaux brandis par la horde populeuse qu'avait assemblé sous les murs de sa cité Aymeric de Brochant. Il était en effet coutumier, pour les seigneurs de Serramire, de profiter d'une foule si densément compacte pour délivrer quelques mots à la populace. Nombre de ducs s'étaient livré à l'exercice : le marquis, quant à lui, en avait repoussé les limites. Bien décidé à montrer aux siens l'étendue de sa force retrouvée, il avait ordonné que défilassent ses troupes d'ordonnance fraichement réformées.

Ainsi, c'était une troupe populeuse de plusieurs milliers d'hommes, dont les plates avaient été noircies à la flamme, selon la vieille mode serramiroise, qui marchaient au pas dans la plaine, volant sans forcer la vedette aux traditionnels buchers. Pourvus d'un brandon flamboyant, chacun de ces ladres, faits véritables éfrits d'un genre nouveau par les reflets des flammèches sur leurs cuirasses noirâtres, faisant irruption ldes derniers de la ville, avec le frère du marquis à leur tête, contournèrent la populace, avant de venir parader sous une estrade dressée pour l'occasion.

En haut de celle-ci se trouvait le marquis, en compagnie d'une noblesse nombreuse. Le mois durant, il avait multiplié les invitations envers les siens, ses vassaux, ainsi que ses voisins du Nord. Ce n'était guère innocent : Aymeric y faisait là, au prétexte d'une fête populaire, une véritable démonstration de force. Il s'était en outre assuré, par d'opulentes oboles, que cette originalité quelque peu iconoclaste ne soit pas mal perçues du clergé, comme en témoignaient par leur présence à la tribune le Grand-prêtre Manfred, et le capitaine Odylin d'Oquebosque. Les deux hommes, au demeurant, se fondaient presque dans la masse nobiliaire serramiroise, dont le vêtement, tant par convenance avec la solennité de l'occasion, que par prescience envers les changements de mode amorcés, arborait les couleurs antédiluviennes du duché : de sable et d'or.

Roidi par l'occasion, fixant ses troupes défiler, le marquis ne faisait pas exception à la règle, engoncé qu'il était dans son pourpoint de jais, brodé au fil d'or. Il s'apprêtait à donner son discours, et quand les troupes firent halte, s'adressa à elles, à la lueur des torches : « La Ligue prétend que nous sortons meurtris des conflits, que rien ne les menace, que nous sommes faibles. Je vous le demande, êtes vous faibles ? » La rumeur agita la troupe, qui protesta en grondant « La Ligue prétend que nous avons perdu foi dans la victoire, et le triomphe du Roy. Je vous le demande, êtes vous prêts à me suivre jusqu'à Diantra pour rendre au Roy son trône ? » Allant crescendo, la clameur se fit plus sonore. « La Ligue maintient que le peuple résiste à l'effort de guerre ; qu'il ne veut pas la guerre totale, mais la capitulation. Je vous le demande : voulez vous la GUERRE TOTALE ? » Un fracas de cris et de piques frappant le sol fit écho à cette dernière question. « Je vous ai demandé et vous m’avez donné vos réponses. Vous avez dit à nos ennemis ce qu’ils avaient besoin d’entendre et ainsi, ils n’auront pas d’illusions ou de fausses idées. » Le marquis conclut ainsi sa harangue, et, sous les applaudissements, se tourna vers ses invités. « Les intentions de Serramire vous sont désormais connues, aussi je vous le demande : vous joindrez vous à moi ? »

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Louis de Saint-Aimé
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MessageSujet: Re: La nuit de la Seimaunios   La nuit de la Seimaunios I_icon_minitimeMer 8 Mar 2017 - 12:07




Était-ce possible qu’ils aillent prit de cours l’itinéraire en le devançant d’une demi-journée ? C’est que, bien que le temps septentrional ait agacé le petit peuple en s’annonçant précocement, d’une journée par-ci par-là enneigée ou venteuse, son ennéade finale fût fort bien clémente. En effet, outre quelques timides flocons et le gel des matines, le convoi chemina le cœur léger, loin des soucis que pouvait provoquer les tumultes du climat. Relevant plus du bataillon que d’une coquette escorte de courtoisie, le troupeau se mouvait sans repos au travers les terres du Berthildois. De la pesanteur du convoi, la subtilité n’était pas envisageable. Comment pouvait se fondre dans la masse un tel groupe ? Une quarantaine de cavaliers, deux à trois litières tractées par les étalons, ainsi qu’à leur tête le marquis-régent, le juvénile Saint-Aimé.

Arrivés sur les lieux, à l’achèvement de Barkios, l’accueil fût comme espéré ; parfaitement adéquate. Tous les chevaux furent confortablement logé par les palefreniers, les dames furent reconduites immédiatement à leurs appartements, tandis le sexe fort au sang bleu fut reçu à bras ouverts dans l’illustre Castel de Serramire. Là, Aymeric les attendaient impatiemment car arrivés à la dernière minute, la citée bouillait à gros bouillons pour la fête des macchabés. Précipitamment, les bonnes femmes n’eurent pas le temps de s’enguirlander de leurs beaux atours, qu’aussitôt le soleil abordant son inévitable descente, tous furent convoqués à quitter les lieux pour rejoindre les plaines emménagées pour l’occasion. Harnachés en bonhomme de bonne facture, les Seigneurs du Berthildois, accompagnés de leurs Dames ou d’autres fames autorisées à cet effet, siégèrent en première loge dans les hautes estrades.

En bon orateur, le chef incontesté des lieux s’adressait à la populace mais aussi à ses hommes de main, qui hurlaient leur envie d’en découdre. Levant le poing à l’unisson, gueulant à gorge déployée, à s’en faire péter les cordes vocales, jouant parfois même du poignet contre leur poitrail métallique, l’ost présenté devant l’attroupement nobiliaire avait de quoi vous donner le frisson dans le dos. Serramire était prête.

Lorsque qu’Aymeric demanda l’avis des autres convives, alors Louis n’hésita pas l’ombre d’un moment. Dare-dare, il se releva de son assise, tout beau qu’il était de ses allures régaliennes, portant fort élégamment un mantel d’ébène aux reliures vertes forêt, ainsi qu’un pentacol où les bois d’un cerf étaient forgés d’or. Alors, d’un pas décidé et d’un air au visage fort sérieux, Louis vint agripper l’avant-bras de son compatriote Nordique en scellant leur accord.
« Sainte-Berthilde ira à la guerre! » Confia-t-il à son semblable, les yeux aussi pétillants que ceux des hommes armés surexcités par la dernière harangue.

Serramire et Sainte-Berthilde étaient désormais officiellement alliés de guerre. Tandis que tous soulignèrent la fête des morts, Aymeric et Louis venaient de sceller le début d’une amitié entre leur deux Marquisats.

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Alanya de Saint-Aimé
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MessageSujet: Re: La nuit de la Seimaunios   La nuit de la Seimaunios I_icon_minitimeJeu 6 Avr 2017 - 23:19

Son minois fixait, impassible, la longue procession. La nuit était tombée et l’on brulait de ça de là quelques torches et autres braseros qui illuminaient d’une étrange façon le cortège massif des hommes d’armes. L’on eut plus vu pareil étalage depuis la lignée des Séraphins – et nul doute que les mirettes de la populace s’écarquillaient devant les reflets métalliques et cliquetant des armures et des épées férocement accrochées aux reins de leur maître. L’épaisse enceinte de Serramire s’était pourvue de ses plus opulent atours, jouant à la coquine devant la foule populeuse. Sous le ciel curieusement bienveillant, toute la gueusaille s’était déplacée pour l’occasion. S’il était une fête bien moins Pentienne que celle-ci, foutredieu la baronne brûlait de la connaitre. Car en cette dernière nuit d’automne, chacun allait de sa superstition et de son remède. Alors que la vieillesse offrait un regard bienveillant sur les morts qui attendaient, la jeunesse craignait les esprits malins et la sournoiserie. Telle était la coutume au Nord du Berthildois, et chaque terre allait de sa célébration. Pour autant cette année, elle ne se trouverait pas encore parmi les siens. Elle entendait déjà les railleries des hommes, leurs regards méprisant. Ces hommes-là n’étaient rien. Quiconque n’était pas elle aurait pu la blâmer pour son désintérêt de sa propre terre – et qui était-elle pour les juger en retour ? Après tout, la Broissieux n’avait guère respecté les us dans un Nord si conservateur. Mais elle restait là, le visage fermé contemplant la débauche de force que le Serramirois avait étalé comme de brillantes parures sur sa couronne illusoire. Viendra le temps où elle s’en retournerait chez elle afin d’y finir ce qu’elle avait déjà commencé – car bien qu’on lui prêta beaucoup de défauts, il était une chose qu’on ne pourrait lui enlever : la bougresse avait une volonté de fer. Tandis que les hommes passaient à la meule leurs armes, elle aiguisait jour après jour son desideratum.
Et qu’il déclama ainsi son discours lui tira un sourire torve. Le sud lui avait presque fait oublié ce qu’était les terres septentrionales – et par-dessus tout comment était son suzerain. Sous les étoiles il brûlait tel le soleil, incendiant chacun de ses mots et les jetant à la foule qui se précipitait dessus comme s’il s’agissait là de leur pain. Pour sûr, Aymeric rayonnait malgré la nuit, malgré le bruit d’une foule agitée. Il y avait dans cette scène quelque chose de mystique qui répondait parfaitement à la cérémonie. D’ailleurs elle glissa un œil non moins moqueur vers le clergé qui se tenait non loin, engoncés dans leurs bures, pas peu fiers de se tenir non loin du marquis. La Sainte Néera lui pardonne son petit rire quand, malgré elle, elle en vint à se rendre à l’évidence : il était un fin comédien. Le souci de la mise en scène était parfait, son éloquence sans reproche. Le résultat ne pouvait être autre que celui attendu. Combien de temps avait-il mis pour que ce stratagème fonctionne sans même qu’aucun ne remarque que tout ceci n’était qu’une pièce où chacun jouait le rôle d’un mouton et Aymeric le berger ? Car non seulement il avait endormi le bon peuple, l’armée, la Foi mais aussi tout le sang bleu qui s’était massé là, écoutant béatement les paroles du discours. Même elle au final qui avait préféré assister à cette mascarade plutôt que de revoir les siens. Qu’avait donc bien pensé le Brochant lorsqu’il l’avait convié – lui qui aurait pu la cerner mieux que quiconque ? N’avait-il point la souvenance du conseil qui s’était déroulé juste après le tournoi ? Bien entendu, les choses avaient changé depuis ; pour autant sa position n’en bougeait pas.
Lorsqu’il eut fini sa harangue, tous applaudirent sur l’estrade. Elle jeta un regard autour d’elle et si certains se parlaient tout bas, elle ne parvenait à comprendre ce qu’ils disaient. Aussi l’on pouvait lui accorder un véritable coup de maître. Sa révélation en avait étonné quelques-uns, leurs visages ébahis. Ils n’avaient pas eu le temps de penser, il l’avait fait pour eux et ils s’en contentaient bien. De son côté, la nouvelle n’avait point surpris la belle plus que de raison. Le doute s’était installé depuis longtemps et elle connaissait l’ambition insatiable que nourrissait son suzerain pour le Nord et si aujourd’hui elle s’en accommodait, elle gardait cela à l’esprit. Un jour cela lui serait utile de s’en souvenir. Et si Alanya ne fût pas abasourdie outre mesure, elle n’en demeurait pas moins inquiète. Voilà donc qu’ils parlaient de guerre – et c’était assez malin. Si les hommes étaient occupés à pourfendre le malandrin, il ne l’était pas à s’opposer aux grands rêves du Marquis. Un tour de passe-passe qui réussirait à tous les coups mais à quel prix ? Si tôt s’était-il adressé à ses ouailles que déjà se levait prestement le fougueux faon. Tyra que cette enfant avait l’empressement de son père ! Lorsqu’il eut fini, elle se leva à son tour dans le bruissement de ses tissus. A l’instar du Marquis qui brillait comme le soleil, elle avait tout de la lueur froide de la lune. Sa longue robe en broquart argenté était surmontée d’un mantel de laine noire dont les épaules avaient été recouvertes de plumes de corbeau. Elle avait trouvé l’idée cocasse que de porter sur elle l’emblème du maitre des lieux. La pauvre couturière avait dû se hâter de coudre tout cela dans l’après-midi mais le résultat était plaisant. La baronne portait – comme l’exigeait la tradition en Alonnan – un osselet au tour du cou et sa tête était couverte par sa capuche. Ainsi, elle aussi respectait les traditions. S’armant de son plus beau sourire, elle applaudit lestement, fixant ses mirettes sur le bon Aymeric.
« Que la très grande Tyra prenne garde ce soir car votre verve Excellence aurait pu faire trembler jusque son saint royaume ! ». Elle se mordit la lèvre imperceptiblement. Les conversations avaient repris autour d’elle, aussi fût-elle moins nerveuse qu’elle n’aurait dû l’être à cet instant. « Et voilà donc les desseins du fier Corbeau de Serramire ». Elle ajusta le large capuchon autour de son visage. « Des revendications somme toute nobles, mais ma conscience pentienne me retient de jouir de la même allégresse que vos sujets ce soir ». Elle feintait l’innocence avec aisance et se rapprocha de son suzerain en quelques pas. « De grâce, je ne saurai vous laisser partir guerroyer sans m’entretenir en privé avec vous d’abord ». Alanya conclut là, sa voix ne trembla pas. Elle fût heureuse de porter un pareil accoutrement car d’ici, seul le marquis et son frère pouvait voir briller ses yeux d’une lueur qui n’était ni de la pitié ni de la candeur.
Elle était de retour.
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MessageSujet: Re: La nuit de la Seimaunios   La nuit de la Seimaunios I_icon_minitimeSam 8 Avr 2017 - 9:45


Le nord avait revêtu sa cuirasse cette nuit-là. Thibaud, tout accoutré qu'il était comme pour aller peler le jonc à moult fripouilles médiannaise, siégeait dans les estrades prévues pour la longue et majestueuse cérémonie de la fête des morts. Accompagné par maintes hommes de mains, de ses fils et de son épouse, l'ours de Kelbourg trépignait à l'idée de monter sur le premier canasson venu afin de galoper plus au sud. Tout était là pour le faire saliver et jubiler. L'atmosphère guerrière mêlant les effluves de métal poli et des braises alentours auraient bien pu lui provoquer une sacrée montante si sa femme ne s'était pas tenue à ses côtés.

-Vous semblez heureux, mon époux ? Cela ne vous ressemble guère.

-Fermez donc votre sale gueule avant que je ne vous la dégonde, ma tendre.

-Charmant...

Puis vint le moment où le marquis de Brochant prit la parole devant tous pour déclarer la guerre à la ligue. Chose qui ne manqua pas de prestance et qui ne manqua surtout pas de le faire passer pour l'homme fort des futures batailles à venir. Sa frénésie, quant à elle, n'en était qu'à ses balbutiements.  Les massacres, les pillages et les victoires ne pouvaient que l'enthousiasmer un peu plus, surtout lorsqu'il réalisa que son rêve était sur le point de s'accomplir. A savoir une vague nordienne s'abattant brutalement sur Diantra et les autres fiefs ligards.

Alors, une fois que le jeune faon eut terminé de déclarer la guerre et que l'alonnaise cessa de jacter,  le boucher se leva afin de se faire entendre.

-A MORT LA LIGUE ! A MORT !  
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