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 [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines.

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Harald Barbe-Sanglante
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MessageSujet: [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines.   [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines. I_icon_minitimeMer 25 Mar 2020 - 18:17

Ebauche d'un projet qui se trouvera, je l'espère, dans le BG de la faction Naine. Cet élément contextuel aura pour but de recencer toutes les grandes oeuvres Naines, et les choses créées en jeu. N'étant pas fort en codage, je pose ça là (merci T'si et Grimy), avant de le remplir petit à petit au grès de mes dispo. Quand j'aurais fini, l'ensemble de la communauté pourra critiquer afin de le rendre meilleur et plus lisible pour les futurs Nains et Naines qui arriveront ! Ou ceux qui feront des DC/TC ! :D


Les grandes oeuvres Naines




Sommaire:
  1. L'Hunzrung-Langk : le mur du Sud.

  2. L'Ungordrinin : les Grandes Voies Souterraines.


I. L'Hunzrung-Langk : le mur du Sud.

  • I.1. Les enjeux du mur.

[Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines. 59633510

Au sortir du Voile, de l’Ire de Mogar, Lante accueillit un flot continu de réfugiés provenant de Kirgan, l’ancienne capitale en ruine. Dirigés par Hardrek Poing-De-Fer, alors général, ces réfugiés vinrent grossir les rangs des Lantais. Lante devint alors une ville indépendante des autres cités Naines, et un Roi y fut nommé. Thorgrel, fils de Hardrek, prit alors la succession lorsque ce dernier prit la décision de retourner à Kirgan. Thorgrel Poing-De-Fer et Lorgrund DurAcier, respectivement Roi de Lante et Ongaraz de ladite cité, décidèrent qu’il était temps de mettre fin à l’insécurité venant du Sud. Car du Sud, venaient les Wandrais. Ceux-ci semaient le chaos partout où ils passaient. Ils volaient, dérobaient, enlevaient et tuaient les éleveurs, les bucherons et les chasseurs, et retournaient sur leurs territoires, à l’abri des représailles des Nains.

Sous l’impulsion du DurAcier, des plans furent dessinés, et le mur, que le monde allait connaître sous le nom d’Hunzrung-Langk, fut créé. Les travaux débutèrent en l’an 9 du Xième cycle et s’achevèrent durant la seconde moitié de l’an 12, sous la supervision de Harald Barbe-Sanglante, Ongaraz fraîchement nommé Gazanundi de Lante. L’intérêt du mur était double.

Tout d’abord, une telle frontière, visible, solide, ancrée telle les racines d’une montagne, assurait la sécurité du Sud du Zagazorn contre les assauts Wandrais, et les potentielles menaces des Hommes résidant plus au Sud. Plus jamais, le Lörn n’aurait à souffrir d’une attaque dévastatrice d’une tribu Wandraise. Un tel mur servait également à contrôler les entrées et les sorties du royaume, que celles-ci se fassent par voie terrestre via l’Umgidrin, ou sur l’Oliya, par la voie fluviale nommée Langkstromez. Ainsi, chaque convoi commercial allait devoir passer sous le regard critique, acéré et froid des gardes Nains, placés directement sous les ordres du Gardien des Plaines.


  • I.2. Fonctionnement et armement.

Plans:

Tout a été pensé de manière stratégique et militaire. Les terres directement devant le mur, ont été excavées afin de créer une différence significative de hauteur, et un dénivelé suffisamment fort pour empêcher la réalisation d’un assaut correct et entraver au maximum l’utilisation d’échelles d’assauts. Les territoires un peu plus lointains, en avant du mur, ont subis une déforestation en règle. Conséquence directe de ce déboisement forcé, les marais des myriades avancèrent sur ces terrains sacrifiés, rendant ces zones inutilisables, parfois infranchissables. Un obstacle de plus au service du mur. Cette tactique a été utilisée tout le long de la frontière Sud.

Le mur mesure une dizaine de mètres de haut, pour trois mètres de largeur en général, et cinq, dans les étages intermédiaires où sont positionnées certaines armes de défenses. Le sol est également creusé, de telle sorte que chaque portion du mur puisse obtenir des réserves, un mess, un temple, une infirmerie, des réserves de naphte, bref, tout le nécessaire pour une longue autonomie, et pour tenir une éventuelle attaque. Les niveaux supérieurs disposent de réserves en munitions, de braséros et d’armes de sièges telles que de catapultes, de grandes frondes et des caissons inventés tout spécialement pour la défense de l’édifice : des caissons de bois, contenant entre 6 et 12 carreaux, tirés simultanément. Les étages intermédiaires, creusés à même le mur, et élargis par rapport au reste de l’édifice, continent, eux d’autres bijoux d’ingénierie. Sur ces étages, d’étroites et longues meurtrières horizontales, permettaient aux Nains de faire passer des bâtons ou des grandes cannes pour faire tomber les échelles éventuellement dressées, ou de grandes doubles faucilles montées sur chariot, dont les lames, réalisant chacune un demi-cercle dans des sens opposés, pouvaient découper n’importe quel assaillant tentant de grimper le mur via un grapin, par exemple. Et si besoin, les meurtrières pouvaient être refermée par une épaisse plaque d’acier, comme on ferme un volet la nuit.

Les sous-sols, les remparts, les étages et les quartiers, sont interdits à quiconque n’est ni nain, ni militaire. L’Ongaraz lui-même commande l’entièreté de l’édifice, et chaque portion est commandée par un officier. En temps de paix, un régiment peut occuper jusqu’à cinq portions de mur. Toutes les portions du mur sont armées en permanence, selon les critères stratégiques évoqués par l’état-major. Des roulements entre les régiments sont réalisés, et des améliorations et rénovations ont régulièrement lieu.


Porte de fer et porte fluviale:

La portion comprenant la porte de fer et la porte fluviale, sont les portions les plus densément armées, en soldats et en armement. Là ont lieux les contrôles d’identités et de marchandises. Des zones sous surveillance ont été soigneusement préparées, afin de réaliser les fouilles et le recensement des affaires et marchandises qui entrent et qui sortent, et de réaliser leurs estimations. Les caravanes et navires sont systématiquement fouillés, un par un, quitte à créer, parfois, quelques embouteillages. Une fois les fouilles réalisées, et les estimations relevées, tout est consigné dans différents registres, gardés secrets, tout comme les coffres des taxes. A l’heure actuelle, en l’an 17, plusieurs taxes ont cours, lors du passage du mur :

  • La taxe de foule sol : appliquée à tous les non-nains : 10 écus.
  • La taxe sur les marchandises des charretiers et bateliers : 10% de la valeur totale.
  • La taxe des colporteurs ayant des biens à revendre : 5% de la somme totale des biens à revendre.


Personne n’est autorisé à passer le mur, avant d’avoir passé l’inspection complète et de s’être acquitté de l’entièreté de la somme calculée. Les Nains qui gardent les portes sont froids, professionnels et impassibles. Gare à vous, si vous tentez quoi que ce soit.

  • I.3. Le mur et Al-Rintalazad


La construction du mur, la création de sa garnison militaire, le roulement entre les soldats et la foule de Nains travaillant autour de cet édifice, expliqua, dans un premier temps, l’essor économique et démographique du village d’Al-Rintalazad. Puis, ce fut l’affluence de certains clans de bucherons, d’éleveurs, de chasseurs et de cueilleurs qui, en sécurité dorénavant derrière le mur, créa un second essor dans le village. Et, pour finir, il s’agit d’une des seules étapes entre le mur et Lante, destination de la majorité de ceux qui passent par le mur. La taverne et l’auberge sont bondés presque tous les jours, et le village est un lieu de détente important pour les soldats au repos. Les Nains d’Al-Rintalazad sont sans doute habitués à voir de nombreux voyageurs, et leur regard sur les Hommes doit sans doute être plus adoucis que le reste de leurs congénères.


II. L'Ungordrinin : les Grandes Voies Souterraines

  • II.1. Les enjeux des voies.

Le Zagazorn renaissant après des années de tensions, de combats et d’instabilité, retrouve, sous le règne de Hardrek Poing-De-Fer, un pouvoir fort. Dès lors, le commerce reprend sa place dans l’économie du royaume, tout comme les échanges entre les cités et les autres flux, que ceux-ci soient commerciaux, militaires ou simplement civils. Mais voyager n’est point chose aisée, ni chose sécurisée. Les sauvageons, les engeances, et les quelques colonies de gobelins ayant fuis les régions montagneuses pour rejoindre le Sud, représentent un danger constant pour les voyageurs Dawis.

Avec un pouvoir politique fort, et une puissance économique désireuse de panser ses plaies, le Zagazorn décide de se lancer dans d’incroyables chantiers permettant de sécuriser et surveiller les échanges de voyageurs et de marchandises. Et pour ce faire, le trône ordonne que d’incroyables chantiers souterrains soient entrepris. De grandes voies souterraines reliant les principales villes du Zagazorn. Les nains retroussèrent leurs manches et firent montre de toute leur maîtrise en ingénierie civile et militaire, et en architecture souterraine, en débutant, dans chaque ville les chantiers de ce qu’ils nommeront plus tard : l’Ungordrinin. Par ces chantiers, les Nains parviennent à répondre à plusieurs de leurs problèmes : les nains peuvent se rendre d’une ville à l’autre sans craindre les dangers du monde, ils ne sont plus à la merci des différents reliefs, la météo n’est plus un facteur à prendre en compte, et les échanges sont sécurisés par une infrastructure solide, un véritable chef d’œuvre typique du peuple Nain.

  • II.2. Topographie et architecture.

La première partie du travail fut d’analyser en profondeur, et avec toute la rigueur connue des nains, la qualité des sols, et des couches géologiques que la construction allait devoir traverser. Inutile d’être un expert en géologie, géothermie et en géodésie, pour savoir qu’un sol ne possédait point en tout temps, et en tout lieu, une composition similaire. Plus on creuse profondément, plus la roche change, passant d’une roche tendre ou friable en surface, à une roche dure, issue d’un refroidissement magmatique, dans les profondeurs. Dès lors, les outils doivent être adaptés, ainsi que les fondations, et les mécanismes. L’ingénieur en chef du projet, feu Morek Tête-de-Fer, fut l’artisan en charge de cet incroyable projet, et il fut le seul nain à avoir été capable de relever les défis imposés par cette construction.

Il parvint tout d’abord à trouver une solution au problème relevant de la géodésie. Réaliser les tracés, transposer les tracés sur vélin en jalon terrestres, et accommoder ces jalons de la surface aux profondeurs, tel fut son défi, et il parvint à le relever. Tous les points de ces voies souterraines partaient de Thanor, en direction des trois cités principales, dans des tracés quasiment rectilignes de bout en bout. C’est ça, la géodésie. Et cet exploit ne relève que de Morek Tête-de-Fer. Les équipes d’architectes, de géologues et de cartographes, se relayent de la surface aux profondeurs des chantiers, s’assurant, par maints calculs et systèmes de mesures, que les tracés correspondent parfaitement à ceux désirés par feu Morek Tête-de-Fer.

Des trois voies, deux sont totalement souterraines. La troisième, elle, possède une portion en surface sur environs un tiers de son trajet. Sortant des falaises des terres d’Arkham pour s’ouvrir sur les plaines du Kirgion, la portion de surface se poursuit jusqu’à Kirgan. Le fait qu’elle ne soit pas totalement souterraine, explique pourquoi elle sera la première à être officiellement fonctionnelle à partir de l’an XIX du cycle XI. Toutefois, ce ne fut pas les travaux de cette voie-ci qui furent lancés en premier, mais ceux de la voie reliant Thanor à Lante. Lante étant la place forte du Brissalion et du Lörn, terres agricoles prospères et véritable grenier de tout le Zagazorn pour la première, et poumon boisé et cœur forestier pour la seconde, l’importance de cette voie souterraine apparaît comme capitale, afin de sécuriser les convois d’approvisionnement de denrées et de nourritures, depuis Lante jusqu’aux quatre coins du royaume. Toutefois, cette portion étant plus grande que celle reliant Thanor à Kirgan, et totalement souterraine, elle ne sera finie qu’en l’an XX de ce cycle. Enfin, la troisième et dernière voie, totalement souterraine, relie Thanor à Almis, la Perle du Nord. Traversant tout le Zagazorn dans sa diagonale, sur un trajet long de plusieurs centaines de kilomètres, traversant plusieurs strates rocheuses, surtout dans sa portion a plus Orientale, au cœur des monts de l’Almion, il s’agit de la portion la plus difficile à creuser et la plus coûteuse en termes de main d’œuvre et de prouesses architecturales. C’est pour toutes ces raisons que sa date de mise en service est aussi tardive. Les estimations les plus logiques indiquent que cette dernière voie souterraine pourra être ouverte à la circulation en l’an XXV du cycle XI.

  • II.3. Fonctionnement.

L’Ungordrinin est pensé de manière à être le plus sécurisé possible, le plus durable dans le temps et le plus facile d’utilisation. Une chose frappera le voyageur dès son entrée sous terre : les voies sont rectilignes sur presque tout le trajet, et la pente est maîtrisée de telle sorte qu’aucune portion, même la plus courte, ne présente un degré d’inclinaison supérieur à 5%, et cela, dans le but d’économiser les porteurs, les bestiaux et les jambes des voyageurs.

La voie dispose d’une très grande hauteur sous voûte, et d’une chaussée centrale très large. Trois fois plus large que la plupart des routes commerciales du Zagazorn. De cette manière, plusieurs convois peuvent se croiser de front sans risquer de se raccrocher ou provoquer d’accident. De chaque côté de la chaussée, surélevés de plusieurs centimètres et larges comme une portion de route traditionnelle, se trouvent des trottoirs dédiés au transport de marchandises lourdes. Et ces transports se font via une machinerie incroyable. Sans que celui-ci n’explique jamais comment il avait réussi à trouver un compromis, Morek Tête-de-Fer parvint à utiliser au travers de la géothermie et de ses connaissances en géoforgeronnerie, l’incroyable force qui couve dans les profondeurs. Il trouva en effet le moyen d’emprisonner les gaz échappés par l’activité magmatique du sous-sol du Zagazorn, et d’utiliser la chaleur émise par rayonnement, au travers d’immenses pistons et d’immenses chaines aux visses-sans-fins et autres instruments d’ingénierie, de sorte à pouvoir faire tourner d’immenses chaînes aériennes, au plafond des voies souterraines, lesquelles pouvaient facilement porter dans de grands godets ou des chariots sur rails, des marchandises qu’un bélier, qu’un sanglier ou qu’une mule ne pourraient porter en aucun cas. De cette manière, les immenses convois de caravanes aux attelages défilant l’horizon peuvent être supprimés, ce qui évite de voir ces convois exceptionnels engorger les routes. Une belle économie, et une véritable prouesse d’ingénierie souterraine !

L’aération de ces souterrains fut également un détail crucial dans son fonctionnement, Tous les bestiaux, tous les marchands, visiteurs, badauds qui emprunteront les voies seront autant de sources de pollution de l’air, notamment en déchets de que l’on rejette en expirant. Mais il fallut également penser à l’évacuation des fumées des braséros qui, à intervalles réguliers, éclairent les voies pour que même les nains – pourtant dotés d’une excellente vision souterraine – puissent avancer avec une luminosité confortable. Là encore, la solution vint de feu Morek Tête-de-Fer : creuser d’épaisses cheminées aux chemins tortueux débouchant tantôt à flanc d’un à-pic montagneux impossible à trouver – mais quand même grillagés afin d’éviter toute intrusion-, tantôt au creux d’un épais rocher creusé par-dessous et dont l’abouchement serait, là aussi, grillagé et camouflé par un buisson, un arbre, ou une magie runique d’illusion. Dans les portions les plus longues, ou les plus profondes, on ajouta à cette aération naturelle via les cheminées, une convection forcée sur le même principe que la machinerie de transport de marchandises, en utilisant les puissants gaz sous pressions, lesquelles feraient renouveler l’air en hauteur jusqu’aux épaisses cheminées. Toutefois, une autre technique fut envisagée, beaucoup moins complexe : les champignons et les lichens.

Utilisés depuis toujours par les nains, dans leurs mines ou leurs cités souterraines, les champignons et les lichens ont la propriété de pousser sur tout type de murs, et de filtrer l’air pour en retirer toutes les particules indésirables. Ne vous étonnez donc point si les murs de l’Ungordrinin possèdent des revêtements floraux par-dessus les murs épais.

En termes de fonctionnement, il fallut également penser aux emplacements de stationnement et à des espaces de détente et de repos. Marcher toute la journée et toute la nuit, sans jamais ni manger, ni se reposer, ni boire une bière, apparaissait pour les nains comme un acte impossible ! La race Naine avait beau être la plus endurante, ses représentants, dotés de muscles noueux et d’une force physique plus développée que les autres, les couper d’un lieu de repos ou d’une bière à intervalles réguliers, était synonyme de torture et de révolte ! Ou peu s’en faut.

Les maîtres brasseurs et taverniers eurent alors tôt fait de flairer l’opportunité d’ouvrir une taverne dans les différentes portions des grandes voies, portions qui furent – et qui continuent d’être – attribuées par l’ingénieur en chef. De larges espaces sont donc construits, permettant d’accueillir les bêtes et les voyageurs dans de grands espaces de stationnements, jouxtant directement les tavernes pour les voyageurs, et de petits corps de fermes pour les animaux, qui disposeront de paille, de foin, d’eau, et même de quoi avoir des soins vétérinaires.

Mais ces emplacements logistiques ne seront pas les seuls élargissements que rencontreront les voyageurs souterrains. Outre le fait que des chemins de rondes jouxteront les trottoirs de transport des marchandises lourdes, assurant une présence armée en continue, les grandes voies furent non seulement découpées en portions logistiques – lesquelles permirent de connaître le nombre de tavernes et de zones de stationnements à construire – mais également en portions militarisées. Ces portions, plus grandes, sont sous la tutelle de petits fortins militaires entièrement souterrains, aux garnisons de cognards spécialement dont la maîtrise des combats souterrains n’est plus à prouver. Ces fortins sont donc creusés dans la roche, pour tout ce qui est espaces de vie (caserne, dortoirs, armurerie, …), et enchâssent la voie de part et d’autre pour la partie extra-murale. Des herses, dont les mécanismes se trouvent au-dessus et au-dessous du sol et des voûtes des voies, permettent, si besoin, de rendre hermétique les portions, en cas d’invasion par des créatures souterraines, ou par un adversaire chanceux. En termes de défenses aussi, les fortins disposent de petites tours réhaussées de balistes et de frondes, ainsi que des meurtrières et fentes à arbalètes, pour assurer une utilisation des armes de traits. De même, en surface, et via des réseaux de galeries ou de plateformes comme celles qui seront expliquées dans le dernier paragraphes, des issues de secours ont été construites pour permettre une évacuation directe vers la surface, ou l’apport de renforts directement au plus près d’un danger. Ces issues de secours ne permettent pas de faire évacuer les bêtes et les marchandises, seulement les voyageurs, marchands et soldats, de la surface aux profondeurs ou inversement.

Enfin, et pour terminer ces explications, il est nécessaire d’expliquer comment fonctionne la manutention des marchandises. Cette question fut facilement solutionnée pour les cités de Thanor et de Kirgan. Thanor étant effectivement entièrement souterraine, et l’abouchement de toutes les voies de l’Ungordrinin, la manutention des marchandises ne présenta aucune difficulté supplémentaire. Il suffisait en effet que les marchands et les caravanes poursuivent leurs routes depuis l’enclave commerciale, jusqu’à l’entrée de l’Ungordrinin, sur une route droite et aménagée. Pour Kirgan, la chose est identique, car au sortir de la cité, les marchands et caravanes empruntent la seule portion qui se trouve en surface, jusqu’à l’entrée dans les monts des terres d’Arkhan. Là, l’immense béance symbolisant la partie souterraine de la voie ne nécessite aucune manutention supplémentaire : les caravanes n’ont qu’à poursuivre leur route au travers de ce tunnel, et les marchandises lourdes doivent seulement être manutentionnée pour être chargées dans les chariots sur rails.

Mais les choses ne seraient point aussi simples pour Lante et pour Almis. Premièrement, parce que Lante est la seule cité Naine qui se trouve en surface, et deuxièmement, parce qu’Almis se trouve à un plus haute altitude que celle atteinte par l’Ungordrinin. La solution ? De larges plateaux montant et descendant à grands renforts de chaînes et de poulies. Comment ? En utilisant, là-encore, l’immense force qui couve dans les profondeurs magmatiques : les gaz et la pression magmatique. A travers un jeu de pistons et de grandes valves, les gaz permettent d’actionner dans un sens ou dans l’autre, les immenses chaînes et poulies qui font monter et descendre des plateaux suffisamment larges pour faire voyager, entre la surface et la profondeur, de très grandes quantités de marchandise. Et une fois ces marchandises au sol (en surface ou en profondeur), une zone de manutention permet de les répartir dans les caravanes en attente, ou de les évacuer vers les enclaves commerciales. Pour maintenir le flot continu de voyageurs et de caravanes marchandes, Lante et Almis possèdent quatre de ces stations, permettant de relier les profondeurs de l’Ungordrinin à la surface, pour Lante, ou jusqu’aux galeries commerciales d'Almis. Car la cité, elle aussi souterraine, possède plusieurs niveaux de profondeur.


  • II.4. Sous le regard des divinités.


[Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines. Tombea10

Les travaux allèrent bon train, lorsque, durant une inspection royale où les hauts conseillers, le Gazanundi de Lante et le Grand-Roi du Zagazorn, recevaient les dernières informations de l’ingénieur responsable du chantier, les Nains tombèrent sur ce qui semblait être, de prime abord, une ruine découverte après avoir creuser dans une paroi rocheuse. Le roc était très différent de celui dans lequel la partie Thanoriènne de l’Ungordrinin était actuellement creusée. On ordonna aux mineurs de creuser et de dégager la ruine, et c’est alors que les nains comprirent ce sur quoi ils venaient de tomber : un tombeau.

Et pas n’importe lequel. On fit venir des runistes afin qu’ils puissent travailler sur les runes inscrites mais érodées par le temps et les mouvements de terrains. Si l’identité du nain reposant là était encore impossible à connaître, les runes indiquaient que la sépulture était celle d’un descendant de la lignée de Tharkan Œil-De-Cuivre, et qu’un hommage était fait au trône d’Ankorong. Ebahis, ébaubis, les Nains comprirent alors qu’ils faisaient face au tombeau d’un des descendants du fondateur de Thanor, un nain ayant prêté serment devant le Grand-Roi à l’époque de la première capitale du Zagazorn, la cité d’Ankorong. Ce tombeau datait donc du second cycle.

Cette trouvaille fut vécue comme une bénédiction des divinités, et le message parvint bientôt aux oreilles de tous les nains du royaume. Les divinités bénissaient les Nains et leurs efforts pour retrouver un royaume puissant et fort, ils bénissaient le peuple, ils bénissaient les héros, ils bénissaient la couronne. Ne manquant pas de communiquer à ce sujet, bon nombre de Dawis virent en cette découverte, un signe divin qu’il fallait suivre et qu’il fallait honorer.

Aujourd’hui, des travaux furent conduis pour étayer et renforcer la structure du tombeau vieux de 9000 ans. Un chemin de pèlerinage fut créé, des braséros sont régulièrement entretenus, et les runes qui furent encore visibles furent retracées afin de les rendre lisibles par tous les pèlerins faisant le déplacement. Un regard du passé sur le futur du royaume, une bénédiction des divinités sur une construction dépassant toutes les espérances.



Créé par : Harald Barbe-Sanglante.


Dernière édition par Harald Barbe-Sanglante le Mer 20 Jan 2021 - 9:51, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines.   [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines. I_icon_minitimeJeu 26 Mar 2020 - 1:35

C'est nul ! J'sais pas lire de toute façon !

J'ai complètement oublié de t'envoyer le code en MP *\('._.)/*
Honte à moi.

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MessageSujet: Re: [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines.   [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines. I_icon_minitimeLun 26 Juil 2021 - 21:53

Salut le roi des nabots What a Face

Alors ça avance, ça pioche ? On relance les choses ou des nains sont prêts à contester la parole royale de leur chef ?
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MessageSujet: Re: [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines.   [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines. I_icon_minitimeMar 27 Juil 2021 - 4:58

Idem, BG en attente de modération ^^
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MessageSujet: Re: [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines.   [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines. I_icon_minitimeJeu 4 Nov 2021 - 16:31



Les grandes oeuvres Naines




Sommaire:
  1. L'Hunzrung-Langk : le mur du Sud.
  2. L'Ungordrinin : les Grandes Voies Souterraines.

I. L'Hunzrung-Langk : le mur du Sud.

[Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines. Cartes10


Ordonné en l’an IX sous l’impulsion de Thorgrel Poing-de-Fer et de Lorgrund Dur-Acier, cette fortification cours le long de la frontière entre le Lörn et les Wandres. Terminé en l’an XII et renforcé au cours des années suivantes, son but est simple : empêcher tout passage clandestin sur les terres du Zagazorn ainsi que toute incursion Wandraise.

Le mur, côté Zagazorn, possède une hauteur de trois mètres. Côté Wandrais toutefois, en comptant le dénivelé creusé, et la profondeur des douves, la hauteur atteint sept mètres. Divisé en sections, les plus stratégiques sont en permanence équipées de soldats et d'armes de guerre, tandis que les autres, moins importantes, sont parcourues de temps à autres par des soldats en faction.

La fortification inclue partiellement dans son tracé le fleuve Oliya ainsi que la portion de route traversant les Wandres. Un système de grilles de fer et d'acier barre la route aux voyageurs terrestres, et une partie du fleuve, obligeant les voyageurs à montrer leurs papiers et autres autorisations, en plus de la vérification systématique des marchandises. Désireux de ne point créer d'incident diplomatique avec les Elfes, la fortification n'a aucune prise sur le territoire de l'Anaëh, et le dernier pilier plonge dans l'Oliya, à une distance raisonnable des rives Elfes. Ce corridor, qui n'est donc pas bloqué par les grilles, est âprement surveillé par les soldats Lantais.

Bien qu’aucune armée n’ait tenté de s’attaquer à cet ouvrage, sa renommée s’est propagée bien au-delà des terres du Zagazorn. Connus pour leur ingéniosité et leur architecture de qualité, nul doute qu’un adversaire y réfléchirait à deux fois avant de tenter un assaut frontal.

Deux portes, une terrestre, et une fluviale, gardent l’entrée du royaume et servent de postes douaniers. Marchands, voyageurs, soldats, tous doivent y passer, et payer les taxes imposées par Lante, ainsi que la couronne Naine. Ces taxes forment une rente régulière pour l’économie Naine.


  • Taxe de foule sol – appliquée à tous les non-Nains : 10 écus.
  • Taxe sur le tonnage des marchandises : en fonction du poids total importé.




II. L'Ungordrinin : les Grandes Voies Souterraines

[Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines. Carte_11


Voyager au Zagazorn n’a jamais été chose aisée. Mais depuis le Voile, cela l’est encore moins. La météorologie, les reliefs, les animaux sauvages, ne sont plus les seules difficultés qui empêchent les Nains de rallier leurs différentes cités. A cela s’ajoutent les hordes d’Engeances, les quelques clans de Sauvageons qui subsistent encore, et les clans de Berserkers. Les régions montagneuses, surtout, sont les plus touchées. Ajouter encore à cela le fait que des cités importantes comme Kirgan, mais plus encore Almis, soient dépendantes des approvisionnements des deux autres cités Naines, et la nécessité de sécuriser les transports devient primordiale.


Les Grandes Voies souterraines existaient déjà depuis des cycles. Conquises par les Gobelins, les Nains les abandonnèrent, devenues trop dangereuses. Sous l'impulsion du Grand-Roi Hardrek Poing-de-Fer, la reconstruction et la réhabilitation de ces souterrains furent placées sous la responsabilité de Morek Tête-de-Fer.

Le but de ces voies est simple : que toutes les cités soient reliées à Lante et à Thanor, seules cités commerciales du royaume du Zagazorn. Tout fut pensé pour que les voies souterraines soient pratiques et sécurisées : large voirie, tavernes, postes de gardes, sorties à vers l’extérieur... Ainsi, les Nains pourraient s’affranchir des dangers qui grouillent à l’extérieur, des vies seraient épargnées, et les cités pourraient commercer en paix.




Dernière édition par Harald Barbe-Sanglante le Jeu 28 Avr 2022 - 19:56, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines.   [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines. I_icon_minitimeSam 19 Mar 2022 - 4:06

Bouh o/

Citation :
cette forteresse cours le long de la frontière
J'aurais mis "fortification" plutôt, parce qu'on est loin de la place forte mine de rien x)

Citation :
A la fois sur la terre, et souterrain, il est équipé en permanence par les troupes Lantaises, et possède l’animation de toute une cité, avec ses artisans, ses machines, ses soigneurs et ses temples.

Alors, je suis allé relire les quelques RPs au sujet du mur pour être sûr de mon coup, mais ce mur c'est juste un mur. Avec un chemin de ronde qui fait le long, et des renforts aux endroits stratégiques et tout, en plus d'avoir des tunnels côté nain pour s'y poser trkl, mais c'est pas la muraille de chine et y a pas une ville dessus. Fin les temples et les forges et je ne sais quel autre truc d'artisans là, euh...


Quand tu parles du mur "incluant l'Oliya", peut-être détailler en très peu de mots pour donner l'idée de ce qui est dit dans ce RP.

Et pour les taxes, le pourcentage sur la marchandise, je suis pas sûr que ça soit le must. Fin, si y a un mec qui vient vendre de l'art par exemple, c'est difficile à estimer le prix. En vrai, une somme par rapport au tonnage ou un truc comme ça, ce serait plus pratique.


Concernant les grandes voies, pour le coup je me demande pourquoi parler de la tombe ? Je comprends bien qu'elle a été trouvée pendant les travaux, mais ça a plus sa place dans un BG historique que celui des grandes œuvres.

Sinon, quand je lis le paragraphe sur les grandes voies, j'ai vraiment l'impression que les nains creusent le truc à partir de rien. Alors qu'en réalité, ces voies étaient là y a des générations. Et c'est bien parce qu'on parle de reconquête, de réaménagement, que ces tunnels seront finalement opérationnels en peu de temps.

"Le projet phare de cette politique est le réaménagement des Grandes Voies — d’imposants tunnels souterrains comme seuls les nains peuvent en creuser — entre les cités de Kirgan, Almis et Thanor. Les Grandes Voies avaient originellement été érigées par les nains plusieurs cycles auparavant, mais la présence des gobelins les avait rendues inutilisables depuis plusieurs générations."
- Résumé de l'ellipse.

Vala, vala o/

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MessageSujet: Re: [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines.   [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines. I_icon_minitimeMar 29 Mar 2022 - 15:22

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MessageSujet: Re: [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines.   [Zagazorn] Les grandes oeuvres Naines. I_icon_minitime

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